LA BALANCE DES PAIEMENTS ET LA POSITION EXTERIEURE GLOBALE DE LA TUNISIE

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1 LA BALANCE DES PAIEMENTS ET LA POSITION EXTERIEURE GLOBALE DE LA TUNISIE Décembre 2014

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3 BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DIRECTION GENERALE DES STATISTIQUES Direction de la Balance Des Paiements et de la PEG

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5 SOMMAIRE Pages 5 6 Les paiements extérieurs de la Tunisie 11 I Aperçu général 12 II 13 a Echanges commerciaux b Balance des services 18 c Balance des revenus de facteurs et transferts courants 21 III 23 a Opérations en capital 24 b Les investissements étrangers (Investissements directs et de portefeuille) 24 c Autres investissements 26 IV Position extérieure globale 28 a Engagements b Avoirs V a Analyse globale b -Balance générale des paiements de la Tunisie (recettes-dépenses) -Evolution des principaux soldes des paiements extérieurs -Balance des paiements de la Tunisie par continent -Balance des paiements de la Tunisie par groupe de pays -Balance des paiements de la Tunisie avec les organismes et les marchés financiers internationaux -Balance des paiements de la Tunisie par pays - Nouvelles dispositions réglementaires concernant les paiements extérieurs

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7 INTRODUCTION

8 EVOLUTION DE L ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL ET DE LA CONJONCTURE NATIONALE L activité économique mondiale a évolué, en, à un rythme similaire à celui enregistré en, affichant, ainsi, un taux de croissance de 3,3% contre 3,4% et ce, après deux années successives de ralentissement. La croissance mondiale a été, en effet, affectée outre les tensions géopolitiques, par la persistance des risques liés au processus d ajustement budgétaire et à la volatilité des marchés financiers. Par ailleurs, l affaiblissement de la demande émanant des pays développés, malgré la poursuite de l adoption de politiques monétaires accommodantes par les principales économies avancées, a fortement impacté l activité dans les pays émergents et en développement. S agissant des pays industrialisés, ils ont connu un taux de croissance en légère amélioration par rapport à celui enregistré une année auparavant, soit 1,4% contre 1,2% en. Ce résultat cache, toutefois, des évolutions divergentes de l activité économique selon les pays. Quant aux États-Unis, principale locomotive de la croissance au sein de ce groupement, elle a connu une quasi-stagnation de son activité économique pour progresser de 2,2% (contre 2,3% en ), évolution qui va de pair avec un taux d endettement public en hausse ainsi qu un déficit budgétaire qui demeure assez élevé. S agissant de la Zone Euro, après une récession qui s est prolongée pendant un an et demi, le rythme de son activité économique s est légèrement redressé à partir du deuxième trimestre de grâce, notamment, à une panoplie d actions entreprises par la Banque Centrale Européenne. Toutefois, cette zone a connu un taux de croissance qui demeure négatif pour toute l année (-0,4% contre -0,7%), en lien surtout avec la récession enregistrée au niveau de certains pays membres notamment l Italie (-1,9%) et l Espagne (-1,2%). Parallèlement, d autres pays de cette zone ont continué à évoluer loin de leur potentiel effectif, particulièrement, la France (+0,3%) et l Allemagne (+0,5%). Quant au Japon, l activité économique a évolué en au même rythme relevé une année auparavant soit 1,5%. En revanche, l activité économique dans les pays émergents et en développement a accusé une décélération, pour progresser de 4,7% contre 5,1% en, en raison de la faiblesse de la demande extérieure issue des pays avancés, la baisse de la production pétrolière suite à l instabilité politique et sociale dans certains pays, ainsi que le repli des prix internationaux de produits de base. En particulier, la région du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord a connu, en, un net ralentissement de la croissance économique qui est revenue d une année à l autre, de 4,8% à 2,3%. Pour les pays émergents et en développement de l Asie, le taux de croissance a accusé, une quasi-stagnation (6,6% contre 6,7%) tendance qui reflète, principalement, le niveau de l activité réalisé par la Chine (+7,7%) et l Inde (+5%). EVOLUTION DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE REELLE ( En % ) 10 8,6 8,0 8,2 7,3 7,5 8 6,4 6,2 5,4 5,6 5,7 5,8 6 4,9 5,4 5,1 4,7 4,0 4,1 3,2 3,4 4 3,0 3,3 2,8 3,1 2,8 3,1 3,1 2,1 1,7 1,2 1,4 2 0,1 0, ,4-4 Monde Pays développés Pays émergents et en développement Source : FMI, World Economic Outlook Database, Octobre 2014 (PIB aux prix constants) 6

9 Parallèlement, le volume des échanges mondiaux de biens et services s est, pratiquement, maintenu à son rythme de (3% contre 2,9%) et ce, corrélativement avec le ralentissement de l activité économique mondiale et l affaiblissement de la demande internationale. Quant aux termes de l'échange, ils ont enregistré une reprise pour les pays développés (+0,9%) et ce, après trois années consécutives de baisse. Pour les pays émergents et en développement, les termes de l échange ont connu une légère détérioration (-0,2%). ( En % ) ,9 5 EVOLUTION DU VOLUME DU COMMERCE MONDIAL DE BIENS ET SERVICES 12,6 11,0 9,2 7,6 8,1 6,7 3,0 2,9 3, ,6-15 Source: FMI, World Economic Outlook Database, Octobre 2014 (Volume des échanges de biens et services) Quant aux prix internationaux des produits de base, ils ont poursuivi leur tendance baissière au cours de mais à un rythme moins accéléré que celui enregistré en. L indice des prix de ces produits s est, en effet, replié de 1,6% (contre -3,2% en ) et ce, en lien avec le ralentissement de la croissance mondiale, l abondance de l offre de la plupart des produits et la décélération de la demande émanant des pays émergents. Cette tendance a touché tous les groupes de produits, à l exception des produits alimentaires (+1,1% contre -2,4%). En particulier, l indice des prix des métaux a diminué de 4,3% et, à un degré moindre, celui de l énergie (-1,8%). Le taux d inflation dans le monde demeure par conséquent maitrisé sur l ensemble de l année soit 3,9% en terme de moyenne annuelle (contre 4,2% en ). Cette tendance a concerné, essentiellement, les pays développés (1,4% contre 2% en ), en raison de la fragilité de la reprise économique dans la majorité de ces pays et, dans une moindre mesure, les pays émergents et en développement (5,9% contre 6,1% en ). Quant aux paiements courants, les pays avancés ont dégagé un excédent qui s est situé à 182 milliards de dollars ou 0,4% du PIB de cette zone et ce, après quatorze années de déficits continuels. Ce résultat est attribuable, principalement, à l amélioration de l excédent dégagé par les pays de l Union européenne de 126 milliards de dollars pour s élever à 295 milliards de dollars, représentant ainsi 1,7% du PIB. En revanche, les pays émergents et en développement ont dégagé, en, un excédent courant qui s est replié de 157 milliards de dollars par rapport à celui enregistré en pour se situer à 231 milliards de dollars, soit 0,8% du PIB. 7

10 EVOLUTION DU COURANT Pays développés dont Union européenne dont : -Allemagne -France -Italie Etats-Unis Japon 8 (En pourcentage du PIB) Pays * 0,0 0,0 5,9-1,3-3,4-3,0 4,0 Pays émergents et en développement dont : Chine Inde Russie Turquie Maroc 1,5 4,0-2,7 4,4-6,2-4,1 1,6 1,9-4,2 5,1-9,7-8,0 1,4 2,6-4,7 3,5-6,1-9,7 0,8 1,9-1,7 1,6-7,9-7,6 0,8 1,8-2,1 2,7-5,8-6,8 *Previsions. Source: FMI, World Economic Outlook Database, Octobre 2014 Après la forte contraction enregistrée en (-21,8%), les flux des investissements directs internationaux ont connu, en, une reprise de 9,2% pour atteindre milliards de dollars et ce, corrélativement avec la progression des IDE au titre des opérations de fusions et acquisitions. C est que le regain de confiance des investisseurs internationaux quant aux perspectives économiques, notamment dans les pays avancés a constitué un facteur d attractivité des IDE au profit des secteurs des services notamment celui des télécommunications. Cette hausse a touché, principalement, les économies en transition (+28,6%) et à un degré moindre les pays développés (+9,5%) et en développement (+6,7%). S agissant des marchés des changes internationaux, ils ont été fortement affectés par les politiques monétaires expansionnistes adoptées par les principales banques centrales visant la relance économique. L euro s est, en effet, apprécié en d environ 4,5% en moyenne vis-àvis du dollar pour se stabiliser aux environs de 1,38 dollar à la fin de l année contre 1,32 dollar au début de la même année et ce, en rapport notamment avec la sortie de l économie de la Zone Euro, au deuxième trimestre, d une phase de récession. En revanche, le yen japonais a connu une nette dépréciation par rapport aux principales devises, en raison surtout de la politique monétaire ultra-accommodante menée par la Banque du Japon au cours de l année, pour atteindre le niveau de 105 yens pour un dollar, après avoir été établi au niveau de 89 yens au début de la même année. Quant aux marchés financiers internationaux, en particulier les marchés boursiers, ils ont réalisé une bonne performance faisant suite à la poursuite des politiques monétaires accommodantes et exceptionnellement expansionnistes conduites par la plupart des banques centrales dans le monde notamment la BCE. Ces actions sont entreprises afin de soutenir la reprise économique et d apaiser les tensions financières liées à la crise de la dette souveraine dans la Zone euro. Au niveau des Bourses européennes, le CAC 40 s est inscrit en hausse de 18% reprenant ainsi ses plus hauts niveaux depuis septembre Parallèlement, les bourses de Francfort et de Londres ont suivi la même tendance traduite par l accroissement des indices DAX et FTSE100 de 25,5% et 14,4%, respectivement. Quant aux indices boursiers américains, particulièrement, le Nasdaq et le Dow Jones, ils ont enregistré des améliorations respectives de 38,3% et 26,5%. Egalement, le Nikkei, principal indice de la bourse de Tokyo, a connu une nette reprise, clôturant l année avec une performance de 56,7%. -0,2 0,4 6,3-1,7-3,0-3,0 2,1-0,1 1,0 7,4-2,1-0,3-2,9 1,0 0,4 1,7 7,0-1,3 1,0-2,4 0,7 0,3 1,4 6,2-1,4 1,2-2,5 1,0

11 Concernant les perspectives de la croissance mondiale au titre de l année 2014 selon les prévisions du FMI, l activité économique mondiale devrait maintenir le même rythme enregistré une année auparavant (+3,3%) et ce, en dépit de l amélioration prévue de la croissance dans les pays développés (1,8% contre 1,4%). En revanche, l activité économique des pays émergents et en développement devrait poursuivre son ralentissement pour progresser de 4,4% contre 4,7% une année auparavant, en rapport, notamment, avec le fléchissement prévu de la demande extérieure et la décélération des investissements. A l échelle nationale, l année a été marquée par une conjoncture économique difficile fortement affectée par les tensions politiques et sécuritaires qui ont eu des répercussions négatives affectant, pratiquement, toutes les activités de production et d exportation. Dans ce contexte, la croissance économique a connu, en, un ralentissement pour se limiter à 2,3% contre 3,7% une année auparavant. Cette évolution est imputable, notamment, au fléchissement de l activité du secteur agricole (-3,9% contre 6,5%) et celui des industries non manufacturières (-2,5% contre -0,1%) ainsi que la décélération des secteurs des industries manufacturières (2,3% contre 2,6%) et celui des services (4,1% contre 4,8%). Sur un autre plan, la demande intérieure a évolué de 8,1% aux prix courants contre 11,2% une année auparavant, reflétant, en particulier, la décélération des investissements (publics et privés) qui n ont évolué que de 1,2% pour représenter une part de 20,2% du PIB (contre une progression de 9% et une part de 21,6% du PIB en ). Quant à la consommation globale, elle a évolué, pratiquement, au même rythme que celui de (+10,7%). Concernant l épargne nationale, elle s est repliée de 5,7% pour ne représenter que 13,8% du PNB. EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS ECONOMIQUES EN TUNISIE Désignation * Croissance du PIB aux prix constants (en %) 3,1 3,1-1,9 3,7 2,3 2,4 Taux d investissement (en % PIB) 24,1 24,6 21,7 21,6 20,2 19,2 Taux d épargne nationale (en % PNB) 22,1 20,9 16,2 15,9 13,8 13,0 Déficit budgétaire hors privatisations, dons et revenus de confiscation (en % PIB) 3,0 1,0 3,3 5,5 6,8 5,9 Taux d inflation (en %) 3,5 4,4 3,5 5,6 6,1 5,5 Déficit courant/pib (en %) Taux d endettement extérieur à MLT (en % RNDB) 2,8 37,3 4,8 37,3 7,4 39,2 Source: BCT- Ministère de l Economie et des Finances. *Prévision 2014 du Ministère de l Economie et des Finances (Novembre 2014). Quant à l inflation, elle a atteint un palier relativement élevé, soit 6,1% en moyenne, enregistrant le niveau le plus élevé depuis 1995, contre une moyenne de 3,8% au cours de la dernière décennie. Cette évolution est imputable à la hausse des prix de tous les groupes de produits, en particulier des produits alimentaires (8% contre 7,5%), des produits manufacturés (5,7% contre 5,4%) et des services (4,4% contre 3,6%). Par ailleurs, le taux de change du dinar a enregistré, en terme de moyenne annuelle, une dépréciation de 7% à l égard de l euro et de 3,9% vis à vis du dollar américain, sous l effet notamment d une conjoncture économique tunisienne difficile marquée par le déséquilibre au niveau des paiements courants. 8,2 40,1 8,3 40,8 8,7 44,2 9

12 Par ailleurs, le déficit budgétaire hors privatisations, dons et revenus de confiscation s est davantage creusé (-35,8%) pour représenter 6,8% du PIB (contre 5,5% en ) et ce, malgré le repli des dépenses d équipement (-7,8%). C est que l accroissement du niveau des dépenses, principalement, celles de fonctionnement (+19,1%), à un rythme nettement supérieur à celui des ressources propres et dons, a exercé une forte pression sur le taux d endettement public, qui s est situé à 45,7% du PIB (contre 44,5% du PIB une année auparavant). De leur côté, les paramètres de la dette extérieure à MLT ont suivi une tendance haussière, mais demeurent encore à un niveau soutenable, soit 41,1% du RNDB pour le taux d endettement à MLT et 8,2% pour le coefficient du service de la dette par rapport aux recettes courantes. S agissant des paiements extérieurs, ils se sont soldés par un déficit de la balance générale des paiements de plus d un milliard de dinars résultat imputable, essentiellement, à la détérioration de la balance courante qui a dégagé un déficit qui s est maintenu pour la deuxième année consécutive à un niveau élevé, soit 8,3% du PIB. Ce résultat est attribuable au dérapage relevé au niveau du déficit de la balance commerciale qui s est conjugué à la décélération des exportations des services notamment les recettes touristiques et les revenus du travail. Les entrées nettes de capitaux n ont, en effet, permis de couvrir que près de 80% du déficit courant suite à la contraction des flux d IDE et des tirages sur les capitaux d emprunts à MLT. Quant aux perspectives pour l année 2014, les prévisions actualisées du Budget Economique tablent sur une croissance économique de 2,4% soit pratiquement au même rythme de, tenant en compte surtout d un redressement attendu de l activité agricole (2,8% contre -3,9%), et une amélioration du secteur du tourisme (3,5% contre 2,5%). Concernant le déficit budgétaire hors privatisations, dons et revenus de confiscation, il se situerait, en 2014, à 5,9% du PIB, taux qui demeure toujours élevé. De son côté, la balance générale des paiements devrait dégager un solde excédentaire, sous l effet de l accentuation des mobilisations de ressources extérieures sous forme de tirages sur les capitaux d emprunts à MLT qui permettraient de financer le déficit courant, qui se situerait à 8,7% du PIB, et de conforter le niveau des avoirs nets en devises. 10

13 LES PAIEMENTS EXTERIEURS DE LA TUNISIE

14 PAIEMENTS EXTERIEURS I- APERÇU GENERAL Les paiements extérieurs ont évolué en dans un environnement national difficile entaché par des tensions sociales et politiques outre la dégradation du climat sécuritaire dans le pays, situation qui a entrainé la montée des incertitudes quant aux perspectives économiques aussi bien auprès des opérateurs tunisiens que des investisseurs étrangers. Parallèlement, la persistance des effets de la crise de la dette souveraine dans les pays de la zone euro, principaux partenaires de la Tunisie, a fortement affecté les performances des secteurs exportateurs, essentiellement, les industries manufacturières et les services du tourisme et du transport. La balance des paiements a, dans ce contexte, dégagé en un déficit de MDT contre un excédent de MDT une année auparavant, évolution attribuable au maintien du déficit courant à un niveau élevé et ce, pour la deuxième année consécutive, pour s élever à plus de 6,3 milliards de dinars ou 8,3% du PIB. Par ailleurs, les entrées nettes de capitaux extérieurs, portant sur une enveloppe d environ 5 milliards de dinars, s avère insuffisante, ne permettant de financer qu à concurrence de 80% du déficit courant et ce, en raison du repli des ressources extérieures sous toutes les formes de financement. En conséquence à ces évolutions, les avoirs nets en devises sont revenus de MDT et 119 jours d importation à la fin de à MDT et 106 jours au terme de. PRINCIPAUX S DE LA BALANCE DES PAIEMENTS EXTERIEURS (En MDT, sauf indication contraire) Désignation Paiements courants Déficit courant/pib (en %) 2,8 4,8 7,4 8,2 8,3 Opérations en capital et financières Opérations d ajustement (flux nets) Solde général de la balance des paiements Avoirs nets en devises En jours d importation ( En MDT) ,7 EVOLUTION DES PRINCIPAUX S DE LA BALANCE DES PAIEMENTS -2,4-7,4-8,2-8,3-10, ,0 5,0 0,0-5,0 ( En %) Solde courant Solde général de la balance des paiements Solde des opérations en capital et financières Solde courant en % du PIB 12

15 II- BALANCE COURANTE Le déficit de la balance des paiements courants s est élargi de 490 MDT en pour s établir à MDT représentant 8,3% du PIB contre MDT et 8,2% en. Ce résultat trouve son origine dans le maintien du déficit de la balance commerciale, exprimé FOB-CAF, à un niveau élevé, soit 11,8 milliards de dinars qui s est conjugué à une nette décélération des flux reçus au titre des recettes touristiques et des économies sur salaires rapatriées par les tunisiens résidents à l étranger qui n ont progressé que de 1,5% et 5,2% respectivement. EVOLUTION DES PRINCIPAUX S DES PAIEMENTS COURANTS (En MDT, sauf indication contraire) Var. en % Désignation / / Solde courant En % du PIB 2-2,8-4,8-7,4-8,2-8,3-0,8-0,1 Solde commercial (FOB) Exportations (FOB) ,8 4,3 Importations (CAF) ,3 3,5 Solde des services dont: Recettes touristiques ,5 1,5 Solde des revenus de facteurs et des transferts courants 1 dont: Revenus du travail (Recettes) ,4 5,2 Revenus d'investissements directs étrangers (dépenses) ,9 19,1 Intérêts de la dette à MLT (dépenses) ,1-5,6 1 Variations en MDT. 2 Variations en points de pourcentage. a) Echanges commerciaux Après le fort élargissement enregistré en (35% ou 3 milliards de dinars par rapport à celui de ), le déficit commercial, exprimé FOB-CAF, n a accusé en qu un léger creusement (1,5% ou 178 MDT) mais demeure toutefois élevé soit, 11,8 milliards de dinars (15,2% du PIB contre 11,2% en moyenne durant la période ). Le dérapage de la balance commerciale s est également poursuivi en 2014 entrainant ainsi de fortes pressions sur l équilibre de la balance des paiements courants. Les échanges commerciaux ont été marqués en par une forte décélération tant au niveau des importations (3,5% contre 13,3% en ) que des exportations, quoiqu à un degré moindre (4,3% contre 5,8%), entrainant ainsi une légère amélioration du taux de couverture (+0,6 point de pourcentage) pour se situer à 70,1% contre un taux moyen de 76,9% au cours de la période

16 (En MDT) EVOLUTION DES ECHANGES COMMERCIAUX (En %) 73,7 76,6 79,8 77,8 79,4 78,2 75,2 73,9 74, ,5 70, Exportations de biens Importations de biens Solde commercial Taux de couverture en % PRINCIPAUX INDICATEURS DU COMMERCE EXTERIEUR (En MDT, sauf indication contraire) Désignation Exportations (FOB) , , , , ,2 Variation (en %) -17,6 20,8 6,7 5,8 4,3 Importations (CAF) , , , , ,4 Variation (en %) -14,4 23,0 5,9 13,3 3,5 Déficit commercial (FOB CAF) 6.408, , , , ,2 En % du PIB 10,9 13,1 13,3 16,5 15,5 Taux de couverture (en %) 75,2 73,9 74,5 69,5 70,1 Taux d'ouverture (en %) 77,0 87,1 90,6 91,2 86,6 Taux d'effort à l'exportation(en %) 33,1 37,0 38,7 37,4 35,7 Taux de dépendance (en %) 43,9 50,1 51,9 53,8 50,9 Taux de pénétration (en %) 39,6 44,3 45,8 46,2 44,2 Source : INS L analyse de l évolution de la balance commerciale par groupes de produits fait apparaitre, essentiellement, la poursuite de la détérioration de la balance énergétique et celle des produits alimentaires dont les déficits revêtent au cours de ces dernières années un caractère structurel. Le déficit global de ces deux balances a, en effet, représenté en près du tiers du déficit commercial global pour atteindre environ 3,7 Milliards de Dinars contre un déficit annuel moyen de 0,7 Milliards de Dinars sur la période Quant à la balance des biens de consommation, traditionnellement excédentaire, elle a également dégagé pour la deuxième année consécutive un déficit (-373 MDT) qui s est, néanmoins, inscrit en une légère contraction (-2,4%) par rapport à. De leurs côtés, les déficits des balances des biens d équipement et des matières premières et demi-produits, ont connu une contraction d environ 400 MDT et 50 MDT, respectivement, par rapport à pour se situer à MDT et MDT respectivement. 14

17 EVOLUTION DES S DE LA BALANCE ENERGETIQUE ET DE LA BALANCE ALIMENTAIRE 400 Evolution du solde de la balance alimentaire 500 Evolution du solde de la balance énergétique En MDT En MDT , ,9-1113, ,0 EVOLUTION SECTORIELLE DES ECHANGES COMMERCIAUX AUX PRIX COURANTS ET CONSTANTS EN (En MDT, sauf indication contraire) Mines, Textiles Autres phosphates I.M.E Agr. et Energie, habillemenstries indu- Secteur I.A.A. et lubrif. Echange commerciaux et &cuirs div. dérivés Total Exportations aux prix courants 2.740, , , ,2 164, , ,2 Evolution aux prix courants (en %) 6,3-5,4 0,5 5,1 6,7 12,3 4,3 Evolution aux prix constants (en %) -1,7-4,7 13,3 8,3 1,2 2,5 2,6 Importations aux prix courants 4.403, ,7 884, , , , ,4 Evolution aux prix courants (en %) 4,6 5,8-8,3 4,7 0,6 8,6 3,5 Evolution aux prix constants (en %) 6,0-1,0-0,9 1,1-5,6 2,2-1,9 Solde commercial aux prix courants , ,0 773, , , , ,2 Source : INS Exprimées aux prix constants, les exportations ont enregistré une progression de 2,6% contre une régression de 1,9% pour les importations. L évolution de l indice des prix à l import à un rythme plus accéléré que celui à l export (5,5% et 1,7% respectivement) a engendré une détérioration des termes de l échange de 3,6% par rapport à, qui a concerné principalement ceux inhérents aux secteurs de l énergie (-7,2%) et des textiles, habillement et cuirs (-6,4%). Néanmoins, les termes de l échange du secteur de l agriculture et des I.A.A se sont nettement améliorés (9,6%). 15

18 EVOLUTION DES INDICES DES PRIX A L EXPORT ET A L IMPORT PAR SECTEUR Indices des prix Secteur Agriculture et IAA Energie et lubrifiants Mines, phosphates et dérivés Textiles, habillement et cuir I.M.E Autres industries div Total IPX IPM 176,8 466,6 364,3 201,0 158,5 164,0 199,6 191,2 462,9 323,1 194,9 167,0 179,6 202,9 Evolution en % 8,1-0,8-11,3-3,0 5,4 9,5 1,7 249,6 463,1 381,5 180,7 163,2 186,4 202,2 246,2 495,3 353,3 187,1 173,9 198,0 213,3 Evolution en % -1,3 7,0-7,4 3,6 6,5 6,2 5,5 Termes de l'échange 70,9 100,7 95,5 111,2 97,1 88,0 98,7 77,7 93,5 91,5 104,1 96,1 90,7 95,1 Evolution en % 9,6-7,2-4,2-6,4-1,1 3,1-3,6 Source : INS S agissant de la répartition sectorielle des exportations qui se sont situées à MDT, elle fait apparaitre l accroissement des ventes de tous les secteurs à l exception de celles de l énergie. En particulier, les ventes du secteur des industries manufacturières ont enregistré une accélération (6,8% contre 1,8% en ) et ce, après la contre-performance relevée en. La part des expéditions de ce secteur ne cesse, au fil de ces dernières années, de se consolider pour représenter plus des deux tiers des exportations totales au cours de la période Le léger redressement de la demande émanant des pays de l union européenne, sensiblement affectés par les effets de la crise de la dette souveraine surtout en, a en effet engendré une reprise des ventes du secteur des textiles, habillement et cuirs (+5,1% contre -7,1% en ) ainsi qu une accélération de celles du secteur des industries mécaniques et électriques (+6,7% contre +4,7%) sans toutefois atteindre les rythmes de progression habituels. Quant aux exportations du secteur des autres industries manufacturières, elles ont continué à progresser à un rythme soutenu, en dépit de leur ralentissement en comparaison avec l année (+12,3% contre +17,6%). Ce dynamisme s explique surtout par la poursuite de l affermissement de la demande en provenance du marché libyen, destinée surtout aux produits de bâtiment et de construction. Parallèlement, les ventes du secteur de l agriculture et des industries agroalimentaires, ont connu une hausse de 6,3% en relation principalement, avec la progression des ventes d huile d'olive (+38,3%) et des dattes (+10,3%) pour atteindre, un montant global de 1,2 milliard de dinars, soit 44% des exportations de ce secteur. Quant à la valeur des exportations du secteur des mines, phosphates et dérivés, elle a connu une quasi-stagnation par rapport à mais demeure toujours en deçà de celle enregistrée en 2010 (-23,2%) et ce, en lien avec la poursuite des tensions sociales et des perturbations au niveau des sites de production et du transport ferroviaire du phosphate brut. Par ailleurs, il est à signaler que l accroissement des quantités exportées de 13,3% en a pu compenser la baisse des prix des produits phosphatés sur le marché international (-17,6% pour le DAP et -20,3% pour le phosphate brut) tendance, qui se poursuivrait probablement pour les prochaines années avec l abondance de l offre mondiale induite par l émergence de nouveaux pays producteurs de ces 16

19 produits. Cette situation est de nature à compromettre la préservation des marchés traditionnels de la Tunisie, une fois la cadence habituelle de la production soit retrouvée. Parallèlement, les ventes du secteur de l énergie se sont inscrites en baisse de 5,4% par rapport à, suite à la diminution des exportations du pétrole brut (-3,1%) et des produits raffinés (-9,9%). Cette situation est étroitement liée au déclin de la production nationale du pétrole brut d environ 10%, qui a touché les principaux champs pétroliers. EVOLUTION DES ECHANGES COMMERCIAUX PAR GROUPE DE PRODUITS (En MDT, sauf indication contraire) Groupes de produits Var. en % 11/10 12/11 13/12 Balance alimentaire Exportations 1.651, , , ,3 28,8-2,9 17,7 Importations 2.208, , , ,9 28,1 11,4 12,5 Solde -557,0-702, , ,6 26,0 54,7 2,6 Taux de couverture en % 74,8 75,2 65,5 68,6 Balance des mat.1ère & demi-produits Exportations 6.966, , , ,0 0,6 9,1 3,3 Importations 180,4 121, , ,0 7,3 5,3 1,8 Solde , , , ,0 21,9-1,5-1,3 Taux de couverture en % 68,4 64,1 66,5 67,5 Balance des biens d'équipement Exportations 3.442, , , ,2 2,4 9,2 6,2 Importations 7.778, , , ,2-7,7 14,2-2,0 Solde , , , ,0-15,7 19,1-9,3 Taux de couverture en % 44,3 49,1 47,0 50,9 Balance des biens de consommation Exportations 8.145, , , ,0 7,9-2,8 6,3 Importations 7.852, , , ,6 1,4 12,0 5,9 Solde 293,5 820,1-382,1-372,6 179,4-146,6-2,5 Taux de couverture en % 103,7 110,3 95,7 96,1 Balance énergétique Exportations 3.313, , , ,7 10,1 21,9-5,4 Importations 3.797, , , ,7 26,4 33,4 5,8 Solde -483, , , ,0 137,9 69,9 31,5 Taux de couverture en % 87,3 76,0 69,5 62,1 Total exportations , , , ,2 6,7 5,8 4,3 Total importations , , , ,4 5,9 13,3 3,5 Solde , , , ,2 3,7 35,2 1,5 Taux de couverture en % 73,9 74,5 69,5 70,1 Source : INS Au niveau des importations, dont la valeur a atteint MDT, tous les groupes de produits ont enregistré une progression en à l exception des biens d équipement. En particulier, les importations des produits alimentaires ont continué à augmenter à un rythme soutenu (+12,5%), suite à l accroissement de 35,8% de la valeur des achats des produits céréaliers (blé et orge) tiré par la progression des quantités de 28,5%. Il est à signaler à ce propos, que la facture céréalière, qui a atteint MDT en, aurait été plus importante n eut été la stagnation de la moyenne des prix en dinar à l import.

20 Parallèlement, les importations des produits énergétiques ont continué à augmenter bien qu à un rythme moins soutenu (5,8% contre 33,4% en ) en lien avec la hausse des importations de pétrole brut de 15,9% et l accroissement des achats de gaz naturel de 15,8%. La progression des importations de gaz naturel auprès de l Algérie est due, d une part à la compensation de la forte régression de la redevance gaz perçue au titre du forfait fiscal, en contre partie du passage sur le territoire national du gazoduc transfrontalier, d environ 40%, et d autre part, à la hausse de la consommation domestique de 2,1%, liée, notamment, à l accroissement de la production d électricité à partir de gaz naturel, sachant que 73% de la production nationale de l électricité est produite à partir du gaz. Egalement, les biens de consommation et les matières premières et demi-produits ont connu une décélération de leurs achats soit 5,9% et 1,8% respectivement contre 12% et 5,3% en. EVOLUTION DES ECHANGES COMMERCIAUX PAR REGIME (En MDT, sauf indication contraire) Désignation Var. en % / Exportations FOB , , , , ,2 4,3 régime général 7.596, , ,9 100,3 111,6 1,1 régime off-shore , , , , ,6 6,4 Importations CAF , , , , ,4 3,5 régime général , , , , ,9 2,7 régime off-shore 7.745, ,9 143,5 144, ,5 5,5 Solde commercial FOB - CAF , , , , ,2-177,9 régime général 1-135, , , , ,3-630,0 régime off shore , , , , ,1 452,1 1 Variation en MDT. Source : INS Selon les régimes, les échanges commerciaux réalisés dans le cadre du régime général, dont la part a représenté 71,3% des importations et 37,2% des exportations totales, ils ont enregistré une forte décélération, aussi bien au niveau des exportations (+1,1% contre +17,5% en ) concernant principalement les secteurs des industries extractives que des importations (+2,7% contre +20,6% en ). Le déficit sous ce régime s est accru de 3,7% ou 630 MDT pour s élever à MDT. En revanche, les échanges commerciaux sous le régime off-shore ont connu, en une reprise aussi bien au niveau des exportations que des importations pour progresser de 6,4% et 5,5% respectivement contre -0,4% et -1,8% en, tendance qui a concerné, surtout, les ventes des secteurs des industries manufacturières, notamment celles des textiles, habillement et cuirs. b) Balance des services Après avoir enregistré une hausse de 45,2% en, l excédent de la balance des services s est de nouveau replié en revenant, d une année à l autre, de MDT à MDT, accusant ainsi une baisse de 419 MDT ou 13,7%. Le net creusement du déficit de la balance du transport, qui a plus que doublé par rapport à, s est en fait conjugué à une contraction de l excédent de la balance des voyages de 3,5%. Quant à la balance des autres services, son excèdent s est accru à un rythme moins soutenu que celui de affecté, surtout, par le ralentissement de l activité économique durant. 18

21 ( En MDT) EVOLUTION DES ECHANGES EXTERIEURS DE SERVICES Solde de la balance des services Recettes Dépenses S agissant de la balance des voyages, son excédent s est légèrement diminué revenant de MDT en à MDT en sous l effet de la progression des dépenses à un rythme plus accentué que celui des recettes, soit respectivement 18,5% et 2,3%. Du coté des recettes, les flux touristiques ont enregistré une forte décélération (+1,5% contre 30,5% en ) pour se situer à MDT en lien avec la vulnérabilité de ce secteur stratégique aux tensions sécuritaires qui ont prévalu en Tunisie en. Par ailleurs, compte non tenu de l effet change, les recettes touristiques auraient même diminué de 4,6% par rapport à. ( En milliers d'unités) EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS TOURISTIQUES ( En MDT) Nuitées des non-résidents Entrées des non-résidents Recettes touristiques 0 De leur côté, les entrées des non-résidents ont progressé de 5,3% en contre 24,4% une année auparavant pour s élever à 6,3 millions de visiteurs en. Les nuitées des non-résidents ont même affiché une légère baisse (-0,6%) pour revenir à environ millions d unités en. La contreperformance du secteur touristique tunisien s explique certes par des facteurs conjoncturels mais, surtout, par la persistance des contraintes sur l offre découlant de la baisse de la compétitivité du produit touristique tunisien durant la dernière décennie. 19

22 Afin de soutenir ce secteur et assurer une relance pour les prochaines années, des efforts ont été déployés par les autorités compétentes afin de remédier aux insuffisances structurelles et assurer une performance du secteur tout au long de l année. Dans ce cadre, une nouvelle stratégie de développement du tourisme tunisien à l'horizon de 2016 a été lancée, lors d'un Forum national sur le tourisme organisé en février 2014, dont les grands axes s articulent autour de la diversification de l'offre, la promotion et le marketing, la gouvernance et la restructuration des finances du secteur, la maîtrise des nouvelles technologies de l'information et de la communication ainsi que le développement du transport aérien. Parallèlement, les recettes au titre des soins médicaux ont continué à progresser à un rythme soutenu pour s élever à 172 MDT. Le nombre des patients étrangers notamment issus des pays limitrophes qui bénéficient des prestations médicales sur le territoire tunisien ne cessent, en effet de progresser, d une année à l autre. Ceci est dû essentiellement à la bonne qualité des services offerts par les établissements médicaux, notamment, les cliniques multidisciplinaires qui s est accompagnée par le renforcement continuel de la collaboration professionnelle entre les établissements médicaux tunisiens et les tours opérateurs spécialisés dans le domaine. Pour les dépenses inhérentes aux voyages, elles se sont accrues de 18,4% en pour s établir à MDT. En particulier, les dépenses au titre du tourisme, qui couvrent plus de 60% de ces transferts, ont progressé de 27,1% pour s élever à 683 MDT. Celles ayant trait aux études et stages et celles relatives aux voyages à titre professionnel ont, aussi, augmenté à un rythme soutenu, soit 19,6% et 14,9% pour s élever à 155 MDT et 115 MDT respectivement. Quant aux dépenses au titre du pèlerinage et Omra, elles ont atteint 108 MDT en contre 137 MDT une année auparavant, baisse qui s explique par le repli des pèlerins tunisiens se rendant aux lieux saints en, suite à la décision de l Arabie Saoudite de réduire le quota des pays de 20% pour des raisons logistiques. En ce qui concerne la balance du transport, son déficit s est davantage creusé en pour se situer à 662 MDT contre 263 MDT une année auparavant faisant suite à l effet conjugué de la baisse des recettes de 9,8% et la progression des dépenses de 6,9%. La contraction des recettes s explique par le net repli de la valeur de la redevance-gaz perçue par l Etat tunisien au titre du transport du gaz algérien vers l Italie via les deux gazoducs transcontinentaux qui est revenu de 750 MDT en à 478 MDT en et ce, corrélativement avec la baisse du volume des approvisionnements de l Italie en gaz algérien. Le fléchissement a concerné aussi bien la partie en nature que celle en espèces qui sont revenues de 586 MDT et 164 MDT respectivement en à 391 MDT et 87 MDT respectivement en. EVOLUTION DE LA REDEVANCE-GAZ En espèces En nature Année En % du En % du Total en MDT En MDT En MDT total total , , ,7 28,3 21,9 18, ,3 71,7 78,1 81, Source : BCT et SOTUGAT Pour les recettes au titre des billets de passage, elles ont accusé une légère diminution (-0,7%) en après un accroissement de 26,9% en, évolution attribuable, principalement, au net ralentissement de l activité touristique ainsi qu à la montée de la concurrence de la part des compagnies étrangères. 20

23 AU TITRE DU TRANSPORT EN Autres transports 26% Fret 15% Billets de passage 59% Du côté des dépenses au titre de transport, composées principalement de fret, elles ont augmenté de 6,9% en pour s établir à MDT contre 11,8% et MDT tendance qui s explique par la décélération des importations de biens. Quant à la balance des autres services, son excédent ne cesse de s affermir d une année à l autre pour se situer à 690 MDT en reflétant l augmentation des recettes à un rythme plus accéléré que celui des dépenses, soit respectivement 10,6% et 7,5%,. Du côté des recettes, l on note en particulier, une accélération des flux reçus au titre des services de communication (+14,4% contre +9,2% en ) et aux services d informatique et d information (+10% contre +8,5% en ), secteurs bénéficiant de la vigueur de la demande formulée pour ces produits. Aussi et afin de soutenir davantage ces créneaux porteurs et à forte valeur ajoutée, un Plan National Stratégique (PNS) pour le Développement du Secteur des Technologies de l Information et de la Communication a été élaboré ayant pour objectif de rendre la Tunisie au cours des prochaines années une référence numérique à l échelle internationale et de faire des TIC un levier important pour le développement socio-économique. De leur côté, les recettes inhérentes aux grands travaux et services techniques, dont l essentiel est destiné à la Libye et aux pays de l Afrique subsaharienne, ont enregistré une décélération (+10,3% contre +26% en ). L évolution de ces exportations reste fortement tributaire du climat sécuritaire dans ces régions ainsi que de l évolution de leurs activités économiques. Pour les autres rubriques de la balance des autres services, l on relève, essentiellement, un accroissement des flux reçus au titre des frais commerciaux et négoce international de 19% pour s élever à 328 MDT. Les recettes relatives aux services financiers et aux primes et indemnités d assurance ont enregistré des hausses plus modérées, soit 2,8% et 6,6% pour se situer à 111 MDT et 110MDT respectivement. c) Balance des revenus de facteurs et des transferts courants La balance des revenus de facteurs et des transferts courants a dégagé un excédent de 699 MDT en contre 670 MDT une année auparavant. Cette amélioration est attribuable à la hausse de la valeur des recettes qui a permis de couvrir et au-delà l augmentation des dépenses au titre des revenus de facteurs et des transferts courants. 21

24 (En MDT) EVOLUTION DES PRINCIPAUX POSTES DE LA BALANCE DES REVENUS DE FACTEURS ET DES TRANSFERTS COURANTS Transferts des travailleurs tunisiens à l'étranger (recettes) Revenus du capital (dépenses) En ce qui concerne les recettes, les revenus de travail rapatriés par les tunisiens travaillant à l étranger qui dénombrent plus de 1,2 Million de personnes au terme de, ont enregistré une forte décélération (+5,2% contre +25,4% en ) pour s élever à 3.721MDT. Le ralentissement a concerné les deux modes de transferts, à savoir les apports en espèces et en nature. S agissant des apports en espèces, ils se sont accrus de 3,2% en pour se situer à MDT, niveau qui a été amplifié par l effet change découlant de la dépréciation, en termes de moyennes annuelles, du dinar tunisien vis-à-vis de l euro de 7% et du dollar US de 3,9%. Compte non tenu de l effet change, les revenus du travail en espèces auraient diminué de 3,2%. REVENUS DU TRAVAIL PAR MODE DE TRANSFERT Total Apports en espèces Apports en nature Année Variation En % du En % En MDT En MDT En MDT en % total du total , , , ,3-4,4 25,4 5, ,0 76,7 74,4 73, ,0 23,3 25,6 26,9 Parallèlement, les apports en nature ont augmenté de 10,7% en pour s élever à MDT et ce, après une progression de 37,7% en. Ce résultat s explique, principalement, par l entrée en vigueur depuis le mois de mai de la décision règlementaire qui stipule le relèvement de l âge maximum des voitures importées sous le régime FCR par les tunisiens résidents à l étranger de 3 à 5 ans. Concernant les recettes au titre des transferts courants, elles ont enregistré une hausse de 40% en pour s élever à 615 MDT. Cette hausse s explique par l effet conjugué de l accroissement des dons obtenus en nature, notamment, auprès de la Turquie (51 MDT) et l augmentation des impôts payés par les sociétés pétrolières étrangères, installées en Tunisie. De côté des dépenses, celles au titre des revenus du capital ont enregistré une hausse de 12,8% en pour s établir à MDT et ce, corrélativement avec l accroissement des transferts effectués au titre des revenus des investissements directs étrangers alors que les intérêts de la dette à moyen et long termes ont accusé une baisse. 22

25 S agissant des revenus des investissements directs étrangers, ils ont augmenté de 19,1% pour s élever à MDT. Cette évolution s explique principalement, par les transferts de la majeure partie des dividendes, au titre des trois exercices cumulés , qui ont été effectués par la société «Qatar Télécom» pour une enveloppe de 439 MDT ayant concerné sa participation au capital de la société «Tunisiana». S agissant des revenus d investissements perçus par les sociétés opérant dans le secteur énergétique, ils n ont augmenté que de 1,7% pour s établir à MDT, alors ceux réalisés par les autres secteurs ont progressé de 9,6% pour s élever à 572 MDT, ayant concerné, principalement, le secteur de l industrie. Quant aux dépenses engagées au titre des intérêts de la dette à moyen et long termes, elles se sont repliées de 5,6% pour revenir à 821 MDT, soit 21,5% des dépenses totales au titre des revenus de capital contre 870 MDT et 25,7% en.11/07/2014 III- BALANCE DES OPERATIONS EN CAPITAL ET FINANCIERES L excédent de la balance des opérations en capital et financières s est nettement replié en pour se situer à MDT en contre MDT une année auparavant, et ce en relation avec la contraction, des entrées nettes de capitaux extérieurs sous toutes les formes de financement notamment, les investissements directs étrangers (-27,5%) et les tirages sur les capitaux d emprunts à MLT (-39,2%). EVOLUTION DES PRINCIPAUX S DE LA BALANCE DES OPERATIONS EN CAPITAL ET FINANCIERES (En MDT, sauf indication contraire) Désignation Var. en % / Solde des opérations en capital Dons ,5 Solde des investissements étrangers Investissements directs étrangers bénéficiant à la Tunisie ,5 Solde des autres investissements* Tirages à MLT ,2 Amortissement de la dette à MLT ,8 Solde des opérations en capital et financières (1)Variations en MDT * Il s agit des opérations financières ayant trait aux capitaux de prêts-emprunts à moyen et long termes, aux dépôts des banques centrales étrangères auprès de la BCT, aux avoirs et engagements à court terme ainsi qu aux allocations en DTS. 23

26 EVOLUTION DES PRINCIPAUX S DES OPERATIONS EN ( En MDT) CAPITAL ET FINANCIERES Opérations en capital Investissements étrangers Autres investissements Total a) Opérations en capital La balance des opérations en capital, s est soldée en par un excédent qui s est inscrit en baisse par rapport à son niveau enregistré une année auparavant, soit 187 MDT (contre 701 MDT en ). Ce résultat s explique par le niveau limité des dons en espèces, accordés en aussi bien dans le cadre de la coopération multilatérale que bilatérale, qui sont revenus, d une année à l autre, de 708 MDT à 195 MDT. Ces concours sont alloués, essentiellement, par l Union Européenne pour une enveloppe d environ 53 millions d euros (117 MDT) s inscrivant surtout dans le cadre du financement du Programme d Appui de l Adéquation Education-Emploi (20 MEUR), du Programme d Appui à la Compétitivité (15 MEUR) et du Programme d Appui à la Relance III (10 MEUR). b) Les investissements étrangers (Investissements directs et de portefeuille) Après la forte hausse enregistrée en, le solde excédentaire de la balance des investissements étrangers s est de nouveau replié, revenant de MDT en à MDT en, résultat qui trouve son origine dans le fort fléchissement des flux entrant d investissements directs étrangers. En revanche, le solde de la balance des investissements de portefeuille s est nettement redressé. S agissant des flux d investissements directs étrangers (IDE) bénéficiant à la Tunisie, ils se sont inscrits en baisse de 27,5% pour revenir à MDT en contre MDT en, année marquée par la cession, par l Etat tunisien, à des non-résidents des parts sociales des sociétés mal-acquises au cours de la période pré- révolution pour une enveloppe de 855 MDT. En dehors de ces opérations ponctuelles, les flux d IDE auraient augmenté de 10,1%. Par ailleurs, le climat d attentisme, le manque de visibilité quant aux perspectives économiques ainsi que les tensions politiques et sécuritaires, représentent les principaux facteurs qui ont impacté négativement l attractivité des investissements directs étrangers, en. Ces flux n ont représenté, en effet, que de 2,4% du PIB et n ont contribué qu à concurrence de 27,7% au financement extérieur à MLT contre une moyenne de 5,4% du PIB et une part de 50,9% respectivement au cours de la quinquennale

27 EVOLUTION DES AU TITRE DES INVESTISSEMENTS ETRANGERS EN TUNISIE (ENGAGEMENTS) (En MDT) Secteur Energie Industries manufacturières Tourisme et immobilier Télécommunications Financier Autres Investissements directs étrangers Investissements de portefeuille Total L analyse des flux entrant des investissements directs étrangers par secteur bénéficiaire permet de constater que près de 60% des IDE profitent au secteur énergétique qui ont enregistré en une nette reprise (+21,6%) pour s élever à MDT et ce, après le fléchissement enregistré durant les deux dernières années (-16,7% en et -19,3% en ). Cette évolution s explique par l accroissement des investissements dans le domaine de l exploration qui sont passés d une année à l autre, de 317 MDT à 551 MDT, alors que ceux réalisés dans le cadre du développement ont enregistré une baisse de 7,6% pour revenir à 526 MDT. En revanche, les flux destinés à tous les autres secteurs ont pratiquement accusé une contraction en comparaison avec ceux réalisés en. En particulier, les IDE bénéficiant au secteur des industries manufacturières se sont repliés de 4,5% en pour se situer à 508 MDT. Ces flux ont été destinés, essentiellement, au secteur électrique et électronique et au secteur mécanique qui ont drainé des enveloppes respectives de l ordre de 180 MDT et 76 MDT représentant ensemble près de la moitié du total des investissements réalisés dans le secteur des industries manufacturières. Parallèlement, les flux d IDE au profit du secteur des services se sont fortement repliés pour revenir à 218 MDT contre MDT en, année marquée par la cession par l'etat Tunisien de 15% du capital de «Tunisiana» en faveur de la société «QATAR TELECOM» (637 MDT) et de 13% du capital de la Banque de Tunisie en faveur de la Banque Fédérative du Crédit Mutuel- BFCM France (218 MDT). En particulier, le secteur financier n a bénéficié, en, que d une enveloppe de 99 MDT correspondant à l opération de cession par l Etat tunisien de la totalité de sa participation (50%) dans la «Tunisien Qatari Bank» (TQB) en faveur de la «Qatar National Bank» (QNB). Les IDE destinés au secteur des télécommunications, ont atteint 88 MDT alors que le secteur du tourisme et d immobilier n a bénéficié que d une enveloppe de 19 MDT. Hors énergie, les flux des IDE ont permis de réaliser 390 nouveaux projets et 208 projets d extension ou de rénovation. Ces projets ont, en effet, créé nouveaux postes d emploi dont dans le secteur des industries manufacturières. Le nombre des sociétés étrangères ou mixtes s est, en conséquence, situé à sociétés au terme de l année, permettant la création de près de 334 milles emplois. 25

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