Partenaires du Transatlantic Trends 2005

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1 Conclusions Clés 2005

2 Partenaires du Transatlantic Trends Méthodologie : TNS Opinion & Social a été chargé de conduire l enquête par le biais d entretiens téléphoniques assistés par ordinateur en utilisant CATI (Computer Assisted Telephone Interviews Entretiens téléphoniques assistés par ordinateur) dans tous les pays, à l exception de la Pologne, de la Slovaquie et de la Turquie où une pénétration téléphonique plus faible a nécessité des entretiens face-à-face. Dans tous les pays, un échantillon aléatoire d environ hommes et femmes, âgés de 18 ans ou plus, a été interrogés. Les entretiens se sont déroulés du 30 mai 2005 au 17 juin Pour des résultats basés sur l échantillon total dans chacun des onze pays, il est possible d affirmer à 95 % que la marge d erreur imputable à l échantillonnage et à - d autres effets aléatoires est de plus ou moins trois points de pourcentage. Pour ce qui est des résultats basés sur l échantillon européen total, la marge d erreur est de plus ou moins un point de pourcentage.le taux de réponse moyen pour les onze pays interrogés était de 24,6 %. Les chiffres au niveau européen sont pondérés sur la base de la taille de la population adulte dans chaque pays. Les moyennes Europe-9 (EU9) en 2004 et englobent les réponses combinées de la France, l Allemagne, l Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, l Espagne et le Royaume-Uni, tandis que la moyenne Europe-10 (EU10) comprend les réponses de ces mêmes pays plus la Turquie. La moyenne européenne en 2002 (EU6) a été calculée sur la base des réponses de la France, de l Allemagne, de l Italie, des Pays-Bas, de la Pologne et du Royaume-Uni, tandis que celle de 2003, moyenne Europe-7 (EU7), reprenait les réponses de ces mêmes pays plus le Portugal. Pour faciliter la présentation, les moyennes EU6 et EU7 sont comprises dans la moyenne Europe-9 dans tout le rapport. Sauf indication contraire, les données comparatives sont reprises de Transatlantic Trends et/ou Worldviews 2002.

3 Sommaire Conclusions Clés... 3 Chapitre Un : Les relations transatlantiques et l évaluation du second... 5 mandat de Bush Chapitre Deux : Quel avenir pour l Union Européenne?... 8 Chapitre Trois : Promotion de la démocratie Chapitre Quatre : Les Etats-Unis sous le second mandat de Bush Chapitre Cinq : Affronter les problèmes mondiaux...16 Conclusion...19 Notes T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

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5 Conclusions Clés 2005 A Après un premier mandat marqué par une crise dans les relations transatlantiques à la suite de de la guerre en Irak, la réélection de George W. -Bush en 2004 semblait susceptible, selon certains observateurs, de prolonger la brouille entre les Etats-Unis et l Europe. De façon surprenante, le Président Bush a entamé son second mandat par une ambitieuse tentative diplomatique de rapprochement avec l Europe, en donnant ainsi un nouveau ton à la coopération transatlantique. De même, il fit de la promotion de la démocratie, objectif sur lequel, l espérait-il, les Américains et les Européens pourraient s entendre, le pivot de sa politique étrangère. Six mois après le début de ce nouveau mandat, alors que l administration américaine cherchait les signes d amélioration de la coopération transatlantique, l Union Européenne (UE) se trouvait confrontée à une crise, à la suite des rejets français et néerlandais du projet de traité constitutionnel européen. Beaucoup se ont craint qu une période prolongée «d introspection» ne provoque un repli de l UE sur elle-même, oubliant les défis de politique étrangère auxquels elle reste confrontée dans les Balkans, au Moyen-Orient, et au-delà. Conduite en juin 2005, cette enquête nous permet d évaluer l impact de l offensive diplomatique du Président Bush à l égard de l Europe, ainsi que les attitudes européennes envers l UE en période de crise. L enquête révèle que les efforts de l administration américaine n ont pas encore changé l état de l opinion publique européenne, bien que les préoccupations relatives à une progression de l anti-américanisme ne se soient pas non plus matérialisées. Les Européens continuent à exprimer des sentiments positifs à l égard de l UE même après les rejets du Traité constitutionnel, et la plupart des Européens n ont pas encore décidé si l adhésion de la Turquie était une bonne ou une mauvaise chose pour l Union européenne. En outre, il est intéressant de remarquer que les Européens soutiennent l objectif de promotion de la démocratie plus nettement que les Américains. De son côté, l opinion publique américaine reste divisée à l égard du Président Bush après sa réélection; elle reste également partagée au sujet des institutions internationales comme les Nations Unies. Américains et Européens s accordent néanmoins sur de nombreuses questions. Il existe en effet un fort soutien populaire des deux côtés de l Atlantique à la coopération Etats-Unis/Europe sur les problèmes mondiaux. La grande majorité des deux plus importants partis politiques des Etats-Unis souhaite que l UE exerce un leadership international, tout comme une large majorité d Européens voudrait que l UE coopère avec les Etats-Unis. Transatlantic Trends est une analyse détaillée des opinions publiques américaine et européenne réalisée tous les ans depuis Le sondage a été réalisé aux Etats-Unis et dans dix pays européens : France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie, Espagne, Turquie et Royaume-Uni. C est un projet du German Marshall Fund of the United States et de la Compagnia di San Paolo, mené avec le soutien de la Fundação Luso-Americana et de la Fundación BBVA. Principales conclusions de l enquête : En dépit des efforts diplomatiques du Président Bush depuis sa réélection pour améliorer les relations transatlantiques, l opinion publique européenne envers les Etats-Unis a très peu changé. 1 Sauf indication contraire, tous les pourcentages au niveau européen font référence à UE10 dans les chapitres un et cinq, et à EU9 dans les chapitres deux et trois où il est question des opinions des membres actuels de l UE. T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

6 Néanmoins, il n existe aucune preuve d une progression de l anti-américanisme. Les Européens continuent à faire la distinction entre leurs sentiments négatifs à l égard du Président Bush d une part, et leur évaluation plus nuancée du leadership américain dans les affaires internationales d autre part. Même après les rejets du Traité constitutionnel, les Européens continuent à se montrer positifs à l égard à l UE. Il est surprenant de constater que même les Européens qui s estiment pouvoir être personnellement affectés par une crise économique d envergure ou par l immigration n expriment pas de sentiments plus réservés à l égard de l UE. Tandis que les attitudes négatives face à l adhésion de la Turquie à l UE ont progressées depuis l année dernière, même en Turquie, une partie plus importante de l opinion publique européenne (EU9 42 %) reste ambivalente, considérant l adhésion de la Turquie à l UE ni comme une bonne ni comme une mauvaise chose. 70% des Européens (EU9) veulent que l UE devienne une «superpuissance» comme les Etats-Unis, mais ils divergent sur la notion de superpuissance : 26% pensent que l UE devrait se concentrer sur la puissance économique, et rejettent l augmentation des dépenses militaires, tandis que 35 % soutiennent tant la puissance économique que militaire et sont disposés à les financer. Une majorité d Européens (EU9 60 %), dont 62 % des Français interrogés et 64 % des Allemands interrogés, soutient l idée d une représentation européenne unique au Conseil de sécurité des Nations Unies, même si celle-ci remplacerait les sièges actuellement occupés par la France et le Royaume-Uni. Seul le Royaume-Uni affiche son désaccord, avec 55 % d opposition. Les Européens sont plus disposés que les Américains à soutenir la promotion de la démocratie (EU9 74% à 51%). Tant les Européens que les Américains préfèrent largement les options de sof power pour promouvoir la démocratie, 4 T R A N S A T L A N T I C T R E N D S alors que seuls 39% des Américains et 32% des Européens (EU9) approuvent l envoi de forces militaires. Aux Etats-Unis, la position des Républicains sur la promotion de la démocratie se rapproche davantage de celle des Européens, avec 76 % en faveur, contre seulement 43 % des Démocrates. Tandis que les deux partis soutiennent les options de soft power, 57 % des Républicains soutiennent une intervention militaire, soit près du double des Démocrates (29 %). Tandis que l UE (EU9) et les Etats-Unis envisagent d approfondir les relations économiques avec la Chine, les deux s accordent à dire que le respect des droits de l homme doit être pris en compte, même si cela implique de réduire les relations économiques avec la Chine. Les Américains et les Européens n affichent aucun consensus face aux ambitions nucléaires de l Iran, bien que seule une petite minorité des deux côtés soutient une intervention militaire (5 % des Européens (EU9) et 15 % des Américains). Les Américains sont plus nombreux que les Européens à s estimer pouvoir être personnellement affectés par le terrorisme international (71% à 53%), tandis que plus d Européens s estiment pouvoir être personnellement affectés par le réchauffement climatique (73% à 64%). L opinion publique américaine reste divisée sur la présidence Bush, mais les attitudes face à la politique étrangère montrent un certain consensus entre les Démocrates et les Républicains sur les menaces dures ( hard threats ) comme la prolifération des armes nucléaires et le terrorisme. Les Démocrates sont plus nombreux que les Républicains à s estimer pouvoir être personnellement affectés par le réchauffement climatique et la propagation du SIDA. Les Démocrates soutiennent davantage que les Républicains les initiatives de rapprochement avec l Europe du Président Bush. En effet, 67% des Démocrates sont en faveur d un renforcement des relations avec l UE, contre 34% des Républicains.

7 Chapitre Un : Les relations transatlantiques et l évaluation du second mandat de Bush C ertains ont redouté que la réélection de George W. Bush en 2004 ne s accompagne pas d une amélioration des relations transatlantiques, tendues à la suite de la guerre en Iraq. Cependant, dès le début de son second mandat, l administration Bush a entrepris des ambitieux efforts diplomatiques en vue de renforcer les relations transatlantiques. La Secrétaire d Etat, Condoleezza Rice s est rendue à Paris en février 2005, et le Président Bush a voyagé en Europe à trois reprises au cours des six premiers mois de son second mandat. Il est ainsi le premier Président américain à avoir rendu une visite officielle à l Union européenne, déclarant à Bruxelles, «L alliance entre l Europe et l Amérique du Nord est le principal pilier de notre sécurité.» Ces efforts ont-ils porté leurs fruits? Au regard des tensions des dernières années, l anti- américanisme s est-il accru comme certains l avaient prévu? Américains et Européens sont-ils prêts à travailler de nouveau ensemble? L OPINION PUBLIQUE EUROPEENNE RESTE INCHANGEE EN DEPIT DES EFFORTS DE BUSH En dépit d importantes initiatives diplomatiques visant à améliorer les relations transatlantiques, l opinion publique européenne à l égard des Etats-Unis a très peu changé. A la question de savoir si, suite aux récents efforts du Président des Etats-Unis George Bush pour améliorer les relations entre l Europe et les Etats-Unis, ils pensent que les relations entre les Etats-Unis et l Europe, se sont améliorées, se sont dégradées ou sont restées inchangées, 52% des Européens (EU9) estiment que les relations sont restées inchangées. LES RELATIONS ENTRE LES USA ET L EUROPE SE SONT-ELLES AMÉLIORÉES, DÉGRADÉES OU SONT-ELLES RESTÉES INCHANGÉES? Europe 9 Etats-Unis France Allemagne Royaume- Uni Italie Pays-Bas Pologne Portugal Espagne Slovaquie Améliorées Dégradées Inchangées Pourcentage Graphique 1 T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

8 Pourcentage Un pourcentage équivalent (50 %) d Américains est du même avis. Parmi ceux qui ont perçu un changement dans les relations, les Allemands et Slovaques sont davantage à penser que les relations se sont améliorées, tandis que plus de Britanniques, Italiens, de Néerlandais et d Espagnols estiment que les relations se sont dégradées. (Voir graphique 1 page 5) LES AMERICAINS SOUHAITENT UNE COOPÉRATION PLUS ETROITE, LES EUROPEENS VEULENT ETRE PLUS INDEPENDANTS A la question de savoir si les relations devraient se renforcer, rester à peu près les mêmes ou être plus indépendantes dans les affaires de sécurité et de diplomatie, la majorité des Américains (54 %) estime que les relations devraient se renforcer, tandis qu un pourcentage similaire d Européens (EU9 55 %) pensent que l UE devrait adopter une approche plus indépendante par rapport aux Etats-Unis. Des deux côtés, on constate une légère hausse de 5 points de pourcentage par rapport à 2004, du nombre de personnes interrogées qui encouragent une approche plus indépendante, de 20 % à 25 % aux Etats-Unis et de 50 % à 55 % en Europe (EU9). En Europe, un pourcentage plus important de Polonais (48 %), Espagnols (43 %), Slovaques (35 %), interrogés estiment que les relations devraient se renforcer tandis que les Français (69 %), Italiens (66 %) et Néerlandais (62 %) interrogés sont plus nombreux à penser que l UE devrait adopter une approche plus indépendante. AUCUN SIGNE DE PROGRESSION DE L ANTI-AMERICANISME Néanmoins, il n existe aucune preuve que l anti-américanisme ait progressé. Les Européens continuent de faire la distinction entre leurs sentiments envers le Président Bush d une part et leurs évaluations du rôle de leadership mondial des Etats-Unis d autre part. Si les Européens sont 72% à désapprouver la politique internationale du Président Bush, ils ne sont que 59 % à contester le rôle de leadership des Etats-Unis à l échelle mondiale (ces pourcentages restent relativement inchangés depuis 2004). Alors que ces résultats sont sans doute plus négatifs que les Américains ne le souhaiteraient, ils suggèrent que les sentiments défavorables des Européens restent focalisés sur l administration actuelle et non sur les Etats-Unis en général. (Voir graphique 2) DÉSAPPROBATION DES ACTIONS DU PRÉSIDENT BUSH EN MATIÈRE DE POLITIQUE ÉTRANGÈRE CONTRE LEADERSHIP MONDIAL AMÉRICAIN CONSIDÉRÉ COMME ASSEZ PEU OU PAS TU TOUT SOUHAITABLE Europe 10 France Allemagne Royaume- Uni Italie Pays-Bas Pologne Portugal Espagne Slovaquie Turquie Désapprobation des actions du président Bush en matière de politique étrangère Leadership américain assez peu ou pas du tout souhaitable Graphique 2 6 T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

9 THERMOMÈTRE SENTIMENTS NATIONAUX ENVERS LES USA THERMOMÈTRE SENTIMENTS NATIONAUX ENVERS L UE Neutre Royaume-Uni Italie Pologne Slovaquie Pays-Bas Allemagne Portugal Europe 10 France Espagne Turquie Neutre Espagne Slovaquie Portugal Italie France Allemagne Europe 9 Pologne Pays-Bas Etats-Unis Royaume-Uni Turquie Sentiments envers les USA Sentiments envers l UE Graphique 3 Graphique 4 LES EUROPEENS CONTINUENT D AVOIR UNE OPINION MOYENNEMENT FAVORABLE DES ETATS-UNIS D une manière générale, les Européens continuent à éprouver des sentiments moyennement favorables à l égard les Etats-Unis. Sur un thermomètre gradué de 1 à 100 qui mesure l intensité des sentiments des personnes interrogées à l égard des différents pays, la perception des Etats-Unis par les Européens reste au niveau de 50 degrés. Les sentiments des Britanniques à l égard des Etats-Unis sont passés de 62 à 57 degrés, les sentiments des Italiens de 61 à 57 degrés. En revanche, les Américains créditent leurs alliés européens d une évaluation plus positive, avec un thermomètre affichant 60 degrés ou plus pour l Allemagne, l Espagne, le Royaume-Uni et l Italie. L intensité des sentiments des Américains envers la France a augmenté pour la deuxième année consécutive, passant de 45 degrés en 2003 à 53 degrés en (Voir graphique 3) EN ALLEMAGNE, DES OPINIONS DIVERGENTES SUR LE PARTENARIAT AVEC LES ETATS-UNIS 49% des Allemands qui s identifient à la droite allemande et 54% de ceux qui se placent au centre de l échiquier politique pensent que le partenariat US-UE devrait se renforcer ou rester le même. Seuls 29% des Allemands de gauche approuvent. De même, tandis que le soutien des Allemands à l OTAN a baissé de 74% en 2002 à 59% en 2005, il reste plus élevé parmi les Allemands de droite (62%) et du centre (64%) que parmi ceux de gauche (53%). LA TURQUIE RESTE LA PLUS CRITIQUE ENVERS LES ETATS-UNIS, MAIS RESTE FAVORABLE A L OTAN De même qu en 2004, les Turcs interrogés restent les plus critiques face au leadership du Président Bush, 63% d entre eux désapprouvant tout à fait la politique internationale du Président Bush. Néanmoins, le soutien turc en faveur de l OTAN reste positif et essentiellement inchangé par rapport aux années précédentes, 52% des personnes interrogées pensant que l OTAN est toujours indispensable à la sécurité de leur pays. T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

10 L Chapitre Deux : Quel avenir pour l Union Européenne? échec du référendum sur le traité constitutionnel européen en France et aux Pays-Bas a entraîné une perception générale de crise de l Union européenne. D aucuns craignent que cette crise n engendre un repli de l UE sur elle-même, entraînant un ralentissement de l élargissement de l UE ainsi qu un désengagement de l UE de la scène internationale. Bien que l enquête ne développe pas de questions sur le traité constitutionnel en tant que tel, elle permet néanmoins d évaluer la position des Européens à l égard de l Union européenne en fonction de certaines raisons couramment invoquées pour justifier l échec des référendums, ainsi que leurs attitudes par rapport au futur de l UE. Nous avons constaté que les échecs des référendums n ont pas entraîné un refroidissement significatif des attitudes vis-à-vis de l UE. Il n apas non plus freiné le souhait des Européens d une UE «superpuissance» à l image des Etats-Unis. En outre, l enquête a examiné plus en détail cette année ce que les Européens entendent par une Europe superpuissance, afin de mieux comprendre ce que les Européens entendent par puissance économique et militaire. L ÉCHEC DES REFERENDUMS SUR LE TRAITE CONSTI- TUTIONNEL N IMPLIQUE PAS UN REJET DE L UE Nos données suggèrent que les échecs des référendums en France et aux Pays-Bas ne signifient pas un rejet de l UE ou plus généralement du projet d intégration européenne. Malgré l échec des deux référendums, les Européens dans leur ensemble continuent d exprimer des sentiments très positifs à l égard de l UE, avec une moyenne de 67 degrés sur une échelle de 1 à 100 pour les membres actuels de l UE, soit une très légère baisse par rapport aux 70 degrés de (Voir graphique 4 page 7, et graphique 5) La crainte d une crise économique et de l immigration sont deux explications avancées couramment pour expliquer le rejet du traité constitutionnel. SENTIMENTS ENVERS L UNION EUROPÉENNE France Allemagne Royaume-Uni Italie Pays-Bas Pologne Portugal Espagne Slovaquie Degrés Graphique 5 8 T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

11 Pourcentage De façon surprenante, nous avons constaté en croisant nos données que les Européens qui s estiment pouvoir être personnellement affectés par l immigration n éprouvent pas de sentiments plus réservés à l égard de l UE, avec un thermomètre moyen affichant 66 degrés sur une échelle de 1 à 100, moyenne quasi- identique à celle de l UE (67). De même, les Européens qui s estiment pouvoir être personnellement affectés par une crise économique d envergure ne montrent pas non plus des sentiments plus réservés à l égard l UE, avec un thermomètre affichant une valeur identique à la moyenne de l UE (67). L ELARGISSEMENT EXPLIQUE-T-IL L ECHEC DES REFEREN- DUMS? L échec des référendums reflète-t-il les inquiétudes relatives à l éventuelle adhésion de la Turquie? Tandis que le pourcentage d Européens qui pensent que l adhésion de la Turquie à l UE serait une mauvaise chose a augmenté depuis l année dernière, et ce même en Turquie, un plus grand nombre d Européens (42%) restent ambivalents, considérant que ce n est ni une bonne, ni une mauvaise chose. Les personnes interrogées qui sont favorables à l adhésion de la Turquie pensent que les avantages pour l UE sont d ordre économique (77%) et liés à l'établissement de la paix et au renforcement de la sécurité au Moyen-Orient (83%). Les explications du rejet de l adhésion de la Turquie demanderaient à être explorées plus en détail. En effet, les personnes interrogées qui s opposent à l intégration de la Turquie n ont pas retenu comme explications de leur rejet le fait que la Turquie soit un pays à majorité musulmane, trop pauvre ou trop peuplé. (Voir graphique 6) D autres commentateurs ont suggéré que l échec des référendums s expliquait par la réticence des opinions française et néerlandaise à tout nouveau projet d intégration. Le rejet du traité constitutionnel serait ainsi lié au récent élargissement, qui aurait introduit au sein de l UE des pays plus favorables aux Etats-Unis et plus sceptiques à l égard de l UE. Néanmoins, les résultats de l enquête dans les deux nouveaux pays membres ne permettent pas de confirmer une attitude plus positive à l égard des Etats-Unis et un plus grand scepticisme vis-àvis de l Europe. Le thermomètre mesurant l intensité des sentiments affiche pour les Etats-Unis 56 degrés en Pologne et 55 degrés en Slovaquie, deux moyennes seulement légèrement supérieures à celle de l UE (53). De la même manière, le thermomètre moyen pour l UE en Pologne s élève à 61 degrés, une valeur légèrement inférieure à la moyenne européenne de 67, et en Slovaquie à 73 degrés, soit une valeur légèrement supérieure. LES EUROPEENS SONT FAVORABLES À UNE REPRÉSENTA- TION PERMANENTE UNIQUE DE L UNION EUROPÉENNE AU CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES Le débat sur la réforme des Nations Unies, la campagne allemande en faveur d une représentation permanente au Conseil de sécurité et le rôle croissant de l UE dans les DE MANIÈRE GÉNÉRALE, PENSEZ-VOUS QUE L ADHÉSION DE LA TURQUIE À L UNION EUROPÉENNE SERAIT? Europe 9 Etats-Unis France Allemagne Royaume- Uni Italie Pays-Bas Pologne Portugal Espagne Slovaquie Turquie Une bonne chose Une mauvaise chose Ni bon ni mauvais Graphique 6 T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

12 Pourcentage affaires internationales, nous ont conduits à demander aux Européens si l UE devrait avoir une représentation permanente unique, même si celle-ci devrait remplacer les sièges permanents de la France et du Royaume-Uni. Il est surprenant de constater que 60% des personnes interrogées y sont favorables, dont 62% de Français et 64% d Allemands. Seul le Royaume-Uni s y oppose à hauteur de 55%. (Voir graphique 7) DES OPINIONS DIVERGENTES SUR LA SUPERPUISSANCE EUROPENNE Comme les années précédentes, 70% des Européens pensent que l UE devrait devenir une superpuissance, à l image des Etats-Unis. Parmi ceux-ci, seuls 44% maintiendraient leur choix si le fait de devenir une superpuissance impliquait une augmentation des dépenses militaires (pourcentages virtuellement inchangés par rapport à 2004). Ces résultats soulèvent des questions cruciales : les Européens ont-ils une compréhension diversifiée de la superpuissance et pensent-ils qu ils devraient se concentrer sur la puissance économique plutôt que militaire? Cette année, nous avons posé des questions supplémentaires pour examiner plus en détail ce que les Européens entendaient par superpuissance et avons constaté qu un quart (26%) des Européens voient l UE comme une superpuissance civile. Cette partie de l opinion ne pense pas que l UE devrait augmenter sa puissance militaire et souhaite que l UE se concentre sur la puissance économique. Cependant, la part la plus importante de ceux qui souhaitent que l UE devienne une superpuissance, estiment que l UE devrait augmenter ses dépenses militaires, et exploite sa puissance économique et militaire (35%). LES INQUIETUDES LIEES AU CHOMAGE LIMITENT LE SOUTIEN EN FAVEUR D UNE ARMEE UNIQUE EUROPEENNE Les inquiétudes liées au chômage limitent également la volonté des Européens de mettre en commun leurs forces militaires nationales. Tandis qu une petite majorité (55%) pense que les pays de l Union européenne devraient réunir leurs forces militaires en une armée unique même si cela implique que leur pays d origine ne soit pas toujours d accord avec les décisions de l UE, ils ne sont que 39% à rester favorable à cette idée si cela entraîne des pertes d emplois au niveau national. LA TURQUIE SCEPTIQUE A L EGARD DE L UE MAIS EN FAVEUR DE L ADHÉSION Même après avoir été invitée an dernier à ouvrir des négociations d adhésion avec l UE, la Turquie reste sceptique à l égard de l UE. Contrairement à 70% des membres actuels de l UE, seuls 41% des Turcs souhaitent que l UE devienne une superpuissance comme les Etats-Unis. Tandis qu une large majorité de Turcs (73%) reconnaît que l adhésion de la Turquie à l UE serait une bonne chose pour la Turquie en termes économiques, le pourcentage de ceux qui considèrent l adhésion à l UE comme une bonne chose a baissé de 73% en 2004 à 63% en L UE DEVRAIT AVOIR UN SIÈGE PERMANENT UNIQUE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ Europe 9 Etats-Unis France Allemagne Royaume-Uni Tout à fait ou plutôt d accord Plutôt pas ou pas du tout d accord Graphique 7 10 T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

13 Chapitre Trois : Promotion de la démocratie L a survie de la liberté dans notre pays dépend de plus en plus de la réussite de la liberté dans d autres pays, a déclaré George W. Bush dans son discours d inauguration de second mandat, faisant ainsi de la promotion de la démocratie le pivot de sa politique étrangère. La promotion de la démocratie est une idée phare du XXème siècle, l exemple le plus marquant étant sans doute le Plan Marshall et la reconstruction européenne de l après-guerre. A la fin de la guerre froide, la politique d élargissement de l UE à l Europe centrale et orientale a favorisé la consolidation des nouvelles démocraties. Pourtant, la situation en Iraq, où la tenue d élections parlementaires encourageantes n a pas permis d endiguer une violence persistante, alimente la controverse et soulève des questions quant au soutien à donner aux initiatives visant à promouvoir la démocratie. Nous avons étudié les attitudes américaine et européenne sur la promotion de la démocratie. Au-delà de l attitude de principe sur la promotion de la démocratie, nous les avons interrogés sur des options de politique spécifiques, allant de l observation des élections dans un pays à une intervention militaire. Nous avons également essayé d évaluer si le soutien à la promotion de la démocratie s étend à des pays comme la Chine, où les Etats-Unis et l Europe possèdent des intérêts économiques et stratégiques. LES EUROPEENS SONT PLUS NOMBREUX QUE LES AMERICAINS A SOUTENIR LA PROMOTION DE LA DEMOCRATIE A la question de savoir si l UE devrait aider à instaurer la démocratie dans d autres pays, une très large majorité d Européens (74%) répondent oui, tandis que 51% des Américains répondent oui également. Une répartition des résultats par partis politiques aux Etats-Unis révèle une forte séparation partisane : 76% des Républicains soutiennent la promotion de la démocratie, contre 43 % des Démocrates. Pourcentage Pourcentage SOUTIEN POUR LA PROMOTION DE LA DÉMOCRATIE Europe 9 Etats-Unis Soutiennent Ne soutiennent pas Graphique 8 SUPPORT POUR LA PROMOTION DE LA DÉMOCRATIE Républicains Démocrates Soutiennent Ne soutiennent pas Graphique 9 T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

14 Sur cette question, les attitudes des républicains sont plus proches de celles des Européens que des Démocrates. (Voir graphiques 8 et 9 page 11) LA SITUATION DES DROITS DE L HOMME EN CHINE DEVRAIT-ELLE AFFECTER LES RELATIONS ÉCONOMIQUES AVEC LA CHINE? UNE FORTE PRÉFÉRENCE POUR LE SOFT POWER COMME OUTIL DE PROMOTION DE LA DÉMOCRATIE Il était demandé aux Américains et aux Européens s ils soutiendraient une ou plusieurs des six options suivantes: observation des élections ; soutien à des groupes indépendants comme les syndicats, les associations de défense des droits de l homme et les groupes religieux ; application de sanctions politiques ; application de sanctions économiques ; aide aux dissidents ; et envoi de forces militaires. Des deux côtés de l Atlantique, le soutien diminue à mesure que l option proposée représente une intervention plus directe dans les affaires internes du pays. L observation des élections a reçu l appui le plus important (83% des Européens et 68% des Américains), tandis que le recours à une intervention militaire réunissait l appui le plus bas (32% des Européens et 39% des Américains). Alors que les deux partis aux Etats-Unis soutiennent les options de soft power, 57% des Républicains soutiennent une intervention militaire, soit près du double des Démocrates (29%). (Voir graphiques 11 et 12 page 13) LES EUROPEENS ET LES AMERICAINS S ACCORDENT SUR L IMPORTANCE DU RESPECT DES DROITS DE L HOMME EN CHINE Le soutien des Européens et des Américains à la promotion de la démocratie, comme à la défense des droits de l homme, s étend-il aux pays où Europe et Etats-Unis possèdent des intérêts économiques, comme la Chine? Tandis que les Européens et les Américains envisagent d approfondir les relations économiques avec la Chine, ils s accordent à dire que les droits de l homme devraient être pris en considération. De faibles majorités des deux côtés de l Atlantique affirment que les Etats-Unis (52%) et l UE (54% EU9) devraient limiter leurs relations économiques avec la Chine en raison des violations des droits de l homme. (Voir graphique 10) Pourcentage Graphique10 A cause des violations des droits de l homme, les USA/l UE devrait limiter leurs relations économiques avec la La situation des droits de l homme en Chine ne devrait pas affecter les relations économiques entre les USA/l UE et la Chine. Etats-Unis Europe 9 12 T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

15 SOUTIEN POUR LES ACTIONS SUIVANTES AFIN DE PROMOUVOIR LA DÉMOCRATIE Observation des élections Groupes indépendants Sanctions économiques Sanctions politiques Dissidents politiques Force militaire Europe 9 Etats-Unis Pourcentage Graphique 11 SOUTIEN POUR LES ACTIONS SUIVANTES AFIN DE PROMOUVOIR LA DÉMOCRATIE Observation des élections Groupes indépendants Sanctions économiques Sanctions politiques Dissidents politiques Force militaire Républicains Démocrates Pourcentage Graphique12 T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

16 Pourcentage N Chapitre Quatre : Les Etats-Unis sous le second mandat de Bush ombreux sont ceux qui s interrogeaient sur la persistance des divisions partisanes aux Etats-Unis après la réélection du Président Bush. Il semblait probable par ailleurs que les Européens continuent d éprouver des difficultés à comprendre les Etats-Unis après la réelection. Ces inquiétudes nous ont conduits à revenir sur un certain nombre de questions de Transatlantic Trends 2004 où nous constations que les Démocrates avaient, dans de nombreux cas, des opinions plus proches des Européens que des Républicains. Six mois après le début de son second mandat, les Américains restent divisés sur la présidence Bush, mais l appartenance à un parti n explique pas totalement les attitudes des Américains à l égard de la politique étrangère. Comme les années précédentes, les opinions des Démocrates envers les institutions internationales comme les Nations Unies sont plus positives que celles des Républicains et plus proches des opinions européennes. Pourtant, les Démocrates et les Républicains s entendent sur des questions importantes comme celle du leadership américain dans le monde et la perception des menaces dures ( hard threats ) comme le terrorisme et la prolifération des armes nucléaires. Pour ce qui est de la promotion de la démocratie, comme indiqué au chapitre trois, ce sont les opinions républicaines qui se rapprochent davantage de celles des Européens. Les divisions américaines ont des racines partisanes. D écrasantes majorités au sein des deux principaux partis (82% des Démocrates et 90% des Républicains) pensent que les Etats-Unis devraient exercer un fort leadership dans les affaires internationales, mais ils divergent sur la manière dont le Président Bush gère les affaires internationales : 85% des Républicains approuvent la gestion de Bush, contre seulement 18% des Démocrates. Ces pourcentages restent inchangés par rapport à LES DEMOCRATES ET LES REPUBLICAINS S ENTENDENT SUR LES MENACES DURES ( Hard threats ). Les Démocrates et les Républicains ne sont pas nécessairement divisés en fonction de leur appartenance partisane en ce qui concerne leurs perceptions de politique étrangère. Les deux partis tendent à s entendre sur les dangers posés par les menaces SOUTIEN AMÉRICAIN POUR L ACTION DU PRÉSIDENT BUSH EN MATIÈRE DE POLITIQUE ÉTRANGÈRE Approuvent Désapprouvent LES AMERICAINS RESTENT DIVISES APRES L ELECTION DE 2004 Tandis que 84 % des Américains admettent que les Etats-Unis devraient exercer un leadership fort dans le monde, les Américains continuent à se diviser sur la manière dont le Président Bush gère les affaires internationales. En 2004, une petite majorité approuvait la politique internationale du Président Bush (51% d approbation et 47% de désapprobation), tandis qu en 2005, les attitudes sont tout aussi partagées (48% d approbation et 49% de désapprobation). (Voir graphique 13) Graphique T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

17 Pourcentage Pourcentage DANS LES 10 ANS A VENIR, DANS QUELLE MESURE ESTIMEZ-VOUS ETRE PERSONNELLEMENT AFFECTE PAR CHACUNE DES MENACES SUIVANTES? Crise économique d envergure Terrorisme international Armes nucléaires Immigrants/ Réfugiés Fondamentalisme islamique Maladies comme le SIDA Réchauffement de la planète Démocrates Républicains Graphique 14 dures ( Hard threats ), comme la prolifération des armes nucléaires et le terrorisme international. En revanche, les Démocrates sont plus nombreux à s estimer pouvoir être personnellement affectés par le réchauffement climatique et la propagation du SIDA. (Voir graphique 14) LES PARTIS SONT PARTAGES SUR LEUR SOUTIEN À L UNION EUROPEENNE Les Démocrates soutiennent les initiatives du Président Bush visant à améliorer les relations transatlantiques davantage que les Républicains, mais se montrent plus critiques par rapport aux résultats. 67% des Démocrates estiment que les relations avec l UE devraient se renforcer, contre 34% des Républicains. Pourtant, ceux qui, au sein des deux partis qui estiment que les relations entre Etats-Unis et Europe ont changé, arrivent à des conclusions différentes : tandis que 30% des Républicains estiment que les relations se sont améliorées, seuls 13% des Démocrates partagent cet avis. (Voir graphique 15) LES DEUX PARTIS SOUHAITENT QUE L UNION EUROP- EENNE EXERCE UN LEADERSHIP FORT Une large majorité au sein des deux partis 76% des Démocrates et 69% des Républicains considère comme souhaitable que l UE exerce un fort leadership dans les affaires internationales. Ils divergent, cependant, sur la question de savoir si une UE plus puissante pourrait coopérer ou concurrencer avec les Etats-Unis : une majorité de Démocrates (55%) pensent qu une UE plus puissante pourrait coopérer avec les Etats-Unis, tandis que le même pourcentage de Républicains estiment qu elle pourrait concurrencer les Etats-Unis. SOUTIEN PAR PARTI POUR UN RENFORCEMENT DU PARTENARIAT AVEC L EUROPE ET PERCEPTIONS D AMÉLIORATION DES RELATIONS TRANSATLANTIQUES Graphique 15 Devraient se renforcer Se sont améliorées Démocrates Républicains T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

18 Chapitre Cinq : Affronter les problèmes mondiaux S elon de nombreux observateurs, l important n est pas tant la bonne santé des relations transatlan- tiques que la capacité de l Europe et des Etats-Unis à faire face, ensemble et de manière constructive, aux problèmes mondiaux. Nous avons vu dans les chapitres précédents qu une large majorité d Européens et d Américains souhaite que l UE exerce un leadership fort au niveau international. Une «superpuissance» européenne pourrait-elle coopérer avec les Etats-Unis? L engagement de plus en plus important de l UE sur la scène internationale a-t-elle modifié les attitudes à l égard de l OTAN? Américains et Européens perçoivent-ils les menaces internationales de la même manière? Les Etats-Unis et l Europe peuvent-ils s entendre sur les dossiers urgents, comme la menace nucléaire posée par l Iran? UNE GRANDE MAJORITE D EUROPEENS VEULENT QUE L UE COOPERE AVEC LES USA Que 55% des Européens (EU9) souhaitent adopter une approche plus indépendante des Etats-Unis sur le plan de la sécurité internationale et des affaires diplomatiques, n implique pas que les Européens veuillent concurrencer les Etats-Unis. Au contraire, nos données montrent qu une large majorité (80%) d Européens (EU9) veulent une UE plus puissante afin de coopérer plutôt que concurrencer les Etats-Unis. (Voir graphique 16) POURCENTAGE D EUROPÉENS (EU9) QUI PENSENT QU UNE UNION EUROPÉENNE PLUS PUISSANTE DEVRAIT CONCURRENCER OU COOPÉRER AVEC LES USA Graphique 16 Ne se prononcent pas /les deux/ni l un ni l autre 7% Concurrencer 13% Coopérer 80% UNE MAJORITE EN EUROPE ET AUX ETATS-UNI PENSE QUE L OTAN RESTE INDISPENSABLE Alors que l UE envisage de jouer un rôle plus important à l échelle mondiale, beaucoup se sont demandés si l OTAN garderait son rôle clé dans le domaine de la sécurité transatlantique. Le soutien envers l OTAN en Europe et aux Etats-Unis reste élevé, avec un léger déclin des deux côtés en 2005 (de 61% à 56% en Europe et de 62% à 60% aux Etats-Unis). Les changements les plus significatifs au cours des trois dernières années se sont produits en Allemagne et en Italie, où le soutien à l OTAN a respectivement chuté de 74% et 68% en 2002 et de 59% à 52% en (Voir graphique 17 page 17) 16 T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

19 Pourcentage L OTAN EST TOUJOURS INDISPENSABLE France Allemagne Royaume-Uni Italie Europe 10 Etats-Unis 1. La moyenne européenne de 2002 ne comprend que les données de la France, de l Allemagne, du Royaume-Uni, de l Italie, des Pays-Bas et de la Pologne. 2. Les données de 2003 proviennent de Office of Research, U.S. Department of Stat Graphique 17 LES AMERICAINS SE SENTENT DAVANTAGE MENACES PAR LE TERRORISME, LES EUROPEENS PAR LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Lors des enquêtes précédentes, nous avons constaté que les Américains et les Européens partageaient la même perception des menaces internationales. Cette année, nous avons étudié plus en détail les attitudes des opinions américaines et européennes à l égard des menaces internationales, en demandant aux personnes interrogées si elles estimaient pouvoir être personnellement affectées par les menaces citées dans l enquête. Les Américains estiment notamment pouvoir être plus personnellement affectés par le terrorisme (71% contre 53% des Européens), par la prolifération des armes nucléaires (67% contre 55% des Européens) et par le fondamentalisme islamique (50% contre 40% des Européens). Un nombre croissant d Américains estiment également pouvoir être personnellement affectés par l immigration (61% contre 51% des Européens). Les Européens, en revanche, estiment pouvoir être plus personnellement affectés par les effets du réchauffement climatique (73% contre 64% des Américains). (Voir graphique 18 page 18) LES AMERICAINS ET LES EUROPEENS SONT INCER- TAINS AU SUJET DE L IRAN Au cours des derniers mois, les Etats-Unis et l UE ont cherché à adopter une attitude coordonnée face à l Iran dans l hypothèse où ce pays développerait des armes nucléaires. Actuellement, il semble n y avoir aucun consensus aux Etats-Unis ou en Europe quant aux options possibles. Les Européens accordent une plus grande préférence à la pression diplomatique (EU9 41%) par rapport aux incitations économiques (EU9 30%) et aux sanctions économiques (EU9 18%), tandis que les Américains restent partagés en donnant environ 25% à chaque option. Des deux côtés, seule une petite minorité soutient une action militaire, à savoir 5% des Européens (EU9) et 15% des Américains. (Voir graphique 19 page 18) T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

20 Pourcentage Pourcentage DANS LES 10 ANS A VENIR, DANS QUELLE MESURE ESTIMEZ-VOUS ETRE PERSONNELLEMENT AFFECTE PAR CHACUNE DES MENACES SUIVANTES? Crise économique d envergure Terrorisme international Armes nucléaires Immigrants/ Réfugiés Fondamentalisme islamique Maladies comme le SIDA Réchauffement de la planète Etats-Unis Europe 10 Graphique 18 SOUTIEN POUR LES ACTIONS À ENTREPRENDRE AFIN DE FAIRE PRESSION SUR L IRAN Europe 9 Etats-Unis Pression diplomatique Incitations économiques Sanctions économiques Action militaire Graphique T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

21 Conclusion S ix mois après la réélection de George W. Bush, alors que l UE traverse une période d introspection, le fossé entre les Etats-Unis et l Europe ne s est pas creusé mais semble prendre plus de temps à se combler, contrairement à ce que beaucoup espéraient. L absence de changement dans l opinion publique européenne après les efforts diplomatiques de l administration Bush confirme la nécessité, côté américain, de développer une diplomatie ciblée sur l opinion publique européenne dans sa globalité ( public diplomacy ), au-delà des rencontres régulières des élites européennes et américaines organisées en début d année. L arrivée d un nouveau sous-secrétaire en charge de la public diplomacy s inscrit dans cette logique. D autres sondages ont suggéré que les attentats de Londres du 7 juillet 2005 ont intensifié, au moins 2 temporairement, la peur de la menace terroriste en Europe. Bien que nous ne puissions pas dire si cette situation perdurera, des efforts pour intensifier la coopération entre les Etats-Unis et l UE sur le plan Le Secrétaire américain à la sécurité nationale, Michael Chertoff, a notamment effectué sa première visite officielle à Bruxelles en vue de rencontrer Javier Solana, Haut représentant en charge de la politique étrangère et de sécurité commune pour l'union européenne. La promotion de la démocratie peut en outre représenter le champ privilégié de la coopération transatlantique. En dépit des critiques exprimées par les élites européennes, la promotion de la démocratie rassemble de très nombreux soutiens des deux côtés de l Atlantique. La récente coordination des efforts diplomatiques américains et européens lors de la transition politique en Ukraine et au Liban a révélé les potentialités d une telle coopération. Si les Européens n enverront probablement pas de troupes supplémentaires en Irak, nous pouvons espérer néanmoins que les Etats-Unis et l Europe continueront à travailler ensemble sur les défis communs que représentent la situation en Afghanistan, en Iran, au Moyen-Orient et en Chine. 2 Voir The Next Target? The Economist, 16 juillet 2005, pages T R A N S A T L A N T I C T R E N D S

22 20 T R A N S A T L A N T I C T R E N D S Notes

23

24 The German Marshall Fund of the United States et la Compagnia di San Paolo, avec le soutien de la Luso-American Foundation et la Fundacion BBVA

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