Preuve des Conjectures de Weil, en dehors de l hypothèse de Riemann

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Preuve des Conjectures de Weil, en dehors de l hypothèse de Riemann"

Transcription

1 Preuve des Conjectures de Weil, en dehors de l hypothèse de Riemann Dajano Tossici Rencontre ANR, ARIVAF, Décembre 2012, Paris, IHP Notation : Quand on cite des resultats deja traité dans un rencontre Arivaf precedent on met entre parenthése l exposé correspondent. Le but de cet éxposé est de prouver les Conjectures de Weil, sauf que l hypothèse de Riemann. Dans la suite p notera un nombre premier fixé, q := p m, pour un entier m fixé et l sera toujours un premier different de p. Si k est un corps k sera une clôture algébrique fixé. Soit X un schéma sur k. 1. Rappel de définitions Définition 1.1. Un faisceau l-adique (ou un faisceau de Z l -modules) sur X et est un systeme projective F = (F n ) n N de faisceaux de groupes abeliens tel que, pour tout n N, le morphisme donné F n+1 F n induce un isomorphisme F n+1 /l n F n+1 F n. On dit que F est constructible si pour tout n existe X = X i,n avec X i,n localement fermé et F n est localement constant. On dit que F est constant tordu constructible si les F n sont localement constant pour tout n. Définition 1.2. La catégorie de faisceaux constructibles de Q l -espaces vectoriels a comme objets les faisceaux constructibles l-adiques. Si F et G sont deux faisceax constructible on note F Q l et G Q l les même faisceaux vus comme faisceaux de Q l -espaces vectoriels et on pose Hom(F Q l, G Q l ) = Hom(F, G) Zl Q l. Un Q l -faisceau est constant tordu constructible si il l est comme faisceau l-adique. Définition 1.3. Soit F un faisceau l-adique. On pose H r (X, F) := lim n H r (X, F n ). et H r (X, F Q l ) := lim n H r (X, F n ) Q l. Voir [To] pour plus details. 2. Énoncé des conjectures de Weil Définition 2.1. Sot X une variéte algebrique sur un corps fini k = F q. La fonction zêta de X/F q est la série formelle à coefficients rationels Z(X, t) = exp( m 1 N m où N m est le nombre des élements de X(k m ), avec k m l unique extension de k de degré m. Soit X une variété projective lisse sur un corps fini F q, geométriquement connexe de dimension d. Les conjectures de Weil peuvent se formuler comme suit : (1) (Rationalité) La fonction zêta de X/F q est une fraction rationelle. Plus precisement Z(X, t) = P 1(X, t) P 2d 1 (X, t) P 0 (X, t) P 2d (X, t) avec P i (X, t) = det(1 F t H r (X k, Q l )). De plus les P i sont à coefficients entiers et F 0 (X, t) = 1 t et F 2d (X, t) = 1 q d t. La formule ci-dessus est dit interpretation cohomologique de la fonction Z(X, t). 1

2 2 (2) (Équation functionelle) Soit χ(x) := i ( 1)i deg P i la caractéristique de Euler-Poincare de X. Pour un certain signe ε = ±1, la fonction zêta de X/F q vérifie l équation Z(X, 1 q d t ) = ɛqdχ(x)/2 t χ(x) Z(X, t). (3) (Hypothése de Riemann) Les racines des P i et ses conjugués sont nombres algèbriques de module q i/2. (4) (Interprétation topologique) Supposons que X provienne, par reduction modulo un idéal premier, d un schéma X projectif et lisse sur l anneau des entiers d un corps de nombres. Alors deg(p i ) = h i an Betti (X ) pour tout i. C 3. Preuve Rationnelité 3.1. Frobenius et Formula de la Trace. Soit f : X Spec(k) un k-schéma. Soit F X le m-ième itéré du Frobenius absolu. On remarque que en fait il coïncide avec le m-iémé itéré du Frobenius relatif F X/k, car le m-iéme itéré du frobenius sur k est l identité. On peut montrer que F X induit un isomorphisme de topos Sh(X et ) Sh(X et ). Plus precisement il existe pour tout faisceau F un isomorphisme F F/X : F F X(F). On remarque que si x X(F q ) il induit un endomorphisme de F x. On remarque que F Xk /k est F X/k id k. Donc F X k /k (p 1F) = p 1(F X/k(F)) où p 1 : X k X est la projection naturelle. Ainsi on a un isomorphisme p 1(F F/X ) : p 1(F) p 1(F X/k(F)). Pour cela on obtient le Frobenius induit un morphisme F : H r (X k, p 1(F)) H r (X k, F X k/k p 1(F)) p 1 (F 1 F/X ) H r (X k, p 1(F)) où la premiere fleche est donnée par fonctorialité. Théorème 3.1. (Formule de la Trace de Lefschetz.) Soit X un schéma propre sur F q et soit F un Q l -faisceau constructible sur X. Alors pour tout m x X(F q) T r(p 1(F m 1 F/X ), p 1(F) x ) = Démonstration. Voir [SGA 4 1/2, Théorème 3.2, Rapport]. ([Pe]). 2d i=0 ( 1) i T r((f m ), H i (X, Q l )). On remarque que si F = Q l alors le membre de gauche est exactement le nombre de points de X(k) car F 1 F/X = id Preuve. Pour la Formula de la trace de Lefschetz on a Z(X, t) = exp( m>0 N m = exp( m>0 = 2d 2d i=0 ( 1) i T r((f m ), H i (X k, Q l )) tm m ) ( 1) i T r((f m ), H i (X k, Q l )) tm m ). exp( i=0 m>0 Pour montrer l interpretation cohomologique il suffit de montrer le lemma suivant.

3 3 Lemme 3.2. Soit V un espace vectoriel sur un corps k et soit ϕ un endomorphisme de V. Alors on a ln(det(1 ϕt V )) = m>0 T r(ϕ m ) tm m. Démonstration. Si V a dimension 1 alors on a que ϕ est la multiplication pour un a k et donc ln(det((1 ϕt) V )) = ln(1 at) = a m tm m m>0 = m>0 T r(ϕ m ) tm m. Si V a dimension n > 1 alors on choisit une base E de V tel que la matrice associé à E soit triangulier. Soient a 1,..., a n les éléments sur la diagonal. Alors n (det((1 ϕt) V ) = (1 a i t) et la matrice associé à ϕ m a sur la diagonal les éléments a m 1,..., a m n. Donc n n n ln(det((1 ϕt) V )) = ln( (1 a i t)) = (ln(1 a i t)) = n = m>0 (a m i ) tm m = m>0 T r(ϕ m ) tm m. ( m>0 Maintenant on va montrer que les P i (t) ont coefficients entiers en supposant l hypothése de Riemann. On vient de montrer que Z(X, t) Q l (t). Soit B r le nombre des point fermés de X avec corps residuel d ordre q r, i.e. de degré r. On a N m = r m rb r On remarque que Z(X, t) = exp( m>0 N m = exp( t m rb r m ) m>0 r m = exp( t ir rb r ir ) r,i>0 = exp( r>0 B r i t ir i ) = exp( r>0 B r ln(1 t r )) = 1 (1 t r ) Br r>0 1 = Z[[t]] 1 tdeg(x) x X,xfermé Donc Z(X, t) Z[[t]] Q l (t) qui implique Z(X, t) Q(t) pour le lemma suivant. a m i

4 4 Lemme 3.3. Soit k K une extension de corps. Alors Démonstration. Soit A (q) n = k[[t]] K(t) k(t). a n a n+1... a n+q 1.. a n+q 1 a n+q... a n+2q 2 et H n (q) son determinant. Il suffit de montrer que, pour tout corps L, si f(t) = i=0 a it i L[[t]], alors f(t) L(t) si et seulement s il existent M > 0 et N > 0 tels que H s (M) = 0 pour tout s N. En fait si f(t) k[[t]] K(t) alors le discriminant est nulle en K et donc a fortiori en k, qui implique que f(t) k(t) On montre maintenant l assertion faite. On remarque d abord que f(t) L(t) si et seulement s il existe un polynome Q(t) = m i=0 b it i L[t] tel que f(t)q(t) L[t]. Donc si f(t) L(t) alors H s (M) = 0 pour tout M > m et s > deg(f(t)q(t)). Suppose maintenant que H s (M) = 0 pour tout s N. Bien sur on a aussi que H (M ) s = 0 pour tout M M et s N. On peut montrer que pour tout n 0 et q 1 (1) H (q) n+2 H(q) n Donc on a que soit H (M 1) s fait on a que, pour (1), H (M 1) s+1 H (M 1) s 1 H n (q+1) H n (q 1) = (H (q) n+1 )2. 0 pour tout s N + 1 soit H (M 1) s = (H (M 1) s = 0 pour tout s N. En ) 2 pour tout s N + 1. Dans le premier cas on que l espace des solution du systeme lineaire associé à A (M) s est le même pour tout s N et donc il existe Q(t) tel que f(t)q(t) L[t]. Dans le deuxieme cas on peut remplacer M avec ( le plus petit entier strictement positif M, s il existe, tel que H M) s = 0 pour tout s N + 1 et H ( M 1) (0) s 0 pour tout s N + 1. Si tel M n exist pas alors H s = 0 pour tout s N + 1 et donc f(t) L[t]. Soient P (t), Q(t) Z[t] premiers entre eux tels que P (t)/q(t) = f(t). En fait on voit que car le term constant de f est 1 alors forcement le terme constant de P (t) et Q(t) est 1 ou 1. Et on peut supposer qu il est positif. On a montré que Z(X, t) = P 1(X, t) P 2d 1 (X, t) P 0 (X, t) P 2d (X, t). Car les P i sont premiers entre eux pour l hypothése de Riemann alors on a que P (t) = P 1 (X, t) P 2d 1 (X, t) et Q(t) = P 0 (X, t) P 2d (X, t). Soit K le sous-corps d une clôture algébrique de Q l engéndré sur Q par les racines de R(t) = P (t)q(t). Alors les racines de P i (t) sont celles racines de R(t) ayants la propriété que tous leur conjugués complexes sont de valeur absolue q i/2. Cet ensemble est stable par Gal(K/Q) et donc les P i (t) Q[t]. En effet, pour le Lemme de Gauss ils ont les coefficients dans Z. En particulier le polynome P i (t) est independent de l, car ses racines sont independent de l (ils sont zero et poles de Z(X, t)). Finalement on remarque que H 0 (X k, Q l ) Q l et que il Frobenius est l identité sur Q l. On a que F agit comme multiplication par q d sur H 2d (X k, Q l ) Q l ( d). Donc P 0 (t) = 1 t et P 2d (t) = 1 q d t.

5 Interpretation cohomologique fonctions L. Soit X une variété propre algébrique sur F q et F un Q l -faisceau constructible sur F q. Soit x un point fermé de x alors on va definir F x comme l endomorphism Fy deg(x) : F y F y, où y est un point fermé de X k la même orbite de x par F Xk /k. On montre que cette définition ne depende pas de y. Définition 3.4. On appélle fonction L la fonction Z(X, F, t) = det(1 F x t deg(x), F x ) 1 x X,x fermé La fonction Z(X, t) est le cas particulier F = Q l. On aussi pour les fonctions L une interpretation cohomologique dont la preuve est similaire au cas de la fonction Z. Proposition 3.5. En utilisant le notations precedents on a 4.1. Dualité de Poincaré. Z(X, F, t) = 2d det(1 F t, H i (X, F)) ( 1)i Preuve de l Équation fonctionelle Théorème 4.1. (Dualité de Poincaré) Soit X une varieté propre et lisse purement de dimension n sur un corps algèbriquement clos k. Alors il existe une dualité parfaite H i (X, Q l ) H 2n i (X, Q l ) Démonstration. Voir [Mi, Cor. VI 11.2] ([Ca2]). H 2d (X, Q l ) η(x) Q l ( n) Preuve. On a que F agit comme multiplication par q d sur H 2d (X k, Q l ), car celui-là est isomorphe à Q l ( d). Bien sur on a que x est vecteur propre de valeur propre α de (F, H 2d i (X k) si et seulement si tout y tel que x y 0 est vector propre de (F, H 2d i (X k) de valeur propre α. De plus pour fonctorialité on a que, si x est un vector propre de (F, H i (X k, Q l )) de valeur propre α i alors, si x y 0, y est un vector propre de (F, H 2d i (X k, Q l )) de valuer propre q d /α i. En fait, si F est l endomorphisme de H 2d i (X k, Q l ) obtenu par dualité à partir de (F, H 2d i (X k, Q l )), η Xk (x F F y)) = η Xk (F x F y) = η Xk (F (x y)) = η Xk (q d (x y)) = η Xk (x q d y). Donc F F y = q d y, qui implique que F et F sont inversibles et y est un vecteur propre de valeur propre q d /α i. Ainsi si P i (t) = r i (1 α ikt) alors P 2d i = r i qd (1 α ik t), oú r i est le degré de P i (qui est égal au degré de P 2d i ). Ainsi r i P 2d i (1/q d t) = (1 qd 1 r i α ik t )( 1)ri ( α ik ) 1 t ri P i (t) et Finalement on a r i P i (1/q d t) = (1 α ik q d t )( 1)ri ( r i Z(X, 1/q d t) = ( i d P i (1/q d t)p 2d i (1/q d t)) ( 1)i+1 /2 P d (1/q d t) = ( i d (q d t 2 ) ri P i (t)p 2d i (t)) ( 1)i+1 /2 ( 1) r d ( α ik )(q d t) ri P 2d i (t) r d α dk )(q d t) r d P d (t) ( 1)d+1

6 6 Car pour l hypothése de Riemann r d α dk = ±q dr d/2 alors on a que Z(X, 1/q d t) = ( 1) r d+µ q dχ(x k )/2 t χ(x k ) Z(X, t). où µ est le nombre de valeurs propres de (F, H d (X k, Q l )) égales á q d/2. 5. Preuve de l interprétation topologique Théorème 5.1. Soit X 0 une variété propre et lisse sur un corps algébriquement clos relévable à une variéte propre et lisse X 1 sur un a.v.d. R de caractéristique 0. Si K = F rac(r), alors pour, tout faisceau constant tordu constructible F sur X 1, H r (X 0, F X0 ) H r ((X 1 ) K, F (X1) K ). Démonstration. C est une consequence du théorème de changemente de base propre et lisse. Voir [Mi, VI Cor. 4.2] ([Ca]). Théorème 5.2. Soit X une variété lisse sur un corps de caractéristique 0. Alors, pour tout Q l -faisceau constant tordu constructible F, H r (X, F) H r (X an, F) Démonstration. Voir [SGA 4, exposé XI] ([Br]). [Br] On va appliquer les théorème precedents avec F = Q l. On remarque que deg Pi = dim Ql H i (X, Q l ). Références S. Brochard, Comparaison Cohomologie Betti/ Cohomologie l-adique, Arivaf 4 : Cohomologie l-adique, exposé 5. [Ca] A. Cadoret, Changement de base lisse, Arivaf 2 : Cohomologie étale, exposé 9. [Ca2] A. Cadoret, La Cohomologie l-adique est une cohomologie de Weil, Arivaf 4 : Cohomologie l-adique, exposé 3. [De] P. Deligne P, La conjecture de Weil I, PUBL. IHES 43 (1974), [Mi] J. S. Milne, Étale cohomology, Princeton University Press, [Pe] C. Pépin, La formule des traces de Lefschetz-Verdier, Arivaf 4 : Cohomologie l-adique, exposé 4. [SGA 4] Artin, M., A. Grothendieck, J.-L. Verdier Théorie des topos et cohomologie étale des schémas, , Lecture Notes in Mathematics 269, 270 and 305, 1972/3 [SGA 4 1/2] P. Deligne et al., Cohomologie étale, Lecture Notes Math. 569, Springer, [To] D. Tossici Faisceux l-adiques, Arivaf 4 Cohomologie l-adique, exposé 1.

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Une forme générale de la conjecture abc

Une forme générale de la conjecture abc Une forme générale de la conjecture abc Nicolas Billerey avec l aide de Manuel Pégourié-Gonnard 6 août 2009 Dans [Lan99a], M Langevin montre que la conjecture abc est équivalente à la conjecture suivante

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

L isomorphisme entre les tours de Lubin-Tate et de Drinfeld et applications cohomologiques par Laurent Fargues

L isomorphisme entre les tours de Lubin-Tate et de Drinfeld et applications cohomologiques par Laurent Fargues Préambule.................................... xv Bibliographie... xxi I L isomorphisme entre les tours de Lubin-Tate et de Drinfeld et applications cohomologiques par Laurent Fargues Introduction...................................

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions HQ = He 1 He 2 He 3 He 4 HQ e 5 comme anneaux (avec centre Re 1 Re 2 Re 3 Re 4

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

RAPHAËL ROUQUIER. 1. Introduction

RAPHAËL ROUQUIER. 1. Introduction CATÉGORIES DÉRIVÉES ET GÉOMÉTRIE ALGÉBRIQUE Trois exposés à la semaine «Géométrie algébrique complexe» au CIRM, Luminy, décembre 2003 1. Introduction On étudie dans un premier temps les propriétés internes

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe des n n groupes quantiques compacts qui ont la théorie

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Temps et thermodynamique quantique

Temps et thermodynamique quantique Temps et thermodynamique quantique Journée Ludwig Boltzmann 1 Ensemble Canonique Distribution de Maxwell-Boltzmann, Ensemble canonique ϕ(a) = Z 1 tr(a e β H ) Z = tr(e β H ) 2 La condition KMS ϕ(x x) 0

Plus en détail

Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5.

Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. DÉVELOPPEMENT 32 A 5 EST LE SEUL GROUPE SIMPLE D ORDRE 60 Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. Démonstration. On considère un groupe G d ordre 60 = 2 2 3 5 et

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois

Plus en détail

Équations non linéaires

Équations non linéaires Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et

Plus en détail

Chapitre VI - Méthodes de factorisation

Chapitre VI - Méthodes de factorisation Université Pierre et Marie Curie Cours de cryptographie MM067-2012/13 Alain Kraus Chapitre VI - Méthodes de factorisation Le problème de la factorisation des grands entiers est a priori très difficile.

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation «Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se

Plus en détail

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse page 8 AGREGATIN de MATHEMATIQUES: 1991 1/5 externeanalyse concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse NTATINS ET DGFINITINS Dans tout le problème, R+ désigne l intervalle

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Premiers pas avec Mathematica

Premiers pas avec Mathematica Premiers pas avec Mathematica LP206 : Mathématiques pour physiciens I Année 2010/2011 1 Introduction Mathematica est un logiciel de calcul formel qui permet de manipuler des expressions mathématiques symboliques.

Plus en détail

C. R. Acad. Sci. Paris, Ser. I

C. R. Acad. Sci. Paris, Ser. I C. R. Acad. Sci. Paris, Ser. I 349 2011) 1077 1081 Contents lists available at SciVerse ScienceDirect C. R. Acad. Sci. Paris, Ser. I www.sciencedirect.com Géométrie algébrique Le lemme fondamental métaplectique

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

MATLAB : COMMANDES DE BASE. Note : lorsqu applicable, l équivalent en langage C est indiqué entre les délimiteurs /* */.

MATLAB : COMMANDES DE BASE. Note : lorsqu applicable, l équivalent en langage C est indiqué entre les délimiteurs /* */. Page 1 de 9 MATLAB : COMMANDES DE BASE Note : lorsqu applicable, l équivalent en langage C est indiqué entre les délimiteurs /* */. Aide help, help nom_de_commande Fenêtre de travail (Command Window) Ligne

Plus en détail

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Rappels sur les suites - Algorithme

Rappels sur les suites - Algorithme DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................

Plus en détail

Quelques tests de primalité

Quelques tests de primalité Quelques tests de primalité J.-M. Couveignes (merci à T. Ezome et R. Lercier) Institut de Mathématiques de Bordeaux & INRIA Bordeaux Sud-Ouest Jean-Marc.Couveignes@u-bordeaux.fr École de printemps C2 Mars

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Partie 1 - Séquence 3 Original d une fonction

Partie 1 - Séquence 3 Original d une fonction Partie - Séquence 3 Original d une fonction Lycée Victor Hugo - Besançon - STS 2 I. Généralités I. Généralités Définition Si F(p) = L [f(t)u (t)](p), alors on dit que f est l original de F. On note f(t)

Plus en détail

Comment démontrer des formules sans effort? exposé de maîtrise

Comment démontrer des formules sans effort? exposé de maîtrise Comment démontrer des formules sans effort? exposé de maîtrise Marc Mezzarobba Sam Zoghaib Sujet proposé par François Loeser Résumé Nous exposons un ensemble de méthodes qui permettent d évaluer «en forme

Plus en détail

Déterminants. Marc SAGE 9 août 2008. 2 Inverses et polynômes 3

Déterminants. Marc SAGE 9 août 2008. 2 Inverses et polynômes 3 Déterminants Marc SAGE 9 août 28 Table des matières Quid des formes n-linéaires alternées? 2 2 Inverses et polynômes 3 3 Formule de Miller pour calculer un déterminant (ou comment illustrer une idée géniale)

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

Équations d amorçage d intégrales premières formelles

Équations d amorçage d intégrales premières formelles Équations d amorçage d intégrales premières formelles D Boularas, A Chouikrat 30 novembre 2005 Résumé Grâce à une analyse matricielle et combinatoire des conditions d intégrabilité, on établit des équations

Plus en détail

Mathématiques Algèbre et géométrie

Mathématiques Algèbre et géométrie Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Le Groupe Fondamental de la Droite Projective Moins Trois Points

Le Groupe Fondamental de la Droite Projective Moins Trois Points Le Groupe Fondamental de la Droite Projective Moins Trois Points PAR P. DELIGNE Introduction....... O. Terminologie et notations 1. Motifs mixtes 2. Exemples.. 3. Torseurs sous Z( n) 4. Rappels sur les!nd-objets

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

1 Complément sur la projection du nuage des individus

1 Complément sur la projection du nuage des individus TP 0 : Analyse en composantes principales (II) Le but de ce TP est d approfondir nos connaissances concernant l analyse en composantes principales (ACP). Pour cela, on reprend les notations du précédent

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

I. Ensemble de définition d'une fonction

I. Ensemble de définition d'une fonction Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux

Plus en détail

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités Chapitre II Groupe symétrique 1 Définitions et généralités Définition. Soient n et X l ensemble 1,..., n. On appelle permutation de X toute application bijective f : X X. On note S n l ensemble des permutations

Plus en détail

FEUILLETAGES PAR VARIÉTÉS COMPLEXES ET PROBLÈMES D UNIFORMISATION LAURENT MEERSSEMAN

FEUILLETAGES PAR VARIÉTÉS COMPLEXES ET PROBLÈMES D UNIFORMISATION LAURENT MEERSSEMAN FEUILLETAGES PAR VARIÉTÉS COMPLEXES ET PROBLÈMES D UNIFORMISATION LAURENT MEERSSEMAN Abstract. Ce texte est une introduction aux feuilletages par variétés complexes et aux problèmes d uniformisation de

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

Compression Compression par dictionnaires

Compression Compression par dictionnaires Compression Compression par dictionnaires E. Jeandel Emmanuel.Jeandel at lif.univ-mrs.fr E. Jeandel, Lif CompressionCompression par dictionnaires 1/25 Compression par dictionnaire Principe : Avoir une

Plus en détail

2 Division dans l anneau des polynômes à plusieurs variables

2 Division dans l anneau des polynômes à plusieurs variables MA 2 2011-2012 M2 Algèbre formelle 1 Introduction 1.1 Référence Ideals, varieties and algorithms, D. Cox, J. Little, D. O Shea, Undergraduate texts in Mathematics, Springer 1997. Using algebraic geometry,

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de

Plus en détail

AOT 13. et Application au Contrôle Géométrique

AOT 13. et Application au Contrôle Géométrique AOT 13 Géométrie Différentielle et Application au Contrôle Géométrique Frédéric Jean Notes de cours Édition 2011/2012 ii Table des matières 1 Variétés différentiables 1 1.1 Variétés différentiables............................

Plus en détail

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t 3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes

Plus en détail

Optimisation Discrète

Optimisation Discrète Prof F Eisenbrand EPFL - DISOPT Optimisation Discrète Adrian Bock Semestre de printemps 2011 Série 7 7 avril 2011 Exercice 1 i Considérer le programme linéaire max{c T x : Ax b} avec c R n, A R m n et

Plus en détail

1 Définition et premières propriétés des congruences

1 Définition et premières propriétés des congruences Université Paris 13, Institut Galilée Département de Mathématiques Licence 2ème année Informatique 2013-2014 Cours de Mathématiques pour l Informatique Des nombres aux structures Sylviane R. Schwer Leçon

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1 [http://mpcpgedupuydelomefr] édité le 3 avril 215 Enoncés 1 Exercice 1 [ 265 ] [correction] On note V l ensemble des matrices à coefficients entiers du type a b c d d a b c c d a b b c d a et G l ensemble

Plus en détail

Démonstration de la conjecture de Dumont

Démonstration de la conjecture de Dumont C. R. Acad. Sci. Paris, Ser. I 1 (005) 71 718 Théorie des nombres/combinatoire Démonstration de la conjecture de Dumont Bodo Lass http://france.elsevier.com/direct/crass1/ Institut Camille Jordan, UMR

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

1 Première section: La construction générale

1 Première section: La construction générale AMALGAMATIONS DE CLASSES DE SOUS-GROUPES D UN GROUPE ABÉLIEN. SOUS-GROUPES ESSENTIEL-PURS. Călugăreanu Grigore comunicare prezentată la Conferinţa de grupuri abeliene şi module de la Padova, iunie 1994

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014. Sandra Rozensztajn. UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr

Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014. Sandra Rozensztajn. UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014 Sandra Rozensztajn UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr CHAPITRE 0 Relations d équivalence et classes d équivalence 1. Relation d équivalence Définition

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

CNAM UE MVA 210 Ph. Durand Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul dierentiel 2

CNAM UE MVA 210 Ph. Durand Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul dierentiel 2 CNAM UE MVA 210 Ph. Duran Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul ierentiel 2 Jeui 26 octobre 2006 1 Formes iérentielles e egrés 1 Dès l'introuction es bases u calcul iérentiel, nous avons mis en

Plus en détail

Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939)

Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939) Par Boris Gourévitch "L'univers de Pi" http://go.to/pi314 sai1042@ensai.fr Alors ça, c'est fort... Tranches de vie Autour de Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939) est transcendant!!! Carl Louis

Plus en détail

La transformée de Fourier sur un groupe fini et quelques-unes de ses applications. Elise Raphael Semestre d automne 2009-2010

La transformée de Fourier sur un groupe fini et quelques-unes de ses applications. Elise Raphael Semestre d automne 2009-2010 La transformée de Fourier sur un groupe fini et quelques-unes de ses applications Elise Raphael Semestre d automne 009-010 1 Contents 1 Transformée de Fourier sur un groupe fini 3 1.1 Dual d un groupe

Plus en détail

Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa

Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa One Pager Février 2013 Vol. 5 Num. 011 Copyright Laréq 2013 http://www.lareq.com Corps des Nombres Complexes Définitions, Règles de Calcul et Théorèmes «Les idiots

Plus en détail

Fonctions homographiques

Fonctions homographiques Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe

Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe Graphes et RO TELECOM Nancy A Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe J.-F. Scheid 1 Plan du chapitre I. Définitions 1 Graphe Graphe valué 3 Représentation d un graphe (matrice d incidence, matrice d

Plus en détail

Espérance conditionnelle

Espérance conditionnelle Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle

Plus en détail

Equations différentielles linéaires à coefficients constants

Equations différentielles linéaires à coefficients constants Equations différentielles linéaires à coefficients constants Cas des équations d ordre 1 et 2 Cours de : Martine Arrou-Vignod Médiatisation : Johan Millaud Département RT de l IUT de Vélizy Mai 2007 I

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite

Plus en détail

Table des matières. Introduction Générale 5

Table des matières. Introduction Générale 5 Table des matières Introduction Générale 5 1 Généralités et rappels 16 1.1 Rappels... 16 1.1.1 Introduction... 16 1.1.2 Notion de stabilité...... 17 1.1.3 Stabilité globale et stabilité locale... 17 1.1.4

Plus en détail

Leçon 01 Exercices d'entraînement

Leçon 01 Exercices d'entraînement Leçon 01 Exercices d'entraînement Exercice 1 Etudier la convergence des suites ci-dessous définies par leur terme général: 1)u n = 2n3-5n + 1 n 2 + 3 2)u n = 2n2-7n - 5 -n 5-1 4)u n = lnn2 n+1 5)u n =

Plus en détail

VARIÉTÉS CR POLARISÉES ET G-POLARISÉES, PARTIE I LAURENT MEERSSEMAN. À la mémoire de Marco Brunella

VARIÉTÉS CR POLARISÉES ET G-POLARISÉES, PARTIE I LAURENT MEERSSEMAN. À la mémoire de Marco Brunella VARIÉTÉS CR POLARISÉES ET G-POLARISÉES, PARTIE I LAURENT MEERSSEMAN À la mémoire de Marco Brunella Abstract. Polarized and G-polarized CR manifolds are smooth manifolds endowed with a double structure:

Plus en détail