RAPPORT D OBSERVATIONS DÉFINITIVES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RAPPORT D OBSERVATIONS DÉFINITIVES"

Transcription

1 Date d envoi à fin de notification : 06/06/2013 Date de communicabilité : 21/06/2013 ROD.0565 RAPPORT D OBSERVATIONS DÉFINITIVES Commune de Mers-les-Bains (Département de la Somme) SUIVI DE LA REPONSE DE L ORDONNATEUR 14, rue du Marché au Filé Arras cedex Téléphone : Télécopie :

2 SOMMAIRE SYNTHESE... 3 I. PROCÉDURE... 4 II. OBSERVATIONS DÉFINITIVES... 4 I - PRESENTATION DE LA COMMUNE... 4 II - FIABILITE DES COMPTES... 4 A - INEXACTITUDE DES RESTES A REALISER... 5 B - FIABILITE DE LA COMPTABILITE GENERALE Connaissance de l actif immobilisé L état de la dette annexé au compte administratif principal... 6 a - Inexactitude comptable... 6 b - Un refinancement coûteux des emprunts... 6 c - Autres inexactitudes des informations portées sur l état de la dette Comptabilisation des avances pour garanties d emprunts Autres anomalies affectant la fiabilité des comptes... 8 III - SITUATION FINANCIERE ( )... 9 A - LA MISE EN JEU DES GARANTIES D EMPRUNTS... 9 B - LE REDRESSEMENT DE LA SITUATION FINANCIERE La restauration de la capacité d autofinancement La fiscalité directe locale L endettement Conclusion RAPPEL A LA REGLEMENTATION RECOMMANDATIONS /13 -

3 Synthèse L examen de la gestion de la commune de Mers-les-Bains a porté sur la fiabilité des comptes et la situation financière. Les comptes présentés par la commune n ont pas un niveau de fiabilité suffisant, en raison : - de l inexactitude des restes à réaliser en dépenses et en recettes d investissement ; - des désaccords entre l inventaire physique et l état de l actif, entre l état de la dette et la balance des comptes extraite du compte de gestion ; - d une comptabilisation lacunaire des garanties d emprunts réalisées et de provisions pour créances irrécouvrables d un montant de 5,8 M ; - des omissions et des erreurs importantes concernant les informations budgétaires et financières annexées aux documents budgétaires, notamment les états retraçant les garanties d emprunts ou l état de la dette. La situation financière de la commune de Mers-les-Bains a été obérée par la perte engendrée par l obligation de se porter garant de la SOPICEM qui a entraîné un appauvrissement de la commune, constaté en A partir de 2010, la commune a reconstitué sa capacité d autofinancement grâce à la maîtrise des dépenses de fonctionnement et la hausse des produits fiscaux liée à la réforme de la fiscalité locale. Le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal, qui mesure la pression fiscale, demeure élevé en 2010, 127 % contre 94 % en moyenne nationale et 64 % pour les communes touristiques du littoral maritime (métropole). La capacité de désendettement de la commune s établissait, en 2011, à 4,13 ans, soit un niveau assez proche des communes appartenant à la même strate démographique. - 3/13 -

4 I. PROCÉDURE L examen de la gestion de la commune de Mers-les-Bains a porté sur la période courant à partir de l année L entretien préalable, prévu par l article L du code des juridictions financières, a eu lieu le 27 septembre 2012 avec M. Emmanuel Maquet, maire de la commune de Mers-les-Bains. Lors de sa séance du 20 novembre 2012, la chambre a formulé des observations provisoires qui ont été notifiées le 11 décembre 2012 à l ordonnateur en fonctions et à l établissement bancaire concerné. Dans sa séance du 27 mars 2013, la chambre, après avoir examiné les réponses reçues, a formulé les observations définitives ci-après : II. OBSERVATIONS DÉFINITIVES I - PRESENTATION DE LA COMMUNE Selon l Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), en 2009, la commune de Mers-les-Bains comptait une population de habitants. Entre 1999 et 2009, elle connaît une perte moyenne annuelle de 0,8 % dont 0,2 % sont liés au solde naturel et 0,6 % au flux migratoire. Toujours selon l INSEE, en 2009, le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal est de contre dans la Somme ; le pourcentage de foyers fiscaux imposables s élève à 44,4 % contre 49,1 % dans la Somme. En 2009, le taux d activité de la population de 15 à 64 ans est de 62,5 % contre 69,4 % dans la Somme ; le taux de chômage de cette population représente 21,1 % contre 13,3 % dans la Somme. Au 31 décembre 2009, la part du commerce, des transports et des services divers est de 77,3 % en proportion du nombre d établissements actifs contre 50,6 % dans la Somme. La commune de Mers-les-Bains est membre de la communauté de communes interrégionale de la Bresle Maritime qui compte une population regroupée de habitants. Son siège se situe en Seine-Maritime (76). La commune s est vu décerner le label «station balnéaire et de tourisme» par décret en date du 27 février II - FIABILITE DES COMPTES Une information fiable est une information exempte d erreurs et de biais significatifs en laquelle les utilisateurs peuvent avoir confiance. - 4/13 -

5 L examen de la fiabilité des informations contenues dans les comptes qui constitue un préalable à l analyse financière soulève des observations de la part de la chambre sur les points suivants : A - Inexactitude des restes à réaliser Un contrôle a été effectué sur les restes à réaliser des exercices 2010 et 2011 en section d investissement. Cette vérification révèle des inexactitudes qui sont reproduites dans le tableau ci-après : (En ) Exercices Dépenses Recettes Dépenses Recettes Compte principal Restes à réaliser au compte administratif Restes à réaliser justifiés , , ,91 Ecart , , ,09 Compte annexe "assainissement" Restes à réaliser au compte administratif Restes à réaliser justifiés , , Ecart 81402, , Compte annexe "camping" Restes à réaliser au compte administratif Restes à réaliser justifiés 66192, ,13 0 Ecart 39942, , Source : chambre régionale des comptes. Au compte administratif, le résultat global de clôture de l exercice 2010 affiche un déficit de , qui représente 10,73 % des recettes cumulées de fonctionnement. Après correction des restes à réaliser injustifiés, le résultat global de clôture 2010 fait au contraire apparaître un excédent de ,20. De même, au compte administratif, le résultat global de clôture 2011 présentait un excédent de Après rectification des restes à réaliser non justifiés, l excédent global de clôture se révèle supérieur et s établit à ,45. Parmi les restes à réaliser en dépenses d investissement, aucune justification n a été produite pour donner un caractère certain aux dépenses concernant certains programmes en cours d exécution. Ainsi, pour ce qui concerne la réhabilitation du cinéma Gérard Philippe, aucun engagement de dépense ne pouvait être constaté en 2011 puisque les marchés de travaux ont été notifiés en S agissant de la réhabilitation du camping, aucun devis, mémoire ou contrat n étaient joints à l appui de l engagement. Parmi les restes à réaliser en recettes d investissement, la recette d investissement provenant du centre national du cinéma ne pouvait être considérée comme certaine puisque son montant n était pas fixé. Par conséquent, l ordonnateur est invité à se conformer aux dispositions prévues par la circulaire n NOR/INTB C du 7 février 1995 relative aux contrôles budgétaires et de légalité qui établit la nature des justifications à produire pour concrétiser l engagement juridique des restes à réaliser. La chambre prend acte de l engagement pris par l ordonnateur de respecter désormais ces prescriptions. - 5/13 -

6 B - Fiabilité de la comptabilité générale 1 - Connaissance de l actif immobilisé Selon l instruction budgétaire et comptable M14, il doit y avoir correspondance entre le montant des immobilisations figurant au bilan et le montant total des subdivisions correspondantes de l état de l actif. L inexactitude de l actif immobilisé net est de nature à fragiliser l appréciation de la situation patrimoniale. Outre la discordance de ,71 entre l inventaire physique établi par l ordonnateur et l état de l actif dressé par le comptable au 31 décembre 2011, il a été noté une différence entre le total de l actif net au bilan, ,17 et le total de l état de l actif, ,57, à la même date. Pour rétablir l exactitude de l actif immobilisé, la chambre recommande le rapprochement entre les services de l ordonnateur et du comptable pour disposer des mêmes informations ainsi qu un meilleur suivi par l ordonnateur des travaux réalisés par le prestataire informatique. Le maire prend acte des observations de la chambre et s engage à terminer, en 2013, les travaux de recensement entre inventaire et état de l actif. 2 - L état de la dette annexé au compte administratif principal a - Inexactitude comptable Le rapprochement entre l état de la dette annexé au compte administratif principal et la balance des comptes extraite du compte de gestion arrêté au 31 décembre 2011 fait apparaître les discordances suivantes : N de compte Etat de la dette Balance des comptes Ecart , , , , ,2 Pour garantir l exactitude du montant de la dette, la chambre recommande là aussi un travail commun entre les services de l ordonnateur et du comptable. Le maire prend acte des observations et s engage à procéder aux rectifications nécessaires en accord avec les services de la trésorerie et le prestataire de services informatiques. b - Un refinancement coûteux des emprunts L état A6-2 «Eléments du bilan équilibre des opérations financières» annexé au budget révèle que les recettes propres d investissement, d un montant de ,52, sont inférieures au remboursement en capital des emprunts et dettes assimilées qui s élève à ,11. Dans ces conditions, le budget primitif n est pas présenté en équilibre réel au sens de l article L du CGCT. L état de la dette annexé au budget primitif 2012 ne mentionne aucun emprunt de refinancement. Pourtant, un emprunt de refinancement a été mobilisé et aurait dû être inscrit au compte 166 «Refinancement de dette», selon les termes de l instruction comptable M14. En effet, le 31 décembre 2011, la commune et la Caisse d Epargne de Picardie ont conclu un prêt, à - 6/13 -

7 taux et à durée fixes, destiné au refinancement des prêts n 08AL104 et n 09AL016. Selon la délibération du 22 décembre 2011 autorisant le maire à conclure ce refinancement d emprunts, «conformément au contrat de prêt n 08AL104 1, cette opération donnera lieu au calcul d une indemnité financière qui ne pourra pas excéder Cette indemnité ne sera pas réglée mais sera intégrée dans la cotation du prêt de refinancement.» Le prêt n 08AL104 (capital restant dû de k sur 26 ans au 31 décembre 2011) était un produit structuré présentant un faible risque puisqu il est classé en catégorie 1B, au sens de la charte Gissler, c est-à-dire 1 (indice zone euro) B (barrière simple, pas d effet de levier). Le prêt n 09AL016 (capital restant dû de 269 k sur 12 ans au 31 décembre 2011), d un faible montant, ne présentait qu un très faible risque. Le refinancement de ces emprunts s avère coûteux. Le taux d intérêt de 5,49 % de l emprunt de refinancement d un montant de k sur une durée de 26 ans, intègre l indemnité de rupture anticipée 2 du contrat de prêt n 08AL104. Les charges d intérêt d ores et déjà supportées par la commune sont bien supérieures aux charges d intérêt résultant des taux de de 4,83 % du principal prêt n 08AL104 après 4 ans d amortissement et de 2,45 % 3, en 2011, du prêt n 09AL016. A supposer même que le risque dont la survenance était faible 4 se réalisât au cours de la durée de vie restante des précédents contrats, le choix de contracter un emprunt de refinancement ne s imposait pas. c - Autres inexactitudes des informations portées sur l état de la dette Selon le tome 1, chapitre 2 de l instruction M14, les emprunts en devises s imputent au compte 1643 «Emprunts en devises». Or, l article 1 er du contrat de prêt n conclu entre Dexia Crédit Local de France et la ville de Mers-les-Bains le 13 décembre 2000 prévoyait que Dexia CLF consentait un prêt libellé en francs suisses (CHF) d un montant de francs suisses. Compte tenu de ce qui précède, l emprunt ci-dessus libellé en francs suisses devait figurer à l état de la dette, au compte Par ailleurs, même s ils ne présentaient pas de risque au sens de la charte Gissler, plusieurs contrats de prêts indexés n étaient pas identifiés comme tels : - un prêt dit «Presame Eurilys» de sur 20 ans et un prêt dit «Optifix» de émis sur une durée de 30 ans, tous les deux indexés sur le taux Euribor 12 mois ; - les deux prêts refinancés indexés ainsi qu un emprunt relais de indexé sur le taux Euribor 3 mois. 3 - Comptabilisation des avances pour garanties d emprunts Dans la lettre d observations définitives du 19 juin 2000 adressée à l ordonnateur de la commune, la chambre s était intéressée à la situation financière de Mers-les-Bains, sur la période de 1990 à 1995, après l appel en garantie de la commune des emprunts réalisés par la Société Picarde d Economie Mixte (SOPICEM) Pour un capital restant dû de ,77. Qui ne pourra excéder Taux indexé sur EURIBOR 3 mois + 0,98 %. Les index de référence EURIBOR 1 mois ou 3 mois n ayant jamais atteint 5 % au cours des 15 dernières années, alors que la barrière mentionnée dans le prêt est à 6,50 %. - 7/13 -

8 La SOPICEM était chargée de réaliser des réhabilitations immobilières et des aménagements touristiques. La commune de Mers-les-Bains a accordé des garanties sur les emprunts de cette société, de 1986 à La liquidation judiciaire de cette société a été prononcée en La charge en capital et en intérêt s élevait alors à 25 MF (3,8 M ). De 2000 à 2008, la commune de Mers a omis de comptabiliser : - un titre de recette à l encontre du débiteur, la SOPICEM. C est seulement en 2009 que cette omission a été régularisée pour un montant de 5,8 M ; - une provision au compte 1517 «Provision pour garantie d emprunt», pour un même montant ; - une provision pour constater l irrécouvrabilité de la créance à l encontre de la SOPICEM pour un montant de 5,8 M en 2009 au compte 496 «Provisions pour dépréciation des comptes débiteurs». Dans le cas précité, le principe de prudence comptable n a pas été respecté, ce qui a eu pour conséquence d altérer les résultats comptables. 4 - Autres anomalies affectant la fiabilité des comptes D autres anomalies affectent la fiabilité des comptes liées à la préparation du budget primitif principal 2012 : - l instruction M14 prévoit que les comptes 20 retraçant les immobilisations incorporelles doivent être régularisés, soit par amortissement, soit par réintégration dans un compte d actif. Or, au 31 décembre 2011, le compte 2031 «Frais d études» présentait un solde débiteur de ,31 ; - les opérations de reprise au compte de résultat des subventions des comptes suivants ne sont pas comptabilisées. Ainsi, les comptes 1312 «Subventions d équipement transférables région» et 1318 «Subventions d équipement transférables autres»présentaient, respectivement, un solde créditeur de 4 467,21 et de ,02 ; - le montant des amortissements enregistrés aux comptes «Amortissements des immobilisations corporelles Installations, matériel et outillage techniques Matériel et outillage de voirie»et «Amortissements des immobilisations corporelles Installations, matériel et outillage techniques autres installations, matériel et outillage techniques» est supérieur au montant des immobilisations correspondantes. Toutes ces anomalies relevées par la chambre ont été régularisées à l exception de celles sur le montant des amortissements constatés aux comptes et Au vu de ce qui précède, les comptes présentés par la commune ne présentaient pas un niveau de fiabilité acceptable en raison des lacunes et des oublis qui affectaient tant la comptabilité d engagement que la comptabilité générale ainsi que les informations figurant aux états annexés des documents budgétaires, notamment au compte administratif 2011 et au budget primitif /13 -

9 III - SITUATION FINANCIERE ( ) L analyse de la situation financière repose sur le budget principal, puisque sa part dans le budget de la commune représente presque 98 % des recettes et des dépenses totales. Sur la période, la mise en jeu de garanties d emprunts a obéré la situation financière de la commune, même si celle-ci est en voie de redressement grâce à la reconstitution de la capacité d autofinancement. A - La mise en jeu des garanties d emprunts De 2007 à 2009, la mise en jeu des garanties d emprunts pour faire face à la défaillance de la SOPICEM a provoqué une perte pour la commune de ,54, correspondant au montant du compte 654 «Pertes sur créances irrécouvrables» en Cette perte en section de fonctionnement a été couverte par une ponction, effectuée dans des conditions dérogatoires aux dispositions limitatives de l article D du code général des collectivités territoriales, d excédents de fonctionnement capitalisés au compte Autrement dit, une ressource d investissement a couvert des charges courantes, privant la commune, à due concurrence, de financement pour ses dépenses d équipement. Contrairement aux termes de la délibération du 10 avril 2009 portant décision budgétaire modificative n 1, les répercussions sur la section d investissement n ont pas été sans effet. Mais l essentiel des pertes résultant du paiement des garanties d emprunts a été antérieurement couvert par le recours à l emprunt. Au demeurant, les emprunts contractés ont excédé les besoins de ,06. En effet, la commune de Mers-les-Bains a contracté, entre 2004 et 2008, cinq emprunts pour un montant initial de Au terme des différentes procédures qui ont émaillé la mise en jeu de la garantie de la commune, le capital restant dû de ces emprunts était de ,12 alors que le montant de la transaction conclue avec la mutuelle tutélaire des PTT était de ,06. Cette ressource d emprunt surabondante de ,06 a été employée pour financer des dépenses d équipement. - 9/13 -

10 B - Le redressement de la situation financière 1 - La restauration de la capacité d autofinancement Evolution de la capacité d autofinancement ( ) Evol. moy. Evol. 07/11 annuelle Contributions directes ,88 % 13,83 % Autres impôts et taxes ,50 % 10,58 % Reversement FNGIR ,00% 100,00 % DGF ,76 % - 2,53 % Autres dotations, subv ,87 % 11,55 % et participations Produits des services ,04 % 0,51 % et du domaine Autres recettes ,64 % - 25,77 % Produits de ,41 % 4,75 % fonctionnement Charges de personnel ,91 % - 1,25 % Charges à caractère ,42 % - 0,61 % général Subventions ,54 % - 0,14 % Autres charges ,40 % 4,75 % Charges de fonctionnement ,64 % - 0,67 % Dont opérations 0,00 % particulières Produits financiers ,00 % - 100,00 % Charges financières ,00 % 135,50 % Intérêts des emprunts ,46 % - 1,92 % Produits exceptionnels ,41 % - 23,87 % Charges ,65 % - 44,71 % exceptionnelles Dotations aux ,60 % 34,43 % Amortissements et aux Provisions Reprises sur 0,00 % Amortissements et Provisions Résultat de ,53 % 74,75% fonctionnement Capacité ,52 % 62,98 % d autofinancement brute Amort. du capital de la ,00 % - 27,26 % dette Capacité ,15 % 33,76 % d autofinancement disponible Source : chambre régionale des comptes de Nord-Pas-de-Calais, Picardie. Sur la période , les charges de fonctionnement ont été stables sur la période sous revue. En revanche, les produits de fonctionnement ont progressé annuellement de 4,75 % sur la même période en raison de la progression des produits des contributions directes. Cette évolution a favorisé une augmentation sensible de la capacité d autofinancement brute (CAF), de près de 63 % en moyenne annuelle sur la période. - 10/13 -

11 Sur la période, la CAF brute a augmenté pour atteindre 1,55 M en Ce montant rapporté au nombre d habitants de la commune s établissait à 463 contre 210 pour la moyenne de la strate des communes de à habitants appartenant à un groupement fiscalisé (4 taxes) 5. Sur la même période, l épargne disponible ou nette de la collectivité est passée de - 1 M à + 1,2 M. En 2011, le ratio par habitant de la CAF nette de la commune était de 361 contre 133 pour la moyenne de la strate. Dans le même temps, l amortissement de la dette en capital s est considérablement réduit de 1,2 M à 0,34 M. 1 - La fiscalité directe locale En 2010, le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal, indiquant le niveau de pression fiscale, s élevait à 1,27 pour la commune de Mers-les-Bains. Il était supérieur à la moyenne nationale qui s établissait à 0,94 pour les communes de la même strate et à 0,64 pour les communes touristiques du littoral maritime (métropole). Evolution des bases d imposition, des taux d imposition et des produits de la fiscalité Bases Taxe d habitation Foncier bâti Foncier non bâti Taxe professionnelle Taux (en %) Taxe d habitation 9,72 % 9,72 % 9,72 % 9,72 % 18,81 % Foncier bâti 25,75 % 25,75 % 25,75 % 25,75 % 25,50 % Foncier non bâti 60,00 % 60,00 % 60,00 % 60,00 % 62,91 % Taxe professionnelle et cotisation foncière des entreprises (CFE) 15,00 % 15,00 % 15,00 % 21,97 % 21,97 % Total perçu au titre des contributions directes Source : chambre régionale des comptes de Nord-Pas-de-Calais, Picardie. L augmentation des taux de la cotisation foncière des entreprises et de la taxe d habitation est liée à la réforme de la fiscalité locale. 2 - L endettement Evolution de l endettement Evol. 07/11 Evol. moy. annuelle Encours de la dette Encours de dette au 01/ ,29 % 3,40 % Encours de dette au 31/ ,06 % 10,86 % Variation de l encours ,32 % 27,99 % Source : chambre régionale des comptes de Nord-Pas-de-Calais, Picardie. 5 Toutes les comparaisons nationales sont extraites de l analyse des équilibres financiers fondamentaux publiée par la direction générale des finances publiques (site internet Bercy colloc). - 11/13 -

12 L état de la dette A2-5 «Eléments de bilan état de la dette répartition par nature de dettes» (hors et 166) annexé au compte administratif 2011, indique que l encours de la dette s établit à 6,40 M. Les deux tiers du total des emprunts en cours concernent la couverture de la mise en jeu de la garantie d emprunts accordée à la SOPICEM. Compte tenu de la capacité d autofinancement (CAF) brute observée en 2011, 1,55 M, la capacité de désendettement s établissait à 4,13 années. En 2012, elle était de 4,46 années. A l échelon national, pour les communes de à habitants, la capacité de désendettement était de 3,7 années en Dans ces conditions, le niveau d endettement de la commune de Mers-les-Bains apparaît soutenable. 3 - Conclusion La mise en jeu de garanties d emprunts a entraîné principalement deux conséquences : - l encours de la dette communal s est accru et demeure, à hauteur des deux tiers, la conséquence de la mise en jeu des garanties d emprunts ; toutefois, à partir de 2010, la capacité de désendettement s améliore pour atteindre 4,13 années en 2011 et 4,46 années en 2012 ; - le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal de la commune reste élevé. A partir de 2010, la situation financière de la commune tend à s améliorer, ce que confirment les années 2011 et 2012 à la lecture des données relatives à la capacité d autofinancement et la capacité de désendettement. - 12/13 -

13 Rappel à la réglementation Partiellement mis en œuvre ou ayant donné lieu à un engagement de la part de l ordonnateur 1. Se conformer aux dispositions établissant la nature des justifications à produire pour concrétiser l engagement juridique des restes à réaliser. Recommandations Partiellement mises en œuvre ou ayant donné lieu à un engagement de la part de l ordonnateur 2. Rapprocher les informations détenues par l ordonnateur et par le comptable pour garantir l exactitude de l actif immobilisé et le montant de la dette. 3. Assurer un meilleur suivi des travaux concourant à la fiabilisation de la situation patrimoniale, réalisés par le prestataire de services informatiques. * * * - 13/13 -

14 ROD.0565 REPONSE AU RAPPORT D OBSERVATIONS DÉFINITIVES Commune de Mers-les-Bains (Département de la Somme) Ordonnateur en fonction pour la période examinée : - M. Emmanuel Maquet : Réponse de 10 pages + annexes (14 pages). «Les destinataires du rapport d observations disposent d un délai d un mois pour adresser au greffe de la chambre régionale des comptes une réponse écrite. Dès lors qu elles ont été adressées dans le délai précité, ces réponses sont jointes au rapport. Elles engagent la seule responsabilité de leurs auteurs» (article 42 de la loi du 21 décembre 2001). 14, rue du Marché au Filé Arras cedex Téléphone : Télécopie :

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 409 ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 Les tableaux suivants présentent les éléments nécessaires à la confection des documents de synthèse figurant au compte de gestion. Ils permettent d associer

Plus en détail

Madame la Maire, Je vous prie d agréer, Madame la Maire, l expression de ma considération la plus distinguée.

Madame la Maire, Je vous prie d agréer, Madame la Maire, l expression de ma considération la plus distinguée. La Présidente Lyon, le 22 Juillet 2013 N Recommandée avec A.R. REF : ma lettre n 508 du 20 juin 2013 P.J. : 1 Madame la Maire, Par lettre citée en référence, je vous ai communiqué le rapport d observations

Plus en détail

LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4

LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4 Décembre 2003 Département Finances Développement Économique LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4 APPLICABLES A COMPTER DU 1 ER JANVIER 2004 Le Comité de Finances Locales, lors de sa séance du

Plus en détail

Vous voudrez bien indiquer au greffe de la juridiction la date de cette réunion.

Vous voudrez bien indiquer au greffe de la juridiction la date de cette réunion. Le Président REF. : N 1027 Poitiers, le 29 décembre 2006 Rod2-1 RECOMMANDE AVEC A.R. Monsieur le Maire, Le rapport d observations définitives sur la gestion de la commune de Saint-Sauveur-d Aunis, arrêté

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. -=-=-=- L étude porte sur la situation à la clôture de l exercice 2 (se reporter au compte administratif de 2). Il n est pas tenu compte du budget annexe du

Plus en détail

SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET. publique. Le Ministre de l Intérieur,

SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET. publique. Le Ministre de l Intérieur, MINISTÈRE DE L ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L INDUSTRIE SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR Direction du Trésor Direction de la Comptabilité publique Direction générale des collectivités

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

SITUATION FINANCIERE DE LA COMMUNE DE MONT DE LANS. Réunion Publique du 6 Aout 2015

SITUATION FINANCIERE DE LA COMMUNE DE MONT DE LANS. Réunion Publique du 6 Aout 2015 SITUATION FINANCIERE DE LA COMMUNE DE MONT DE LANS Réunion Publique du 6 Aout 2015 LE BUDGET PRIMITIF COMMUNAL 2015 BUDGET GLOBAL (13,53 M ) INVESTISSEMENT 2,87M FONCTIONNEMENT 10,66M Dépenses (2,87 M

Plus en détail

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 relatif au traitement comptable des opérations en devises des entreprises régies par le code des assurances, des mutuelles

Plus en détail

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014 Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier Conseil Municipal du 22 juillet 2014 Eléments de cadrage de la situation financière de la Commune de Bourcefranc-le- Chapus Les soldes intermédiaires

Plus en détail

DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DES COMMUNES

DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DES COMMUNES LE BILAN-SANTÉ DES COMMUNES EYSINES FÉVRIER 214 POPULATION Population 1999 (sans double compte) Population 26 (municipale) Population 211 (municipale) Classement en fonction de la population (211) Rangs

Plus en détail

COMPTES ANNUELS CONSOLIDATION DU 01/07/2009 au 30 Juin 2010

COMPTES ANNUELS CONSOLIDATION DU 01/07/2009 au 30 Juin 2010 F D C N FDC COMPTES ANNUELS CONSOLIDATION DU 01/07/2009 au 30 Juin 2010. ACTIF. PASSIF. RESULTAT 2 BILAN ACTIF CONSOLIDATION durée de l'exercice 12 mois Brut Am.& Prov. ACTIF IMMOBILISE Immobilisations

Plus en détail

Rapport financier - Exercice 2013

Rapport financier - Exercice 2013 Rapport financier - Exercice 2013 Sommaire Le budget réalisé en 2013 // Résultat de l'exercice 2013 page 4 // Origine des recettes page 4 // Destination des dépenses page 4 Les grands équilibres financiers

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

AVIS. VU le code des juridictions financières, notamment ses articles L. 232-1 et R. 232-1 ;

AVIS. VU le code des juridictions financières, notamment ses articles L. 232-1 et R. 232-1 ; SYNDICAT DE PROMOTION DE L INTERCOMMUNALITE SPORTIVE (Maine-et-Loire) Article L. 1612-5 du code général des collectivités territoriales Déséquilibre réel du budget 2012 Rapport n 2012-0072 Séance du 9

Plus en détail

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS Principaux enseignements de l audit financier réalisé en octobre 2014 26 JANVIER 2015 4 rue Galilée 75782 PARIS cedex 16 Tél. : 01 43 06 08 10 Web : www.cabinetmichelklopfer.fr

Plus en détail

,ES DES RÏGLEMENTAIRES DES PAR #OLLECTION 4EXTES

,ES DES RÏGLEMENTAIRES DES PAR #OLLECTION 4EXTES .............................................................. 5................... 7........ 77..... 132................ 141..................................................... 156................................................

Plus en détail

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 Le Code Général des Collectivités Territoriales prévoit dans les communes de plus de 3 500 habitants, les départements, les régions et les EPCI la tenue d un débat

Plus en détail

La Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Le Ministre des finances et des comptes publics

La Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Le Ministre des finances et des comptes publics Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction Générale de l Offre de Soins Sous-direction du pilotage de la performance des acteurs de l offre de soins Bureau de l efficience

Plus en détail

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy

Plus en détail

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX FONCTIONNEMENT DES COMPTES DIVISIONNAIRES

GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX FONCTIONNEMENT DES COMPTES DIVISIONNAIRES COMMUNAUTE ECONOMIQUE ET MONETAIRE DE L AFRIQUE CENTRALE GUIDE DIDACTIQUE DU PLAN COMPTABLE DE L ETAT CEMAC TOME 2 RELATIF AUX DES COMPTES DIVISIONNAIRES Directive n 03/11-UEAC-195-CM-22 relative au plan

Plus en détail

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE 1. Pourquoi une comptabilité? 2. Les principes comptables 3. Le plan comptable associatif 4. La tenue de la comptabilité CDOS90-Formations/Juin 2009 1 1 1. POURQUOI UNE COMPTABILITE?

Plus en détail

Guide comptable. Les inscriptions comptables

Guide comptable. Les inscriptions comptables Guide comptable Les inscriptions comptables les ressources d emprunt Les emprunts sont exclusivement destinés à financer des investissements, qu'il s'agisse d'un équipement spécifique ou d'un ensemble

Plus en détail

RAPPORT FINANCIER DE L EXERCICE 2014 1. LES CREDITS VOTES EN 2014

RAPPORT FINANCIER DE L EXERCICE 2014 1. LES CREDITS VOTES EN 2014 RAPPORT FINANCIER DE L EXERCICE 2014 1. LES CREDITS VOTES EN 2014 L équilibre général du budget primitif 2014 s est établi à 3 822,6 M, dont 2 790,9 M au titre de la section de fonctionnement et 1 031,7

Plus en détail

CdC du Pays bellêmois Conseil 25-02-15 Compte Administratif 2014 BUDGET GÉNÉRAL. Compte Administratif 2014

CdC du Pays bellêmois Conseil 25-02-15 Compte Administratif 2014 BUDGET GÉNÉRAL. Compte Administratif 2014 BUDGET GÉNÉRAL Compte Administratif 2014 SECTION DE FONCTIONNEMENT DEPENSES CA 2013 CA 2014 Alloué Réalisé Alloué Réalisé 011 Charges à caractère général 445 615 424 289,55 448 291 411 184,65 012 Charges

Plus en détail

Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé

Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé Loi1901.com présente : Le PLAN COMPTABLE DES ASSOCIATIONS détaillé (Prenant en compte les nouvelles dispositions du règlement N 99-01 du 16 février 1999 relatif aux modalités d établissement des comptes

Plus en détail

DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DE L'INTERCOMMUNALITÉ

DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DE L'INTERCOMMUNALITÉ DIAGNOSTIC SOCIO-ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LE BILAN-SANTÉ DE L'INTERCOMMUNALITÉ FÉVRIER 214 IDENTIFICATION / POPULATION Commune siège : Pau Type de fiscalité : Fiscalité professionnelle unique (FPU) Commune

Plus en détail

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 BUDGET COMMUNE La tenue du débat d orientations budgétaires est obligatoire dans les régions, les départements, les communes de plus de 3 500 habitants, leurs établissements

Plus en détail

ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78)

ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78) 1 ARRETE n 1CM du 4 janvier 2001 relatif au plan comptable notarial de Polynésie française. (JOPF du 11 janvier 2001, n 2, p. 78) Le Président du gouvernement de la Polynésie française, Sur le rapport

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. I. La comptabilité : une invention ancienne toujours en évolution... 17

TABLE DES MATIÈRES. I. La comptabilité : une invention ancienne toujours en évolution... 17 TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE 1 Histoire, définition et rôle de la comptabilité... 17 I. La comptabilité : une invention ancienne toujours en évolution... 17 A. Les origines antiques de la comptabilité...

Plus en détail

«Mécanismes» et contraintes budgétaires

«Mécanismes» et contraintes budgétaires Ville de Viry-Châtillon / Bilan 2008 2013 et prospective financière 2014-2020 Intervention du 25 septembre 2014 87 rue St-Lazare I 75009 Paris Tél. 01 55 34 40 00 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : fcl@fcl.fr

Plus en détail

Regard financier sur les petites villes (3 000 à 20 000 habitants) Juin 2014

Regard financier sur les petites villes (3 000 à 20 000 habitants) Juin 2014 ( 20 000 habitants) Juin 2014 Sommaire Les petites en France 3 Les volumes d intervention 4 Les principales ressources courantes 5-6 L épargne brute 7 Les dépenses d investissement 8 L encours de dette

Plus en détail

Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14

Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14 Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14 L instruction budgétaire et comptable M14 est appliquée aux collectivités locales depuis 1997 soit bientôt près de dix ans. Elle

Plus en détail

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales

Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales 1 Les Marges de Manœuvre Financières des Collectivités s Locales Gilles TESTUD, ECOFINANCE Frédéric ric DUPUIS, DEXIA CL Réunions avec les élus du Territoire de Belfort 07 juin 2012 Sommaire 2 1. Introduction

Plus en détail

Plan comptable des associations et fondations

Plan comptable des associations et fondations Plan comptable des associations et fondations Classe 1 - Comptes de capitaux Classe 2 Comptes d immobilisations Classe 3 Comptes de stocks Classe 4 Comptes de tiers Classe 5 Comptes financiers Classe 6

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Jean-Christophe BERGE Tél : 01 55 34 40 13 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : jcberge@fcl.fr Ville de Gisors 24 juin 2014 87 rue St-Lazare

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS Décret n o 2014-444 du 29 avril 2014 relatif au fonds de soutien aux collectivités territoriales et à certains

Plus en détail

PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES contact : Sophie Blanc - responsable administrative 04 75 89 80 80 - fax : 04 75 89 80 98 - La Chastelanne 07260 Joyeuse administration@pays-beaumedrobiefr

Plus en détail

Du budget à la comptabilité

Du budget à la comptabilité Du budget à la comptabilité 1 Plan de la présentation I-L élaboration du budget II-L exécution du budget III-La reddition des comptes 2 LE BUDGET -I- L ELABORATION DU BUDGET 3 QU EST-CE QUE LE BUDGET?

Plus en détail

I. Description générale du dispositif. 1) date limite de dépôt des dossiers :

I. Description générale du dispositif. 1) date limite de dépôt des dossiers : Fonds de soutien aux collectivités territoriales et à certains établissements publics ayant souscrit des contrats de prêt ou des contrats financiers structurés à risque les plus sensibles I. Description

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

Présentation au conseil municipal 16 décembre 2014. Débat. d Orientation. Budgétaire 2015

Présentation au conseil municipal 16 décembre 2014. Débat. d Orientation. Budgétaire 2015 Présentation au conseil municipal 16 décembre 2014 Débat d Orientation Budgétaire 2015 Le budget 2015 sera le premier de ce nouveau mandat 2014-2020 Il est construit sur le Plan de mandat financier en

Plus en détail

RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES

RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE MIDI-PYRENEES --- N/Réf. : GO10 329 01 RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES Exercices 2003 à 2009 22 5.3 Les renégociations

Plus en détail

ANALYSE FINANCIèRE. RéTROSPECTIVE DU BUDGET PRINCIPAL DE L Agglomération CôTE BASQUE ADOUR 2003-2012

ANALYSE FINANCIèRE. RéTROSPECTIVE DU BUDGET PRINCIPAL DE L Agglomération CôTE BASQUE ADOUR 2003-2012 ANALYSE FINANCIèRE RéTROSPECTIVE DU BUDGET PRINCIPAL DE L Agglomération CôTE BASQUE ADOUR 2003-2012 RESSOURCES CONSULTANTS FINANCES SOCIÉTÉ D ETUDE, RECHERCHE ET PROSPECTIVE EN FINANCES LOCALES S.A. au

Plus en détail

LEVET COMMUNE DE LEVET

LEVET COMMUNE DE LEVET LEVET COMMUNE DE LEVET Conseil Municipal du 4 juin 2015 Le Compte Administratif présenté aujourd hui découle de la gestion de l exercice 2014 : il constitue notre socle de gestion pour l avenir. Compte

Plus en détail

GUIDE FONCTIONNEL. Réaliser une analyse prospective à l aide du tableau financier de Mairie-conseils

GUIDE FONCTIONNEL. Réaliser une analyse prospective à l aide du tableau financier de Mairie-conseils GUIDE FONCTIONNEL Réaliser une analyse prospective à l aide du tableau financier de Mairie-conseils SOMMAIRE I - Objectifs 1 - Calculer des indicateurs financiers 2 - Animer la réflexion prospective II

Plus en détail

Alerte. «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés»

Alerte. «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés» Alerte «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés» La loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps

Plus en détail

LES CRÉANCES ET LES DETTES

LES CRÉANCES ET LES DETTES LES CRÉANCES ET LES DETTES Règles générales d évaluation Définition d un actif et d un passif ACTIFS Tout élément de patrimoine ayant une valeur économique positive pour l entité est considéré comme un

Plus en détail

Chapitre 8 : Les provisions

Chapitre 8 : Les provisions Comptabilité générale IG 3 Cours et TD : Marie Musard Année 2007-2008 Chapitre 8 : Les provisions Cours Les provisions correspondent à des pertes ou des charges simplement prévisibles : la constitution

Plus en détail

LA COMPTABILITE MATIERE

LA COMPTABILITE MATIERE INFORMATIONS CONSEIL ET ASSISTANCE AUX E.P.L.E. DE LA GUADELOUPE LA COMPTABILITE MATIERE S O M M A I R E 1 - Rappel des dispositions réglementaires page 2 2 - Modalités de mise en œuvre de la comptabilité

Plus en détail

Les temps forts de l année 2000. Les grandes masses budgétaires 1995-2000. Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan

Les temps forts de l année 2000. Les grandes masses budgétaires 1995-2000. Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan S O M M A I R E Les temps forts de l année 2000 Les grandes masses budgétaires 1995-2000 L équilibre financier 2000 et les dépenses par secteurs d intervention Les résultats de la politique financière

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l Economie et des Finances Décret n relatif au fonds de soutien aux collectivités territoriales ayant souscrit des contrats de prêt ou des contrats financiers structurés

Plus en détail

Le tableau de financement

Le tableau de financement 1 ORGANISATION COMPTABLE Le tableau de financement Par Abderraouf YAICH Très souvent, le chef d entreprise s étonne des évolutions disconcordantes de ses résultats qui enregistrent une augmentation de

Plus en détail

Ville de Schiltigheim. Audit financier version définitive

Ville de Schiltigheim. Audit financier version définitive Ville de Schiltigheim Audit financier version définitive 10 octobre 2014 Préliminaire Le présent document vise à présenter les conclusions de l audit financier réalisé entre les mois de juillet 2014 et

Plus en détail

CPOM 2013-2018. Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France

CPOM 2013-2018. Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France CPOM 2013-2018 Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France FICHE D AIDE AU DIAGNOSTIC ET A LA NEGOCIATION Annexe 2 Moyens Volet 3

Plus en détail

DIRECTION DES FINANCES BUDGET PRIMITIF. De l exercice 2014 2013 DF 23G DOCUMENT BUDGETAIRE SECTIONS DE FONCTIONNEMENT ET D INVESTISSEMENT

DIRECTION DES FINANCES BUDGET PRIMITIF. De l exercice 2014 2013 DF 23G DOCUMENT BUDGETAIRE SECTIONS DE FONCTIONNEMENT ET D INVESTISSEMENT DIRECTION DES FINANCES De l exercice 2014 2013 DF 23G DOCUMENT BUDGETAIRE SECTIONS DE FONCTIONNEMENT ET D INVESTISSEMENT BUDGET GENERAL REPUBLIQUE FRANÇAISE DEPARTEMENT DE PARIS Numéro SIRET : 22750005500016

Plus en détail

CLASSE 5 COMPTES FINANCIERS 1.1. COMPTE 50 VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT

CLASSE 5 COMPTES FINANCIERS 1.1. COMPTE 50 VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT 5 CLASSE 5 COMPTES FINANCIERS Les comptes financiers enregistrent les mouvements de valeurs en espèces, chèques, ainsi que les opérations faites avec le Trésor, les banques et les établissements financiers.

Plus en détail

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

DOSSIER DE GESTION. Sommaire 102 Allée de Barcelone 31000 TOULOUSE Forme juridique : ENTREPRISE INDIVIDUELLE Régime fiscal : R. Simplifié Date exercice : 01/07/2012 au 30/06/2013-12 DOSSIER DE GESTION Sommaire Présentation de l'exploitation

Plus en détail

SIVOM DE LA VALLEE DU CADY PRESENTATION DU BUDGET PRIMITIF 2015

SIVOM DE LA VALLEE DU CADY PRESENTATION DU BUDGET PRIMITIF 2015 SIVOM DE LA VALLEE DU CADY PRESENTATION DU BUDGET PRIMITIF 2015 PREAMBULE 1) POUR LA PREMIÈRE FOIS EN 2015, LE BUDGET M49 DES SERVICES EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT EST VOTÉ EN HORS TAXES. PAR CONSÉQUENT,

Plus en détail

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 27 mars 2013 Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic Conformément à ce qui avait été annoncé lors de la publication des comptes annuels, Icade publie

Plus en détail

18 Cession d un bien Nomenclatures M14 / M52 et M71

18 Cession d un bien Nomenclatures M14 / M52 et M71 18 Cession d un bien Nomenclatures M14 / M52 et M71 Quels textes de référence? Instruction M14 : Tome 1 Chapitre 2 fonctionnement des comptes Tome 2 - Titre 3 chapitre 3 Paragraphe 1.3 Tome 1 annexe 26

Plus en détail

PREPARATION BUDGET PRIMITIF 2015. Commune de Poisat 23 février 2015

PREPARATION BUDGET PRIMITIF 2015. Commune de Poisat 23 février 2015 PREPARATION BUDGET PRIMITIF 2015 Commune de Poisat 23 février 2015 Sommaire Le budget communal : quelques points de compréhension 1. Principes budgétaires 2. Préparation du budget 3. Exécution du budget

Plus en détail

INSTRUCTION BUDGETAIRE ET COMPTABLE M52

INSTRUCTION BUDGETAIRE ET COMPTABLE M52 1 INSTRUCTION BUDGETAIRE ET COMPTABLE M52 TOME 1 + ANNEXES VERSION EN VIGUEUR AU 1 ER JANVIER 2014 2 SOMMAIRE TOME I LE CADRE COMPTABLE...5 TITRE 1 LA NOMENCLATURE PAR NATURE...6 CHAPITRE 1 LE PLAN DES

Plus en détail

BILAN 2011. - Le résultat comptable est en bonne évolution après avoir été limité en 2010 et 2009

BILAN 2011. - Le résultat comptable est en bonne évolution après avoir été limité en 2010 et 2009 BILAN 211 - Le résultat comptable est en bonne évolution après avoir été limité en 21 et 29 - Les dépenses de fonctionnement sont en baisse et les recettes augmentent - Ainsi la capacité d autofinancement

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE

Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE Sciences de Gestion Spécialité : GESTION ET FINANCE Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion I. PRESENTATION GENERALE 1. Les objectifs du programme Le système

Plus en détail

CONCOURS INGENIEUR D ETUDES AUDITEUR INTERNE A L AGENCE COMPTABLE AC3 SESSION 2014

CONCOURS INGENIEUR D ETUDES AUDITEUR INTERNE A L AGENCE COMPTABLE AC3 SESSION 2014 CONCOURS INGENIEUR D ETUDES AUDITEUR INTERNE A L AGENCE COMPTABLE AC3 SESSION 2014 Durée : 3 heures Coefficient : 3 Le candidat traitera quatre sujets: Sujet 1 : Traduction Anglais/Français Sujet 2 : Comptabilité

Plus en détail

C V 1 Extrait du Plan Comptable Général

C V 1 Extrait du Plan Comptable Général C.V Extrait du Plan Comptable Général C V 1 Extrait du Plan Comptable Général Sont reproduits les seuls comptes détaillés dans ce cours ou ceux qui nous semblent compréhensibles. Les comptes spécifiques

Plus en détail

Audit financier rétro-prospectif 2009-2018

Audit financier rétro-prospectif 2009-2018 Audit financier rétro-prospectif 2009-2018 Commune de Pierre-Olivier Hofer Directeur associé Ludivine Louette Consultante Toulouse, le 20 mai 2014 E14-0514 EXFILO Tél : 01.83.62.86.35 Fax : 01.83.62.86.34

Plus en détail

Compte général de l État pour 2008

Compte général de l État pour 2008 Compte général de l État pour 2008 166e Cahier de la Cour des comptes Complément 3 Compte de la Trésorerie Compte des variations du patrimoine Compte synthétique des opérations de l État COMPTE GÉNÉRAL

Plus en détail

- - Créances sur les établissements de crédit et. chèques postaux

- - Créances sur les établissements de crédit et. chèques postaux BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2005 ACTIF DEC 2005 DEC 2004 PASSIF DEC 2005 DEC 2004 Valeurs en caisse,banques centrales, Trésor public, Banques centrales, Trésor public, Servicesdes 197 427 113 253 Service des

Plus en détail

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Le résumé des comptes annuels de la société Groupe Delhaize SA est présenté ci-dessous. Conformément au Code des Sociétés, les comptes annuels complets, le

Plus en détail

-12 Résultat net de l'exercice (excédent ou déficit Poste Résultat des l'exercice (excédent) 12000 Poste Résultat de l'exercice (déficit) 12900

-12 Résultat net de l'exercice (excédent ou déficit Poste Résultat des l'exercice (excédent) 12000 Poste Résultat de l'exercice (déficit) 12900 -10 Fonds associatifs et réserves Poste Fonds associatifs sans droit de reprise 102000 Poste Valeur du patrimoine intégré 102100 Poste Fonds statutaires (à déclarer en fonction des statuts) 102200 Poste

Plus en détail

Trébeurden Synthèse financière

Trébeurden Synthèse financière Jeudi 27 juin 2013 Trébeurden Synthèse financière Yvan Pellé Réunion publique Méthodologie (1) 2 Charges courantes ( personnel, fluides, entretien, contrats..) Excédent brut courant Produits courants (impôts,

Plus en détail

Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07

Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07 REGLEMENT N 00-03 DU 4 JUILLET 2000 RELATIF AUX DOCUMENTS DE SYNTHESE INDIVIDUELS DES ENTREPRISES RELEVANT DU COMITE DE LA REGLEMENTATION BANCAIRE ET FINANCIERE Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07

Plus en détail

FORMATION PRO BONO GÉRER LA COMPTABILITÉ D UNE PETITE ASSOCIATION

FORMATION PRO BONO GÉRER LA COMPTABILITÉ D UNE PETITE ASSOCIATION FORMATION PRO BONO GÉRER LA COMPTABILITÉ D UNE PETITE ASSOCIATION Pour plus d informations, visitez www.marathonprobono.fr/campus-hec-2012 Préambule Ce contenu pédagogique est destiné aux responsables

Plus en détail

Mesdames et messieurs les préfets de région (pour exécution),

Mesdames et messieurs les préfets de région (pour exécution), Ministère de l écologie, du développement durable, des transports et du logement Ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l Etat Ministère de l intérieur, de l outre-mer, des collectivités

Plus en détail

La Lettre. Les comptes de la commune ------------------------------------------------------------------------------

La Lettre. Les comptes de la commune ------------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------------------------------------ La Lettre informations n 2 - avril 2015 Les comptes de la commune --------------- contexte économique national Pour la première

Plus en détail

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL Il donne une vision plus économique, il présente la manière dont les emplois sont financés par les ressources. Il permet de mieux comprendre le fonctionnement de

Plus en détail

(articles L. 1612-2 et L. 2412-1 du code général des collectivités territoriales) VU le code général des collectivités territoriales ;

(articles L. 1612-2 et L. 2412-1 du code général des collectivités territoriales) VU le code général des collectivités territoriales ; CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE BOURGOGNE SEANCE du 8 juillet 2008 AVIS n 08.CB.08 COMMUNE d ARGILLY Budget principal, budget annexe de la section d ANTILLY (Département de la Côte-d'Or) BUDGET PRIMITIF

Plus en détail

Chapitre IV. La certification des comptes

Chapitre IV. La certification des comptes Chapitre IV La certification des comptes Aux termes de la Constitution, «les comptes des administrations publiques sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de leur gestion, de leur patrimoine

Plus en détail

Le budget 2013. Présentation par M. Pascal BOLO, Adjoint aux Finances. Conseil Municipal du

Le budget 2013. Présentation par M. Pascal BOLO, Adjoint aux Finances. Conseil Municipal du Le budget 2013 Présentation par M. Pascal BOLO, Adjoint aux Finances Conseil Municipal du 8 février 2013 Les documents budgétaires : Le budget selon la nomenclature M14; Les documents annexes; Le budget

Plus en détail

Bordereau de renseignements OG B.I.C. Millésime 2015

Bordereau de renseignements OG B.I.C. Millésime 2015 LE MANS LAVAL ALENCON Siège social 1 rue de la Paix Parc d activités du Londreau 126-128 rue de la Mariette CS 60506 BP 230 - Cerisé 72000 LE MANS 53005 LAVAL CEDEX 61007 ALENCON CEDEX Tel : 02 43 86 36

Plus en détail

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales

Plus en détail

Le compte administratif 2011

Le compte administratif 2011 Le compte administratif 2011 Le compte administratif 2011 de MIONS en quelques chiffres Budget principal. 16 590 970 de recettes réalisées, dont :. 13 003 158 en fonctionnement dont 165 000 de rattachements.

Plus en détail

REUNION PUBLIQUE FINANCES MERCREDI 11 MARS A 18h00 SALLE LEO-LAGRANGE

REUNION PUBLIQUE FINANCES MERCREDI 11 MARS A 18h00 SALLE LEO-LAGRANGE REUNION PUBLIQUE FINANCES MERCREDI 11 MARS A 18h00 SALLE LEO-LAGRANGE INTRODUCTION : Afin de vous permettre de comprendre les orientations budgétaires fixées pour 2015, il est nécessaire de vous décrire

Plus en détail

La comptabilité M14 des communes

La comptabilité M14 des communes La comptabilité M14 des communes Guide pratique de l élu 90 80 70 60 50 40 30 20 HOTEL DE VILLE 3 3 DIRECTION GÉNÉRALE DES COLLECTIVITÉS LOCALES Sommaire Généralités 4 Une évolution historique 4 Les objectifs

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE RETROSPECTIVE (2005-2009) SICTOBA. Mai 2010

ANALYSE FINANCIERE RETROSPECTIVE (2005-2009) SICTOBA. Mai 2010 ANALYSE FINANCIERE RETROSPECTIVE () SICTOBA Mai 2010 Pascal HEYMES Stratorial Finances Agence de Montpellier 2, rue des Arbousiers 34070 MONTPELLIER Tél. : 04 99 61 47 05 - Fax : 04 99 61 47 09 www.stratorial-finances.fr

Plus en détail

Imagine Canada États financiers

Imagine Canada États financiers États financiers 31 décembre 2014 Table des matières Page Rapport de l auditeur indépendant 1-2 État des produits et des charges 3 État de l évolution des actifs nets 4 État de la situation financière

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL RCP 2011

RAPPORT ANNUEL RCP 2011 RAPPORT ANNUEL RCP 2011 Remboursement du congé de paternité Caisse des Dépôts - Direction des retraites et de la solidarité rue du vergne - 33059 Bordeaux cedex 05 56 11 41 23 www.cdc.retraites.fr RETRAITES

Plus en détail

Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET)

Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET) Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET) (Articles 2, 47, 77, 78 et 99 de la loi de finance pour 2010) Actuellement, la taxe professionnelle (TP)

Plus en détail

UNIVERSITES DES MAIRES ET PRESIDENTS DE COMMUNAUTES DE LOIRE-ATLANTIQUE. Module «Elaborer le budget de sa commune Les fondamentaux»

UNIVERSITES DES MAIRES ET PRESIDENTS DE COMMUNAUTES DE LOIRE-ATLANTIQUE. Module «Elaborer le budget de sa commune Les fondamentaux» UNIVERSITES DES MAIRES ET PRESIDENTS DE COMMUNAUTES DE LOIRE-ATLANTIQUE Module «Elaborer le budget de sa commune Les fondamentaux» Nantes, 19 juin 2014 1 Elaborer le budget de sa commune : Les fondamentaux

Plus en détail

ANNEXE - REGLES ET METHODES COMPTABLES -

ANNEXE - REGLES ET METHODES COMPTABLES - Page : 1 - REGLES ET METHODES COMPTABLES - Permanence des méthodes Changements de méthode : Les engagemetns de retraite sont comptabilisés, désormais, en incluant les charges sociales. La régularisation

Plus en détail

NOMENCLATURE COMPTABLE POUR LE PARTICULIER

NOMENCLATURE COMPTABLE POUR LE PARTICULIER NOMENCLATURE COMPTABLE POUR LE PARTICULIER REMARQUES PRELIMINAIRES Les ménages n ont pas d obligation de tenir une comptabilité. En revanche, d une part, certaines situations liées à un état de dépendance

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

COMPTABILITE D ENTREPRISE METHODE COMPTABLE

COMPTABILITE D ENTREPRISE METHODE COMPTABLE COMPTABILITE D ENTREPRISE METHODE COMPTABLE Qu est ce que la comptabilité? La comptabilité est un ensemble d enregistrement, de traitement, au niveau interne elle permet aux dirigeants de faire des choix.

Plus en détail

- Suppression de la Taxe Professionnelle en 2011 remplacée dans le panier communal par - Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) (taux communal) -

- Suppression de la Taxe Professionnelle en 2011 remplacée dans le panier communal par - Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) (taux communal) - - Suppression de la Taxe Professionnelle en 2011 remplacée dans le panier communal par - Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) (taux communal) - Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE)

Plus en détail

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire Réunions publiques janvier 2013 Présentation du Débat d Orientation Budgétaire 7 février 2011 LE CONTEXTE Une économie mondiale très ralentie En zone Euro : des incertitudes autour de la crise de la dette

Plus en détail

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 Relatif aux modalités de première application du règlement du CRC n 99-02 par les sociétés dont les instruments

Plus en détail