Marie-Camille Lançon_S9_Etat du mémoire avec Mme Sistel and M. Andersh

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1 Marie-Camille Lançon_S9_Etat du mémoire avec Mme Sistel and M. Andersh La mixité urbaine Mixité urbaine : quels sont ses champs d application? Dans quels cas est-elle réussie? Dans quels cas créée t elle de l animation? Intro I. Définition de la mixité urbaine Caractère hétéroclite de programmes. 1. Pourquoi elle est mise en place? Créer de l animation? La périurbanisation? Quels sont les «mauvais modèles» d urbanisme dont nous avons hérités et qui n ont pas fonctionnés? Zoning? Qu est ce que les politiciens veulent «recopier» quand ils décident de l appliquer? Les centres villes? Comment on la met en place aujourd hui? A quelles échelles? Bâtiment, îlot, ZAC, quartier? 2. Comment on la met en place aujourd hui? A quelles échelles? Bâtiment, îlot, ZAC, quartier? 3. La mixité dans la LOV : qu est ce qui est prévu? Buts? II. Quels sont les critères qui font qu elle peut fonctionner ou pas? 1. La mixité réussie, pas seulement logements plus commerces. Ex : ZAC de Malbosc Quels types de programmes doit-on privilégier? Ex Les centres commerciaux ont l usage d un espace public mais en assument-ils toutes les fonctions? Ex : ZAC de Malbosc

2 2. Les flux Ex : centre ville Montpellier (ecusson) 3. Les échelles d application à préférer? Les proportions? 4. La temporalité : facteur temps est très important III. Etude de cas à Sète 1. Un cas qui marche, le centre ville? Pourquoi et comment? 2. Un cas qui ne fonctionne pas : pourquoi et comment? Conclusion

3 Idées et pensées «en vrac» : - Distinction entre mixité fonctionnelle, mixité sociale - La mixité repose sur un pré-supposé qui est celui de la réduction de la distance sociale par la réduction de la distance spatiale par proximité géographique. L homogénéité sociale peut parfois constituer une ressource sociale, la différence peut provoquer des formes de rétraction sociale quand elle n est pas surmontée. La mixité est un mythe mobilisateur qui a des vertus interpellatrices. - On constate, depuis de nombreuses années, une tendance au glissement des villes vers la périphérie. La périurbanisation, que certains appellent également désurbanisation, concerne non seulement de l habitat, mais également l activité économique et en particulier les activités économiques à haute valeur ajoutée tels que les parcs d affaires qui sont pourtant parfaitement compatibles avec d autres fonctions urbaines comme l habitat et le commerce. - Un des leitmotiv actuels est le refus du cloisonnement et de l'exclusion. La relégation géographique, la déchirure du tissu social constituent «une pathologie» de la ville qui demande à être combattue. Mais s'agit-il seulement d'un voeu pieux? En finir avec le zonage implique de promouvoir la mixité urbaine. Il importe de mélanger, d'imbriquer et non pas de juxtaposer simplement par secteurs. Mais la mixité ne se décrète pas, elle se met en pratique en fonction des besoins de chaque époque. - Mêler des fonctions implique de poser le problème de leur relation, de leur compatibilité (le projet urbain est alors envisagé comme pensée de la relation et non pas de la séparation). - La loi d'orientation sur la ville encourage fortement le développement économique et social par «une intervention directe sur les territoires et espaces de la ville à l'échelle du quartier, de la commune et de l'agglomération». - Sauf modification exogène du contexte urbain, (arrivée du métro...) on ne

4 pouvait guère jusqu'à présent, réinsérer dans la ville des territoires exclus. Aujourd'hui, on parle plutôt de réinstaurer de la «perméabilité» entre ces quartiers et le reste de la ville, de les remettre en mouvement en donnant à chacun de leurs habitants «prisonniers», les moyens de partir et l'envie de rester. La loi d'orientation sur la ville encourage «ce droit à la mobilité». - En matière de relations sociales, c'est évidemment la proximité entre les logements, les entreprises, les commerces qui rend possible les connections, les rapprochements. - L'absence de mixité, le déficit de porosité sont ressentis comme des défauts majeurs des grands ensembles, où le développement social urbain est un objectif prioritaire. La plupart des projets s'efforcent de corriger la monofonctionnalité par de nouvelles implantations de commerces, artisans, bureaux...mais le contenu des réglements d'urbanisme n'induit pas en soi la mixité (du fait des pratiques des opérateurs et professionnels de l'aménagement), la monofonctionnalité n'est pas pour autant inévitable. - Malgré tout il faut se garder de vouloir encadrer la mixité dans un cadre législatif rigide (comme on l'a fait pour le zonage). Quoi qu'il en soit, la mixité urbaine ne peut résulter que d'une volonté affirmée, d'un projet de ville, qui trouve sa traduction dans des documents d'urbanisme. Bernard Reichen estime, d'une manière provocatrice, qu'il est temps de: «ne plus en parler, mais de la mettre en pratique.» - La gestion des flux et des liens entre les lieux paraît une entrée très importante dans ce que recouvre l injonction à la mixité. La difficulté actuelle est de parvenir à gérer le changement de nature de ces flux qui ont été modifiés par l usage de la voiture. La gestion de la construction et du traitement des espaces interstitiels, relevant de l espace public - La mixité réapparaît dans l histoire des politiques publiques - La mixité fait apparaître la nécessité de travailler sur les lieux d interface

5 - Enjeu de maîtrise du développement urbain car le monofonctionnel est davantage consommateur d espaces - Nécessité d opérer dans des cadres de définition urbaine plus larges que l échelle de l opération immobilière même. - Le temps est également une ressource qui s épuise, la gestion du temps doit être prise en compte dans les projections d organisation du vivre ensemble. - Nécessité d une définition de l échelle de proximité Les comportements des habitants peuvent évoluer et s adapter rapidement en fonction de la durabilité de la contrainte. - Les centres commerciaux ont l usage d un espace public mais en assument-ils toutes les fonctions - La ville, lieu d échange (et donc de mixité) de par sa structure traditionnelle en centre ville, rues, espaces de vie, perd cette fonction au profit de celle de lieu de transit qui va à l encontre de la mixité sociale et crée des coupures dans l agglomération. De plus, les quartiers sont souvent dépourvus des équipements collectifs essentiels, des services publics ou privés de proximité indispensables à la vie quotidienne des populations.

6 Bibliographie succinte et sites internet : Olivier Mongin, La condition urbaine, la ville à l heure de la mondialisation, Paris 2005, Editions du Seuil David Mangin, La ville franchisée, Formes et structures de la ville contemporain, Paris, 2004, Editions de la Villette Julien Damon, Vivre en ville, Paris 2008, Editions PUF Jacques Donzelot, Quand la ville se défait, Paris 2008, Editions du Point Vincent Becue, Jacques Teller, Comment concevoir un quartier «multifonction» pour promouvoir un développement urbain durable?, Laboratoire d automatique, de mécanique et d information industrielles et humaine, Université de Valenciennes Pierre Veltz, Mondialisation, Villes et Territoires, Paris 2000, Editions Gallimard Certu, Diversité urbaine, pdf emid=35&lang=fr mpourb/compnot3.htm