PRESENTATION DU NOUVEAU DISPOSITIF COMMUNAUTAIRE DE LUTTE CONTRE DES CAPITAUX ET DU FINANCEMENT DU TERRORISME ET DE LA PROLIFERATION EN AFRIQUE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "PRESENTATION DU NOUVEAU DISPOSITIF COMMUNAUTAIRE DE LUTTE CONTRE DES CAPITAUX ET DU FINANCEMENT DU TERRORISME ET DE LA PROLIFERATION EN AFRIQUE"

Transcription

1 PRESENTATION DU NOUVEAU DISPOSITIF COMMUNAUTAIRE DE LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET DE LA PROLIFERATION REGLEMENT N 01/CEMAC/UMAC/CM PORTANT PREVENTION ET REPRESSION DU BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET DU FINANCEMENT DU TERRORISME ET DE LA PROLIFERATION EN AFRIQUE CENTRALE DU 11 AVRIL 2016 CONFERENCE DES ANIF DE LA CEMAC. DOUALA DU 11 AU 15 OCTOBRE 2016

2 INTRODUCTION : aperçu général des normes LAB/CFT, - cadre juridique international et sous régional, - principe de l évaluation des normes LAB/CFT APERÇU DU PLAN LES NOUVELLES RECOMMANDATIONS DU GAFI DE 2012 LES DEFAILLANCES DU REGLEMENT 02/10 : - défaillances liées aux mesures BC - défaillances liées aux mesures FT LES NOUVELLES DISPOSITIONS DU REGLEMENT - définitions, objet et champ d application - les mesures préventives - de la détection - de la répression - de la coopération internationale

3 EN GUISE D INTRODUCTION Aperçu général de l évolution des normes LAB/CFT Cadre juridique international Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes (1988) (Convention de Vienne) ; Création du GAFI (1989): organisme intergouvernemental d élaboration des politiques et des normes de lutte BC /FT, de les développer et les promouvoir à la fois au niveau national et international ; Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme (1999) ; Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (2000) (Convention de Palerme) ; Résolutions 1267 (1999) et 1373 (2001) du CS des NU ; Déclaration de principe de Bâle ; Convention du Conseil de l Europe du 8 décembre 1990;

4 EN GUISE D INTRODUCTION Aperçu général de l évolution des normes LAB/CFT Cadre juridique sous régional Contexte: expansion de la criminalité financière et émergence du terrorisme aux frontières et migration à l intérieur de la zone CEMAC, notamment au Cameroun et au Tchad imputables au groupe terroriste Boko Haram Déclaration solennelle des Chefs d Etats de la CEMAC ; Création du GABAC: lutter BA et les produits du crime, mettre en place de façon concertée des mesures harmonisées et appropriées à cette lutte dans la CEMAC, Adoption des mesures juridiques et institutionnelles inspirées des normes et standards internationaux Règlement portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et financement du terrorisme en Afrique Centrale de révisé en Adoption d un nouveau Règlement le 11 avril 2016.

5 EN GUISE D INTRODUCTION Evolution des normes LAB/CFT Evaluation et mise à jour aux fins de : Identifier les systèmes et mécanismes clés dont sont dotés les pays dans des contextes juridiques, réglementaires et financiers divers; Analyser les mesures applicables pour vérifier leur conformité Mesurer l efficacité de la mise en œuvre des mesures adoptées Déterminer et analyser les risques de BC ou/et FT Souscription au processus d évaluation par la Banque Mondiale et à travers le processus d évaluations mutuelles GABAC ont révélé les insuffisances du dispositif réglementaire et proposé des mesures pour améliorer le dispositif

6 RECOMMANDATIONS DU GAFI Recommandations du GAFI de 1990, mise à jour (1996, 2001, 2003, 2004) Elargissement du mandat du GAFI à la lutte contre le financement de la prolifération en 2008 et révision des Recommandations du GAFI en 2012 pour répondre aux menaces nouvelles et émergentes, clarifier et renforcer les obligations De 40+9, toutes les Recommandations ont été fondues en 40 Recommandations visant à : -Identifier les risques et développer des politiques et une coordination au plan national ; -Agir contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive ; -Mettre en œuvre des mesures préventives pour le secteur financier et les autres personnes assujetties ; -Doter les autorités compétentes (enquêtes, poursuites et contrôles) des pouvoirs et des responsabilités nécessaires et mettre en place d autres mesures institutionnelles ;

7 RECOMMANDATIONS DU GAFI -Renforcer la transparence et la disponibilité des informations sur les bénéficiaires effectifs des personnes morales et constructions juridiques ; -Faciliter la coopération internationale. Elles se déclinent en sept rubriques consacrées : -aux politiques et à la coordination nationale en matière de LAB/CFTP. -au blanchiment des capitaux et confiscation; - au financement du terrorisme et financement de la prolifération ; -aux mesures préventives ; -à la transparence et aux bénéficiaires effectifs des personnes morales et constructions juridiques ; -aux pouvoirs et responsabilités des autorités compétentes et autres mesures institutionnelles (CRF, etc.) ; -à la coopération internationale (entraide judiciaire, extradition, gel, autres formes de coopération internationale).

8 LES DEFAILLANCES OBSERVEES DANS LE REGLEMENT 02 Les défaillances liées à la lutte contre le blanchiment des capitaux Liste limitée des infractions sous-jacentes au blanchiment : certaines infractions comme les délits boursiers, le trafic des migrants, la traite des personnes, délits contre l environnement etc. n entrent pas dans l énumération de ce texte. Ceci pose le problème de l illicéité des fonds provenant de ces infractions et, donc, des poursuites pour blanchiment (R1et2) Absence de dispositions relatives au retour d information (de l ANIF vers les assujettis et du parquet vers l ANIF), ce qui ne permettait pas d établir l adéquation entre ce texte communautaire et la R25 du GAFI Absence de dispositions relatives à la déclaration de tentative d opération suspecte (R13 du GAFI) Absence de dispositions relatives à l identification du bénéficiaire effectif des transactions (R 33 et R34) Absence de disposition portant sur la confiscation de biens de valeurs équivalentes aux produits ou instruments du crime(r3)

9 LES DEFAILLANCES OBSERVEES DANS LE REGLEMENT 02 Les défaillances liées à la lutte contre le financement du terrorisme Pas de financement d un acte terroriste, d un terroriste ou d une organisation terroriste. De plus, ce texte ne précise pas que les fonds servant à financer le terrorisme peuvent être d origine licite ou illicite (non-conformité parfaite du texte à la Convention des NU de 1999 et à la RS II du GAFI Pas de sanction pénale à l encontre des personnes morales coupables de FT. L article 53 fixe seulement les peines complémentaires sans avoir au préalable prévu de peine principale Confusion sur le gel de fonds des personnes listées au titre de la Résolution 1267 et celui ordonné au titre de la Résolution 1373 des Nations unies Inexistence de dispositions relatives à la confiscation de biens de valeurs équivalentes à celle des produits et instruments du crime Les obligations relatives à la gestion des OBNL ne sont pas spécifiées, alors que ces entités sont des canaux potentiels de BC/FT

10 DISPOSITIONS DU REGLEMENT Définitions, objet et champ d application Élargissement des définitions notamment : acte terroriste, bénéficiaire effectif, catégories d infractions désignées, EPNFD, institution financière, organisation ou organisme à but non lucratif (OBNL), organisation terroriste, PPE, terroriste, virement électronique etc (art 1 er ). Insertion d'un volet lié à la lutte contre le financement de la prolifération des armes de destruction massive pour combattre cette menace en assurant la mise en œuvre systématique et efficace des sanctions financières ciblées requises par le CS NU (R 7, art 2 et s). Imprescriptibilité des infractions de blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme et de financement de la prolifération et des infractions liées (art 5). Renversement de la charge de la preuve BC (art 8)

11 DISPOSITIONS DU REGLEMENT Définitions, objet et champ d application Élargissement de la liste des assujettis de 11 à 22, notamment: les administrations des Régies Financières et celles en charge de la Régulation, de la Supervision et du Contrôle des institutions financières, les agents sportifs, les entreprises de transport et de transfert de fons et valeurs, les sociétés de gardiennage, les OBNL, les quincailleries, les marchands de matériaux de construction (art 6 et 7). Conformité de l incrimination du FT (inclus le financement d actes terroristes commis par une organisation terroriste, un groupe terroriste ou un individu terroriste (art 9). Refus de toute justification (art 11).

12 DISPOSITIONS DU REGLEMENT Les mesures préventives Introduction de dispositions relatives à l'évaluation des risques, en vue de la mise en œuvre de mesures de prévention proportionnées (R1 art 12, 13 et 14) A ce titre, il est prévu que : au niveau communautaire, les autorités de contrôle et de supervision rendent un avis conjoint sur les risques de BC/FT pesant sur le marché intérieur de la Communauté ; au niveau national, les autorités prennent des mesures appropriées pour identifier, évaluer, comprendre et atténuer les risques de BC/FT auxquels l'etat est exposé ; les assujettis prennent des mesures appropriées pour identifier et évaluer les risques de BC/FT auxquels ils sont exposés dans le cadre de leurs relations avec la clientèle, les pays ou les zones géographiques ou au niveau des produits et services utilisés. Les assujettis doivent en outre disposer de politiques et procédures de contrôle, proportionnées à leur nature et leur taille, pour atténuer et gérer efficacement les risques de BC/FT identifiés.

13 DISPOSITIONS DU REGLEMENT Les mesures préventives Institution d une obligation de déclaration des espèces et instruments au porteur pour les voyageurs et diligences d identification et informations sur l origine des espèces (montant ) (art 15). Inclusion de dispositions spécifiques visant à limiter l'utilisation des espèces pour le règlement de certaines créances et interdisant le recours au cash dans les transactions immobilières d un montant > (art 16 et 17). Confirmation de l obligation de DA et fixation du seuil des transactions à déclarer (montant ) qu'il s'agisse d'une opération unique ou de plusieurs opérations qui apparaissent liées. Dérogations : entreprises de transport public, supermarchés, stations services (art 18).

14 DISPOSITIONS DU REGLEMENT Les mesures préventives Intégration de dispositions relatives à la gestion des risques liés aux innovations technologiques : identifier et évaluer les risques pouvant résulter du développement de nouveaux produits, de nouvelles pratiques commerciales ainsi que de l utilisation de technologies nouvelles (art.40) Indication de mesures de vigilance supplémentaires à mettre en œuvre par les institutions financières dans le cadre de leurs relations de correspondant bancaire transfrontalier (art 41) Insertion des dispositions précisant les obligations particulières, spécifiques ou additionnelles et les conditions de leur mise en œuvre applicables aux: compagnies d assurances, OBNL, EPNFD (casinos et établissements de jeux, avocats, notaires et autre professions juridiques indépendantes et comptables, négociants en pierres ou métaux précieux, prestataires de services aux trusts et aux sociétés (art42 à 51).

15 DISPOSITIONS DU REGLEMENT Les mesures préventives Établissement des obligations simplifiées de vigilance, des produits non soumis à l obligation de vigilance, des dérogations pour les paiements en ligne et les conditions de leur mise en œuvre (pour autant qu il n existe pas de soupçon de BC ou de FT) (art 52 à 55). Précision sur les obligations renforcées de vigilance à l égard de la clientèle dans les conditions de risques élevés interdiction formelle d établir ou de maintenir une relation avec une banque fictive - et sur les mesures spécifiques à l égard des PPE (R12 R13 art 56 à 61). Définition des conditions de mise en œuvre des obligations de vigilance par les tiers (R 17, art 62 à 64) Insertion des obligations des autorités de régulation et de contrôle pour surveiller le respect par les institutions financières et les EPND des prescriptions du Règlement (art 91) Augmentation du délai de conservation des documents: 10 ans (art 38)

16 DISPOSITIONS DU REGLEMENT De la détection Affirmation du rôle central des ANIF et précision de leur mission de coordination au plan national et de référent national pour les actions internationales de la lutte (art 66). Définition des conditions de divulgation des informations transmises à l ANIF (art 71) Institution d une obligation de retour d information: de l ANIF vers les entités déclarantes et des autorités judiciaires vers l ANIF (art 73 et 76). Institution d une obligation de déclaration de tentatives d opérations lorsque les sommes en jeux proviennent d une fraude douanière ou fiscale (art 83 al 2) Précisions sur les conditions de mise en œuvre des techniques d infiltration et de livraison surveillée, de l anonymat des témoins et de leur protection (art 99 et 100) Affirmation du principe de la non opposabilité du secret professionnel aux autorités de contrôle et à l ANIF et élargissement aux agents de l application de la loi dans le cadre d une enquête sur des faits de BC, FT ou financement de la prolifération ordonnée et contrôlée par l autorité judiciaire (art 101)

17 DISPOSITIONS DU REGLEMENT De la répression Définition des procédures de gel de fonds et autres ressources financières et des modalités de leur mise en œuvre au titre des Résolutions 1267 et 1373 des Nations Unies (art 105 à 112) Renforcement des peines complémentaires facultatives applicables aux personnes physiques BC (art 118) Incrimination de certains agissements liés au FT (art123) Énumération des peines complémentaires facultatives applicables aux personnes physiques FT et financement de la prolifération (art 124) Exclusion du sursis et de l amnistie pour les personnes coupables de FT ou de la prolifération (art 125) Fixation des peines principales et complémentaires facultatives encourues par les personnes morales (art 126 et 127) Institution des causes d exemption et d atténuation des peines (art128 et 129) Institution de la confiscation comme peine complémentaire obligatoire des biens objet et produits du crime et extension aux biens de valeur équivalente (art 130 et 131)

18 DISPOSITIONS DU REGLEMENT De la coopération internationale Établissement du principe de la compétence «intracommunautaire» : si lieu de commission situé dans l un des Etats membres ou auteur y domicilié. Également en cas d infraction commise en bande organisée, si l un des auteurs ressortissant de l Etat saisi ou y est domicilié ou retrouvé en fuite. Application du principe de la compétence internationale sur le fondement d une convention ou d une loi nationale (art 133) Etablissement de procédure de transfert des poursuites intracommunautaire et international sous réserve d accords de coopération Dispositions relatives à l entraide judiciaire et à l extradition

19 EN GUISE DE CONCLUSION Les nouvelles dispositions ambitionnent de parvenir à une conformité totale aux Recommandations du GAFI Nécessité de leur vulgarisation auprès des acteurs en charge de la mise en œuvre SINGUILA

Les Recommandations du GAFI

Les Recommandations du GAFI NORMES INTERNATIONALES SUR LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DE CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME ET DE LA PROLIFÉRATION Les Recommandations du GAFI février 2012 GROUPE D ACTION FINANCIÈRE Le Groupe

Plus en détail

Les quarante Recommandations du GAFI

Les quarante Recommandations du GAFI Financial Action Task Force Groupe d action financière Normes du GAFI Les quarante Recommandations du GAFI Octobre 2003 (incluant toutes les modifications jusqu'au mois d'octobre 2004) Le GAFI a révisé

Plus en détail

SLOVÉNIE. Rapport de la 4e visite d évaluation Résumé. Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

SLOVÉNIE. Rapport de la 4e visite d évaluation Résumé. Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme COMITÉ D EXPERTS SUR L EVALUATION DES MESURES DE LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME (MONEYVAL) MONEYVAL(2010)07 SUMM Rapport de la 4e visite d évaluation Résumé Lutte

Plus en détail

La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris

La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris La volonté affichée au printemps 2013 par le Président de la République d intensifier la

Plus en détail

Mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme - Belgique

Mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme - Belgique Mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme - Belgique Mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Belgique Rapport d évaluation

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

MAURITANIE RAPPORT SUR L OBSERVATION DES NORMES ET DES CODES BANQUE MONDIALE

MAURITANIE RAPPORT SUR L OBSERVATION DES NORMES ET DES CODES BANQUE MONDIALE BANQUE MONDIALE RAPPORT SUR L OBSERVATION DES NORMES ET DES CODES EVALUATION DES STANDARDS DU GROUPE D ACTION FINANCIERE SUR LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME MAURITANIE OCTOBRE

Plus en détail

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle Alger, le 08 février 2015 Note à Messieurs les : - Présidents des Conseils d Administration ; - Présidents Directeurs Généraux ; - Directeurs Généraux ; - Présidents des Directoires ; - Directeur Général

Plus en détail

GROUPE D ACTION FINANCIÈRE. Rapport d évaluation mutuelle. Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

GROUPE D ACTION FINANCIÈRE. Rapport d évaluation mutuelle. Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. GROUPE D ACTION FINANCIÈRE Rapport d évaluation mutuelle Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Luxembourg 19 février 2010 Le Luxembourg est un membre du Groupe d Action

Plus en détail

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme SEPTEMBRE 2015 HORS-SÉRIE LES MINI-GUIDES BANCAIRES www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Ce

Plus en détail

Premier RAPPORT DE SUIVI DE L EVALUATION MUTUELLE DE LA cote D IVOIRE

Premier RAPPORT DE SUIVI DE L EVALUATION MUTUELLE DE LA cote D IVOIRE MINISTERE AUPRES DU PREMIER MINISTRE CHARGE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ---------------- 1 REPUBLIQUE DE CÔTE D IVOIRE Union-Discipline-Travail ---------------- Cellule Nationale de Traitement des Informations

Plus en détail

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE 1 SOMMAIRE I. NOTION DE RESPONSABILITES A. La responsabilité civile 1. La responsabilité civile délictuelle 2. La responsabilité civile contractuelle B. La responsabilité pénale

Plus en détail

- La mise en cause d une personne déterminée qui, même si elle n'est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ;

- La mise en cause d une personne déterminée qui, même si elle n'est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ; E-réputation : la poursuite et les sanctions des propos injurieux ou diffamatoires sur internet Article juridique publié le 15/07/2014, vu 4483 fois, Auteur : MAITRE ANTHONY BEM L'injure et la diffamation

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES TITRE I L AUTEUR DE L INFRACTION PÉNALE

TABLE DES MATIÈRES TITRE I L AUTEUR DE L INFRACTION PÉNALE TABLE DES MATIÈRES PLAN................................................................ 5 LISTE DES PRINCIPALES ABRÉVIATIONS...................................... 7 LES TITULAIRES DE LA CHAIRE DE DROIT

Plus en détail

MONACO. Rapport de la 4ème visite d évaluation. Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

MONACO. Rapport de la 4ème visite d évaluation. Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme COMITÉ D EXPERTS SUR L EVALUATION DES MESURES DE LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME (MONEYVAL) MONEYVAL(2013)12 Rapport de la 4ème visite d évaluation Lutte contre

Plus en détail

e cycle de rapports mutuels d évaluation Analyse horizontale CONSEIL DE L EUROPE COUNCIL OF EUROPE

e cycle de rapports mutuels d évaluation Analyse horizontale CONSEIL DE L EUROPE COUNCIL OF EUROPE 3 e cycle de rapports mutuels d évaluation Analyse horizontale 100 95 75 25 COUNCIL OF EUROPE CONSEIL DE L EUROPE 5 0 MONEYVAL(2010)2 Analyse horizontale des rapports du troisième cycle d évaluation mutuelle

Plus en détail

Nous constatons de nos jours

Nous constatons de nos jours LA RESPONSABILITE DES DIRIGEANTS DE SOCIETES par Me Jean Brucher Nous constatons de nos jours que l internationalisation et la globalisation des problèmes relatifs à l activité des entreprises ainsi que

Plus en détail

Douzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale

Douzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale Nations Unies A/CONF.213/8 Douzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale Salvador (Brésil), 12-19 avril 2010 Distr. générale 18 décembre 2009 Français Original: anglais

Plus en détail

Les autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine.

Les autorités judiciaires françaises n ont pas mis en œuvre de politique nationale de prévention dans ce domaine. COMITE D EXPERTS SUR LE TERRORISME (CODEXTER) CYBERTERRORISME L UTILISATION DE L INTERNET A DES FINS TERRORISTES FRANCE Avril 2008 Kapitel 1 www.coe.int/gmt A. Politique Nationale 1. Existe-t-il une politique

Plus en détail

Rapport d'evaluation Mutuelle de La République Tunisienne

Rapport d'evaluation Mutuelle de La République Tunisienne Groupe d'action financière pour le Moyen Orient et l'afrique du Nord Rapport d'evaluation Mutuelle de La République Tunisienne De La lutte anti-blanchiment de capitaux et contre le financement du terrorisme

Plus en détail

Memo BATL : la nouvelle loi sur la régularisation fiscale

Memo BATL : la nouvelle loi sur la régularisation fiscale Memo BATL : la nouvelle loi sur la régularisation fiscale Dans le cadre de ses objectifs, la BATL souhaite collaborer à une législation efficace et de qualité qui soit applicable dans la pratique du droit

Plus en détail

Lignes directrices relatives à la relation d affaires et au client occasionnel

Lignes directrices relatives à la relation d affaires et au client occasionnel Avril 2012 Lignes directrices relatives à la relation d affaires et au client occasionnel Document de nature explicative (Version actualisée avec mise à jour des dispositions législatives et réglementaires

Plus en détail

CIRCULAIRE AUX BANQUES COMMERCIALES ET AUX BANQUES D ÉPARGNE ET DE LOGEMENT

CIRCULAIRE AUX BANQUES COMMERCIALES ET AUX BANQUES D ÉPARGNE ET DE LOGEMENT CIR. # 99 CIRCULAIRE AUX BANQUES COMMERCIALES ET AUX BANQUES D ÉPARGNE ET DE LOGEMENT En conformité aux articles 2.2.2 à 2.2.6 de la loi du 21 février 2001, relative au blanchiment des avoirs provenant

Plus en détail

la reconnaissance mutuelle en matière pénale

la reconnaissance mutuelle en matière pénale Le futur de la reconnaissance mutuelle en matière pénale au sein de l Union européenne Prof. Dr. Gert Vermeulen Conférence doctorale Université de Poitiers 21 janvier 2010 1 Affiliations et lignes de recherche

Plus en détail

ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI

ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI Le présent document est établi à titre provisoire. Seule la «Petite loi», publiée ultérieurement, a valeur de texte authentique. TEXTE ADOPTÉ n 237 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME

Plus en détail

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT ET CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME

RECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT ET CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 2765 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 183 19 novembre 2004 S o m m a i r e LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT ET

Plus en détail

France. Rapport d évaluation mutuelle Synthèse du rapport. Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

France. Rapport d évaluation mutuelle Synthèse du rapport. Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme GROUPE D'ACTION FINANCIER Rapport d évaluation mutuelle Synthèse du rapport Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme France 25 février 2011 La France est un membre du Groupe

Plus en détail

Loi n 110/AN/11/6ème L relative à la lutte contre le financement du terrorisme.

Loi n 110/AN/11/6ème L relative à la lutte contre le financement du terrorisme. Loi n 110/AN/11/6ème L relative à la lutte contre le financement du terrorisme. L'ASSEMBLEE NATIONALE A ADOPTE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE PROMULGUE LA LOI DONT LA TENEUR SUIT : VU La Constitution du

Plus en détail

Avons ordonné et ordonnons:

Avons ordonné et ordonnons: Sanctions pécuniaires - principe de reconnaissance mutuelle Loi du 23 février 2010 relative à l'application du principe de reconnaissance mutuelle aux sanctions pécuniaires. - citant: L du 30 mars 2001

Plus en détail

Loi fédérale sur la mise en œuvre des recommandations du Groupe d action financière, révisées en 2012

Loi fédérale sur la mise en œuvre des recommandations du Groupe d action financière, révisées en 2012 Délai référendaire: 2 avril 2015 Loi fédérale sur la mise en œuvre des recommandations du du 12 décembre 2014 L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu le message du Conseil fédéral du 13 décembre

Plus en détail

COMPRENDRE, EVALUER ET PREVENIR LE RISQUE DE CORRUPTION

COMPRENDRE, EVALUER ET PREVENIR LE RISQUE DE CORRUPTION COMPRENDRE, EVALUER ET PREVENIR LE RISQUE DE CORRUPTION Philippe Montigny, Président, ETHIC Intelligence EIFR Paris, le 3 juillet 2013 1 Le monde a changé La responsabilité d une entreprise peut être engagée

Plus en détail

Forum sur la Gouvernance de l'internet en Afrique Centrale : Douala Cameroun, du 29 au 31 Mai 2012

Forum sur la Gouvernance de l'internet en Afrique Centrale : Douala Cameroun, du 29 au 31 Mai 2012 Forum sur la Gouvernance de l'internet en Afrique Centrale : Douala Cameroun, du 29 au 31 Mai 2012 Instruments juridiques de protection des infrastructures et de la vie privée des citoyens contre les cyber

Plus en détail

La lutte contre le terrorisme et son financement. Jean-Claude DELEPIERE Président de la Cellule de Traitement des Informations Financières

La lutte contre le terrorisme et son financement. Jean-Claude DELEPIERE Président de la Cellule de Traitement des Informations Financières La lutte contre le terrorisme et son financement Jean-Claude DELEPIERE Président de la Cellule de Traitement des Informations Financières A. Le dispositif préventif belge et le rôle de la CTIF Sources

Plus en détail

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL 02/06/2015 En matière de droit du travail, la responsabilité de l employeur peut être engagée dans de nombreuses situations que nous allons examiner ci-dessous.

Plus en détail

Je suis honnorée de m' addresser à vous à l'occasion du Onzième Congrès des Nations Unis pour la Prevention du Crime et la Justice Penale.

Je suis honnorée de m' addresser à vous à l'occasion du Onzième Congrès des Nations Unis pour la Prevention du Crime et la Justice Penale. Intervention de la Roumanie à l'occasion de la session «Haut Niveau» de l' Onzieme Congrès des Nations Unis sur la prévention du crime et la justice pénale Madame KIBEDI Katalin Barbara, Sécretaire d'

Plus en détail

Vu la Loi n 1.165 du 23 décembre 1993 relative à la protection des informations nominatives, modifiée ;

Vu la Loi n 1.165 du 23 décembre 1993 relative à la protection des informations nominatives, modifiée ; DELIBERATION N 2015-04 DU 28 JANVIER 2015 DE LA COMMISSION DE CONTROLE DES INFORMATIONS NOMINATIVES PORTANT AUTORISATION A LA MISE EN ŒUVRE DU TRAITEMENT AUTOMATISE D INFORMATIONS NOMINATIVES AYANT POUR

Plus en détail

PROPOSITION DE LOI PORTANT PREVENTION ET REPRESSION DE LA CORRUPTION -----------------

PROPOSITION DE LOI PORTANT PREVENTION ET REPRESSION DE LA CORRUPTION ----------------- LIBERTE EGALITE FRATERNITE REPUBLIQUE D HAITI PROPOSITION DE LOI PORTANT PREVENTION ET REPRESSION DE LA CORRUPTION ----------------- Vu la Constitution de la République ; Vu la Convention des Nations Unies

Plus en détail

Lutte contre la fraude

Lutte contre la fraude Lutte contre la fraude Agence pour la Lutte contre la fraude à l assurance 1 Sommaire I. Présentation d ALFAd II. Lutte contre la fraude et expertise III. Le blanchiment de capitaux en IARD 2 L Agence

Plus en détail

LE CONSEIL DES MINISTRES DE L UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA)

LE CONSEIL DES MINISTRES DE L UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA) UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------------- Le Conseil des Ministres DIRECTIVE N 04/2007/CM/UEMOA RELATIVE A LA LUTTE CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME DANS LES ETATS MEMBRES

Plus en détail

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Imprimé avec des encres végétales sur du papier PEFC par une imprimerie détentrice de la marque Imprim vert, label qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées. La certification

Plus en détail

Charte de Qualité sur l assurance vie

Charte de Qualité sur l assurance vie Charte de Qualité sur l assurance vie PRÉAMBULE La présente Charte de Qualité sur l assurance vie s'inspire largement de la Charte de Qualité ICMA Private Wealth Management, qui présente les principes

Plus en détail

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL

CHARTE ETHIQUE DE WENDEL CHARTE ETHIQUE DE WENDEL Mars 2015 1 Message du Directoire Wendel est l une des toutes premières sociétés d investissement en Europe. Grâce au soutien d un actionnariat familial stable, Wendel a su se

Plus en détail

Groupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT

Groupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT Groupe de travail Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT Les participants ont tous reçu une copie du rapport particulièrement riche du précédent groupe de travail. A l issue des rapports des représentantes

Plus en détail

Point sur la régularisation fiscale des avoirs non déclarés situés à l étranger.

Point sur la régularisation fiscale des avoirs non déclarés situés à l étranger. Olivier HOEBANX Associé BMH Avocats Point sur la régularisation fiscale des avoirs non déclarés situés à l étranger. Introduction Depuis quelques années, de nombreux pays se sont engagés dans des démarches

Plus en détail

Mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme - Belgique

Mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme - Belgique Mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme - Belgique Mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme Belgique Rapport d évaluation

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28 Ordonnance n 03-08 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la protection des schémas de configuration des circuits intégrés TABLE DES MATIERES Articles Titre I : Dispositions

Plus en détail

LOI N 06-066/ DU 29 DECEMBRE 2006 PORTANT LOI UNIFORME RELATIVE A LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX

LOI N 06-066/ DU 29 DECEMBRE 2006 PORTANT LOI UNIFORME RELATIVE A LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX LOI N 06-066/ DU 29 DECEMBRE 2006 PORTANT LOI UNIFORME RELATIVE A LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX L Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 30 novembre 2006 ; Le Président

Plus en détail

Le manuel de sensibilisation au blanchiment de capitaux à l'intention des vérificateurs fiscaux

Le manuel de sensibilisation au blanchiment de capitaux à l'intention des vérificateurs fiscaux Le manuel de sensibilisation au blanchiment de capitaux à l'intention des vérificateurs fiscaux CENTRE DE POLITIQUE ET D ADMINISTRATION FISCALES 2009 ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES

Plus en détail

Typologies sur la fraude fiscale

Typologies sur la fraude fiscale Typologies sur la fraude fiscale Les transactions suspectes et les anomalies dans le fonctionnement des comptes peuvent révéler des infractions sous-jacentes relevant tant de la fraude fiscale que d autres

Plus en détail

LOI N 2006-01 portant Code des Postes

LOI N 2006-01 portant Code des Postes REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi LOI N 2006-01 portant Code des Postes EXPOSE DES MOTIFS Le secteur postal connaît actuellement des mutations liées notamment aux avancées technologiques,

Plus en détail

Règlement du Commissariat aux Assurances N 13/01 du 23 décembre 2013 relatif à la lutte contre le blanchiment et contre le financement du terrorisme

Règlement du Commissariat aux Assurances N 13/01 du 23 décembre 2013 relatif à la lutte contre le blanchiment et contre le financement du terrorisme Règlement du Commissariat aux Assurances N 13/01 du 23 décembre 2013 relatif à la lutte contre le blanchiment et contre le financement du terrorisme (Mémorial A N 224 du 24 décembre 2013) La Direction

Plus en détail

CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES

CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES informatiques d Inria CENTRE DE RECHERCHE GRENOBLE RHÔNE-ALPES Table des matières 1. Préambule...3 2. Définitions...3 3. Domaine d application...4 4. Autorisation d accès aux ressources informatiques...5

Plus en détail

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires RÈGLEMENT sur la collaboration avec les intermédiaires Fédération Internationale de Football Association Président : Joseph S. Blatter Secrétaire Général : Jérôme Valcke Adresse : FIFA FIFA-Strasse 20

Plus en détail

CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité?

CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité? CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité? Automne 2011 QU EST-CE QU UN CERTIFICAT DE SÉCURITÉ? Créée en 1978, la procédure actuelle trouve son fondement dans la loi sur l immigration

Plus en détail

955.022 Ordonnance de la Commission fédérale des banques en matière de lutte contre le blanchiment d argent

955.022 Ordonnance de la Commission fédérale des banques en matière de lutte contre le blanchiment d argent Ordonnance de la Commission fédérale des banques en matière de lutte contre le blanchiment d argent (Ordonnance de la CFB sur le blanchiment d argent, OBA-CFB) du 18 décembre 2002 (Etat le 1 er avril 2003)

Plus en détail

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION

LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION 1 Document Unique de Délégation Un document qui permet de définir les responsabilités : civiles - pénales Des dirigeants pleinement conscients de leur périmètre de responsabilité,

Plus en détail

RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE. MONTPELLIER 27 mai 2013

RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE. MONTPELLIER 27 mai 2013 RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE MONTPELLIER 27 mai 2013 LE RISQUE SPORTIF Facteurs aggravants de risques Le lieu de l activité L âge des participants à l activité La nature de l activité Les

Plus en détail

POLITIQUE DE DANAHER CORPORATION EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

POLITIQUE DE DANAHER CORPORATION EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION POLITIQUE DE DANAHER CORPORATION EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION I. OBJET La corruption est interdite par le droit de presque tous les pays et territoires de la planète. Danaher Corporation («Danaher»)

Plus en détail

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE N 15 48 ème ANNEE Dimanche 11 Rabie El Aouel 1430 Correspondant au JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE CONVENTIONS ET ACCORDS INTERNATIONAUX - LOIS ET DECRETS ARRETES,

Plus en détail

RAPPORT D ÉVALUATION DÉTAILLÉ DE TROISIÈME CYCLE

RAPPORT D ÉVALUATION DÉTAILLÉ DE TROISIÈME CYCLE Strasbourg, 16 juillet 2008 MONEYVAL (2008) 21 COMITÉ EUROPÉEN POUR LES PROBLÈMES CRIMINELS (CDPC) COMITÉ D EXPERTS SUR L ÉVALUATION DES MESURES DE LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET LE FINANCEMENT

Plus en détail

Normes LAB/CFT : améliorer l inclusion et l intégrité financières

Normes LAB/CFT : améliorer l inclusion et l intégrité financières focus note N 56 Août 2009 Jennifer Isern et Louis de Koker Normes LAB/CFT : améliorer l inclusion et l intégrité financières Au cours des 30 dernières années, l accès aux services financiers formels pour

Plus en détail

ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA PRINCIPAUTE DU LIECHTENSTEIN ET LE MATIERE FISCALE

ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA PRINCIPAUTE DU LIECHTENSTEIN ET LE MATIERE FISCALE ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA PRINCIPAUTE DU LIECHTENSTEIN ET LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE RELATIF A L ECHANGE DE RENSEIGNEMENTS EN MATIERE FISCALE Considérant que le Gouvernement de

Plus en détail

Suisse. Rapport d évaluation mutuelle Rapport de suivi. Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Suisse. Rapport d évaluation mutuelle Rapport de suivi. Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. GROUPE D ACTION FINANCIÈRE Rapport d évaluation mutuelle Rapport de suivi Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Suisse 27 octobre 2009 Suivant l adoption de son troisième

Plus en détail

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes 2. L original de la présente Convention, dont les textes anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe font également foi, sera déposé auprès du Secrétaire général de l Organisation des Nations

Plus en détail

Les leçons du droit comparé Conférence la répression pénale du blanchiment Du 27/05/2011

Les leçons du droit comparé Conférence la répression pénale du blanchiment Du 27/05/2011 Les leçons du droit comparé Conférence la répression pénale du blanchiment Du 27/05/2011 Introduction : Le blanchiment est la réinsertion dans le circuit légal des sommes obtenues de façon illicite. Pour

Plus en détail

I. - Les principales caractéristiques du Droit Pénal chinois

I. - Les principales caractéristiques du Droit Pénal chinois Lorsque la loi pénale a une application extraterritoriale, les juridictions nationales ont compétence même lorsque les faits ont été jugés par une juridiction étrangère. Mais si la peine prononcée a été

Plus en détail

Principes d application sectoriels de l Autorité de contrôle prudentiel relatifs au recours à la tierce introduction pour le secteur des assurances

Principes d application sectoriels de l Autorité de contrôle prudentiel relatifs au recours à la tierce introduction pour le secteur des assurances Principes d application sectoriels de l Autorité de contrôle prudentiel relatifs au recours à la tierce introduction pour le secteur des assurances Décembre 2011 Les principes d application sectoriels,

Plus en détail

Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels

Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels (Loi sur le transfert des biens culturels, LTBC) 444.1 du 20 juin 2003 (Etat le 1 er janvier 2012) L Assemblée fédérale de la Confédération

Plus en détail

EVALUATION DE LA MENACE EN MATIERE DE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET DE FINANCEMENT DU TERRORISME

EVALUATION DE LA MENACE EN MATIERE DE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET DE FINANCEMENT DU TERRORISME EVALUATION DE LA MENACE EN MATIERE DE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET DE FINANCEMENT DU TERRORISME 1 Table des matières 1 La réalisation d un exercice d évaluation globale de la menace en France... 4 2 Les

Plus en détail

La responsabilité pénale dans l entreprise

La responsabilité pénale dans l entreprise La responsabilité pénale dans l entreprise PLATO Le Lieu : CCI Granville. 1 Plan de l intervention Déterminer les zones de risques pénales dans l entreprise. Qui peut voir sa responsabilité pénale engagée?

Plus en détail

Réglement intérieur. Supélec Rézo

Réglement intérieur. Supélec Rézo Réglement intérieur Supélec Rézo Préambule L association Supélec Rézo est une association régie par la loi du premier juillet 1901. Selon ses statuts, cette association a pour but : de gérer, animer et

Plus en détail

Lignes directrices relatives à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans le domaine de la gestion de fortune

Lignes directrices relatives à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans le domaine de la gestion de fortune Mars 2014 Lignes directrices relatives à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans le domaine de la gestion de fortune Document de nature explicative 1. Les lignes

Plus en détail

Dispositions pénales Loi du Bien-être et Code Code pénal social 1/5

Dispositions pénales Loi du Bien-être et Code Code pénal social 1/5 Dispositions pénales Loi du Bien-être et Code Code pénal social 1/5 Code pénal social Application sur la Loi et le Code du Bien-être au travail Dispositions pénales de la Loi du Bien-être de 1996 Les articles

Plus en détail

DÉCLARATION PAR UN RÉSIDENT

DÉCLARATION PAR UN RÉSIDENT N 3916 N 11916 * 05 N 50869 # 05 DÉCLARATION PAR UN RÉSIDENT D UN COMPTE OUVERT HORS DE FRANCE 1. IDENTITÉ DU (OU DES) DÉCLARANT(S) (CODE GÉNÉRAL DES IMPÔTS : ART. 1649 A, 2 e ET 3 e AL. ; ART. 1758 ET

Plus en détail

La responsabilité des directeurs d unité

La responsabilité des directeurs d unité 9 mai 2012 - Journée des administrateurs et responsables des laboratoires de l INSIS La responsabilité des directeurs d unité Direction des affaires juridiques CNRS/DAJ/MF l 9 mai 2012 Journée INSIS P.

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE LUTTE CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME

DOSSIER DE PRESSE LUTTE CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME DOSSIER DE PRESSE LUTTE CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME Mercredi 18 mars 2015 «L argent est partout et tout le temps le nerf de la guerre : les terroristes ont, pour continuer à agir, besoin des financements

Plus en détail

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données BUREAU DES AFFAIRES JURIDIQUES Règlement d INTERPOL sur le traitement des données [III/IRPD/GA/2011(2014)] REFERENCES 51 ème session de l Assemblée générale, résolution AGN/51/RES/1, portant adoption du

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89

Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89 Paris, le 12 janvier 2012 Décision du Défenseur des droits n MLD-2011-89 Vu l article 71-1 de la Constitution du 4 octobre 1958 ; Vu la loi organique n 2011-333 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des

Plus en détail

FORMULAIRE D'OUVERTURE DE COMPTE

FORMULAIRE D'OUVERTURE DE COMPTE FORMULAIRE D'OUVERTURE DE COMPTE Compte N I. IDENDIFICATION _Personne Physique _Personne Morale TITULAIRE CO- TITULAIRE M. Mme Mlle M. Mme Mlle Nom : Nom : Prénoms : Prénoms : Nom de jeune Fille : Nom

Plus en détail

AUX COOPÉRATIVES D ÉPARGNE ET DE CRÉDIT AUX FÉDÉRATIONS DE COOPÉRATIVES D ÉPARGNE ET DE CRÉDIT

AUX COOPÉRATIVES D ÉPARGNE ET DE CRÉDIT AUX FÉDÉRATIONS DE COOPÉRATIVES D ÉPARGNE ET DE CRÉDIT AUX COOPÉRATIVES D ÉPARGNE ET DE CRÉDIT ET AUX FÉDÉRATIONS DE COOPÉRATIVES D ÉPARGNE ET DE CRÉDIT Les présentes lignes directrices résument les principales obligations légales auxquelles sont assujetties

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006)

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) Circulaires de la Direction des affaires criminelles Signalisation des circulaires du 1 er avril au 30 juin 2006 Circulaire

Plus en détail

LES DEFIS DE LA PLACE FINANCIERE SUISSE

LES DEFIS DE LA PLACE FINANCIERE SUISSE LES DEFIS DE LA PLACE FINANCIERE SUISSE EDOUARD CUENDET SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU GROUPEMENT DES BANQUIERS PRIVÉS GENEVOIS 1 Thèmes traités 1. Place financière suisse 2. Place financière genevoise 3. Loi fédérale

Plus en détail

LA RESPONSABILITE DES DIRIGEANTS

LA RESPONSABILITE DES DIRIGEANTS Sources : F. LEFEBVRE «associations» Code civil Code pénal Code du commerce Code du sport Livre des procédures fiscales AVERTISSEMENT : Les renseignements contenus dans cette fiche ne constituent qu une

Plus en détail

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs (Loi sur la surveillance de la révision, LSR) 221.302 du 16 décembre 2005 (Etat le 1 er janvier 2013) L Assemblée fédérale de la Confédération

Plus en détail

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs (Loi sur la surveillance de la révision, LSR) 221.302 du 16 décembre 2005 (Etat le 1 er septembre 2007) L Assemblée fédérale de la Confédération

Plus en détail

RECUEIL DE LEGISLATION. A N 5 9 janvier 2013. S o m m a i r e

RECUEIL DE LEGISLATION. A N 5 9 janvier 2013. S o m m a i r e MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 99 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 5 9 janvier 2013 S o m m a i r e Règlement grand-ducal du 26 décembre

Plus en détail

Le PROGRAMME ENVIRONEMENT D INTERPOL

Le PROGRAMME ENVIRONEMENT D INTERPOL Le PROGRAMME ENVIRONEMENT D INTERPOL INTERPOL Organisation International de Police Criminelle crée en 1923 siège a Lyon ( France).190 pays membres, 6 BR( Bureau Régional), 1 Bureau de liaison a Bangkok

Plus en détail

Mobile Money for the Unbanked

Mobile Money for the Unbanked Mobile Money for the Unbanked L argent mobile au service des personnes non bancarisées Juin 2009 1 Les auteurs Marina Solin Andrew Zerzan L Association GSM (GSMA) représente les intérêts de l industrie

Plus en détail

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Saine gestion des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Saine gestion des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Saine gestion des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme janvier 2014 Également disponible sur le site de la BRI (www.bis.org). Banque

Plus en détail

Marchés publics de fournitures et services EMISSION DE CARTES D ACHATS ET PRESTATIONS ANNEXES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P.

Marchés publics de fournitures et services EMISSION DE CARTES D ACHATS ET PRESTATIONS ANNEXES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P. Marchés publics de fournitures et services EMISSION DE CARTES D ACHATS ET PRESTATIONS ANNEXES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (C.C.T.P.) Pouvoir adjudicateur : Ecole supérieure d art des Pyrénées

Plus en détail

DOCUMENT D OUVERTURE DE COMPTE POUR PERSONNES MORALES

DOCUMENT D OUVERTURE DE COMPTE POUR PERSONNES MORALES EJ: DOCUMENT D OUVERTURE DE COMPTE POUR PERSONNES MORALES 1. TITULAIRE(S) TITULAIRE 1 Langue Français Allemand Anglais Néerlandais Raison sociale Forme juridique Date de constitution Lieu d incorporation

Plus en détail

TITRE PRELIMINAIRE : TERMINOLOGIE ARTICLE PREMIER. Au sens de la présente ordonnance, il faut entendre par :

TITRE PRELIMINAIRE : TERMINOLOGIE ARTICLE PREMIER. Au sens de la présente ordonnance, il faut entendre par : LA REPRESSION DES INFRACTIONS EN MATIERE DE CHEQUE, DE CARTE BANCAIRE ET D AUTRES INSTRUMENTS ET PROCEDES ELECTRONIQUES DE PAIEMENT (ORDONNANCE 2009-388 DU 1er DECEMBRE 2009 RELATIVE A LA REPRESSION DES

Plus en détail

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE 2001 Texte adopté par la Commission à sa cinquante-troisième session, en 2001, et soumis à l Assemblée générale dans

Plus en détail

Table de matières. Préambule 11 Introduction 13

Table de matières. Préambule 11 Introduction 13 Préambule 11 Introduction 13 1. LA Description juridique 17 Chapitre 1. La législation préventive 18 1.1. La législation nationale 18 1.1.1. Les dispositions légales 18 1.1.2. Les déclarants 20 1.1.3.

Plus en détail

LIVRET GRAND PRIX (MARCHE DES PARTICULIERS) CONDITIONS GENERALES

LIVRET GRAND PRIX (MARCHE DES PARTICULIERS) CONDITIONS GENERALES LIVRET GRAND PRIX (MARCHE DES PARTICULIERS) CONDITIONS GENERALES Article 1 OUVERTURE ET DETENTION Le Livret Grand Prix est un compte d épargne qui peut être ouvert par toute personne physique Il ne peut

Plus en détail

Lutte contre le blanchiment des capitaux

Lutte contre le blanchiment des capitaux Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme - recommandations professionnelles en IARD - 2005 Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme - recommandations

Plus en détail

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE 2001 Texte adopté par la Commission à sa cinquante-troisième session, en 2001, et soumis à l Assemblée générale dans

Plus en détail

INDICATEURS D OPÉRATIONS DE BLANCHIMENT

INDICATEURS D OPÉRATIONS DE BLANCHIMENT Cellule de Traitement des Informations Financières Avenue de la Toison d Or 55 boîte 1 1060 Bruxelles Tél. : +32 2 533 72 11 Fax : +32 2 533 72 00 E-mail : info@ctif-cfi.be NL1175f Janvier 2012 INDICATEURS

Plus en détail