Pauvreté-Précarité en Seine-Saint-Denis

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1 Caisse primaire d'assurance maladie de la Seine-Saint-Denis Pauvreté-Précarité en Seine-Saint-Denis 8 e édition Novembre 2007 N 23/07

2 Sommaire Introduction Les niveaux de revenus Revenu moyen imposable par contribuable Part des foyers fiscaux non imposables Part des foyers fiscaux de la région Ile-de-France dont le revenu annuel se situe dans les tranches d imposition les plus basses à 4 Part de foyers fiscaux dont le revenu se situe dans les tranches d imposition les plus basses ( ) par communes (Seine St Denis) Les demandeurs d emploi Les demandeurs d emploi (catégorie 1*), par commune, en Seine-Saint-Denis à 7 Part des demandeurs d emploi de moins de 25 ans parmi l ensemble des DEFM Nombre de demandeurs d emploi de moins de 25 ans par commune Les bénéficiaires du RMI Les bénéficiaires du RMI en région parisienne Les bénéficiaires du RMI, par commune, en Seine-Saint-Denis Les bénéficiaires de la CMU et de la CMUC Couverture Maladie universelle (CMU de base) Les bénéficiaires de la CMU de base, par commune, en Seine-Saint-Denis CMU Complémentaire Les bénéficiaires de l AME Aide Médicale Etat (AME) Les bénéficiaires de l AME, par commune, en Seine-Saint-Denis Population étrangère à 17 Familles en difficulté Familles monoparentales Dénombrement des bénéficiaires de l allocation de parent isolé à 19 Le surendettement Conclusion à 21 Annexes

3 Introduction La CPAM de la Seine-Saint-Denis publie depuis plusieurs années ce document qui rassemble des données économiques et sociales. Elles sont illustrées au niveau de la région, des départements d'ilede-france et, lorsque c'est possible, au niveau des communes de Seine-Saint-Denis. Ce document n a pas la prétention d être exhaustif, mais il apporte cependant un éclairage sur la situation économique de la population du département. Il a pour vocation d'être un support de réflexion pour les orientations en matière de politique d'action sanitaire et sociale de la Caisse Primaire d'assurance Maladie. Il peut être utile à tous ceux qui s'intéressent à la situation du département et en particulier à ceux qui exercent des responsabilités. Il démontre, au travers des données recueillies, que la Seine-Saint-Denis a par rapport aux autres départements d'ile-de-france : le plus faible revenu moyen imposable le plus fort pourcentage de foyers non imposables la plus grande part de foyers fiscaux dont le revenu se situe dans la tranche de revenu la plus basse le plus fort taux de chômage le plus grand nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans la plus grande proportion de Rmistes après Paris dans la région Ile de France le deuxième rang en nombre de bénéficiaires de la CMU selon critères de résidence le plus grand nombre de familles monoparentales parmi les allocataires du RMI un contexte économique et social générateur de précarité Depuis quelques années, plusieurs organismes, nationaux, régionaux ou locaux, publient régulièrement des études sur le thème de la pauvreté ou de la précarité. Ils sont autant d écho au constat que nous effectuons chaque année sur la situation de notre département. Revenu moyen imposable par contribuable Les niveaux de revenus La Seine- Saint-Denis est le seul département d Ile-de- France où le revenu est inférieur à la moyenne nationale ( contre ), soit un écart de En 2005, comme depuis de nombreuses années, c est toujours dans le département de la Seine-Saint-Denis que le revenu imposable est le plus faible. Parmi les départements de la petite couronne, il est le seul département à avoir un taux d évolution si bas + 0,2 en 2005 (contre + 2,1 en 2004). Ce taux est même inférieur à celui de la région Ile-de-France. Ce sont les départements de la grande couronne qui évoluent le moins. Deux sur quatre affichent un taux négatif et se rapproche de la Seine- Saint-Denis. Dépt 2004 ( ) 2005 ( ) Evolution 2005/2004 (%) , , , , , , , ,4 ILE-DE-FRANCE ,3 FRANCE Métropol ,4 Source : Direction Générale des impôts Impots.gouv.fr/annuaires statistiques 2

4 Part des foyers fiscaux non imposables Avec 48,2 % de foyers fiscaux non imposés en 2005, la Seine- Saint- Denis affiche un taux supérieur à la moyenne nationale. En 2005, le nombre de foyers fiscaux non imposés diminue dans tous les départements de la région Ile-de-France comme en France. Le taux de foyers non imposés diminue sur le département de la Seine- Saint-Denis par rapport à l année précédente ( 2,1 pts soit foyers). Malgré cela il comptabilise toujours le plus fort pourcentage de foyers non imposés (48,2 %) de la Région Ile-de-France. Il faut remonter à 2001 pour trouver un taux aussi bas pour le département (47,8 % en 2001 contre 48,2 en 2005) Dpt Nb foyers Fiscaux non imposés en Nb foyers Fiscaux non imposés en (%) 2005 (%) Evolution 2005/2004 (pts) ,6 34, ,8 36,2-1, ,8 29,7-1, ,2 32,9-1, ,2 31,1-1, ,3 48,2-2, ,9 36,7-1, ,4 37,8-1,6 ILE-DE- FRANCE ,4 36,1-1,3 FRANCE ,1 45,5-1,6 Métropol Source : Direction Générale des Impôts (impots.gouv.fr/annuaires statistiques) Comparativement aux autres départements de la région, ce taux est largement supérieur. L écart varie de 10,4 points (Val d Oise) à 18,5 points. L écart avec la région Ile-de-France et la France diminue : 12,1 pts en 2005 contre 12,9 en 2004 avec la région 2,7 pts en 2005 contre 3,2 pts en 2004 avec la France La légère amélioration de la situation fiscale des français (et notamment des franciliens) se confirme aussi dans l analyse de la situation des foyers fiscaux situés dans la 1 ère tranche de revenu. Part des foyers fiscaux de la région Ile-de-France dont le revenu annuel se situe dans les tranches d imposition les plus basses Nous constatons, depuis 2002, une baisse régulière de la part de foyers fiscaux situés dans la tranche de moins de 9000 dans l ensemble des départements de la région Ile-de- France. Part des foyers fiscaux situé dans les tranches de revenus les plus basses dont Tranche dont Evolution Dpt Tranche / (%) (%) pts. Tranche 0 à 7500 (%) Tranche 7501 à 9000 (%) Tranche 0 à 7500 (%) Tranche 7501 à 9000 (%) 75 30,3 25,2 5,1 29,2 24,3 4,9-1, ,6 21,3 6,3 26,4 20,4 6,0-1, ,3 17,3 5,0 21,4 16,6 4, ,0 19,6 5,5 24,0 18,8 5,2-1, ,5 19,7 4,8 23,8 19,1 4,7-0, ,1 31,2 6,9 36,4 29,9 6,5-1, ,6 23,0 5,6 27,6 22,3 5,3-1 Malgré une diminution de 1,7 pts, entre 2004 et 2005, la Seine- Saint-Denis, détient toujours la part la plus importante de foyers fiscaux situés dans la tranche des 9000 (36,4 % soit foyers) ,7 22,7 6,0 27,5 21,8 5,7-1,2 ILE-DE- FRANCE 29,5 23,9 5,5 28,4 23,1 5,3-1,1 FRANCE 36,4 29,1 7,3 34,8 27,8 7,0 Métropol Source : Direction Générale des Impôts -1,6 3

5 Pour cet indicateur, 7.2 pts sépare la Seine-Saint-Denis de Paris situé en seconde position et 8,8 pts du Val de Marne situé en 3 ème position. Elle dépasse de 8 pts la part de la région Ile-de-France. Le revenu des franciliens, le seuil de pauvreté et l Impôt Sur la Fortune La proportion de foyers qui se situent dans la tranche d imposition de moins de 9000 reste très élevée. Près de 30 % de foyers soit (cf. tableau N 1 en annexe) sont enregistrés dans la tranche de 0 à 7500 en Seine-Saint-Denis. Ces éléments nous permettent de supposer que la proportion de foyers dont le revenu annuel frôle le seuil de pauvreté est importante sur le département (8172 euros pour 1 personne seule). A l autre extrémité des tranches de revenus, se situent les foyers fiscaux qui paient l impôt sur la fortune. En 2006, contrairement aux autres départements de la petite couronne, on peut constater qu ils représentent une part infime de contribuables dans le département de la Seine-Saint-Denis. Près de la moitié des foyers fiscaux imposés sur la fortune résident dans 5 communes : Montreuil (300 redevables) Gagny, Noisy-le-Grand, Aulnay-Sous-Bois, Villemomble (de 200 à 275 redevables). Seuil de pauvreté 2005 ISF 2006 Revenu disponible correspondant au seuil de pauvreté selon le type de ménage Mensuel Annuel Part des foyers fiscaux redevables de l ISF en 2006 Personne seule Dpt NB Part Famille monoparentale, 1 enfant de moins de 14 ans ,18 % Famille monoparentale un enfant de 14 ans ou plus ,35 % Couple sans enfants ,37 % Couple un enfant de moins de 14 ans ,54 % Couple un enfant de 14 ans ou plus ,33 % Couple deux enfants de moins de 14 ans ,57 % Couple deux enfants, dont un de moins de 14 ans ,46 % Couple deux enfants de plus de 14 ans ,19 % Source : enquêtes revenus fiscaux 2005, Insee-DGI, 50% du revenu médian Comme l indique l INSEE dans son rapport n 1162 d Octobre 2007 intitulé «Niveaux de vie et pauvreté en France», la Seine-Saint-Denis est marquée par un fort taux de pauvreté. Les différentes caractéristiques de ces populations (ménages complexes qui regroupent plusieurs familles voire plusieurs générations, familles nombreuses) en font une exception en Ile-de-France. Parmi toutes ces familles, notons que plus les familles avec enfant sont affectées par la pauvreté, plus le taux de pauvreté des enfants est important. Ainsi, dans les régions Nord-Pas-de-Calais et Languedoc- Roussillon, dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse et de la Seine-Saint-Denis, environ un enfant sur quatre vit sous le seuil de pauvreté contre 16,4 % en moyenne. Comparons à présent le taux de pauvreté dans les différents départements d Ile-de-France et la France. Le taux de pauvreté départemental selon l Insee C est en Seine-Saint-Denis que le taux de pauvreté est le plus important. 6,1 points le séparent de Paris qui se situe en 2 ème position et 8 points du département du Val d Oise (situé en 3 ème position). Il dépasse le taux de la France métropolitaine de 6,3 points. Département Taux de pauvreté (%) 75 11,9 77 7,5 78 5,8 91 7,2 92 8, ,0 94 9, ,0 France Métropol. 11,7 Source : Insee revenus

6 Part de foyers fiscaux dont le revenu se situe dans les tranches d imposition les plus basses ( ) par communes (Seine-St-Denis) Communes Part des foyers fiscaux ( ) Année 2005 GOURNAY-SUR-MARNE 17 COUBRON 17,7 RAINCY (LE) 21 NEUILLY-PLAISANCE 23,5 VAUJOURS 24,6 LIVRY-GARGAN 24,8 GAGNY 25,7 PAVILLONS-S/S-BOIS (LES) 26,4 TREMBLAY-en-France 26,4 VILLEMOMBLE 27 NOISY-LE-GRAND 27,7 LILAS (LES) 28,3 NEUILLY-SUR-MARNE 29,3 VILLEPINTE 29,6 ROSNY-SOUS-BOIS 30,6 BOURGET (LE) 32,5 BLANC-MESNIL (LE) 33,8 AULNAY-S/S-BOIS 34,2 MONTFERMEIL 34,6 NOISY-LE-SEC 35,2 PRE-ST-GERVAIS (LE) 35,3 DUGNY 35,4 DRANCY 36,4 SEVRAN 36,7 BONDY 36,8 EPINAY-SUR-SEINE 37,9 ROMAINVILLE 38,1 MONTREUIL 38,7 BAGNOLET 39,1 PANTIN 39,4 PIERREFITTE-SUR-SEINE 40,9 ILE-ST-DENIS 41,6 VILLETANEUSE 42,7 SAINT-OUEN 43,5 BOBIGNY 44,2 STAINS 44,4 CLICHY-S/S-BOIS 45,3 SAINT-DENIS 46,3 COURNEUVE (LA) 48,5 AUBERVILLIERS 48,9 Source : Direction Générale des Impôts IRCOM 2006 L évolution positive constatée pour le département se retrouve pratiquement au niveau de toutes les communes (sauf pour Le Raincy + 0,1 et Vaujours + 0,2). En effet, contrairement à l année 2004, aucune commune n a franchi le seuil de 50 % de foyers fiscaux situés dans les tranches d imposition les plus basses. Cependant la part de foyers situés dans la tranche 0 à 7500 (cf. tableau N 2 en annexe) reste toujours la plus importante pour l ensemble des communes. Dans plus de la moitié d entre elles, elle représente 30% et plus. Pour quatre communes, cette part est supérieure à 45 %. Il s agit de Clichy-sous-Bois, Saint-Denis, La Courneuve, Aubervilliers. La répartition géographique du nombre des foyers situés dans la plus basse tranche de revenu nous permet de constater qu ils résident en majorité dans les communes situées à l Ouest du département. 5

7 Les demandeurs d emploi L amélioration constatée pour la fiscalité trouve-t-elle un écho dans les statistiques relatives à l emploi? Il semble que ce soit le cas mais sans incidence sur la place du département dans la région. En Juin 2007, la Seine-Saint- Denis comptabilise encore demandeurs d emploi, soit un taux de chômage de 10,7 %. Dans un contexte de révision des chiffres du chômage*, cette année encore, tous les départements de la région Ile-de-France bénéficient de la baisse du taux de chômage. En Seine-Saint-Denis il est supérieur de 3,2 points à celui de la région Ile-de-France et de 2,7 points à la France. Avec un taux de 10,7 % c est en Seine- Saint-Denis qu il reste le plus élevé. On trouve ensuite Paris avec 8,3 %. Malgré un taux de chômage plus élevé, c'est dans ces deux départements que la baisse du chômage a été la plus forte depuis un an pour la région Ile-de-France. Dépt juin-05 % TAUX DE CHOMAGE juin-06 % Evolution 2005/2004 pts. juin-07 % Evolution 2007/2006 pts ,5-1,5 8,3-1,2 77 8,2 7,2-1 6, ,7 6,6-1,1 5,8-0,8 91 7,8 6,7-1,1 5,6-1,1 92 9,2 8,1-1,1 6,9-1, ,9 12,1-1,8 10,7-1,4 94 9,7 8,3-1,4 7,5-0, ,2 9-1,2 8-1 ILE-DE- France 9,8 8,5-1,3 7,5-1 FRANCE Métropol 10,1 9-1,1 8-1 Sources : Direction Régionale du Travail, de l Emploi et de la Formation Professionnelle (DRTEFP) INSEE DEFM (Demande d emploi en fin de mois) Catégorie 1 : Personnes sans emploi, immédiatement disponibles, tenues d accomplir des actes positifs de recherche d emploi, à la recherche d un emploi à durée indéterminée à plein temps. Si les ouvriers représentent 28,3 % de l emploi salarié en Seine-Saint-Denis, l Insee indique également qu ils représentent en moyenne 20 % des demandeurs d emploi en juillet Depuis juin 2005, c est le département de la Seine-Saint-Denis qui enregistre la meilleure baisse (-3,2 pts). Dans son Bref (N 38) de Septembre 2007, l Insee indique que les départements de l Est ont été les plus dynamiques en termes de créations d emploi pour l année Parmi eux, la Seine-Saint-Denis, avec la création sur son territoire de emplois salariés, soit 16 % des créations d emploi de la région. Ces créations concernent essentiellement les secteurs d activités des services opérationnels, de conseil et assistance. On peut penser que la dynamique Zone Franche Urbaine a joué un rôle dans cette amélioration. Comme le rappelle le Conseil général de la Seine-Saint-Denis dans son bulletin de conjoncture de mai 2007, en France, c est le département 93 qui compte le plus grand nombre de ZFU (10 au total). Or du 1 er janvier 2006 au 1 er janvier 2007, 918 établissements supplémentaires se sont installés dans les deux nouvelles ZFU du département (sur les communes de Neuilly-sur-Marne et Bobigny). Ce qui porte leur nombre à 4198 (dont 1154 sur la zone Clichy-Monfermeil Grand Ensemble). Les Yvelines et l'essonne restent les départements les moins touchés pour cet indicateur. * Comme l a recommandé le rapport IGF-IGAS, l Insee (en accord avec la Dares) a décidé d arrêter la publication de la série mensuelle de chômage au sens du BIT à compter du mois de septembre 2007 (des estimations pourront être faites par Eurostat). En relais à cette disposition, la publication de l enquête emploi devient trimestrielle. 6

8 Les demandeurs d emploi (cat.1*), par commune, en Seine-Saint-Denis Nb de demandeurs Communes d'emploi Catégorie 1* 30/06/2007 COUBRON - GOURNAY-SUR-MARNE 134 VAUJOURS 174 ILE-ST-DENIS 415 RAINCY (LE) 430 DUGNY 512 BOURGET (LE) 615 NEUILLY-PLAISANCE 624 VILLETANEUSE 643 PAVILLONS-S/S-BOIS (LES) 766 LILAS (LES) 827 VILLEMOMBLE 864 PRE-ST-GERVAIS (LE) 870 MONTFERMEIL 962 ROMAINVILLE 1180 NEUILLY-SUR-MARNE 1241 GAGNY 1274 LIVRY-GARGAN 1371 ROSNY-SOUS-BOIS 1421 TREMBLAY-en-France 1445 BAGNOLET 1490 PIERREFITTE-SUR-SEINE 1540 VILLEPINTE 1629 CLICHY-S/S-BOIS 1644 NOISY-LE-SEC 1687 STAINS 1701 COURNEUVE (LA) 2085 BLANC-MESNIL (LE) 2268 NOISY-LE-GRAND 2274 SAINT-OUEN 2287 SEVRAN 2456 EPINAY-SUR-SEINE 2519 BOBIGNY 2641 BONDY 2695 DRANCY 2961 PANTIN 3075 AULNAY-S/S-BOIS 3700 AUBERVILLIERS 4119 MONTREUIL 5275 SAINT-DENIS 5538 Sources : DRTEFP, ANPE, Traitement CPAM 93 La CNIL interdit la diffusion des chiffres inférieurs à 100 DEFM (Demande d emploi en fin de mois) Catégorie 1 : Personnes sans emploi, immédiatement disponibles, tenues d accomplir des actes positifs de recherche d emploi, à la recherche d un emploi à durée indéterminée à plein temps. L amélioration de la situation de l emploi est sensible sur l ensemble des communes (cf. tableau N 3 en annexe). Les communes présentant un nombre important de demandeurs d emploi sont logiquement les plus importantes en nombre de résidents. Il s agit de Montreuil, Saint-Denis, Aulnay-sous-Bois, Aubervilliers. Comparée à l année précédente, c est à la commune d Aubervilliers que profite le moins cette embellie (seulement 265 demandeurs d emploi de moins). Pour les autres communes la fourchette varie de moins 454 à moins 551). C est la moitié Est du département qui concentre les communes les moins touchées par cet indicateur (la commune d Aulnay-sous-Bois mise à part). Parmi les demandeurs d emploi, les jeunes de moins de 25 ans font partie des populations à suivre. En effet, leur intégration dans le monde du travail atteste d une situation susceptible de s améliorer dans l avenir. 7

9 Part des demandeurs d emploi de - de 25 ans parmi l ensemble des DEFM Exprimé en nombre, c est le département de la Seine- Saint-Denis qui compte le plus de demandeurs d emploi de moins de 25 ans (8249 en Juin 2007). Tous les taux d évolution sont proches de zéro. Cela signifie que la situation ne s est pas dégradée pour les jeunes de moins de 25 ans. Comme pour les autres demandeurs d emploi, on constate une diminution des effectifs dans tous les départements d Ile-de- France (cf. tableau N 4 en annexe). Sur deux départements de la Région : la Seine- Saint-Denis et l Essonne, la part des demandeurs d emploi de moins de 25 ans s est stabilisée par rapport à l an dernier. Pour les autres départements, la part qu ils représentent parmi les demandeurs d emploi de catégorie 1 augmente ou diminue légèrement. En juin 2007, si en nombre c est la Seine-Saint-Denis qui tient la 1 ère place, c est la Seine & Marne qui présente la part la plus importante de jeunes parmi ses demandeurs d emploi (16,4 %). Ce taux est supérieur à la moyenne nationale. En Seine-Saint-Denis, s il reste supérieur à la moyenne régionale (+1,1 pts), 4,4 pts le sépare de la moyenne nationale. Dpt DEFM Cat. 1 moins de 25 ans juin-05 % DEFM Cat. 1 moins de 25 ans juin-06 % DEFM Cat. 1 moins de 25 ans juin-07 % Taux d évolution 2007/2006 pts 75 5,7 5,6 5,7 0, , ,4 0, ,1 12,1 12,6 0, ,1 13,2 13, ,5 8,4 8,5 0, ,1 11,8 11, , ,3 0, ,6 13,5 13,3-0,2 ILE-DE- France FRANCE Métropol. 10,7 10,6 10,7 0,1 16,2 15,9 16,2 0,3 Source : DRTEFP Marché du travail, Traitement CPAM 93 DEFM (Demande d emploi en fin de mois) Catégorie 1 : Personnes sans emploi, immédiatement disponibles, tenues d accomplir des actes positifs de recherche d emploi, à la recherche d un emploi à durée indéterminée à plein temps. Un récente étude de l Observatoire Régional de l Emploi et de la Formation d Ile-de-France (OREF Décembre 2006) précise que : le taux de chômage est plus élevé chez les jeunes sans diplôme ou en situation d échec dans l enseignement supérieur Les jeunes hommes sont plus touchés par le chômage que les jeunes femmes Les parcours d insertion dans la vie professionnelle se différencient nettement selon l origine socioculturelle des jeunes 8

10 Nombre de demandeurs d emploi de moins de 25 ans par commune Nbre de demandeurs Communes d'emploi -25ans 30/06/07 GOURNAY-SUR-MARNE - COUBRON - VAUJOURS - ILE-ST-DENIS - RAINCY (LE) - LILAS (LES) - BOURGET (LE) - DUGNY - NEUILLY-PLAISANCE - PRE-ST-GERVAIS (LE) - VILLETANEUSE - VILLEMOMBLE - PAVILLONS-S/S-BOIS (LES) - ROMAINVILLE 133 GAGNY 148 MONTFERMEIL 149 BAGNOLET 153 NEUILLY-SUR-MARNE 166 LIVRY-GARGAN 167 TREMBLAY-en-France 178 PIERREFITTE-SUR-SEINE 187 ROSNY-SOUS-BOIS 195 NOISY-LE-SEC 207 CLICHY-S/S-BOIS 217 STAINS 232 VILLEPINTE 233 SAINT-OUEN 244 COURNEUVE (LA) 247 PANTIN 259 NOISY-LE-GRAND 289 BLANC-MESNIL (LE) 290 EPINAY-SUR-SEINE 298 BOBIGNY 311 BONDY 334 SEVRAN 343 DRANCY 386 AUBERVILLIERS 428 MONTREUIL 508 AULNAY-S/S-BOIS 510 SAINT-DENIS 650 Sources : DRTEFP, ANPE, Traitement CPAM 93 La CNIL interdit la diffusion des chiffres inférieurs à 100 DEFM (Demande d emploi en fin de mois) Catégorie 1 : Personnes sans emploi, immédiatement disponibles, tenues d accomplir des actes positifs de recherche d emploi, à la recherche d un emploi à durée indéterminée à plein temps. Au 30 juin 2007 par rapport à juin 2006, le nombre de demandeurs d emploi de moins de 25 ans est en diminution dans toutes les communes sauf : Aubervilliers (+ 6), Coubron (+ 10), Noisy-le-Grand (+ 2), Les Pavillons-sous-Bois (+ 24), Le Raincy (+ 15), et Romainville (+ 4) (cf. tableau N 5 en annexe). Parmi les communes qui comptent le plus grand nombre de demandeurs d emploi de moins de 25 ans (Aubervilliers - Montreuil- Aulnay-sous- Bois - Saint-Denis), c est Saint-Denis qui en comptabilise le plus (650). Si l on compare le nombre de jeunes chômeurs sur deux années (entre Juin 2005 et Juin 2007), on trouve l écart le plus important sur la commune d Aulnay-sous-Bois (- 261). Les minima sociaux sont également des indicateurs de niveaux de vie. A ce titre, il est intéressant de connaître la situation de la population du département. 9

11 Les bénéficiaires du RMI Les bénéficiaires du RMI en région parisienne Pour la 1 ère fois depuis 2001, le nombre d allocataires du RMI décroît dans tous les départements de la Région Ilede-France. La situation de la Seine-Saint- Denis s améliore dans une moindre mesure par rapport aux autres départements d Ilede-France (- 2,6 %). Elle se situe en seconde position derrière Paris (56868) et compte Rmistes. Toutefois le nombre de RMIstes ayant fortement diminué à Paris, la Seine- Saint-Denis s en rapproche très fortement. Alors qu en 2006, 7422 RMIstes les séparaient, ils ne sont plus que 4136 en La majorité des allocataires se concentrent toujours sur la petite couronne. Paris et la Seine-Saint-Denis concentrent à eux deux la moitié des allocataires de la région (26 % pour Paris et 24 % pour la Seine-Saint-Denis). En pourcentage de la population, c est toujours le département de la Seine- Saint-Denis qui occupe le 1 er rang (3,6 % de la population) devant Paris (2,6 %). Dépt. juin-06 juin-07 Taux d'évolution 2007/2006 % Recensement Population INSEE (estimation au 01/01/05) % Part dans la Population Année de réf % , , , , , , , , , , , , , , , ,6 ILE-DE- France , ,9 FRANCE Métropol , ,0 Sources : CNAF, Traitement CPAM 93 10

12 Les bénéficiaires du RMI, par commune, en Seine-Saint-Denis Communes Nbre de bénéficiaires du RMI 30/06/2007 COUBRON - GOURNAY-SUR-MARNE - VAUJOURS - RAINCY (LE) 160 NEUILLY-PLAISANCE 289 ILE-ST-DENIS 327 BOURGET (LE) 377 DUGNY 395 VILLETANEUSE 464 PAVILLONS-S/S-BOIS (LES) 487 TREMBLAY-en-France 502 VILLEMOMBLE 517 PRE-ST-GERVAIS (LE) 591 LILAS (LES) 601 NEUILLY-SUR-MARNE 607 VILLEPINTE 628 GAGNY 706 LIVRY-GARGAN 718 MONTFERMEIL 865 ROMAINVILLE 1018 PIERREFITTE-SUR- SEINE 1079 ROSNY-SOUS-BOIS 1102 CLICHY-S/S-BOIS 1217 NOISY-LE-SEC 1223 NOISY-LE-GRAND 1296 BAGNOLET 1344 SEVRAN 1373 BLANC-MESNIL (LE) 1385 STAINS 1582 EPINAY-SUR-SEINE 1623 BONDY 1859 SAINT-OUEN 1942 COURNEUVE (LA) 1963 PANTIN 2059 BOBIGNY 2067 AULNAY-S/S-BOIS 2462 DRANCY 2501 AUBERVILLIERS 3738 SAINT-DENIS 4278 MONTREUIL 4517 La situation s est améliorée pour la majorité des communes. Le nombre de bénéficiaires a stagné pour Bondy (1859) et Coubron, mais a légèrement augmenté pour 13 villes du département. Cette augmentation varie de + 1 (Gournay-sur-Marne et Romainville) à + 74 bénéficiaires pour Clichy-sous-Bois. Les communes de Saint-Denis (+ 69) et d Aubervilliers (+ 41) qui étaient déjà dans une situation difficile voient encore leur nombre d allocataires du RMI augmenter. Source : CAF 93 La CNIL interdit la diffusion des chiffres inférieurs à

13 Les bénéficiaires de la CMU et de la CMUC Couverture Maladie universelle (CMU de base) Avec bénéficiaires de la CMU (assurés + ayants droit), la Seine-Saint- Denis se rapproche encore de la première place. 23,2 % des bénéficiaires de la région résident dans ce département Chaque année, la Seine- Saint-Denis rattrape un peu plus Paris (1 er département d Ile-De- France) sur cet indicateur car le nombre de bénéficiaires évolue plus vite (3,1 contre 1,3). En deux ans, le nombre de bénéficiaires à augmenté d environ 3,5 % à Paris contre presque 10% dans le département 93 (soit 8224 bénéficiaires de plus). Les bénéficiaires de la CMU de Seine-Saint- Denis représentent 23,2 % des bénéficiaires de la région. L écart se creuse encore avec le troisième département (Hauts-de- Seine) Dpt Critères de résidence au 30/06/05 Critères de résidence au 30/06/06 Critères de résidence au 30/06/07 Taux d'évolution 2007/2006 (%) , , , , , , , ,4 ILE-DE- France FRANCE Métrop , ,4 Sources : CNAMTS / CPAM 93 A part l Essonne et la Seine-Saint-Denis, les taux d évolution des départements de la région diminuent nettement ou augmentent modérément. Si l on détaille le nombre de bénéficiaires selon leurs statuts (assurés ou ayants droit), on constate que l effectif parisien est constitué à 70 % d assurés. En Seine-Saint-Denis, cette proportion est de 60 %. Le département totalise un peu plus de bénéficiaires ayants droit que dans la capitale. Entre 2006 et 2007, le département 93 a vu ses effectifs renforcés dans les mêmes proportions pour les assurés et les ayants droit. A contrario, à Paris, l effectif n a augmenté que de 75 assurés contre 1425 ayants droit. Dans le même temps, les Hauts-de-Seine perdaient 1738 bénéficiaires assurés et gagnaient seulement 318 ayants droit. Enfin, l Essonne qui présente le plus mauvais taux d évolution compte 1229 bénéficiaires assurés et 698 bénéficiaires ayants droit en plus. En France, la Seine-Saint-Denis occupe la troisième position derrière Paris ( ) et les Bouchesdu-Rhône ( ). 12

14 Les bénéficiaires de la CMU de base, par commune, en Seine-Saint-Denis Nbre de bénéficiaires Communes de la CMU de base 30/06/2007 GOURNAY-SUR-MARNE - COUBRON - VAUJOURS - RAINCY (LE) 233 NEUILLY-PLAISANCE 444 TREMBLAY-en-France 447 ILE-ST-DENIS 469 DUGNY 546 VILLETANEUSE 588 BOURGET (LE) 613 VILLEPINTE 753 LILAS (LES) 772 VILLEMOMBLE 776 PAVILLONS-S/S-BOIS (LES) 865 PRE-ST-GERVAIS (LE) 920 GAGNY 957 NEUILLY-SUR-MARNE 994 MONTFERMEIL 1090 LIVRY-GARGAN 1218 ROMAINVILLE 1299 PIERREFITTE-SUR- SEINE 1423 ROSNY-SOUS-BOIS 1447 CLICHY-S/S-BOIS 1513 NOISY-LE-SEC 1596 SEVRAN 1686 BAGNOLET 1864 BLANC-MESNIL (LE) 2047 NOISY-LE-GRAND 2184 SAINT-OUEN 2300 EPINAY-SUR-SEINE 2370 BONDY 2709 STAINS 2843 PANTIN 3069 COURNEUVE (LA) 3232 AULNAY-S/S-BOIS 3507 DRANCY 3753 MONTREUIL 5366 AUBERVILLIERS 6838 SAINT-DENIS 7073 BOBIGNY 7458 Le classement des communes n a guère changé depuis l an dernier. On retrouve toujours les mêmes 4 communes en fin de liste : Montreuil, Aubervilliers, Saint-denis, Bobigny. La ville de Saint-Denis compte la plus forte augmentation du département (+365 bénéficiaires). Elle rejoint Bobigny dans le rang des + de 7000 bénéficiaires. Malgré une diminution de 292 bénéficiaires, Bobigny reste la commune la plus concernée par cet indicateur. Dans cette ville, on dénombre 4 fois plus de bénéficiaires assurés que d ayants droit, alors qu ailleurs on est plutôt dans une fourchette de 1 à 2 fois plus. Enfin à Montreuil, le nombre de bénéficiaires reste stable d une année sur l autre. Source : CPAM93 La CNIL interdit la diffusion des chiffres inférieurs à

15 CMU Complémentaire En matière de CMUC, le constat reste identique à celui de l an dernier. En effet, séquanodyonisiens ont une couverture complémentaire (CPAM + organismes complémentaires). La CPAM gère 24,4 % des bénéficiaires de la région. En France, la Seine-Saint-Denis est le troisième département qui compte le plus de bénéficiaires de la CMUC derrière les Bouches du Rhône puis Paris. On note cette année une augmentation du nombre des bénéficiaires dont la CMUC est gérée par un organisme complémentaire (+ 11,5 % en Seine-Saint-Denis) Dpt Compl. CPAM au 30/06/06 Compl. CPAM au 30/06/07 Taux d'évol. 07/06 % Compl. O.C. au 30/06/06 Compl. O.C. au 30/06/ , , , , , Taux d'évol. 07/06 % 12,2-2,8 9,4-0,1 10, , , , , , ILE-DE- France , ,7 5,3 FRANCE Métrop , ,0 Sources : Statistiques CNAMTS Les bénéficiaires de l AME Aide Médicale Etat (AME) Avec + 16,8 %, le département pèse largement sur le taux d évolution de l AME dans la région Ile-De- France. Le département de la Seine- Saint-Denis rassemble ¼ des bénéficiaires de l AME en Ilede-France (33958). Comparativement à juin 2006, leur nombre a fortement augmenté en Seine-Saint- Denis. (+ 16,8 % soit 4884 en plus) Le deuxième taux d évolution n est que de 9,1 % et s applique à un nombre plus petit de bénéficiaires. L augmentation du nombre des bénéficiaires en Seine- Saint-Denis gomme les améliorations constatées dans la plupart des départements de la région. Le département influe sur le résultat de la région qui enregistre, de ce fait, une progression de 3027 bénéficiaires. Dpt Au 30/06/2006 Au 30/06/2007 Taux d évol. 2007/2006 % , , , , , , , ,1 ILE-DE-France ,3 France Métrop ,5 Source : CNAMTS CPAM 93 14

16 Les bénéficiaires de l AME, par commune, en Seine-Saint-Denis Communes Nbre de bénéficiaire s de l'ame 30/06/2007 VAUJOURS - RAINCY (LE) - DUGNY - NEUILLY-PLAISANCE 100 ILE-ST-DENIS 153 MONTFERMEIL 258 NEUILLY-SUR-MARNE 260 VILLETANEUSE 266 LIVRY-GARGAN 282 GAGNY 291 VILLEPINTE 291 LILAS (LES) 311 BOURGET (LE) 353 NOISY-LE-GRAND 410 ROMAINVILLE 455 PRE-ST-GERVAIS (LE) 471 ROSNY-SOUS-BOIS 479 NOISY-LE-SEC 600 GOURNAY-SUR- MARNE - COUBRON - TREMBLAY-en-France 158 PAVILLONS-S/S- BOIS (LES) 213 VILLEMOMBLE 226 BLANC-MESNIL (LE) 644 PIERREFITTE-SUR- SEINE 692 BONDY 743 STAINS 747 SEVRAN 750 BAGNOLET 821 EPINAY-SUR-SEINE 875 AULNAY-S/S-BOIS 977 CLICHY-S/S-BOIS 989 DRANCY 1119 SAINT-OUEN 1178 BOBIGNY 1210 COURNEUVE (LA) 1529 PANTIN 1938 MONTREUIL 2556 AUBERVILLIERS 3574 SAINT-DENIS 7223 Sources : CPAM 93 C est la commune de Saint-Denis qui compte le plus grand nombre de bénéficiaires de l aide médicale d état. Toutefois, le nombre de bénéficiaires a diminué de presque 300. C est d ailleurs la seule commune du département dans cette situation, toutes les autres connaissent une augmentation de leur effectif. C est notamment le cas de la commune d Aubervilliers, qui occupe la deuxième place et où le nombre de bénéficiaires a augmenté de près de 600 personnes. La CNIL interdit la diffusion des chiffres inférieurs à

17 Population étrangère La prise en compte du nombre d étrangers nous parait indispensable. Notre département est depuis toujours une terre d accueil pour toutes les nationalités. S agissant d une population, qui pour la plus grande part, fuit une situation économique ou sociale difficile, elle est de fait une population fragile d un point de vue économique, social mais également d un point de vue sanitaire. Les étrangers en IDF Par le biais des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006, l Insee recense au 1er janvier 2005, étrangers dans la région Ile-de- France. LA POPULATION ETRANGERE RECENSEMENT 1999 AU 1 ER JANVIER 2005 EVOL. EN NB EVOL. EN % C est 9,26% d étrangers en plus que lors du recensement de Parallèlement la population régionale n a augmenté que de + 4,10 %. En nombre, les étrangers qui résident dans la région représentent plus de la moitié des étrangers résidant en France. Si plus de la moitié des étrangers franciliens viennent d Afrique, c est surtout du Maghreb qu ils sont originaires. On compte toutefois une forte proportion d Européens (32,28%). Parmi les Européens, ce sont les Portugais qui sont en plus grand nombre ( ), suivi des Italiens (41 000), des Espagnols (37 000) puis des Britanniques (20 000) et les Allemands (19 000). Parmi les Asiatiques, l Insee compte les Turcs (57 000), suivi des Chinois (44 000) et des Sri lankais (26 000). Enfin pour le continent Africain, il distingue les personnes originaires du Maghreb ( Algériens, Marocains, Tunisiens) et celles originaires d Afrique noire ( Maliens, Sénégalais, Congolais, Ivoiriens, Camerounais et 9000 Guinéens). FRANCE ,29% ILE-DE- FRANCE ,26% DONT EN ILE-DE FRANCE EUROPEENS % ASIATIQUES % AFRICAINS ,40% AMERICAINS REPARTTITION PAR NATIONALITE (HORS EUROPE) TURCS, CHINOIS, SRI LANKAIS ,93% ALGERIENS, MAROCAINS, TUNISIENS MALIENS, SENEGALAIS, CONGOLAIS IVOIRIENS, CAMEROUNAIS, GUINEENS FRANCE (METROPOLE) POPULATION TOTALE ,41% ,59% ,01% ILE-DE-FRANCE ,10% Source : Insee, Recensement de la population 1999, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à

18 Les étrangers en Seine-Saint-Denis Nous ne disposons pas de statistiques détaillées au niveau communal. Toutefois dans son rapport d activité 2007, la Préfecture de Seine-Saint-Denis fait état de personnes étrangères résidant sur le département au 31/12/2006 (soit 30 % de la population du département). Les Algériens, les Portugais, les Marocains, les Tunisiens, les Maliens et les Turcs représentent 65% de la population étrangère. Dans un rapport du sénat, déposé le 30 octobre 2006, intitulé «un nouveau pacte de solidarité pour les quartiers» figure une annexe sur la Seine-Saint-Denis qui réaffirme ce taux et affirme qu il «peut atteindre plus de 50% dans certains quartiers». A titre de comparaison, la préfecture de Paris compte étrangers et immigrés sur son territoire, celle du Val-de-Marne et celle de Seine-et-Marne Les étrangers et le chômage Au 30 Juin 2007, en France métropolitaine, ils représentent 11,3% de l ensemble des demandeurs d emploi. 44% d entre eux, sont originaires du Maghreb (Algérie et Maroc) et 20% d Afrique subsaharienne. Ramené à la région, c est l Ile-de-France qui présente les taux de demandeurs étrangers les plus élevés. Si à Paris, ils sont 21%, dans les Hauts-de-Seine 22% et dans le Val-de-Marne 24%, c est en Seine-Saint-Denis qu ils sont les plus nombreux. Dans notre département ils représentent 32 % des demandeurs d emploi catégorie 1. Les étrangers vivant en bidonvilles L Ile-de-France a vu se créer des bidonvilles abritant majoritairement des Roms essentiellement venus de Roumanie. C est quelquefois au travers des actions d expulsion que l existence de ces bidonvilles est révélée. En effet, comme toutes les personnes qui ne sont pas en situation régulière leur recensement est difficile. Toutefois, il est possible d avoir une idée de leur importance. Dans son rapport d activité 2006, Médecins du monde publie le nombre de consultations données dans ses Centres d Accueil, de Soins et d Orientation (CASO). En Ile-de-France, il en existe un à Paris et un à Saint-Denis. En nombre de consultations, le centre de Saint-Denis arrive en 3 ème position derrière Paris et Marseille. A Saint-Denis, sur plus de 4200 personnes reçues, 99,9 % étaient étrangères. La part des hommes a représenté 48,3 % et celle des femmes 51,7 %. Parmi les nationalités les plus représentées : 55,8 % venaient de Roumanie, 6,5 % de Moldavie, 5,6 % du Maroc. Sur l ensemble des centres en France, 89,7 % des consultants étaient étrangers et parmi eux, 21,6% venaient de Roumanie, d Algérie (12,5 %) et de France (10,3%). Les Roumains sont depuis le 1 er janvier 2007 des citoyens de l Europe. Des statistiques plus exactes devraient être publiées dans les années qui viennent. 17

19 Familles en difficulté Deux autres indicateurs peuvent nous aider à dessiner avec plus de précision le portrait social de la population du département et de la région : les familles monoparentales et le surendettement. Familles Monoparentales Au 31/12/2006, la part de familles monoparentales parmi les allocataires du RMI augmente dans presque tous les départements d Ile-de- France sauf dans l Essonne (- 1,2 pts) et le Val de Marne (pas d évolution). C est dans le département de la Seine & Marne que la progression est la plus importante (+ 0,8 %). Cependant, avec un taux de 25,8 %, c est en Seine- Saint-Denis que l on dénombre le plus de familles monoparentales parmi les bénéficiaires du RMI (14136 personnes). Part de familles monoparentales parmi les allocataires du RMI Dpt 31/12/05 31/12/06 Evolution en points Population bénéficiaire du RMI au 31/12/ ,5 25,9 18,7 24,8 19,7 14,7 26,7 19,1 23,6 20,2 + 0,2 + 0,8 + 0,4-1,2 + 0, ,6 25,8 + 0, ILE-DE-France 22,3 23,2-22,3 23, , Cela représente plus 1,5 fois le nombre recensé sur Paris (8901 personnes). France Métrop Source : CNAF 24,3 24,4 + 0, Reprenant les conclusions de plusieurs rapports officiels, le Centre d Etude de l Emploi (CEE) confirme la tendance générale à l appauvrissement des familles monoparentales. En France, les familles monoparentales constituent 20 % des ménages pauvres alors qu elles ne représentent que 7 % des ménages. Près du tiers de ces familles sont bénéficiaires de minima sociaux (RMI ou allocation de parent isolé), une proportion en constante augmentation. Ce sont en majorité des femmes âgées de plus de 35 ans. Des mères célibataires pour beaucoup, à la tête de 40 % des familles monoparentales en Dénombrement des bénéficiaires de l Allocation de parent isolé Au 30 Juin 2007, en France, après les Bouches-du-Rhône (9940 bénéficiaires) c est toujours le département de la Seine-Saint- Denis qui affiche le nombre le plus important de bénéficiaires de l allocation de parent isolé (7844 personnes). A l exception de la Seine-Saint-Denis, tous les départements d Ile-de-France affichent des chiffres en baisse. Le département compte 2985 bénéficiaires de plus que Paris qui arrive en seconde position. Il représente à lui seul 24 % des bénéficiaires de la Région Ile-de-France. CAF Dpt 30/06/06 31/12/06 30/06/07 Paris Melun St-Quentinen-Yvelines Evry Nanterre Rosny Créteil Cergy Total IDF Source : CNAF 18

20 L histogramme ci-après illustre cette analyse. Les bénéficiaires de l allocation de parent isolé en Ile-de-France à chaque fin de semestre de juin 2006 à juin /06/ /12/ /06/2007 Source : CNAF Le surendettement Comme chaque année, il ne nous est pas possible de diffuser les statistiques chiffrées relatives aux dossiers de surendettement. Le tableau ci-contre, nous permet cependant d analyser l évolution du nombre de dossiers déposés devant la commission de surendettement. La diminution du nombre de demandes constatée en 2005 ne s est pas poursuivie en 2006 pour trois départements dont le département de la Seine-Saint-Denis (+ 2,4 % contre - 1,5 %). En nombre de dossiers déposés et dossiers recevables, la Seine-Saint-Denis se situe toujours en seconde position derrière Paris. Viennent ensuite dans l ordre, les départements des Hauts-de-Seine, la Seine & Marne, le Val de Marne, le Val d Oise et enfin les Yvelines. Variation du nombre de dossiers déposés devant la commission de surendettement PARIS SEINE-et-MARNE YVELINES ESSONNE HAUTS-DE-SEINE 2003/2004 % , /2005 % - 0,6-2,1 + 2,9-2,2 + 3,1 2005/2006 % -3,6-3,3-4,0 + 2,8-3,9 SEINE-ST-DENIS + 18,5-1,5 + 2,4 VAL-DE-MARNE VAL-D OISE ,9-0,4 + 0,7 + 2,9 Comme le précise une enquête présentée par l Observatoire de l endettement des ménages (OEM) : «Alors que la moitié des ménages français (50,9 %) étaient endettés, fin 2006, ce taux s élevait à 78,5 % des ménages les plus fragiles financièrement». ILE-DE-FRANCE + 18,2 + 0,4 FRANCE + 14,8-3,1 Source : Commission de surendettement - Traitement CPAM 93-1,0 + 1,4 «Tous ces ménages font très largement appel aux crédits de trésorerie (68 % des ménages fragiles en novembre 2006) ou au découvert bancaire (70,4 %) pour régler, principalement, des dépenses de consommation». Ces crédits de trésorerie, en principe destinés à l achat d équipement, au remplacement d une voiture ou au départ en vacances, deviennent ainsi, pour les plus pauvres, un complément de revenus essentiel pour la vie quotidienne. 19

21 Conclusion Dans les tableaux récapitulatifs figurant ci-après, sont rassemblés, par département et par commune, les critères retenus pour notre étude. Dans le 1 er tableau, les départements sont classés par critère en ordre décroissant, de la situation la plus défavorable à la situation la plus favorable. Cette année encore, nous retrouvons dans notre département des catégories de population qui cumulent les difficultés. La Seine-Saint-Denis occupe toujours la position la plus défavorable puisqu'elle se retrouve quasiment partout en 1 ère position. Malgré cela, on note une légère amélioration. L écart se réduit légèrement avec le département qui occupe la deuxième position, pour tous les indicateurs. Pour ce qui est des autres départements, ils conservent quasiment tous leur position à l exception du Val d Oise qui perd une place pour les foyers fiscaux et gagne une place pour les bénéficiaires du RMI et de la CMUC. Dans le 2 ème tableau, les communes sont classées par ordre alphabétique, mais avec indications par couleur du niveau atteint pour chaque critère (comme pour les cartes, la couleur la plus foncée indique le plus mauvais résultat). On constate ainsi que la commune de Saint-Denis cumule les mauvais résultats, suivie par Montreuil et Aubervilliers. On trouve ensuite Aulnay-sous-Bois, Bobigny, Drancy, La Courneuve, Pantin, Saint-Ouen. Parmi celles qui présentent les meilleurs résultats, on trouve les petites communes (Vaujours, Gournaysur-Marne, Coubron) mais également, Le Raincy, Neuilly-Plaisance, Tremblay-en-France, Neuilly-sur- Marne) A l exception de Clichy-sous-Bois, Romainville et Montfermeil, ce sont les communes de moins de habitants qui sont les mieux classées. Dans un esprit prospectif, essayons de trouver les signes avant coureur de l évolution de la situation au travers d autres critères (l illettrisme, le niveau scolaire, la délinquance). 9%, c est le taux d illettrisme en France (Insee 2006). C est le pourcentage de français scolarisés en France mais qui ne maîtrise pas la lecture, l écriture, le calcul, les compétences de base pour être autonome dans les situations simples de la vie quotidienne. Dans les ZUS, le taux d illettrisme est le double de la moyenne nationale : 18% (rappelons que la Seine- Saint-Denis en comporte 36). En Ile-de-France, personnes de 18 à 65 ans se trouvent en très grandes difficultés avec l écrit sont considérées comme illettrées (8% des franciliens). Cependant 58% des illettrés en IDF ( ) ont une activité professionnelle. La moitié des personnes en situation d illettrisme en IDF ont plus de 44 ans. Mais c est également la région ou le taux d illettrisme des ans est le plus important. Lors des journées d appel de préparation à la défense en 2006, le taux d illettrisme des jeunes de Seine- Saint-Denis a été mesuré à 8,10%. Là encore, dans le paysage régional, notre département n est pas bien placé. Les résultats sont meilleurs pour Paris (2,9%) et les départements situés à l ouest (3,1% pour le 78 et le 92), que pour les autres départements (4,1% pour le 77, 4,3% pour le 91, 4,9% pour le 94 et 5,4% pour le 95) Dans le rapport du sénat déjà cité («un nouveau pacte de solidarité pour les quartiers»), on constate : «qu il y a des retards importants à l entrée en 6 ème que 25% des jeunes de ans ont déjà quitté le système éducatif alors que la moyenne nationale est d environ 16% que le taux d accès à l enseignement supérieur est parmi les plus bas de France 20

22 Malgré les efforts qui ont pu être consenties par l Etat sur le département (AEP, plan pour la réussite scolaire) les difficultés persistent. La cause en est dans la concentration des caractéristiques que l on retrouve dans les quartiers défavorisés, à savoir : sur-représentation des élèves issus des catégories socioprofessionnelles défavorisées nombre important d élèves étrangers ou de nationalité étrangère supposant la mise en place de dispositifs spécifiques pour les «primo-arrivants» non francophones forte part des enseignants non titulaires (la plus forte de la métropole) forte proportion de jeunes professeurs (-30ans) dans le second degré (enseignants les moins stables géographiquement» Le récent bilan du Haut conseil à l éducation sur l école primaire confirme qu il est urgent d agir dès la maternelle pour lutter contre l échec scolaire. Dans un département qui cumule les difficultés, les statistiques sur la criminalité et la délinquance donnent à la fois des indications sur le climat social dans lequel vive les habitants mais aussi des indices sur la situation de la jeunesse. En 2007, la Direction centrale de la police judiciaire a publié des statistiques qui nous permettent, une fois encore, de situer le département dans la région. Ainsi en 2006, alors que dans tous les départements d Ile-de-France la délinquance et la criminalité constatée diminue d 1 ou deux points, en Seine-Saint-Denis elle augmente de 8,76%. Avec un taux de criminalité de 101,17 pour mille habitants, le département suit de près la capitale (118,64 pour mille). Les infractions qui augmentent sont des actes de délinquance sur la voie publique (+9078) et des atteintes aux biens (+9746). Les vols représentent 60%. La part des jeunes mineurs, mis en cause dans les infractions constatées en France métropolitaine, est de 18.33% en Ces infractions concernent + de 8000 mineurs pour Paris et la Seine-Saint-Denis, + de 6000 pour la Seine-et-Marne, et + de 4000 pour les autres départements de la région (78, 91, 92, 94, 95). Ainsi, comme pour les autres années, notre département est toujours dans une réelle situation de précarité. Lorsque la situation s aggrave pour tous, la Seine-Saint-Denis subit souvent une plus forte dégradation que les autres départements Dans l annexe 8 du rapport sur le nouveau pacte de solidarité pour les quartiers, la conclusion du rédacteur était la suivante : «Compte tenu de l accumulation de problèmes urbains, de chômage, de discrimination et de sécurité une action politique forte pourrait être souhaitable» «elle pourrait être l élaboration d une loi consacrée spécifiquement à ce département» «les difficultés sont «hors normes» et il est nécessaire de procéder à une «remise à niveau». 21

23 POSITION DU DEPARTEMENT DE LA SEINE-ST-DENIS AU REGARD DES INDICATEURS DE PAUVRETE PRECARITE Revenu Part des Part des Bénéficiaires Bénéficiaires Bénéficiaires Part de familles moyen foyers fiscaux foyers fiscaux Taux de Demandeurs du RMI de la CMU de la CMUC Bénéficiaires monoparentales Bénéficiaires impos./foyer non imposés dont le revenu chômage d'emploi Cat 1 Part dans la selon critères dont de l'ame parmi les alloc. de l'api fiscal (en ) % est > à 9000 juin-07 moins 25 ans population de résidence (CPAM + O.C.) CPAM OC juin-07 du RMI Juin % juin-07 juin-07 juin-07 juin-07 % % juin-07 % % % SEINE-ST- DENIS SEINE-ST-DENIS SEINE-ST-DENIS SEINE-ST- DENIS SEINE-ST- DENIS SEINE-ST- DENIS PARIS PARIS 93,7 6,3 PARIS SEINE-et-MARNE ,2 36,4 10, , , SEINE-ST- DENIS SEINE-et- MARNE VAL-D'OISE PARIS PARIS VAL-D'OISE PARIS SEINE-ST- DENIS SEINE-ST- DENIS 97,1 2,9 SEINE-ST- DENIS SEINE-ST-DENIS 37,8 29,2 8, , PARIS 4859 VAL-D'OISE VAL-DE-MARNE VAL-DE-MARNE VAL-D'OISE SEINE-et- MARNE VAL-DE-MARNE HAUTS-DE- SEINE VAL-DE-MARNE 96,0 4,0 VAL-DE-MARNE ESSONNE VAL-D'OISE 36,7 27, , VAL-DE-MARNE SEINE-et-MARNE VAL-D OISE VAL-DE- MARNE PARIS VAL-D OISE ESSONNE VALD OISE HAUTS-DE- SEINE VAL-D'OISE 36,2 27,5 7, , ,3 1, SEINE & MARNE ESSONNE PARIS SEINE-et-MARNE HAUTS-DE- SEINE VAL-DE-MARNE HAUTS-DE- SEINE VAL-D'OISE HAUTS-DE- SEINE 93,5 6,5 ESSONNE VAL-DE-MARNE 34,6 26,4 6, , VAL-DE- MARNE YVELINES ESSONNE ESSONNE SEINE-et- MARNE YVELINES ESSONNE VAL-DE-MARNE ESSONNE 98,9 1,1 VAL-D'OISE HAUTS-DE-SEINE ESSONNE 32,9 24,0 6, , HAUTS-DE- SEINE HAUTS-DE- SEINE HAUTS-DE- SEINE YVELINES HAUTS-DE- SEINE SEINE-et- MARNE YVELINES SEINE-et- MARNE 77,8 22,2 YVELINES YVELINES 31,1 23,8 5, , HAUTS-DE- SEINE PARIS YVELINES YVELINES ESSONNE ESSONNE YVELINES SEINE & MARNE YVELINES 77,2 22,8 SEINE-et- MARNE PARIS YVELINES 29,7 21,4 5, ,

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