DOSSIER. Ruisseaux et rivières sur grès

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DOSSIER. Ruisseaux et rivières sur grès"

Transcription

1 SYCOPARC 38 - DÉCEMBRE 2009 Parc Ruisseaux et rivières sur grès du Parc État de santé des eaux de surfaces Bassins versants de la Moder, de la Sauer et de l Eichel Les cours d eau sur grès au regard des milieux qu ils créent, de la faune et la flore qu ils accueillent... composent l une des richesses les du Parc Naturel Régional. Cette haute valeur patrimoniale est notamment soulignée par la large intégration de ce réseau hydrographique au zonage Natura Le grès, roche sédimentaire 2 formée il y a plus de 200 millions d années, confère à nos rivières des caractéristiques particulières. En effet, la Moder, le Rothbath, la Zinsel du Nord, le Steinbach, la Sauer... possèdent des eaux plus ou moins acides, peu minéralisées, à faible pouvoir tampon qui s écoulent sans grosses variations saisonnières de débit sur des lits mineurs 3 fortement sableux. 1 Natura 2000 constitue la pierre angulaire de la politique de l Union européenne en matière de biodiversité. Par la constitution d un réseau écologique cohérent, Natura 2000 vise la préservation sur le long terme des habitats les plus précieux et des espèces menacées du territoire européen, en intégrant autant que faire se peut les activités socio-économiques. 2 Les roches sédimentaires, formées à la surface de la Terre, sont les roches qui résultent de l'accumulation et du compactage de débris d'origine minérale (dégradation d'autres roches), organique (restes de végétaux ou d'animaux, fossiles), ou de précipitations chimiques. 3 Le lit désigne tout l'espace occupé, en permanence ou temporairement, par un cours d'eau. On distingue le lit majeur du lit mineur, ce dernier étant la zone limitée par les berges. Le lit majeur est l'espace occupé par le cours d'eau en période de crues. 4 Plantations d essences résineuses (Epicéas, Pins...). Du Moyen-Age à nos jours, les cours d eau ont été fortement sollicités et assujettis à la raison économique (aménagement d ouvrages hydrauliques, dérivation, curage, enrésinement 4, retournement des prairies...). Cette histoire n est pas sans conséquence sur la qualité des eaux... En effet, bien qu enviée de la plaine d Alsace au plateau lorrain, la qualité des eaux des ruisseaux et rivières s avère en certains points problématiques. Une étude menée entre 2002 et 2005 par l Université de Metz, sur la demande du SYCOPARC, nous éclaire. I

2 Parc SYCOPARC 38 - DÉCEMBRE 2009 Ruisseaux et rivières sur grès : état de santé des eaux de surfaces I. ETAT DE SANTÉ DE NOS COURS D EAU I.1. SUR LE BASSIN RHIN-MEUSE... Il existe plus de 450 points de mesures de la qualité des cours d eau sur lesquels près de analyses sont effectuées chaque année! Le coût total des réseaux de suivi de la qualité des eaux (de surface et souterraines) est de l ordre de 3,3 millions d euros par an, soit 82 centimes par habitant et par an. Ces suivis constituent le socle de connaissance indispensable à la définition des actions à entreprendre pour sauvegarder les milieux aquatiques et à leur évaluation. I.2. QU EN EST-IL SUR LE TERRITOIRE DU PARC? I.2.1. Les examens stations 5 de mesures prennent le pouls des cours d eau. Elles s intègrent : > au programme de surveillance directive Cadre sur l eau (DCE). Il remplace depuis décembre 2006 le réseau national de bassin (RNB), mis en place en 1987 à la suite de l inventaire national du degré de pollution des eaux programmé par la Loi de 1964 relative au régime et à la répartition des eaux et à la lutte contre leur pollution ou ; > au réseau d intérêt départemental (RID) de suivi de la qualité des cours d eau du Bas-Rhin établi en Ces réseaux sont amenés à évoluer afin de répondre aux objectifs de la directive européenne Cadre sur l eau (DCE) impliquant notamment, le déploiement d un programme de surveillance ambitieux de l état des eaux. LA DCE, KESAKO? La directive Cadre sur l eau du 23 octobre 2000, adoptée par le Conseil et par le Parlement européen, définit un cadre communautaire pour la gestion et la protection des masses d eaux par grand bassin hydrographique au plan européen. Elle donne la priorité à la protection de l environnement, en demandant de veiller à la non dégradation de la qualité des eaux et d atteindre d ici 2015 un bon état écologique tant pour les eaux souterraines que pour les eaux superficielles, y compris les eaux côtières. I.2.2. Le diagnostic 6... DES COURS D EAU DE BONNE QUALITÉ Le réseau hydrographique se caractérise par un bon état de santé, que l on se penche sur les paramètres physico-chimiques (ammonium, orthophosphates, particules en suspension, ph ), physiques (morphologie des lits mineur, majeur et des berges) ou biologiques (invertébrés aquatiques). QUALITÉ PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX (SEQ EAU 7 - INDICE MACRO-POLLUANTS 8 ) % 7% 11% 38% 44% Bas-Rhin 98 stations 0% 18% 29% 53% Parc partie bas-rhinoise 17 stations Très Bonne Bonne Moyenne Mauvaise Très mauvaise Figure 1 : Distribution des stations de mesures (en %) en fonction de la qualité physico-chimique des eaux (d après Conseil Général du Bas-Rhin, 2008). QUALITÉ BIOLOGIQUE DES EAUX (IBGN 9 ) % 40% 30% 20% % 50% Très Bonne Bonne Moyenne Mauvaise Très mauvaise 0 % Bas-Rhin Parc 50 stations partie bas-rhinoise 10 stations Figure 2 : Distribution des stations de mesures (en %) en fonction de la qualité biologique des eaux (d après Conseil Général du Bas-Rhin, 2008) stations de mesures localisées dans le Bas-Rhin, 4 dans le département de la Moselle. 6 Les données présentées sont issues du rapport «Bilan Réseau d Intérêt Départemental d observation de la qualité des cours d eau du Bas-Rhin» (Conseil Général du Bas-Rhin, 2008). 7 Le SEQ Eau est un système d évaluation de la qualité physico-chimique des cours d eau. Il repose sur l analyse de paramètres physico-chimiques (jusqu à 150), regroupés en 16 indicateurs nommés «altérations» (matières organiques et oxydables, matières azotées hors nitrtes, nitrates, matières phosphorées, température...). 8 L indice macro-polluants définit la qualité chimique de l eau. Il est établi à partir de 11 «altérations» ou paramètres conditionnant l aptitude de l eau à la biologie matières organiques et oxydables, matières azotées (hors nitrates), nitrates, matières phosphorées, particules en suspension, acidification, température L Indice Biologique Global Normalisé (IBGN) est une méthode standardisée visant à déterminer la qualité biologique d'un cours d'eau. Il est déterminé à partir du peuplement des macro-inverté(larves d insectes, vers...) se développant dans les sédiments des rivières. II

3 Le bassin versant 10 de la Moder se caractérise par une nette amélioration de la qualité des principaux cours d eau depuis La «tête» du bassin est bien préservée, mais une dégradation des cours d eau est cependant notable sur les secteurs médians. Sur le territoire du Parc, les bassins versants de la Lauter et de la Sauer arborent une bonne qualité chimique, physique et biologique. Un prix spécial est attribué à la Sauer et ses affluents pour son faible niveau d artificialisation du lit exception faite du Seltzbach très dégradé. Du fait de la préservation de leur environnement, l Eichel et ses affluents affichent une qualité «bonne» à «moyenne». Ces cours d eau sont avec la Sauer, les rivières qui présentent la meilleure qualité hydromorphologique 11 du département bas-rhinois. D une manière générale, la qualité physique (lit mineur, berges, lit majeur) des cours d eau se dégrade au droit des tissus urbains. L état de santé globalement bon des cours d eau des Vosges du Nord, qui résulte de la présence de forêts dans de nombreuses vallées, de la faible urbanisation, du maintien de noyaux agricoles extensifs, ne doit pas faire oublier leur vulnérabilité, les sources de dégradations ponctuelles ou locales, existantes ou potentielles. MAIS LOCALEMENT, DES SITUATIONS INSATISFAISANTES On note, par exemple, sur quelques stations de mesures (Haute Moder, Zinsel du Nord, Zinsel du Sud à Eckartswiller), une qualité écologique moyenne des cours d eau alors que les indicateurs chimiques sont au beau fixe. Cette situation est une conséquence directe de la perturbation des rivières par les activités humaines. Aux points d échantillonnages considérés, phénomènes d ensablement, aménagement du lit et eutrophisation ponctuelle des eaux, induisant respectivement l homogénéisation du lit et la prolifération des herbiers aquatiques, diminuent les potentialités biologiques des cours d eau. À noter : les herbiers, à l exclusion des espèces exogènes et hors proliférations, diversifient les milieux et sont potentiellement plus biogènes qu un sable nu. Le bassin versant du Seltzbach présente un état de santé préoccupant avec des indicateurs au rouge (chimie, biologie, morphologie) et ponctuellement des zones refuges. Malgré le raccordement de l ensemble des communes de ce territoire à un dispositif d épuration, la pollution des eaux est marquée. La réduction des apports diffus d origine agricole, industrielle ou thermale, sur l ensemble du bassin versant, est une nécessité pour amorcer une amélioration. En outre, la restauration de ces cours d eau (renaturation du lit, amélioration de la qualité des boisements rivulaires ) apparaît indispensable pour rétablir leur pouvoir autoépurateur et leur qualité écologique. 10 Le bassin versant d un cours d eau définit l espace géographique qui collecte les eaux l alimentant. La ligne de partage des eaux est une ligne de relief de part et d autre de laquelle ruissellent les cours d eau et les eaux de précipitations atmosphériques. Cette ligne constitue la frontière le qui sépare deux bassins versants. 11 L hydromorphologie correspond à la morphologie et à la dynamique des cours d eau, elle se définit par l étude du lit mineur, des berges et du lit majeur. III

4 Parc SYCOPARC 38 - DÉCEMBRE 2009 Ruisseaux et rivières sur grès : état de santé des eaux de surfaces Figure 3 : Distribution des macrophytes en fonction de la charge trophique (ammonium, orthophosphates) des cours d eau. Eaux eutrophes Eaux méso-eutrophes Eaux mésotrophes Eaux oligo-mésotrophes Eaux oligotrophes + TROPHIE DE L EAU Groupement D Callitriche sp. Callitriche hamulata, C. platycarpa Callitriche à angles obtus Callitriche obtusangula Groupement C Absence de P. polygonifolius Renoncule peltée Ranunculus peltatus + Callitriche à crochets Callitriche hamulata, C. platycarpa Groupement B Potamot à feuilles de renouée Potamogeton polygonifolius Renoncule peltée Ranunculus peltatus et/ou Callitriche sp. Callitriche hamulata, C. platycarpa Groupement A Présence potentielle du Rubanier simple Sparganium emersum et du Potamot à feuilles de renouée Potamogeton polygonifolius + DISTANCE À LA SOURCE Dispositif expérimental de suivi de la Renoncule peltée sur le Rothenbach Gabrielle Thiébaut II. UNE ÉTUDE FINE POUR MIEUX COMPRENDRE LES RUISSEAUX ET RIVIÈRES SUR GRÈS Afin d aborder l impact des activités humaines sur le fonctionnement des cours d eau et notamment sur l abondance et la nature des plantes aquatiques, l Université de Metz a suivi 50 stations expérimentales de 2002 à 2005, sur le Steinbach, le Schwarzbach, le Falkensteinbach, la Zinsel du Nord, le Rothbach, la Moder et le Mittelbach. Cette étude a été pilotée par Gabrielle THIEBAUT et Serge MULLER, membres du Conseil scientifique du SYCOPARC. II.1. UNE POIGNEE DE CHIMIE, UNE BONNE DOSE DE PLANTES! Aussi, dans l objectif d évaluer les effets des perturbations sur la biodiversité végétale, l Université de Metz s est penchée sur les macrophytes 12, plus particulièrement sur les plantes aquatiques protégées et sur deux espèces proliférantes : la Renoncule peltée (plante indigène) et l Elodée de Nuttall (espèce originaire d Amérique du Nord, en voie de naturalisation 13 ). Les macrophytes constituent un excellent indicateur de la trophie 14 des cours d eau sur grès. Les études menées par Serge MULLER et Gabrielle THIEBAUT, entre 1990 et 1999, distinguent quatre groupements macrophytiques au sein des cours d eau (Figure 3). Dans le but d évaluer la qualité des eaux, un ensemble de paramètres chimiques et physiques ont été mesurés : ph, conductivité, alcalinité, teneur en chlorures, sulfates, nitrates, nitrites, ammonium, orthophosphates, calcium, magnésium, aluminium total 12 Plante aquatique visible et identifiable à l œil nu (par opposition au phytoplancton et aux algues de petite taille). 13 Les eaux oligo-mésotrophes désignent des eaux faiblement à moyennement chargées en éléments nutritifs. 14 La trophie des eaux correspond à leur charge en éléments nutritifs. IV

5 Groupement A, faciès à Potamot à feuilles de Renouée Groupement A, faciès à Rubanier simple Groupement B, formation à Potamot à feuille de Renouée et Callitriche II.2. UNE QUALITE DES EAUX MOINS SATISFAISANTE QU ELLE N Y PARAIT... À la lumière des méthodes standardisées, utilisées par l Agence de l Eau et le Conseil Général du Bas-Rhin pour qualifier la qualité des eaux, les rivières et ruisseaux se caractérisent par un bon état de santé. Les travaux de l Université de Metz mettent en évidence la nécessité de pondérer ces résultats. Les cours d eau sur grès, au vu de leur situation en tête de bassin versant, de la nature du substrat, de l environnement largement forestier, devraient globalement affichés des teneurs en phosphates et en ammonium inférieures à celles constatées. Aussi, Gabrielle THIEBAUT propose un référentiel de la qualité du réseau hydrographique, propre aux Vosges du Nord (Tableau I) (Figure 5). Tableau 1 : Classe de qualité des eaux selon les indices du SEQ Eau et le référentiel établi par l Université de Metz pour les cours d eau Se reporter à la figure 5 Classe de qualité des eaux Ammonium (NH4 + ) en µg/l Orthophosphates (PPO43-) en µg/l Niveau trophique Très bonne Bonne Moyenne Médiocre Mauvaise SEQ Eau < < < < 5000 > 5000 Grille Univ. Metz < < < <100 > 100 SEQ Eau < < < < 2000 > 2000 Grille Univ. Metz < < < < 120 > 120 Grille Univ. Metz Oligotrophe Oligo-mésotrophe Mésotrophe Méso-eutrophe à hypertrophe Hypertrophe V

6 Parc SYCOPARC 38 - DÉCEMBRE 2009 Ruisseaux et rivières sur grès : état de santé des eaux de surfaces Figure 4 : Evolution des teneurs en azote ammoniacal, orthophosphates, aluminium total et sulfates entre 1995 et 2005 Écart type Erreur type Moyenne NH4 + en µg/l Ammonium NH PO4 3- en µg/l Orthophosphates PP AL en µg/l Aluminium Total AL SO4 2- en µg/l Sulfates SO II.3. QUELLES EVOLUTIONS EN 10 ANS? Les données collectées entre 2002 et 2005 ont été comparées aux résultats d une étude menée en 1995 (THIEBAUT ET MULLER, 1995a et 1995b). II.3.1. Une amélioration qualitative des eaux... mais des points noirs persistants... Il apparaît que la qualité chimique des eaux s est améliorée entre 1995 et 2005 : (1) les teneurs en azote ammoniacal, orthophosphates, aluminium total et sulfates ont diminué (Figure 4), (2) le ph des eaux a légèrement augmenté, indiquant une augmentation du pouvoir tampon des rivières. Les quantités de nitrates et de chlorures se révèlent stables. En revanche, les points noirs, identifiés en 1995, persistent, la situation devenant particulièrement préoccupante lors des années d étiage prononcé comme en Notons, par exemple, que le niveau trophique de Mittelbach, de la Moder et du Steinbach demeure trop élevé. II.3.2. Des plantes protégées en régression Trois espèces ont décliné sur le territoire du Parc suite à la dégradation de leur habitat. Deux stations de Myriophylle à feuilles alternes et de Potamot des Alpes, espèces rares, protégées à l échelle e, ont disparu. L Oenanthe fluviatile, très sensible à la pollution des eaux, a vu son abondance diminuée. Signalons qu elle régresse fortement depuis 50 ans en plaine d Alsace. En revanche, les populations de Potamot à feuilles de renouée se maintiennent, celles de Calla des marais sont en expansion. II.4. ÉCLAIRAGE SUR LES PROLIFERATIONS VEGETALES Les proliférations végétales (Renoncule peltée, Elodée de Nuttall) affectent certains cours d eau des Vosges du Nord. Traduisant une eutrophisation des cours d eau, c est-à-dire un enrichissement des eaux en minéraux, elles induisent des modifications de l écoulement des eaux, favorisent la sédimentation et modifient les interactions biotiques. Le pouvoir proliférant de la Renoncule peltée (espèce indigène) et l Elodée de Nuttall (espèce introduite) s explique par leur large amplitude écologique, leur vitesse de croissance élevée, l efficacité de leur reproduction végétative et de dispersion (par fragmentation), et leur grande plasticité. Toutes deux sont capables de s adapter aux modifications de leur environnement et mettent en place des stratégies adaptatives efficaces. L arrachage manuel limite le développement des herbiers de Renoncule peltée et d Elodée de Nuttall sur une année mais ne permet pas leur disparition. En outre, dans le cas d herbiers dominés par la Renoncule peltée, l arrachage de celle-ci semble favoriser la colonisation rapide du VI

7 Figure 5 : Evolution de la qualité des eaux entre 1995 et 2005 selon le référentiel par l Université de Metz pour les cours d eau (Données G. Thiébaut) Se reporter au Tableau 1 milieu par l Elodée de Nuttall L arrachage de l Elodée de Nuttall ne permet pas, quant à elle, l installation de nouvelles espèces macrophytiques du fait de l ensablement du lit induit par les élodées. Au vu de ces résultats, la généralisation de l arrachage manuel, mode de gestion consommateur en moyens humains et en temps, apparaît délicate. Or, les caractéristiques de la Renoncule peltée et de l Elodée de Nuttall comme celle du milieu récepteur soit des cours d eau vont dans le sens d une expansion de ces deux espèces comme c est déjà le cas sur la Moselle amont III. PERSPECTIVES Les réseaux nationaux et départementaux de suivi de la qualité des cours d eau, de même que l étude menée par l Université de Metz soulignent le potentiel évolutif des cours d eau, potentiel conséquent sur certains secteurs. À l échelle du Parc, il apparaît fondamental de poursuivre et d améliorer l acquisition des connaissances sur les hydrosystèmes, par la mise en place d un suivi pertinent précis, pluridisciplinaire (chimie, hydromorphologie, invertébrés, macrophytes, poissons ) et durable. Seul ce type de monitoring permettra de bien comprendre la réponse des cours d eau et des communautés biologiques aux perturbations, de mesurer la vulnérabilité de la ressource en eau et des écosystèmesécosystèmes aquatiques aux conditions hydro-climatiques, d évaluer les tendances sur le long terme, d orienter et d évaluer les opérations 15 visant à restaurer la qualité écologique des cours d eau. Calla des marais 15 Des actions de renaturation des cours d eau ont été mises en œuvre sur le territoire du Parc, principalement dans le cadre de la politique Natura 2000 et de l Interreg IIIA «Optimisation du rôle de la forêt dans la protection des petits cours d eau et des zones humides» piloté par l Office National des Forêts (cf. Dossier SYCOPARC 36 janvier 2009) VII

8 Parc SYCOPARC 38 - DÉCEMBRE 2009 Ruisseaux et rivières sur grès : état de santé des eaux de surfaces Contact Marie L Hospitalier Chargée de mission Natura 2000, SYCOPARC m.lhospitalier@parc-vosges-nord.fr Tél / Fax Maison du Parc-château / BP LA PETITE PIERRE Bibliographie CONSEIL GENERAL DU BAS-RHIN (2008) Bilan Réseau d Intérêt Départemental d observation de la qualité des cours d eau du Bas-Rhin Conseil Général du Bas-Rhin 56 p + annexes. ECODEVE (2006) Campagne Qualité physique des affluents du Seltzbach Agence de l eau Rhin-Meuse et Conseil Général du Bas-Rhin 43 p. G. THIEBAUT (2006) Suivi biologique par les macrophytes aquatiques de la qualité des cours d eau Laboratoire Biodiversité et Fonctionnement des écosystèmes, Université Paul-Verlaine de Metz 51 p. OFFICE NATIONAL DES FORÊTS (2004) Campagne Qualité physique du Seltzbach Agence de l eau Rhin-Meuse 19 p. En savoir plus Documents relatifs aux cours d eau sur grès, publiés par le SYCOPARC : Rubrique : Télécharger/Ressources documentaires > «Les Minis-Mémos du Parc» : Numéro 3 - les cours d'eau sur grès, une originalité écologique > «Découvrez les habitats et les espèces de la directive habitat (Natura 2000)» : Les cours d'eau Portail de données sur l eau Agence de l Eau Rhin-Meuse : Observatoire de l eau Agence de l Eau Rhin-Meuse : Observatoire de l eau Département du Bas-rhin : Rubrique : Les actions/l Environnement/L Observatoire départemental de l eau Flore électronique Tela Botanica, pour mettre un «visage» sur le nom d une plante : Dossier réalisé en novembre DR / SYCOPARC Crédits photos : G. Thiébaut, Y. Meyer, SYCOPARC VIII

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH 4 e Rencontres de l eau 20 mars 2015, UNIL Nathalie Menétrey Hydrobiologiste Bureau d étude aquatique et

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat».

«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat». «Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat». Philippe USSEGLIO-POLATERA Université Paul Verlaine Metz UMR-CNRS 746 - LIEBE

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS

PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS PROCÉDURE DE MISE EN FORME DES DONNÉES NÉCESSAIRES À L OUTIL D AIDE À LA GESTION DES MILIEUX LAGUNAIRES EUTROPHISÉS 1 I. OÙ TROUVER LES DONNÉES ET COMMENT LES ACQUÉRIR I. Où trouver les données et comment

Plus en détail

Demande chimique en oxygène

Demande chimique en oxygène Table des matières Introduction Réactifs DCO Azote et phosphore HI 83214 HI 83099 HI 839800 HI 3898 Page J3 J5 J6 J7 J8 J10 J11 J1 Tableau comparatif Paramètre Photomètre Photomètre Thermo-réacteur Trousse

Plus en détail

VANNES, VIS SANS FIN, POMPES D ASSÈCHEMENT DES MARAIS

VANNES, VIS SANS FIN, POMPES D ASSÈCHEMENT DES MARAIS La Directive Cadre sur l Eau (DCE, n 2000/60/CE) fixe comme objectif pour 2015 l atteinte du bon état ou du bon potentiel écologique des eaux de surface. Ces états écologiques sont appréciés par la qualité

Plus en détail

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron

Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron PREFET DE l AVEYRON Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron Réunion d information des propriétaires et des exploitants Mercredi 10 décembre 2014 Pourquoi restaurer la continuité

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides»

COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides» COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides» - 1-4 AVRIL 2013 MALICORNE-SUR-SARTHE COMPTE-RENDU DE REUNION Ordre du jour 1. Qu est ce qu un SAGE? Quel est le

Plus en détail

Exemple du SATESE MAGE 42

Exemple du SATESE MAGE 42 LE LAGUNAGE Exemple du SATESE MAGE 42 Rapide état des lieux Perspectives d association avec le procédé Filtre Planté de roseaux LAGUNAGES DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE Conception et dimensionnement Principaux

Plus en détail

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014 Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014 Stéphanie Poligot-Pitsch Olivier Nauleau DREAL Pays de la Loire DREAL Bretagne Qu est

Plus en détail

MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE)

MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE) MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : STIC POUR L'ECOLOGIE

Plus en détail

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Ingrid HERMITEAU Agence de l eau Loire-Bretagne Cap sur la révision du Sdage 1. Rappel : qu est-ce que le Sdage? 2. Les éléments de réflexion

Plus en détail

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Réunion commission EauBiodiversité-Déchets 22 janvier 2015 DGALN - Direction de l'eau et de la Biodiversité 1 Ordre du jour

Plus en détail

Site d étude. Résultats

Site d étude. Résultats Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude

Plus en détail

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015 Umweltauswirkungen durch Biomassenutzung Etude d impact de l utilisation de la biomasse sur l environnement 26.Juni 2015 / 26 juin 2015 Akademiehotel Karlsruhe Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence

Plus en détail

DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL GLOBAL

DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL GLOBAL DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL GLOBAL DU BASSIN VERSANT IMMÉDIAT DE LA CHAÎNE DES LACS (MUNICIPALITÉ DU CANTON D ORFORD) RÉALISÉ PAR : LE RAPPEL Et l Association des riverains de la Chaîne des Lacs FÉVRIER

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique

Étude de la carte de Vézelise. Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Étude de la carte de Vézelise Initiation à la lecture du relief sur une carte topographique Double objectif de la séance Étude d un paysage lorrain de côte Apprentissage de la lecture du relief sur une

Plus en détail

Formulaire d'adhésion PEFC

Formulaire d'adhésion PEFC Formulaire d'adhésion PEFC Acte d'engagement du propriétaire dans la démarche de certification par portage proposée par la Coopérative Provence Forêt I Présentation La certification PEFC doit permettre

Plus en détail

L ombre commun dans le canton de Vaud

L ombre commun dans le canton de Vaud Centre de conservation de la faune et de la nature Inspection de la pêche Chemin du Marquisat 1 1025 St-Sulpice Service des forêts, de la faune et de la nature www.dse.vd. vd.ch T 021 557 86 30 F 021 557

Plus en détail

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2 Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:

Plus en détail

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun On the spot Ecocertification et images satellites Exploitation forestière tropicale au Cameroun Exploitation forestière tropicale au Cameroun Un nombre croissant d opérateurs forestiers s engagent dans

Plus en détail

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES 1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE Codes entités aquifères Code entité V1 Code entité V2 concernées (V1) ou (V2) ou secteurs hydro à croiser : 532a 532b Type de masse d'eau souterraine : Imperméable

Plus en détail

UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES

UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES UNIVERSITE D ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES Mémoire pour l obtention de Diplôme d Etudes Approfondies (D.E.A.) en Biologie et Ecologie Végétales Option

Plus en détail

ÉCOLOGIE, ENVIRONNEMENT

ÉCOLOGIE, ENVIRONNEMENT STATISTIQUES ÉCOLOGIE, ENVIRONNEMENT REPERTOIRE D EMPLOIS Sur les 78 diplômés entrant dans le champ d enquête (de nationalité française et en formation initiale), 66 ont répondu au questionnaire soit un

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

NOTE DU SECRÉTARIAT TECHNIQUE DU SDAGE QU EST-CE QUE LE BON ÉTAT DES EAUX?

NOTE DU SECRÉTARIAT TECHNIQUE DU SDAGE QU EST-CE QUE LE BON ÉTAT DES EAUX? NOTE DU SECRÉTARIAT TECHNIQUE DU SDAGE QU EST-CE QUE LE BON ÉTAT DES EAUX? Mars 2011 Crédit photos : F. Abraham, F. Barratier, A. Cabot, L. Cadilhac, C. Lasnier, R. Lengereau, T. Marguet, M. Martini, B.

Plus en détail

LE POINT DE VUE DE FNE

LE POINT DE VUE DE FNE LE POINT DE VUE DE FNE Voir à ce sujet les articles suivants : - «Pour une eau vivante : la fin des barrages?» de la Lettre eau N 2 (juin 1996) - «Rapport de la Commission Mondiale des Barrages : les clés

Plus en détail

Constitution d'un réseau écologique sur la commune de Muttersholtz

Constitution d'un réseau écologique sur la commune de Muttersholtz Identité du territoire Structure porteuse de l'action : Ligue pour la Protection des Oiseau Alsace Entrée Thématique Agriculture Espèces et habitats naturels Milieu aquatiques et humides Localisation :

Plus en détail

ETUDE DU RESAU HYDRAULIQUE DE LA STATION BIOLOGIQUE DE PAIMPONT

ETUDE DU RESAU HYDRAULIQUE DE LA STATION BIOLOGIQUE DE PAIMPONT ETUDE DU RESAU HYDRAULIQUE DE LA STATION BIOLOGIQUE DE PAIMPONT Auteurs : BERLEMONT Denis DUCROCQ Mélodie LAUTERS Marion PRIOUL Benoît THINZILAL Florence 08 /04 /2006 Sommaire Résumé... 4 A. INTRODUCTION...

Plus en détail

Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne

Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne point de vue sur l importance attributaire d un référentiel 1 Plan de la présentation

Plus en détail

Conception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale

Conception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale Conception d un CD interactif : simulation d une sortie en écologie végétale A. El Ghorfi *, M. Boulanouar *, M. Cheggour*, N. Zahid ** * Département de biologie, ENS Marrakech ** Département d informatique,

Plus en détail

FORMATIONS OUVRANT DROIT AU VERSEMENT DE LA TAXE D'APPRENTISSAGE Année Universitaire 2014-2015

FORMATIONS OUVRANT DROIT AU VERSEMENT DE LA TAXE D'APPRENTISSAGE Année Universitaire 2014-2015 FORMATIONS OUVRANT DROIT AU VERSEMENT DE LA TAXE D'APPRENTISSAGE Année Universitaire 2014-2015 Organisme gestionnaire : UNIVERSITE LILLE 1 59655 Villeneuve d'ascq Cedex Siret : 19593559800019 Tél 03 20

Plus en détail

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace 3 outils complémentaires pour connaître les sols en Alsace La base de données régionale sur les sols d Alsace Le guide des sols d Alsace La base de données régionale sur les sols Le réseau de mesure de

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

document de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité

document de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité document de travail Extrait du tableau de bord de la Région de Bruxelles-Capitale, amendé par la Coordination associative : «Nouvelles Rivières Urbaines» et biodiversité 1.2.1. intégration des principes

Plus en détail

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure : OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneu et autres végétau indésirables Sous-mesure : 10.1 Paiements au titre d'engagements agroenvironnementau et climatiques

Plus en détail

De la qualité des milieux aquatiques dépendent de nombreux services rendus à la société

De la qualité des milieux aquatiques dépendent de nombreux services rendus à la société Pourquoi restaurer? 2 De la qualité des milieux aquatiques dépendent de nombreux services rendus à la société L essentiel Les sociétés dépendent des fleuves et des rivières en bon état pour assurer leur

Plus en détail

Quelle stratégie foncière dans les trames verte et bleue?

Quelle stratégie foncière dans les trames verte et bleue? Quelle stratégie foncière dans les trames verte et bleue? Pascale POUPINOT JDD du 28 mars 2013 Stratégie foncière dans la trame verte et bleue Une politique en 3 temps 1. IDENTIFIER ET HIERARCHISER 2.

Plus en détail

DES FORÊTS POUR LE GRAND TÉTRAS GUIDE DE SYLVICULTURE

DES FORÊTS POUR LE GRAND TÉTRAS GUIDE DE SYLVICULTURE DES FORÊTS POUR LE GRAND TÉTRAS GUIDE DE SYLVICULTURE 2 ÉDITO C R C - M C Daniel BEGUIN Jean-Marie HARAUX Jean-Pierre RENAUD Henri PLAUCHE GILLON 3 SOMMAIRE PRÉAMBULE 5 PARTIE 1 : DESCRIPTION DE L ESPÈCE

Plus en détail

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 L eau dans les documents d urbanisme L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 Pourquoi ce guide? Participer à «décloisonner» les services «Environnement Eau» et «Urbanisme»

Plus en détail

Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin

Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin FICHE AGRI - MIEUX août 2011 Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin Pourquoi est-il important de connaître les sols? ARAA Objectifs de ce document Ce document présente une synthèse

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE

CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE Cahier des charges pour l évolution des réseaux de surveillance des eaux souterraines en France CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE Version complétée

Plus en détail

collection mise au point état initial et prévision d impact dans les documents d incidences milieu aquatique

collection mise au point état initial et prévision d impact dans les documents d incidences milieu aquatique collection mise au point milieu aquatique état initial et prévision d impact dans les documents d incidences 1 PRINCIPES DE LA DEMARCHE.. 10 1.1. CHAMP D APPLICATION.... 12 1.2. UNE DEMARCHE EN QUATRE

Plus en détail

Découvrir et agir : l eau, c est la vie! La malle Cantal Eau

Découvrir et agir : l eau, c est la vie! La malle Cantal Eau Découvrir et agir : l eau, c est la vie! La malle Cantal Eau Syndicat des Cramades La malle Cantal'Eau - Découvrir et agir l'eau c'est la vie! - Grand public Agence de l eau Adour Garonne 1 Le Syndicat

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

Pagaie rouge. Lieu de pratique Plan d eau calme ou piscine comprenant un parcours sur deux buts (terrain 36 mètres par 20 mètres).

Pagaie rouge. Lieu de pratique Plan d eau calme ou piscine comprenant un parcours sur deux buts (terrain 36 mètres par 20 mètres). Compétences Compétences générales Naviguer avec vitesse et précision (performance) en s engageant et en prenant des informations pertinentes dans un contexte très complexe et incertain de déplacement,

Plus en détail

Passons aux épreuves pratiques : Après avoir défini le terme «Fossile», nous passons à leur observation à la loupe binoculaire.

Passons aux épreuves pratiques : Après avoir défini le terme «Fossile», nous passons à leur observation à la loupe binoculaire. Du Saucats au Lissandre : Une histoire d eau Projet mené par des cinquièmes du Collège Paul Emile Victor de Branne. Dès notre arrivée, nous découvrons un musée et tentons de définir le terme «Réserve»

Plus en détail

La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase

La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase Journée Bases de Données Besançon 21 mars 2013 La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase François Gillet Université de Franche-Comté CNRS UMR 6249 Chrono-environnement

Plus en détail

SAGE Marque-Deûle. Commission Thématique n 2 : Reconquête et mise en v aleur des milieux naturels. Réunion n 1

SAGE Marque-Deûle. Commission Thématique n 2 : Reconquête et mise en v aleur des milieux naturels. Réunion n 1 SAGE Marque-Deûle Commission Thématique n 2 : Reconquête et mise en v aleur des milieux naturels Réunion n 1 Vendredi 11 mars 2011, 16h00, locaux de Lille Métropole Communauté urbaine, Salle des Conférences

Plus en détail

4. Verdissement, une PAC plus verte

4. Verdissement, une PAC plus verte 4. Verdissement, une PAC plus verte Aides Couplées JA Verdissement Paiement redistributif DPB Trois obligations à respecter : 1. Diversification des assolements 2. Maintien des prairies permanentes 3.

Plus en détail

Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux 2016-2021 Bassin Artois-Picardie Districts ESCAUT ET SAMBRE

Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux 2016-2021 Bassin Artois-Picardie Districts ESCAUT ET SAMBRE Direction Régionale de l'environnement de l'aménagement et du Logement Nord Pas de Calais Délégation de bassin Artois Picardie Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux 2016-2021 Bassin Artois-Picardie

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

Quelques éléments de bibliographie :

Quelques éléments de bibliographie : Quelques éléments de bibliographie : La plupart des données et schémas sont issus des travaux de recherche du Laboratoire d Ecologie du Sol et de Biologie des Populations, Université de Rennes 1 (Cluzeau

Plus en détail

Lutte contre l étalement urbain

Lutte contre l étalement urbain Lutte contre l étalement urbain L étalement urbain et la consommation d espace résultent de plusieurs causes cumulatives. Ces phénomènes s expliquent notamment par l insuffisance et l inadaptation de l

Plus en détail

CISSE INF EAU N 13. Edito du vice -président. Dans ce numéro

CISSE INF EAU N 13. Edito du vice -président. Dans ce numéro CISSE INF EAU N 13 Bulletin d information du bassin de la Cisse 1er trimestre 2015 Votre Cisse Inf eau change de style Après 2 ans et demi d existence, et pour anticiper l évolution de la chartre graphique

Plus en détail

Golf Ecodurable. Référentiel de gestion des parcours de golf

Golf Ecodurable. Référentiel de gestion des parcours de golf Référentiel R1-1110 Golf Ecodurable Référentiel de gestion des parcours de golf Copyright Ecocert. Toute reproduction et/ou représentation de ce référentiel, intégrale ou partielle, par quelque moyen que

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Evaluation du Contrat de rivières en Arve et Rhône

Evaluation du Contrat de rivières en Arve et Rhône Evaluation du Contrat de rivières en Arve et Rhône Synthèse finale Synthèse des phases 1, 2, 3, 4 et 5 de l étude Avril 2012 Sommaire Déroulement de l étude Rappel du cadre de l évaluation Rendu des phases

Plus en détail

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bases juridiques et dernières évolutions règlementaires Séminaire des animateurs territoriaux, le 26 juin 2012 Ludiana KORTH, chargée d étude juridique

Plus en détail

Fiche de renseignements accompagnant la demande de permis de construire en zone agricole dans le Haut-Rhin

Fiche de renseignements accompagnant la demande de permis de construire en zone agricole dans le Haut-Rhin Nom - Prénom (ou Nom de la société) : Adresse permanente : Téléphone : Email : Date de naissance: Statut juridique : s exploitation individuelle s GAEC s EARL s Autre (à préciser) Nom et Prénom du Chef

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

- 2 - La Traduction - 2.1. - La Traduction Spatiale Révision du PLU/Commune de HAMEL

- 2 - La Traduction - 2.1. - La Traduction Spatiale Révision du PLU/Commune de HAMEL - - La Traduction -.. - La Traduction Spatiale Révision du PLU/Commune de HMEL Christophe Laborde, paysagiste - gence E.Sintive, Ludovic Durieux, architecte urbaniste Sept - PGE -. - La Traduction Spatiale

Plus en détail

et entretenir les rivières? Mauvaises pratiques à éviter Bonnes pratiques à suivre

et entretenir les rivières? Mauvaises pratiques à éviter Bonnes pratiques à suivre 3 3 Comment gérer et entretenir les rivières? Mauvaises pratiques à éviter Bonnes pratiques à suivre 75 Préambule Bonnes ou mauvaises pratiques d entretien, Comment s y retrouver? L entretien d une rivière

Plus en détail

DAIRYMAN aux Pays-Bas

DAIRYMAN aux Pays-Bas DAIRYMAN aux Pays-Bas Frans Aarts, Wageningen-UR 15 October 2013 Le secteur laitiers Néerlandais: Une place importante Une production intensive 65% des surfaces agricoles dédiées à la production laitière

Plus en détail

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses)

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses) L' approche de la complexité; Un exemple de démarche en classe de seconde. Bulletin officiel spécial n 4 du 29 avril 2010 L approche de la complexité et le travail de terrain Le travail de terrain est

Plus en détail

SELLE Masse d'eau AR51

SELLE Masse d'eau AR51 SELLE Masse d'eau AR51 Présentation Générale : Superficie : 720 m² exutoire : Somme canalisée à Amiens longueur des cours d'eaux principaux : 63,27 km Population du bassin Versant 2006 : 28 211 hab Évolution

Plus en détail

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Louis Robert, agronome, M. Sc. Conseiller régional en grandes cultures Même s ils ne sont pas nouveaux sur le marché, les engrais de démarrage liquides

Plus en détail

Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale

Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte : vers la relocalisation des activités et des biens Ministère de l'écologie, du développement

Plus en détail

Outil n 3 Tableau récapitulatif des informations réglementaires et autres informations utiles

Outil n 3 Tableau récapitulatif des informations réglementaires et autres informations utiles Outil n 3 Tableau récapitulatif des informations réglementaires et autres informations utiles Check-list à l'attention des chargés d'étude réalisant le Porter à Connaissance Cocher les lignes si le territoire

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N CARACTERE DE LA ZONE Zone faisant l objet d une protection en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt notamment du

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -, Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence

Plus en détail

L offre de master orientée «forêt»

L offre de master orientée «forêt» L offre de master orientée «forêt» à AgroParisTech Nancy JD Bontemps, H Wernsdörfer, AgroParisTech - centre de Nancy jdbontemps.agroparistech@gmail.com Holger.wernsdorfer@agroparistech.fr CAQSIS 2014,

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Centre Beautour la biodiversité en Pays de la Loire Animateur de réseaux et catalyseur de projets de recherche

DOSSIER DE PRESSE. Centre Beautour la biodiversité en Pays de la Loire Animateur de réseaux et catalyseur de projets de recherche Centre Beautour la biodiversité en Pays de la Loire Animateur de réseaux et catalyseur de projets de recherche Inauguré en juin 2013, le centre régional pour la biodiversité Beautour redonne vie à l héritage

Plus en détail

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière

Plate-forme énergie. Filière de la biomasse forestière Plate-forme énergie Filière de la biomasse forestière Mars 2013 Table des matières 1. Principes généraux... 0 2. Ce qu on entend par économie d énergie... 1 3. Réflexion sur les sources d énergie à privilégier...

Plus en détail

Contribution des industries chimiques

Contribution des industries chimiques Contribution des industries chimiques au débat national sur la transition énergétique Les entreprises de l industrie chimique sont des acteurs clés de la transition énergétique à double titre. D une part,

Plus en détail

Traitement des sols fins compactés : contribution à la reconnaissance des conditions défavorables

Traitement des sols fins compactés : contribution à la reconnaissance des conditions défavorables Traitement des sols fins compactés : contribution à la reconnaissance des conditions défavorables d à la prise Thèse Tangi Le Borgne Directeur de thèse : F. Masrouri (LAEGO) Conseillers d étude : O. Cuisinier

Plus en détail

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION

LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION LES AUTRES THÈMES BIOMÉTHANISATION Technologies émergeantes de biométhanisation de la biomasse végétale en Inde H.N. Chanakya, Centre for Sustainable Technologies (formerly ASTRA Centre), Indian Institute

Plus en détail

Observer dans la durée les atteintes aux voitures

Observer dans la durée les atteintes aux voitures Observer dans la durée les atteintes aux voitures I. Une baisse continue À l échelle nationale 1, le seul indicateur qui permette de suivre l évolution des atteintes aux véhicules sur le long terme est

Plus en détail

Les bases de données en ligne

Les bases de données en ligne Les bases de données en ligne Information-documentation, 1 ère Bac pro et BTSA La liste des bases de données présentées ici n est pas exhaustive. A vous de développer votre connaissance des sites Internet

Plus en détail

COMMENTAiRES/ DECISIONS

COMMENTAiRES/ DECISIONS Plate-forme d'échanges affichage environnemental des PGC Date : 2009-12-21 Assistante: Lydia GIPTEAU Ligne directe : + 33 (0)1 41 62 84 20 Lydia.gipteau@afnor.org GT Méthodologie Numéro du document: N

Plus en détail

Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ

Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ ENGREF. Mise en place d un réseau d Arboretums pour une valorisation coordonnée des ressources ligneuses ex situ Stéphanie BRACHET Chargée des missions scientifiques ENGREF - Arboretum national des Barres

Plus en détail

STI2D ANALYSE COMPARATIVE DE CYLE DE VIE TERRAIN EN GAZON NATUREL OU SYNTHETIQUE

STI2D ANALYSE COMPARATIVE DE CYLE DE VIE TERRAIN EN GAZON NATUREL OU SYNTHETIQUE STI2D ANALYSE COMPARATIVE DE CYLE DE VIE TERRAIN EN GAZON NATUREL OU SYNTHETIQUE Caractéristiques des terrains étudiés Complétez le schéma ci- dessus et le tableau ci- dessous Unité fonctionnelle A partir

Plus en détail

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES CRITÈRES DE SÉLECTION DES PROGRAMMES PILOTES NATIONAUX ET RÉGIONAUX AU TITRE DU PROGRAMME D INVESTISSEMENT FORESTIER I. CADRE GÉNÉRAL 1. On s accorde de plus en plus

Plus en détail

Note sur les enjeux dans le domaine de l eau

Note sur les enjeux dans le domaine de l eau Soutenabilité du Grand Paris juin 2012 Note sur les enjeux dans le domaine de l eau - 3 - Introduction Le projet Grand Paris vise à faire du cœur de l Île de France une métropole de taille mondiale durablement

Plus en détail

Comptes des changements de la biodiversité des systèmes et des espèces

Comptes des changements de la biodiversité des systèmes et des espèces ATELIER INFRAREGIONAL POUR LA REGION DE L AFRIQUE DE L OUEST SUBSAHARIENNE SUR L ÉVALUATION ET LES MESURES INCITATIVES Ouagadougou, Burkina Faso, 14 17 Mai 2013 COMPTABILITÉ DE L ENVIRONNEMENT ET DES ÉCOSYSTÈMES

Plus en détail

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE)

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE) ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE) Philippe LUSTRAT 33 rue de la garenne 77760 VILLIERS SOUS GREZ Lustrat P. (1999) - Estimation de la taille

Plus en détail