GOHNET. Le réseau mondial pour la santé au travail ELIMINATION DE LA SILICOSE DANS CE NUMERO

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1 Le réseau mndial pur la santé au travail ISSUE N GOHNET GOHNET NEWSLETTER ELIMINATION DE LA SILICOSE La silicse est une pneumcnise prvquée par l inhalatin de pussières de silice cristalline. Elle se caractérise par une inflammatin et des cicatrices sus frme de lésins ndulaires affectant les lbes supérieurs des pumns. Les signes de la silicse, en particulier dans la frme aiguë, snt l insuffisance respiratire accmpagnée de fièvre et de cyanse (bleuissement de la peau). Le diagnstic différentiel (affectins avec lesquelles n cnfnd parfis la silicse) cmprend ntamment l œdème pulmnaire (présence de liquide dans les pumns), la pneumnie u la tuberculse. La meilleure façn de prévenir la silicse est d identifier les activités prfessinnelles dnnant lieu à la frmatin de pussières de silice cristalline, et d éliminer u de réduire l empussièrement. Les anglphnes ne le savent pas tujurs, mais le nm scientifique de la maladie est le mt le plus lng de la langue anglaise : pneumnultramicrscpicsilicvlcancnisis (45 lettres). Le lecteur truvera les précédents numérs de la Lettre du Réseau GOHNET et la bibligraphie des articles sur le site ccupatinal_health/publicatins/newsletter/en/index.html. Evelyn Krtum, Rédactrice Kati Bzski, Crédactrice Organisatin mndiale de la Santé Interventins pur un envirnnement sain Santé au travail Département Santé publique et envirnnement 20 avenue Appia ; CH 1211 Genève 27 Télécpie : chmail@wh.int Le Prgramme mndial OIT/OMS pur l éliminatin de la silicse (Glbal Prgramme fr the Eliminatin f Silicsis, GPES) Igr A. Fedtv, Bureau Internatinal du Travail (BIT), Prgramme SafeWrk (fedtv@il.rg) Gerry J. M. Eijkemans, Organisatin Mndiale de la Santé (OMS), Interventins pur des envirnnements sains, Santé au travail (eijkemansg@wh.int) Dans le dmaine de la santé au travail, rares snt les facteurs de risque et, par cnséquent, les effets sur la santé qu il est pssible d éliminer cmplètement à l échelle mndiale. La silicse cnstitue, à cet égard, une exceptin psitive. Aux Etats-Unis, par exemple, u dans les pays d Eurpe, l incidence de la silicse a cnsidérablement diminué grâce à la mise en œuvre de mesures apprpriées. Il est clair que l éliminatin de la silicse passe avant tut par la préventin. La silicse est l une des fibrses pulmnaires les plus cnnues, et prbablement la plus ancienne des maladies prfessinnelles. La préventin de la silicse est une préccupatin de lngue date, au BIT et à l OMS. La Première Cnférence Internatinale sur la Silicse, rganisée il y a 75 ans à Jhannesburg (Afrique du Sud) à l initiative du BIT, prtait sur la préventin de la silicse, dnt la prévalence était très élevée chez les mineurs. Les cnférences sur la silicse rganisées par le BIT au curs des huit dernières décennies nt ntablement cntribué aux prgrès de la médecine respiratire dans le mnde. Les titres et les thèmes de ces cnférences reflètent l élargissement prgressif du champ de la réflexin dans ce dmaine : Cnférence internatinale sur la silicse en 1930, Cnférence internatinale sur les pneumcnises en 1950, Cnférence internatinale sur les affectins pulmnaires prfessinnelles en 1992 et Cnférence internatinale sur les affectins respiratires prfessinnelles en 1997 (Internatinal Cnference n Occupatinal Respiratry Diseases, ICORD). La 10e ICORD, qui s est tenue en avril 2005 en Chine, a cnstitué un remarquable frum de discussin sur les bnnes pratiques de préventin et de maîtrise des risques respiratires au XXIe siècle. En dépit des effrts de préventin, la silicse est tujurs d actualité. Cette maladie incurable tuche à travers le mnde des dizaines de millins de travailleurs dnt l activité cmprte une expsitin dangereuse aux pussières. En 1997, le Centre Internatinal de Recherche sur le Cancer DANS CE NUMERO Le Prgramme mndial OIT/OMS pur l éliminatin de la silicse (Glbal Prgramme fr the Eliminatin f Silicsis, GPES) 1 Eliminatin de la silicse : imprtance de la préventin de l expsitin prfessinnelle aux pussières 3 Affectins dues à la silice : il n y a pas que la silicse 6 Brnchite bstructive chrnique et emphysème chez les mineurs de charbn 7 Le prgramme de préventin de la silicse de la Mutual de Seguridad, au Chili 9 Eliminatin de la silicse aux Amériques 10 Le lancement de Silica Essentials 12 La silicse et sa préventin dans les petites unités de prductin de silice bryée en Inde 12 Le Prgramme Natinal pur l Eliminatin de la Silicse au Brésil (PNES-B) 15 La Lettre du Réseau GOHNET - Infrmatins aux auteurs 17 Cmment devenir membre du Réseau GOHNET 19 1

2 (CIRC) a classé la silice cristalline de surce prfessinnelle cmme cancérgène (grupe 1) pur l hmme. Induisant prgressivement une incapacité physique, la silicse cmpte parmi les maladies prfessinnelles ayant la plus lurde incidence dans le mnde. Lrsque des mesures de préventin efficaces snt mises en œuvre, l incidence de la silicse recule, cmme le mntrent les prgrès réalisés dans de nmbreux pays industrialisés. Un grand nmbre de pays nt axé leurs effrts de préventin sur tris pneumcnises figurant parmi les affectins respiratires prfessinnelles qui peuvent et divent être évitées : la silicse, la pneumcnise du mineur de charbn et l asbestse. Certains pays nt accmpli des prgrès ntables dans l éliminatin de ces affectins. Dans la plupart des régins du mnde cependant, la silicse est largement répandue et des millins de travailleurs snt encre expsés à des pussières ncives et à un risque élevé, inacceptable, de dévelpper la maladie. Les études épidémilgiques mntrent que dans les pays en dévelppement, jusqu à % des travailleurs du secteur primaire et des secteurs à haut niveau de risque purraient être atteints de silicse et d autres pneumcnises (1). De nmbreuses dnnées attestent en utre d une incidence accrue de la tuberculse dans les frmes graves de silicse (2). Dans le Rapprt Mndial sur la Santé de 2002 (4), l OMS estimait que l expsitin à des plluants particulaires présents dans l air des lieux de travail était respnsable chaque année de décès (asthme : ; maladie pulmnaire bstructive chrnique (MPOC) : ; pneumcnises : ) et de près de 6,6 millins d années de vie crrigées de l incapacité (AVCI) 1 (asthme : ; MPOC : ; pneumcnises : ). Cependant, les chiffres réels purraient bien être beaucup plus élevés cmpte tenu des situatins fréquentes de sus-diagnstic et de sus-déclaratin (5). Il ne fait aucun dute que les plluants particulaires présents dans l air des lieux de travail snt une cause imprtante de décès et d incapacité dans le mnde. Cmme le mntre l expérience de différents pays, il est pssible de réduire de façn significative le taux d incidence de la silicse, par des plitiques de préventin adaptées. En l absence de traitement spécifique efficace de la silicse, la seule démarche qui permette de prtéger la santé des travailleurs est la maîtrise de l expsitin aux pussières de silice cristalline. L efficacité de la préventin repse sur un ensemble de mesures. Le Prgramme mndial pur l éliminatin de la silicse du BIT et de l OMS (Glbal Prgram fr the Eliminatin f Silicsis, GPES) a été mis en place à la suite des recmmandatins de la 12 e sessin du Cmité de liaisn BIT/OMS sur la santé au travail, en Le Cmité a identifié l éliminatin mndiale de la silicse cmme un dmaine d actin priritaire en matière de santé au travail, bligeant les pays à en faire une préccupatin de premier plan. Les experts nt cnsidéré que l expérience acquise furnissait un mdèle pur la préventin d autres pneumcnises, et un dispsitif épruvé pur la gestin de l expsitin aux pussières minérales. Cet bjectif a été réaffirmé lrs de la 13 e sessin du Cmité de liaisn BIT/OMS sur la santé au travail (décembre 2003), qui a recmmandé avec frce «d accrder une attentin particulière à l éliminatin de la silicse et des maladies liées à l amiante, dans le cadre de la cpératin future entre le BIT et l OMS.» (6) Le GPES s adresse à des pays qui cnsidèrent l éliminatin de la silicse cmme une pririté dans le dmaine de la santé au travail, et snt dispsés à y adhérer en mettant en place leur prgramme natinal d actin. A ce jur, des pays cmme le Brésil, la Chine, le Chili, l Inde, la Thaïlande, le Vietnam u l Afrique du Sud nt mis en place leur prgramme natinal d actin pur l éliminatin de la silicse et prennent une part active au GPES du BIT et de l OMS. Vingt-deux pays nt manifesté un vif intérêt pur cette démarche et quarante-sept prjets natinaux de grande ampleur snt actuellement mis en œuvre dans le cadre du GPES, dnt un grand nmbre snt cnduits par des Centres Cllabrateurs OMS en santé au travail. (Pur plus de précisins, vir GOHNET, n 5, www. wh.int/ccupatinal_health/publicatins/newsletter/fr/ghnet5f.pdf). 1 Pur plus de précisins sur les DALY (pur «disability adjusted life years»), vir En juin 2004 ntamment, un prgramme natinal pur l éliminatin de la silicse (Natinal Prgramme fr the Eliminatin f Silicsis, NPES) a été lancé en Afrique du Sud ( silica.htm#za) sus l égide du Ministère du travail. Ce prgramme asscie les puvir publics (Department f Minerals and Energy, Department f Health), le syndicat (patrnal) des mines, tris grandes fédératins syndicales (COSATU, NACTU, FEDUSA), le Natinal Institute fr Occupatinal Health, des universitaires et des chercheurs. La mise en œuvre du NPES est assurée sus la crdinatin du Natinal Silicsis Wrking Grup auprès du Ministère du travail, qui a créé des Prvincial Silicsis Wrking Grups pur un dépliement efficace et crdnné des activités dans le pays. En instaurant le GPES, le BIT et l OMS nt frmulé pur leurs Etats Membres des perspectives d actin dans le cadre d une large cpératin internatinale guidée par un véritable partenariat entre pays industrialisés et pays en dévelppement. Tus les effrts devraient être mis en œuvre pur prmuvir l échange d infrmatins techniques et d expérience, afin d atteindre l bjectif cmmun d éliminatin de la silicse. Une stratégie efficace de préventin de la silicse passe par des démarches de préventin primaire et secndaire. La préventin primaire cnsiste à maîtriser les risques d expsitin à la silice par des mesures techniques de lutte cntre les pussières. La préventin secndaire cmprend la surveillance de l envirnnement de travail pur évaluer l adéquatin des mesures de réductin de l empussièrement, l évaluatin de l expsitin et des risques pur la santé des travailleurs et la surveillance médicale des travailleurs pur un dépistage précce de la maladie. Dans le cadre du GPES BIT/OMS, les actins menées nt privilégié dans un premier temps la préventin secndaire, en particulier la frmatin des médecins du travail des pays en dévelppement à l utilisatin de la classificatin des radigraphies de pneumcnises du BIT (2000) et le renfrcement des systèmes de surveillance médicale des travailleurs. Plus récemment, l accent a été mis également sur la préventin primaire et la mise en œuvre des mesures techniques de préventin et des méthdes d hygiène industrielle. L un des instruments qui nt été dévelppés pur réduire l écart entre l état des cnnaissances et la mise en œuvre des mesures est la Bîte à utils internatinale pur la gestin des risques prfessinnels. Cette bîte à utils cmprend ntamment un kit Substances chimiques et un kit «Silica Essentials», dans lequel les principes du «cntrl banding» snt appliqués à la silice. Ce kit cmprte des fiches prpsant des slutins simples et peu cûteuses pur la maîtrise des risques en milieu de travail, à l usage des petites entreprises. Il présente dnc un intérêt particulier pur les pays en dévelppement, ù la plupart des travailleurs expsés à des pussières de silice travaillent dans le secteur infrmel et les petites entreprises. La bîte à utils est basée sur le principe du «cntrl banding», un système fndé sur des dnnées scientifiques permettant de mettre en œuvre des mesures techniques de maîtrise du risque sans qu il sit nécessaire de mesurer les cncentratins de prduits chimiques u de pussières auxquelles snt expsés les travailleurs. Le Health and Safety Executive, au Ryaume-Uni, a dévelppé le cncept du «cntrl banding», et l Internatinal Occupatinal Hygiene Assciatin (IOHA) en a cnçu une versin internatinale pur l OIT et l OMS, la «bîte à utils internatinale» (Internatinal Tlkit). Plusieurs Centres Cllabrateurs OMS en santé au travail nt un rôle de pilte pur le kit Substances chimiques, et l Afrique du Sud a mis en place un prjet pilte pur tester l utilisatin du kit «Silica Essentials». Ce dernier sera également utilisé dans le cadre du plan réginal pur l éliminatin de la silicse en Amérique Latine (vir dans ce numér l article sur l Amérique Latine). La nécessité d une actin plus large de maîtrise des risques liés à la silice était à l rdre du jur de la 6 e cnférence internatinale de l Internatinal Occupatinal Hygiene Assciatin (IOHA), qui s est tenue en Afrique du Sud du 19 au 23 septembre 2005, ainsi que du 3 e Atelier internatinal sur le «cntrl banding» rganisé dans le cadre de la cnférence. La nécessité a été sulignée de mettre tus les myens en œuvre pur prmuvir 2

3 l applicatin des mesures de préventin primaire et maîtriser les risques liés à la silice en Afrique et dans le mnde, grâce aux effrts cnjints de l OIT, de l OMS, de l IOHA et des institutins natinales cmpétentes. On truvera des infrmatins sur le «cntrl banding» dans le n 7 de GOHNET, ghnet7f.pdf. Un autre util, le Dust Curse (frmatin sur les pussières), a été dévelppé dans le cadre d une cllabratin entre l OMS, le Natinal Institute f Wrking Life (NIWL) et le Finnish Institute f Occupatinal Health (FIOH) ( airbrnedust/en/index.html). L OMS a prduit un manuel intitulé «Hazard Preventin and Cntrl in the Wrk Envirnment: Airbrne dust». Cet uvrage est fndé sur un manuel de la série PACE (Preventin and Cntrl Exchange), qui a été adapté au frmat électrnique et cmplété par de nmbreuses vidés et illustratins venant à l appui du texte et cntribuant à en clarifier le cntenu. L bjectif de ce travail est d amélirer la valeur pédaggique du manuel et de favriser, sans cût excessif, la diffusin des cnnaissances sur la maîtrise des risques prfessinnels. Les dcuments incluent ntamment un prgramme de frmatin sur deux jurs cmprenant un supprt de curs et des supprts pur le travail en grupe, sept vidés très cmplètes sur le sujet et une dcumentatin issue de frmatins tests rganisés en Afrique du Sud. Sus l égide de l Effrt cnjint OMS/BIT pur la santé et la sécurité au travail en Afrique, des frmatins piltes sur la maîtrise de l expsitin aux pussières nt été rganisées en Afrique du Sud en Des facilitateurs du NIWL (Suède) et du FIOH nt cntribué aux effrts réginaux pur la maîtrise de l expsitin aux pussières. En dépit de multiples bstacles, l éliminatin mndiale de la silicse est techniquement réalisable. L expérience psitive de nmbreux pays mntre que l n peut réduire de façn significative le taux d incidence de la silicse en utilisant des techniques et des méthdes adaptées de maîtrise de l empussièrement. La mise en œuvre de ces techniques et de ces méthdes est efficace et écnmiquement accessible. L assistance furnie dans le cadre du GPES BIT/OMS cntribuera à faire prgresser les ressurces natinales pur la préventin de la silicse. Les pays devrnt faire en srte que tutes les mesures nécessaires pur la préventin de la silicse sient mises en œuvre à l échelle natinale et au niveau des entreprises, sutenues par des démarches pluridisciplinaires assciant les spécialistes de sécurité et de santé au travail, les emplyeurs et les salariés, et ce dans tus les secteurs d activité cncernés. L éliminatin de la silicse a reçu une nuvelle impulsin avec l adptin de la Cnventin du BIT sur le cadre prmtinnel pur la sécurité et la santé au travail (n 187, 2006) et du Plan mndial d actin de l OMS pur la santé des travailleurs ( ), qui sera présenté cette année à l Assemblée mndiale de la santé. L OMS et le BIT snt cnvaincus que l éliminatin mndiale de la silicse est un bjectif réaliste, qui peut être atteint grâce à une large cpératin internatinale favrisant la mise en œuvre de prgrammes natinaux d éliminatin de la maladie. Eliminatin de la silicse : imprtance de la préventin de l expsitin prfessinnelle aux pussières Berenice I. F. Gelzer (berenice@gelzer.net), Hygiéniste industrielle Présentes en tut lieu, les pussières en suspensin dans l air affectent ntamment de nmbreux pstes de travail. Seln leur nature, la taille des particules, leur cncentratin et les cnditins d expsitin, les pussières peuvent prvquer divers types de maladies prfessinnelles. Lrsque des pussières «respirables 2» cntiennent de la silice cristalline libre, l expsitin peut prvquer la silicse, une affectin irréversible et invalidante à l issue mrtelle. Bien qu elle sit cnnue depuis des siècles, la silicse cntinue de faire des victimes, une situatin inacceptable quand n sait qu il est parfaitement pssible de prévenir la maladie. On dispse de cnnaissances scientifiques et techniques très cmplètes sur les facteurs de risque et leur préventin, qui permettraient de prévenir la plupart des effets si elles étaient appliquées cnvenablement et suffisamment tôt. Un envirnnement de travail sain et sûr est un bjectif réalisable. Purtant, il existe encre des cnditins de travail très dangereuses dans le mnde, avec leur lt de cnséquences mauvaise qualité de vie, incapacités, décès auxquelles snt liées de lurdes charges financières pur les individus et les natins. Que peut-n faire pur prévenir la silicse Au début du XX e siècle, Alice Hamiltn, médecin et hygiéniste du travail ntait déjà : «il est évident que pur faire reculer la silicse, il faut empêcher la frmatin et le dégagement de pussières» C est aussi simple que cela : si l n prévient l expsitin prfessinnelle aux pussières, la silicse disparaîtra. Cette démarche de préventin primaire est la seule qui puisse permettre d éliminer la silicse. Seln l OMS, «les cnditins de travail dangereuses purraient généralement être évitées, et la préventin primaire est la stratégie la plus efficace, en termes de rapprt cût - efficacité, pur l éliminatin et la maîtrise des risques» (1). Il est primrdial d évaluer les cnséquences de l expsitin aux pussières de silice et de prendre des mesures apprpriées. Le diagnstic et la déclaratin des cas de silicse snt essentiels pur de multiples raisns, en particulier pur susciter la vlnté plitique de cmbattre la silicse. Cependant, la première pririté devrait être d éviter l expsitin. En l absence de préventin primaire, il n est pas pssible d éliminer la silicse, tut au plus purra-t-n en réduire l incidence. Il ne faut pas ublier que lrsque la silicse est identifiée à la radigraphie, il est trp tard : le pumn ne retruvera jamais sn état nrmal. La préventin primaire a pur bjet d interrmpre la «chaîne d expsitin», le prcessus au curs duquel les agents dangereux frmés u mis en œuvre transitent de la surce au récepteur (les travailleurs). La hiérarchie des mesures de préventin est la suivante : réductin à la surce, réductin au niveau de la vie de transmissin, réductin au niveau des travailleurs. Les mesures de réductin à la surce visent à prévenir u à réduire l utilisatin u la frmatin/le dégagement d un agent dangereux. Elles cmprennent ntamment des mesures de substitutin des matériaux et équipements, la mdificatin des prcessus, les méthdes par vie humide et des méthdes de travail adaptées. Pur une bnne cnceptin des mesures de préventin, il est essentiel d identifier et de cmprendre les mécanismes de survenue du risque/d émissin. La démarche ptimale cnsiste à anticiper les risques et à prévenir les situatins dangereuses au stade de la cnceptin u du chix des prcessus, équipements et matériaux mis en œuvre. Lrsque la réductin à la surce n est pas praticable u reste insuffisante, il cnvient d intervenir le lng de la chaîne de transmissin pur prévenir la dispersin u la prpagatin des agents dangereux et empêcher qu ils n atteignent les travailleurs, en particulier par les mesures suivantes : islement (travail en système cls) extractin lcalisée (pur capter les particules là ù elles se frment et empêcher ainsi leur dispersin dans l envirnnement de travail et leur inhalatin par les travailleurs) rdre et prpreté (pur éviter l accumulatin de pussières et la frmatin de surces secndaires). 2 Particules respirables: particules suffisamment fines pur pénétrer dans les parties les plus prfndes des pumns (les alvéles) 3

4 Il est primrdial que chacune des mesures techniques de préventin, l extractin lcalisée, par exemple, sit ptimisée au stade de la cnceptin, de la réalisatin et de l explitatin, avec des cntrôles réguliers et une maintenance adaptée. Dans le cas cntraire, ces mesures ne sernt pas efficaces et peuvent même se révéler dangereuses en prcurant un sentiment de sécurité injustifié. Les facteurs qui peuvent nuire à la perfrmance des systèmes d extractin lcalisée snt par exemple une vitesse d air insuffisante au niveau de l entrée (de la htte), se traduisant par un captage inadéquat des particules en suspensin ; une vitesse de transprt insuffisante dans les cnduits, u des angles trp fermés prvquant des dépôts de pussières ; la perfratin des cnduits, qui peut passer inaperçue en l absence de mesures de cntrôle et de maintenance apprpriées. La réductin au niveau des travailleurs cmprend des mesures indispensables telles que des méthdes de travail adaptées, l éducatin (en particulier la cmmunicatin sur les risques) et la frmatin, l hygiène individuelle et la surveillance de la santé. Les bnnes pratiques de travail (tujurs liées à une frmatin) snt extrêmement imprtantes, car elles peuvent même éliminer u réduire les risques à la surce. Ce niveau de préventin inclut également l ensemble des mesures destinées à empêcher les pussières de parvenir dans la zne respiratire des travailleurs, au myen d équipements de prtectin respiratire tels que des masques u des cagules. Bien que les appareils de prtectin respiratire puissent cnstituer une bnne slutin pur des tâches ccasinnelles, tempraires u de curte durée, ils devraient être cnsidérés cmme la dernière slutin envisageable pur des activités curantes ccupant tute la durée du pste de travail. Pur des travaux spécifiques, il peut être fait usage d appareils de prtectin respiratire, mais leur durée d utilisatin devrait être limitée, en particulier pur les masques équipés de filtres. Si une prtectin respiratire dit être utilisée, elle devrait être de bnne qualité, d une efficacité pruvée pur les pussières cnsidérées, bien adaptée à la persnne, cnfrtable, et faire l bjet de mesures de cntrôle et de maintenance à intervalles réguliers. L éducatin des travailleurs est essentielle. Le tableau I présente les mesures de préventin applicables aux particules en suspensin. Tableau I Mesures de préventin et de maîtrise des risques Réductin à la surce - éliminatin - substitutin des matériaux - substitutin/mdificatin des prcessus et équipements - maintenance des équipements - méthdes par vie humide - méthdes de travail Réductin au niveau de la vie de transmissin Islement - de la surce (système cls, captage) Système d extractin lcalisé - des pérateurs (cabines de cntrôle/cmmande) Mesures relatives à l pérateur - méthdes de travail - éducatin (cmmunicatin sur les risques) et frmatin - hygiène individuelle - équipement de prtectin individuelle - surveillance de la santé Autres mesures relatives à l envirnnement de travail - aménagement des lieux de travail - rdre et prpreté - stckage, étiquetage - signaux d avertissement et znes à accès cntrôlé - systèmes de surveillance de l envirnnement/d alarme Malheureusement, n tend à se fcaliser sur les mesures les plus cnnues, cmme les systèmes d extractin lcalisée u les équipements de prtectin individuelle (des mesures «de dernier recurs»), au lieu d accrder l attentin qu elles méritent aux ptins de réductin à la surce, qui snt généralement les plus efficaces. Il faudrait prmuvir la recherche appliquée sur les slutins pratiques de préventin/maîtrise du risque, particulièrement sur les slutins accessibles aux petites entreprises, en mettant l accent sur la réductin à la surce. La prtectin de la santé des travailleurs requiert une apprche multidisciplinaire, qui dit inclure des actins sur l envirnnement de travail pur anticiper, identifier, évaluer et maîtriser les risques pur la santé ; c est là le rôle de l hygiène du travail 3. Le grand mérite de l hygiène 3 L hygiène du travail est la science de l anticipatin, de l identificatin, de l évaluatin et de la maîtrise des risques présents au pste de travail u émanant de celui-ci, et qui purraient nuire à la santé et au bien-être des travailleurs. Elle prend également en cmpte l impact éventuel de ces risques sur les cllectivités avisinantes et sur l envirnnement en général» (BIT, 1998a). 4 du travail est de cnsidérer que l actin de préventin devrait être basée sur l identificatin (u, mieux, l anticipatin) des facteurs de risque au pste de travail, sans attendre que des effets ncifs (u même de simples altératins de la santé) n apparaissent chez les travailleurs. Le dcument OMS «Hazard Preventin and Cntrl in the Wrk Envirnment : Airbrne Dust» (2) cuvre des aspects essentiels de la préventin, tels que les mécanismes de génératin des pussières et l évaluatin de l expsitin, avec des mesures spécifiques illustrées par des exemples, et des cnseils pur la mise en œuvre de prgrammes efficaces et durables. Ce dcument a été élabré dans le cadre de l Initiative PACE, et un addendum sur les avancées récentes dans le dmaine de la lutte cntre les pussières («Recent Advances in Dust Cntrl») est en préparatin ; ce dernier cmprte une bibligraphie cmplète (à partir de 1999). De remarquables supprts de frmatin (sur CD-ROM) nt été élabrés sur la base du dcument OMS (CD Package) (3).

5 Purqui l OMS a lancé l initiative PACE En ce qui cncerne les plitiques natinales et internatinales de santé au travail, les recmmandatins de l OMS dans sa «Stratégie mndiale pur la santé au travail pur tus» (1) mettent l accent sur un certain nmbre de principes clés tels que la préventin des risques (préventin primaire) et la mise en œuvre de technlgies sûres. Pur répndre à la nécessité de multiplier les effrts de préventin primaire en milieu de travail, dnt le besin se fait sentir dans le mnde entier, l OMS a lancé en 1994 l initiative «Hazard Preventin and Cntrl in the Wrk Envirnment: Preventin And Cntrl Exchange (PACE)» (3 ; 4). L bjectif de cette initiative était de favriser la prise de cnscience et d impulser la vlnté plitique, de dévelpper la diffusin et l échange d infrmatins, de faire prgresser les ressurces humaines et l applicatin des cnnaissances, en privilégiant l anticipatin et la préventin primaire (réductin des risques à la surce), les slutins pragmatiques de maîtrise du risque et l intégratin des mesures de préventin à des prgrammes pluridisciplinaires bien gérés prtant également sur la prtectin de l envirnnement et le dévelppement durable. Purqui les mesures nécessaires ne snt pas tujurs appliquées Il y a tujurs un écart entre les cnnaissances et le terrain entre ce que l n sait de la préventin des risques et ce qui est effectivement traduit en mesures efficaces appliquées durablement au pste de travail. «La préventin échue plus suvent du fait de l incapacité à appliquer les cnnaissances existantes en les adaptant à un cntexte spécifique que du fait de l absence de cnnaissances» (6). Il est imprtant d identifier et d analyser ù et purqui il y a des bstacles au dévelppement, au transfert et à l applicatin des cnnaissances sur la préventin des risques, afin d élabrer des stratégies de préventin permettant de surmnter ces bstacles. Ces derniers snt nmbreux, et relèvent ntamment des dmaines suivants : manque de vlnté plitique, accès insuffisant à l infrmatin et à la cnnaissance, insuffisance et/u inadéquatin des ressurces humaines, difficultés liées à la réglementatin : difficultés à faire appliquer la li, place excessive accrdée à l «état des lieux» par rapprt à la réslutin de prblèmes, insuffisance u inadéquatin des financements, manque d apprche pluridisciplinaire de la préventin et de cpératin intersectrielle, apprche inadéquate de la préventin : effrts axés sur les cnséquences de l expsitin plus que sur la préventin, imprtance excessive accrdée à l évaluatin quantitative, manque d actin de préventin a priri, préventin primaire insuffisante, visin trp étrite lrs du chix des mesures, absence d apprche systématique et prgrammes inadaptés. Cmmentaires sur certains des bstacles rencntrés Vlnté plitique insuffisante pur prmuvir et sutenir l actin de préventin Les décideurs à différents niveaux (puvirs publics, persnnel de prductin, management, travailleurs, ntamment) mesurent mal l ampleur du prblème de la silicse, les pssibilités de préventin et les bénéfices liés à la préventin. On présentera ici quelques-unes des raisns les plus fréquentes de cet état de faits. Absence de perceptin des risques due ntamment aux facteurs suivants : caractère habituel de la présence de pussières ; mécnnaissance du fait que tutes les pussières ne snt pas identiques, dute quant à la gravité des risques liés aux pussières, large sus-estimatin de l ampleur réelle de la silicse pur les raisns suivantes : sus-diagnstic et sus-déclaratin ; défaillances en matière de surveillance de la santé, lng temps de latence dans la plupart des cas, cnfusin avec des maladies nn prfessinnelles, ntamment certificats de décès mentinnant rarement la silicse (généralement déclarée cmme défaillance respiratire u cardiaque, u cmme tuberculse), diffusin limitée de l infrmatin, cmmunicatin inadéquate sur les risques. Diffusin insuffisante des cnnaissances en matière de préventin, et nmbre limité d études sur : les slutins simples et peu cûteuses de maîtrise des risques, les pertes encurues en ne mettant pas en œuvre les mesures de préventin et de maîtrise des risques, l efficacité et le rapprt cût - bénéfice des interventins de préventin. Aspects financiers prévalant sur les préccupatins de santé, en raisn ntamment du chômage et du besin d emplis, de la cmpétitin pur dévelpper des activités et attirer les investisseurs, qui cnduit à vulir diminuer sans cesse les cûts de prductin ; ce phénmène a été renfrcé par l écnmie de marché et la mndialisatin. Les accidents du travail et, plus encre, les maladies prfessinnelles snt généralement sus-estimés. Ainsi, seln la Pan American Health Organizatin (PAHO)/WHO, en Amérique Latine, de 1 à 5 % des maladies prfessinnelles seulement fnt l bjet d une déclaratin en bnne et due frme. Il a près de 300 ans, Ramazzini (7), cnsidéré cmme «le père de la médecine du travail», pressait ses cllègues de tujurs demander à ses patients quel métier ils exerçaient. Aujurd hui encre malheureusement, tus les médecins ne pensent pas à pser cette questin clé. Il peut arriver que la préventin ne sit pas mise en œuvre parce que les ptins qui s ffrent pur la maîtrise des risques snt trp cmplexes u trp cûteuses. Cela est particulièrement vrai pur les petites entreprises et les micr-entreprises. Il est dnc nécessaire de dévelpper des slutins pratiques et peu cûteuses. Dans les pays en dévelppement, en particulier, l existence d autres prblèmes graves de santé publique peuvent aussi cnstituer un bstacle. «De mauvaises cnditins de travail sans pssibilités d actin, la pllutin de l air, de l eau et des sls, l éliminatin des déchets dangereux, u encre, à des hauteurs stratsphériques, la diminutin de la cuche d zne, tut cela passe facilement au secnd plan cmparé à des urgences plus grandes encre cmme l absence d eau, de nurriture et de tit, la lutte cntre les maladies transmissibles u la réductin de la mrtalité infantile. Le pire des scénaris est celui dans lequel la prise de cnscience de ces prblèmes existe bel et bien mais le prfit écnmique immédiat est placé au dessus de la prtectin de la santé au travail et de l envirnnement» (8). Insuffisance et/u inadéquatin des ressurces humaines Des effrts accrus divent être faits en matière d éducatin et de frmatin des prfessinnels de santé au travail. De plus, pur qu une préventin efficace sit assurée, il devrait y avir dans tutes les actins 5

6 de frmatin un juste équilibre entre les sujets relatifs à l «état des lieux» (évaluatin de l expsitin, dnnées épidémilgiques, par exemple) et à la «préventin/réslutin du prblème» (stratégies et techniques de préventin, gestin du risque, ntamment). Le cadre éducatif devrait être plus largement utilisé pur dévelpper et tester les stratégies et les slutins de préventin, en incitant par exemple les étudiants à chisir ce type de thèmes pur leurs thèses. Les prblèmes de qualité des curs et de cmpétence prfessinnelle snt également cruciaux et nécessitent que l n s y attache. Manque d apprches pluridisciplinaires et de cpératin intersectrielle Une préventin efficace et durable ne peut être assurée que par une apprche pluridisciplinaire assciant les prfessinnels de santé au travail et les différentes parties prenantes : management, persnnel de prductin et travailleurs. La cpératin intersectrielle, au niveau natinal et lcal, présente également une grande imprtance et dit être amélirée dans bien des cas, en mettant l accent sur la nécessité d une planificatin et d une actin cnjintes pur éviter les dublns et utiliser au mieux les ressurces dispnibles. Imprtance excessive accrdée à l évaluatin quantitative Il n est pas rare que l n accrde plus d attentin à l évaluatin de l expsitin qu à la préventin et à la maîtrise des risques. «Les prgrammes et les services de santé au travail devraient accrder la place qu elle mérite à la préventin primaire, en lien avec l évaluatin et la surveillance de l expsitin ; en effet, si celles-ci snt des cmpsantes essentielles dans la pratique de l hygiène industrielle, elles nt pur seul effet de mettre en évidence u de cnfirmer l expsitin, mais jamais de la prévenir. L intérêt accrdé à l identificatin et à l évaluatin des expsitins prfessinnelles et de leurs cnséquences est suvent plus grand que l attentin cnsacrée à leur préventin» (5). Ce prblème est lié à la réglementatin, car c est suvent le cadre législatif qui exige des dnnées chiffrées caractérisant l expsitin. Il peut arriver que l évaluatin quantitative de l expsitin ne sit pas praticable, mais cela ne devrait jamais faire bstacle aux interventins de préventin lrsqu elles snt nécessaires. En fait, même lrsqu elle est praticable, l évaluatin quantitative n est pas tujurs nécessaire pur établir l évidente nécessité de mesures de préventin. Dans ce cntexte, des apprches pragmatiques basées sur des méthdes d évaluatin qualitatives u semi-quantitatives nt été cnçues et peuvent se révéler frt utiles dans bien des cas. Si elles snt bien validées et crrectement utilisées, elles peuvent cnstituer de bns instruments pur évaluer certaines situatins de risque, établir des prirités d actin et rienter le chix des premières mesures et des stratégies de maîtrise des risques. Les COSHH Essentials (COSHH pur «Cntrl f Substances Hazardus t Health»), du HSE, utilisés avec succès au Ryaume-Uni, repsent sur ce type de démarches (9 ; 10). D autres exemples d apprches pragmatiques snt par exemple la méthde SOBANE (11) et la méthde GTZ (12). En ce qui cncerne la maîtrise de l expsitin à la silice, le HSE a élabré les remarquables fiches de préventin, les «Silica Essentials» (dispnibles en ligne sur le site du HSE : index.htm). Prgrammes inadaptés Les effrts de préventin perdent suvent en efficacité si les actins spécifiques ne snt pas intégrées à des prgrammes pluridisciplinaires efficients et durables, bénéficiant d une gestin cmpétente. Il faut mentinner à cet égard les principes directeurs du BIT cncernant les systèmes de gestin de la sécurité et de la santé au travail : ILO-OSH 2001 (13). Affectins dues à la silice : il n y a pas que la silicse Faye L. Rice, CDC/NIOSH (flr2@cdc.gv) Centre Cllabrateur OMS en santé au travail Intrductin La silicse est l une des maladies prfessinnelles les plus anciennes et les plus cnnues. Cette fibrse pulmnaire incurable mais évitable est recnnue depuis très lngtemps et a été identifiée dans de nmbreux pays, en relatin avec les envirnnements de travail les plus divers ; elle survient aujurd hui encre, dans les pays dévelppés et mins dévelppés. Cependant, les travaux de recherche publiés au siècle dernier signalaient aussi d autres maladies chez les travailleurs expsés à des pussières respirables de silice cristalline. Aux Etats-Unis, le Natinal Institute fr Occupatinal Safety and Health (NIOSH) a réalisé une revue très cmplète de la littérature relative aux effets de la silice sur la santé, dnt les résultats nt été publiés en 2002 (1). Le NIOSH a établi que l expsitin prfessinnelle à la silice cristalline respirable est liée au dévelppement de plusieurs maladies, dnt la silicse, et peut être assciée à la survenue d autres affectins. Les résultats de cette revue de la littérature réalisée par le NIOSH nt été intégrés à la dcumentatin de base (Cncise Internatinal Chemical Assessment Dcument, CICAD) publiée par l OMS sur le quartz (2). Cancer pulmnaire et autres affectins respiratires La questin de savir si la silice cristalline purrait être un cancérgène pulmnaire prfessinnel s est ntamment psée dans les années 1980, après la publicatin d une série de travaux clés sur le sujet (3-6). En 1996, le Centre Internatinal de Recherche sur le Cancer (CIRC) a cnclu a l existence de «dnnées suffisantes chez l hmme pur établir la cancérgénicité de la silice cristalline inhalée sus frme de quartz u de cristbalite de surce prfessinnelle» (7). La même année, l American Thracic Sciety (ATS) a pris fficiellement psitin en décrivant les effets ncifs de l expsitin à la silice cristalline, parmi lesquels figurait le cancer pulmnaire (8). L ATS a établi que : Les dnnées dispnibles permettent de cnclure que la silicse entraîne un risque accru de carcinme brnchique. Cependant, n dispse de mins d infrmatins sur le risque de cancer du pumn chez les persnnes atteintes de silicse qui n nt jamais fumé, ainsi que chez les travailleurs qui nt été expsés à la silice mais n nt pas été atteints de silicse. La questin d une assciatin entre expsitin à la silice et cancer du pumn en l absence de silicse est mins claire. Le NIOSH rejignait les cnclusins du grupe de travail du CIRC et de l ATS (1). Le Natinal Txiclgy Prgram (NTP) des Etats- Unis cncluait que la silice cristalline respirable, «particulièrement les pussières de quartz présentes dans l industrie et en milieu de travail», était un cancérgène recnnu chez l hmme (9). L expsitin prfessinnelle à la silice cristalline respirable est assciée à des maladies pulmnaires bstructives chrniques (MPOC) telles que la brnchite et l emphysème (1). En utre, plusieurs études sur les travailleurs expsés à la silice et des études sur les patients atteints de silicse (1) nt signalé une augmentatin significative de la mrtalité due à des affectins respiratires nn malignes (dnt une large catégrie incluant la silicse et d autres pneumcnises, la brnchite chrnique, l emphysème, l asthme et d autres trubles respiratires assciés). Une revue de la littérature publiée en 2003 par des chercheurs du NIOSH 6

7 et prtant sur des études épidémilgiques et pathlgiques de MPOC a cnclu que les dnnées «suggèrent que l expsitin chrnique à de faibles cncentratins de silice peut entraîner l apparitin d emphysème, de brnchite chrnique et/u d affectin respiratire due aux pussières minérales, puvant induire une bstructin de l éculement gazeux même en l absence de signe radilgique de silicse.» (10) Tuberculse pulmnaire et autres pathlgies infectieuses L expsitin aux pussières de silice et la silicse accrissent le risque de tuberculse (11). La «silictuberculse» est fréquente dans de nmbreux pays en dévelppement et dans les ppulatins ù la tuberculse active est répandue (12). Une étude publiée en 2006 indique que la tuberculse pulmnaire est «actuellement épidémique» dans les mines d r d Afrique du Sud, ù elle est assciée nn seulement à la silicse, mais également à l infectin par le VIH (13). La silicse peut également être cmpliquée par des infectins dues à des mycbactéries nn tuberculeuses (MNT), telles que Mycbacterium kanasasii et Mycbacterium avium-intracellulare (1) (14). D autres infectins peuvent être prvquées chez les travailleurs atteints de silicse par Ncardia asterides et Cryptcccus (1) (15) (16). Affectins aut-immunes et affectins de type autimmun Au siècle dernier, de nmbreuses études de cas nt été publiées sur divers trubles aut-immuns chez des travailleurs u des patients prfessinnellement expsés à la silice cristalline. La majrité de ces études décrivaient des cas de sclérdermie (sclérse systémique), de lupus érythémateux systémique, d arthrite rhumatïde, d anémie hémlytique aut-immune et de dermatmysite u dermatplymysite (1). De plus, le NIOSH et l OMS fnt état de plusieurs études épidémilgiques rapprtant un excès statistiquement significatif de décès u de cas de trubles immunlgiques u de maladies aut-immunes chez les travailleurs expsés à la silice, incluant la sclérdermie (17) (18), l arthrite rhumatïde (19) (20) et le lupus érythémateux systémique (17). Des recherches plus pussées devrnt être menées pur déterminer le mécanisme cellulaire induisant le dévelppement de répnses et d affectins aut-immunes chez les travailleurs expsés à la silice cristalline (1) (12). Affectins rénales chrniques, atteintes rénales subcliniques Les revues du NIOSH (1) et de l OMS (2) indiquent que des études épidémilgiques récentes cnduites dans différents pays signalent des assciatins statistiquement significatives entre l expsitin à la silice cristalline et l incidence des pathlgies rénales (22) u la mrtalité par ces pathlgies (23) (17), la granulmatse de Wegener (24) et certaines altératins rénales sub-cliniques (25) (26) (27). Quatre études épidémilgiques, publiées après les dnnées rapprtées dans ces revues, nt évalué la relatin expsitin-répnse pur les affectins rénales et l expsitin à la silice (28) (29) (30) (31). Les études nt prté sur les chrtes suivantes : a) 4626 travailleurs expsés au sable aux Etats-Unis (28) ; b) 2670 salariés hmmes de l industrie du sable en Amérique du Nrd (29) ; c) une chrte états-unienne cmbinée regrupant les 4626 uvriers ci-dessus, 3348 mineurs d r et 5408 uvriers de l industrie du granit (30) et d) décès dus à des causes diverses, survenus sur une péride de 14 ans dans 27 Etats des Etats-Unis (31). L une des deux études prtant sur l industrie du sable a truvé une tendance mntne «prnncée» à une incidence accrue de maladies rénales au stade terminal (18 cas) avec l augmentatin de l expsitin cumulée à la silice (28), alrs que l autre étude prtant sur la relatin entre expsitin cumulée et mrtalité par néphrite/néphrse u cancer rénal n a pas établi d augmentatin (29). Les deux études nt analysé un nmbre relativement restreint de cas d affectin rénale u de décès par ce type d affectin, si l n cmpare à l analyse des tris chrtes grupées avec 204 décès pur lesquels une pathlgie rénale était signalée sur le certificat de décès cmme facteur sus-jacent u cntributif. Cette dernière étude a truvé un excès de mrtalité par affectin rénale et une tendance mntne statistiquement significative à un accrissement de la mrtalité par pathlgie rénale avec l augmentatin de l expsitin cumulée à la silice (30). L étude cas-témins de grande ampleur sur les causes de décès dans 27 Etats des Etats-Unis cmprtait une évaluatin qualitative de l expsitin à la silice cristalline ; elle n a bservé de tendance significativement crissante déntant une relatin expsitinrépnse pur aucune des atteintes rénales prises en cnsidératin (31). Le mécanisme d une éventuelle relatin entre l expsitin à la silice et les affectins rénales n a pas été bien établi. Autres effets sur la santé Les revues du NIOSH (1) et de l OMS (2) nt truvé un certain nmbre d autres effets ncifs signalés dans la littérature, en particulier des cancers nn pulmnaires de diverses lcalisatins ; une assciatin entre ces cancers nn pulmnaires et l expsitin prfessinnelle à la silice n a pas été cnfirmée. Cnclusin L expsitin prfessinnelle à la silice cristalline respirable est assciée à la silicse, au cancer pulmnaire, à la tuberculse pulmnaire et à des affectins respiratires. En utre, il purrait exister un lien avec le dévelppement de pathlgies aut-immunes, d affectins rénales chrniques et d autres atteintes à la santé (1) (vir le tableau 1). Les analyses expsitin-répnse furnissent des dnnées prédictives variables quant à l excès de risque u au risque abslu de décès u de maladie par cancer pulmnaire, silicse et affectin rénale chez les travailleurs expsés à la silice, mais cet excès est supérieur à un pur 1000 après 45 ans d expsitin à des cncentratins de silice inférieures à la valeur limite en vigueur aux Etats-Unis (OSHA) u prches de cette valeur (32). Cependant, l élément psitif est que la survenue de ces maladies chez les travailleurs expsés à la silice peut être évitée ; l OMS insiste sur le fait que «des mesures divent être prises en amnt pur éviter l expsitin» (33). Nte au lecteur : pur plus d infrmatins sur les effets ncifs de l expsitin prfessinnelle à la silice cristalline respirable, cnsulter les dcuments cités en référence, le dssier du NIOSH sur la silice et les publicatins du NIOSH en espagnl à l adresse Avertissement : les dnnées et cnclusins de ce rapprt n engagent que sn auteur et ne représentent pas nécessairement le pint de vue du Natinal Institute fr Occupatinal Safety and Health. Tableau 1. Cnclusins de la revue du NIOSH sur les effets sur la santé de l expsitin prfessinnelle aux pussières de silice cristalline respirable (1). Effet sur la santé Silicse Cancer pulmnaire Tuberculse pulmnaire Affectins respiratires Affectins aut-immunes Maladie rénale chrnique, atteintes rénales sub-cliniques Relatin avec l expsitin prfessinnelle Relatin pssible avec l expsitin prfessinnelle 7 U U U U Brnchite bstructive chrnique etemphysème 4 chez les mineurs de charbn Xaver Baur, Institut de médecine du travail, Université de Hamburg, Allemagne. baur@uke.uni-hamburg.de. Centre Cllabrateur OMS en santé au travail L expsitin à lng terme à des pussières cntenant de la silice cristalline chez les mineurs de charbn n est pas 4 L emphysème se caractérise par la perte d élasticité du tissu pulmnaire et la destructin de ses structures U U

8 seulement liée à la pneumcnise du mineur de charbn 5 (PMC) et à la fibrse massive prgressive 6 (FMP), mais aussi à la brnchite bstructive chrnique et à l emphysème (1), cmme le mntrent plusieurs études cncrdantes. Par cnséquent, ces deux affectins devraient elles aussi être cnsidérées cmme des maladies prfessinnelles, même en l absence de pneumcnise. Pur ces altératins cnfirmées par l examen pathlgique chez les mineurs expsés à lng terme à des pussières de silice cristalline, la radilgie cnventinnelle ffre peu de sensibilité et de spécificité. Cmpte tenu de la relatin dse-répnse qui caractérise tutes les affectins citées, la seule préventin primaire apprpriée est une réductin significative de l expsitin aux pussières (en deçà de 1,5 mg/ m3 pur la fractin des pussières respirables). Des mesures de préventin crrespndantes devraient également être mises en œuvre dans les autres secteurs d activité cmprtant une expsitin à la silice cristalline, cmme les mines de fer, le frage de tunnels u la maçnnerie, ù les mêmes effets snt susceptibles d être bservés sur les vies respiratires. Il faut également mentinner le risque accru de dévelpper un carcinme pulmnaire dû à l expsitin à la silice cristalline, établi ces dernières années ; à cet égard, les dnnées sur les mineurs de charbn ne permettent pas encre de se prnncer définitivement (1). Seln une méta-analyse publiée dès 1997 (1), «certains effets bilgiques des pussières de charbn incluent la pneumcnise simple du mineur de charbn, la fibrse massive prgressive, l emphysème, la brnchite chrnique et une dégradatin rapide de la fnctin pulmnaire». La silicse 7, la pneumcnise du mineur de charbn et la fibrse massive prgressive snt généralement recnnues cmme maladies prfessinnelles chez les travailleurs expsés à des pussières cntenant de la silice cristalline (quartz, cristbalite, tridymite, ntamment). Certains pays (Grande-Bretagne, France, Allemagne) recnnaissent également cmme maladies prfessinnelles la brnchite bstructive chrnique et/u l emphysème chez les mineurs de charbn, en l absence de pneumcnise radilgiquement détectable, et cnsidèrent que ces affectins divent faire l bjet de mesures préventives. On truvera dans ce qui suit un aperçu de la littérature sur ces affectins. Ont été prises en cnsidératin des études transversales et lngitudinales, des revues de la littérature et des études pathlgiques et radilgiques. Brnchite chrnique La prévalence de la brnchite chrnique telle qu elle est définie par l OMS («un état lié à une prductin excessive de mucus trachébrnchique, suffisante pur prvquer la tux avec expectratin pendant au mins tris mis de l année sur plus de deux années cnsécutives») est manifestement augmentée du fait de l expsitin aux pussières chez les mineurs de charbn (2, 3). Après expsitin à 122,5 gh/m3 de pussières, 45 nn-fumeurs sur 1000 dévelppaient une brnchite bstructive chrnique imputable à l expsitin. Chez les fumeurs, ce nmbre (établi par calcul) était de 74 sur 1000 (2). Dnnées sur la fnctin pulmnaire Depuis que des explratins fnctinnelles respiratires snt régulièrement pratiquées chez les mineurs de charbn (depuis le milieu du siècle dernier), n dispse de très nmbreuses dnnées attestant d une réductin du vlume expiratire maximal par secnde (VEMS), de la capacité vitale (CV) et de la pressin partielle d xygène artérielle, ainsi que d une augmentatin de la résistance des vies aériennes et du vlume gazeux intrathracique (3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11). On a pu mntrer que les atteintes étaient plus nettes chez les fumeurs que chez les 5 Affectin pulmnaire chrnique causée par l inhalatin et le dépôt de pussières de charbn dans les pumns 6 Affectin pulmnaire cmplexe atteignant les mineurs de charbn 7 Fibrse pulmnaire causée par l inhalatin de pussières de silice cristalline 8 nn-fumeurs, ce qui indique que les effets du tabagisme et les effets des pussières incrprées se cumulent. Une série d études cncrdantes nt cnfirmé que l atteinte de la fnctin pulmnaire était liée à l expsitin des mineurs aux pussières de charbn (12, 13). Une étude détaillée du centre de recherche des charbnnages britanniques (Pneumcnisis and Field Research f the Natinal Cal Bard) mérite une attentin particulière. Marine et al. (2) nt re-analysé les dnnées relatives à 3380 mineurs de charbn ne présentant pas de pneumcnise du mineur de charbn, en s attachant particulièrement aux manifestatins autres que la pneumcnise. Les bjectifs étaient d établir des dnnées sur la «brnchite chrnique», par questinnaire et par mesure de la VEMS. L analyse transversale a été réalisée à l aide de mdèles lgistiques linéaires faisant intervenir l âge et l expsitin aux pussières, cmprtant l étude des résidus et intégrant des termes d interactin. Indépendamment des habitudes tabagiques, une incidence significative de l expsitin aux pussières a été établie pur chaque bjectif. Des estimatins prtant sur une réductin cliniquement imprtante de la fnctin pulmnaire (VEMS) de 20 % nt dnné une prévalence de 15,5 % chez les mineurs nn-fumeurs et de 27,2 % chez les mineurs fumeurs, avec dans les deux cas une dse cumulée d expsitin aux pussières de 174 gh/m3. Les résultats pur une expsitin cumulée aux pussières de 348 gh/m3 8 était respectivement de 23,9 % et 40 %. Une étude lngitudinale dans les mines de charbn en Allemagne a également mntré des relatins dse-répnse entre l expsitin aux pussières (cncentratin u durée) et l ccurrence de la brnchite bstructive chrnique (9, 10,11). En résumé, les dnnées présentées mntrent une réductin myenne de la VEMS de l rdre de 90 à 100 ml/100 gh/m3. Etudes de mrtalité et examens pathlgiques Il faut suligner que la sensibilité de la radilgie thracique cnventinnelle aux rayns X n est pas adaptée pur le dépistage de l emphysème et de la brnchite chrnique (14, 15). Intra vitam, l emphysème ne peut être cnfirmé que par des explratins fnctinnelles précises et par tmdensitmétrie haute réslutin, les résultats de ces deux démarches étant liés. Les mineurs de charbn nt un risque relatif accru de murir de brnchite u d emphysème, dépendant du niveau d expsitin aux pussières (16). Les études de mrtalité et les examens pst mrtem chez ces travailleurs cnduisent suvent à identifier la brnchite cmme cause de décès (17). Les autpsies pratiquées sur des mineurs de charbn indiquent également un excès de cas d emphysème (18, 19, 20). Une relatin entre la gravité de l emphysème diagnstiqué par l anatm-pathlgie et la durée du travail au fnd de la mine u la quantité de pussières inhalées a été établie (21, 22, 23, 24). Un emphysème a été rapprté chez près de 50 % des mineurs autpsiés qui n avaient pas présenté, de leur vivant, de radigraphie thracique ayant dnné lieu à une interprétatin pathlgique u de ndules perceptibles. Le plus suvent, l emphysème était asscié à de petites pacités de type p (92 % de ces cas présentaient un emphysème). Chez ces mineurs, des relatins dse-répnse étaient bservées. Dans une étude cnduite aux Etats-Unis (25, 26), seuls 2 % des mineurs avaient des pumns ne présentant aucun signe à l autpsie, et 22 % des callsités bservées n avaient pas été détectées à la radilgie ; à l inverse, 25 % des cas de silicse radilgiquement diagnstiquée ne présentaient pas de signes crrélés à l examen pathlgique. Cnclusins En ce qui cncerne la brnchite bstructive chrnique et l emphysème, les études cliniques et pathlgiques chez les mineurs de charbn snt chérentes et plausibles, avec une évlutin dans le temps et une relatin 8 gh/m3 : cncentratin myenne de pussières respirables, en grammes par mètre cube (g/m3), multipliée par la durée d expsitin en heures (h)

9 dse-répnse typiques. L expsitin aux pussières dans les mines de charbn devrait dnc être inférieure aux niveaux les plus bas pur lesquels des effets ncifs snt bservés pur les pussières inrganiques respirables, de l rdre de 1,5 mg/m3 (27, 10, 11, 13). De plus, la recnnaissance et la réparatin de la brnchite bstructive chrnique et de l emphysème cmme maladies prfessinnelles devraient être envisagées, même en l absence de pneumcnise. Abréviatins : PMC : pneumcnise du mineur de charbn FMP : fibrse massive prgressive VEMS : vlume expiratire maximal par secnde CV : capacité vitale Le prgramme de préventin de la silicse de la Mutual de Seguridad, au Chili Miguel Arana, Respnsable Hygiène du travail, Mutual de Seguridad, Chili (marana@mutual.ch) La Mutual de Seguridad est un rganisme privé sans but lucratif ayant pur missin de gérer les Fnds de sécurité sciale cnsacrés à l assurance santé et sécurité des travailleurs salariés au Chili. En 2006, entreprises étaient affiliées à la Mutual de Seguridad, représentant un ttal de 1,025 millin d assurés. La Mutual de Seguridad cmpte 201 inspecteurs et cntrôleurs de sécurité et neuf hygiénistes du travail exerçant des missins d assistance aux entreprises affiliées en matière de sécurité, d hygiène du travail et de santé au travail. Ces dix dernières années, nus avns enregistré un recul régulier des taux d accidents, et une augmentatin du nmbre de maladies prfessinnelles déclarées chez ns assurés. Ces chiffres, mais aussi le Glbal Prgram t Eliminate Silicsis, du BIT et de l OMS, nus nt incité en 2003 à dévelpper ns services d hygiène du travail en directin des entreprises cmprtant un risque d expsitin à la silice et à d autres substances dangereuses, afin de les faire bénéficier en temps utile des recmmandatins de base et de l assistance requise pur réduire l expsitin prfessinnelle à ces substances. Jusqu alrs, seuls ns hygiénistes du travail cnseillaient et assistaient les entreprises affiliées sur ces questins. Ns cntrôleurs et inspecteurs identifiaient la présence de substances dangereuses et adressaient leurs bservatins au département d hygiène du travail. Un hygiéniste du travail était alrs chargé de visiter le site et de prélever des échantillns qui étaient envyés à un labratire pur la déterminatin de la cncentratin de plluant. Il fallait une vingtaine de jurs pur btenir les résultats. Ces résultats étaient cmparés aux valeurs limites d expsitin en vigueur, et nus adressins un rapprt à l entreprise indiquant s il y avait un dépassement des niveaux d expsitin admissibles. En cas d expsitin trp imprtante des salariés, le service de santé au travail de la Mutual infrmait l entreprise, suggérait des mesures de préventin et mettait en place un prgramme de surveillance pur les salariés expsés. Ce prgramme cmprte un examen médical tus les deux ans, avec test spirmétrique, radigraphie thracique et bilan de santé. L ensemble se ramenait au schéma classique : dépistage estimatin évaluatin mesures de préventin. Cependant, si l n cnsidère que la Mutual cmpte entreprises affiliées disséminées dans tut le pays, n cmprend bien que cette stratégie de préventin du service d hygiène du travail ne puvait assurer qu une cuverture très limitée. Ainsi, en 2003, l équipe des neuf hygiénistes du travail n a identifié que 144 entreprises exerçant une activité liée à la silice, pur un ttal de 3000 travailleurs expsés. Nus avns réalisé que ns bjectifs de dépliement de ns prestatins de santé au travail en directin de ns entreprises affiliées ne purraient pas être atteints par la stratégie «classique» d analyse des prélèvements atmsphériques. La slutin est venue de la participatin de l un de ns spécialistes de santé au travail au cngrès de la Cmmissin internatinale de santé au travail (CIST) au Brésil en L un des ateliers avait pur sujet le «cntrl banding», une démarche qui semblait crrespndre à ce que nus cherchins. Cependant, en examinant la questin de plus près, nus avns cnstaté qu il fallait dispser de phrases de risque pur utiliser ce prgramme ; r elles n était pas en usage au Brésil. Ns hygiénistes du travail nt alrs décidé de dévelpper une check liste fndée sur cette stratégie d évaluatin qualitative, afin que ns fnctinnels de sécurité dispsent d un util simple pur évaluer les risques chimiques, bilgiques et physiques en milieu de travail et sient en mesure, sur la base des résultats de la check liste, de dnner immédiatement des cnseils sur les mesures de préventin et d améliratin à mettre en œuvre, sans les délais et les cûts liés à la démarche classique d évaluatin quantitative par la métrlgie. Cette check liste (Qualitative Risk Evaluatin Checklist fr Occupatinal Hygiene, QUREC-OH), cnstituée de macrs mises en œuvre sus Excel, est divisée en cinq sectins : Identificatin de l entreprise Liste des prcédés industriels utilisés dans l entreprise Liste des agents identifiés cmme présentant des risques pur la santé Identificatin des salariés expsés à ces agents Evaluatin générique des mesures de préventin existantes, pur les facteurs de risque précédemment identifiés, sur la base d une liste de questins (certaines de ces questins snt reprduites en espagnl à la figure 1). Figure 1 A partir des répnses apprtées aux questins de la dernière sectin (dnt un exemple est présenté à la figure 2), le fnctinnel de sécurité peut vérifier si l entreprise cntrôlée est en cnfrmité avec la réglementatin applicable. Dans le même temps, le prgramme prpse une série de mesures de préventin, ce qui permet de frmuler des recmmandatins pur la mise en œuvre immédiate de mesures de préventin adaptées. Grâce aux infrmatins furnies par le prgramme, le cntrôleur de sécurité peut infrmer la Mutual de la présence de salariés expsés qui divent être intégrés à un prgramme de surveillance médicale. Figure 2 Pur l évaluatin générique, les questins de la check liste QUREC-OH appellent des répnses du type OUI/NON/NA (nn applicable) pur chaque facteur de risque. Chaque fis que la répnse à une questin est «nn», le prgramme affiche une recmmandatin de base à appliquer 9

10 pur résudre le prblème. On truvera ci-après la traductin des questins de la figure 2 et des recmmandatins affichées en cas de répnse négative dans le cas de la silice cristalline, par exemple : Les travailleurs nt-ils été infrmés des risques pur la santé liés à l inhalatin de pussières cntenant de la silice cristalline, des mesures de préventin et des méthdes de travail applicables pur leur sécurité? Si la répnse est négative, la recmmandatin suivante s affiche : Vus n êtes pas en cnfrmité avec l article 21 du Décret N 40. Vus devez appliquer ces exigences immédiatement. Peut-n dire qu il n y a pas de signes visibles d une expsitin aux pussières irritatin des yeux, pussière sur le visage des travailleurs? Si la répnse est négative, les recmmandatins suivantes s affichent : Vus devez immédiatement furnir aux travailleurs les équipements de prtectin individuelle requis en cas d expsitin à la silice. L utilisatin de demi-masques équipés de filtres P-100 est recmmandée en cas de quartz, cristbalite u tridymite. L utilisatin de demi-masques équipés de filtres N-99 est recmmandée pur tute autre pussière. Le pste de travail est-il exempt de matériaux particulaires en suspensin? Si la répnse est négative, la recmmandatin suivante s affiche : Les surces d émissin divent être islées, u des dispsitifs de ventilatin par extractin divent être mis en œuvre (cnfrmément aux articles 33-35, DS /99 du ministère du travail). A la fin de l évaluatin, le prgramme établit un scre final traduisant, en purcentage, le respect des mesures de préventin requises par la réglementatin. Ce chiffre furnit au cntrôleur de sécurité et aux respnsables de l entreprise une indicatin sur l imprtance des prblèmes et une rientatin pur la pririsatin des ressurces et des mesures de préventin. De plus, la Mutual peut utiliser cette infrmatin pur identifier les pstes de travail présentant un risque d expsitin à la silice cristalline. L utilisatin de la check liste QUREC-OH dans le cadre de ntre Prgramme d éliminatin de la silicse nus a permis d amélirer le dépistage de l expsitin aux risques liés à la silice cristalline sans augmenter le nmbre d hygiénistes du travail de ntre institutin. Nus smmes ainsi passés en peu de temps de 144 entreprises identifiées cmme présentant ce risque à 749, et de 3200 à travailleurs expsés. Ces travailleurs qui échappaient jusqu ici à ntre prgramme de surveillance médicale divent désrmais faire l bjet d une surveillance médicale péridique (examen médical avec spirmétrie, radigraphie thracique et bilan de santé tus les deux ans), grâce à la chek liste QUREC-OH. Prgrès réalisés grâce à la check liste QUREC-OH L utilisatin de cette démarche basée sur les principes du «cntrl banding» et cnçue par ns spécialistes de santé au travail nus a permis : D étendre la cuverture des entreprises affiliées par ntre service d assistance médicale. De frmuler des recmmandatins pur la mise en œuvre immédiate de mesures de préventin, en cas de nn-respect de la réglementatin. D ptimiser l utilisatin des ressurces dispnibles en santé au travail pur apprter des slutins à des prblèmes cmplexes de préventin des risques. De faciliter le suivi des expsitins prfessinnelles. De créer une base de dnnées pur l évaluatin a psteriri de l efficacité des mesures de préventin précnisées par la check liste QUREC-OH, en s appuyant dans certains cas sur une évaluatin quantitative réalisée par métrlgie après l interventin crrective. De dispser de dnnées plus précises sur les entreprises affiliées et les risques prfessinnels, ainsi que sur les travailleurs expsés, en vue du suivi médical ultérieur. En cnclusin, la check liste QUREC-OH a dnné aux cntrôleurs de sécurité et aux respnsables des entreprises affiliées cmprtant des risques prfessinnels la pssibilité de cibler leur actin sur les mesures de préventin, qui cnstituent la pierre angulaire des prgrammes de préventin des risques pur la santé au travail. Eliminatin de la silicse aux Amériques Article d Ellen Gallway, Rédactrice, NIOSH (cvx6@cdc. gv) Phts d Aarn Sussel, Hygiéniste industriel, NIOSH, nvembre 2006 Centre Cllabrateur OMS en santé au travail En 1995, l Organisatin mndiale de la santé (OMS) et l Organisatin internatinale du travail (OIT) nt lancé une campagne visant à éliminer la silicse dans le mnde d ici à La silicse est une maladie qu il est pssible de prévenir ; elle est due à l expsitin prfessinnelle à la silice cristalline respirable. Des millins de travailleurs exerçant divers métiers snt expsés à la silice dans le mnde. Aux Etats-Unis, au mins 1,7 millin de travailleurs snt ptentiellement expsés à la silice cristalline respirable dans des secteurs cmme le bâtiment u les mines, u lrs d activités telles que le sablage, par exemple (1), et bien que la mrtalité par la silicse ait diminué entre 1968 et 2002, n enregistre encre des décès et la survenue de nuveaux cas, même chez des travailleurs jeunes (2). Dans certains pays en dévelppement, la silicse est extrêmement répandue, même si les dnnées snt rares (3). Ainsi, La Chine a enregistré plus de cas de silicse depuis Au Brésil, l Etat de Minas Gerais cmpte à lui seul plus de 4500 travailleurs atteints de silicse. Le creusement de puits par des méthdes manuelles dans des terrains rcheux à très frte teneur en quartz (97 %) s est traduit par une prévalence de la silicse atteignant 26 %. En Inde, plus de 10 millins de travailleurs snt expsés au risque. En 2005, l OMS et sn bureau réginal, l Organisatin panaméricaine de la santé (OPS), l OIT et le Ministère de la santé du Chili nt demandé au Natinal Institute fr Occupatinal Safety and Health (NIOSH) de furnir une assistance technique à ces rganisatins et aux pays participants. En répnse à cette demande, le NIOSH a initié un prgramme intitulé Eliminatin f Silicsis in the Americas, en partenariat avec l OMS, l OPS et l OIT. Ce prgramme s appuie sur l expérience du NIOSH en matière de métrlgie de la silice et de préventin, diagnstic, traitement et suivi de la silicse. L assistance du NIOSH a pur bjet d apprter frmatin technique et assistance aux rganismes cmpétents des pays participants, afin de permettre à ces rganismes de se dter des ressurces internes nécessaires pur évaluer la prévalence et l incidence de la silicse, évaluer les situatins dangereuses d expsitin à la silice et mettre en place des interventins efficaces. Actuellement, le prjet du NIOSH est axé sur un partenariat avec l Institut de santé publique (ISP) et le Ministère de la santé du Chili. Une partie imprtante du prjet a été menée en 2006 et inscrite au calendrier La participatin de nuveaux partenaires (le Brésil, ntamment, et d autres pays) va permettre d œuvrer pur le dévelppement des ressurces sur une base élargie et renfrcée. Le NIOSH a ntamment pur but de 10

11 transférer la cnduite du prjet à ses partenaires des Amériques. Du 9 au 17 septembre 2006, une équipe de cinq cllabrateurs du NIOSH s est rendue à Santiag du Chili pur une actin de frmatin et d assistance technique au Département de santé au travail de l Institut de santé publique (Institut de Salud Publica, ISP) et au Ministère de la santé. (Ces deux instances nt des fnctins similaires à celles de l Occupatinal Safety and Health Administratin, aux Etats-Unis). L équipe était cnstituée de deux hygiénistes industriels, un épidémilgiste et deux ingénieurs des mines. Partie intégrante du prgramme du NIOSH pur l éliminatin de la silicse aux Amériques, la frmatin cmprenait tris jurs de curs sur l applicatin de la méthde du «cntrl banding», et la visite de deux sites cnnus pur cmprter une expsitin à la silice. Le Crdinateur internatinal du NIOSH était présent au premier jur de curs, pur signer au nm du Directeur du NIOSH une cnventin de cpératin dans le dmaine de l éliminatin de la silicse avec le Directeur de l ISP, le Ministre chilien de la santé et OPS-Chili. La frmatin mentinnée ci-dessus était l une des activités prévues par la cnventin. Les participants à la frmatin étaient tris chargés d études de l ISP et 24 inspecteurs réginaux du Ministère de la santé. Les sujets traités étaient ntamment la thérie du «cntrl banding», les stratégies d évaluatin de l expsitin de l American Industrial Hygiene Assciatin (AIHA) et du NIOSH, la cnceptin et l évaluatin des interventins, les mesures techniques de préventin en hygiène industrielle, avec des études de cas dans le secteur des mines, et l utilisatin pratique d instruments de mesure en temps réel des pussières cntenant de la silice dans les mines et d autres secteurs à risque. Une traductin était assurée pendant les deux jurs de curs et la jurnée de visites sur le terrain, qui cmprenait l utilisatin d instruments de mesure des particules en temps réel et l examen des résultats et des slutins de préventin applicables. A l issue de cette frmatin de tris jurs, l équipe du NIOSH a cnduit deux visites de terrain dans des entreprises myennes, avec les équipes de l ISP et du Ministère du travail. La première de ces visites cncernait une entreprise (Minera San Pedr, LTDA) de 10 à 15 salariés affectés à une carrière de quartz et à des travaux de cncassage et de bryage. Cette activité prduit du sable de fnderie à haute teneur en silice. La secnde visite prtait sur l entreprise InGex, LTDA (30 salariés), un site de cncassage et de bryage prduisant des agrégats pur le bâtiment. Sur ces deux sites, les ingénieurs du NIOSH nt fait la démnstratin des techniques de mnitrage des prcessus générant des pussières de silice au myen d instruments à lecture directe. Les enquêteurs du NIOSH nt débattu avec les 27 participants à la frmatin des résultats du mnitrage et des recmmandatins à frmuler en matière de maîtrise de l empussièrement. La frmatin a été bien reçue par les deux institutins participantes. Dans les jurs suivants, l équipe du NIOSH a participé à des visites d entreprises avec l ISP. La première visite cncernait une grande mine de cuivre (suterraine et à ciel uvert) dans les Andes (Divisin Cdelc Andina). Cdelc Andina est l une des plus grandes mines suterraines du mnde ; emplyant 3000 salariés et sus-traitants, elle extrait un minerai cntenant près de 10 % de silice. La visite d entreprise a prté sur des secteurs d extractin suterraine et à ciel uvert, ainsi que sur les équipements suterrains de traitement du minerai. L équipe a rencntré la directin de Cdelc et le persnnel de santé et sécurité du travail, qui se snt déclarés intéressés par une participatin à l actin ISP-NIOSH d éliminatin de la silicse. Le lendemain, l équipe du NIOSH et l ISP nt visité Planta de Arid, une entreprise de cncassage-bryage de la régin de Santiag emplyant six salariés. Cette petite entreprise cncasse des rches de curs d eau, cntenant du quartz et de la silice, pur prduire des agrégats pur la cnstructin. Les équipes du NIOSH et de l ISP nt bservé les pératins et réalisé un mnitrage des pussières lrs d une série d pératins. Avant de quitter le Chili, l équipe du NIOSH a rencntré deux respnsables de l ISP pur envisager la pursuite du prjet sur La mise à dispsitin d équipements et de furnitures a été rganisée de telle srte que l ISP puisse pursuivre l évaluatin des expsitins à la silice avant et après les interventins de préventin. La partie «cntrl banding» du prjet du NIOSH Eliminatin f Silicsis in the Americas cmprendra ntamment pur l année 2007 une invitatin des respnsables de Cdelc à visiter le NIOSH lrsqu ils sernt aux Etats-Unis, la mise à la dispsitin de l ISP de recmmandatins de préventin pur les activités d extractin et de cncassage-bryage que le NIOSH a pu bserver, un travail de révisin et de cmmentaire des fiches de préventin de l ISP, l envi à l ISP des fiches Silica Essentials du Health and Safety Executive (Ryaume-Uni), et des cnseils à l ISP pur l évaluatin de l efficacité des interventins sur les sites que l ISP et le NIOSH nt visité ensemble en septembre Le NIOSH prévit de pursuivre le prjet dans le secteur des mines en 2007, en particulier dans des mines de cuivre à ciel uvert du Nrd du Chili. Le prjet dit en utre être étendu aux prthésistes dentaires qui réalisent des mulages cntenant de la silice, ainsi qu aux tailleurs de pierre. Ces derniers snt particulièrement préccupants pur l ISP, car ils relèvent du secteur infrmel (entreprises familiales), n nt pas d assurance santé et n nt qu un accès limité aux services de santé. Le NIOSH prévit une trisième visite en 2007 (la première visite a eu lieu en aût 2005), lrsque les mesures de préventin aurnt été mises en œuvre et fait l bjet d une première évaluatin par les emplyeurs participants dans le secteur minier. L équipe du NIOSH se partagera en deux équipes en 2007 l une pur le secteur minier et l autre pur les autres secteurs d activité. Cette secnde équipe prévit de visiter des ateliers de taille de pierre et des labratires dentaires. La mine de cuivre visée (Cdelc) et les ateliers de taille de pierre (près de 1000 travailleurs) se situent à quelque 1400 km au nrd de Santiag. L équipe du NIOSH qui s est rendue au Chili cmprenait Aarn Sussell (hygiéniste industriel), Faye Rice (épidémilgiste), Le Blade (ingénieur spécialisé en hygiène industrielle), Jay Clinet (ingénieur des mines) et Andrew Cecala (ingénieur des mines). T.J. Lentz (hygiéniste industriel) et Custdi V. Muianga (dctrant de l Université de Cincinnati) nt préparé la présentatin sur le «cntrl banding». Du 22 au 28 ctbre 2006, une autre équipe du NIOSH s est rendue à Santiag pur une cpératin avec l ISP dans le cadre d un atelier de frmatin à la classificatin radilgique des pneumcnises. Cette activité cnstitue un autre pan de l initiative OIT/OMS/OPS pur l éliminatin de la silicse aux Amériques. Vingt-quatre médecins chiliens nt assisté à cet atelier de cinq jurs cmprenant des sessins de frmatin pratique en petits grupes et des cnférences sur les aspects juridiques, le dépistage, la recnnaissance, la pathlgie, le management, l assurance qualité, la surveillance et la préventin de divers types d affectins prfessinnelles liées aux pussières. Outre le persnnel du NIOSH, l enseignement était assuré par des spécialistes de l Institut chilien de santé publique et de plusieurs hôpitaux chiliens. A l issue de la frmatin, les participants nt passé un examen avec les spécialistes chiliens et ceux du NIOSH pur évaluer leurs cmpétences en matière de classificatin des radigraphies de pneumcnises, d après le Système de classificatin internatinal du BIT. L équipe du NIOSH était cnstituée d Anita Wlf (analyste en santé publique), Lee Petsnk (médecin) et Jack Parker (médecin). 11

12 L éliminatin de la silicse passe par la préventin. La cpératin internatinale, dnt ce partenariat entre les Etats-Unis et le Chili cnstitue un exemple, est un gage essentiel de réussite. Le lancement de Silica Essentials Clin Davy, Health & Safety Executive (HSE) Btle, Ryaume-Uni Le 1 er ctbre 2006, la Health and Safety Cmmissin (HSC) a abaissé la valeur limite d expsitin (VEL) à la silice cristalline respirable (SCR) à 0,1 mg/m3 (valeur myenne pndérée sur 8 heures). En Grande-Bretagne, la réglementatin relative à la préventin de l expsitin aux substances dangereuses pur la santé (Cntrl f Substances Hazardus t Health, COSHH) spécifie que la préventin n est adaptée que si les règles de bnne pratique relatives à la maîtrise de l expsitin (COSHH, annexe 2A) snt appliquées et qu aucune valeur limite d expsitin n est dépassée. Les règles de bnne pratique de l annexe 2A snt génériques, et s appliquent à tutes les substances présentant des risques pur la santé. Pur aider les petites entreprises à appliquer ces règles au cas par cas, le HSE a élabré des fiches de préventin (Cntrl Guidance Sheets, CGS) intégrant ces principes et décrivant les mesures à mettre en œuvre pur une préventin apprpriée. Ces CGS snt réunies dans un supprt appelé COSHH Essentials, dispnible gratuitement sur Internet ( Avec ce type d util, le HSE entend aider les emplyeurs à chisir et à mettre en œuvre des mesures de préventin adaptées pur réduire l expsitin à la SCR. Pur accmpagner l adptin de la nuvelle valeur limite, le HSE a rédigé un guide de bnne pratique, «Silica Essentials», dispnible à l adresse Ce guide furnit des indicatins simples pur les tâches cmprtant des expsitins élevées dans les secteurs d activité classiques. Sn élabratin a exigé un travail cnsidérable, car la silice est utilisée dans un très grand nmbre de secteurs. Il fallait dnc rédiger des règles de préventin pur le bâtiment, le travail de la pierre (carrières, fabricatin d ardises, maçnnerie), la fnderie, le secteur des briques et réfractaires, avec des activités expsant aux pussières cmme le frage, le fendage manuel u le plissage de rche, le sablage, le mulage de tuiles, etc. Le guide furnit en utre des indicatins générales sur des sujets tels que l évaluatin de risque, le nettyage en présence de pussières de silice et la surveillance médicale. Plus de 60 fiches nt été réalisées au ttal. Les représentants britanniques des secteurs d activité cncernés nt été assciés à la cnceptin du guide. Cette expérience a incité leurs hmlgues eurpéens à rencntrer des représentants des Syndicats eurpéens, dans le cadre du Dialgue Scial Eurpéen, pur cncevir un guide de bnne pratique basé sur le frmat du dcument «Silica Essentials». Les membres de cette plate-frme de négciatin multisectrielle sur la silice (Negtiatin Platfrm n Silica, NePSi) nt signé un Accrd sur la prtectin de la santé des travailleurs par l bservatin de bnnes pratiques lrs de la manipulatin et de l empli de la silice cristalline et des prduits en cntenant, qui a pris effet le 25 ctbre Cet accrd vise à amélirer la prtectin cntre l expsitin à la SCR pur plus de deux millins de travailleurs emplyés par les secteurs signataires dans l Unin Eurpéenne. Bien que les guides élabrés sient basés sur le dcument Silica Essentials, le dmaine traité a été cnsidérablement élargi, pur inclure, dans certains secteurs, presque tutes les tâches effectuées, des recmmandatins étant également dnnées sur le mnitrage des pussières, la surveillance médicale, la frmatin et la recherche. Cet accrd a été signé par 13 rganisatins d emplyeurs et 5 rganisatins de salariés et sera révisé tus les deux ans. Aux termes de l accrd, emplyeurs, salariés et représentants des travailleurs entendent faire ensemble tut leur pssible pur la mise en œuvre de bnnes pratiques de préventin sur le terrain. Les fiches NePSI peuvent être téléchargées en cliquant sur le lien crrespndant du site de l IMA : Un guide de l utilisateur en anglais et français est dispnible au chapitre «User Guide» sur l Extranet (à gauche dans le menu). Un nm d utilisateur et un mt de passe sernt demandés à l utilisateur. Pur les btenir, s adresser à Valentine Pt Baudier (valentine@imaeu.rg). Les lecteurs snt tutefis invités à visiter le site en utilisant le nm et le mt de passe du signataire (nm d utilisateur : CDavy. Mt de passe : DX01DX). La silicse et sa préventin dans les petites unités de prductin de silice bryée en Inde LJ Bhagia 1, Rajnarayan R Tiwari 2, YK Sharma 3, HN Saiyed 4 1, 2 Directeur de recherche ; 3, Directeur adjint ; 4, Ancien directeur Natinal Institute f Occupatinal Health, Ahmedabad, Inde Centre Cllabrateur OMS en santé au travail Adresse de crrespndance : Dr. HN Saiyed, STP-SDE/OEH WHO Reginal Office fr Suth East Asia Wrld Health Huse, Indraprastha Estate Mahathma Gandhi Marg, New Dehli , Inde habibullahs@sear.wh.int; saiyedhn@yah.cm Intrductin La «silice cristalline» u «quartz» est la substance fibrgène la plus puissante existant à l état naturel. Sa présence est ubiquitaire. Les pussières de silice ne délivrent aucun signal d alarme, car elles snt dépurvues de gût et d deur, et nn irritantes. De grandes quantités de pussières peuvent dnc être inhalées par les travailleurs sans qu aucun signe ne les mette en garde. Le ptentiel de danger des pussières de silice peut être évalué par cmparaisn des valeurs limites d expsitin aux plluants atmsphériques pndérées sur 8 heures, établies par l Occupatinal Safety and Health Administratin (OSHA) (1) (tableau 1) pur des substances telles que les cmpsés de l arsenic (en As), le benzène, le mnxyde de carbne, les sels de plmb (en Pb), le dixyde de sufre, le flurure d hydrgène u les pussières de charbn. Tableau 1 : Valeurs limites d expsitin à certains plluants atmsphériques curants en milieu de travail, établies par le Ministère du travail des Etats- Unis, OSHA. 12

13 Substances Valeurs limites d expsitin (mg/m3 d air) Cmpsés de l arsenic (en As) 0,01 Benzène 3,19 Mnxyde de carbne 55 Sels de plmb (en Pb) 0,05 Dixyde de sufre 13 Flurure d hydrgène 2,45 Pussières de charbn 2,4 Silice cristalline 0,1 Surce : (dernière cnsultatin : 19 janvier 2006) La silice bryée est utilisée pur fabriquer du verre et des céramiques haute qualité, cmme prduit de nettyage par abrasin, cmme charge inerte dans l industrie du cautchuc u des peintures, dans la fabricatin de dentifrice, pudre à récurer, savns abrasifs, dans la filtratin chimique, le plissage des métaux (2, 3), etc. Le bryage de la silice furnit dnc la matière première d un grand nmbre d industries. Cette activité existe dans les pays dévelppés cmme dans les pays en dévelppement. En Inde, la farine de silice est prduite par de petites entreprises. On truve ce type de prductin dans tus les Etats du pays. Le nmbre ttal de salariés de ces entreprises n est pas cnnu. Des cas de silicse snt rapprtés de façn spradique chez les travailleurs des ateliers de bryage (4, 5). Le prcessus de fabricatin La figure 1 indique les différentes étapes de la prductin de pudre de silice à partir de pierre de quartz. La première étape du prcessus cnsiste à casser les pierres en fragments plus petits dans un cncasseur à mâchires alimenté manuellement. Ces fragments snt amenés par bande transprteuse à un bryeur à marteaux u désintégrateur, via une trémie. Dans le bryeur à marteaux, les pierres snt bryées pur btenir un granulat grssier qui est transprté par un élévateur à gdets jusqu à un crible rtatif, pur une première séparatin par tamisage. Les pierres qui ne passent pas dans les mailles du tamis snt renvyées au bryeur à marteaux par un transprteur à bande. Le prduit srtant du crible est débarrassé du fer par un séparateur magnétique, puis sumis à un nuveau tamisage à travers un tamis vibrant pur btenir des fractins de différentes tailles crrespndant aux demandes de l industrie. Le prduit final est ensaché manuellement et cnditinné pur le transprt. Figure 1 : Prcessus de fabricatin d un atelier classique de bryage de silice. Nta : Travail physique pénible à mdérément pénible, nettyage insuffisant et dégagement de pussière de silice directement dans l envirnnement de travail. Surces de pussières en suspensin Les pussières présentes dans l atmsphère snt générées à tutes les étapes du prcessus de travail. Cependant, l expsitin des travailleurs est maximale à prximité du cncasseur à mâchires, lrs de l alimentatin en pierre de quartz, à prximité du bryeur à marteaux et durant l ensachage et le cnditinnement à prximité du tamis vibrant. L expsitin aux pussières intervient aussi lrs des pératins de maintenance et de nettyage. Des fuites peuvent être à l rigine d une frte expsitin des travailleurs (figure 1). Le défaut de nettyage est la principale surce de cntaminatin de l atmsphère de travail. Les travailleurs interviennent dans l alimentatin du cncasseur à mâchires, le remplissage et le transprt des sacs de farine de silice ainsi que le nettyage et la maintenance. Etat de santé des travailleurs La fabricatin de farine de silice est un travail dnt la pénibilité physique est mdérée à élevée. Il est dnc peu prbable qu un travailleur atteint de silicse exerce cette activité (effet «travailleur en bnne santé»). Qui plus est, la plupart des travailleurs snt emplyés sur la base de cntrats à durée déterminée. Il est dnc peu prbable qu une étude transversale des travailleurs en activité furnisse un tableau réaliste. En 2003, les jurnaux nt fait état d un grand nmbre de décès attribués à la silicse chez des villageis qui avaient travaillé dans les entreprises de bryage de silice dans le passé. Sur la base de ces allégatins, une pétitin a été adressée par une rganisatin nn guvernementale (ONG) à la cur suprême de Gujarat. La cur suprême a rdnné au Natinal Institute f Occupatinal Health (NIOH), à Ahmedabad, de prcéder à des examens médicaux chez les anciens travailleurs des entreprises de bryage de silice et de lui sumettre un rapprt. Des cas de silicse snt rapprtés spradiquement chez les travailleurs des entreprises de bryage de silice en Inde. L ONG a présenté 218 anciens travailleurs de la silice à l examen médical. Le diagnstic de silicse était fndé sur l anamnèse de l expsitin et sur des signes typiques d pacités ndulaires à la radigraphie thracique. La Classificatin internatinale des radigraphies de pneumcnises du BIT (1980) était utilisée pur identifier les cas de silicse. 91 sujets (41,7 %) présentaient des pacités supérieures à 1/1, 12 (5,5 %) présentaient des symptômes de tuberculse à la radigraphie thracique, et 115 (52,8 %) avaient des radigraphies thraciques nrmales. Sur les 91 sujets présentant des pacités, 39 (17,9 %) avaient la silicse et 52 (23,9 %) une silictuberculse. Sur les 39 sujets silictiques, 16 (41,0 %) appartenaient à la classe d âge des ans et 12 (30,8 %) avaient de 20 à 29 ans. De façn similaire, sur les 52 cas de silictuberculse, 19 (36,5 %), 17 (32,7 %) et 15 (28,8 %) appartenaient respectivement aux classes d âge de 30 à 39, 20 à 29 et 40 à 49 ans. Cependant, la majrité des cas de tuberculse appartenaient à la classe d âge de 30 à 39 ans (58,3 %). Près de 90 % des sujets avaient travaillé pendant mins de cinq ans. En résumé, il y avait une prévalence élevée de silicse et de silictuberculse chez les anciens salariés des entreprises de bryage de silice, en dépit d une très curte durée d activité. Les investigatins nt été cmplétées par une étude d hygiène industrielle menée dans tris entreprises de bryage de silice. Les résultats de cette étude snt présentés dans ce qui suit. Pierre de quartz Cncasseur à mâchires Pussière de silice Bryeur à marteaux Tamis vibrant Etude d hygiène industrielle Une étude d hygiène industrielle a été cnduite dans tris entreprises types fabriquant de la farine de silice. Elle cnsistait à prélever des échantillns de pussières respirables à l aide d échantillnneurs individuels (de la marque SKC, Etats-Unis) avec des cyclnes ayant un débit d air de 2 litres par minute, en tris emplacements : cncasseur, bryeur à marteaux, tamis vibrant et ensachage. La teneur en quartz de ces échantillns était analysée par spectrscpie infraruge à transfrmée de Furier (5), en utilisant des matériaux de référence standard furnis par le Natinal Institute f Standards and Technlgy (NIST, Etats-Unis) (6). 13

14 Cmme le mntre le tableau 2, les cncentratins de pussières respirables étaient de l rdre de 1,8-14,0 mg/m3 près du cncasseur à mâchires, 3,4-46,7 mg/m3 près du bryeur à marteaux et 4,2-50,3 mg/m3 près du pste de tamisage et d ensachage dans les tris entreprises. Il faut signaler que l entreprise C se caractérisait par des insuffisances en matière de nettyage, et des exemples de fuites étaient bservés (vir la figure 1). Cette entreprise présentait d ailleurs des niveaux d empussièrement nettement plus élevés que les deux autres. La teneur en quartz était de l rdre de 49,91 ± 12,02 % (n = 20). La valeur limite d expsitin aux termes de l Indian Factries Act (8) est de 0,19 mg/m3 pur une teneur en quartz de 49,91 %. Mesures de préventin de l empussièrement Ns recmmandatins nt cnduit à mettre en œuvre des mesures de lutte cntre les pussières dans les tris entreprises. Le tableau 3 décrit les changements apprtés à la suite de ces recmmandatins. Les mesures de préventin mentinnées, à l exceptin de celles cncernant le cncasseur à mâchires, nt été appliquées dans quinze entreprises. Celles qui cncernaient le cncasseur à mâchires n nt été appliquées que dans une entreprise. Nus avns prcédé à une nuvelle étude d hygiène industrielle dans les tris mêmes entreprises après la mise en œuvre des mesures. Le tableau 2 et la figure 2 décrivent les mesures appliquées au cncasseur à mâchires, au bryeur à marteaux, au tamis rtatif et au tamis vibrant. Le tableau 2 et la figure 3 permettent de cmparer les cncentratins de pussières respirables avant et après l installatin des dispsitifs de préventin de l empussièrement. Tableau 2. Cncentratins de pussières respirables avant et après la mise en œuvre des mesures techniques de préventin Site A B C Cncasseur 3,5 ± 1,2 Désinté grateur Tamisage/ ensachage Avant Après Réductin (5) 17,6 ± 9,9 (4) 10,7 ± 4,5 (5) 0,9 ± 0,6 (6) 2,5 ± 1,6 (4) 1,6 ± 0,6 Les chiffres entre parenthèses indiquent le nmbre d échantillns. (4) % 73,2 1,8 ± 1,1 Avant Après Réductin % (6) 89,7 3,4 ± 0,9 (6) 85,2 4,2 ± 0,9 (6) ,0 ± 13,7 1,6 ± 0,6 (6) 2,6 ± 0,5 (4) Avant Après Réductin % (6) 52,4 46,7 ± 7,4 (6) 37,7 50,3 ± 8,4 (3) _ 7,5 ± 1,9 (4) 6,6 ± 4,1 (6) _ 83,9 86,8 Cncasseur à mâchires Bryeur à marteaux Figure 2: Mesures de réductin de l empussièrement mises en œuvre seln les recmmandatins du NIOH (pur plus de précisins, vir le tableau 3). Crible rtatif Tamis vibrant et ensachage Tableau 3 : Mesures de réductin de l empussièrement dans les entreprises de bryage de silice Prcessus Cncasseur à mâchires Bryeur à marteaux Mesures de réductin de l empussièrement Avant Enceinte de prtectin au niveau du cône de chargement. Deux cnduits reliés à un extracteur via deux réservirs. Après Extracteur avec filtre à manches (une seule entreprise). Aucun changement. Elévateur à gdets Aucune mesure. Enceinte de prtectin le lng u au smmet de l élévateur à gdets. Crible rtatif Aucune mesure. Enceinte de prtectin et dispsitif d extractin Tamis vibrant Aucune mesure Surélévatin du vibrateur et recueil autmatique du prduit final, réduisant l expsitin de 8 heures à 1 heure. Cheminée Rejet des pussières dans l envirnnement. Mise en place de filtres à manches à jet d air pulsé à cntre-curant pur éviter la pllutin de l air. 14

15 Niveaux myens en mg/m3 d air Avant l interventin Après l interventin Bryeur à marteaux Ensachage Cncasseur Figure 3 : Niveaux myens (± ETM) de pussières en suspensin avant et après l interventin. Nta : Seule l entreprise «a» a mis en œuvre des mesures de réductin de l empussièrement au niveau du cncasseur à mâchires. On a cnstaté qu après tutes ces mesures, les niveaux d empussièrement étaient encre nettement supérieurs aux niveaux admissibles fixés par l Indian Factries Act (8). Une revue de la littérature a mntré que des prblèmes similaires signalés aux Etats-Unis depuis le début des années 1980 (9) avaient été réslus par des effrts cnjints de l industrie et du Natinal Institute f Occupatinal Health and Safety (NIOSH). Un prjet cllabratif internatinal sur l évaluatin de la faisabilité de dispsitifs de préventin pur les petites unités de fabricatin de farine de silice en Inde a été mis en place en cllabratin avec le prfesseur Sctt Clark, de l Université de Cincinnati, et le Dr Cecala. Dans ce cadre, l un de nus (LJB) s est rendu aux Etats-Unis ù il a visité tris unités de bryage de silice et étudié, avec des cllègues américains, les dispsitifs de réductin de l empussièrement et les mesures de nettyage mises en œuvre dans ces installatins. Un Atelier sur les méthdes pratiques de préventin de l expsitin aux pussières de silice a été rganisé à Beawar (Inde) les janvier 2006, auquel nt participé tutes les parties prenantes, en particulier les assciatins de prpriétaires d installatins de bryage, des représentants du ministère du travail (ntamment le ministre du travail de l Etat) et des représentants des travailleurs du Gujarat et du Rajasthan. Les Etats-Unis étaient représentés par le Dr Sctt Clark, le Dr Carl Rice, de l Université de Cincinnati, et M. Andrew Cecala, du NIOSH. Il a été décidé à l unanimité lrs de l atelier d adpter des mesures de lutte cntre les pussières telles que le captage des installatins, la mise en œuvre d une ventilatin par extractin lcalisée avec des filtres à manches, l utilisatin de méthdes de nettyage par vie humide, l inspectin et la maintenance des systèmes d extractin à intervalles réguliers et un nettyage scrupuleux. Les autres mesures cmprenaient la furniture d équipements de prtectin individuelle, une surveillance péridique de l envirnnement de travail et de la santé des travailleurs, l éducatin des travailleurs et un suivi régulier. Au curs de l Atelier, l un des emplyeurs s est déclaré vlntaire pur cncevir une usine mdèle. Cette usine est fndée sur les recmmandatins ci-dessus. Elle devrait être pératinnelle d ici à la fin de l année. Un Atelier de suivi a été prévu pur début janvier Ntre expérience mntre la nécessité d une cllabratin internatinale. Nus envisagens en utre de cntribuer au dévelppement de la trusse à utils cnsacrée à la préventin de l expsitin aux pussières dans les petites entreprises fabriquant de la farine de silice. Nus suhaiterins partager ntre expérience avec d autres pays cnfrntés à des prblèmes similaires et dévelpper une cllabratin avec ces pays. Les Centres Cllabrateurs OMS en santé au travail, ntamment, snt crdialement invités à se jindre à nus. Le Prgramme Natinal pur l Eliminatin de la Silicse au Brésil (PNES-B) Eduard Algranti 1, Bernard Bedrikw 2, Fátima Sueli Net Ribeir 3, Ana Maria Tibiriça Bn 1, Alcinéia M. Sants 1, Maria Margarida T. Mreira Lima 1, Zuher Handar FUNDACENTRO, FUNDACENTRO/Département de médecine, Sã Paul, Brésil (eduard@fundacentr. gv.br) 2. Cnsultant NPES-B ; 3. Université d Etat de Ri de Janeir ; 4. Cnsultant OIT/Brésil pur le PNES-B Centre Cllabrateur OMS en santé au travail La silicse est la pneumcnise dnt la prévalence est la plus élevée au Brésil. Dans le secteur frmel, n estime que deux millins de persnnes snt expsées à la silice pendant 30 % de leur temps de travail, en particulier dans les secteurs d activité suivants : industrie de la cnstructin, mines, transfrmatin de minéraux nn métalliques et métallurgie (1). Le secteur infrmel représentant actuellement plus de 50 % du marché du travail, le nmbre réel de travailleurs expsés est certainement plus élevé. La valeur limite d expsitin à la silice est de l rdre de 0,1 mg/m3 pur une durée de travail hebdmadaire de 48 heures (2) et des dispsitins snt prises pur un dépistage médical péridique (3). En cncrdance avec le prgramme prpsé à la fis par l Organisatin internatinale du travail et l Organisatin mndiale de la santé, le Prgramme natinal pur l éliminatin de la silicse au Brésil (PNES-B) a été lancé en 2002 pur réduire l incidence de la silicse d ici à 2015 et l éliminer en tant que prblème de santé publique d ici à Ppulatin expsée Les dnnées présentées ici expriment l expsitin à la silice cristalline dans certains secteurs de l écnmie à travers une matrice empliexpsitin, en mettant en crrélatin 23 secteurs d activité et 347 grupes prfessinnels et en appliquant cette grille aux dnnées annuelles sur la main-d œuvre enregistrées dans une banque de dnnées natinale (RAIS) (1). Cette matrice visait à estimer l expsitin par le biais d évaluatins individuelles réalisées par des experts cmpte tenu de la fréquence (durée) hebdmadaire d expsitin à la silice. En 2001, le registre RAIS recensait travailleurs dans le secteur frmel, dnt 38 % de femmes et 62 % d hmmes (sur une ppulatin active de persnnes dnt 42 % de femmes et 58 % d hmmes) travailleurs (5,6 %) nt été classés cmme certainement expsés à la silice. Ces chiffres dépassent ceux de la Finlande (3,8 %), de la République Tchèque (3,4 %), de l Autriche (3,1 %), de l Estnie, l Allemagne, la Grèce et l Irlande (près de 3 %) et du Csta Rica (2,1 %) (cité in 1). Les hmmes snt généralement plus expsés au risque, ce qui s explique par la présence d un plus grand nmbre d hmmes que de femmes dans les prfessins et les activités écnmiques cmprtant une expsitin à la silice. Sept secteurs réunissant 35 % des salariés hmmes représentent 99 % des hmmes expsés à la silice. Ces mêmes secteurs représentent 14 % des femmes salariées et 98 % des femmes expsées (tableau 1). 15

16 TABLEAU 1. Travailleurs certainement expsés à la silice, par genre et secteur d activité. Brésil, Secteur d activité Services techniques et administratifs Hmmes Femmes Salariés Expsés % Salariées Expsées % , ,1 Agriculture , ,2 Cnstructin , ,6 Industries du cautchuc, du tabac et du cuir Industrie d extractin de minéraux Industrie des minéraux nn métalliques , , , , , ,2 Métallurgie , ,0 Autres secteurs , ,0 Ttal , ,7 Les chiffres ne snt pas cnnus pur le secteur infrmel, mais des dnnées suggèrent que les cas de silicse tendent à être plus graves dans ce secteur que dans le secteur frmel (4). Dnnées épidémilgiques sur la silicse au Brésil Les dnnées sur la silicse au Brésil cmprennent les nmbres de cas inventriés, la prévalence et les cas estimés dans le pays. Bien qu une part des dnnées n ait pas été publiée, n dispse d infrmatins prvenant de plusieurs régins. Le tableau 2 reprend les résultats d une série d études. Le registre de cas le plus imprtant est celui des mines d r de l Etat de Minas Gerais, ù 4500 cas nt été diagnstiqués (Silveira A., cmmunicatin persnnelle). TABLEAU 2 : Sélectin de dnnées brésiliennes sur la silicse Secteur d activité Ref Cnceptin de l étude Nmbre de travailleurs Industrie urbaine 6 Descriptive? 278 (c) Carrières 7 Transversale %* 200 3,5 % (p) Général 5 Prévalence (-) (e) Céramique 8 Transversale Réparatin de pneus 9 Transversale Creusement de puits 10 Transversale Général (céramique principalement) Cnstructin et réparatin navale ,9 % (p) 85 13,7 % (p) ,3 % (p) 11 Descriptive (-) 818 (c) 12 Transversale Carrières 13 Transversale Général (mines principalement) *c = nmbre de cas décrits e = nmbre de cas estimés p = prévalence ,6 (p) ,5 % (p) 4 Descriptive (c) La seule estimatin des cas de silicse publiée au Brésil cncernait des malades hspitalisés pur une tuberculse. Sur 3440 patients signés en sanatrium dans la régin du Sud-Est du pays, l auteur a pu recnstituer l anamnèse prfessinnelle et diagnstiquer une silictuberculse dans 119 cas. A partir des chiffres relatifs à l incidence de la silictuberculse prvenant d un registre de ces cas à Sã Paul et du nmbre ttal de patients tuberculeux admis en sanatrium en 1977, l auteur a estimé à le nmbre de cas de silicse dans le pays (5). Prgramme natinal d éliminatin de la silicse Le prgramme OIT/OMS vise à prmuvir la mise en place de prgrammes natinaux pur l éliminatin de la silicse, afin de réduire cnsidérablement l incidence de la maladie d ici à 2015 et d éliminer la silicse cmme prblème de santé publique d ici à En avril 2004, des cnventins bilatérales (Memranda f Understanding MU) nt été signées par le FUNDACENTRO et les Ministères du Travail et de l empli, de la Santé, des Affaires sciales, le Ministère de la Justice et l OIT/Brésil, dans le but de prmuvir le prgramme. Un cadre institutinnel et plitique a ainsi été créé pur la mise en œuvre du prgramme PNES-B. Ce prgramme définit quatre lignes d actin priritaires : Plitiques guvernementales et législatin, Infrmatin et banques de dnnées, Elabratin et prductin de supprts techniques, Recherche appliquée. Structure du prgramme Le prgramme PNES-B implique une cpératin et une participatin du guvernement, représenté par les ministères, et de tutes les institutins signataires de MU. Un Grupe de gestin cmprenant un membre de chacune des institutins signataires et des cnsultants et respnsables des Grupes Sectriels suivants anime le prgramme : Mines et traitement des minéraux Céramique et verre Métallurgie Industrie de la cnstructin Les Grupes Sectriels nt été mis en place pur assurer une bnne applicatin des actins inscrites au PNES-B et la prise en cmpte des particularités de chaque secteur, rendant ainsi pssibles les adaptatins nécessaires, dans la mesure ù l expsitin à la silice présente des caractéristiques distinctives seln les secteurs. Chaque GS a sn respnsable, qui est chargé de la crdinatin des activités au sein de chaque grupe. 16

17 L un des bjectifs des Grupes Sectriels est de créer des frums tripartites dans les dmaines ù un prblème est identifié et, à partir d études de cas, de suivre les lignes d actin décrites plus haut. Participent aux frums des représentants des salariés, des emplyeurs et des puvirs publics, mais aussi dans bien des cas d autres institutins cmme les universités u les ONG. Eu égard aux bstacles que cnstituent ntamment la taille du pays, le grand nmbre de travailleurs expsés à la silice, les difficultés d accès à l infrmatin dans les régins, le manque d éducatin, les insuffisances des services publics en général, etc., nus pensns que les effrts divent être cncentrés priritairement sur la mise en place d accrds sectriels. Financement Le financement du PNES-B est planifié sur le budget annuel des institutins signataires, ainsi qu au travers d activités et/u de prjets relevant du dmaine d actin du PNES-B. Il est dnc nécessaire que chaque année, les institutins avancent leurs prpsitins, dans le cadre de leur structure budgétaire. Prgrès enregistrés Peu avant le lancement du PNES-B, un site Internet intitulé Silica e Silicse ( a été uvert dans le but de diffuser des dnnées scientifiques sur l expsitin à la silice, cnstituant une surce d infrmatin sur le prgramme et un util de cmmunicatin pur la cmmunauté. Deux autres buts nt été pursuivis : 1) la mise en place d une infrastructure institutinnelle et plitique pur sutenir le PNES-B, via la signature de MOU avec les Ministères du Travail et de l empli, de la Santé, des Affaires sciales et le Ministère de la Justice, ainsi qu avec l OIT Brésil 2) la cnslidatin de frums tripartites sectriels pur discuter d actins spécifiques dans les quatre secteurs d activité visés. En ctbre 2006, quatre frums avaient été créés dans les secteurs suivants : marbre et maçnnerie, cnstructin, carrelage et prspectin/ taille de pierres précieuses. Hrmis ce dernier, qui vient juste d être créé, ces frums se snt réunis péridiquement pur débattre de leurs prgrammes d activités, résultats et prpsitins, afin de définir des mesures de préventin de l expsitin aux pussières dans les secteurs cncernés. En ctbre 2004, le Ministère du Travail et de l empli a adpté des dispsitins réglementaires interdisant l usage de sable cmme agent de décapage sur tut le territire du Brésil. D autres avancées législatives interdisant le plissage à sec dans le secteur du marbre et de la maçnnerie entrernt bientôt en vigueur. Dans la régin des Amériques, sus l impulsin du Plan de travail mndial des Centres Cllabrateurs OMS en santé au travail ( ), des prjets cpératifs en partenariat avec d autres Centres Cllabrateurs OMS (ISP au Chili et NIOSH aux Etats-Unis) mettent l accent sur la frmatin des ressurces humaines et la généralisatin des méthdes de «cntrl banding». Remarques finales La silicse demeure la pneumcnise la plus répandue au Brésil. Bien que les chiffres évqués quant au nmbre de travailleurs expsés sient impressinnants, les estimatins restent incmplètes, la principale surce de dnnées sur l expsitin prfessinnelle émanant du seul secteur frmel et prenant en cmpte la fréquence de l expsitin, mais pas le niveau de risque. Nus pensns qu en dépit du fait que les réalités sciales et écnmiques actuelles reflètent une situatin cmplexe en ce qui cncerne les principaux prblèmes de santé au travail, le Brésil pssède des institutins en mesure de prmuvir la mise en œuvre d un prgramme aussi ambitieux que le PNES-B. De réelles pssibilités s ffrent pur faire prgresser certains axes priritaires du prgramme et en démultiplier les résultats, ntamment grâce aux éléments suivants : initiatin, dans chaque ministère cncerné par la santé au travail, d actins spécifiques faisant appel à des synergies et à des partenariats. améliratin des actins relatives à la santé au travail, dans le Secteur santé, grâce à la mise en place d un système de suivi des pathlgies prfessinnelles et à la multiplicatin des centres de référence. intérêt crissant du système de sécurité sciale pur une meilleure évaluatin des affectins prfessinnelles, une améliratin et une diffusin des statistiques relatives aux prestatins et une améliratin du système d infrmatin de la sécurité sciale. Dans ce cntexte, le PNES-B cnstitue un prtcle d actin cncret pur la préventin de la silicse. Il est clair, cependant, que pur un prgramme nécessitant un tel investissement en travail et en myens humains, l intérêt des plitiques est essentiel, la structure du PNES-B s appuyant sur les institutins du guvernement fédéral. Il imprte ntamment que les équipes et les interventins sient renuvelées et actualisées, autant de facteurs qui peuvent avir une incidence décisive sur l rientatin de l actin et la réalisatin des bjectifs. Autres articles : African Newsletter n Occupatinal Health & Safety, vl. 16, n 3, déc African+Newsletter/ Actin n silica, silicsis and tuberculsis. A prject f Wrk and Health in Suthern Africa (WAHSA). D. Rees, J. Murray, A. Swanepel, C. Ngueria Suth Africa. La Lettre du Réseau GOHNET - Infrmatins aux auteurs Infrmatins générales La Lettre du Réseau GOHNET est un supprt d infrmatin et de cmmunicatin destiné à tus ceux dnt l activité u les centres d intérêt nt trait au dmaine de la santé au travail. La Rédactin se réserve le drit d assurer la mise en frme éditriale de tus les textes publiés. Les auteurs de cntributins sumises pur publicatin snt priés d indiquer leurs nm, prénm et qualité, les prgrammes, départements, instituts auxquels ils appartiennent, ainsi que leur adresse électrnique. Purqui rédiger un article pur GOHNET? Il appartient aux experts d assurer la diffusin de leurs pints de vue et de leurs cnnaissances. Le Réseau des experts en santé au travail ne cesse de s étendre et la Lettre peut vus aider à tucher un large public, à prendre des cntacts et à dévelpper les échanges au sein de la cmmunauté des experts en santé au travail. Quels types d articles publins-nus dans GOHNET? Cmpte tenu de la diversité de ntre lectrat, les articles divent être à la fis infrmatifs et accessibles aux nn-spécialistes. Nus n acceptns pas les articles basés sur des dnnées qui n nt pas été acceptées pur publicatin après examen par un cmité de lecture ; ce type d article est du ressrt de la presse spécialisée. Snt publiés des articles ffrant un large aperçu d un dmaine particulier ; une discussin thérique ; un cmmentaire critique sur des cntributins publiées récemment dans une Lettre du Réseau GOHNET ; u des articles cnsacrés à des aspects pratiques, appliqués. Vus puvez cnsulter les précédents numérs de la Lettre sur le site Cmment rédiger mn article? Les articles divent s adresser à un public éclairé et instruit, mais nn spécialisé ; en effet, l ensemble des lecteurs ne peut pas avir une 17

18 cnnaissance apprfndie de tus les sujets traités. Les cntributins divent dnc être rédigées dans un langage clair, nn technique, de nature à susciter l intérêt de la majrité des membres du Réseau. Les prps sexistes, racistes, discriminatires u méprisants snt à prscrire. La lngueur des articles dit être cmprise entre 800 et 2000 mts (références nn cmprises) ; le manuscrit dit être présenté en duble interligne, avec des références bibligraphiques cmplètes et un décmpte précis des mts (références nn cmprises). Des illustratins pertinentes, sus la frme d images numérisées haute qualité, snt les bienvenues. Cmment sumettre un article? Adresser vtre article en pièce jinte à l adresse électrnique suivante : chmail@wh.int. Curriers à la rédactin Si vus suhaitez faire part de vtre avis sur un article que nus avns publié, vus puvez adresser un currier électrnique u une lettre à la Rédactin. Si vus avez des dnnées substantielles à présenter à l appui d un pint de vue significativement différent, nus acceptns les cmmentaires d une lngueur maximale de 1000 mts, sumis dans les quatre mis suivant la publicatin de l article riginal. Cmptes rendus de cnférences u d ateliers De brefs cmptes rendus de cnférences u d ateliers intéressant un large public peuvent être adressés à la Rédactin dans le mis suivant la manifestatin (700 mts au maximum). On mettra l accent sur les faits nuveaux intéressant le plus grand nmbre, plutôt que sur les infrmatins générales relatives à la cnférence. Présentatin des références On truvera ci-dessus un exemple du style à utiliser : 1. Herbert R, Gerr F, Drpkin J. Clinical Evaluatin and Management f Wrk- Related Carpal Tunnel Syndrme. Am J Ind Med : Pelmear PL. Hand-Arm Vibratin Syndrme. An Overview. In: Hand Arm Vibratin Syndrme. HHSC Handbk N P Piligian G, Herbert R, Hearns M, Drpkin J, Lansbergis P, Cherniak M. Evaluatin and Management f Chrnic Wrk-Related Musculskeletal Disrders f the Distal Upper Extremity. Am J Ind Med :75. 18

19 CONTACTS Siège de líoms ( Département Prtectin de líenvirnnement humain Prgramme Médecine du travail et hygiène du milieu Genève, Suisse Télécpie : (41) Currier électrnique : chmail@wh.int Cnseillers réginaux OMS pur la santé au travail Bureau réginal de l Afrique (AFRO) ( Brazzaville, Cng Télécpie : (242) u A líattentin de Mr Thebe Pule Currier électrnique : pulet@afr.wh.int Bureau réginal des Amériques (AMRO) ( Pan American Health Organizatin (PAHO) Washingtn DC, Etats-Unis Télécpie : (202) A líattentin du Dr Luz Maritza Tennassee Currier électrnique : tennassm@pah.rg Centre OMS/EURO pur l envirnnement et la santé ( Bnn, Allemagne Télécpie : (49) A líattentin du Dr Rkh Kim Currier électrnique : rki@ecehbnn.eur.wh.int Bureau réginal de l Asie du Sud-Est (SEARO) ( New Delhi, Inde Télécpie : (91) A líattentin du Dr Alexander Hildebrand, Acting Reginal Adviser in Occupatinal Health Currier électrnique : hildebranda@sear.wh.int Bureau réginal du Pacifique ccidental (WPRO) ( Manille, Philippines Télécpie : (63) u A líattentin du Dr Hisashi Ogawa Currier électrnique : gawah@wpr.wh.int Bureau réginal de la Méditerranée rientale (EMRO) ( Le Caire, Egypte Télécpie : (202) u A líattentin du Dr Said Arnaut Currier électrnique : arnauts@emr.wh.int Imprimé sur papier fabriqué à partir de résineux cultivés dans des plantatins aménagées ù un arbre au mins est replanté pur chaque arbre abattu. Organisatin mndiale de la Santé 2007 Tus drits réservés. Les publicatins de l Organisatin mndiale de la Santé snt à cmmander auprès des Editins de l OMS, Organisatin mndiale de la Santé, 20 avenue Appia, 1211 Genève 27, Suisse (téléphne : ; télécpie : ; adresse électrnique : bkrders@wh.int). Les demandes d autrisatin de reprductin u de traductin des publicatins de l OMS que ce sit pur la vente u une diffusin nn cmmerciale divent être adressées à l unité Publicatins, à l adresse ci-dessus (télécpie : ; adresse électrnique : permissins@wh.int). Les appellatins emplyées dans la présente publicatin et la présentatin des dnnées qui y figurent n impliquent de la part de l Organisatin mndiale de la Santé aucune prise de psitin quant au statut juridique des pays, territires, villes u znes, u de leurs autrités, ni quant au tracé de leurs frntières u limites. Les lignes en pintillé sur les cartes représentent des frntières apprximatives dnt le tracé peut ne pas avir fait l bjet d un accrd définitif. La mentin de firmes u de prduits cmmerciaux n implique pas que ces firmes u ces prduits snt agréés u recmmandés par l Organisatin mndiale de la Santé, de préférence à d autres de nature analgue. Sauf erreur u missin, une majuscule initiale indique qu il s agit d un nm dépsé. Tutes les précautins nt été prises par l Organisatin mndiale de la Santé pur vérifier les infrmatins cntenues dans la présente publicatin. Tutefis, les dnnées publiées snt diffusées sans garantie d aucune srte, explicite u implicite. La respnsabilité de l interprétatin et de l utilisatin de ces dnnées incmbe au lecteur. L Organisatin mndiale de la Santé ne saurait être tenue pur respnsable. 19

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