Conférence du 25 janvier 2013
|
|
- Jules Morency
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Soutenu par : Conférence du 25 janvier 2013 «Croissance et endettement (surendettement?) en microfinance : le cas du Cambodge» Présentation Le Cambodge est un pays où le secteur de la microfinance semble bien se développer ; les résultats des principales institutions de microfinance (IMF) sont globalement très satisfaisants et celles-ci affichent de nouvelles perspectives de croissance en 2013, confirmant une forte croissance régulière depuis plusieurs années: près d 1,4 million de clients pour un portefeuille global de plus d 1,3 milliard de dollars (sources: MIX Market). Néanmoins le Cambodge est régulièrement cité ces derniers temps comme un des nouveaux pays à risque de surchauffe et de crise de surendettement. Il peut faire penser aux pays (Maroc, Bosnie-Herzégovine, Nicaragua, Inde) où les IMF (et leurs clients) ont traversé des crises de remboursement importantes à cause de la combinaison de plusieurs facteurs (croissance trop rapide, commercialisation du secteur, régulations inadéquates ou inexistantes, problèmes de gouvernance, enjeux politiques locaux, pratiques irresponsables, etc.) Le débat essaiera de comprendre comment les acteurs (IMF et régulateurs) se sont organisés pour répondre au mieux aux défis de la croissance du secteur, comment les investisseurs se positionnent dans un tel contexte et comment une IMF essaie de conjuguer au mieux croissance et mission sociale. Les dernières études sur les enjeux d endettement (surendettement) seront présentées, permettant d avoir des éléments d analyse précis. Compte rendu
2 Soutenu par : Intervenants Emmanuelle Javoy, Directrice générale, Planet Rating Emmanuelle Javoy est directrice générale de Planet Rating depuis 2008, après avoir rejoint l entreprise en Elle a mené plus de 50 missions de notation dans le monde, et présidé plus de 200 comités de notation. Emmanuelle est membre actif de plusieurs groupes de réflexion du secteur de la microfinance, tels que la Social Performance Task Force, et intervient régulièrement dans la plupart des conférences internationales de microfinance. Auparavant consultante pour le Boston Consulting Group, Emmanuelle est diplômée de l Ecole Supérieure de Commerce de Paris (ESCP). Sophea Suon, Directeur général, Chamroeun Microfinance Institution Modérateur Sophea Suon est directeur général et administrateur de Chamroeun Microfinance Institution depuis février Il dispose de plus de 13 ans d expérience dans des entreprises privées et des IMF au Cambodge. Avant son arrivée à Chamroeun Microfinance Institution, il a travaillé avec Thaneakea Phum Cambodia (TPC) en tant que chef des opérations avec SATHAPANA, l ancienne Cambodia Community Building ; et enfin avec Seilanithih Limited comme Chef du Département des crédits. Il est diplômé d un Bachelor de Business Administration et est actuellement candidat à un MBA de management général à la National University of Management. Philippe Guichandut, Directeur du développement et de l assistance technique, Fondation Grameen Crédit Agricole De 1986 à 2004, Philippe Guichandut a travaillé 17 ans, dont 6 ans sur le terrain au Rwanda, en Inde et aux Philippines pour diverses ONG de développement françaises (France Volontaires, Inter-Aide, Enfants et Développement - Save the Children France, CCFD- Terre solidaire). Il a été chargé de la mise en place et du suivi de projets de développement et de microfinance. Il est devenu le premier directeur exécutif du Réseau Européen de la Microfinance, dès sa création en Il enseigne la gestion de projets de développement et la microfinance depuis plus de 10 ans en France et en Europe. En novembre 2010, il est nommé directeur du développement et de l assistance technique pour la Fondation Grameen Crédit Agricole. Philippe Guichandut est titulaire d un master de Développement social urbain de l Université d Evry et d un MBA de l Université européenne de San Francisco. 2
3 Synthèse Intervention de Philippe Guichandut Le Cambodge est un pays où la microfinance s est relativement bien développée ces dernières années. En termes de chiffres-clés, le Cambodge représente 14 millions d habitants, dont près de la moitié ont moins de 25 ans. Ceci représente un réel enjeu pour la nouvelle génération, qui doit trouver de nouvelles opportunités pour faire avancer le développement du pays. Le système bancaire s articule autour de 31 banques commerciales, 7 banques spécialisées et 37 IMF, dont certaines se réunissent au sein de l Association Cambodgienne de Microfinance, organe de dialogue entre les acteurs de la microfinance à l échelle nationale. On dénombre 29 opérateurs de crédit rural, atteignant 1,4 million de clients actifs et un encours de crédit d environ 1,3 milliard de dollars. Les données du secteur de la microfinance au Cambodge à fin décembre 2011 font ressortir un portefeuille à risque (PAR) à 30 jours particulièrement faible (<1%). A titre d exemple, Chamroeun affiche un PAR à 30 jours de 0,05% à fin 2012 dans la continuité de 2011 et des passages en perte excessivement faibles, équivalant à 500 USD sur un portefeuille d environ 5 millions d euros. De telles données du secteur ne feraient donc pas craindre a priori de surchauffe. Or, une enquête a été réalisée en 2011 par ResponsAbility sur les enjeux liés à la croissance du secteur, et notamment sur le risque encouru par les investisseurs potentiels. Sur 13 pays et 119 institutions de microfinance analysés, le Cambodge fait figure de pays à haut risque pour les investisseurs, du fait d une surchauffe du secteur. La microfinance ayant parcouru de nombreuses crises, dont l Inde, la Bosnie et le Nicaragua sont des exemples, des taux de croissance tels que ceux constatés au Cambodge peuvent être le présage d une bulle en formation. La question se pose donc de savoir quelles mesures ont été mises en place pour éviter une crise. Une étude menée récemment sur quatre des plus grosses IMF (approximativement 70% du marché en nombre de clients) a essayé de mesurer leur présence dans les villages du Cambodge. 500 des villages du Cambodge observent la présence des 4 IMF, et n ont aucune des 4 IMF présente, ce qui montre la marge de manœuvre en termes de répartition du marché. Le Cambodge se trouve face à une situation où certains villages ont beaucoup d offre avec les problèmes potentiels de crédits parallèles et de surendettement que cela pose alors que d autres zones accusent un manque flagrant de crédit Nombre d IMF par commune 3
4 Intervention d Emmanuelle Javoy Les résultats du Findex 2012, étude réalisée sur la base des données de la Banque mondiale, montrent les taux d utilisation des services financiers par pays à partir d une enquête réalisée sur personnes dans chacun des 150 pays analysés. Cette étude peut aider à identifier l ampleur du marché potentiel de crédit dans un pays à un moment donné. Les clés d analyse sont l Indice de développement humain (IDH) et le pourcentage de personnes déclarant avoir un emprunt auprès d une institution financière. La relation entre ces deux indicateurs permet d affirmer que plus un pays est développé, plus l accès au crédit formel est répandu. Inversement, les pays moins développés voient un recours plus important au crédit informel. Ce recours moins important au crédit formel est le résultat d un moindre développement des institutions financières dans les pays à faible IDH, mais également le résultat de contraintes liées au niveau de développement du pays, et qui limitent le développement des services de crédit formel : le niveau d éducation, d infrastructures, de formalisation de la documentation, de droit de la propriété, de formalisation des revenus, etc. Planet Rating propose donc de faire une estimation du marché potentiel pour le crédit formel dans un pays en utilisant trois variables : l IDH, le taux d utilisation des services d épargne formels (qui donnent une bonne approximation du niveau de développement des institutions financières), et le taux d utilisation des sources de crédit semi-formelles (qui donnent une estimation de la culture du crédit dans le pays). Le taux d utilisation actuel du crédit formel (microcrédit ou crédit bancaire) est de 23,6% de la population adulte cambodgienne, soit plus du double du potentiel estimé par le modèle (environ 10%). Par ailleurs, 30% d adultes déclarent avoir fait usage de crédit semi-formel (boutiques de crédit, prêteurs sur gages, etc.) L utilisation est donc intense, et le potentiel de croissance a priori faible. Pour autant, les IMF du Cambodge font partie des institutions les mieux notées dans le monde par rapport à leurs systèmes de gouvernance, d information et de contrôle des risques. Autre point positif du Cambodge : les IMF sont prêtes à travailler ensemble, à créer un espace collaboratif qui favorise la régulation d un marché très dense en IMF. Toutefois, les bulles de crédit arrivent subitement et laissent apparaître de très bons taux de remboursement jusqu à éclatement de la bulle. De fait, il n est pas toujours conseillé d accorder une confiance aveugle dans les chiffres de qualité du crédit. En complément de ces indicateurs, il est primordial d évaluer la qualité de la stratégie, de la gouvernance et la capacité de réaction des IMF à un changement comportemental de la clientèle. 4
5 Indicateurs d utilisation de crédit formel au Cambodge IDH 52.3 Taux d épargne formelle (% de la population adulte) 0,8 Crédits semi-formels (% de la population adulte) 30.4 Crédits formels (% de la population adulte) 23.6 Taux d utilisation de crédits formels prévisible (% de la population adulte) 9.1 Pénétration du marché relative au niveau prévisible 258% Score du marché 5 5
6 Intervention de Sophea Suon Chamroeun, créée en 2006 en tant qu ONG par Entrepreneurs du Monde avant de devenir une IMF, conserve une forte mission sociale. Sa croissance programmée pour 2013 est de l ordre de 40%. Les raisons et la stratégie derrière ces projections sont basées sur l observation du marché : le pourcentage de la population en dessous du seuil de pauvreté au Cambodge est encore d environ 30%, ce qui représente 1,2 million de foyers en besoin potentiel de microcrédit. L analyse du marché a prouvé que ce besoin est avéré et qu il va permettre la croissance annoncée par Chamroeun, qui se spécialise sur ce créneau de clientèle: la plupart des IMF ont un portfolio de prêt moyen de l ordre de 1000 à 2000 dollars, et le nombre d emprunteurs actifs de petits prêts n est que de dans le pays. En termes de stratégie, Chamroeun se différencie des autres IMF cambodgiennes en se concentrant sur les zones urbaines et semi-urbaines auprès d une population pauvre, où la concurrence n agit pas en dépit de la demande de crédit. Le soutien massif du gouvernement et de la sphère publique en général à la microfinance est aussi vecteur de croissance. La Banque centrale joue un rôle essentiel de régulateur du marché et des acteurs. Sophea Suon étant également Président de l Association Cambodgienne de Microfinance (CMA), Chamroeun a une position de leader en termes de bonnes pratiques. Les récentes évolutions du cadre législatif, avec le passage de lois sur la microfinance en 2012, ont permis la création d une Centrale des Risques (pour les banques commerciales comme les IMF; Credit Bureau) en charge de réduire les prêts parallèles: les IMF, avant d accorder un prêt, doivent vérifier combien de prêts le client a déjà contractés et elles doivent toutes reporter l intégralité des prêts qui sont faits. Chez Chamroeun, aucun nouveau prêt ne peut être accordé si le client en a déjà 2 et, s il n en a qu 1, une analyse de sa capacité de remboursement est effectuée. Par la mise en œuvre de ces réglementations et l augmentation des exigences de reporting pour les institutions, les IMF cambodgiennes s assurent une croissance plus soutenable. Néanmoins, l efficacité de la Centrale de Risques peut être améliorée : le reporting est aujourd hui réglé sur une base mensuelle et laisse encore de la place pour les prêts parallèles. Les premières données issues grâce à la Centrale des Risques suggèrent qu environ 30% des emprunteurs cambodgiens détiennent des prêts dans plusieurs institutions. Par conséquent, la stratégie de Chamroeun permet de réduire le risque de prêts parallèles en se concentrant sur les zones peu occupées par la concurrence, en milieu urbain et semiurbain, auprès des populations pauvres. Chamroeun a d ores et déjà commencé à appliquer cette stratégie à Phnom Penh, où elle est la première IMF en nombre de clients actifs. Le plus grand défi dans ces situations de croissance rapide est de maintenir une qualité de portefeuille convenable et rester concentré sur la mission sociale de l institution. En étant soutenu par ses actionnaires qui sont très orientés sur la mission sociale, Chamroeun peut se concentrer sereinement sur celle-ci. De plus, une part conséquente du résultat est réinvestie dans la mission sociale chez Chamroeun, que ce soit en baissant les taux d intérêt ou les tarifs, ou par le biais d une fondation dédiée à l éducation des enfants des clients. Questions et réactions du public Comment expliquer les surprenants résultats de Chamroeun et sa croissance annoncée? Intervention de Franck Renaudin, Entrepreneurs du Monde La culture du plus pauvre est un élément déterminant de la réussite de Chamroeun, ce qui en fait une des IMF les plus performantes au Cambodge. En mettant en place une méthodologie ciblant des personnes extrêmement pauvres sans demander de garanties matérielles (groupes de caution solidaire, titres de propriété, présence dans le même quartier depuis 2 ans, historique de revenus de plus de 6 mois, etc.) c est-à-dire en faisant confiance à des gens qui n ont rien, on obtient un retour sur cet investissement de confiance. Le pari de l accompagnement et de la confiance semble être le facteur essentiel de réussite. D autres exemples semblables sont notables, notamment en Haïti. En général, la microfinance se base en majeure partie sur des critères économiques et ces quelques exemples de système basé sur la confiance montrent qu une autre voie est possible. Qu en est-il des différentes façons de compter le risque? Emmanuelle Javoy : Il est vrai que des portefeuilles à risque (PAR) très faibles éveillent toujours les soupçons des investisseurs et analystes en microfinance. En général, la tendance est à rechercher les erreurs qui pourraient se loger derrière des chiffres si faibles. Le facteur culturel est en réalité très influent dans ces chiffres. Au Cambodge notamment, on constate une forte culture de l engagement et une discipline s est mise en place dans le remboursement des prêts. Cette discipline peut toutefois aussi avoir des défauts dans certains cas, en créant une pression trop importante. Un autre facteur est le très fort taux de liquidité des marchés, qui implique une rotation des crédits, informels et semiformels y compris. Un PAR à zéro ou trop proche de zéro dénote d autres problèmes sur le plan social. Toute population fait face à des situations imprévues (décès, maladie, handicap, etc.) ; un taux de remboursement «trop» élevé dénote donc une capacité des porteurs de prêts à contourner leurs problèmes afin de rembourser leur emprunt, typiquement en trouvant des moyens alternatifs pour rembourser l IMF. Il y a donc un juste milieu à trouver entre des situations extrêmes où les clients sont prêts à tout pour être en règle avec l institution, et d autres cas où des clients seraient tentés d être laxistes face à l engagement à rembourser leurs microcrédits. Sophea Suon : Au Cambodge, la microfinance a débuté dans les années 1990, et est donc un secteur plus jeune que dans les autres pays. Culturellement, il est important de noter que les femmes y sont en charge de la famille et du budget. Par ailleurs, chaque foyer, dont 85% sont de tradition agricole, a 6
7 au moins deux activités différentes afin de compenser les périodes creuses de l activité agricole. Cela leur permet de rembourser régulièrement leurs prêts. Dans le même temps, cette diversité d activités saisonnières rend difficile l évaluation précise de la capacité de remboursement d un foyer car les revenus ne sont pas vraiment stables, même s ils sont relativement réguliers. Chaque membre d un foyer peut ainsi contracter un emprunt de montant différent en fonction de son activité. De fait, cela crée des déséquilibres au moment du remboursement. D autant que les crédits d un foyer peuvent être parfois enregistrés sous des noms différents auprès de la Centrale des Risques et qu il est donc difficile de les consolider lors de l évaluation d un prospect. Dina Pons, Incofin : Bien que les prêts multiples ne conduisent pas toujours au surendettement, ces deux éléments sont souvent liés. En cela, certaines zones rurales du Cambodge (6% des villages) montrent des signes de saturation en prêts déboursés. Néanmoins, il y a toujours de la place pour les institutions mettant en œuvre une stratégie et une gouvernance adaptées. Les systèmes de régulation de la microfinance au Cambodge ainsi que les structures de dialogue entre les IMF qui ont été mis en place ces dernières années devraient éviter une crise de surendettement dans ce pays. Qu en est-il de l Inde? Emmanuelle Javoy : Le pays est très grand, ce qui induit des effets de dilution des saturations. Similairement, le Nigeria a un score très bas. Alors que nous mentionnons les risques de bulle au Cambodge, comment la Fondation Grameen Crédit Agricole justifie-t-elle son engagement dans 4 IMF dans ce pays, dont 3 des plus importantes? Philippe Guichandut : Le Cambodge est effectivement le pays où la Fondation a la plus forte exposition de son portefeuille. La Fondation Grameen Crédit Agricole a été dotée de 50 millions d euros et a pour règle de ne pas exposer plus de 10 % de cette dotation dans un même pays. Aujourd hui, la Fondation a investi près de 3,5 millions d euros au Cambodge. Bien que la question des risques doive être posée, les institutions dans lesquelles Grameen Crédit Agricole investit ont une qualité de portefeuille excellente Chamroeun la première et font l objet d exigences particulières pour maintenir ce niveau. Tous les partenaires de la Fondation sont tenus de reporter les prêts en cours auprès de la Centrale des Risques et reçoivent l assistance technique nécessaire à une bonne compréhension des risques et une attention particulière à la performance sociale. La structuration du secteur et la présence des autorités notamment la Banque centrale sur le sujet de la microfinance sont des facteurs positifs dans la gestion de l exposition dans ce pays. Lors de ces missions de suivi, la Fondation rencontre systématiquement la Banque centrale et maintenant la Centrale des Risques. Elle a co-organisé en octobre dernier une conférence sur la microfinance responsable avec le CMA qui a regroupé près de 300 participants. Enfin, le risque zéro n existe pas, et le fait que la Fondation observe le Cambodge sur ces questions ne signifie pas qu il faudrait s en désengager, mais plutôt tenter de participer à la régulation du marché. Arthur Dumas, Blue Orchard : En outre, le retrait des investisseurs n est pas la solution, car cela pourrait déclencher une crise. Qu en est-il de l épargne? Emmanuelle Javoy : Tous les services ne sont pas disponibles, et les services ne sont pas bien utilisés. Le niveau d épargne est faible: 0,8 % des adultes ont recours à l épargne formelle. Sophea Suon : Au Cambodge, il faut une licence spéciale pour collecter l épargne. Seulement 7 IMF disposent de cette licence. Toutefois, le montant de l épargne augmente fortement d un mois à l autre. Dina Pons, Incofin : Par ailleurs, collecter l épargne a un coût supérieur pour les IMF à celui du crédit, ce qui explique que ce service soit essentiellement destiné aux riches individus résidant à Phnom Penh. Le fait que le pays soit dollarisé est également un facteur explicatif. Proposer des produits d épargne aux plus pauvres est donc une question de choix social. Enfin, culturellement, épargner auprès d institutions bancaires n est pas une habitude, ces institutions n étant pas toujours considérées comme fiables. Du fait de la difficulté à accéder au crédit, des banques de riz sont mises en place par l ONG AVSF pour les populations très pauvres. Quel travail la Fondation Grameen Crédit Agricole conduit-elle avec les organisations paysannes, les coopératives, les groupements de femmes? Philippe Guichandut : La microfinance est fortement présente en milieu urbain, et également en milieu rural, mais pas nécessairement dans le secteur agricole. Il est très difficile de financer l agriculture, et très peu de bons exemples existent. Culturellement, il existe également peu de coopératives au Cambodge. Il est donc nécessaire de travailler sur la microfinance agricole, et créer de nouvelles façons d opérer. La Fondation travaille par exemple sur la micro-assurance agricole, mais pas encore au Cambodge. Qu en est-il du crédit à la consommation? Sophea Suon : Chamroeun n accorde pas de crédit à la consommation. Philippe Guichandut : Il se peut toutefois que certains crédits contractés à des fins de consommation soient déclarés autrement. C est donc un sujet qui nécessite une certaine attention. 7
8 Une initiative du Club Microfinance Paris Le Club Microfinance Paris est un réseau indépendant de personnes ayant un intérêt pour la microfinance. Le Club a pour vocation d être un lieu d échange et de rencontre entre acteurs des entreprises, agences gouvernementales, associations et institutions non gouvernementales. Les activités du Club sont essentiellement des réunions et conférences sur des sujets d intérêt commun. Les membres du Club sont engagés exclusivement à titre privé. En partenariat avec Convergences 2015 Convergences 2015 est la première plateforme de réflexion en Europe destinée à établir de nouvelles convergences entre acteurs privés, publics et solidaires pour promouvoir les Objectifs du Millénaire pour le développement et lutter contre la pauvreté et la précarité dans les pays du Nord et du Sud. Véritable réseau fédérateur, elle rassemble plus de 200 professionnels de la coopération internationale, la microfinance, l entrepreneuriat social, l économie sociale et solidaire, et le développement durable. Chaque année, la plateforme organise le Forum Mondial Convergences 2015, un forum international d échanges et de discussions, et produit des publications phares, telles que le Baromètre de la microfinance et le Baromètre de l entrepreneuriat social. Compte rendu réalisé par Convergences
Interdiction des taux d intérêt fixes au Cambodge
Interdiction des taux d intérêt fixes au Cambodge Le recours a la méthode de calcul des taux fixes pour les produits de microcrédit a été proscrit depuis 2001 au Cambodge. Conformément à l application
Plus en détailAvancées dans le domaine des performances sociales en microfinance, et applications en Europe. Cécile Lapenu, Cerise
Avancées dans le domaine des performances sociales en microfinance, et applications en Europe Cécile Lapenu, Cerise Septembre 2008 1 Cécile Lapenu, CERISE Dans le secteur de la microfinance, les performances
Plus en détailLes grandes réalisations sont la somme de toutes les petites
ÉPARGNE SALARIALE SOLIDAIRE Les grandes réalisations sont la somme de toutes les petites BANQUE DE FINANCEMENT & D INVESTISSEMENT / ÉPARGNE / SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS Avec un encours de 3,15 milliards
Plus en détailLe surendettement et la Microfinance Construction d un indice d alerte précoce
leading social investments Center for Microfinance University of Zurich Le surendettement et la Microfinance Construction d un indice d alerte précoce Executive Résumé exécutif Summery 2 Le surendettement
Plus en détailCOMMUNIQUÉ DE PRESSE. La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans
COMMUNIQUÉ DE PRESSE 14,7% de la population belge sous le seuil de pauvreté 1 La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans Forte hausse des demandes de microcrédits
Plus en détailPlateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité
Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations
Plus en détailAFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud
L AFD et la mésofinance AFD Danielle Segui Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud Besoins de financements 100 000 Grandes PME Banque traditionnelle TPE/PE {Chaînon manquant Les
Plus en détailPerformance 2010. Eléments clés de l étude
Advisory, le conseil durable Consulting / Operations Performance 2010 Eléments clés de l étude Ces entreprises qui réalisent deux fois plus de croissance. Une enquête sur les fonctions ventes et marketing.
Plus en détailMesure du surendettement en Europe
Mesure du surendettement en Europe Conférence du 24 juin 2008 Didier Davydoff, Directeur de l OEE 0EE - Observatoire de l'épargne européenne 1 Introduction: l augmentation des encours de crédit aux ménages
Plus en détailLe financement de l apprentissage informel
Études de cas Financial arrangements in informal apprenticeships: Determinants and effects. Findings from urban Ghana, Working Paper n o 49, ILO, 2007. Financement de l apprentissage informel : zoom sur
Plus en détailIntroduction en bourse de l'imf Compartamos
Introduction en bourse de l'imf Compartamos BIM n - 03 juillet 2007 Frédéric PONSOT Les actionnaires de Banco Compartamos, une IMF mexicaine récemment constituée sous forme bancaire ont mis en vente 30
Plus en détailSoutenons ensemble l économie sociale et solidaire pour un développement durable
Soutenons ensemble l économie sociale et solidaire pour un développement durable «Nous devons être le changement que nous voulons pour le monde» Gandhi works et n n a lo y b a B n o ti a ci o ss a L Babyloan
Plus en détailTHEME 5 DEVELOPPER LES OUTILS FINANCIERS ALTERNATIFS : MONNAIES COMPLEMENTAIRES, INVESTISSEMENT CITOYEN, EPARGNE SOLIDAIRE, BANQUES ETHIQUES
THEME 5 DEVELOPPER LES OUTILS FINANCIERS ALTERNATIFS : MONNAIES COMPLEMENTAIRES, INVESTISSEMENT CITOYEN, EPARGNE SOLIDAIRE, BANQUES ETHIQUES CONSTRUIRE UNE FINANCE ALTERNATIVE 1 Sommaire Table des matières
Plus en détailREFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES
REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Une réforme pour réduire le coût des crédits renouvelables et
Plus en détailRéforme du crédit à la consommation Position de la CCIP
Rapports et études Les prises de position de la Chambre de commerce et d industrie de Paris Réforme du crédit à la consommation Position de la CCIP Rapport de Monsieur Philippe HOUZÉ avec la collaboration
Plus en détailFMB Forum 2012 sur le financement de l agriculture (Du 28 au 30 mars 2012) Kampala - Ouganda
FMB Forum 2012 sur le financement de l agriculture (Du 28 au 30 mars 2012) Kampala - Ouganda Plan 1. À propos de la FMB 2. Évolution de la FMB 3. Présentation et caractéristiques des produits 4. Facteurs
Plus en détailComment les pauvres gèrent-ils le risque?
Comment les pauvres gèrent-ils le risque? Le présent dossier donne un aperçu de la manière dont les ménages pauvres gèrent les risques. Fondé sur les recherches effectuées via les journaux financiers dont
Plus en détailCoup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés
Coup de projecteur : Transferts d'argent des migrants et produits financiers associés BIM n - 19 février 2008 Ce BIM est réalisé en partenariat avec le Portail francophone de la microfinance : www.lamicrofinance.org.
Plus en détailCrédit consommation : Réunion du Club de microfinance de Paris le 9 mars 2010
Crédit consommation : Réunion du Club de microfinance de Paris le 9 mars 2010 BIM n - 13 avril 2010 Raphaële CHENIÈRE Le Club de Microfinance de Paris a organisé une conférence sur «le crédit à la consommation
Plus en détailCOMMUNIQUE DE PRESSE. 5 Octobre 2009. LuxFLAG décerne son Label Microfinance à un Véhicule d Investissement en Microfinance (VIM): Advans S.A.
COMMUNIQUE DE PRESSE 5 Octobre 2009 LuxFLAG décerne son Label Microfinance à un Véhicule d Investissement en Microfinance (VIM): Advans S.A. SICAR L agence Luxembourgeoise de labellisation des fonds (LuxFLAG),
Plus en détailYouthStart ÉTUDE DE CAS PEACE
Par Laura Muñoz Conception, test pilote et commercialisation à grande échelle d un produit destiné aux jeunes Cet article présente les principales réalisations et difficultés rencontrées par PEACE (partenaire
Plus en détailMicro crédit-bail et l'expérience de la Grameen Bank
Micro crédit-bail et l'expérience de la Grameen Bank BIM n 114-3 avril 2001 Karin BARLET Le crédit-bail ou leasing est une opération simple, pratiquée depuis longtemps dans de nombreux pays. Aujourd hui
Plus en détailL AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé
L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN Le secteur privé LE SECTEUR PRIVE : UN VECTEUR ESSENTIEL DU DÉVELOPPEMENT Promouvoir une croissance durable et partagée... La croissance économique est un
Plus en détailrésumé un développement riche en emplois
ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE
Plus en détailFORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE
FORUM INTERNATIONAL DU DAKAR-AGRICOLE La fracture agricole mondiale : «Ouvrir des perspectives pour les espaces en développement» 4 et 5 février 2005 Rapport - ATELIER 2A Thème : Les modèles économiques
Plus en détailvers une nouvelle donne?
BAROMètre 4 Editorial Jean-Michel Severino Président de Convergences en partenariat avec Baromètres 5 ème édition Depuis les premières expériences de microcrédit il y a 4 ans, le secteur de la microfinance
Plus en détailLa référence pour maîtriser votre risque. Guide de référence. de la cotation
La référence pour maîtriser votre risque Guide de référence de la cotation MARS 2015 Sommaire 1. LA COTATION : UN PROCESSUS D APPRÉCIATION DE LA SITUATION FINANCIÈRE DES ENTREPRISES 1 1.1. POURQUOI LA
Plus en détailPRESENTATION AFD- juin 2004
PRESENTATION AFD- juin 2004 Présentation de FINADEV Bénin- Groupe FINANCIAL AFD Paris - juin 2004 1 1. PRESENTATION GENERALE Si vous le permettez, avant de vous exposer la situation de FINADEV BENIN, première
Plus en détailManuel de l agent de crédit Banco Solidario
Manuel de l agent de crédit Banco Solidario Extraits sur la prévention du surendettement des clients texte original en espagnol La philosophie «Vivre la solidarité» peut s appliquer à toute notre vie.
Plus en détailChapitre 1 : contexte et environnement des crédits bancaires aux particuliers
GESTION DE CREDIT Chapitre 1 : contexte et environnement des crédits bancaires aux particuliers Quand les dépenses projetés par les particuliers dépassent les ressources envisagées, autrement dit quand
Plus en détail9.11 Les jeux de hasard et d argent
9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,
Plus en détailAssureur Produits Marché cible Distribution et administration Co-operative Insurance Company (CIC)
briefing note 9 Fonds pour l'innovation en micro-assurance Rentabiliser la micro-assurance Une analyse de la rentabilité de la micro-assurance auprès de cinq sociétés d assurance La micro-assurance est-elle
Plus en détailLes dispositifs solidaires du Crédit Mutuel Arkéa
Les dispositifs solidaires du Crédit Mutuel Arkéa Les aides financières à l investissement et à la création d emplois L aide aux emprunteurs en difficulté Le micro-crédit personnel Les difficultés ponctuelles
Plus en détailLa FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire
La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire BIM n 136 - Mercredi 24 Octobre 2001 Bénédicte Laurent, FIDES Un BIM du mercredi qui nous vient de loin : nous avons demandé
Plus en détail7. LA VIE DU CONTRAT, LE TRAITEMENT DES INCIDENTS ET LE SURENDETTEMENT
7. LA VIE DU CONTRAT, LE TRAITEMENT DES INCIDENTS ET LE SURENDETTEMENT 7.1. La gestion des plafonds 7.1.1. Le suivi des utilisations Les banques déclarent ne pas avoir de suivi spécifique en dehors de
Plus en détailLES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE
LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages
Plus en détailEconomie autrement quinzaine du Narthex 19-11-2014
Economie autrement quinzaine du Narthex 19-11-2014 2 LE CREDIT COOPERATIF Ø banque à part entière, Ø banque coopérative actrice d une finance patiente, Ø banque engagée, Ø banque de l économie sociale
Plus en détailStratégie d assurance retraite
Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police
Plus en détailEvaluation Inter-Aide RESUME Juin 2010
EVALUATION RENFORCEMENT DES CAPACITES DES ACTEURS PROPOSANT UN DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE AUX FAMILLES DEFAVORISEES VIVANT EN MILIEU URBAIN A MADAGASCAR. RESUME Juin 2010 Vonifanja Andrianaonitsoa
Plus en détailCentre Mohammed VI de Soutien à la Microfinance Solidaire
Centre Mohammed VI de Soutien à la Microfinance Solidaire Observatoire de la Microfinance Novembre 2011 Hay Chabab, Rue Baamrani Ain Sebaa Casablanca-Maroc Tel +212 522 739 089/ +212 522 739 124 Fax +212
Plus en détailMicrofinance plus: comment lier la microfinance à d autres services pour toucher les plus pauvres?
Microfinance plus: comment lier la microfinance à d autres services pour toucher les plus pauvres? MCA2 // Microfinance Modérateur Christophe Villa Professeur, Chaire microfinance, Audencia Intervenants
Plus en détailDéveloppement de la microassurance au Vietnam : quelques expériences intéressantes. Grégoire Chauvière Le Drian Adjoint au directeur ADETEF Vietnam
Développement de la microassurance au Vietnam : quelques expériences intéressantes Grégoire Chauvière Le Drian Adjoint au directeur ADETEF Vietnam Atelier du Forum économique et financier Hanoï, 10 et
Plus en détailForum. Les systèmes d information sur la solvabilité des emprunteurs à faible revenu. Principales difficultés et facteurs de réussite
Les systèmes d information sur la solvabilité des emprunteurs à faible revenu Principales difficultés et facteurs de réussite Accès au financement Forum Rapports CGAP et partenaires No 1, septembre 2011
Plus en détailTHEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE
RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse
Plus en détailRecrutement d un consultant. Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina. PlaNet Finance Madagascar
Termes de références Recrutement d un consultant Appui à la mutuelle Harena et à la plateforme Zina Version finale 15 janvier 2015 1 / 8 Sommaire I. Contexte 3 I.1. Au niveau international 3 I.2. Au niveau
Plus en détailLES ETAPES DE LA CREATION
LES ETAPES DE LA CREATION LES ETAPES DE LA CREATION DE VOTRE ENTREPRISE L ELABORATION DU PROJET p. 13 A/ L étude commerciale p. 13 B/ L étude financière p. 18 C/ L étude juridique p. 27 LES FORMALITES
Plus en détailPOUR UN ENCADREMENT DES PÉNALITÉS HYPOTHÉCAIRES AU CANADA. Richard Beaumier, FCA, CFA, MBA VICE-PRÉSIDENT, COMITÉ RELATIONS GOUVERNEMENTALES
POUR UN ENCADREMENT DES PÉNALITÉS HYPOTHÉCAIRES AU CANADA Richard Beaumier, FCA, CFA, MBA VICE-PRÉSIDENT, COMITÉ RELATIONS GOUVERNEMENTALES FÉDÉRATION DES CHAMBRES IMMOBILIÈRES DU QUÉBEC Novembre 2010
Plus en détailBNP Paribas. Jean Favarel. Responsable Développement Durable. Conference Cheuvreux 27 Septembre 2007
BNP Paribas Jean Favarel Responsable Conference Cheuvreux 27 Septembre 2007 1 Une démarche de développement durable opérationnelle au service de notre performance globale Fonction Groupe Septembre 2007
Plus en détailInnovation Sociale & apprentissage mutuel en matière de microépargne
Innovation Sociale & apprentissage mutuel en matière de microépargne en Europe FR Assurer à chaque citoyen en Europe l accès à des produits d épargne appropriés et à l utilisation de ces produits : résultats
Plus en détail75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010
75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en
Plus en détailRapport d évaluation de la licence professionnelle
Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Gestion des flux internationaux des PME/PMI - Achats, vente, négociation internationale de l Université du Littoral
Plus en détailSOMMAIRE PARTIE 1 : POURQUOI «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES»?... 3 PARTIE 2 : EPARGNE/CREDIT DU SYSTEME FINANCIER INFORMEL...
Fédération Internationale des Producteurs Agricoles 1 «DONNER DU CREDIT AUX FEMMES RURALES» Ce document fut élaboré dans l objectif d apporter une information la plus complète possible sur le thème du
Plus en détailSIDI SOLIDARITE INTERNATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT ET L INVESTISSEMENT
SIDI SOLIDARITE INTERNATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT ET L INVESTISSEMENT La mobilisation de l'épargne solidaire au Nord pour l offre de services financiers de proximité au Sud Anne-sophie Bougouin - Chargée
Plus en détailCharte Investissement Responsable des acteurs de la Place de Paris: Actions menées par les signataires pour répondre à leurs engagements
Charte Investissement Responsable des acteurs de la Place de Paris: Actions menées par les signataires pour répondre à leurs engagements Bilan 2009-2011 Mars 2012 1 Les signataires Depuis juillet 2009
Plus en détailLe scoring est-il la nouvelle révolution du microcrédit?
Retour au sommaire Le scoring est-il la nouvelle révolution du microcrédit? BIM n 32-01 octobre 2002 Frédéric DE SOUSA-SANTOS Le BIM de cette semaine se propose de vous présenter un ouvrage de Mark Schreiner
Plus en détailLe microcrédit personnel accompagné
Imprimé avec des encres végétales sur du papier PEFC par une imprimerie détentrice de la marque Imprim vert, label qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées. La certification
Plus en détailResponsabilité sociale et éthique
Le Groupe Responsabilité sociale et éthique Le Groupe PlaNet Finance respecte une Charte Ethique permettant de guider ses employés et dirigeants. Une politique de responsabilité sociale est également déployée
Plus en détailResearch Insight L efficacité, clé pour l obtention de taux d intérêts plus faibles dans la microfinance. Executive Summery
Research Insight L efficacité, clé pour l obtention de taux d intérêts plus faibles dans la microfinance Executive Summery Mars 14 Résumé Grâce à la microfinance, des centaines de millions de ménages défavorisés
Plus en détailExemple d utilisation des outils MicroSave-Africa au Brésil
Retour au sommaire Exemple d utilisation des outils MicroSave-Africa au Brésil BIM n 05-12 février 2002 Karin BARLET ; Bonnie BRUSKY Nous vous présentions en novembre dernier les outils d étude de marché
Plus en détailLE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
LE CONGÉ SOLIDAIRE DEUX SEMAINES POUR AGIR AU SERVICE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE Renforcer l'autonomie des populations et la protection de leur environnement le partenariat continu pour apporter un
Plus en détailSOMMAIRE EDITO ETUDE SECTORIELLE CHIFFRES CLES ACTUALITE JAIDA ACTUALITE SECTEUR 1-ETUDE SECTORIELLE
EDITO LA LETTRE D INFORMATION DE JAIDA MAI 2013 L année 2012, a été sans aucun doute une année de restructuration pour le secteur du microcrédit qui a été caractérisé par des grands projets de restructurations.
Plus en détailCommuniqué 8 novembre 2012
Communiqué 8 novembre 2012 Les conditions du déploiement de l Internet à très haut débit en France et en Europe Coe-Rexecode mène depuis plusieurs années un programme de recherche approfondi sur l impact
Plus en détailRéduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?
Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants
Plus en détailLa mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables
La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale
Plus en détailFONDATION POWEO - JOURNÉE ENERGIE POUR LA CUISSON Foyers améliorés : Quelles pratiques d utilisation et quels modèles de diffusion?
FONDATION POWEO - JOURNÉE ENERGIE POUR LA CUISSON Foyers améliorés : Quelles pratiques d utilisation et quels modèles de diffusion? Mercredi 27 mars 2013 Document produit par ENEA Consulting I 89 rue Réaumur,
Plus en détailAgriculture et Finances
Agriculture et Finances Quelles régulations pour une allocation optimale des capitaux? Cahier n 12 Présentation générale du Cahier Dans les systèmes d économie de marché des pays développés comme des pays
Plus en détailLA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques
LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques 1 PRÉSENTATION DE LA CRH La CRH est un établissement
Plus en détailGaranties bancaires Assurances de prêts Montant de l emprunt Taux d endettement
A l'attention de Septembre 2008 Garanties bancaires Assurances de prêts Montant de l emprunt Taux d endettement Au sujet de la garantie prise par la banque : Voici les caractéristiques et le coût des différents
Plus en détailAccès au financement
Accès au financement Objectif de cette enquête L accès au financement est d une importance cruciale pour la réussite d une entreprise et un facteur important de la croissance économique en Europe suite
Plus en détailIntérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence?
MFTRANSPARENCY FONDAMENTAUX DE LA FIXATION DES PRIX Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence? Le taux d intérêt est l une des composantes principales du coût d un crédit. Ce concept
Plus en détailLes dépenses et la dette des ménages
Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages
Plus en détailLE CRÉDIT A LA CONSOMMATION Au-delà des idées reçues
LE CRÉDIT A LA CONSOMMATION Au-delà des idées reçues Juillet 2013 SOMMAIRE I. L utilité du crédit à la consommation Quel est le rôle du crédit dans l économie? Le marché du crédit à la consommation. A
Plus en détailLe peer-to-peer lending, une opportunité pour les acteurs du crédit à la consommation?
Le peer-to-peer lending, une opportunité pour les acteurs du crédit à la consommation? EQUINOX CONSULTING & CEPHEID CONSULTING Le développement d outils internet communautaires permettant aux utilisateurs
Plus en détailBaromètre de l innovation Janvier 2015
Baromètre de l innovation Janvier 2015 Les pratiques culturelles des français et leurs usage s numériques Un baromètre BVA Syntec numérique Sondage réalisé par pour le Méthodologie Recueil Enquête réalisée
Plus en détailInsurance of agricultural Risks. Jeudi 30 Janvier 2014
Insurance of agricultural Risks Jeudi 30 Janvier 2014 1 Sommaire 1. Brève introduction d Al Amana Microfinance et de son historique dans le rural 2. Mécanisme d Assurance interne et comportement 3. Analyse
Plus en détailProgramme d Appui au Financement adapté à l agriculture familiale (AgriFinance-Burkina)
Programme d Appui au Financement adapté à l agriculture familiale (AgriFinance-Burkina) APPEL POUR LA SELECTION DE PRESTATAIRES DE SERVICES TECHNIQUES AGRICOLES (AS-001/AGRIFIN/2015) Date limite de dépôt
Plus en détailCoup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL
Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une
Plus en détailLes temps forts de l année 2000. Les grandes masses budgétaires 1995-2000. Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan
S O M M A I R E Les temps forts de l année 2000 Les grandes masses budgétaires 1995-2000 L équilibre financier 2000 et les dépenses par secteurs d intervention Les résultats de la politique financière
Plus en détailRAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR # 441-07
POR # 441-07 RAPPORT FINAL Étude sur la littératie financière chez les jeunes Préparé pour : L Agence de la consommation en matière financière du Canada Date du rapport : Août 2008 This report is also
Plus en détailAvec la SIPEM Madagascar Marc Berger Plateforme Européenne de la Microfinance Novembre 2008
Involvement of Social investors in promoting SPM L expérience de la SIDI Avec la SIPEM Madagascar Marc Berger Plateforme Européenne de la Microfinance Novembre 2008 1 Sommaire de la présentation 1) La
Plus en détailLe microcrédit personnel accompagné
OCTOBRE 2013 N 36 CRÉDIT LES MINI-GUIDES BANCAIRES www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent Le microcrédit personnel accompagné Ce mini-guide vous est offert par : SOMMAIRE
Plus en détailPrésenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009
EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq
Plus en détailDans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude
localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective
Plus en détailBREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR BANQUE
BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR BANQUE ÉPREUVE E 3.2 : ÉCONOMIE MONÉTAIRE ET BANCAIRE DROIT GÉNÉRAL ET BANCAIRE SESSION 2013 Durée : 4 heures Coefficient : 3 Le sujet comporte 2 parties indépendantes qui
Plus en détailCrédit et risque. Profil de risque de l entreprise. 1. Quelle est la signification du terme «crédit»? 2. Comment un crédit est-il conclu?
Crédit et risque Profil de risque de l entreprise 1. Quelle est la signification du terme «crédit»? Petit Robert : confiance qu inspire quelqu un ou quelque chose, opération par laquelle une personne met
Plus en détailLe coût d un crédit. www.lesclesdelabanque.com. Nouvelle édition Mars 2007 LES MINI-GUIDES BANCAIRES
026 www.lesclesdelabanque.com Le site d informations pratiques sur la banque et l argent Le coût d un crédit LES MINI-GUIDES BANCAIRES FBF - 18 rue La Fayette - 75009 Paris cles@fbf.fr Nouvelle édition
Plus en détailLe financement de la microfinance à travers les fonds solidaires. Forum des Innovations Financières pour le Développement 4 mars 2010
Le financement de la microfinance à travers les fonds solidaires Forum des Innovations Financières pour le Développement 4 mars 2010 Sommaire 1. Définition des «fonds solidaires» et des entreprises solidaires
Plus en détailAccompagnement amont court en parallèle de l étude du dossier. Proposer une solution d assurance adaptée aux besoins du chef d entreprise financé
Adie et vous. Nos Missions: Des missions qui traduisent les valeurs de l ADIE fondées sur la confiance dans les capacités de chacun et le droit fondamental d entreprendre Financer les créateurs d entreprise
Plus en détail4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?
1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer
Plus en détailBaromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive
Baromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive La perception des salariés sur l épargne salariale Toute diffusion de résultats tirés de cette étude doit être accompagnée de la mention
Plus en détailLa Transparence des Coûts en Microfinance Mise en oeuvre de la Transparence en Afrique de L Ouest
La Transparence des Coûts en Microfinance Mise en oeuvre de la Transparence en Afrique de L Ouest MicroFinance Transparency Initiative sur la Transparence des Coûts en Afrique de l Ouest Juillet 2010 Plan
Plus en détailLe capital-risque est-il une option viable pour financer les projets innovants en matière d énergie? Le point de vue d un entrepreneur
Clubs Mines-Energie et Mines-Finance - Le capital-risque est-il une option viable pour financer les projets innovants en matière d énergie? Le point de vue d un entrepreneur Franck Rabut - NovaWatt Président
Plus en détailTransparence des Documents de prêt en Bolivie
Transparence des Documents de prêt en Bolivie Introduction Cette étude de cas présente des bonnes pratiques en matière de transparence des documents de prêt appliquées par des institutions financières
Plus en détailFIDA : LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DE L AGRICULTURE EN AFRIQUE DE L EST ET AUSTRALE M.BRADLEY, FIDA, 2001 RESUME DE LA COMMUNICATION
Le financement de l agriculture familiale dans le contexte de libéralisation : quelle contribution de la microfinance?/ Séminaire de Dakar, 21-24 janvier 2002 / Contribution FIDA : LA PROBLEMATIQUE DU
Plus en détailL empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés
L empreinte carbone des banques françaises Résultats commentés Le cabinet de conseil Utopies et l association Les Amis de la Terre publient le 22 novembre 2010 l empreinte carbone des groupes bancaires
Plus en détailPOLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement
Plus en détailÉtude spéciale. Les taux de microcrédit facturés aux pauvres sont-ils abusifs? Au cours des vingt dernières années, les
Étude spéciale N 15 Février 29 Richard Rosenberg, Adrián González et Sushma Narain Les taux de microcrédit facturés aux pauvres sont-ils abusifs? Au cours des vingt dernières années, les institutions financières
Plus en détailStratégie de la surveillance des assurances en Suisse
Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse 1. Base juridique...2 2. Tâches principales...2 3. Conditions d accomplissement des tâches principales...2 3.1. Culture de la responsabilité...3 3.2.
Plus en détailUn Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi. Unique et inédit!
Conférence de presse du 30 novembre 2011 Session budgétaire de la Région Auvergne* Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi Unique et inédit! L Auvergne : 1 ère Région de France à lancer une
Plus en détailDOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS
Pour diffusion immédiate DOLLARAMA ANNONCE DE SOLIDES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE ET RENOUVELLE SON OFFRE PUBLIQUE DE RACHAT DANS LE COURS NORMAL DES ACTIVITÉS MONTRÉAL (Québec), le 12 juin 2014
Plus en détail