ANNEXE A. LISTE DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT ET DE SANTÉ DU TERRITOIRE DE LA

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1 ANNEXE A. LISTE DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT ET DE SANTÉ DU TERRITOIRE DE LA MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Tableau A.1 Établissements scolaires Établissement scolaire Centre de formation générale Le Virage Niveau Adresse Téléphone Télécopieur Secondaire 264, boulevard Sainte-Adèle Sainte-Adèle, J8B 1A8 CFP Le Virage Secondaire 264, boulevard Sainte-Adèle Sainte-Adèle, J8B 1A8 École Chante-au-Vent Primaire 1400, rue Saint-Jean (École verte Sainte-Adèle J8B 1E6 de Brundtland) École de la Vallée Primaire 167, rue Principale Saint-Sauveur-des-Monts J0R 1R6 École hôtelière des Laurentides École Marie-Rose École Mgr-Ovide- Charlebois École Saint-Joseph École secondaire A.-Norbert-Morin Institut d'enregistrement du Canada enr. Morin Heights Elementary School Ste-Adèle Elementary School Collégial 150, rue Lesage Sainte-Adèle, J8B 2R4 Primaire 35, rue Filion (École verte Saint-Sauveur-des-Monts de Brundtland) J0R 1R0 Primaire 20, rue du Collège Ste-Marguerite-du-Lac-Masson J0T 1L0 Primaire 491, chemin Pierre-Péladeau (École verte Sainte-Adèle J8B 1Z8 de Brundtland) Secondaire 258, boulevard Sainte-Adèle (École verte Sainte-Adèle J8B 1A8 de Brundtland) Collégial Primaire Primaire 34, chemin des Ormes Sainte-Anne-des-Lacs J0R 1B0 647, rue du Village Morin Heights J0R 1H0 60, rue Henri-Dunant Sainte-Adèle J8B 2X5 (450) (450) Nombre d'élèves (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) (450) Tableau A.2 Établissements de santé Nom de l'établissement Adresse Téléphone Capacité CLSC-CHSLD des Pays-d'en-Haut Résidence Sainte-Marguerite inc. 1390, boulevard Sainte-Adèle Sainte-Adèle J8B 2N5 88, chemin Masson Sainte-Marguerite-Estérel J0T 1L0 (450) (450) ANNEXE A

2 ANNEXE B. COORDONNÉES DES ORGANISMES ET DES ENTREPRISES ACTIVES DANS LE DOMAINE DE LA GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES Aubainerie Desjardins 1987, rue Boulevard Sainte-Adèle Sainte-Adèle (Québec) J8B 2M5 (450) (450) Récupération : Meubles, articles de maison et électroménagers en consignation. Centre de compostage de l'épiphanie 246, chemin de la Côte-Saint-Louis, C.P L'Épiphanie (Québec) J5X 4S9 (450) (450) Récupération : Matières compostables : résidus verts (feuilles, herbes), résidus agricoles (fumier). Valorisation : Résidus verts (feuilles, herbes), résidus agricoles (fumier). Producteur de compost. Centre de tri de la Régie Intermunicipale de récupération des Hautes-Laurentides 402, route 117 Sud, C.P. 580 Marchand (Québec) J0T 1T0 (819) (819) Récupération : Papier (fin, journal, revues, livres), carton, verre, plastiques (PÉT, PÉhd), métaux ferreux (fer, fonte), métaux non ferreux (aluminium) contenants de peinture. Centre vidéo des Laurentides 10, rue Des Pins Sainte-Marguerite-Estérel (Québec) JOT 1LO (450) (450) Récupération : Montres, téléphone cellulaire, piles 2A, etc. Claude Soudure 336, chemin Masson Sainte-Marguerite-Estérel (Québec) JOT 1LO (450) Récupération : Électroménagers : laveuses, sécheuses, fours, réfrigérateurs, etc. et vente à des recycleurs de métal (ex : Hamelin Fer et Métal). Clinique optométrique des Pays-d en-haut 1332, boulevard Sainte-Adèle Sainte-Adèle (Québec) J8B 2N5 (450) (450) Récupération : Environ 120 lunettes par année. Compo Recycle 225, rue du Progrès Chertsey (Québec) J0K 3K0 (450) (450) Récupération : Papier (fin, journal, revues, livres), carton, verre, plastiques (PÉT, Péhd, PP 2 à 7, PS), métaux ferreux, métaux non ferreux (aluminium). ANNEXE B

3 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Corporation régionale du Centre de Tri-CFER, Lachute 601, chemin Félix-Touchette Lachute (Québec) J8H 2C5 (450) (450) Récupération : Papier (fin, journal, revues) carton (plat, ondulé), verre, plastiques (PÉT, PÉhd, PP, n os 3 à 7), métaux ferreux, métaux non ferreux (aluminium), RDD (aérosols), petits électroménagers. Friperie Gigi 422 A, chemin Péladeau Sainte-Adèle (Québec) J8B 1Z4 (450) Récupération : Boutique de consignation de vêtements haut-de-gamme pour femmes. Friperie de la tête aux pieds 191 A, rue Principale Saint-Sauveur (Québec) JOR 1RO (450) Récupération : Consignation de vêtements haut-de-gamme pour enfants (jusqu à 16 ans) et femmes enceintes. Groupe E.B.I. (Pépinière Tholano inc.) 61, rue Montcalm, C.P , rang Saint-Joseph Berthierville (Québec) J0K 1A0 (450) (450) Récupération : Matières compostables : résidus verts (feuilles, herbes), résidus de papeteries, résidus agroalimentaires. Recyclage : Matières compostables : résidus verts (feuilles, herbes), résidus de papeteries, résidus agroalimentaires. Producteur de compost. Imprimerie Lucien Martin 1351, boulevard Sainte-Adèle Sainte-Adèle (Québec) J8B 2N6 (450) (450) Récupération : Ordinateurs et catalogues Sears. La fabrique 80, chemin Masson, C.P. 540 Sainte-Anne-des-Lacs (Québec) JOT 1LO (450) (450) Récupération : Vêtements, meubles, livres, articles de maison, jouets. La friperie La Source 1937, chemin du Village, local 205 Saint-Adolphe-d Howard (Québec) JOT 2BO (819) Récupération : Accessoires, chaussures et vêtements pour toute la famille. ANNEXE B

4 La rencontre 2, chemin Masson Sainte-Marguerite-Estérel (Québec) JOT 1LO (450) (450) Récupération : Vêtements, articles de sport, chaussures, livres. Liste d attente pour meubles et électroménagers. Librairie Lire et Relire 222 A, rue Principale Saint-Sauveur (Québec) JOR 1RO (450) Récupération : Livres, CD et cassettes vidéo usagés. Marché Paradis 3455, rue Principale Wentworth-Nord (Québec) JOT 1RO (450) Récupération : Échange de bonbonnes de propane à l occasion. Mironor 345, chemin de Dunany Lachute (Québec) J8H 3X2 (450) (450) Récupération : Matières compostables : boues de fosses septiques, boues d'épuration municipales, boues de papeteries, résidus verts, résidus de bois (copeaux, écorces, sciure). Recyclage : Matières compostables : boues de fosses septiques, boues d'épuration municipales, boues de papeteries, résidus verts, résidus de bois (copeaux, écorces, sciure). Optique du Nord 1150, rue Bourg-Joli Sainte-Adèle (Québec) J8B 1W8 (450) (450) Récupération : 120 lunettes par année. Optique Saint-Sauveur 75, rue de la Gare, Bloc 14 Saint-Sauveur (Québec) JOR 1R6 (450) (450) Récupération : 144 lunettes/année. Ouvroir Saint-Sauveur-des-Monts 382, rue Principale Saint-Sauveur-des-Monts (Québec) JOR 1RO (450) Récupération: Vêtements, meubles, bibelots, électroménagers, etc. Ouvroir de Sainte-Adèle 422, chemin Péladeau Sainte-Adèle (Québec) J8B 1Z4 (450) Récupération : Vêtements, meubles, lits, électroménagers, ameublement. ANNEXE B

5 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Partage Amitié 148, chemin Watchorn Morin Heights (Québec) JOR 1HO (450) (450) Récupération : Vêtements, petits électroménagers, jouets, articles de maison. Dons aux plus démunis. Plomberie St-Jovite inc. 451, rue Mercure Saint-Jovite (Québec) J0T 2H0 (819) (819) Récupération : Matières compostables : boues de fosses septiques, résidus de bois (sciure, écorces). Recyclage : Matières compostables : résidus de bois (sciure, écorces), boues de fosses septiques. Producteur de compost. Récupération Nor-Ben inc. (Groupe E.B.I.) 61, rue Montcalm 1447, boul. Raoul-Charrette Berthierville (Québec) J0K 1A0 (450) (450) Récupération : Papier, carton (plat, ondulé, de lait et de jus), verre, plastiques (PÉT, Péhd, PVC, Pébd, PP, PS), métaux ferreux, métaux non ferreux (aluminium), matériaux secs, matières compostables (résidus verts, résidus de bois), résidus dangereux, palettes de bois. Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes 651, chemin Félix-Touchette Lachute (Québec) J8H 2C5 (450) (450) Récupération : Matières compostables : résidus verts (feuilles, herbes), résidus organiques, résidus de bois (arbres de Noël). Valorisation : Résidus verts (feuilles, herbes), résidus de bois (branches, arbres de Noël, résidus organiques, copeaux, sciure), résidus agroalimentaires. Producteur de compost. Rona Jules Riopel 961, boulevard Sainte-Adèle Sainte-Adèle (Québec) J8B 2N4 (450) (450) Récupération : Peintures et teintures, 100 gallons par année. Sani-Service G. Thibault inc. 2088, chemin de la Côte-Saint-André Sainte-Sophie (Québec) J5J 2S6 (450) Récupération : Service de collecte des déchets domestiques, matières recyclables, matériaux secs. Services Sanitaires Saint-Antoine 17245, rang Sainte-Marguerite Saint-Antoine (Québec) J7Z 5T4 (450) Récupération : Service de collecte des déchets domestiques, matières recyclables, matériaux secs. ANNEXE B

6 Services Sanitaires Saint-Jérôme 2006, chemin de la Côte-Saint-André Sainte-Sophie (Québec) J5J 2S6 (450) Récupération : Service de collecte des déchets domestiques, matières recyclables, matériaux secs. Services Environnementaux Lachute 433, route du Canton Brownsburg-Chatham (Québec) J8G 1P9 (450) Récupération : Service de collecte des déchets domestiques, matières recyclables, matériaux secs. Société d'horticulture et d'écologie Tournenvert inc. 416, chemin des Mômes Sainte-Adèle (Québec) JOR 1R1 (450) Société d'horticulture et d'écologie de Saint-Adolphe-d Howard 1881, chemin du Village Saint-Adolphe-d Howard, C.P. 180, JOT 2BO (819) Ziggy 200, rue Principale, local B1 Saint-Sauveur (Québec) JOR 1RO (450) (450) Récupération : 60 lunettes par année. ANNEXE B

7 ANNEXE C. INFRASTRUCTURES DE TRAITEMENT ET D'ÉLIMINATION DES MRC AVOISINANTES Tableau C.1 Infrastructures de traitement des MRC avoisinantes MRC Type d'installation Municipalité Localisation Promoteur Centre de tri des matières Marchand n.d. Régie Intermunicipale de Antoinerecyclables récupération des Hautes- Labelle Laurentides Centre de compostage Brownsburg- Lot 458, rang II Mironor Chatham Centre de traitement des boues de fosses septiques Brownsburg- Chatham Lot 458, rang II Mironor Argenteuil Laurentides Matawinie Montcalm Rivière-du- Nord Centre de tri des matières recyclables Lachute 601, ch. Félix- Touchette Lachute Dépôt permanent de RDD Lachute 651, ch. Félix- Touchette Lachute Plate-forme de compostage Lachute 6985, ch. des Sources Lachute Installation de compostage Saint-Jovite 451, rue Mercure Saint-Jovite Centre de tri des matières recyclables Corporation régionale du centre de tri-cfer Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes GSI Environnement inc. Plomberie St-Jovite Chertsey n.d. Compo Recycle Plate-forme de compostage Chertsey n.d. Compo Recycle Centre de tri des matières recyclables Berthierville n.d. Récupération Nor-Ben inc. Plate-forme de compostage Berthierville n.d. Récupération Nor-Ben inc. Centre de tri des matières Sainte-Sophie n.d. Intersan recyclables ANNEXE C

8 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Tableau C.2 Infrastructures d'élimination des MRC avoisinantes MRC Antoine- Labelle Type d'installation Municipalité Localisation Promoteur L.E.S. Marchand Lots 2 et 3, rang ouest de la Rivière Rouge Régie Intermunicipale de la Lièvre L.E.S. Mont-Laurier Lot 17-21, rang I, canton Campbell Régie Intermunicipale de la Lièvre D.E.T. Chute-Saint-Philippe Lot P-22-B, rang 5, canton Rochon M me Christine St-Amour D.E.T. Ferme-Neuve Lot 2, rang 2, canton Moreau, comté de M. François Patry Labelle D.E.T. Ferme-Neuve Patrie non cadastrée, canton Fontbrune, Municipalité comté de Labelle D.E.T. Kiamika Lot 16-P, rang 7, comté de Labelle, Municipalité canton de Kiamika D.E.T. L'Ascension Lots 48 et 49, rang 2, canton Lynch, M.R.N. chemin du Lac Akiseson D.E.T. Lac-du-Cerf Lot P-14-1, cadastre officiel du canton Municipalité de Dudley, comté de Labelle D.E.T. Lac-Saint-Paul Lot 16, rang IV, canton de Pérondeau, Municipalité comté de Labelle, D.E.T. Mont-Saint-Michel Lots P-28 et P-29, rang I, canton Moreau, comté Labelle Municipalité D.E.T. Notre-Dame-de- Pontmain Lot 36, rang IX, cadastre du canton Bouthillier, comté de Labelle Municipalité D.E.T. Notre-Dame-du-Laus Lots 19-1 et P-20-2, rang I, canton M.R.N. Wells, comté de Labelle D.E.T. Sainte-Anne-du-Lac Lot P-59-Brang 10, canton Décarie, M. Rémi Bélec comté de Labelle D.E.T. Sainte-Véronique Lot 7, rang 7, canton Turgeon, comté de Municipalité Labelle D.E.T. T.N.M. Lac Douaire, lot non subdivisé, canton M.R.N. Chopin, secteur Lac des Polonais D.E.T. T.N.M. Bras nord du réservoir Baskatong M.R.N. D.E.T. T.N.M. Secteur Chutes Connor, ZEC M.R.N. Normandie (Lac Oscar) D.E.T. T.N.O. Canton Castelneau, ZEC Maison de M.R.N. Pierre, Baie-des-Chaloupes D.E.T. T.N.O. Lac Oscar, canton Franchère, secteur M.R.N. du Club Mekoos, Lac Douaire D.E.T. T.N.O. Secteur 2 ZEC Normandie, lot M.R.N. non subdivisé, comté Maskinongé D.E.T. T.N.O. MRC Antoine-Labelle, lot 31-07, partie M.R.N. non subdivisée, Pourvoirie des Cent Lacs D.E.T. T.N.O. ZEC Le Sueur, secteur Pont de la rivière M.R.N. Gatineau, Lac Douaire D.E.T. T.N.O. Canton Briand, comté de Gatineau, M.R.N. secteur Petawaga D.M.S. Ferme-Neuve Lot P-22, rang 5, canton Wurtèle Municipalité D.M.S. Mont-Laurier Lots 26A, 27A, rang 1, canton Campbell Municipalité ANNEXE C

9 MRC Type d'installation Municipalité Localisation Promoteur L.E.S. Lachute 6985, ch. des Sources, Lachute R.I.A.D.M. Argenteuil D.E.T. Harrington Lot 5A-1 et partie 5A Municipalité du rang 5, Harrington Laurentides Matawinie Montcalm Rivière-du- Nord D.E.T. Canton d'amherst Lot P-23, rang A, comté de Papineau, Amherst (ct) D.E.T. D.E.T. D.E.T. Canton de La Minerve Canton de La Minerve Sainte-Lucie-des- Laurentides MRC Les Laurentides, lot P-25, rang XI, canton Labelle, La Minerve (ct) Lot P-17, rang 10, cadastre officiel du canton de La Minerve, La Minerve (ct) P-60, rang 8, canton Doncaster, comté de Terrebonne, Sainte-Lucie-des- Laurentides D.M.S. Sainte-Julienne Partie lots 640, 641 et 643 du cadastre de la paroisse Sainte-Julienne D.M.S. D.E.T. Saint-Zénon Lots P-27 et P-28, rang XII, canton de Provost, municipalité de Saint-Zénon D.M.S. Saint-Jean-de-Matha Partie lots 486, 487, 489, 490, 491 et 492 du cadastre de la paroisse Sainte- Élisabeth dans la paroisse Saint-Félixde-Valois Saint-Roch-de- L'Achigan Lot 453, cadastre de Saint-Roch-de- L'Achigan L.E.S. Sainte-Sophie Lots 25, 26, 27 et 28, cadastre Sainte- Sophie, P10-35, P10-36 cadastre Mirabel Municipalité MRC des Laurentides Municipalité Municipalité Terre de la Couronne Canada inc Québec inc. Les Entreprises Daniel Pimparé inc. Intersan / Richer ANNEXE C

10 ANNEXE D. MÉTHODES D'ÉVALUATION DES QUANTITÉS DE MATIÈRES RÉSIDUELLES PRODUITES Les sources d'information utilisées pour dresser le portrait des quantités générées par le secteur municipal sont les suivantes : Questionnaires aux municipalités Personnes-ressources dans chaque municipalité MRC des Pays-d'en-Haut Centre de tri des matières recyclables Lieu d'enfouissement sanitaire de la Étude de caractérisation (Chamard, CRIQ et Roche, 2000) Calculs théoriques. Les données obtenues de ces différentes sources d'information sont de deux types : Les quantités réelles (pesées) Ces quantités sont précises puisqu'elles ont fait l'objet d'une pesée sur une balance. Ces données concernent surtout l'enfouissement et le recyclage. Elles proviennent principalement du L.E.S de la, des entrepreneurs de collecte et du Centre de tri- CFER de Lachute. Les quantités estimées (théoriques) Dans plusieurs cas, l'information nécessaire pour produire un bilan quantitatif n'était pas disponible. Il a alors fallu estimer les quantités. Ces dernières représentent une part non négligeable des données présentées dans le portrait du secteur municipal. Elles concernent notamment les filières des matières putrescibles et du textile, de même que celle des boues de fosses septiques et municipales. Ces données ont été obtenues au moyen de calculs effectués soit à partir de l'étude de caractérisation de Chamard, CRIQ et Roche, soit au moyen de facteurs de conversion provenant de Recyc-Québec (Bilan 2000 de la gestion des matières résiduelles au Québec, pages 22 et 23). Estimation des quantités de matières résiduelles produites Pour estimer la production annuelle totale de matières résiduelles d'une municipalité, il faut connaître sa population totale équivalente, la production annuelle moyenne par personne et la structure de l'habitat. Puis, il reste à multiplier la population totale équivalente par la production annuelle moyenne par personne (273,75 kg/personne pour une municipalité rurale et 489,10 kg/personne pour une municipalité semi-urbaine). Cette méthode a été utilisée pour calculer la production théorique de matières résiduelles de la municipalité de Sainte-Anne-des-Lacs, de même que pour évaluer la production totale de matières résiduelles de la MRC des Pays-d'en-Haut, excluant la part des ICI desservis par les collectes municipales. Dans ce dernier cas, le calcul a alors été effectué ANNEXE D

11 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT individuellement pour chacune des municipalités, et l'addition des résultats représente la quantité produite pour l'ensemble de la MRC. Exemple : Population totale équivalente : (2 000/2) = Production annuelle moyenne par personne : 273,75 kg/personne personnes x 273,75 kg/personne = kg ou 1 015,07 t.m. Pour connaître les quantités produites pour un type de matières donné, il faut connaître la production totale de matières résiduelles ainsi que la composition des matières résiduelles (proportion des différentes matières - voir la figure 4.1 Composition théorique des matières résiduelles du secteur municipal de la MRC des Pays-d'en-Haut 2001 à la section 4 du document pour les proportions). Le calcul à effectuer est le suivant : multiplier la production annuelle totale par la proportion que représente cette matière relativement à l'ensemble des matières résiduelles produites. Cette méthode a été utilisée afin de déterminer la production par matière 1 de chacune des municipalités de la MRC. Exemple : Quantité totale de matières résiduelles produites : t.m. (excluant les pneus hors d'usage et les contenants consignés) Proportion des matières résiduelles produites qui sont des textiles : 3,8 % t.m. x 3,8 % = 854 t.m. Estimation des quantités à l'aide de facteurs de conversion Les facteurs de conversion varient selon le type de matières considéré. Pour les matériaux secs, le facteur de conversion est la masse volumique, c'est-à-dire un poids correspondant à un volume. Il suffit alors de connaître le volume du conteneur utilisé pour la collecte et le nombre de levées par année pour estimer la quantité de matières collectées en poids. Notons que les matériaux secs ont une masse volumique estimée à 7,5 t.m. 2 par conteneur de 40 verges cubes (non compacté), soit 0,1875 t.m./vg 3. Exemples : Un conteneur d'une capacité de 40 verges cubes est levé 10 fois par année : 7,5 t.m. x 10 levées = 75,0 t.m. Un conteneur d'une capacité de 20 verges cubes est levé 10 fois par année : 20 vg 3 x 0,1875 t.m./vg 3 x 10 levées = 37,5 t.m. Pour d'autres matières, comme les pneus ou le textile, le facteur de conversion est en poids par unité. Il suffit alors de multiplier le nombre d'unités collectées par le facteur de conversion approprié. 1 La production par matière est différente des quantités effectivement collectées par type de collecte puisque les collectes ne permettent pas de récupérer 100 % des matières générées. 2 Source : CESM, M. Michel Lazure, dans Bilan 2000, Recyc-Québec. ANNEXE D

12 Exemples : Un sac de vêtements mélangés = environ 6,8 kg 10 sacs x 6,8 kg/sac = 68 kg Un pneu de voiture = environ 9 kg 100 pneus x 9 kg/pneu = 900 kg Estimation des quantités produites par le secteur CD Puisqu'aucune quantité n'a pu être obtenue par les entreprises de récupération de matériaux de construction et de démolition, la production annuelle de ce secteur a dû être estimée. La méthode utilisée est la suivante : Les quantités totales de matières résiduelles issues du secteur municipal et du secteur ICI comptent pour 75 % des matières générées au Québec. Le secteur CD est donc responsable de 25 % de la production québécoise de matières résiduelles. La méthode de calcul pour estimer cette quantité est donc : Quantité de matières du secteur CD = (secteur municipal + secteur ICI) x 25 % 75 % Dans le présent cas, la quantité totale de matières résiduelles collectées par les municipalités (comprenant les pneus et les contenants consignés) incluent une partie des matières générées par les ICI. Il faut donc soustraire cette quantité du total généré par les ICI afin de ne pas comptabiliser deux fois les mêmes matières. Exemple : Secteur municipal (incluant les pneus hors d'usage et les contenants consignés) : t.m. Secteur ICI (excluant la partie récupérée par le secteur municipal) : t.m. Partie des matières résiduelles d'origine ICI collectées par le secteur municipal : t.m. Quantité de matières du secteur CD = ( [ ]) x 25 % 75 % Quantité de matières du secteur CD = t.m. Méthodes d'estimation des volumes de boues de fosses septiques produites Deux paramètres ont été considérés afin d évaluer les volumes théoriques de boues de fosses septiques générés sur le territoire de la MRC. La fréquence de vidange : L installation septique peut être destinée à une utilisation permanente ou saisonnière, ce qui détermine la fréquence de vidange de la fosse. En effet, conformément au règlement provincial Q.2,r-8, la vidange d une fosse septique d une résidence permanente (occupée tout au long l année) s effectue tous les deux ans, alors que celle d une résidence saisonnière se fait à tous les quatre ans. La fréquence de vidange permet de déterminer la production annuelle de boues en divisant la capacité de la fosse par deux ou quatre, selon que la vidange s effectue aux deux ou aux quatre ans. ANNEXE D

13 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT La conformité : La conformité permet de déterminer la capacité moyenne théorique d une fosse septique. Celle-ci est considérée conforme si son installation a été faite après 1981, et non conforme si elle a été exécutée avant Les capacités moyennes utilisées sont les suivantes : Fosse conforme : 3,4m 3 Fosse non conforme : 1,7m 3 Dans le cas la Ville de Sainte-Adèle, il n a pas été possible de départager les proportions de fosses septiques en fonction des dates d installation. Une distribution de 50 % d installations conformes et de 50 % d installations non conformes a donc été utilisée. Le tableau D.1 présente les capacités moyennes des différents types de fosses et la production moyenne équivalente qui a été utilisée pour le calcul des quantités. Tableau D.1 Capacités moyennes des fosses septiques selon le type d'installation Capacité moyenne (m 3 ) Production annuelle (m 3 ) Type d installation Permanentes Saisonnières Conformes Non conformes Conformes Non conformes 3,4 1,7 3,4 1,7 1,7 0,85 0,85 0,43 À l aide de ces moyennes, le volume annuel théorique produit par chacun des quatre types de fosses septiques a été calculé : Volume annuel = Production annuelle x Nombre de fosses Les quatre résultats ont ensuite été additionnés pour donner le volume total théorique de boues de fosses septiques généré sur le territoire de la MRC des Pays-d'en-Haut. Méthodes de calcul du volume des boues municipales Les quantités de boues municipales produites ont été estimées avec deux méthodes de calcul, selon la situation particulière des municipalités concernées. Le tableau D.2 décrit les méthodes de calcul utilisées pour les municipalités qui n'ont pas pu fournir les quantités de boues produites, soit celles de Morin Heights, Piedmont et Sainte- Marguerite-du-Lac-Masson. ANNEXE D

14 Tableau D.2 Méthode de calcul des volumes de boues d épuration par municipalité Municipalités Formule Exemple de calcul Morin Heights Piedmont Sainte- Marguerite-du- Lac-Masson V (m 3 ) = nbr pers x P (kg/pers./jr) x 365 jrs/an C (kg/m 3 ) V : volume généré (m 3 ) P : production quotidienne moyenne théorique par individu (kg/personne/jour) C : concentration en solides moyenne théorique des boues (kg/m 3 ) V (m 3 ) = l (m) X L (m) X H (m) P (an) V : Volume annuel (m 3 ) l : largeur (m) L : longueur (m) H : Hauteur de boues accumulée (m) P : Période d accumulation (an) V = pers. x 0,014kg/pers./jr x 365 jrs = 537,83 m 3 40kg/m 3 V = 60 m x 60 m x 3,5 m = 67,5 m 3 8 ans Méthodes de calcul des coûts pour les contrats multiples Certains contrats englobent la collecte de plusieurs matières. Par exemple, la Ville de Saint-Sauveur a négocié un contrat unique pour les collectes des déchets domestiques et des matières recyclables. Par contre, ce contrat n'indique pas la répartition des coûts associés à chacun de ces types de collectes. Une estimation a donc dû être effectuée afin de produire un portrait plus réaliste et représentatif de la situation du secteur municipal. Ainsi, les coûts ont été estimés en fonction du nombre de collectes par type de matière. La méthode utilisée est la suivante : le nombre de collectes prévues pour le type de matières concerné a été divisé par le nombre total de collectes inscrites dans le contrat, puis ce résultat a été multiplié par le coût global du contrat. Tableau D.3 Méthode d'estimation des coûts associés aux collectes pour les contrats multiples Formule Exemple de calcul P = nr nt P : proportion du contrat attribuée à la collecte des matières recyclables (%) nbr : nombre de collectes des matières recyclables nt : nombre total de collectes Cr = Cg x P Cr : coût de collecte pour les matières recyclables ($) Cg : coût global du contrat ($) P : proportion du contrat attribuée à la collecte des matières recyclables (%) P = 52 = 40,9 % 127 Cr = $ x 40,9 % = $ Cette méthode a été employée pour les municipalités de Saint-Sauveur (déchets domestiques et matières recyclables) et de Saint-Adolphe-d'Howard (déchets domestiques, résidus verts et matériaux secs). ANNEXE D

15 ANNEXE E. CLASSIFICATION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES Une classification, basée sur l'étude du consortium Chamard, CRIQ et Roche (2000), a été exécutée afin d'établir le portrait des matières résiduelles produites sur le territoire de la MRC des Pays-d'en-Haut et de déterminer les objectifs de récupération du secteur municipal. Méthode Les matières résiduelles ont été classifiées en deux grands groupes, soit les matières qui sont réputées pour pouvoir être mises en valeur et celles qui sont réputées pour ne pas pouvoir l être. Dans le premier groupe se trouvent toutes les catégories de matières qui peuvent être recyclées, la plupart de celles qui peuvent être compostées, de même que les catégories de matières pouvant être réutilisées, celles des résidus domestiques dangereux, des textiles ainsi que des résidus de construction et de démolition (tableau E.1). Toutes les catégories de matières pour lesquelles seule la combustion est possible, la technologie ou les marchés sont inexistants à l'heure actuelle, ou encore pour lesquelles le compostage ne permet pas la production de compost exempt de pathogènes ont été classés dans le groupe des matières ne pouvant pas être mises en valeur (tableau E.2). Leur récupération spécifique serait inutile puisqu'elles seraient inévitablement vouées à l'élimination par enfouissement sanitaire. Tableau E.1 Matières résiduelles pouvant être mises en valeur Catégorie de matières Composition des matières résiduelles Secteur rural Secteur semi-urbain Emballages de papier 1,3 % 1,0 % Journaux, magazines, publicités 7,8 % 18,9 % Autres papiers 2,6 % 4,0 % Emballages de carton 4,3 % 5,1 % Autres cartons 0,6 % 0,6 % Composites 0,9 % 1,2 % Emballages de verre 4,3 % 6,1 % Emballages en métaux ferreux 2,8 % 1,7 % Emballages en aluminium 0,8 % 0,6 % Emballages rigides (plastiques) 3,0 % 2,0 % Films de plastique 5,2 % 3,5 % Résidus alimentaires 23,6 % 15,6 % Résidus de jardin 16,9 % 28,3 % Résidus domestiques dangereux 0,9 % 0,4 % Mobilier 0,7 % 0,3 % Textiles 4,2 % 1,4 % Total 79,9 % 90,3 % ANNEXE E

16 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Tableau E.2 Matières résiduelles ne pouvant pas être mises en valeur Catégorie de matières Composition des matières résiduelles Secteur rural Secteur semi-urbain Autres verres 0,5 % 0,5 % Autres métaux 2,8 % 0,5 % Autres plastiques 1,6 % 1,4 % Autres résidus 3,2 % 1,4 % Fibres sanitaires 6,6 % 4,6 % Petits appareils ménagers 0,8 % 0,3 % Bardeaux asphalte, résidus de CD, gypse 2,4 % 0,5 % Bois 1,9 % 0,6 % Gravats 0,3 % 0,2 % Total 20,1 % 9,7 % Il est important de noter que cette classification n'est pas permanente et qu'elle doit être révisée périodiquement afin d'être adaptée aux changements technologiques et à ceux des marchés. Ainsi, bien que les objectifs de récupération de la Politique soient fixes, la portion récupérable varie dans le temps et doit être rajustée afin qu'un maximum de matières soient récupérées. ANNEXE E

17 ANNEXE F. FICHES TECHNIQUES PAR MUNICIPALITÉ PORTRAIT 2001 MUNICIPALITÉ DE LAC-DES-SEIZE-ÎLES (77055) CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION Superficie du territoire (km 2 ) 8,49 Permanente Saisonnière Superficie de la MRC (km 2 ) 690,25 Municipalité Ratio municipalité / MRC 1,23 % MRC Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 0,59 % 3,80 % Densité de la population (hab. / km 2 ) 22,50 Population totale équivalente 941 PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION Type de matières % récupérable du sac vert Quantité récupérable Objectifs de récupération de la Politique Quantité récupérée Taux de récupération Rendement moyen (%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an) Matières recyclables 33,6 % 92,0 60 % 54,3 0 0 % 0 Matières putrescibles 40,5 % 110,9 60 % 66,5 0 0 % 0 Résidus domestiques dangereux 0,9 % 2,5 75 % 1,8 0 0 % 0 Objets encombrants 0,7 % 1,9 60 % 1,1 0 0 % 0 Textiles 4,2 % 11,5 50 % 5,7 0 0 % 0 Total 79,9 % 218,7 129,6 0 0 % 0 ANNEXE F

18 Lac-des-Seize-Îles Collecte porte-à-porte Modalités de gestion Collecte par apport volontaire Matières recyclables Matières putrescibles RDD Textiles FILIÈRES Pneus hors d'usage Déchets domestiques Boues municipales Fosses septiques Usine d'épuration Fréquence annuelle pas de - Type de contenant poubelle, sac programme - Nombre de levées Type de contenant conteneurs - - Nombre de portes desservies Jours de collecte Contrats Destination des résidus mardi, mercredi - - Nom entrepreneur Durée ans - - Échéance Type d'infrastructure L.E.S. - - Propriété Lieu Lachute - - Durée du contrat inclus - - Échéance du contrat Programme de sensibilisation Quantité recueillie (tonnes métriques) Quantité totale de résidus générés 274 tonnes métriques - Coûts ($/an) Collecte et transport $ - - Traitement - élimination $ - - Total $ - - $ / porte ,28 $ - - Sommaire coûts $ ou 75,28 $/ porte - ANNEXE F

19 MUNICIPALITÉ DE MORIN HEIGHTS (77050) CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION Superficie du territoire (km 2 ) 55,42 Permanente Saisonnière Superficie de la MRC (km 2 ) 690,25 Municipalité Ratio municipalité / MRC 8,03 % MRC Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 8,97 % 5,06 % Densité de la population (hab. / km 2 ) 52,00 Population totale équivalente PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION Type de matières % récupérable du sac vert Quantité récupérable Objectifs de récupération de la Politique Quantité récupérée Taux de récupération Rendement moyen (%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an) Matières recyclables 33,6 % 571,5 60 % 337,5 137,4 24,0 % 74,5 Matières putrescibles 40,5 % 688,9 60 % 413,3 0 0 % 0 Résidus domestiques dangereux 0,9 % 15,3 75 % 11,5 0 0 % 0 Objets encombrants 0,7 % 11,9 60 % 7,1 0 0 % 0 Textiles 4,2 % 71,4 50 % 35,7 4,0 5,6 % 2,2 Total 79,9 % 1 359,0 805,1 141,4 10,.4 % 76,6 ANNEXE F

20 Morin Heights FILIÈRES Collecte porte-à-porte Modalités de gestion Collecte par apport volontaire Matières recyclables Matières putrescibles RDD Textiles Pneus hors d'usage Déchets domestiques Boues municipales Fosses septiques Usine d'épuration Fréquence annuelle pas de - poubelle, sac, programme Type de contenant bac roulant Fréquence annuelle en tout des levées temps Type de contenant 2 conteneurs aucun Nombre de portes desservies Jour de collecte lundi - - Contrats Nom entrepreneur Durée 3 ans ans - - Échéance Type d'infrastructure Centre de tri L.E.S. - n.d. Corporation Propriété a n.d. municipale Destination des résidus Lieu Lachute Lachute - n.d. Durée du contrat 10 ans inclus - n.d. Échéance du contrat n.d. Programme de sensibilisation Quantité recueillie (tonnes métriques) ,98 n.d m 3 Quantité totale de résidus générés tonnes métriques 16 m 3 Coûts ($/an) Collecte et transport $ $ 0 $ $ $ Traitement - élimination $ $ 0 $ $ - inclus Total $ $ 0 $ $ $ $ / porte 5,97 $ $ 0 $ 75,52 $ - 20 $ Sommaire coûts $ ou 80,49 $/ porte 1 000$ (a) Corporation régionale du centre de tri CFER, composée de 40 municipalités. ANNEXE F

21 MUNICIPALITÉ DE PIEDMONT (77030) CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION Superficie du territoire (km 2 ) 21,91 Permanente Saisonnière Superficie de la MRC (km 2 ) 690,25 Municipalité Ratio municipalité / MRC 3,17 % MRC Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 6,88 % 6,33 % Densité de la population (hab. / km 2 ) 100,91 Population totale équivalente PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION Type de matières % récupérable du sac vert Quantité récupérable Objectifs de récupération de la Politique Quantité récupérée Taux de récupération Rendement moyen (%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an) Matières recyclables 33,6 % 600,6 60 % 54,3 117,6 19,6 % 69,2 Matières putrescibles 40,5 % 723,9 60 % 434, ,8 % 58,8 Résidus domestiques dangereux 0,9 % 16,1 75 % 12,1 n.d. n.d. n.d. Objets encombrants 0,7 % 12,5 60 % 7,5 0 0 % 0 Textiles 4,2 % 75,1 50 % 37,5 0 0 % 0 Total 79,9 % 1 428,2 846,1 217,6 15,2 % 128,0 ANNEXE F

22 Piedmont Collecte porte-à-porte Modalités de gestion Matières recyclables Matières putrescibles RDD Textiles FILIÈRES Pneus hors d'usage Déchets domestiques Boues municipales Fosses septiques Usine d'épuration Fréquence annuelle pas de - Type de contenant - aucun poubelle, sac programme - Fréquence annuelle Collecte par apport volontaire des levées Type de contenant 1 conteneur aucun aucun - aucun Nombre de portes desservies Jours de collecte - variable - - Contrats 1 er lundi du mois lundi, vendredi - - Nom entrepreneur Onyx - municipalité L'enviro. du Nord - - Durée 1 an 1 an entente ans - - Échéance Type d'infrastructure Centre de tri Plate-forme de compostage Variable - Programme de Recyc- Québec L.E.S. - s.o. Destination des résidus Propriété Corporation a municipale Onyx s.o. Lieu Lachute Lachute n.d. - - Lachute - s.o. Durée du contrat 10 ans inclus inclus - - inclus - s.o. Échéance du contrat s.o. Programme de sensibilisation Quantité recueillie (tonnes métriques) n.d. - n.d m 3 Quantité totale de résidus générés tonnes métriques 538 m 3 Collecte et transport $ $ 1 500$ - 0 $ $ - s.o. Coûts ($/an) Traitement - élimination $ inclus inclus - 0 $ inclus - s.o. Total $ $ $ - 0 $ $ - s.o. $ / porte 7,57 $ 16,77 $ 0,88 $ - 0 $ 67,06 $ - s.o. Sommaire coûts $ ou 92,29 $/ porte s.o. (a) Corporation régionale du centre de tri CFER, composée de 40 municipalités. ANNEXE F

23 MUNICIPALITÉ DE SAINT-ADOLPHE-D'HOWARD (77065) CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION Superficie du territoire (km 2 ) 144,41 Permanente Saisonnière Superficie de la MRC (km 2 ) 690,25 Municipalité Ratio municipalité / MRC 20,92 % MRC Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 8,82 % 30,39 % Densité de la population (hab. / km 2 ) 19,63 Population totale équivalente PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION Type de matières % récupérable du sac vert Quantité récupérable Objectifs de récupération de la Politique Quantité récupérée Taux de récupération Rendement moyen (%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an) Matières recyclables 33,6 % 767,5 60 % 453,2 96,2 12,5 % 28,0 Matières putrescibles 40,5 % 925,1 60 % 555,1 10,0 1,1 % 2,9 Résidus domestiques dangereux 0,9 % 20,6 75 % 15,4 0 0 % 0 Objets encombrants 0,7 % 16,0 60 % 9,6 0 0 % 0 Textiles 4,2 % 95,9 50 % 48,0 1,9 2,0 % 0,6 Total 79,9 % 1 825, ,2 108,1 5,9 % 31,5 ANNEXE F

24 Saint-Adolphe-d'Howard Collecte porte-à-porte Modalités de gestion Matières recyclables Matières putrescibles RDD Textiles FILIÈRES Pneus hors d'usage Déchets domestiques Boues municipales Fosses septiques Usine d'épuration Fréquence annuelle pas de - Type de contenant - aucun - - aucun poubelle, sac programme - Fréquence annuelle Collecte par apport volontaire des levées Type de contenant 2 conteneurs 1 conteneur Nombre de portes desservies n.d. Jour de collecte - n.d. - - n.d. mercredi - - Nom entrepreneur n.d. Contrats Durée 5 ans 5 ans ans 5 ans - n.d. Échéance n.d. Type d'infrastructure Centre de tri Plate-forme de compostage - - Programme de Recyc- Québec L.E.S. - n.d. Destination des résidus Propriété Corporation a municipale n.d. Lieu Lachute Lachute Lachute - n.d. Durée du contrat 10 ans inclus inclus - n.d. Échéance du contrat n.d. Programme de sensibilisation Quantité recueillie (tonnes métriques) ,94 1, m 3 Quantité totale de résidus générés tonnes métriques 130 m 3 Collecte et transport $ 4 750$ - 0 $ 0 $ $ $ Coûts ($/an) Traitement - élimination $ Inclus - 0 $ 0 $ $ $ Total $ $ - 0 $ 0 $ $ $ $ / porte 5,12 $ 1,39 $ - 0 $ 0 $ 52,35 $ - n.d. Sommaire coûts $ ou 58,85 $/ porte $ (a) Corporation régionale du centre de tri CFER, composée de 40 municipalités. ANNEXE F

25 VILLE DE SAINTE-ADÈLE (77022) CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION Superficie du territoire (km 2 ) 122,19 Permanente Saisonnière Superficie de la MRC (km 2 ) 690,25 Municipalité Ratio municipalité / MRC 17,70 % MRC Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 29,91 % 6,60 % Densité de la population (hab. / km 2 ) 78,64 Population totale équivalente PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION Type de matières % récupérable du sac vert Quantité récupérable Objectifs de récupération de la Politique Quantité récupérée Taux de récupération Rendement moyen (%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an) Matières recyclables 33,6 % 1 960,9 60 % 1 157,8 815,7 41,6 % 135,2 Matières putrescibles 40,5 % 2 363,5 60 % 1 418,1 0 0 % 0 Résidus domestiques dangereux 0,9 % 52,5 75 % 39,4 11,0 20,9 % 1,8 Objets encombrants 0,7 % 40,9 60 % 24,5 0 0 % 0 Textiles 4,2 % 245,1 50 % 122,6 11,2 4,6 % 1,9 Total 79,9 % 4 662, ,4 837,9 18,0 % 138,9 ANNEXE F

26 Sainte-Adèle Modalités de gestion Matières recyclables Matières putrescibles RDD Textiles FILIÈRES Pneus hors d'usage Déchets domestiques Boues municipales Fosses septiques Usine d'épuration Fréquence annuelle pas de - Collecte porte-à-porte poubelle, sac, programme Type de contenant bac roulant bac roulant - Fréquence annuelle Collecte par apport volontaire des levées Type de contenant Nombre de portes desservies n.d. Jour de collecte samedi - n.d. - - lundi, mardi - - Nom entrepreneur - n.d Intersan Contrats Durée 5 ans - entente ans - entente Échéance Type d'infrastructure Centre de tri - n.d. - - L.E.S. - Installation de compostage Corporation Propriété a Destination des résidus municipale - n.d Intersan Lieu Lachute - n.d. - - Lachute - Sainte- Sophie Durée du contrat inclus inclus - s.o. Échéance du contrat s.o. Programme de sensibilisation Quantité recueillie (tonnes métriques) , m 3 Quantité totale de résidus générés 838 tonnes métriques m 3 Collecte et transport $ $ 0 $ $ $ Coûts ($/an) Traitement -élimination $ - Inclus 0 $ $ $ Total $ b $ 0 $ $ $ $ / porte 34,53 $ - 2,18 $ 0 $ - 67,15 $ - n.d. Sommaire coûts $ ou 103,86 $/ porte $ (a) Corporation régionale du centre de tri CFER, composée de 40 municipalités. (b) Incluant l'achat et les frais de financement des bacs roulants : $ (18,78 $ / porte). ANNEXE F

27 MUNICIPALITÉ DE SAINTE-ANNE-DES-LACS (77035) CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION Superficie du territoire (km 2 ) 23,42 Permanente Saisonnière Superficie de la MRC (km 2 ) 690,25 Municipalité Ratio municipalité / MRC 3,39 % MRC Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 8,43 % 5,06 % Densité de la population (hab. / km 2 ) 115,63 Population totale équivalente PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION Type de matières % récupérable du sac vert Quantité récupérable Objectifs de récupération de la Politique Quantité récupérée Taux de récupération Rendement moyen (%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an) Matières recyclables 33,6 % 378,3 60 % 223,4 86,1 22,8 % 54,4 Matières putrescibles 40,5 % 456,0 60 % 273,6 0 0 % 0 Résidus domestiques dangereux 0,9 % 10,1 75 % 7,6 0 0 % 0 Objets encombrants 0,7 % 7,9 60 % 4,7 0 0 % 0 Textiles 4,2 % 47,3 50 % 23,6 1,6 3,3 % 1,0 Total 79,9 % 899,6 532,9 87,7 9,7 % 55,4 ANNEXE F

28 Sainte-Anne-des-Lacs Collecte porte-à-porte Modalités de gestion Matières recyclables Matières putrescibles RDD Textiles FILIÈRES Pneus hors d'usage Déchets domestiques Boues municipales Fosses septiques Usine d'épuration Fréquence annuelle pas de - Type de contenant poubelle, sac programme - Fréquence annuelle Collecte par apport volontaire des levées Type de contenant 1 conteneur Nombre de portes desservies Jours de collecte Contrats Destination des résidus lundi, lundi, jeudi - - Nom entrepreneur Intersan S.S. G. Thibault - - Durée entente ans - - Échéance s.o Type d'infrastructure Centre de tri L.E.S. - - Propriété Intersan Intersan - - Lieu Sainte-Sophie Sainte-Sophie - - Durée du contrat entente n.d. - - Échéance du contrat s.o n.d. - - Programme de sensibilisation Quantité recueillie (tonnes métriques) , Quantité totale de résidus générés tonnes métriques - Coûts ($/an) Collecte et transport $ $ $ - - Traitement - élimination Inclus $ $ - - Total $ $ $ - - $ / porte 4,30 $ $ - 89,55 $ - - Sommaire coûts $ ou 93,85 $/ porte - ANNEXE F

29 MUNICIPALITÉ DE SAINTE-MARGUERITE-DU-LAC-MASSON (77015) CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION Superficie du territoire (km 2 ) 98,65 Permanente Saisonnière Superficie de la MRC (km 2 ) 690,25 Municipalité Ratio municipalité / MRC 14,29 % MRC Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 7,64 % 12,66 % Densité de la population (hab. / km 2 ) 23,31 Population totale équivalente PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION Type de matières % récupérable du sac vert Quantité récupérable Objectifs de récupération de la Politique Quantité récupérée Taux de récupération Rendement moyen (%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an) Matières recyclables 33,6 % 672,1 60 % 396,9 66,8 9,9 % 35,8 Matières putrescibles 40,5 % 810,2 60 % 486,1 0 0 % 0 Résidus domestiques dangereux 0,9 % 18,0 75 % 13,5 0 0 % 0 Objets encombrants 0,7 % 14,0 60 % 8,4 0 0 % 0 Textiles 4,2 % 84,0 50 % 42,0 0,3 0,4 % 0,2 Total 79,9 % 1 598,3 946,9 67,1 4,2 % 36,0 ANNEXE F

30 Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson-2001 Collecte porte-à-porte Modalités de gestion Matières recyclables Matières putrescibles RDD Textiles FILIÈRES Pneus hors d'usage Déchets domestiques Boues municipales Fosses septiques Usine d'épuration Fréquence annuelle pas de - Type de contenant poubelle, sac programme - Fréquence annuelle Collecte par apport volontaire des levées 33 en tout temps Type de contenant 1 conteneur aucun conteneur - - Nombre de portes desservies Jour de collecte - en tout temps lundi - - Nom entrepreneur RCI Enviro. municipalité Intersan - - Contrats Durée 1 an ans - - Échéance Destination des résidus Type d'infrastructure Centre de tri garage municipal L.E.S. - s.o. Propriété WMI municipalité Intersan - s.o. Lieu Laval Sainte-Sophie - s.o. Durée du contrat inclus inclus - s.o. Échéance du contrat s.o. Programme de sensibilisation Quantité recueillie (tonnes métriques) 67 n.d. - 0, m 3 Quantité totale de résidus générés tonnes métriques 68 m 3 Coûts ($/an) Collecte et transport $ n.d. - 0 $ $ - s.o. Traitement - élimination inclus n.d. - 0 $ - inclus - s.o. Total $ n.d. - 0 $ $ - s.o. $ / porte 3,04 $ n.d. - 0 $ - 72,24 $ - s.o. Sommaire coûts $ ou 75,28 $ / porte s.o. ANNEXE F

31 MUNICIPALITÉ D'ESTÉREL (77010) CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION Superficie du territoire (km 2 ) 12,06 Permanente Saisonnière Superficie de la MRC (km 2 ) 690,25 Municipalité Ratio municipalité / MRC 1,75 % MRC Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 0,41 % 3,51 % Densité de la population (hab. / km 2 ) 2,43 Population totale équivalente 824 PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION Type de matières % récupérable du sac vert Quantité récupérable Objectifs de récupération de la Politique Quantité récupérée Taux de récupération Rendement moyen (%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an) Matières recyclables 33,6 % 111,4 60 % 65,8 0 0 % 0 Matières putrescibles 40,5 % 134,3 60 % 80,6 0 0 % 0 Résidus domestiques dangereux 0,9 % 3,0 75 % 2,2 0 0 % 0 Objets encombrants 0,7 % 2,3 60 % 1,4 0 0 % 0 Textiles 4,2 % 13,9 50 % 7,0 0 0 % 0 Total 79,9 % 265,0 157,0 0 0 % 0 ANNEXE F

32 Estérel FILIÈRES Collecte porte-à-porte Modalités de gestion Collecte par apport volontaire Matières recyclables Matières putrescibles RDD Textiles Pneus hors d'usage Déchets domestiques Boues municipales Fosses septiques Usine d'épuration Fréquence annuelle pas de - Type de contenant poubelle, sac programme - Nombre de levées - en tout temps Type de contenant - aucun Nombre de portes desservies Jour de collecte - en tout temps lundi - - Contrats Destination des résidus Nom entrepreneur - municipalité municipalité - - Durée Échéance Type d'infrastructure - garage municipal L.E.S. - - Propriété - municipalité Intersan - - Lieu Sainte-Sophie - - Durée du contrat entente - - Échéance du contrat Programme de sensibilisation Quantité recueillie (tonnes métriques) - n.d Quantité totale de résidus générés 332 tonnes métriques - Coûts ($/an) Collecte et transport - n.d $ - - Traitement - élimination - n.d $ - - Total - n.d $ - - $ / porte - n.d ,87 $ - - Sommaire coûts $ ou 162,87 $ / porte - ANNEXE F

33 MUNICIPALITÉ DE SAINT-SAUVEUR (77045) CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION Superficie du territoire (km 2 ) 44,47 Permanente Saisonnière Superficie de la MRC (km 2 ) 690,25 Municipalité Ratio municipalité / MRC 6,44 % MRC Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 14,67 % 6,33 % Densité de la population (hab. / km 2 ) 105,98 Population totale équivalente PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION Type de matières % récupérable du sac vert Quantité récupérable Objectifs de récupération de la Politique Quantité récupérée Taux de récupération Rendement moyen (%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an) Matières recyclables 33,6 % 974,5 60 % 575,4 235,8 24,2 % 68,8 Matières putrescibles 40,5 % 1 174,6 60 % 704,8 0 0 % 0 Résidus domestiques dangereux 0,9 % 26,1 75 % 19,6 0 0 % 0 Objets encombrants 0,7 % 20,3 60 % 12,2 0 0 % 0 Textiles 4,2 % 121,8 50 % 60,9 1,1 0,9 % 0,3 Total 79,9 % 2 317, ,8 236,9 10,2 % 69,1 ANNEXE F

34 Saint-Sauveur Collecte porte-à-porte Modalités de gestion Collecte par apport volontaire Matières recyclables Matières putrescibles RDD Textiles FILIÈRES Pneus hors d'usage Déchets domestiques Boues municipales Fosses septiques Usine d'épuration Fréquence annuelle pas de - poubelle, sac, programme Type de contenant petit bac bac roulant Nombre de levées en tout temps Type de contenant aucun Nombre de portes desservies n.d. Jours de collecte samedi Contrats lundi, lundi, ven. - - Nom entrepreneur Intersan Intersan - s.o. Durée 5 ans ans - s.o. Échéance s.o. Type d'infrastructure Centre de tri L.E.S. - s.o. Corporation Propriété a Intersan - s.o. municipale Destination des résidus Lieu Lachute Sainte-Sophie - s.o. Durée du contrat inclus inclus - s.o. Échéance du contrat s.o. Programme de sensibilisation Quantité recueillie (tonnes métriques) ,06 n.d n.d. Quantité totale de résidus générés tonnes métriques - Collecte et transport $ $ 0 $ $ - n.d. Coûts ($/an) Traitement - élimination inclus $ 0 $ $ - n.d. Total $ $ 0 $ $ - n.d. $ / porte 24,05 $ $ 0 $ 59,17 $ - n.d. Sommaire coûts $ ou 83,22 $ / porte n.d. (a) Corporation régionale du centre de tri CFER, composée de 40 municipalités. ANNEXE F

35 MUNICIPALITÉ DE SAINT-SAUVEUR-DES-MONTS (77040) CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION Superficie du territoire (km 2 ) 3,52 Permanente Saisonnière Superficie de la MRC (km 2 ) 690,25 Municipalité Ratio municipalité / MRC 0,51 % MRC Structure de l'habitat Semi-urbain Ratio municipalité / MRC 10,24 % 6,33 % Densité de la population (hab. / km 2 ) 934,38 Population totale équivalente PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION Type de matières % récupérable du sac vert Quantité récupérable Objectifs de récupération de la Politique Quantité récupérée Taux de récupération Rendement moyen (%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an) Matières recyclables 44,5 % 1 422,4 60 % 845,8 204,2 14,4 % 103,5 Matières putrescibles 43,9 % 1 403,2 60 % 841,9 0 0 % 0 Résidus domestiques dangereux 0,4 % 12,8 75 % 9,6 0 0 % 0 Objets encombrants 0,3 % 9,6 60 % 5,8 0 0 % 0 Textiles 1,4 % 44,7 50 % 22,4 5,3 11,9 % 2,7 Total 90,5 % 2 892, ,4 209,5 7,2 % 106,1 ANNEXE F

36 Saint-Sauveur-des-Monts Collecte porte-à-porte Modalités de gestion Collecte par apport volontaire Matières recyclables Matières putrescibles RDD Textiles FILIÈRES Pneus hors d'usage Déchets domestiques Boues municipales Fosses septiques Usine d'épuration Fréquence annuelle pas de - poubelle, sac, programme Type de contenant petit bac bac roulant Nombre de levées Type de contenant Nombre de portes desservies n.d. Jours de collecte samedi Contrats Destination des résidus lundi, lundi, jeudi - - Nom entrepreneur S.S. Saint- S.S. Saint Jérôme Jérôme - s.o. Durée 3 ans ans - s.o. Échéance s.o. Type d'infrastructure Centre de tri L.E.S. - s.o. Propriété Intersan - s.o. Lieu Lachute Sainte-Sophie - s.o. Durée du contrat inclus inclus - s.o. Échéance du contrat s.o. Programme de sensibilisation Quantité recueillie (tonnes métriques) , n.d. Quantité totale de résidus générés tonnes métriques - Coûts ($/an) Collecte et transport $ $ $ - n.d. Traitement - élimination inclus $ - inclus - n.d. Total $ $ $ - n.d. $ / porte 19,51 $ $ - 100,20 $ - n.d. Sommaire coûts $ ou 119,71 $ / porte n.d. ANNEXE F

37 MUNICIPALITÉ DE WENTWORTH-NORD (77060) CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION Superficie du territoire (km 2 ) 155,71 Permanente Saisonnière Superficie de la MRC (km 2 ) 690,25 Municipalité Ratio municipalité / MRC 22,56 % MRC Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 3,43 % 13,93 % Densité de la population (hab. / km 2 ) 7,08 Population totale équivalente PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION Type de matières % récupérable du sac vert Quantité récupérable Objectifs de récupération de la Politique Quantité récupérée Taux de récupération Rendement moyen (%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an) Matières recyclables 33,6 % 348,6 60 % 205,9 0 0 % 0 Matières putrescibles 40,5 % 420,2 60 % 252,1 0 0 % 0 Résidus domestiques dangereux 0,9 % 9,3 75 % 7,0 0 0 % 0 Objets encombrants 0,7 % 7,3 60 % 4,4 0 0 % 0 Textiles 4,2 % 43,6 50 % 21,8 0 0 % 0 Total 79,9 % 829,1 491,2 0 0 % 0 ANNEXE F

38 Wentworth-Nord Collecte porte-à-porte Modalités de gestion Collecte par apport volontaire Matières recyclables Matières putrescibles RDD Textiles FILIÈRES Pneus hors d'usage Déchets domestiques Boues municipales Fosses septiques Usine d'épuration Fréquence annuelle pas de - poubelle, sac, programme Type de contenant bac roulant Nombre de levées garage municipal Type de contenant aucun 1 conteneur - - Nombre de portes desservies Jour de collecte mardi - - Contrats Nom entrepreneur Durée ans - - Échéance Type d'infrastructure Centre de tri L.E.S. - - Corporation Propriété municipale a Destination des résidus Lieu Lachute Lachute - - Durée du contrat 10 ans inclus - - Échéance du contrat Programme de sensibilisation Quantité recueillie (tonnes métriques) , Quantité totale de résidus générés tonnes métriques - Collecte et transport $ $ - - Coûts ($/an) Traitement - élimination 708 $ b $ $ - - Total 708 $ $ $ - - $ / porte 0,36 $ $ 68,18 $ - - Sommaire coûts $ ou 60,54 $ / porte - (a) Corporation régionale du centre de tri CFER, composée de 40 municipalités. (b) Bien que la municipalité n'effectue pas de collecte sélective, elle est membre du Centre de tri CFER de Lachute et paie une cotisation annuelle. ANNEXE F

39 ANNEXE G. MÉTHODES DE CALCUL DE LA PERFORMANCE Les calculs de la performance permettent non seulement d évaluer l atteinte des objectifs, mais également de déterminer les points forts et les points faibles des actions du plan de gestion. Leurs résultats permettront d apporter périodiquement les correctifs nécessaires pour améliorer les mesures mises en place. Les calculs présentés ici proviennent du Manual on Generally Accepted Principles (GAP) for Calculating Municipal Solid Waste System Flow. Ils peuvent être appliqués à tous les types de résidus et d'activités (collecte des matières recyclables, collecte des matières putrescibles, récupération des RDD, etc.). D'autres indicateurs de performance pourront être créés au besoin, par exemple pour évaluer spécifiquement l'aspect de la sensibilisation. Calcul du rendement Ce calcul permet de mesurer les quantités moyennes de matières récupérées par personne et par année. Il s'agit du rapport entre la quantité de matières recyclables collectées annuellement sur le territoire de planification et le nombre de personnes ou de portes desservies. Rendement annuel moyen (t.m./personne/an) = Quantité annuelle de matières collectées (t.m./an) Nombre de personnes (ou portes) desservies par la collecte Taux annuel de récupération Cet indicateur permet de connaître le niveau de performance du programme de récupération des matières résiduelles ainsi que le niveau d atteinte de l objectif de récupération fixé. Il s'agit du rapport entre les quantités de matières recyclables récupérées annuellement et les quantités annuelles de matières recyclables potentiellement disponibles. Taux annuel de récupération (%) Quantité annuelle de matières collectées (t.m./an) = X 100 Quantité annuelle de matières potentiellement disponibles (t.m./an) Taux de participation Ce calcul permet de connaître le niveau de participation de la population du territoire. Il permet de cibler les secteurs où la participation est plus faible et d'y accentuer, entre autres, la sensibilisation afin d augmenter la performance de la collecte sélective. Il s'agit du rapport entre le nombre de ménages ayant participé au programme de collecte sélective au moins une fois (la période de temps choisie dépend de la fréquence de collecte) et le nombre de ménages desservis par cette collecte. Taux de participation (%) Nombre de portes ayant participé = X 100 Nombre de portes desservies ANNEXE G

40 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Taux annuel de diversion Le taux annuel de diversion correspond au pourcentage de matières résiduelles détournées de l élimination. Ce calcul est peut-être le plus difficile de tous à effectuer puisqu il fait intervenir toutes les données incluses dans le bilan annuel (total des résidus générés sur le territoire). Certaines de ces données peuvent s avérer peu accessibles. Elles doivent entre autres exclure les rejets issus du tri des matières recyclables. Ce calcul consiste à mettre en relation la quantité annuelle de résidus mis en valeur avec la quantité totale de résidus générés annuellement sur le territoire. Taux annuel de diversion (%) Quantité annuelle de matières résiduelles valorisées (t.m./an) = X 100 Quantité annuelle de matières résiduelles générées (t.m./an) ANNEXE G

41 ANNEXE H. EXTRAIT DE L'ÉTUDE RÉALISÉE PAR NI ENVIRONNEMENT COMPILATION ET ANALYSE DES DONNÉES PROVENANT DES QUESTIONNAIRES TAUX DE RÉPONSE OBTENUS POUR LES QUESTIONNAIRES Au total, 473 envois de questionnaires ont été effectués pour la MRC des Pays-d'en-Haut, à savoir 366 par télécopieur et 107 par la poste. Une partie des envois n ont pas atteint leur destinataire. Pour 17,2 % des envois par télécopieur, le numéro n était pas valide alors que 6,5 % des envois postaux sont revenus aux bureaux de la, faute de pouvoir être livrés. Ainsi, le nombre d envois réussis se chiffre à 403. En ne considérant que les envois réussis, le taux de réponse global s élève à 25,3 %, avec 102 questionnaires retournés. En comparaison avec ce qui s observe dans d autres MRC de la province, ce taux de réponse est élevé. Il semble que l appel de suivi, réalisé systématiquement pour tous les questionnaires, permet de maximiser la participation des personnes interrogées. Une synthèse de l envoi et de la réception des questionnaires est présentée au tableau 1, en fonction du mode d envoi et du type de questionnaire. On constate que l envoi par télécopieur se traduit par un taux de réponse de près de deux fois supérieur aux envois postaux (28,7 % et 15,0 % respectivement). Tableau 1. Synthèse de l envoi et de la réception des questionnaires pour la MRC des Pays-d en-haut Types de questionnaires Date des envois Total d'envois Envois réussis Nombre de réponses Envois par télécopieur Abrégé 21 mai ,8 % Détaillé 10 mai ,4 % Boues - construction - économie sociale 22 mai ,1 % Deux questionnaires 13 mai ,6 % Plusieurs établissements Envois par la poste 13 mai Abrégé 22 mai ,4 % Détaillé 22 mai ,0 % Boues - construction - économie sociale 22 mai ,6 % Deux questionnaires 22mai ,0 % Taux de réponse TOTAL ,3 % 28,7 % 15,0 % ANNEXE H

42 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Contrairement à ce qu on aurait pu croire, le taux de réponse aux questionnaires détaillés dépasse celui des questionnaires abrégés dans le cas des envois par télécopieur. L examen du tableau 1 illustre bien que l envoi de plus d un questionnaire décourage le récipiendaire d y répondre. En effet, un seul répondant sur 21 a rempli et retourné ses deux questionnaires. Il faut malheureusement mentionner qu un taux élevé de réponse ne signifie pas que les questionnaires retournés sont complets et bien remplis. Comme le démontrent les sections suivantes, de nombreuses questions n ont pas obtenu de réponse. Les questions à choix multiples ou ne demandant qu un chiffre facile à obtenir sont celles pour lesquelles le taux de réponse est le plus élevé. SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONS COMMUNES Au total, 102 questionnaires d entreprises de la MRC des Pays-d'en-Haut ont été retournés à la. La majorité d entre eux contiennent une réponse aux questions communes. À moins d avis contraire, les pourcentages et proportions n incluent que les entreprises ayant répondu à la question considérée. Titre du répondant Quatre répondants sur cinq occupent un poste supérieur. Sur 52 questionnaires où le titre du répondant est indiqué, la moitié (45,9 %) sont remplis par le propriétaire, le président ou le vice-président. C est donc dire que les réponses fournies dans les questionnaires proviennent de gens en situation décisionnelle et bien informés de ce qui se passe dans l entreprise. Le tableau 2 présente une synthèse de la fonction des répondants. Tableau 2. Fonction des répondants MRC des Pays-d en-haut Fonction Fréquence % Directeur 15 17,6 % Gérant 5 5,9 % Président 13 15,3 % Professionnel 5 5,9 % Propriétaire 24 28,2 % Soutien administratif 12 14,1 % Vice-président 2 2,4 % Autres cadres 4 4,5 % Autres employés 5 5,9 % TOTAL % Nombre d employés Plus de 92 % des répondants indiquent le nombre d employés de leur entreprise. Si l on exclut les entreprises de quatre employés ou moins, le nombre d entreprises décroît à mesure qu augmente le nombre d employés. ANNEXE H

43 À l aide de trois courbes, la figure 1 illustre la répartition des entreprises de cinq employés ou plus. La courbe rose, dont le symbole est le carré, reflète l ensemble des entreprises de la base de données d InfoCanada. La courbe bleu foncé, symbolisée par des losanges, correspond aux entreprises ayant répondu au questionnaire. 60,0% 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% et + Nombre d'employés ayant répondu au questionnaire selon InfoCanada ayant répondu au questionnaire - corrigée Figure 1. Comparaison de la répartition des entreprises en fonction du nombre d employés selon la source de données pour la MRC des Pays-d en-haut (x = 94) On remarque que le tracé de ces deux courbes est sensiblement le même. La principale différence s observe pour les entreprises de cinq à neuf employés, qui semblent être peu nombreuses à avoir répondu au questionnaire. Cela peut s expliquer par le fait qu une partie d entre elles comptent maintenant moins de cinq employés, les excluant ainsi du graphique. Pour vérifier cette hypothèse, la troisième courbe, montrée en bleu clair à l aide de triangles, inclut les entreprises de moins de cinq employés dans la première plage du nombre d employés (5-9). À ce moment, on constate une grande similitude entre la distribution des entreprises ayant répondu au questionnaire et celle des entreprises de la base de données d InfoCanada. Par conséquent, on peut affirmer que l échantillon de 102 entreprises de la MRC des Pays-d'en-Haut ayant répondu aux questionnaires représente bien l ensemble des entreprises du territoire. Les tendances tirées des réponses peuvent donc s appliquer à toute cette MRC. Raccordement au réseau d égouts municipal Quatre entreprises sur cinq (79,6 %) sont raccordées au réseau d égouts municipal. Chez celles qui ne le sont pas, 12 sur 19 indiquent le volume de leur fosse septique. Les réponses incomplètes ont été rejetées. Les volumes ont tous été convertis en litres. Le volume des fosses septiques varie de 560 à litres, avec une moyenne de ,54 litres. Le mode est de 3410 litres et la médiane se situe à 3750,52 litres. ANNEXE H

44 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Niveau de connaissance de la Sur un total de 93 réponses, 93,5 % des répondants ne connaissent pas du tout ou très peu la (réponse 2 ou inférieure). La moyenne se situe à 0,97 sur une échelle de 0 à 6. Seuls deux répondants affirment connaître bien ou tout à fait la (réponse 4 à 6). Le mode et la médiane sont égaux à 1. Les résultats sont illustrés à la figure 2. Nombre de réponses Niveau de connaissance <- pas du tout tout à fait -> FIGURE 2. Niveau de connaissance de la par les entreprises de la MRC des Pays-d en-haut (x = 93, moyenne = 0,97) Les résultats spécifiques de la MRC des Pays-d'en-Haut sont inférieurs aux résultats combinés des trois MRC étudiées (moyenne de 1,72). Niveau de connaissance de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles Sur un total de 93 réponses, quatre répondants sur cinq (83,9 %) ne connaissent pas du tout ou très peu la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles (PQGMR) (réponse 2 ou inférieure). La moyenne se situe à 1,24 sur une échelle de 0 à 6. Le mode et la médiane sont égaux à 1. Les résultats sont illustrés à la figure 3. La distribution des réponses ressemble beaucoup à celle de la figure 2. Il semble que le niveau de connaissance de la PQGMR soit proportionnel à celui de la. Nombre de réponses Niveau de connaissance <- pas du tout tout à fait -> FIGURE 3. Niveau de connaissance de la PQGMR par les entreprises de la MRC des Pays-d en-haut (x = 93, moyenne = 1,24) ANNEXE H

45 Écologisation des entreprises Afin d évaluer le degré d écologisation des entreprises, les répondants doivent indiquer l existence d une politique environnementale ou d une politique d achats environnementale, de même que d un programme de recyclage et d un plan de réduction. Des 102 entreprises ayant retourné leur questionnaire, la moitié (49,0 %) ont un programme de récupération. Un dixième des répondants (9,8 %) se sont dotés d une politique environnementale et un nombre équivalent (8,8 %) appliquent un plan de réduction des déchets. Seules cinq entreprises possèdent une politique d achats environnementale. SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES ABRÉGÉS ET DÉTAILLÉS Étant donné leur grande similitude, les questionnaires abrégés et détaillés ont été analysés simultanément. Un total de 92 questionnaires abrégés ou détaillés ont été retournés. Notons que dans le cas de certaines questions, le taux de réponse est trop faible pour que l information fournie soit valable pour l ensemble du territoire à l étude. Étant donné la taille modeste de l échantillon, les questions dont le nombre de réponses égal ou inférieur à 14 (taux de réponse de 15 %) ne permettent pas de tirer des conclusions représentatives de la population, c est-à-dire la totalité des entreprises du territoire. Lorsque le taux de réponse est inférieur à 15 %, le texte en fait mention, en indiquant «(x < 15 %)». Superficie des entreprises Les entreprises occupent une surface variant entre 9,29 m² et plus d un million de m². La moyenne des 69 réponses complètes se situe à ,97 m². Les réponses données en pieds² ont été converties en m² à l aide du facteur suivant : 1 pi² = 0,3048² m². Le mode des réponses est de 232,26 m², tandis que la médiane est de 334,45 m². Seules trois entreprises couvrent plus de m². Le tableau 3 présente les résultats selon des plages de valeurs. Tableau 3. Superficie des entreprises MRC des Pays-d en-haut Superficie Nombre % 0 à 249 m² 30 43,5 % 250 à 499 m² 7 10,1 % 500 à 999 m² 13 18,8 % 1000 à 4999 m² 11 15,9 % 5000 à m² 5 7,2 % m² et plus 3 4,3 % ANNEXE H

46 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Nombre d établissements selon certains secteurs d activité Cinq questionnaires correspondent à des établissements de santé, soit quatre cliniques et un CLSC. Les restaurants ayant répondu au questionnaire sont au nombre de 15. Près de la moitié sont de type familial. On compte quatre restaurants rapides et autant de catégorie haut de gamme. Quant au secteur de l éducation, trois appartiennent au niveau primaire et deux, au niveau secondaire. Équipements utilisés par les entreprises Chez les six répondants affirmant utiliser un réservoir, le volume de celui-ci varie de 100 à litres (x < 15 %). La moyenne se situe à 1 559,92 litres. Quant aux autres équipements, c est le déchiqueteur qui est l appareil le plus répandu. On le retrouve dans 15 des 92 entreprises ayant retourné leur questionnaire. Sept entreprises possèdent un compacteur à ordures et six, une presse à carton. Un composteur est présent dans seulement trois entreprises et aucune n utilise de presse à papier. Intérêt envers une prise en charge par la municipalité Plus du tiers des répondants (37,0 %) sont déjà desservis par le service de collecte municipal. Environ le quart des répondants (23,9 %) ne sont pas intéressés à ce que la municipalité leur offre le service de collecte en échange d un juste montant ajouté au compte de taxes. Par contre, 29,3 % des répondants aimeraient être desservis par la collecte municipale des matières recyclables et 14,1 %, par celle des ordures. Il faut toutefois noter que les gens sont rarement en faveur d une nouvelle taxe. Ils ne saisissent pas d emblée qu elle peut leur permettre d économiser un montant supérieur en frais de collecte. Principaux résidus Un total de 224 matières sont citées comme étant l un des quatre principaux résidus générés par les entreprises. De façon générale, ce sont les papiers et les cartons qui reviennent le plus souvent. Combinés, ils sont nommés 105 fois (46,9 %), si l on inclut les réponses indiquant «papier/carton» simultanément. ANNEXE H

47 Tableau 4. Liste des 10 principaux résidus générés par les entreprises de la MRC des Pays-d'en-Haut et fréquence de leur citation Matière Nombre de citations Papiers 54 Cartons 45 Contenants de plastique, verre et métal 39 Déchets mélangés 38 Matières putrescibles 18 Papiers et cartons (sans distinction) Plastique 3 Résidus C-D 2 Pneus 2 Sacs de plastique 2 Le tableau 4 présente les 10 matières les plus souvent citées comme principal résidu. Il faut noter que l expression «déchets mélangés» (amalgame de déchets n entrant pas dans les autres catégories) peut être comprise par les répondants comme tous les résidus non récupérés et mis ensemble dans des conteneurs ou des sacs à ordures. Cette définition peut inclure des matières recyclables comme du papier et du carton, là où ces matières ne sont pas récupérées. L analyse des matières citées selon leur degré d importance 1 indique que les papiers sont le résidu n o 1 pour le tiers des entreprises (36,0 %). Viennent ensuite les cartons (23,3 %) et les déchets mélangés (20,9 %). Comme deuxième résidu principal, les cartons arrivent en tête de liste avec 25,8 %, suivis des papiers (22,7 %). Les contenants recyclables (plastique, verre et métal) viennent ensuite, avec 18,2 %. Le troisième résidu principal correspond aux contenants recyclables pour 26,1 % des personnes ayant indiqué une réponse. Quant au quatrième résidu en importance, il s agit encore des contenants recyclables dans 42,3 % des cas. Le tableau 5 mentionne les cinq matières les plus fréquemment citées pour chacun des quatre résidus principaux des entreprises. 6 1 Les répondants devaient indiquer les quatre principaux résidus, en ordre décroissant d importance relative. ANNEXE H

48 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Tableau 5. Sommaire des cinq matières les plus souvent citées comme résidu principal pour la MRC des Pays-d'en-Haut 1 er résidu principal 2 e résidu principal 3 e résidu principal 4 e résidu principal Matière % cité Matière % cité Matière % cité Matière % cité Papiers 36,0 % Cartons 25,8 % Contenants recyclables Cartons 23,3 % Papiers 22,7 % Déchets mélangés Déchets mélangés Matières putrescibles Papiers, cartons et contenants recyclables 20,9 % Contenants recyclables 8,1 % Déchets mélangés 4,7 % Matières putrescibles 26,1 % Contenants recyclables 23,9 % Déchets mélangés 18,2 % Cartons 15,2 % Matières putrescibles 42,3 % 15,4 % 7,7 % 10,6 % Papiers 13,0 % Papiers 7,7 % 6,1 % Matières putrescibles Production, récupération et gestion des matières résiduelles 10,9 % Cartons 3,8 % Le questionnaire détaillé comporte un tableau supplémentaire, demandant au répondant d indiquer la quantité de chaque type de matière générée à son établissement. Il doit aussi spécifier la quantité qui est récupérée et le mode de gestion utilisé, le cas échéant. Les réponses fournies dans ce tableau sont très hétéroclites. La plupart des répondants ne fournissent pas tous les renseignements. Certains ne font que cocher les matières générées, d autres n indiquent qu un chiffre sans spécifier l unité. De plus, le nombre de réponses ne dépasse jamais trois (x < 15 %). Par conséquent, les données provenant de ce tableau offrent peu d intérêt et ne sont pas présentées ici. Entreposage et collecte des matières résiduelles Pour cette section, il est important de mentionner que les répondants bénéficiant de la collecte municipale ont parfois indiqué que c est la qui recueille leurs matières résiduelles, étant donné que c est l indication que portent les camions de collecte. Par contre, certaines autres entreprises non desservies par la collecte municipale ont un contrat de collecte des ordures avec la, qui agit alors comme une entreprise privée. Par conséquent, la réponse peut indiquer que l entreprise a un contrat privé ou qu elle est desservie par la collecte municipale. Pour solutionner ce problème, l analyse des réponses relatives au collecteur se réfère aussi à la question sur l intérêt envers une prise en charge par la municipalité. À cette question, les répondants devaient cocher «déjà la ville» lorsqu ils bénéficiaient déjà du service de collecte municipale. Ainsi, lorsqu un répondant avait coché «déjà la ville» et indiquait la,comme collecteur, on en conclut qu il ne s agit pas d un contrat à titre privé entre l entreprise et la. La synthèse tient compte de cette analyse croisée. Déchets mélangés La moitié (53,6 %) des 56 réponses indiquent que la municipalité assure la collecte des déchets mélangés. Quatre entreprises retiennent les services de la à cet effet. Plusieurs autres entreprises privées de collecte des déchets ont une part de marché ANNEXE H

49 variant entre 1,8 % et 14,3 % des répondants. Dans les deux tiers des cas, les déchets sont entreposés dans des conteneurs. La grande majorité (77,8 %) des entreprises bénéficient d une collecte ou plus par semaine. La capacité moyenne annuelle des équipements utilisés s élève à 400,50 m³ par entreprise, selon les données fournies par 13 entreprises 2 (x < 15 %). Le ratio est de 13,49 m³ par employé en moyenne (x < 15 %). Quant au coût, 23 entreprises paient au total ,26 $ par année. Variant de 60,00 $ à ,00 $, le coût moyen par entreprise est de 2 575,01 $ ou de 106,49 $ par employé 3. Notons que les entreprises desservies par le service municipal ne sont pas incluses dans le calcul des coûts. Papiers La majorité des entreprises ayant répondu (80,5 %) sont desservies par la municipalité pour la collecte des papiers. Une entreprise brûle ses papiers alors que les employés d une autre se chargent de les rapporter chez eux pour la collecte sélective. La plupart des entreprises (61,5 %) utilisent des bacs pour entreposer leurs papiers (x < 15 %). La collecte est faite au plus une fois par mois selon deux répondants sur trois. La capacité des équipements d entreposage se situe en moyenne à 18,76 m³ par an, ce qui équivaut à 1,28 m³ par employé par an (x < 15 %). Seules trois entreprises sont incluses dans ce calcul. Une seule entreprise a indiqué le coût de la collecte de ses papiers, qui s élève à 73,860 $ par année, soit 14,77 $ par employé sur une base annuelle (x < 15 %). Cartons Une fois encore, la plus grande partie des entreprises (70,4 %) sont desservies par la municipalité. Une entreprise brûle ses cartons. Les bacs sont le choix de la moitié des entreprises pour accumuler leurs cartons, alors que le quart possèdent une presse pour en faire des ballots (x < 15 %). La collecte est faite une fois ou plus par semaine chez la moitié des entreprises (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipements ou aux coûts de collecte. 2 La capacité totale des équipement correspond au volume total annuel collecté (nombre de conteneur x volume des conteneurs x nombre de collectes par année). Les calculs n incluent que les réponses complètes, c est-à-dire celles qui indiquent le volume des équipements, leur nombre et le nombre annuel de collectes. 3 Le calcul des ratios par employé utilise uniquement le nombre d employés des entreprises ayant répondu à la question complète. ANNEXE H

50 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Contenants recyclables de plastique, de verre et de métal La municipalité assure la collecte des contenants recyclables chez 94,4 % des entreprises, selon les réponses de 18 questionnaires. Deux répondants sur cinq affirment utiliser un bac pour entreposer cette matière (x < 15 %). Pour 60,0 % des entreprises, la fréquence de la collecte est mensuelle, les autres bénéficiant d une collecte hebdomadaire (x < 15 %). Un répondant indique la capacité annuelle de ses équipements, qui s élève à 636,11 m³ ou 10,60 m³ par employé (x < 15 %). Pour cette entreprise, la collecte des contenants recyclables occasionne des frais annuels de 2 800,00 $, soit 46,67 $ par employé. Matières putrescibles Le tiers des six entreprises ayant répondu à cette question nomment la municipalité comme collecteur (x < 15 %). Une entreprise utilise un composteur domestique. L équipement d entreposage peut être un conteneur ou un camion (x < 15 %). Une seule entreprise indique la fréquence de la collecte, qui est hebdomadaire (x < 15 %). Un seul répondant indique payer annuellement 1000,00 $ ou 27,03 $ par employé pour la collecte de ses matières putrescibles (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipements. Morceaux de métal en vrac Deux des trois entreprises ayant répondu à cette question se départissent de leur métal par la collecte municipale (x < 15 %). Aucune information sur le type de contenant utilisé n est fournie. La fréquence de la collecte est annuelle pour une entreprise et trimestrielle pour une autre (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipements ni aux coûts de collecte. Pneus Deux des trois entreprises ayant fourni de l information indiquent utiliser le programme de récupération des pneus de RECYC-QUÉBEC pour se départir de leurs pneus (x < 15 %). La municipalité collecte les pneus de la troisième entreprise. Aucune information sur le type de contenant utilisé n est fournie. Un répondant sur deux peut compter sur six collectes ou plus par année (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipements ni aux coûts de collecte. Bois Une seule entreprise mentionne que la municipalité collecte ses rebuts de bois, qu elle accumule dans des sacs (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant à la fréquence de collecte, au volume des équipements ni aux coûts de collecte. ANNEXE H

51 Résidus CD Deux entreprises utilisent le service municipal de collecte pour se départir de leurs résidus C-D, alors qu une autre se charge de transporter ces derniers (x < 15 %). Services Sanitaires Valiquette collecte les résidus d une quatrième entreprise. Un seul des répondants mentionne bénéficier d une collecte hebdomadaire (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au type de contenant utilisé, au volume des équipements ni aux coûts de collecte. Textiles La municipalité est le collecteur pour les trois entreprises ayant rempli cette section (x < 15 %). Une entreprise indique utiliser des sacs (x < 15 %). Deux entreprises bénéficient d une collecte hebdomadaire (x < 15 %). Matières dangereuses La municipalité prend en charge les matières dangereuses de deux entreprises sur trois (x < 15 %). L autre entreprise utilise les services d Onyx. Le type d équipement peut être un réservoir ou le dépôt de la municipalité et la fréquence de la collecte est annuelle pour une entreprise (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipements ni aux coûts de collecte. Résidus de procédé Seulement trois entreprises ont rempli cette section du questionnaire en tout ou en partie (x < 15 %). Chaque répondant fait affaire avec une entreprise de collecte différente, à savoir la municipalité, Onyx ou Chalifoux Pompage. Pour une entreprise qui génère de la vitre et du plastique, l équipement d entreposage consiste en des poubelles, collectées deux fois par année. Pour une autre, la collecte de ses huiles est mensuelle. Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipements ni aux coûts de collecte. Autres résidus Les entreprises privées spécialisées assurent la collecte de résidus spécifiques pour les quatre répondants ayant fourni une réponse (x < 15 %). Un d eux indique utiliser un réservoir pour entreposer ses rebuts de graisses animales, alors qu un autre se sert de cinq poubelles pour ses viandes non comestibles (x < 15 %). La collecte se fait moins d une fois par semaine chez trois des cinq répondants ayant indiqué sa fréquence (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipements ni aux coûts de collecte. ANNEXE H

52 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Difficultés rencontrées et améliorations souhaitées Une partie des répondants indiquent les difficultés qu ils rencontrent dans la gestion de leurs matières résiduelles et proposent des améliorations. Les principales matières visées sont les cartons et les papiers. Dans le tiers des cas, leurs difficultés concernent l absence de collecte de matières telles que les matières recyclables, le polystyrène, les cartouches d encre et les textiles. Huit répondants font référence au fait que la fréquence de la collecte est insuffisante (pour les matières recyclables dans la plupart des cas mais parfois aussi pour les ordures). Selon quatre autres répondants, la difficulté réside dans les contenants d entreposage. Certains n en ont pas, un d entre eux en veut davantage et un autre aimerait en avoir un qui se ferme. Le volume du contenant est problématique pour quatre autres répondants. Certains répondants mentionnent avoir des problèmes de quantité : soit qu ils génèrent très peu de certaines matières, les rendant inintéressantes pour des récupérateurs, soit qu ils doivent gérer les déchets de plusieurs commerces, ce qui leur complique la tâche. Le manque d espace d entreposage incommode trois répondants. Un répondant mentionne manquer d information sur la possibilité de recycler le polystyrène. D autres difficultés mentionnées portent sur le coût du recyclage et sur la propreté des contenants. SYNTHÈSE DES RÉPONSES REÇUES DES ENTREPRISES DE COLLECTE DE RÉSIDUS CD Il est ardu de savoir quelle entreprise fait du transport de résidus CD. La plupart des entrepreneurs généraux possèdent des conteneurs, mais ils ne font pas nécessairement le transport eux-mêmes. Pour cette raison, toute entreprise de construction et d excavation s est vue envoyer un questionnaire. Il s avère qu un grand nombre d entre elles ne transportent pas de résidus CD. Ainsi, seules six entreprises ont retourné leur questionnaire rempli en tout ou en partie. Les quelques résultats décrits ne sont fournis qu à titre d information. Quatre répondants indiquent la provenance des résidus CD qu ils transportent. Dans trois cas, les matières ne proviennent que de la MRC des Pays-d'en-Haut. Une seule entreprise indique transporter 8,75 tonnes métriques (t.m.) de résidus annuellement 4. Il ne s agit pas de granulats. 4 L entreprise ayant indiqué transporter litres, soit 25 m³, la conversion en poids utilise le ratio 0,35 t.m./m³. ANNEXE H

53 Une seule entreprise mentionne que le coût pour ses clients s élève à 5 000,00 $ par année. Selon trois entreprises, le coût de disposition assuré par l entreprise se situe entre 60,00 $ et 2 500,00 $ annuellement. Les six répondants spécifient la proportion des soumissions affectées à la gestion des déchets pendant des travaux de construction, de rénovation ou de démolition. Deux indiquent que les soumissions ne comportent pas de montant pour la gestion des résidus CD. Dans les autres cas, le pourcentage varie de 1 % à 3 %. SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES REÇUS DES ENTREPRISES D ÉCONOMIE SOCIALE Aucun des questionnaires envoyés aux entreprises d économie sociale n a été retourné à la. Il faut noter que la Régie, en parallèle au mandat confié à NI Environnement, effectuait un recensement des entreprises du territoire actives dans la valorisation des matières résiduelles, ce qui inclut les entreprises d économie sociale. Les établissement identifiés ont été appelés pour connaître quel type de matière ils valorisent et en quelle quantité. Les questionnaires envoyés aux entreprises d économie sociale s adressaient à des établissements qui ne font pas partie du recensement de la, mais qui se trouvent dans la base de données d InfoCanada. Il est fort probable que ces entreprises ne sont plus en affaires sur le territoire, ce qui expliquerait que le recensement de la ne les inclut pas. VISITES COMPLÉMENTAIRES AUX QUESTIONNAIRES DÉTAILLÉS Trois entreprises de la MRC des Pays-d'en-Haut ont été appelées. Or, il s agit d un échantillon de taille insuffisante pour représenter l ensemble des entreprises de la MRC. D ailleurs, comme mentionné précédemment, l objectif des visites consistait surtout à observer ce qui se passe sur le terrain. Les données obtenues sont d ordre général et ne concernent pas uniquement la MRC d appartenance des entreprises visitées. Pour donner une meilleure vue d ensemble, les résultats et les observations décrits sont tirés des cinq visites effectuées (une dans la MRC d Argenteuil, une dans la MRC de Papineau et trois dans la MRC des Pays-d'en-Haut). En ce qui concerne les entreprises de la MRC des Pays-d en-haut visitées, une fait la fabrication de produits de béton, une autre offre des services vétérinaires et la troisième gère un petit centre commercial. RÉSULTATS DES VISITES COMPLÉMENTAIRES De façon générale, les matières résiduelles provenant des industries manufacturières se composent en majeure partie de quelques résidus de production. Les papiers et les cartons sont les principales matières résiduelles des autres entreprises. ANNEXE H

54 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Seul un répondant sur cinq mentionne avoir entendu le nom de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles Cette personne est aussi la seule à savoir que le coût de l enfouissement pourrait être appelé à augmenter sensiblement au cours des prochaines années. Mais le contenu de la Politique est inconnu pour les cinq répondants. Deux des cinq répondants amélioreraient la gestion de leurs matières résiduelles en l absence de toute contrainte. Le premier cite le besoin de transporter les matières à un dépôt centralisé comme étant le principal frein à l amélioration de la gestion de ses matières résiduelles. Il ne compte pas faire de démarche à court terme en ce sens. Le deuxième répondant, qui évoque le manque de temps et de bacs comme obstacles, ne compte pas faire de démarche particulière à court terme, mais se fie à l effort individuel de ses employés pour que la gestion des matières résiduelles s améliore. Appartenant au domaine de l aménagement forestier, ces travailleurs sont sensibilisés à la protection de l environnement. Des trois répondants qui n amélioreraient pas la gestion de leurs matières résiduelles même en l absence de toute contrainte, deux mentionnent faire déjà le mieux possible. L autre avoue ne pas se soucier de la récupération. Il dirige d ailleurs toutes ses matières résiduelles à l élimination. Lorsqu on leur demande si la municipalité fait du bon travail quant au recyclage, un répondant ne sait pas et un autre considère que oui. Un troisième répond par l affirmative, mais aimerait que le carton soit collecté plus fréquemment. Les deux autres répondants ne trouvent pas que la municipalité fait du bon travail. Un seul propose des points d amélioration. Selon lui, la municipalité devrait augmenter la fréquence de la collecte des matières recyclables, tant pour les commerces que pour les résidences. Il croit aussi qu une campagne de sensibilisation et d information mériterait d être conduite pour des matières résiduelles spécifiques, comme la peinture. Par contre, trois des répondants sont satisfaits du service de collecte qui leur est offert. Un des répondants, qui note le manque de bacs pour ses matières recyclables, apprécie que même les matières déposées à leur côté soient collectées. La fréquence de la collecte est le point négatif relevé par les deux répondants insatisfaits du service. La participation des employés au programme de récupération est élevée dans les trois entreprises qui en ont un. De façon unanime, les répondants expliquent cela par le fait que les gens sont sensibilisés à la protection de l environnement et à la récupération. La réduction à la source est appliquée dans quatre des entreprises, bien que dans un cas, le répondant confonde le tri à la source et la réduction à la source. La réduction se limite généralement à l utilisation du verso des papiers ou à leur transformation en blocsnotes. Une entreprise de béton mentionne que la réduction à la source va de soi, puisqu elle cherche toujours à éviter le gaspillage. ANNEXE H

55 Un seul répondant arrive à évaluer l effet de la réduction à la source. Selon lui, la réutilisation des papiers permet de réduire de 70 % la production de rejets de cette matière. Aucune entreprise ne réutilise de matières, à part le papier. Une seule fait du compostage extérieur dans un enclos de bois prévu à cet effet. Un contenant, installé dans la cuisinette, permet d accumuler les matières putrescibles jusqu à leur transfert dans le composteur. Toutes les matières putrescibles générées, soit 5 % du total des matières résiduelles, sont ainsi détournées de l élimination. Les employés utilisent le composteur au meilleur de leur connaissance, mais ne connaissent pas la façon exacte de procéder. Les entreprises visitées n ont jamais fait effectuer de caractérisation de leurs matières résiduelles. Dans un cas, un registre est utilisé pour les rejets de production, mais il ne sert pas à évaluer la composition des déchets. Dans tous les cas, c est un gestionnaire de l entreprise qui a déterminé le type d équipement requis pour l entreposage des matières résiduelles. L évaluation de l adéquation de la capacité des équipements (nombre, volume, fréquence de la collecte) se fait en continu : on remarque le moment où les équipements débordent et l on tente d y remédier. Il ne semble pas y avoir de surestimation des besoins en équipements mais plutôt un manque de bacs. OBSERVATIONS ET COMMENTAIRES Le contact avec ces répondants permet de mieux cerner la difficulté de répondre convenablement à un questionnaire sur la gestion des matières résiduelles. Il est compréhensible que la plupart des gestionnaires de PME ne connaissent pas la composition de leurs déchets et encore moins la quantité de chaque catégorie de matière. Même le type d équipement utilisé (conteneurs, bacs) est souvent inconnu des gestionnaires. Ce sont fréquemment des contenants «maison», comme de vieilles remorques, des barils ou des camions à benne. Un répondant déclare que l utilisation d un conteneur dans un secteur résidentiel pose problème, car les citoyens y déposent leurs ordures. L emplacement du conteneur et le besoin de déneiger pour permettre sa levée causent aussi des inconvénients. Pour cette raison, ce répondant utilise une boîte de bois pour entreposer ses sacs à ordures. Le carton est déplié et empilé à proximité, non pas pour être récupéré, mais seulement pour restreindre l espace utilisé. Un des répondants a retenu les services d une entreprise privée pendant plusieurs années avant d apprendre qu il pouvait être desservi par la collecte municipale des ordures. Notons que l entreprise de béton opte pour le recyclage de ses résidus. Elle utilise ses propres camions pour le transport et paie aussi pour décharger les matières chez Sable ANNEXE H

56 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT LG. Le coût global s élève à 8,30 $ par t.m. La quantité de béton ainsi recyclé est d environ 100 t.m./an. APPELS COMPLÉMENTAIRES AUX QUESTIONNAIRES SUR LES BOUES RÉSULTATS DES APPELS Aucune entreprise de la MRC des Pays-d'en-Haut n a été appelée. Par contre, les appels effectués à des collecteurs des MRC de Papineau et d Argenteuil permettent d évaluer à au moins gallons, soit ,30 litres, la quantité de boues de fosses septiques collectées chaque année sur le territoire de la MRC des Pays-d'en-Haut. De ce total, il semble que seulement 5 % des boues collectées proviennent d entreprises, le reste étant collecté auprès de résidences. Aucune donnée n est disponible pour les boues industrielles ni pour les boues des stations d épuration et des usines de filtration. ANNEXE H

57 ANNEXE I. ÉLÉMENTS DE GESTION LES TYPES DE COLLECTES La collecte des matières résiduelles peut s effectuer selon deux méthodes : par apport volontaire des citoyens ou de porte-à-porte. La fréquence et les équipements sont les principales variables reliées aux types de collectes, et sont souvent tributaires l une de l autre. Ces différents éléments sont ici présentés sous forme d une liste montrant leurs avantages et inconvénients respectifs (tableau I.1). Tableau I.1 Liste comparative des principaux éléments constituant les collectes de matières résiduelles Élément Avantages Inconvénients d'intervention Apport volontaire Moins coûteux que la collecte porte-àporte (varie selon le nombre de Taux de participation faible levées) Possibilité de prix forfaitaires Rendement faible Possibilité de louer le contenant Coût du contenant : cloche $ conteneur 40 vg $ Adapté à certains secteurs Demande un effort supplémentaire aux (population peu dense) citoyens Levée sur demande ou à fréquence Nécessité de fournir des contenants fixe individuels aux citoyens dans certains Nécessite peu de ressources Porte-à-porte 1 collecte par semaine 1 collecte aux 2 semaines Protège les matières des intempéries (selon le type de conteneur) Taux de participation élevé (70 % à 90 %) Rendement relativement stable au fil des ans Qualité de service supérieure Plus grande probabilité d'atteinte des objectifs Meilleure qualité des matières destinées à la valorisation Coûts moins élevés que la collecte hebdomadaire Taux de participation élevée (70 %à- 90 %) Rendement relativement stable au fil des ans Coûts plus élevés que la collecte par apport volontaire Nécessite plus de camions que la collecte par apport volontaire Augmente la pollution atmosphérique Coûts plus élevés que la collecte par apport volontaire Nécessite plus de camions que la collecte par apport volontaire Augmente la pollution atmosphérique ANNEXE I

58 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Tableau I.1 (suite) Liste comparative des principaux éléments constituant les collectes de matières résiduelles Élément Avantages d'intervention 1 collecte Coûts moins élevés que la collecte par mois bihebdomadaire Taux de participation élevée (70 % à 90 %) Rendement relativement stable au fil des ans Meilleure qualité des matières destinées à la valorisation Moins néfaste au point de vue de la pollution atmosphérique Équipement sac Peu coûteux Facile à se procurer Protège les matières des intempéries Si transparent, matières indésirables facilement détectables Inconvénients Coûts plus élevés que la collecte par apport volontaire Nécessite plus de camions que la collecte par apport volontaire Augmente le coût de traitement (désensachage) Constitue une matière indésirable Usage unique Peut percer ou déchirer lorsque trop lourd Peut être endommagé par les animaux petit bac Moins coûteux que les bacs roulants Aucun sac à ouvrir au lieu de traitement Nécessite une collecte hebdomadaire Coûts plus élevés qu'avec les bacs roulants Réutilisable pendant plusieurs années Augmente les risques d'accidents de travail pour les employés de collecte Matières indésirables détectables Augmentation substantielle des coûts lorsque vidé prévue dans les prochaines années Facile à déplacer Ne protège pas les matières des intempéries Prend peu d'espace Ne protège pas les matières des animaux ANNEXE I

59 Tableau I.1 (suite) Liste comparative des principaux éléments constituant les collectes de matières résiduelles Élément d'intervention bac roulant de 240l bac roulant de 360l Avantages Permet la diminution de la fréquence des collectes Aucun sac à ouvrir au lieu de traitement Inconvénients Nécessite un système de levage sur les camions de collecte Plus coûteux à l'achat que les petits bacs Réutilisable pendant plusieurs années Parfois trop petit pour contenir toutes les matières (feuilles) Durée de vie plus longue que celle Exige éventuellement d augmenter la des petits bacs fréquence de collecte Protège les matières des intempéries Odeurs possibles lors de la manipulation des matières organiques Matières indésirables détectables lorsque vidé Facile à déplacer, sauf dans la neige Pour les matières organiques, doit être nettoyé fréquemment Permet la diminution de la fréquence Nécessite un système de levage sur les des collectes camions de collecte Fréquence probablement moins Plus coûteux à l'achat que les petits bacs élevée qu'avec les bacs de 240l Durée de vie du bac plus longue que Parfois trop petit pour contenir toutes les celle des petits bacs matières (feuilles) Aucun sac à ouvrir au lieu de Odeurs possibles lors de la manipulation traitement des matières organiques Réutilisable pendant plusieurs années Protège les matières des intempéries Matières indésirables détectables lorsque vidé Facile à déplacer, sauf dans la neige Pour les matières organiques, doit être nettoyé fréquemment LES INFRASTRUCTURES Deux vocations sont à considérer pour les infrastructures de gestion municipale des matières résiduelles : le traitement et l élimination. La première catégorie comprend les éco-centres, les déchetteries ou parcs de conteneurs, les postes de transbordement, les centre de tri de matières recyclables, les plates-formes de compostage et les dépôts permanents de RDD. Ces lieux servent souvent à recevoir et entreposer pendant une certaine période de temps des matières qui seront ensuite dirigées vers les filières du réemploi ou du recyclage. Leur traitement consiste simplement en un tri par catégories de matières. La seconde catégorie d infrastructures comporte les L.E.T., les L.E.S., les D.E.T., les D.M.S. et les incinérateurs. Ces infrastructures d élimination demandent des technologies plus avancées et un suivi plus serré que les précédentes. Elles sont régies par des normes environnementales généralement plus rigoureuses. Les aspects financiers et ANNEXE I

60 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT techniques rendent complexe tout processus d implantation, et demandent de ce fait plusieurs années de planification. LES RENDEMENTS ANTICIPÉS Les rendements des différentes activités de collecte, toutes catégories de matières confondues, sont difficiles à estimer puisque beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte. On n a qu à penser à la structure de l'habitat, à la fréquence de collecte et au type de contenant utilisé, au climat, aux caractéristiques socio-économiques de la population visée (scolarité, revenus) ou à l importance de la population saisonnière. Les données relatives à la performance des différents types d activités de récupération proviennent soit de la, de Recyc-Québec, de Collecte sélective Québec, ou encore d études et d'expériences déjà vécues au Québec. Malgré leur variabilité, ces rendements ont néanmoins servi à déterminer le type d'activités ayant le plus de potentiel pour l atteinte des objectifs. Collecte de matières recyclables La collecte sélective offre deux moyens distincts de récupérer les matières recyclables, soit l apport volontaire et la collecte porte-à-porte. Ces deux types de collectes sélectives n'offrent toutefois pas le même rendement. L apport volontaire, intéressant pour les municipalités à faible densité ou à caractère rural, demande un effort important de la part des citoyens. Le taux de participation, la dimension des contenants utilisés (conteneurs, cloches ou autres), leur nombre ainsi que leur emplacement influenceront son rendement. La quantité moyenne récupérée par porte au Québec est d'environ 65 kilogrammes par année, ce qui peut représenter un taux de récupération maximal de seulement 25 %. De plus, le taux de rejets de ce type de collecte (matières mal triées, indésirables ou souillées) est important. Bien que très peu d'endroits au Québec ayant mis en place une collecte porte-à-porte revendiquent un taux de récupération supérieur à 40 %, ce type de fonctionnement représente, actuellement, le meilleur moyen d'atteindre les objectifs de la Politique. Plus adaptée aux municipalités affichant des densités de population assez élevées, la collecte porte-à-porte a une performance qui est tributaire notamment de la fréquence, de la stabilité et de la régularité du service offert. Au Québec, la quantité moyenne récupérée par foyer tourne autour de 120 à 125 kilogrammes par année, selon les sources consultées. Cela représente un taux de récupération d environ 27 %. Le potentiel est toutefois plus élevé et varierait entre 250 à 300 kg par foyer par année (source : Collecte Sélective, dans Guide d élaboration, p. 94), soit un taux de récupération se situant entre 55 % et 67 %. Collecte de matières putrescibles Le tableau I.2 montre les rendements anticipés pour les deux volets de collecte de matières putrescibles envisagés (collecte de résidus verts et collecte à trois voies). On y note que, malgré une hypothèse optimiste concernant la participation et les rendements, le taux de récupération global pour la valorisation des seuls résidus verts n'atteindrait que 28 % (collecte de résidus verts, compostage domestique et herbicyclage réunis). C est ANNEXE I

61 pourquoi, afin d augmenter le taux de récupération de l'ensemble des matières putrescibles, le deuxième volet de collecte de ces matières inclut la récupération des résidus de table, à raison d une trentaine de collectes par année. En intégrant cette catégorie de matières à la collecte des putrescibles, et en supposant que le rendement relatif à la valorisation sur place des herbes et des feuilles croisse avec le temps, les prévisions de rendements s'en trouveraient doublées. Les quantités ainsi récupérées par la collecte à trois voies permettraient d'atteindre, d ici à 2008, les objectifs de la Politique pour ce type de matière (60 %). Tableau I.2 Rendements anticipés des différentes activités de valorisation des matières putrescibles Activités Collecte de résidus verts (kg/porte/an) Collecte à trois voies (kg/porte/an) Compostage domestique 5 5 Valorisation sur place de l'herbe coupée et des feuilles Collecte des feuilles et des résidus verts Collecte des résidus de table - 80 Rendement obtenu Taux de récupération 28 % 61 % Hypothèse considérée pour l'estimation des rendements : - Pour le compostage domestique, le taux de participation est estimé à 5 % et le rendement à 100 kg par composteur (le rendement a été ramené au nombre total de portes du territoire). - Le potentiel de valorisation sur place des résidus verts est de 10 % pour le premier volet et de 33 % pour le second. - Dans le cas de la collecte des résidus verts, le potentiel de récupération est de 60 % pour le premier volet et de 80 % pour le second. - Pour la collecte des résidus de table (second volet), le potentiel de récupération est de 40 %. Collecte des résidus domestiques dangereux Parce que les RDD représentent une faible proportion de la production annuelle de matières résiduelles (ils n'en sont pas moins très dommageables pour l environnement et la santé humaine une fois enfouis), leur collecte est effectuée par apport volontaire. Il existe toutefois plusieurs modalités, offrant chacune des rendements variables. Les plus répandues sont collectes dites «satellites», qui consistent à désigner un endroit et un moment précis pour le dépôt de ces matières par les citoyens (de une à plusieurs fois par année) et l apport volontaire dans des points de dépôt permanent (éco-centres, détaillants : Rona, Canadian Tire, etc.). La performance de ces collectes dépend d une multitude de facteurs, notamment la diffusion de l'information, les conditions météorologiques lors des journées de collecte (pluie, etc.), l éloignement des citoyens du point de dépôt, qu il soit permanent ou non, la combinaison des différentes modalités de collecte, etc. Il est donc difficile d établir un ANNEXE I

62 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT rendement moyen à ce type d'activité. Toutefois, à titre indicatif, dans la MRC Argenteuil, les quantités récupérées par les municipalités membres de la, en combinant des collectes satellites au dépôt permanent, étaient de 26 tonnes en Cela représente un taux de récupération approximatif de 25 %. En 2001, avec le seul dépôt permanent, les quantités sont passées à 22 tonnes, soit un taux de récupération approximatif de 23 %. Récupération des autres matières résiduelles En ce qui concerne les objets encombrants et les textiles, aucune donnée n'est suffisamment précise pour permettre de mesurer la performance de leur récupération. Il s'agit d'ailleurs d une lacune qui sera comblée par les mesures de suivi envisagées. L ESTIMATION DES COÛTS L implantation de nouvelles mesures de mise en valeur des matières résiduelles implique nécessairement une augmentation des coûts de gestion. Afin d organiser efficacement les nouveaux services à offrir à la population et surtout d en minimiser les incidences économiques sur les citoyens, une estimation de ces coûts est essentielle au processus décisionnel. Le tableau I.3. montre les coûts approximatifs des différentes activités de gestion et de mise en valeur considérées. Plusieurs de ces estimations sont présentées avec un écart de prix indiquant leur variabilité en fonction, notamment, des distances à parcourir lors des différentes collectes. Les coûts peuvent être répartis en cinq catégories : les équipements, les infrastructures, les services, les programmes de sensibilisation et d information, l administration et la gestion. Équipements Les équipements de collecte des matières résiduelles sont de deux types. Le premier comprend les installations de collecte par apport volontaire. Étant donné leurs coûts élevés, ces contenants sont généralement loués aux entreprises qui font le service de collecte et de transport. À titre d exemple, une cloche coûte actuellement approximativement $, tandis que le coût d un conteneur de 40 vg 3 est d'environ $. La location est aussi plus flexible que l achat puisque les besoins relatifs au nombre et à la capacité des conteneurs peut varier avec le temps. Le second type est constitué des équipements de collecte porte-à-porte. Le matériel considéré ici est celui qui peut être fourni par les municipalités ou pour lequel elles peuvent agir en tant que distributeurs à leurs citoyens. Il s agit principalement de bacs à poignées, destinés à la collecte des matières recyclables et de bacs roulants utilisés pour les matières putrescibles, les matières recyclables ou les déchets domestiques. Le coût de ces contenants varie d environ 15 $ pour un bac à poignées d une capacité de 40 litres à environ 10 5$ pour un bac roulant aéré de 360 litres. ANNEXE I

63 Tableau I.3 Coûts approximatifs des options de gestion des matières résiduelles. Actions Coûts approximatifs Commentaires Collecte des déchets domestiques 90 $ $ Coût estimé pour 52 collectes. La réduction du nombre de collectes de déchets au profit de celles des matières putrescibles en diminuera d'autant la facture. Enfouissement 28 $ - 35 $ / tonne Coûts pour les lieux d enfouissement sanitaire (LES). Collecte par apport volontaire Collecte sélective porte-à-porte Achat de bacs bleus 10 $ / p./ an 45 $ - 70 $ / p./ an (23 $ - 35 $ / p./ an) 105 $ / unité Traitement des matières recyclables 30 $ - 45 $ / tonne Collecte de feuilles 7 $ - 11 $ / p./ an 4 collectes par année. Collecte de résidus verts 35 $ - 54 $ / p./ an 20 collectes par année. Collecte de résidus de table 52 $ - 81 $ / p./ an 30 collectes par année. Le prix pour la levée d'un conteneur varie de 125 $ à 400 $ selon les distances à parcourir. La location d'un conteneur est d'environ $ / un./ an et le coût d'achat est approximativement de $ / un (40 verges 3 ). Le projet de loi 102 prévoit une contribution financière à la collecte sélective de 50 % de la part des fabricants et des importateurs de contenants, d emballages et d'imprimés. Le format 360 litres est conseillé parce qu'il s'adapte beaucoup mieux aux changements de fréquence de collecte. Ce coût inclut la livraison et l'information pour son utilisation. Achat de bacs bruns 127 $ / unité Bacs aérés de 240 litres. Ce coût inclut la livraison et l'information pour son utilisation. Traitement des matières putrescibles variable Collecte de RDD 4 $ / p./ an 1 collecte satellite par année. Collecte d objets encombrants 2 $ - 3 $ / p./ an 1 collecte satellite par année. Le coût de traitement (à la tonne) varie selon le type de matières : feuilles en vrac 28 $, gazon en vrac 42 $, feuilles et gazon mélangés en vrac 35 $, matières putrescibles 45 $. Il faut ajouter 20 $ la tonne si les matières sont acheminées en sacs. Plate-forme de compostage $ Ce coût inclut les équipements de base (chargeuse et tamis). Amorti sur 20 ans, cela représente un montant annuel de $, soit environ à 3,50 $ par ménage. Les frais d'exploitation sont d'environ 43 $ / tonne*. Réseau d'éco-centres variable En fonction du nombre et de la capacité des sites. Dépôt permanent $ Programme d'information et de sensibilisation variable Selon l'activité envisagée. Administration et gestion * Rousseau et Péloquin, 1999 dans Pilette, 2000 variable Il s'agit principalement de ressources pour les révisions réglementaires, la tarification, les contrats et des ententes de services, le suivi et le contrôle, etc. ANNEXE I

64 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Infrastructures Les coûts d implantation des infrastructures sont fonction de leur taille, du volume traité, des technologies employées et des équipements requis pour leur exploitation. Pour les éco-centres, les postes de transbordement et les dépôts permanents de RDD, les coûts d implantation varient de $ à plusieurs centaines de milliers de dollars, selon le type d installation considérée. Une plate-forme de compostage pouvant traiter jusqu à tonnes métriques de matières putrescibles devrait nécessiter un budget d implantation approximatif de $, tandis qu un centre de tri d une capacité annuelle de à tonnes métriques pourrait coûter entre 3 et 4 millions de dollars. Les infrastructures d élimination sont, quant à elles, beaucoup plus onéreuses. Leur coût d implantation varie d une centaine de milliers de dollars à plusieurs millions. L implantation d infrastructures demande donc beaucoup de planification et de délais avant leur mise en activité. Services Les contrats présentement en vigueur concernant les services de gestion des matières résiduelles offerts à la population sont généralement avantageux pour les municipalités. La situation économique actuelle fait en sorte que les coûts réels associés aux différentes collectes sont souvent plus élevés qu ils n avaient été prévus à l origine par les entrepreneurs. Incidemment, les contrats qui seront négociés à leur échéance, de même que ceux qui concernent les nouveaux services à instaurer, verront une augmentation parfois marquée par rapport à ceux qui ont eu cours ces dernières années. Il est possible d estimer les coûts approximatifs des services qui devront être offerts en fonction du présent plan de gestion au moyen du tableau I.3. Ces données sont en dollars de 2002 et représentent les coûts que les municipalités devraient débourser si elles devaient mettre en place des services ou renouveler les contrats actuels au cours de la présente année. Programmes de sensibilisation et d information Le coût des programmes de sensibilisation et d information varie en fonction de l importance qui leur est accordée. Par contre, certains frais sont inéluctables afin que les mesures mises en place puissent fonctionner correctement. Par exemple, une campagne d information et de sensibilisation doit être prévue lors de l implantation de tout nouveau service. De plus, un budget minimal doit être prévu pour une relance annuelle. Sans cela, la performance des collectes ne sera pas maintenue. Administration et gestion Les frais d administration et de gestion sont également variables. Ils doivent néanmoins être planifiés à long terme puisque la très grande majorité d entre eux reviennent de façon périodique. Les frais de cette nature alloués à l établissement ou au renouvellement d ententes et de contrats font déjà partie des budgets municipaux. Il faut ajouter à cela ceux qu occasionneront l établissement de la tarification, les révisions réglementaires, le financement des équipements et des infrastructures (variables selon les montants en jeu et les conditions obtenues) ainsi que ceux que nécessiteront le suivi et le contrôle du PGMR. ANNEXE I

65 ANNEXE J. APPLICATIONS DU PRINCIPE DES 3RV-E Les fiches explicatives suivantes décrivent chacun des éléments du principe des 3RV-E. On y retrouve une définition, des applications possibles pour les municipalités, les citoyens et les ICI, de même que des exemples d'application. Réduction à la source Définition : Action préventive permettant d éviter de générer des résidus lors de la fabrication, de la distribution et de l utilisation d un produit. Applications : Municipalités : Politiques d'achat et pratiques de gestion. Citoyens : Habitudes de consommation, mode de vie et intérêt à réduire les résidus générés. ICI : Pratiques manufacturières (méthodes de production, stratégies de mise en marché). Exemples : - Programme d'éco-étiquettage - Protocole national sur l'emballage - Certification ISO Programmes municipaux - Incitatifs - Sensibilisation Réemploi Définition : Utilisation répétée d un produit ou d un emballage, sans modification de son apparence ou de ses propriétés. Applications : Municipalités : Pratiques de gestion. Citoyens : Habitudes de réemploi, mode de vie et intérêt à réduire les résidus générés. ICI : Pratiques manufacturières et de gestion. Exemples : - Réseau de Ressourceries - Éco-centres - Friperies - Entreprises spécialisées dans l'achat et la revente d'articles usagés - Sensibilisation ANNEXE J

66 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Recyclage Définition : Utilisation, dans un procédé manufacturier, d une matière secondaire en remplacement d une matière vierge. Enjeux : Le succès dépend notamment : du conditionnement et de l'homogénéité des matières récupérées; de l'approvisionnement soutenu et minimal des matières récupérées; de la disponibilité et de la rentabilité des technologies et des équipements des marchés. Applications : Municipalités : Politiques d'achat et pratiques de gestion. Citoyens : Habitudes de recyclage. ICI : Politiques d'achat et pratiques de gestion. Exemples : - Collecte sélective des matières recyclables - Éco-centres - Collecte de RDD - Centre de récupération et de traitement des - Collecte d'encombrants résidus de CD - Collecte de pneus usagés - Consigne - Réseau de Ressourceries - Sensibilisation Valorisation Définition : Mise en valeur d une matière résiduelle par réutilisation sous forme de matière première, généralement précédée par sa transformation à l'aide d'un procédé biologique, physique, mécanique ou thermique. Les deux principaux modes de valorisation sont le compostage et la valorisation énergétique. Compostage : méthode de traitement biochimique utilisant l action de micro-organismes aérobies pour décomposer sous contrôle (aération, température, humidité) et de façon accélérée les matières putrescibles afin d obtenir un amendement organique stable d un point de vue biologique et hygiénique. Valorisation énergétique: Utilisation de matières résiduelles comme combustible dans un procédé de fabrication ou dans un équipement destiné à produire de l énergie. Applications : Municipalités : Pratiques de gestion Citoyens : Habitudes de compostage ICI : Pratiques de gestion Exemples : - Compostage domestique - Collecte des matières putrescibles en totalité - Compostage industriel ou en partie (résidus verts, arbres de Noël, - Sensibilisation feuilles, résidus de table) ANNEXE J

67 Élimination Définition : Mode de gestion des déchets par dépôt définitif ou incinération, avec ou sans récupération d énergie. Ne vise, idéalement, que les déchets ultimes issus du tri (à la maison où au sein d'une installation de traitement), du conditionnement et de la mise en valeur des résidus. Exemples : L.E.T. L.E.S. Dépôt en tranchées D.M.S. Incinérateur ANNEXE J

68 ANNEXE K. INVENTAIRE DES MODES DE VALORISATION DES BOUES Cette annexe présente une revue des diverses possibilités de traitement, de valorisation et d élimination des boues qui s offrent aux gestionnaires municipaux. Il s'agit cependant d'un inventaire non exhaustif. En effet, il est possible que certaines technologies ou méthodes n'aient pas été répertoriées. De plus, il faut noter que les noms d'entreprises, de marques de commerce et autres ne sont mentionnés qu'à titre indicatif, et qu'il est possible que d'autres entreprises offrent des technologies et des services, similaires ou non. Pour chacune des possibilités considérées ici, les points suivants sont abordés : La description de la technologie ; Les avantages et inconvénients ; Les installations requises ; Les coûts d investissement et d exploitation (lorsque l information existe) ; Les risques pour la santé et pour l environnement ; Le mode de gestion ; Les marchés actuels et potentiels locaux, régionaux et québécois ; L approbation sociale. Le choix des possibilités de traitement, de valorisation et d élimination des boues municipales et de fosses septiques dépend principalement de deux facteurs : le budget disponible et les résultats des analyses de la composition des boues. L origine des boues ne constitue pas un critère de sélection de la stratégie à employer, mais plutôt leur composition et leur consistance. En effet, peu importe s il s agit de boues d origine municipale ou de fosses septiques, la stratégie sélectionnée découlera de facteurs tels que la siccité, les concentrations en métaux lourds et en micro-organismes pathogènes, le ph, etc. Il existe donc différentes technologies reliées au traitement, à la valorisation et à l élimination des boues municipales et de fosses septiques. Le traitement consiste à conférer aux boues les caractéristiques nécessaires à leur valorisation ou leur élimination. Il regroupe diverses étapes plus ou moins complexes de stabilisation, de conditionnement, de déshydratation et de séchage thermique. La valorisation vise à détourner les boues de l élimination en les utilisant à d autres fins, telles que le compostage, l épandage agricole et sylvicole, la réhabilitation de sites, la production de combustibles, la valorisation énergétique, la fabrication de matériaux de construction, etc. Enfin, l élimination, qui constitue la solution privilégiée à l heure actuelle en raison de son accessibilité et de son faible coût, regroupe l enfouissement sanitaire et l incinération. ANNEXE K

69 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT 1. TRAITEMENT À la source, les boues d épuration et de fosses septiques sont de forme liquide et présentent une forte charge en matières organiques hautement fermentescibles, ce qui impose des contraintes importantes, non seulement sur le plan de la réglementation en vigueur (les règles établies pour la valorisation ou l élimination des boues, par exemple), mais également sur celui du choix de leur destination. Il devient donc nécessaire de mettre en place une filière de traitement plus ou moins complexe. Il existe deux grands types de traitements des boues : la stabilisation et le traitement, ainsi que la déshydratation et le séchage. La stabilisation et le traitement des boues consistent à réduire le pouvoir fermentescible et les odeurs des matières organiques présentes dans les boues brutes et, selon la technique employée, à diminuer la quantité de micro-organismes pathogènes ou de substances potentiellement toxiques. L étape de stabilisation est indispensable à tout projet de valorisation des boues (Gouvernement du Québec, 1991). La déshydratation et le séchage des boues visent à réduire la teneur en eau (et, par conséquent, le volume) des boues destinées à la valorisation ou à l'élimination, en plus d en améliorer les caractéristiques physiques. 1.1 MÉTHODES DE TRAITEMENT DIGESTION ANAÉROBIE Généralement appliquée dans les stations d épuration de moyenne à grande capacité de traitement, la digestion anaérobie est un procédé de dégradation de la matière organique contenue dans les boues par digestion à l abri de la lumière et de l air, à l intérieur de cuves étanches. Ainsi, la digestion se produit suivant trois étapes, s étendant sur une période approximative de 30 jours : 1. Les composés organiques complexes de la partie solide des boues subissent une transformation en composés organiques complexes solubles ; 2. Sous l action des micro-organismes anaérobies, les molécules organiques complexes sont converties en acides gras volatiles, des composés plus simples ; 3. Les acides gras se minéralisent afin de former du méthane, du dioxyde de carbone ainsi que du sulfure d hydrogène, dont la production dépend de la température et du temps de séjour des boues à l intérieur du digesteur. La mise en œuvre de la digestion anaérobie exige des ouvrages importants, soit un digesteur clos ou deux digesteurs en série (scindant le procédé en deux étapes), occasionnant ainsi des coûts d investissement élevés comparativement aux techniques de digestion aérobie (voir section suivante). Il en coûte donc environ 445 $ par tonne de boues sèches (tbs) pour une station d épuration d une capacité de 1 tbs par jour, et 183 $/ tbs pour une station ayant une capacité de 5 tbs par jour. Or, le méthane produit pendant la fermentation des boues peut être utilisé comme combustible et contribuer ainsi à diminuer les coûts énergétiques de chauffage des installations de la station d épuration. ANNEXE K

70 Cette technique de stabilisation est utilisée depuis longtemps, mais les dernières décennies ont été marquées par une baisse significative de son utilisation. En effet, le faible coût des ressources énergétiques, la sensibilité de ce procédé aux conditions de traitement telles que le ph, le débit d entrée, la température, etc., l instauration de traitements primaires chimiques ou encore, l augmentation de la complexité des déchets industriels influençant les caractéristiques des boues sont autant de raisons qui ont réduit l usage de la digestion anaérobie. Ce type de traitement détient toutefois un fort pouvoir de destruction cellulaire grâce à la fermentation méthanique qu il occasionne, permettant ainsi l élimination d une grande quantité de matière organique. Par ailleurs, ce procédé génère des quantités relativement faibles de biomasse et est très efficace en tant que stabilisateur biologique. DIGESTION AÉROBIE Visant à réduire l émission d odeurs nauséabondes, la concentration de micro-organismes pathogènes et la putrescibilité des boues, la digestion aérobie consiste à effectuer le brassage des boues en leur injectant de l air de manière à terminer la digestion des matières organiques encore présentes. Ce procédé de stabilisation, réalisable sur les boues secondaires ou mixtes (primaires et secondaires), produit du dioxyde de carbone, des nitrates, de l eau ainsi que des boues stabilisées biologiquement. La digestion aérobie est habituellement implantée dans des stations d épuration ayant des capacités inférieures à m3/jour et nécessite des installations importantes. Les coûts énergétiques sont en général élevés et les coûts globaux varient d'environ 236 $/tbs pour une station ayant une capacité de 1 tbs/jour à 109 $/tbs pour une station ayant une capacité de 5 tbs/jour. Il existe quatre variantes du procédé de digestion, accroissant ainsi sa popularité et son utilisation. Il s agit des procédés suivants : Procédé conventionnel : Se faisant à température ambiante, ce procédé comporte des bassins aérés par des diffuseurs submergés ou par des aérateurs mécaniques de surface. Il a pour avantages, par rapport à la digestion anaérobie, d être simple et, par conséquent, de présenter moins de risques d instabilité. D autre part, une plus grande partie de la valeur fertilisante est conservée pendant ce procédé, lequel requiert une moins grande concentration de boues pour fonctionner, évitant ainsi l ajout d une étape d épaississement. Enfin, les coûts en capitaux pour la construction des digesteurs aérobies sont moins élevés que ceux des digesteurs anaérobies. Les coûts d exploitation sont toutefois forts élevés en raison de la grande demande énergétique occasionnée par l aération des bassins et aucune récupération d énergie n est envisageable. D autre part, la performance dépend grandement de la température ainsi que des conditions climatiques. Procédé thermophile autothermique : La digestion est réalisée à l intérieur de digesteurs isolés, permettant de contrôler la température en la rendant indépendante de celle du milieu environnant. La chaleur occasionnée par les réactions d oxydation de la matière organique et par l accroissement des boues jusqu aux températures thermophiles (hautes températures variant de 45 o C à 65 o C), peut donc être conservée. Ce type de traitement permet une digestion plus rapide ainsi qu une diminution du temps de séjour ANNEXE K

71 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT des boues à l intérieur du digesteur (moins de sept jours). Les températures très élevées produites pendant la digestion entraîne une destruction très efficace des microorganismes pathogènes. Étant donné l absence du phénomène de nitrification en conditions thermophiles, le système nécessite moins d oxygène. De plus, la digestion effectuée grâce à ce procédé permet de réduire la production de biomasse. Le désavantage réside dans la nécessité d intégrer au système des boues à teneur en solides élevée afin d atteindre les températures thermophiles. Procédé de digestion mixte : Ce procédé associe la digestion authothermique et une étape de digestion anaérobie mésophile (températures moyennes) selon deux variantes. La première consiste en une prédigesiton aérobie thermophile, suivie d une digestion anaérobie mésophile, tandis que la seconde inverse les étapes. Procédé anoxie-aérobie : Il s agit d une digestion à aération intermittente permettant de diminuer les coûts énergétiques inhérents à l aération des digesteurs aérobies. Le principe de base associé à cette approche réside dans l utilisation par les microorganismes des gaz dégagés par la digestion dans des conditions où la disponibilité en oxygène est limitée et entraîne conséquemment des conditions anoxiques. Le traitement des boues se fait donc par alternance de conditions d aération et de non-aération. LAGUNAGE Le lagunage est une technique permettant de laisser stabiliser les boues à l intérieur de fossés d oxydation artificiels ou naturels. Il en existe diverses variantes, dont le lagunage aérobie (utilisé pour l épuration biologique des substances organiques non décantées ou non dissoutes contenues dans les eaux résiduaires préépurées mécaniquement dans des étangs de décantation ou par un autre procédé), le lagunage facultatif et le lagunage anaérobie (utilisé pour diminuer la teneur en substances organiques d eaux résiduaires brutes ou clarifiées mécaniquement). La mise en œuvre de ce procédé nécessite la construction d au moins un étang, d une profondeur minimale de 1,5 m, devant comporter un minimum de deux cellules, être muni de déversoirs ajustables, être facilement accessible pour l entretien et avoir une capacité d entreposage de trois à cinq ans. Les matériaux utilisés doivent également être suffisamment imperméables pour limiter l infiltration des liquides dans l environnement. D autre part, les étangs doivent obligatoirement être situés à un minimum de 150 m des habitations et ils nécessitent l aménagement de fossés de dérivation des eaux de surface au pourtour de leur structure afin d éviter tout débordement (MENV). Le lagunage présente des coûts relativement faibles, selon une étude de l INRS-Eau, et il s agirait d un traitement économique de divers déchets résidentiels, municipaux, industriels et agricoles. Étant une technique performante en ce qui a trait à la stabilisation biologique des boues d épuration et de fosses septiques, le lagunage nécessite toutefois des volumes importants. En ce qui concerne plus particulièrement le lagunage anaérobie, où les étangs sont aérés artificiellement, il est possible d observer une meilleure absorption, distribution et utilisation de l oxygène. Par ailleurs, cette méthode permet de contrôler l apport d oxygène ainsi que le rendement d épuration, en plus de procurer une certaine indépendance par rapport aux facteurs naturels non maîtrisables. ANNEXE K

72 STABILISATION CHIMIQUE Cette technique permet de diminuer, du moins temporairement, le pouvoir fermentescible des boues, par l addition de réactifs chimiques, en combinaison ou non avec un traitement thermique. Il en existe trois catégories : le traitement alcalin, le traitement neutre et le traitement acide. Le traitement alcalin consiste à stabiliser les boues liquides ou déshydratées par l apport de chaux. Afin que la désinfection se fasse adéquatement, les boues sont amenées à un ph de 12 pendant un minimum de 12 heures (préférablement pendant 24 heures). Les avantages relatifs à l usage de cette technique de traitement résident dans le coût réduit de la chaux et dans le fait que cette dernière, grâce à son alcalinité, a un effet favorable sur la structure physique des boues. Cependant, il n y a aucune réduction de la matière organique biodégradable contenue dans les boues, d où une reprise possible de la fermentation si les conditions du milieu le permettent ultérieurement. De plus, l ajout de la chaux augmente la masse des boues, puisqu il en faut 108 kg à 162 kg par tonne de boues sèches. Le coût total du traitement par chaulage est estimé, selon l INRS-Eau, à 164 $/tbs pour une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, et à 74 $/tbs pour une station ayant une capacité de 5 tbs/jour. D après les données de l an 2000 de Ressources naturelles Canada, il en coûterait 70,80 $ pour une tonne de chaux vive en vrac à haute teneur en calcium, et 80,40 $ pour une tonne de chaux hydratée en vrac à haute teneur en calcium. Le traitement neutre utilise deux procédés : le procédé CCBA, qui utilise un réactif à base d argile et d alun absorbant les métaux, et le procédé Wet Chlorine Oxidation, qui est peu efficace pour la stabilisation et la désinfection des boues. Une méthode de traitement acide a été suggérée en 1994 par des chercheurs de l INRS- Eau. Il s'agit d'acidification des boues par l ajout d acide sulfurique jusqu à un ph de 2,0 ou 2,5, entraînant ainsi une diminution importante des solides contenus dans les boues, à la suite d une hydrolyse et d une minéralisation rapide d une partie de leur matière organique. Il s agit d un procédé simple et efficace, pouvant s appliquer aux différents types de boues municipales et industrielles et pouvant s intégrer aux chaînes actuelles de traitement et de stabilisation des boues d épuration. Afin d acidifier les boues à un ph de 2,5, il faut entre 143 kg et 214 kg d acide sulfurique par tonne de boues sèches, et le coût d une tonne d acide se chiffre à 125 $. STABILISATION THERMIQUE La stabilisation thermique consiste à chauffer les boues en présence d air sous de très fortes pressions, pouvant atteindre jusqu à 20 Mpa et plus, dans le but de réaliser une oxydation poussée de la matière organique, simultanément à une transformation physique des matières en suspension. Les boues ainsi traitées peuvent aisément être filtrées et elles donnent une siccité de gâteaux entre 40 % et 70 %. En plus de stabiliser les boues, cette technique permet de les conditionner, c est-à-dire de leur donner une consistance davantage solide. En Hollande, la stabilisation thermique est réalisée en puits profond, ce qui permet de récupérer l énergie en réutilisant la chaleur. Cette technique donne par ailleurs la possibilité de traiter 62,5 tbs/jour au coût de 378 $ (CAN)/tbs. ANNEXE K

73 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT STÉRILISATION Il existe différentes techniques de stérilisation : la pasteurisation, la radiation ionisante et la pressurisation. La pasteurisation consiste à chauffer les boues à près de 70 o C pendant un minimum de 30 minutes afin de les aseptiser. Ce type de traitement nécessite l usage d une chaudière autonome et d un échangeur de chaleur eau-boues ou encore, d un brûleur à gaz immergé dans les boues. Dans une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, il peut en coûter 302 $ pour pasteuriser une tonne de boues sèches, alors que dans une station de 10 tbs/jour, il en coûterait 82 $/tbs. La radiation ionisante permet de désinfecter les boues déshydratées en les pressant en couches de moins de 5 mm d épaisseur puis en les irradiant, à raison de 10 tbs/jour ou 50 t de boues humides par jour avec un accélérateur d électrons (l appareil ionisant) d une puissance de 50 kw. Certains auteurs suggèrent de combiner cette technologie à un postcompostage rapide des boues. La pressurisation consiste en l application de pressions importantes sur les boues en autoclave (récipient métallique à fermeture extérieure hermétique, résistant à des pressions élevées), permettant de les désinfecter. Des études ont par ailleurs été menées au sujet de la performance de cette technologie et elles ont permis de constater que l application d une pression de bars ne nécessitait que le dixième de l énergie nécessaire pour la stérilisation par chauffage. Cependant, les coûts d investissement sont importants et ne justifient pas l usage de cette technique à l échelle industrielle. DÉCONTAMINATION L objectif principal de la décontamination vise à réduire les concentrations de métaux toxiques pouvant être présents dans les boues. La Corporation Biolix, en partenariat avec les chercheurs de l INRS-Eau, commercialise des technologies de traitement et de décontamination des boues d épuration des usines de traitement municipales et industrielles, dont notamment les technologies Métix et Stabiox. Les technologies Métix permettent d extraire les métaux toxiques de manière sécuritaire pour l environnement, en plus d assainir et de stabiliser les boues. Le procédé se réalise en une seule étape, permettant de réduire substantiellement la teneur en métaux lourds des boues d épuration, de diminuer leur biomasse et de détruire les micro-organismes pathogènes ainsi que les odeurs qu elles dégagent, afin de produire des boues de haute qualité. Les variantes du traitement Métix peuvent s adapter pour répondre à chaque situation pouvant exister dans une station d épuration des eaux usées. Le choix du traitement le mieux adapté dépend de facteurs comme la conception de l usine, le coût et la disponibilité des produits utilisés dans la procédure de traitement et les critères de valorisation des boues. Voici donc ces variantes : Métix BS ou biolixiviation-digestion avec soufre, qui exploite la présence d une microflore indigène à l intérieur des boues capable d oxyder le soufre élémentaire en acide sulfurique, entraînant ainsi une diminution du ph et une hausse des conditions oxydantes du milieu. Cela a pour effet de solubiliser de façon importante les métaux toxiques et de stabiliser efficacement les boues. Notons cependant que la concentration ANNEXE K

74 initiale en solides des boues doit se situer entre 30 g/l et 40 g/l afin de respecter les conditions optimales de ce procédé. Deux types d installations peuvent être utilisés : le bioréacteur à cuve agitée et aérée avec addition de soufre élémentaire en poudre ou encore, les colonnes aérées avec soufre granulaire immobilisé. Le temps de traitement par digestion est de l ordre de 8 à 12 jours. D après l INRS-Eau, les coûts exigés pour l application de cette variante varient entre 476 $/tbs pour une station d une capacité de 1 tbs/jour, et 216 $/tbs pour une station d une capacité de 5 tbs/jour. Métix BF ou biolixiviation avec sulfate ferreux. Ce procédé fait appel au pouvoir acidifiant d une bactérie présente à l intérieur des boues (Thiobacillus ferrooxidans) et à un résidu de l industrie de la sidérurgie afin de solubiliser et récupérer la plupart des métaux lourds présents dans les boues d épuration municipales. Dans un bioréacteur aérobie en mode continu, on combine une culture de bactéries et un sulfate ferreux, servant de source d énergie pour les bactéries. Après l ajout d une petite quantité d acide sulfurique afin d amorcer le procédé, l acide produit par les bactéries abaisse le ph des boues tout en accroissant les conditions oxydantes, permettant ainsi le passage en solution de la plupart des métaux lourds, tels que le cuivre, le manganèse, le cadmium et le zinc. Un filtre-presse à plateaux permet ensuite la séparation des boues décontaminées et du liquide contenant les métaux lourds. Ces derniers peuvent par la suite être précipités sélectivement, selon ceux que l on veut éventuellement recycler. Initialement, les boues doivent toutefois contenir entre 20 g/l et 25 g/l de solides pour des résultats optimaux. L usage de cette technologie pour le traitement de boues aérobies non digérées a permis d obtenir, après un temps de résidence de 24 heures, des pourcentages de solubilisation variant de 60 % à 95 %, selon le type de métaux, leurs concentrations, leur forme chimique, etc. L application de Métix BF coûterait entre 294 $/tbs pour une station d une capacité de 1 tbs/jour, et 154 $/tbs pour une station de 5 tbs/jour. Boues Bactéries Sulfate ferreux Acide sulfurique Réacteur aérobie Filtre-presse Fraction liquide contenant les métaux Précipitation des métaux à la chaux Filtre Boues décontaminées Résidus métalliques Fraction liquide recyclée Valorisation agricole Récupération Source : Fiche technique du CQVB U : Boues d épuration municipales ; Récupération des métaux lourds par biolixiviation. Figure D.1. Schéma du procédé de biolixiviation des métaux lourds Métix AC ou lixiviation chimique utilise un acide inorganique et un agent oxydant. Ce dernier, ajouté aux boues acidifiées permet d accélérer la solubilisation des métaux lourds et empêche la solubilisation des éléments nutritifs. La concentration de solides doit varier entre 30 g/l et 40 g/l, et le temps de traitement est compris entre 0,5 heure et 6 heures selon le cas. Cette variante permet donc d enlever adéquatement les métaux toxiques, ANNEXE K

75 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT d éliminer efficacement les micro-organismes pathogènes, et ce, dans un réacteur de type cuve agitée en mode cuvée, semi-continu ou continu. Les coûts sont de l ordre de 214 $/tbs pour une station d une capacité de 1 tbs/jour, et de 103 $/tbs pour une station d une capacité de 5 tbs/jour. Métix BC permet de tirer profit des avantages des procédés biologiques (faibles coûts en produits chimiques) et chimiques (investissement moindre attribuable à un court temps de traitement, stabilité des réactions, meilleur contrôle des intrants, résistance aux variations des conditions d exploitation, etc.). En ce qui concerne la technologie Stabiox, elle consiste en une séquence d opérations précédant la déshydratation mécanique des boues, permettant leur stabilisation microbiologique et la conservation de leur valeur fertilisante, tout en facilitant leur déshydratation sans hausser la quantité de solides à gérer. Elle permet également une économie de coûts, tout en favorisant l enlèvement des odeurs et une stabilisation à long terme par un procédé simple. OXYDATION HUMIDE ASSISTÉE PAR PLASMA (OHAP) Ce procédé de traitement est destiné à oxyder les boues de provenances diverses, incluant les boues municipales, industrielles et agroalimentaires, à l intérieur d un four rotatif équipé d un générateur de plasma à air chauffant à 600 o C. Ce dernier est conçu pour traiter les boues émanant des procédés de séchage conventionnels et contenant au moins 20 % de matière organique. Tout d abord, les boues sont acheminées à l intérieur du four, qui fonctionne continuellement, à l aide d un convoyeur à vis. La charge organique est alors détruite par la présence de l air et de la chaleur, produisant ainsi des cendres granulaires inertes, stériles et sans odeur, potentiellement valorisables. L OHAP permet une réduction économique significative du volume des résidus ultimes (95 % de réduction) et des gaz à effet de serre (GES). En effet, cette technologie n utilise pas de brûleur à combustibles fossiles et elle produit des niveaux de NO x plus bas que les incinérateurs conventionnels. À titre indicatif, l OHAP génère 46 % moins de GES par rapport à l incinération directe, 31 % moins que le séchage suivi par l incinération, 144 % moins que l enfouissement et 1 % moins que le compostage. D autre part, il est possible de récupérer l énergie thermique des boues, et ce, en récupérant la chaleur produite par condensation de la vapeur d eau, pour non seulement réchauffer les boues qui entrent dans le four, mais également les bâtiments. Il s agit par ailleurs d une technologie peu énergivore permettant de traiter les boues concentrées entre 20 % et 35 % pour lesquelles il n existe aucune technologie de traitement autre que l enfouissement et le compostage. Les systèmes de contrôle utilisés sont prévisibles, simples, stables et ne présentent que très peu de risques pour l opérateur et les installations. Les coûts d exploitation s avèrent modiques, soit 6,62 $/t de boues humides pour une unité industrielle de traitement d une capacité de 150 t de boues humides par jour. Pour ce qui est des coûts globaux (investissement, capital et exploitation), ils se trouvent être inférieurs à ceux de l incinération. Par ailleurs, les coûts d acquisition et d exploitation du four se comparent favorablement au coût moyen d épandage et d enfouissement des boues. Le coût en capital se chiffrerait à $ pour une unité de cette taille. ANNEXE K

76 1.2 MÉTHODES DE CONDITIONNEMENT Le conditionnement constitue un prétraitement spécifique permettant le bon fonctionnement des appareils de déshydratation mécanique. Ceux-ci donnent alors aux boues une consistance plus ou moins solide. Cette méthode consiste donc en une floculation de la boue, qui permet de casser la stabilité colloïdale et d augmenter artificiellement la taille des particules, et ce, en ayant recours à des procédés de nature physique (thermique principalement) ou chimique. ÉPAISSISSEMENT La plupart des circuits de traitement des boues commencent par une étape d épaississement, qui permet d améliorer le rendement de la digestion (si elle est prévue), en plus de réduire les coûts d investissement, de stabilisation et de déshydratation, de diminuer le volume des boues à disposer, ainsi que de favoriser l économie des systèmes de déshydratation. Différentes techniques sont employées : la décantation ou l épaississement gravitaire, la flottaison à air dissous, la centrifugation, le drainage et le système BEST. La décantation ou l épaississement gravitaire consiste en un tassement des boues, dont le temps de séjour est assez élevé. Peu coûteuse, elle est largement répandue pour l épaississement des boues primaires. Ainsi, il en coûte 90 $/tbs pour une usine d une capacité de 1 tbs/jour, et 48 $/tbs pour une usine de 5 tbs/jour. La flottaison à air dissous est généralement utilisée dans le cas des boues activées afin de les épaissir et les clarifier. Cette technique entraîne une dépense énergétique supérieure à la décantation, mais ses performances au chapitre de l épaississement et donc, de la chaîne entière de traitement, compensent largement cette dépense. Son coût total est estimé à 97 $/tbs pour une station d une capacité de 1 tbs/jour, et à 45 $ pour une station de 5 tbs/jour. La centrifugation est une opération de séparation mécanique, par action de la force centrifuge, de deux à trois phases (liquide-liquide, liquide-solide, liquide-liquide-solide), entraînées dans un mouvement de rotation à l intérieur de décanteuses cylindriques continues à buses. Le drainage est un procédé qui peut être utilisé dans les petites stations. Après floculation, les boues sont épaissies par un apport de polymère et un drainage sur un champ horizontal de grilles fines, raclé en permanence par des lames de caoutchouc. Le système BEST a été mis au point au Japon. Cette technique combine, dans une seule étape, l épaississement et la floculation chimique. Elle consiste donc en l ajout d un coagulant métallique avec l apport de polymères causant la formation de gros flocs de boues qui sont aisément séparés de l eau intersticielle. Ce système est plus fiable et performant que l épaississement gravitaire, mais son coût en est supérieur de 20 %. L épaississement est réalisé dans un réacteur agité, muni d un système spécialement conçu pour cette étape du processus de traitement des boues. ANNEXE K

77 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT CONDITIONNEMENT CHIMIQUE Il est possible de conditionner les boues en leur ajoutant consécutivement des sels métalliques (électrolyte ou polyélectrolyte) et de la chaux afin d en améliorer la filtrabilité et d'augmenter la taille des particules. Cette floculation des boues s effectue dans des bacs agités en série, le premier servant pour le sel métallique et le second pour la chaux. Les temps de séjour sont de l ordre de 5 à 10 minutes. Or, une agitation prolongée et trop forte pourrait, dans certains cas, détériorer la filtrabilité des boues conditionnées. En effet, étant donné la fragilité parfois très grande des flocs obtenus, il est nécessaire d éviter les cuves à agitation trop violente, les temps de floculation trop longs et les pompages destructeurs des boues conditionnées. L association de deux polyélectrolytes permet, sur certaines boues, de réduire le coût global du conditionnement ou d obtenir une floculation plus efficace. Par ailleurs, il existe de nos jours une gamme de polyélectrolytes très étendue, ce qui est très avantageux du fait de la diversité de la qualité des boues. Enfin, dans une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, il en coûte 97 $/tbs pour ce type de conditionnement, alors qu il en coûte 54 $/tbs dans une station d une capacité de 5 tbs/jour. CONDITIONNEMENT THERMIQUE L augmentation de la température des boues conduit à une transformation irréversible de leur structure physique, surtout si elles contiennent une forte proportion de matières organiques et colloïdales. Ainsi, durant le chauffage, les gels colloïdaux sont éliminés et la quantité d eau contenue dans les particules diminue fortement ; il en résulte donc un épaississement important et rapide, avec l obtention de boues décantées à plus de 120 g de matières en suspension (MES)/L et même 200 g MES/L. La structure des boues s en trouve améliorée, de sorte qu une filtration sans apport de réactifs est toujours possible. Cette technique permet d atteindre de très fortes siccités de gâteaux à la suite de leur passage dans les filtres-presses. Le conditionnement thermique est applicable à toutes les boues à prédominance organique et présente des performances relativement stables comparativement au conditionnement chimique. Les hautes températures employées, variant entre 150 o C et 200 o C, permettent également de stériliser les boues, d autant plus que le temps de cuisson varie entre 30 et 60 minutes. Les investissements reliés à cette technique s avèrent cependant coûteux par rapport au conditionnement chimique. AUTRES TECHNIQUES DE CONDITIONNEMENT Une revue de littérature a permis de dénombrer quelques techniques de conditionnement supplémentaires, bien qu elles ne soient pas très explicitées. En voici les grandes lignes : Conditionnement par congélation : D une durée de une à quatre heures et employant des températures variant entre - 10 o C et - 20 o C, cette technique est applicable aux boues à prédominance minérale, difficiles à déshydrater. Bien qu elle permette de réduire efficacement la quantité d eau liée à la matière et de regrouper les particules de façon stable, ce type de conditionnement est très énergivore et, par conséquent, assez coûteux. On l associe souvent à la filtration sous vide et on utilise habituellement un système de fréon-glycol. ANNEXE K

78 Conditionnement par charges : Cette technique consiste à ajouter des matières sèches aux boues, de l ordre de 20 % à 40 % des matières en suspension initiales. Cela permet d améliorer la texture des gâteaux afin d en faciliter la manutention ou une exploitation optimale des équipements de déshydratation. La combinaison de boues minérales avec des boues biologiques est profitable pour ce type de conditionnement. Conditionnement électro-acoustique-osmose : Cette amélioration du conditionnement chimique entraîne l eau en surface par un traitement aux ultrasons. Il s agit cependant d une technique très coûteuse. Conditionnement par solvants ou huiles : Ce type de conditionnement consiste à ajouter une huile ou un solvant aux boues, dans certaines conditions de température, afin de séparer plus facilement par voie mécanique les matières sèches tout en ayant la possibilité de récupérer une bonne partie du solvant. Sa faisabilité technico-économique n a toutefois pas été démontrée à l échelle industrielle et son utilisation s avère onéreuse. 1.3 MÉTHODES DE DÉSHYDRATATION La déshydratation permet de donner aux boues une consistance physique plus solide afin de faciliter le conditionnement, la manutention et le transport du résidu final en utilisant divers systèmes mécanisés. CENTRIFUGATION La centrifugation permet non seulement d épaissir les boues, mais également de les déshydrater en séparant les phases solides et liquides qui les composent. Ainsi, les boues sont insérées dans une centrifugeuse en rotation où les matériaux plus denses sont séparés des premiers puis, éjectés du système. Ce système permet de travailler en mode continu dans une enceinte close et compacte, et ainsi de réduire les inconvénients associés aux odeurs. Or, il est nécessaire de procéder à l isolation phonique de la salle de déshydratation. Le rendement typique de la centrifugation varie entre 18 % et 31 % de déshydratation et il s agit d une technique performante pour la séparation de solides de différents types de boues. En ce qui concerne la centrifugeuse, elle consiste en un tambour ou un bol cylindrique tournant sur lui-même afin de créer une force de séparation. Les plus courantes regroupent les centrifugeuses à convoyeur et à bol, à bol perforé ainsi qu à disques. Pour les boues résiduaires d assainissement, on emploie habituellement la centrifugeuse continue à bol cylindro-cônique d axe horizontal. D autre part, il existe des centrifugeuses à bol cylindrique à forte capacité qui, malgré leur coût important, permettent de diminuer les coûts des étapes de traitement en aval. Ce procédé de déshydratation ne nécessite que très peu de surveillance, mais la maind œuvre doit être davantage qualifiée que pour un système de filtration. Enfin, les coûts varient entre 191 $/tbs et 62 $/tbs, selon qu il s agit respectivement d une station ayant une capacité de 1 tbs/jour ou 5 tbs/jour. ANNEXE K

79 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PRESSOIR ROTATIF Afin de concentrer les solides des boues, ces dernières sont acheminées dans un canal rectangulaire situé à la périphérie d une roue, dont les parois latérales sont constituées d éléments filtrants rotatifs laissant passer le liquide et retenant les solides. Ce procédé donne des rendements inférieurs lorsqu il est alimenté avec des boues contenant peu d eau libre, mais il est possible d atteindre des taux de déshydratation élevés, soit jusqu'à 45 % de siccité avec certains types de boues municipales. Par ailleurs, ce procédé simple peut être utilisé en mode continu dans un système complètement fermé réduisant la production d odeurs. Il existe six modèles de pressoirs rotatifs de dimensions différentes, dépendant du type de boues et des débits à traiter. Ainsi, le poids des pressoirs peut varier entre 170 kg et kg, et il est possible de traiter 300 L à L de boues à l heure, selon l équipement et le type de boues. De construction robuste, le pressoir rotatif comporte un nombre limité de pièces mécaniques dont le fonctionnement et l entretien ne présentent aucune difficulté particulière. D autre part, parce qu il fonctionne en système fermé, ce procédé est peu bruyant, peu encombrant et consomme très peu d énergie (10 kw/h par tonne de matière sèche traitée). Son fonctionnement requiert peu d intervention humaine et les opérateurs n ont pas à porter d équipement de protection particulier. En ce qui concerne les coûts, ils varient entre 565 $/tbs et $/tbs, incluant l exploitation et l amortissement sur le capital. Ce sont les Industries Fournier inc. (situées à Black Lake) qui, au Québec, commercialisent ce type de procédé. Actuellement, 12 unités sont exploitées, notamment à l'usine d'épuration de la Rive-Sud, à Longueuil, à l'usine d'épuration d'auteuil, à Laval, au Centre de traitement des boues de fosses septiques de Deschambault et à la Communauté urbaine de Montréal. LIT DE SÉCHAGE Le séchage des boues s effectue sur des lits de sable drainés en deux étapes : le drainage puis l évaporation-filtration. Dans les régions tempérées, le temps de séchage varie habituellement entre trois semaines et un mois et demi pour 30 cm à 40 cm de boues, et ce, selon les conditions climatiques. Par ailleurs, ce procédé nécessite une emprise au sol considérable, du personnel pour la maintenance (ce qui entraîne une dépense en main-d œuvre) et son utilisation est limitée puisqu on ne peut l utiliser qu avec des boues stabilisées. Il est envisageable d atteindre des siccités entre 40 % et 60 % en cas d ensoleillement maximum. D autre part, il est possible d en améliorer le rendement en ajoutant des polyélectrolytes aux boues, ce qui a pour effet de hausser la vitesse de drainage. Les coûts engendrés par cette technique en régression varient entre 113 $/tbs et 86 $/tbs, selon qu il s agit d une station de traitement d une capacité de 1 tbs/jour ou 5 tbs/jour. LIT DE CONGÉLATION OU TRAITEMENT GEL DÉGEL Cette technique, favorisant le drainage et la déshydratation des boues, peut être combinée à la méthode du lit de séchage, ce qui constitue une possibilité particulièrement intéressante au Québec. Ainsi, le lit de séchage peut s utiliser en période estivale, alors que l hiver favorise l usage du lit de congélation, ce qui permet l obtention de siccités plus ANNEXE K

80 élevées qu avec tout autre technique de déshydratation. L effet conditionnant du traitement par gel-dégel tient du fait de la séparation solide-liquide s effectuant pendant la cristallisation de l eau contenue dans les boues. Les cristaux de glace en formation repoussent les impuretés qui sont ainsi concentrées, ce qui favorise leur agglomération. Les flocs produits sont par la suite déshydratés puis compactés sous l effet de la progression de la glace vers eux. Après le dégel, le drainage très rapide de l eau à travers les granules laisse un résidu final ayant l apparence typique du café moulu. Grâce à ce type de traitement, il est possible d obtenir des teneurs finales en solides se situant entre 24 % et 40 %, ce qui représente une siccité relativement importante. D autre part, il s agit d une technique efficace pour tous les types de boues aqueuses, en autant qu elles aient complètement gelé. De plus, elle modifie complètement la structure des boues et produit, après drainage, un résidu granulaire très perméable et peu odorant. Son efficacité est accrue d autant avec des boues dont la granulométrie des flocs est fine. L efficacité de la méthode de gel-dégel ne se trouve pas influencée par la siccité initiale des boues, ni par leur vitesse de décongélation. Cependant, plus le gel est rapide, moins le conditionnement est efficace. Afin d assurer des résultats optimums, les lits de congélation doivent avoir une profondeur suffisante pour permettre un remplissage de 30 cm à 60 cm de boues et ils doivent être en mesure de contenir le volume total de boues produites pendant un an. Ils doivent également être divisés en plusieurs cellules pour faciliter le nettoyage et l entretien des installations, en plus d être munis d un système de distribution permettant l épandage uniforme des boues, ainsi que d un système de drains collecteurs sous une couche de sable filtrant. Le sol sous les lits doit être suffisamment imperméable afin de limiter toute infiltration. Ainsi, le traitement par gel-dégel requiert au moins un bassin rectangulaire en béton, assez profond pour recevoir plusieurs couches de boues (8 cm à la fois). L exploitation des cette méthode se chiffre à 255 $/tbs, et ce, sans considérer les coûts d installation. Des essais de gel-dégel ont été effectués à Sainte-Julie sur des boues chimiques d étangs aérés facultatifs et les résultats sont très prometteurs. Effectivement, des siccités atteignant près de 44 % ont pu être observées. Or, la méconnaissance du procédé par gel-dégel fait qu il n existe pas à ce jour, en sol québécois, d installations conçues spécifiquement pour le traitement des boues de fosses septiques. Des tests ont tout de même été effectués sur ce type de boues à la station d épuration de Saint-Gabrielde-Brandon. FILTRATION SUR BANDES PRESSEUSES La technique utilisée consiste à presser les boues entre deux toiles filtrantes qui sont comprimées progressivement et qui s enroulent successivement autour de tambours perforés et de rouleaux dont la disposition varie selon le type de filtre. La filtration sur bandes presseuses se caractérise donc par une certaine facilité d exploitation, la continuité du procédé, la simplicité de la mécanique, et un faible coût d exploitation, soit 217 $/tbs pour une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, et 79 $/tbs pour une station de 5 tbs/jour. Les boues résultant de ce type de filtration sont pelletables et les résultats sont satisfaisants pour la grande majorité des boues organiques. En effet, les siccités obtenues sont proches des teneurs limites, soit entre 21 % et 26 %. ANNEXE K

81 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Il existe plusieurs types de filtres à bandes presseuses. Dans le cas de stations à forte et moyenne capacités, on utilise habituellement les filtres superpress tels que ST, SP, SPI, SL, HD et DEG, alors que pour les petites stations, on préconise le GD-Press ou le T- DEG. L entreprise Berlie Technologies, de La Prairie, fabrique des unités de filtration stationnaires d une capacité variant de kg/h à kg/h d évaporation d eau, ainsi que des unités semi-mobiles de 500 kg/h à kg/h. De telles installations ont par ailleurs été mises en œuvre à la Régie d assainissement de bassin de La Prairie, à la CUQ, à Magog, Granby et à La Baie. D autre part, le procédé de filtration sur bandes presseuses fait partie de divers systèmes de déshydratation des boues expérimentés au Québec. À titre d exemple, Hydro-Québec a mis sur pied une étude pilote combinant une étape de séchage par radiation infrarouge et la filtration sur bandes presseuses. Également, une technique québécoise de déshydratation de boues de fosses septiques appelée DAB mc combine des procédés d épaississement et de filtration donnant des boues de fosses septiques déshydratées à des siccités entre 19 % et 24 %. FILTRATION SOUS PRESSION EN CHAMBRES ÉTANCHES La filtration sous pression en chambres étanches consiste à appliquer sur le gâteau de boue des pressions très élevées se situant entre 5 et 15 bars, ce qui permet d obtenir des siccités supérieures à 30 %. Diverses installations peuvent être utilisées : les filtrespresses à plateaux chambrés classiques ; les filtres-presses à plateaux membranes ; les filtres-presses automatiques permettant de réduire les coûts de main-d œuvre. En moyenne, le coût d exploitation de cette technologie varie entre 79 $/tbs et 217 $/tbs. DÉSHYDRATATION DES BOUES PAR LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS DE ROSEAUX Les lits de séchage plantés de roseaux constituent un véritable réseau de drainage de l'eau, laquelle s'égoutte ainsi plus rapidement et plus complètement des boues. Celles-ci se concentrent mieux une fois égouttées et se minéralisent progressivement dans le temps grâce à la double action de l'air (maintien de conditions aérobies) et des bactéries (forte densité au voisinage des racines). L'alimentation des lits en boues fraîches se fait directement par pompage du bassin d'aération de la station d'épuration selon une fréquence adaptée. Les rhizomes progressent dans la boue au fur et à mesure que son niveau s élève. Les lits plantés de roseaux sont des ouvrages étanches qui ont à leur base un massif drainant reposant sur un plancher aéré. Le massif permet l'épaississement des boues tout en facilitant l'évacuation de l'eau interstitielle. Il est en outre naturellement ventilé. Sa bonne aération permet l'obtention de percolats aérobies, lesquels sont recyclés en tête de station d'épuration sans nuire à son fonctionnement. Pour le bon fonctionnement des lits, des cycles alternant des périodes d'alimentation et de repos sont pratiqués. Le dimensionnement des ouvrages est calculé sur la charge limitante hivernale. Les roseaux, dont la partie aérienne se développe du printemps à l'automne, restent en place pendant l'hiver, alors lequel les racines conservent une activité suffisante. Le procédé a été éprouvé pendant plusieurs années à différents sites. Le roseau développe un réseau très dense de racines appelé rhizosphère. Celle-ci améliore le drainage des boues par circulation d'eau le long des tiges et des rhizomes. ANNEXE K

82 Elle permet une pénétration d'oxygène au cœur des boues en favorisant la ventilation naturelle du massif filtrant. Enfin, l'activité bactérienne intense le long des racines aboutit à une minéralisation importante des boues. Il en résulte l'absence d'odeur et une capacité de stockage accrue. Conçue pour stocker les boues d'une station d'épuration pendant plusieurs années (5 à 10 ans, selon les conditions climatiques), l'évacuation des boues pour épandage agricole devient peu fréquente. Après la vidange d'un lit, la reprise des pousses de roseaux s'opère naturellement, à partir des rhizomes résiduels qui demeurent sur le massif filtrant. En outre, l'épandage sur des terres agricoles, en fin de période estivale de préférence, ne pose aucun problème particulier. SÉCHAGE THERMIQUE Le séchage thermique permet d évacuer, par évaporation, l eau interstitielle présente dans les boues. S il n est pas suivi par l incinération, il peut s effectuer lorsque le produit final est dédié à la valorisation agricole ou sylvicole, ou lorsque les conditions d enfouissement imposent une structure solide aux boues à éliminer (Blais, 1996). Le séchage à haute température peut augmenter la teneur en matière sèche à 90 % à 95 % et produit une substance sous forme de poudre ou de granules (gouvernement du Québec, mai 1991). SÉCHAGE PAR CONTACT OU SÉCHAGE INDIRECT Cette méthode de séchage fait usage de séchoirs constitués d une enveloppe cylindrique fixe souvent chauffée dans laquelle tournent un ou plusieurs rotors. Ces derniers comportent des unités de malaxage creuses, dans lesquels circule de la vapeur sous pression ou une huile chaude. De ce procédé résulte un produit final granulé non poussiéreux, homogène, de taille définie et pouvant être entreposé sans inconvénient. Il est possible d utiliser des boues d origines variées et les granules obtenues peuvent être valorisées en agriculture ou comme combustible, ou encore, être revendues comme engrais. Pour ce qui est plus spécifiquement du procédé, l aspiration d air en continu assure le nettoyage à fond de toutes les pièces et le bon fonctionnement du système, d autant plus que la circulation de l air de séchage en circuit fermé élimine toute émanation d odeurs. D autre part, le mode de fabrication des granules minimise les frais d entretien des équipements. En termes de performance, le séchage par contact diminue au maximum le volume de boues et permet l obtention d une matière granulée stable, pasteurisée et homogène ayant une siccité de 92 % à 95 %. Or, le rendement optimal de cette technique implique que les boues doivent avoir une siccité appropriée au départ,se situant entre 15 % et 40 % de matières sèches (site Internet d Enviro-Accès). De plus, le collage des boues sur les parois et le rotor entraîne un mauvais transfert de chaleur, diminuant ainsi les performances du système. Le séchage indirect requiert l installation d un tambour sécheur rotatif, dont les divers types peuvent s adapter aux différents besoins de traitement : Unités stationnaires, ayant une capacité de kg /h à kg/h d évaporation d eau ; ANNEXE K

83 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Unités mobiles, pouvant traiter jusqu à kg/h d évaporation d eau ; Unités semi-mobiles, ayant une capacité variant de 500 kg/h à kg/h d évaporation d eau. À titre indicatif, une unité de kg/h occupe un bâtiment de 11 m par 19,5 m. Le fonctionnement de ces installations ne nécessite les services d un opérateur que quelques heures par jour, d où des coûts de main-d œuvre réduits. D autre part, aucune mesure de protection spécifique n est requise pour l opérateur. Les boues sont alimentées directement à partir des équipements de déshydratation à l intérieur d une trémie, puis dans le séchoir. L alimentation énergétique de ce dernier est adaptée en fonction des carburants disponibles. Au Québec, la technologie de séchage indirect est commercialisée entre autres par Berlie Technoligies inc., sous le nom de Technologie Swiss Combi. Elle est par ailleurs utilisée par la Communauté urbaine de l Outaouais, la Ville de Smiths Falls, la Communauté urbaine de Montréal, la Ville de Laval et la Ville de Québec. SÉCHAGE PAR CONVECTION OU SÉCHAGE DIRECT Dans ce cas spécifique de séchage, l évaporation de l eau s effectue par contact direct des boues avec des gaz chauds ou de la vapeur. Les gaz ainsi extraits sont principalement constitués par l eau d évaporation et les gaz de séchage. Lorsqu elle est utilisée en circuit ouvert, cette technique produit un volume considérable de fumées malodorantes. De plus, elle nécessite des installations onéreuses pour l enlèvement des poussières fines, le lavage ainsi que la désodorisation. Entre autres installations pouvant être utilisées, notons le séchoir rotatif tubulaire, le séchoir à lit fluidisé, le séchoir flash, le séchoir ring et le séchoir à soles étagées. La Communauté urbaine de l Outaouais utilise un séchoir à circulation d air en circuit fermé permettant d obtenir des granules considérés comme étant un excellent fertilisant. RÉACTEUR DE TYPE LIT-À-JET Le Centre de recherche en génie des procédés de l environnement et des biotechnologies (BIOPRO) de l École polytechnique a adapté la technologie du réacteur de type lit-à-jet, déjà utilisée pour le séchage de particules grossières, telles que les grains de céréales, au séchage et à la granulation des boues municipales et industrielles. Il a par ailleurs été démontré que cette technologie est efficace pour l enrobage simultané des granules de boue avec des éléments fertilisants. Le procédé de séchage nécessite, à la base, des boues ayant une siccité se situant entre 20 % et 35 %. Ainsi, les particules de boue acheminées dans le réacteur, sous l action d un jet d air chaud ascendant, sont projetées vers le haut du réacteur afin de perdre une partie de leur humidité, puis elles retombent à la surface du lit. Les granules se forment sous l action vigoureuse de la recirculation des solides et sous l effet du jet d air chaud qui les mobilise. Le dépôt des éléments fertilisants sur les granules se fait à l aide d un injecteur installé dans le courant d air chaud et il résulte de l évaporation des gouttelettes qui adhèrent à la surface des particules. Le temps total de résidence des boues dans le réacteur est d environ 30 minutes. ANNEXE K

84 Il résulte du procédé des granules dont le diamètre varie entre 1 mm et 3 mm et dont le contenu en matière sèche se situe entre 75 % et 95 %. Grâce à une bonne circulation des solides, l adhérence des boues humides aux parois du réacteur ainsi que l agglomération des granules sont évitées. D autre part, la simplicité du réacteur de type lit-à-jet permet de l intégrer facilement dans une chaîne industrielle de traitement des boues. Selon BIOPRO, un coût de séchage et de granulation variant de 80 $/tbs à 120 $/tbs est envisageable. L enrobage des boues avec des éléments fertilisants est possible dans la mesure où les boues sont exemptes de contaminants chimiques. De plus, il est envisageable d enrober les granules de boues avec d autres substances que des matières fertilisantes, ce qui permettrait de créer de nouvelles applications. À l heure actuelle, les travaux de recherche n en sont qu au stade de la mise au point et des démarches sont en cours pour la conception et l exploitation d une unité de démonstration pouvant sécher cinq tonnes de boues préconcentrées par jour. AUTRES TECHNIQUES DE SÉCHAGE Le séchage sans air constitue une nouvelle approche par vapeur d eau surchauffée et par compression mécanique de la vapeur (supérieure à la pression atmosphérique). Cette technique produit un très bon transfert de masse entre le matériel à sécher et la vapeur surchauffée. Elle permet également d avoir un rendement élevé de récupération énergétique (90 %). Les installations requises se composent d un séchoir isolé, alimenté par un gaz de combustion et contenant un ventilateur interne. Le séchage par infrarouge permet, quant à lui, d atteindre une déshydratation à plus ou moins 95 % de siccité. À titre d exemple, Hydro-Québec a déjà envisagé de combiner une étape de séchage par radiation infrarouge à la filtration sur bandes presseuses. 2. LA VALORISATION Le Plan d action québécois sur la gestion des matières résiduelles mise principalement sur une meilleure gestion des ressources que sont ces matières afin d utiliser les ressources naturelles de façon durable. Des mesures ont donc été mises de l avant afin de valoriser plus de 65 % des matières résiduelles pouvant être mises en valeur annuellement. Ainsi, 60 % du verre, du plastique, du métal, des fibres, des objets encombrants et des matières putrescibles devront être valorisés. Par conséquent, les boues municipales et de fosses septiques, devront nécessairement faire partie des efforts de mise en valeur, d autant plus qu elles possèdent un potentiel de valorisation. Cette valorisation vise principalement à les détourner du site d enfouissement sanitaire, conformément aux objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles LE COMPOSTAGE La technique du compostage consiste en la décomposition et la stabilisation, par voie biologique aérobie thermophile, de la matière organique contenue à l intérieur de résidus solides. Cette matière subit une oxydation par des micro-organismes, laquelle s accompagne d une augmentation de la température pouvant aller jusqu à 70 o C (d où ANNEXE K

85 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT l appellation de phénomène thermophile). Il est possible d observer une réduction du volume des résidus en raison de la dégradation de l ensemble des composantes fermentescibles. Le compost ainsi obtenu peut servir en agriculture, en horticulture et en pépinière, et être vendu au détail. Il peut également être obtenu en mélangeant, dans le cas présent, des boues municipales ou de fosses septiques avec de nombreux autres résidus, tels que les fumiers, la fraction organique des ordures ménagères, les résidus verts, les résidus de récolte, les cendres, les sciures de bois, etc. Grâce aux températures élevées atteintes pendant le processus de dégradation de la matière organique, les germes pathogènes sont efficacement détruits et il est possible d observer une diminution appréciable de l humidité du produit. Entre autres avantages, l usage de compost augmente la capacité du sol à retenir l humidité, il en améliore la structure, en plus de tamponner les sols présentant des ph très élevés. La teneur en micro-organismes du compost contribue à minéraliser les éléments nutritifs non disponibles présents dans le sol, les rendant ainsi disponibles pour les besoins des végétaux, d autant plus que le compost constitue une source d éléments nutritifs qui peut servir pendant une longue période de temps. Le compostage, bien qu il produise un amendement bénéfique pour l environnement, génère des odeurs suscitant une forte opposition de la part des riverains des sites où il se fait. De plus, les matières organiques contenues dans le substrat sont susceptibles d attirer des oiseaux ainsi que des rongeurs, apportant ainsi des nuisances supplémentaires dans le voisinage. Dans le cas plus spécifique du compostage de boues, la présence potentielle de contaminants nuisibles n assure pas inévitablement des débouchés pour les produits qui en découlent, ce qui retournerait les boues à l enfouissement malgré les efforts déployés pour les en détourner. Le compostage est également limité par le fait qu il doit nécessairement s effectuer à partir de boues déshydratées qui sont elles-mêmes difficilement compostables en raison de leur porosité déficiente, de leur faible rapport carbone/azote, de leur tendance à la compaction ainsi que de leur structure déficiente. Il devient alors nécessaire d ajouter un élément structurant aux boues (copeaux de bois, sciures ), lequel doit répondre à certaines exigences, telles qu une teneur en eau de 50 % à 70 %, un rapport carbone/azote de 25 % à 35 % et une porosité de 35 % à 40 %. Au Québec, diverses technologies sont utilisées. Il s'agit du compostage passif, du compostage en andains et du compostage par silo-couloirs. Le compostage passif est une simple accumulation des matières putrescibles sous la forme de tas, ne nécessitant qu un minimum de gestion et d agitation, mais beaucoup de temps. Le compostage en andains consiste en la disposition de matières putrescibles en de longs tas minces qui sont complètement et fréquemment retournés à l aide de machinerie, spécialisée ou non. Il est également possible d aérer mécaniquement les andains au moyen de tuyaux d aération installés sous la structure du compost afin d éliminer la nécessité de retourner la matière. ANNEXE K

86 Le compostage par silo-couloirs s effectue dans des contenants fermés, où l air est contrôlé et la matière retournée. Le compostage de boues peut s avérer coûteux en raison du grand volume à traiter et des frais de transport à leur site. Or, le coût de ce procédé varie entre 15 $/t et 25 $/t de boues humides pour une méthode de compostage extérieur sur plates-formes étanches. Une autre technique, le compostage en usine fermé, occasionne des coûts situés entre 60 $/t et 70 $/t humide. Plusieurs organisations sont actives dans le domaine du compostage au Québec. Notons, entre autres : Biomax inc., qui commercialise des technologies d andainage par air forcé ou en silo-couloir ; La société Transform Compost Systems, une entreprise ontarienne qui commercialise particulièrement une technologie de compostage en récipient ainsi qu une retourneuse de compost transportable ; Le Centre de recherche industrielle du Québec, Division environnement, qui participe à la mise au point de plusieurs technologies novatrices de compostage efficace de résidus variés, dont les boues de fosses septiques et municipales, et qui offre de la formation en cette matière ; Dessau-Soprin, qui possède une expertise dans le domaine du compostage et de la valorisation des matières résiduelles ; La Plomberie St-Jovite, qui a mis sur pied un système de compostage en andains de boues de fosses septiques ; Outarde Environnement inc., qui a expérimenté le compostage de boues mélangées avec des copeaux de bois ; Les Composts du Québec inc., qui font l exploitation de deux procédés, soit le compostage extérieur en piles et le compostage en usine fermée. Cette entreprise exploite par ailleurs une usine à l Ange-Gardien, dans l Outaouais. 2.2 L'ÉPANDAGE AGRICOLE La valorisation des boues en milieu agricole consiste à épandre des boues préalablement stabilisées sur des sols présentant des besoins en fertilisants. Il s agit d un mode de disposition final écologique et économique, conforme au principe du développement durable et réduisant la quantité de boues enfouies. La valeur fertilisante des boues améliore la structure des sols ainsi que leur pouvoir de rétention de l eau et des éléments minéraux. D autre part, la valorisation agricole est une technique accessible et simple en raison de l accessibilité des terres agricoles, de la disponibilité de la machinerie et de la facilité d épandage des boues. Elle favorise également la création d emplois dans divers ANNEXE K

87 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT secteurs tels, que la chimie, l agronomie et les biotechnologies, en plus d inciter la concertation entre les différents intervenants du milieu (producteurs, utilisateurs, etc.). Le ministère de l Environnement du Québec a mis sur pied des critères provisoires de valorisation des matières résiduelles fertilisantes, lesquels établissent les teneurs limites à observer pour les métaux lourds (les normes québécoises qui en définissent les concentrations maximales sont parmi les plus strictes au monde), les agents pathogènes et les dioxines et furannes contenus dans les boues. Ces critères visent à limiter le taux d application et la charge en éléments nutritifs afin de répondre adéquatement aux besoins nutritifs des cultures visées, de restreindre les risques de contamination de l eau par les éléments nutritifs (en particulier les nitrates et les phosphores), ainsi que de limiter l apport de métaux lourds dans les écosystèmes. Il est donc fondamental de les respecter lors de l épandage des boues. De plus, des certificats d autorisation sont requis pour chaque dossier de valorisation et une série de documents doivent être produits pour faire une demande d autorisation au ministère de l Environnement. L épandage agricole constitue cependant un mode de valorisation saisonnier nécessitant une solution alternative pour la période hivernale. D autre part, il est impossible de valoriser les boues dans certaines régions, car elles sont trop difficiles d accès ou en situation de surplus de lisier animal. Des critères biophysiques ont été établis pour la présélection des sites où les épandre : Les cours d eau, puits et prises d eau doivent être protégés d une migration des éléments polluants. Une pente de 6 % ou moins doit être respectée ; Les dépôts doivent avoir une profondeur d au moins 1,5 m jusqu à la roche mère ; Le sol doit avoir une bonne perméabilité ainsi qu une infiltration rapide mais non excessive ; Les cultures à privilégier sont le maïs-grain, le maïs-ensilage, les céréales pour animaux, les pâturages, les prairies et le gazon, tandis que les cultures de fruits et de légumes, les céréales destinées à la consommation humaine et le tabac doivent être exclus. Distances minimales d épandage devant être respectées en bordure des cours d eau : Pente Distance (m) 0 % à 3 % 60 3 % à 6 % % ou + Aucune valorisation Distances minimales d épandage devant être respectées par rapport aux infrastructures (ministère de l Environnement, juillet 1991) : ANNEXE K

88 Infrastructures Distance (m) Développement résidentiel 500 Institution, zone récréative 200 Habitation ou édifice isolé 90 Route 10 Il est très important de faire un suivi et un contrôle rigoureux de la qualité des boues puisqu elles peuvent présenter des risques pour la santé humaine et pour l environnement. À l heure actuelle, des incertitudes scientifiques planent quant à la possibilité que les métaux lourds pouvant être contenus dans les boues se retrouvent dans la chaîne alimentaire humaine si les normes prescrites ne sont pas respectées. Les risques pour l homme peuvent également résulter d une contamination directe (en particulier les intervenants de la filière d épandage), découler d une dégradation de la qualité des aliments ou encore, provenir de la contamination de la nappe phréatique par les micro-organismes pathogènes ou les métaux lourds. L ingestion directe du sol par les enfants représente aussi un risque potentiel. En ce qui concerne les risques pour la santé des animaux et des cultures, ils peuvent être liés à des contaminations directes, comme l ingestion d herbe souillée par le bétail, et pourraient se traduire par un risque économique potentiel pour les agriculteurs. L ensemble de ces risques réitère donc l importance de respecter les règles de l art lors de l épandage, c est-à-dire la fréquence, les milieux récepteurs potentiels selon la qualité des boues, la stabilisation des boues, etc. Selon le type de boues, divers équipements d épandage sont requis. Dans le cas des boues liquides, il est possible d utiliser l équipement conventionnel employé pour l épandage des lisiers ou encore, des citernes automotrices de L ou plus, munies de pneus à grande surface portante, afin d éviter la compaction du sol. Pour transporter les boues sur de moyennes distances jusqu au site de valorisation, on utilise généralement un camion doté d une citerne de L à L. Pour les courtes distances, les citernes peuvent être tirées par des tracteurs. Pour ce qui est des boues solides (ayant plus de 25 % de matières solides), qui occasionnent d ailleurs des coûts annuels d utilisation moins élevés que les boues sous forme liquide, l épandage peut s effectuer en apportant quelques modifications aux équipements utilisés à la ferme pour épandre les fumiers solides. D un point de vue économique, la valeur des boues varie entre 18 $/t et 60 $/t sèche, selon leur type et leur teneur en éléments fertilisants. 2.3 ÉPANDAGE SYLVICOLE La valorisation sylvicole vise à épandre des boues stabilisées sur des sols où l on pratique la sylviculture (milieu forestier, plantation d arbres de Noël, érablière, etc.) présentant des besoins en fertilisants. Cela a pour effet de maintenir ou d améliorer la fertilité des sols, à court et à long termes, surtout dans les stations forestières où leur faible fertilité constitue un frein à la croissance des arbres naturels ou plantés. Ainsi, il est possible d augmenter la production de matière ligneuse grâce à l ajout d un amendement organique aux sols forestiers permettant d équilibrer leur bilan humique, de maintenir leur ANNEXE K

89 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT structure (c est-à-dire leur pouvoir de rétention de l eau et des éléments nutritifs, tout comme leur activité biologique) et d améliorer leur fertilité. Il va sans dire que les arbres traités avec des boues sont en général plus hauts, plus gros et plus vigoureux, présentent une couleur plus foncée et que leur biomasse semble plus importante que celle des arbres laissés à eux-mêmes. La qualité des boues utilisées pour ce type de valorisation peut être légèrement moindre que celle qu exigent les sols destinés aux cultures vivrières. De plus, la forte production de biomasse des écosystèmes forestiers fait en sorte qu ils ont une plus grande capacité d intégration et d accumulation des éléments nutritifs, d autant plus que les sols forestiers sont moins enclins au ruissellement de l eau en surface en raison de leur importante densité de plantation, d où une diminution des risques de contamination et une conservation des éléments nutritifs à l endroit où ils ont été épandus. Tout comme dans le cas de la valorisation agricole, toute activité d épandage sylvicole doit faire l objet d une demande d autorisation au ministère de l Environnement et respecter ses critères provisoires de valorisation des matières résiduelles fertilisantes. De plus, ce type d épandage requiert l analyse du milieu récepteur ainsi qu un suivi technique et agronomique. La faisabilité technique de l épandage en milieu forestier représente un défi de taille, étant donné la présence d arbres et de conditions topographiques qui restreignent grandement les possibilités de circulation de la machinerie et de l équipement d épandage. D autre part, l épandage sylvicole constitue une pratique peu recommandable en pré-plantation ou sur de très jeunes peuplements, car il favorise la compétition avec les mauvaises herbes et risque d entraîner des dommages causés par le broutage et les mulots. Les connaissances actuelles en ce qui a trait au comportement à long terme de métaux ajoutés aux sols forestiers par l épandage de boues sont encore très limitées. Il n en demeure pas moins que les risques de contamination de la population humaine sont moins grands qu en milieu agricole en raison de l éloignement des sites sylvicoles par rapport aux zones habitées. Les risques de contamination du sol et des eaux de ruissellement et de percolation par les éléments nutritifs et les métaux augmentent avec la dose d épandage, d où la nécessité de respecter les critères. Des mesures de sécurité doivent également être prises, comme le port d un équipement de protection complet par le personnel pendant l épandage ou encore, la restriction de l accès au site pendant un an suivant l épandage des boues. En général, on préconise les sols présentant une faible teneur en matière organique pour la valorisation sylvicole des boues urbaines. Le traitement est donc appliqué en sablières ou dans des plantations et des peuplements forestiers dégagés, établis sur des sols sablonneux. On choisit préférablement des emplacements situés près des centres de production des boues, accessibles et peu accidentés afin d éviter les difficultés techniques reliées à l usage de la machinerie. Lorsque les sites d épandage et les moyens techniques sont adéquats, la valorisation sylvicole constitue une solution économiquement viable. À ce sujet, une évaluation faite dans l État du Michigan indique que le coût total du transport en forêt des boues à valoriser, normalement payé par la station, se compare avantageusement à des pratiques plus traditionnelles, telle que l enfouissement. Aucune valeur monétaire précise n a toutefois été évoquée. ANNEXE K

90 À l heure actuelle, l expertise québécoise dans le domaine de la valorisation sylvicole des boues urbaines se limite à la recherche et au développement, ou à la démonstration. Par exemple, l Institut national de la recherche scientifique (INRS) a réalisé des travaux ayant pour but de valider les pratiques de valorisation sylvicole des boues d épuration par la mesure des conséquences de ces pratiques sur le sol et sur l eau de ruissellement et de percolation. L entreprise Tecsult a également participé à une recherche sur la valorisation sylvicole des boues usées et ses effets sur la faune, alors que des essais de valorisation ont été effectués par le Consortium GL-UDA sur des peuplements de sapins baumiers, de pins gris et de feuillus ainsi que sur des sites à reboiser avec trois types de boues à Saint- Charles-sur-le-Richelieu. Enfin, le Groupe HBA, de Drummondville, a mis au point un équipement d épandage en milieu forestier. La réceptivité du public joue un rôle de premier plan lorsque l on envisage la valorisation sylvicole. Beaucoup de gens considèrent les boues comme des rejets malodorants et contaminés d agents pathogènes et chimiques. Les citoyens sont souvent préoccupés par les risques pour la santé humaine et l environnement, tels que les effets sur la qualité de l eau, la provenance des boues, les effets sur la faune et la flore, la non-accessibilité des sites ou le contenu des boues. La clé du succès d un programme de valorisation réside donc dans l information et l implication du public dès le début du programme. 2.4 RÉHABILITATION DE SITES ET VÉGÉTALISATION À la suite de gros travaux d aménagement, tels que les talus routiers et autoroutiers, la réhabilitation de friches industrielles ou urbaines ou de sites d enfouissement, la création de pistes cyclables, etc., le sol a parfois disparu. Il devient alors nécessaire de réhabiliter ces sites par l apport massif de matière organique permettant au couvert végétal de se réinstaller et au paysage de cicatriser. Les boues, une fois traitées afin de leur conférer une qualité réglementaire, sont donc utilisées comme matériaux de remblayage ou de recouvrement pour la réhabilitation de tels sites. Ce type de valorisation peut être ponctuel, ne nécessitant qu un épandage unique pratiqué pour implanter un couvert végétal ou encore, dans le cas où la biomasse est exploitée ou exportée, l apport de boues peut devenir régulier, proportionné aux besoins des végétaux et des sols reconstitués. Dans le premier cas, il faut une bonne programmation pour mobiliser, au moment voulu, les quantités de boues nécessaires à la réhabilitation. 2.5 PRODUCTION DE COMBUSTIBLES ET VALORISATION ÉNERGÉTIQUE Le procédé de valorisation énergétique le plus répandu au Québec est l incinération, qui consiste à brûler les boues afin de produire assez de chaleur pour vaporiser l eau contenue dans des bassins. Cette vapeur alimente ensuite des turbines qui produisent alors de l énergie électrique. À cette fin, les boues doivent tout d abord être déshydratées jusqu à une siccité d environ 30 %. Ensuite, elles sont séchées à 90 % de siccité, pour finalement prendre la forme de gâteaux ou de granules destinés à la combustion. Les boues impropres à d autres types de valorisation peuvent éviter l enfouissement grâce à la valorisation énergétique. Toutefois, selon la qualité des boues utilisées, leur combustion peut produire des cendres davantage concentrées en métaux lourds, ANNEXE K

91 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT nécessitant l élimination dans un lieu d enfouissement sécuritaire dont les coûts sont plus élevés que ceux d un site d enfouissement sanitaire FABRICATION DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION Il est possible d utiliser les boues d épuration dans la synthèse des agrégats légers utilisables pour la préparation de matériaux de construction, tels que la brique, le ciment à mortier et mélangé, le béton ou le ciment Portland. Ainsi, les biobriques, par exemple, peuvent contenir jusqu' à 40 % de boues tout en se conformant aux standards structuraux américains. Grâce à l ajout de boues, le mélange destiné à leur fabrication présente davantage de plasticité. D autre part, l addition de matière organique allonge la durée de vie utile des installations de production de briques en élargissant la gamme des matières premières. Les contaminants organiques contenus dans les boues, en brûlant pendant la cuisson, laissent de petits vides qui rendent la brique plus poreuse et plus adhérente au mortier ; les biobriques sont par ailleurs de 10 % plus légères que les briques standard en raison de leur porosité. Par conséquent, il est possible d observer une diminution appréciable des coûts reliés au transport de tels matériaux de construction. À titre indicatif, l addition de 2 % à 3 % de boues sèches permet d économiser 500 pi 3 d essence par briques. À l heure actuelle, il s agit d un marché en expansion au Japon ainsi qu aux États-Unis. Par exemple, un fabricant de briques du Maryland produit, à l échelle industrielle, des briques contenant 15 %, 30 % ou 50 % de boues. 2.7 AUTRES TECHNIQUES DE VALORISATION En plus des techniques de valorisation précédentes, les boues déshydratées peuvent entrer dans la préparation de la peinture ou du papier. Elles présentent également un potentiel alimentaire pour les ruminants, la volaille et les vers de terre, mais de façon restreinte en raison de l éventuelle présence de produits toxiques. De plus, un autre procédé de valorisation des boues municipales, appelé ENERSLUDGE, mis sur pied par une équipe de chercheurs de SNC-Lavalin, permet de les transformer en hydrocarbures liquides utilisables, entre autres, comme agents tensioactifs ou de rajeunissement dans la fabrication des asphaltes routiers ou dans les émulsions d asphalte. Il est également envisageable de les utiliser comme combustible industriel. Cependant, la démonstration de ce procédé ne pourra être envisagée dans les communautés urbaines du Québec que d ici quelques années. 3. DISPOSITION ET ÉLIMINATION DES BOUES Les technologies actuelles de valorisation des boues étant peu développées ou tout simplement trop coûteuses, les choix des gestionnaires des matières résiduelles se tournent vers l élimination. Par ailleurs, cette alternative semble inévitable lorsque les concentrations en métaux toxiques ou en matière organique rendent les boues non valorisables, ou valorisables à grands frais. ANNEXE K

92 3.1 INCINÉRATION L incinération consiste à brûler les boues à de très hautes températures, afin d éliminer totalement l eau et la matière organique qu elles contiennent. Cette méthode de disposition mène à la destruction complète des organismes pathogènes pouvant y être présents ainsi qu à la dégradation de plusieurs composés organiques toxiques, d autant plus qu elle réduit de plus de 65 % l espace occupé par les boues dans les lieux d enfouissement sanitaires et qu il est possible d aller vers la valorisation énergétique. Or, selon la méthode d incinération choisie, les boues peuvent nécessiter des traitements préalables afin d augmenter leur siccité, augmentant ainsi les frais reliés à cette technique d élimination. D autre part, elle requiert de grands volumes de boues pour être économiquement viable, en plus de requérir des systèmes efficaces et coûteux destinés à capter et traiter les fumées résultant du procédé. Effectivement, les fumées émises peuvent contenir des substances toxiques, telles que l arsenic, le mercure, le plomb, etc., d où la nécessité de les traiter avant leur rejet dans l atmosphère. En ce qui concerne les cendres générées, elles peuvent être davantage concentrées en métaux lourds que les boues initiales, ce qui augmente considérablement les coûts d enfouissement, qui doit nécessairement s effectuer dans un site sécuritaire. L incinération peut également constituer un gaspillage potentiel de matières résiduelles fertilisantes. On privilégie l incinération dans les régions produisant de grandes quantités de boues dont la piètre qualité limite grandement les possibilités de valorisation. Plusieurs types de technologies peuvent donc être utilisés, comme le four rotatif tubulaire, le four à soles étagées, le four à pulvérisation, la coincinération ou le four à lit fluidisé. Ce dernier est particulièrement bien adapté à l incinération de boues industrielles ou urbaines, en raison de sa fiabilité et de la possibilité de traiter des déchets autant solides que liquides. Il assure aussi un meilleur transfert de matière et d énergie. L ensemble de ces technologies nécessite par contre un personnel hautement qualifié et l entretien des équipements s avère onéreux. Il en coûterait plus de 500 $/tbs pour utliser cette méthode. Les investissements et les coûts de fonctionnement font donc de l incinération une solution ne s adaptant qu à d importants gisements de boues, issus de grandes stations d épuration ou de plusieurs petites stations. Dans ce dernier cas cependant, des frais de transport additionnels seraient à prévoir si les stations ne sont pas situées à proximité de l incinérateur. L incinération est un mode d élimination des boues (et des matières résiduelles en général) contesté de la part du public en raison du rejet de substances toxiques dans l atmosphère. La Communauté métropolitaine de Montréal exploite tout de même un incinérateur à lit fluidisé pour les boues et écumes issues de son usine d épuration des eaux. 3.2 ENFOUISSEMENT SANITAIRE Ce mode de disposition consiste à enfouir les boues préalablement déshydratées ou épaissies dans des lieux sanitaires. Il s agit de la solution la plus populaire à l heure actuelle en raison des tarifs d enfouissement qui sont relativement semblables ou inférieurs à ceux des autres solutions de gestion. D autre part, les coûts d enfouissement ANNEXE K

93 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT des boues sont souvent inférieurs aux coûts de disposition des cendres de boues incinérées ou valorisées. L enfouissement des boues, tout comme celui des autres résidus, nécessite l installation d un système de captage et de traitement des biogaz et des eaux de lixiviation, étant donné leur fermentescibilité. Advenant le cas de fuites provenant du site d enfouissement, il y aurait un risque de contamination des eaux souterraines par les métaux lourds et les organismes pathogènes présents dans les boues. De plus, le choix de cette méthode peut causer le gaspillage de matières résiduelles fertilisantes si les boues enfouies présentent un potentiel pour la valorisation, d autant plus qu il raccourcit la longévité du lieu d enfouissement sanitaire et en accroît la charge polluante, en raison de l enfouissement de résidus organiques qui, en se décomposant, produisent des biogaz et des eaux de lixiviation. 4. TECHNOLOGIES SPÉCIFIQUEMENT APPLICABLES AUX BOUES DE FOSSES SEPTIQUES Certaines technologies ont été adaptées aux techniques existantes dans le domaine des installations sanitaires. Certaines permettent donc de traiter les boues directement à la fosse septique, alors que des modifications ont été apportées au procédé de vidange conventionnel des fosses septiques, ou encore, des essais de compostages ont été appliqués aux boues de fosses septiques. 4.1 BIOFILTRE MÉDIAFLEX Combinant la mousse de sphaigne et une série d autres matériaux comme éléments filtrants, le biofltre Médiaflex constitue une solution intéressante pour l épuration des lixiviats de lieux d enfouissement sanitaire, des eaux de drainage des sites miniers et des boues de fosses septiques. Peu coûteux à installer et facile à utiliser, ce biofiltre, dont l efficacité repose sur des phénomènes de précipitation, de rétention et de dégradation biologique, permet de traiter de fortes concentrations de polluants, notamment les substances toxiques ou difficilement biodégradables et les métaux. Il peut particulièrement être utile là où certaines conditions, telles que l absence d électricité, le climat nordique et la topographie, limitent l utilisation de technologies comme la filtration par le sol, les étangs d aération et les boues activées. Contrairement à d autres technologies, le biofiltre ne produit pas de boues. Cela représente un avantage important, compte tenu des opérations de vidange, de déshydratation, de stabilisation et d enfouissement normalement exigées par les boues. Son exploitation ne nécessite que l enfouissement des matériaux filtrants après usage, ces derniers étant habituellement considérés comme une boue non dangereuse à 50 % d humidité. Selon les débits et la qualité des effluents traités, les matériaux filtrants doivent être remplacés une ou deux fois par année. Ce sont les chercheurs de Serrener Consultation inc. qui ont mis cette technologie au point. Par ailleurs, plus de 15 biofiltres sont actuellement en usage au Québec pour le traitement des lixiviats de lieux d enfouissement sanitaire, des eaux de drainage de sites ANNEXE K

94 miniers et des boues de fosses septiques. Ils sont utilisés comme système de traitement unique ou intégré à d autres systèmes d épuration. 4.2 SYSTÈME ECOFLO L unité de biofiltration Ecoflo est destiné au marché des résidences et des établissements publics, commerciaux ou résidentiels non reliés à un réseau d égouts. Il s agit d un biofiltre à base de tourbe créé par Premier Tech ltée pour traiter efficacement les eaux usées provenant de fosses septiques. Ce système compact possède des performances épuratoires indépendantes des caractéristiques du sol, en plus d être tout désigné pour les propriétaires ayant des difficultés liées à la superficie de leur terrain ou à la perméabilité du sol. Ainsi, l unité de biofiltration occupe une superficie de 6,5 m 2 pour le traitement des eaux usées d une résidence unifamiliale (débit maximal de litres/jour). Ces eaux sont acheminées par gravité ou à l aide d une pompe vers une coquille protectrice contenant un système de distribution et le lit filtrant à base de tourbe spécialement conçu pour la biofiltration. La tourbe sélectionnée permet la rétention des matières solides, la dégradation des matières organiques, la nitrification et la réduction des coliformes fécaux. Des essais réalisés avec des effluents de fosses septiques de résidences unifamiliales ont par ailleurs démontré d excellentes performances épuratoires. En effet, le système permet d obtenir des réductions moyennes de 90 % des matières en suspension, de 93 % de la demande biochimique en oxygène, de 20 % de l azote total et de plus de 99 % des coliformes fécaux. Une fois épuré, l effluent peut être évacué par infiltration dans le sol ou par dilution dans un cours d eau. La vie utile du lit filtrant est de cinq ans et il peut être retiré à l aide d un système de vidange de fosses septiques conventionnel, en plus de faire l objet d une valorisation agricole ultérieure. Une inspection annuelle suffit pour l entretien du biofiltre. Une étude technico-économique a par ailleurs démontré que les coûts d achat et d exploitation du système lui permettent de concurrencer les procédés conventionnels et alternatifs. 4.3 TECHNOLOGIE JUGGLER La technologie Juggler, ou camion Juggler, est une unité mobile de traitement des boues de fosses septiques permettant le retour d un liquide préalablement épuré à la fosse. Pour ce faire, le système aspire d abord la partie liquide (le surnageant) contenu dans la fosse septique (étape 1), pour ensuite aspirer les boues et écumes qui sont stockées dans le réservoir à double chambre du camion (étape 2). Le surnageant est alors traité dans l autre chambre, sans utilisation de produits chimiques, puis retourné à la fosse en étant épuré par filtration (étape 3). La figure D.2. illustre ces trois étapes. Cette façon de procéder permet de réduire jusqu à 80 % du volume des matières résiduelles à transporter, et par le fait même de diminuer les frais de transport et de disposition des boues à l usine de traitement, en plus de contribuer significativement au mieux-être de l environnement. L opérateur d un camion équipé de la technologie Juggler peut vidanger jusqu à cinq fois plus de fosses septiques qu avec un réservoir traditionnel ANNEXE K

95 MRC DES PAYS-D'EN-HAUT de même grandeur. Le rendement du camion est alors maximisé, puisqu il consacre désormais plus de temps à faire la vidange plutôt que le transport. Étape 1 Étape 2 Étape 3 Figure D.2. Étapes de la technologie Juggler Le caractère novateur de la technologie Juggler réside tout d abord dans le fait qu elle est en mesure de reconnaître les diverses couches déjà décantées naturellement à l intérieur d une fosse septique, soit les boues, les écumes et le liquide. La technologie tient donc compte des différentes composantes naturelles de la fosse, les aspire séparément puis retourne à la fosse un liquide épuré jusqu à 99 % en moins de 20 minutes (ce qui est comparable à un temps de vidange conventionnel). D autre part, il est possible d optimiser le rendement de la fosse, d une part grâce au procédé physicomécanique, et d autre part en y retournant la flore bactérienne nécessaire à son bon fonctionnement. Finalement, le procédé Juggler, breveté et validé par l INRS-Eau, est entièrement automatique et ne nécessite pas une main-d œuvre spécialisée. 4.4 COMPOSTAGE SOUS AÉRATION FORCÉE Les chercheurs de Serrener Consultation inc. ont élaboré un système intégré de traitement et de valorisation des boues de fosses septiques dans le but de faire face aux besoins grandissants dans ce domaine et afin de trouver une solution économique et respectueuse de l environnement. Ce système consiste à composter les boues de fosses septiques sous aération forcée, et ce, en passant par plusieurs étapes : la réceptiondégrillage des boues, la déshydratation par filtration-décantation (système DAB), le traitement et le rejet de la fraction liquide, et le traitement et la valorisation de la fraction solide. L ensemble de ce procédé dure de 8 à 12 semaines. Cette technologie de compostage pour le traitement des boues de fosses septiques déshydratées présente de nombreux avantages, dont leur stabilisation biologique efficace et la production d un amendement organique sans odeur, possédant des caractéristiques agronomiques appréciables. Elle permet le traitement en continu des boues pendant toute l année, étant donné que le système peut être installé à l intérieur d un bâtiment et convenir à plusieurs types de boues, telles que les boues agroalimentaires, les boues de papetières ou le lisier de porc. La technologie s avère des plus appropriées puisque le climat québécois rend difficile le traitement sur aire ouverte en hiver et le compostage en réacteur est peu rentable pour les projets de petite envergure. Ce concept de traitement et de valorisation des boues permet d offrir une solution intégrée à la problématique. De ANNEXE K

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