8. LA POLLUTION DU SOL ET DES EAUX SOUTERRAINES EN RBC

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "8. LA POLLUTION DU SOL ET DES EAUX SOUTERRAINES EN RBC"

Transcription

1 8. LA POLLUTION DU SOL ET DES EAUX SOUTERRAINES EN RBC 1.Introduction En région bruxelloise, un certain nombre de sites industriels abandonnés (ou encore en activité) ont subi au cours de leur exploitation des pollutions qui se sont traduites par une contamination des sols et/ou des eaux souterraines. En cause, des fuites ou débordements de réservoirs d hydrocarbures, des déversements de substances polluantes sur ou dans le sol, des incidents survenus lors de transferts de matières dangereuses, des retombées de poussières contaminantes Jusqu à récemment, on se préoccupait peu des conséquences que certaines activités pouvaient avoir sur les sols : Le rejet de matières polluantes dans le sol n était pas considéré comme une pollution avant la deuxième guerre mondiale ; Les autorisations d exploiter délivrées jusqu il y a quelques années ne faisaient nullement mention de précautions à prendre vis-à-vis de la pollution du sol et du sous-sol ; Dès sa création en 1989, l Institut Bruxellois pour la Gestion de l Environnement (IBGE) a pris conscience de l impact des différentes activités humaines sur la qualité du sol et des eaux souterraines et s est rendu compte que ces pollutions peuvent causer des risques pour la santé humaine et les écosystèmes. 2.Législation En Région bruxelloise, sauf pour le secteur des stations-service, aucune législation spécifique n existe actuellement pour soutenir la gestion des sols pollués. Le pollueur peut être cependant contraint de réparer les dégâts causés aux sols et aux eaux souterraines sur base des textes juridiques suivants : L'Ordonnance du 05/06/1997 concernant les permis d'environnement (M.B. 26/06/1997), modifiée par l'ordonnance du 06/12/2001 (M.B. 02/02/2002), impose aux exploitants d'installations soumises à autorisation une série de mesures. Celles-ci visent à éviter, réduire ou remédier aux dangers, nuisances ou inconvénients qui découleraient de l'activité et imposent la remise en l'état du site lors de la fin de l'exploitation. En vertu de cette même ordonnance, les mesures à prendre par l'exploitant en cas d'accident peuvent être stipulées directement dans le permis d'environnement délivré. Les chantiers d'assainissement du sol ou les chantiers destinés à la mise en oeuvre de mesures conservatoires sont inscrits dans la liste des installations classées (M.B. 07/09/1999). Un permis d'environnement doit être délivré préalablement au début de ceux-ci. L Ordonnance du 25/03/1999 (M.B. 24/06/1999) modifiée par l'ordonnance du 28/06/2001 (M.B. 13/11/2001) relative à la recherche, la constatation, la poursuite et la répression des infractions en matière d environnement permet aux agents du service Inspection de l'ibge de prendre ou ordonner, même oralement, toute mesure qu'ils jugent nécessaire pour éviter, réduire ou remédier à des dangers ou nuisances pour l'environnement ou la santé humaine générés par des installations. L'Ordonnance du 7 mars 1991 relative à la prévention et à la gestion des déchets (M.B. 23/04/1991) définit dans quelles mesures un sol pollué doit être considéré comme un déchet dangereux. Le pollueur peut aussi être contraint de décontaminer un site sur base d autres textes juridiques comme la loi sur la protection des eaux souterraines et l arrêté relatif aux anciennes décharges. Une nouvelle réglementation plus globale en matière d'étude de sol, de sol pollué et d'assainissement de sol est actuellement à l'étude en Région de Bruxelles-Capitale. 3.Etudes des sites pollués L arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 21 janvier 1999 «Stations-service» de 1999 (M.B. 24/03/1999) dresse le cadre légal s appliquant aux exploitants des stations-service. Il précise quand une étude de sol doit être effectuée, décrit les procédures d exécution des différentes études, définit les normes et les délais à respecter. Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 1 / 8

2 Les normes pour les stations-service sont fixées pour 15 substances chimiques : les huiles minérales, les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) et les BTEX (Benzène, Toluène, Ethylbenzène, Xylènes). En ce qui concerne les autres types d installations classées, les normes utilisées jusqu en juillet 2002 étaient basées sur une combinaison de normes de l arrêté stations-services pour les hydrocarbures et les normes néerlandaises pour les autres substances. Depuis la directive ministérielle du 19 juillet 2002 relative aux assainissements des sites d installations classées en cours d activité, l IBGE applique pour les sites d installations classées autres que les stations-service les normes et les procédures en vigueur en Région flamande. Les normes de l arrêté stations-service sont dépendants de la classe de sensibilité du site et donc de son affectation au Plan Régional d Affectation du Sol (PRAS). Les valeurs des normes sont plus ou moins sévères en fonction de l affectation du sol où sont réalisées les études. Quatre classes de sensibilité ont été distinguées : 1. Les zones d'industries urbaines, d'activités portuaires ou de transport où l'habitat n'est pas autorisé sauf de manière exceptionnelle. 2. Les zones d'habitat ou zones mixtes habitat-industrie où l'habitat est autorisé. 3. Les zones récréatives comprenant les zones de sport de plein air, les terrains de jeu d'enfants, les parcs, les espaces verts, les espaces potagers, et zones rurales de périphérie à caractère agricole. 4. Les zones de préoccupation particulière comprenant : - les zones de protection de sites de captage des eaux souterraines; - les zones de stockage des eaux de consommation humaine; - les zones de haute valeur biologique dont le biotope est particulièrement sensible ou représente un intérêt particulier, selon les recommandations formulées en 1994 par l'ibge; - les zones de protection des eaux de surface, concernant des sols situés à proximité des voies d'écoulement (ruisseaux, canal, Senne) dont la contamination risque d'augmenter la charge contaminante des eaux de surface. Les normes sont pour le sol des valeurs limites de concentrations en contaminants servant à orienter les interventions en matière de décontamination en fonction de critères toxicologiques et écotoxicologiques pour une classe de sensibilité donnée. Les normes pour l'eau souterraine sont des valeurs limites de concentrations en contaminants servant à orienter les interventions en matière de décontamination en fonction de critères toxicologiques et écotoxicologiques identiques pour toutes les classes de sensibilité. L arrêté stations-service distingue trois types de normes : La valeur référence : Pour le sol c est la valeur limite de concentration en contaminant à atteindre à long terme, sous laquelle aucun risque n'est encouru pour la santé humaine ou pour l'environnement et sous laquelle le sol peut être considéré comme "de qualité", convenant à tout usage; Pour l'eau souterraine c est la valeur limite de concentration en contaminant à atteindre à long terme, sous laquelle aucun risque n'est encouru pour la santé humaine et pour l'environnement et au-delà de laquelle ce risque devient non négligeable. La valeur seuil : La valeur seuil n existe que pour le sol. C est la valeur limite de concentration en contaminant dans le sol à atteindre au moins lors de l'assainissement en dessous de laquelle le risque pour la santé humaine ou l'environnement est négligeable. C est une valeur intermédiaire entre la valeur de référence et la valeur d'intervention. La valeur d'intervention : Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 2 / 8

3 Pour le sol c est la valeur limite de concentration en contaminant reprise au-delà de laquelle le risque pour la santé humaine et pour l'environnement n'est plus tolérable et pour laquelle un assainissement du sol s'impose. De même pour l'eau souterraine, c est la valeur limite de concentration en contaminant au-delà de laquelle le risque pour la santé humaine et pour l'environnement n'est plus tolérable et pour laquelle un assainissement de l'eau souterraine s'impose. L arrêté stations-service définit trois types d études de la pollution du sol : l étude prospective, l étude détaillée et l étude d assainissement. L'étude prospective a pour objectif de mettre en évidence une contamination éventuelle du sol et de l'eau souterraine sur un site, et de déterminer son importance en terme de concentration, son mode global de répartition spatiale et de fournir les premières estimations de l'état de pollution du sol et de l'eau souterraine par rapport aux normes fixées par le présent arrêté. L'étude détaillée a pour objectif de confirmer une situation de risque non négligeable ou de risque non tolérable pour la santé humaine et pour l'environnement décelée lors de l'étude prospective. Elle détermine la nécessité d'assainir et doit fournir, le cas échéant, les éléments nécessaires à la réalisation de l'étude d'assainissement. L étude d assainissement a pour objectif d'inventorier pour un site les différents processus destinés aux traitements d'une contamination du sol et/ou de l'eau souterraine et/ou des mesures conservatoires qui s'imposent en conformité avec les objectifs de décontamination. Elle comprend l'analyse des paramètres techniques et financiers déterminant la faisabilité des opérations d'assainissement. De même, elle reprend le niveau de qualité du sol et de l'eau souterraine qui serait susceptible d'être atteint par les différents processus. Elle indique le processus préférentiel choisi pour la réalisation de l'assainissement tenant compte des meilleures techniques disponibles n'entraînant pas des coûts excessifs. Elle contient le plan d'assainissement, à savoir une description détaillée des travaux d'assainissement et/ou des mesures conservatoires à réaliser sur le site ainsi que les délais pour leur réalisation..3.1.sites pollués L IBGE a dressé un bilan relatif aux sols pollués basé sur les dossiers ouverts sur ce thème par l Inspectorat entre 1991 et dossiers «sols» comportent une étude prospective, permettant de déterminer la présence ou l absence de pollution dans le sol et/ou dans les eaux souterraines. Chaque dossier concerne un site particulier. Globalement, le nombre d études prospectives de sol par an n a cessé d augmenter. 90 de ces sites ont également fait l objet d une étude détaillée. Le nombre d études d assainissement est en constante croissance depuis Le nombre relativement élevé d études d assainissement en 1994 est lié à des critères de classement des études, clarifiés en 1999 par l arrêté stations-service. Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 3 / 8

4 Figure 8.1 Etudes de sols pollués, Les 294 études prospectives ont montré que le sol de 235 sites (80 % des sites étudiés) sont pollués (dépassement de valeurs seuils). En ce qui concerne les eaux souterraines, 83 sites sont contaminés (dépassement de valeurs référence), soit 28 % des sites étudiés (83/294) ou encore 43 % des sites étudiés où des eaux souterraines ont été rencontrées (83/190)..3.2.Principales activités concernées Sur les 30 catégories recensées dans les dossiers, 3 types d activités se démarquent : Les stations-service ont fait l objet de 189 études prospectives de sol en raison de l existence d une législation spécifique (arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 21 janvier 1999) qui contraint le secteur pétrolier à rénover les stations-service et à assainir, le cas échéant, le sol et les eaux souterraines. 124 sites sont effectivement pollués (sol et eaux souterraines confondus). Les citernes à mazout des habitations (chauffage) ont fait l objet de 39 études, dues principalement aux fuites ou aux débordements. 31 sites sont pollués. La mise au point d une procédure de mise hors service des citernes à mazout par l IBGE en 2001 a contribué à l augmentation du nombre d études prospectives pour ce type d activité. Les ateliers de réparation de véhicules (garages) ont fait l objet de 13 études prospectives de sol suite à des incidents (fuite de fûts d huiles usagées par exemple) ou au constat d une pollution sur le sol résultant du graissage et dégraissage de véhicules, démontage de moteurs, stockage de pièces souillées aux hydrocarbures, etc. 9 sites sont pollués..3.3.principaux polluants rencontrés Dans les sols : - Les hydrocarbures (huiles minérales, hydrocarbures aromatiques polycycliques, BTEX) constituent les polluants les plus fréquemment repérés dans le sol (en raison du nombre élevé de sites étudiés dans le secteur pétrolier : 84 % des sites étudiés) : 80 % des sites pollués contiennent des hydrocarbures à des concentrations dépassant les valeurs seuils % de sites contaminés présentent des pollutions aux métaux lourds (il s agit ici de sites ayant abrité des activités chimiques, métallurgiques, mécaniques, graphiques, etc.). - Les «substances extractibles sous forme de chlore (EOX)», qui regroupent des composés comme les hydrocarbures chlorés, les PCB, etc., se rencontrent dans 4.2 % des sites pollués. Ils proviennent de Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 4 / 8

5 nettoyages à sec, de blanchisseries, de fabrications mécaniques, etc. - Deux sites ayant abrité des usines à gaz (dont Carcoke) et celui d une ancienne fabrique de ciments sont contaminés aux cyanures (1.3 % de sites pollués). - Deux sites (0.8 % de sites pollués) se trouvant l un à proximité d un transformateur à l askarel, l autre chez un ferrailleur, ont fait l objet d une investigation spécifique et des polychlorobiphényles (PCB) y ont été décelés. - De l amiante a été trouvée sur un seul site situé à proximité d une ancienne entreprise Eternit (0.4 % des sites contaminés). Dans les eaux : - 72 % des eaux souterraines étudiées sont contaminées par des hydrocarbures, - 15 % par des métaux lourds. - Des solvants chlorés se retrouvent dans 8 % des eaux souterraines contaminées. - Les cyanures, les phénols et les crésols ont été retrouvés dans 3 % d eaux souterraines contaminées, principalement à proximité des anciennes usines à gaz. - Les PCB ont été trouvés dans les eaux souterraines d un site exploité par un ferrailleur (le même site où le sol est contaminé par les PCB)..3.4.Assainissements Evolution du nombre de sites assainis Entre 1991 et 2001, 125 sites ont été assainis en Région de Bruxelles-Capitale. Parmi eux, 42 n ont pas fait l objet d une étude d assainissement préalable. Il s agit pour certains de sites dont le traitement est antérieur à la réglementation «stations-service» et qui n ont fait l objet que d une étude prospective. D autres sites ont été immédiatement assainis suite à la découverte d une pollution historique inattendue lors des travaux de construction sans que le planning du chantier ne permette de réaliser l étude d assainissement. Il s agit également d assainissements urgents sans étude préalable suite à un incident comme des fuites ou des débordements de citernes. Figure 8.2 Assainissements effectués, Le nombre élevé d assainissements durant les années est dû à l arrêté stations-service du (anticipation et mise en conformité). Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 5 / 8

6 Principales méthodes d assainissement De nombreuses méthodes d assainissement sont utilisées. La plus fréquente est l excavation (liée au fait que les stations-service doivent remplacer leurs citernes, souvent à simple paroi, pour installer des doubles parois). L excavation combinée à l extraction d air du sol (venting) est appliquée lorsque la pollution (de type essence) se trouve à des profondeurs importantes. Dans ces cas, l excavation a lieu uniquement sur la profondeur nécessaire au placement de citernes et le reste de la pollution est traité par venting, ce qui permet à l exploitant de la station-service de reprendre ses activités dans les plus brefs délais (le venting n empêche pas la poursuite de l activité sur un site). Lorsque les eaux souterraines sont contaminées et que la station-service doit remplacer les citernes, l excavation est combinée avec le pompage d eau et son épuration avant de la rejeter à l égout ou en eau de surface. Figure 8.3 Méthodes d assainissement pratiquées 4.Inventaire des sites potentiellement pollués en Région de Bruxelles-capitale.4.1.Introduction En janvier 2001, l IBGE a confié la réalisation d un inventaire et d une cartographie des sites potentiellement contaminés sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale au bureau ERM, suite à un appel d offre général. La recherche des données concernant les sites potentiellement contaminées a été faite sur base de nombreuses sources d informations comme les archives des autorisations RGPT (Réglementation Générale pour la Protection du Travail), de la Ville de Bruxelles, du registre du commerce, de la SNCB, de la Chambre de Commerce et d Industrie de Bruxelles, de l Union des Entreprises de Bruxelles (UEB), de la SDRB, les bases de données existantes comme les permis d environnement, entreprises «euro-db» ou les inventaires déjà élaborés par l IBGE comme les stations-service, les anciennes décharges, les nettoyages à sec, les imprimeries et les carrosseries. En ce qui concerne les sites reconnus comme étant pollués, les données proviennent des dossiers sol de l IBGE. Pour tous les sites retenus, une évaluation des risques sera réalisée afin de déterminer les sites prioritaires de ceux qui le sont moins (c est-à-dire distinguer les sites à haut risque des sites à faible risque). Cette évaluation des risques a aussi pour but de planifier les différentes actions à mettre en œuvre dans le futur et ce, pour chaque groupe de sites. Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 6 / 8

7 Les sites inventoriés seront également cartographiés à l aide d un système d information géographique (GIS), de manière à établir un cadastre des terrains reconnus ou supposés contaminés en Région de Bruxelles-Capitale. L inventaire des sites potentiellement contaminés est devenu une nécessité au niveau de la Région de Bruxelles-Capitale car non seulement il constituera un outil de gestion et de prévention pour la qualité du sol bruxellois mais il permettra aussi d évaluer le coût global nécessaire à l assainissement des terrains contaminés et d aider à la réflexion sur la future législation. Certains pays ou régions avoisinants ont déjà réalisé ce type d inventaire depuis plusieurs années (exemple : Pays-Bas, Wallonie, Flandre, certaines régions françaises, etc.)..4.2.résultats de l inventaire La base de données contient 5449 sites potentiellement pollués. Pour la majorité de ces sites, une seule activité à risque y a été retrouvée, mais certains sites peuvent compter jusqu à 5 activités à risque. Les activités à risque les plus représentées sont les garages (1632 sites), les lavoirs (978), les imprimeries (935) et les stations-service (665). Il s agit principalement d activités qui sont en cours actuellement en région de Bruxelles-Capitale. Les activités à très haut risque comme les usines à gaz et les fabriques de peinture sont plutôt des activités historiques. Parmi les activités historiques qui ont un impact potentiel sur la qualité des sols et des eaux souterraines, on trouve les anciennes décharges (98 au total). Ces sites étaient pour la plupart des anciennes sablières ou argilières qui, une fois épuisées ou lorsque les excavations atteignaient la nappe phréatique, ont été comblées par des déchets urbains. Le Val d Or (Woluwé-Saint-Lambert), le Chant d Oiseau et le Bemel (Woluwé-Saint-Pierre), les environs de la place du Roi Vainqueur (Etterbeek), le quartier du Foyer Jettois, le Parc de Forest, etc. en sont des exemples. La plupart de ces anciennes décharges ont été bâties. Cependant, une part non négligeable d anciennes décharges (36) est actuellement sous forme de terrains vagues ou a été transformée en zones vertes. La grande majorité des sites répertoriés sont situés dans les communes les plus industrialisées comme Bruxelles, Anderlecht, Schaerbeek et Molenbeek-Saint-Jean. Les sites inventoriés ont fait l objet d une évaluation des risques : on distingue le risque lié à l activité et le risque lié à la localisation du site. Le risque lié à l activité est estimé sur base de la nature des substances contaminantes utilisées par une activité ainsi que sur base de la durée et la période de l activité qui a eu lieu sur un site donné. Le risque lié à la localisation du site est basé sur la destination de ce site au plan régional d affectation du sol, de la géologie, de la profondeur des eaux souterraines et de sa distance vis-à-vis des eaux de surface, des zones vertes, des captages d eau, des zones d habitat et des zones écologiques ou d intérêt biologique. Au terme de cette évaluation des risques, les sites inventoriés ont été subdivisés en 7 classes de priorité : Les sites présentant un degré de risque et de donc de priorité élevé sont ceux des classes 1, 2 et 3, c est-àdire les sites qui ont à la fois le plus grand risque lié à l activité et le plus grand risque lié à la localisation. Au total, ce sont près de 940 sites qui se voient attribués la plus grande priorité pour les actions futures (classes de priorité 1, 2 et 3). Ces actions peuvent se résumer en : La réalisation d une étude historique la plus complète et la plus détaillée possible afin d avoir des informations complémentaires pour l affinement de la priorité ; La réalisation d une étude de sol afin de vérifier la qualité réelle du sol et des eaux souterraines ; La réalisation d un assainissement lorsque les études de sol mettent en évidence une pollution de sol et/ou des eaux souterraines. Sources 1. Dossiers de la pollution du sol, Division Inspection, IBGE. 2. Inventaire des sites potentiellement contaminés en Région de Bruxelles-Capitale, étude réalisée en Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 7 / 8

8 2002 par le bureau ERM pour le compte de l IBGE. Autres fiches à consulter Carnet L'eau à Bruxelles 7. Eaux souterraines Carnet Interface Entreprises-Environnement 9. Secteur industriel spécifique des stations-service 10. Secteur industriel spécifique des imprimeries Auteur(s) de la fiche HERICKX Cécile, EL FADILI Saïd. Relecture DE VILLERS Juliette. Institut Bruxellois pour la Gestion de l'environnement / Observatoire des Données de l'environnement 8 / 8

LE PERMIS D ENVIRONNEMENT A 10 ANS Cadre juridique et évolution

LE PERMIS D ENVIRONNEMENT A 10 ANS Cadre juridique et évolution LE PERMIS D ENVIRONNEMENT A 10 ANS Cadre juridique et évolution 11 octobre 2012 LES REGLES DU JEU : L ANCIEN ET LE NOUVEAU Introduction Le cadre légal et réglementaire Les principes généraux La liste des

Plus en détail

LE PERMIS D'ENVIRONNEMENT - CLASSE 3

LE PERMIS D'ENVIRONNEMENT - CLASSE 3 LE PERMIS D'ENVIRONNEMENT - CLASSE 3 Dernière révision du document : février 2013 Entré en vigueur le 1 er octobre 2002, le "Permis d Environnement" (créé par le décret du 11 mars 1999) peut être considéré

Plus en détail

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel N 38 Développement durable n 2 En ligne sur le site www.fntp.fr / extranet le 19/02/2013 ISSN 1769-4000 CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L

Plus en détail

PERMIS D ENVIRONNEMENT - CONDITIONS D EXPLOITATION. 1. En Général 2. Autres conditions 3. Conditions environnementales

PERMIS D ENVIRONNEMENT - CONDITIONS D EXPLOITATION. 1. En Général 2. Autres conditions 3. Conditions environnementales PERMIS D ENVIRONNEMENT - CONDITIONS D EXPLOITATION 1. En Général 2. Autres conditions 3. Conditions environnementales 1. EN GÉNÉRAL Le titulaire d un permis d environnement de classe 1 ou 2 ou la personne

Plus en détail

LE DÉCRET SOLS RÉFÉRENCES RÉGLEMENTAIRES NOTIONS IMPORTANTES SOL TERRAIN BANQUE DE DONNÉE DE L'ETAT DES SOLS (BDES)

LE DÉCRET SOLS RÉFÉRENCES RÉGLEMENTAIRES NOTIONS IMPORTANTES SOL TERRAIN BANQUE DE DONNÉE DE L'ETAT DES SOLS (BDES) LE DÉCRET SOLS Dernière révision du document : juillet 2012 RÉFÉRENCES RÉGLEMENTAIRES Décret du 5 décembre 2008 (MB 18/02/2009 & 6/03/2009) relatif à la gestion des sols, modifié par le décret programme

Plus en détail

Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011

Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011 Direction de l analyse et des instruments économiques AVIS ÉCONOMIQUE Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011 Règles sur l allégement

Plus en détail

Table des matières. Date 31/01/2007 Remplace la version du 11/01/2006. Auteur et mise à jour Approuvé Type de document CBP monitoring de l air et MPP

Table des matières. Date 31/01/2007 Remplace la version du 11/01/2006. Auteur et mise à jour Approuvé Type de document CBP monitoring de l air et MPP Procére : Code de bonnes pratiques pour indivielle dans le cadre de travaux Table des matières 1 Objectif... 1 2 Champ d application... 1 3 Références... 1 4 Définitions... 1 5 Procére... 1 5.1 Introction...

Plus en détail

DÉCRET WALLON RELATIF À LA GESTION DES SOLS Evaluation et assainissement des sols potentiellement pollués

DÉCRET WALLON RELATIF À LA GESTION DES SOLS Evaluation et assainissement des sols potentiellement pollués DÉCRET WALLON RELATIF À LA GESTION DES SOLS Evaluation et assainissement des sols potentiellement pollués 1. Introduction... 1 2. Quels sont les objectifs du décret «Sols»?... 2 3. Les sites (potentiellement)

Plus en détail

DATE D ENTREE A LA COMMUNE OU A L IBGE :

DATE D ENTREE A LA COMMUNE OU A L IBGE : REGION DE BRUXELLES-CAPITALE FORMULAIRE DE DEMANDE DE PERMIS D'ENVIRONNEMENT COMMUNE CONCERNÉE : INSTALLATIONS DE CLASSE 1B - 1A CADRE I : RESERVE A LA COMMUNE ET/OU A L INSTITUT BRUXELLOIS POUR LA GESTION

Plus en détail

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences

Plus en détail

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS a RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS Synthèse de l'inventaire des accidents pour le secteur d'activité de la société MARIE DIDIER AUTOMOBILES Il ressort de l inventaire des accidents technologiques

Plus en détail

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU RHONE EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON ARRETE N 2013-07-15-R-0287 commune(s) : Villeurbanne objet : Autorisation de déversement

Plus en détail

Réglementation et dimensionnement des séparateurs à hydrocarbures

Réglementation et dimensionnement des séparateurs à hydrocarbures Réglementation et dimensionnement des séparateurs à hydrocarbures 2012 SOURCE D INFORMATION Cette note de veille réglementaire et normative a été établie à partir : de la norme NF EN 858-1 COMPIL sur les

Plus en détail

P R É F E C T U R E D E L A S E I N E - M A R I T I M E DIRECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

P R É F E C T U R E D E L A S E I N E - M A R I T I M E DIRECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE P R É F E C T U R E D E L A S E I N E - M A R I T I M E DIRECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE Affaire suivie par : Mme Gisèle ATOUBA 02 32 76 53 91 mél : 02 32 76 54 60 gisele.atouba@seine-maritime.pref.gouv.fr

Plus en détail

SOLBODEM. Informations pour les experts en pollution du sol

SOLBODEM. Informations pour les experts en pollution du sol SOLBODEM Informations pour les experts en pollution du sol INTRODUCTION Vous trouverez dans cette note un aperçu des informations les plus importantes qui ont été transmises depuis janvier 2010 aux experts

Plus en détail

Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain

Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain Séminaire Bâtiment Durable : Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain 27/03/2015 Bruxelles Environnement Comment valoriser les eaux pluviales grâce à sa toiture? Maggy Hovertin MATRIciel Objectifs

Plus en détail

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs Groupe ENCON inc. 500-1400, Blair Place Ottawa (Ontario) K1J 9B8 Téléphone 613-786-2000 Télécopieur 613-786-2001 Sans frais 800-267-6684 www.encon.ca Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Plus en détail

T2010_Procédure: Etablissement d une proposition de monitoring (PM) Table des matières

T2010_Procédure: Etablissement d une proposition de monitoring (PM) Table des matières Table des matières 1 Objectif... 1 2 Références... 1 3 Définitions... 1 4 Examen des propositions... 2 5 Communication relative aux propositions... 3 6 Contenu de la procédure relative à la proposition

Plus en détail

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux

pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux pour un pacte écologique local : questions aux futurs élus locaux Préserver la biodiversité dans la commune La commune dispose-t-elle d'un inventaire du patrimoine écologique local? Quelle part de budget

Plus en détail

Synthèse sur les réglementations et permis relatifs à l installation et à l exploitation de pompes à chaleur en Région wallonne

Synthèse sur les réglementations et permis relatifs à l installation et à l exploitation de pompes à chaleur en Région wallonne Synthèse sur les réglementations et permis relatifs à l installation et à l exploitation de pompes à chaleur en Région wallonne Version 1 28 mai 2009 Synthèse sur les réglementations et permis relatifs

Plus en détail

DU COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES INDUSTRIES DES TRANSPORTS, DE L EAU, DU GAZ, DE L ELECTRICITE, DU LIVRE ET DE LA COMMUNICATION

DU COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES INDUSTRIES DES TRANSPORTS, DE L EAU, DU GAZ, DE L ELECTRICITE, DU LIVRE ET DE LA COMMUNICATION RECO DU COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES INDUSTRIES DES TRANSPORTS, DE L EAU, DU GAZ, DE L ELECTRICITE, DU LIVRE ET DE LA COMMUNICATION Mise en œuvre du dispositif CATEC : Certificat d aptitude à travailler

Plus en détail

Le Plan Régional d Élimination des Déchets Dangereux. Comment mieux maîtriser production et gestion des déchets dangereux?

Le Plan Régional d Élimination des Déchets Dangereux. Comment mieux maîtriser production et gestion des déchets dangereux? Le Plan Régional d Élimination des Déchets Dangereux Comment mieux maîtriser production et gestion des déchets dangereux? Qu est-ce qu un Tout le monde produit des déchets dangereux via ses activités quotidiennes

Plus en détail

Présentation du cas de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC)

Présentation du cas de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC) Présentation du cas de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC) Par Bruxelles-Environnement (IBGE) Département Eau Les grandes lignes de la présentation - Particularités de la RBC face au cycle naturel de

Plus en détail

REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF. Obligations des propriétaires. Dispositions générales

REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF. Obligations des propriétaires. Dispositions générales REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Les cases grisées de commentaires sont à supprimer avant toute diffusion Le règlement du service, délibéré et voté par l'assemblée délibérante dans

Plus en détail

Les principales obligations environnementales en Wallonie

Les principales obligations environnementales en Wallonie Les principales obligations environnementales en Wallonie Marjorie Bougelet Cellule des Conseillers en Environnement Frameries - 21 mars 2013 1 Sommaire Présentation de l UWE et de la CCE Les principales

Plus en détail

Gestion écoresponsable des déchets

Gestion écoresponsable des déchets Gestion écoresponsable des déchets R E C Y C L E R, V A L O R I S E R E T E L I M I N E R P O U R P R E S E R V E R L E N V I R O N N E M E N T E T C O N T R I B U E R A U D E V E L O P P E M E N T D U

Plus en détail

Protection de la ressource et Métiers de l Automobile. Intervention du 12 octobre 2009

Protection de la ressource et Métiers de l Automobile. Intervention du 12 octobre 2009 Protection de la ressource et Métiers de l Automobile Intervention du 12 octobre 2009 Intervention 1. Le CNPA et le Défi de l Environnement 2. Environnement et Métiers de l Automobile 3. Le parcours du

Plus en détail

Intitulé du stage. Initiation à l'environnement industriel Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011

Intitulé du stage. Initiation à l'environnement industriel Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011 Intitulé du stage Dates Initiation à l'environnement industriel Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011 Recherche et réduction des rejets de Substances Dangereuses dans l'eau Mardi 20 septembre 2011 Mardi

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

Métallerie / Serrurerie

Métallerie / Serrurerie Votre activité peut être liée à celles de traitement de surface/polissage et de décapage. Si vous êtes dans ce cas, reportezvous aux fiches correspondantes. 1 Les déchets Les déchets issus de votre activité

Plus en détail

Recueil des règles de conservation des documents des établissements universitaires québécois 04 RESSOURCES MOBILIÈRES ET IMMOBILIÈRES

Recueil des règles de conservation des documents des établissements universitaires québécois 04 RESSOURCES MOBILIÈRES ET IMMOBILIÈRES 04 RESSOURCES MOBILIÈRES ET IMMOBILIÈRES 04.01 Gestion des ressources immobilières - Fichier informatique Fichier contenant des données utilisées pour contrôler l'inventaire et la gestion des immeubles,

Plus en détail

Maîtrisez les risques environnementaux de votre entreprise

Maîtrisez les risques environnementaux de votre entreprise Artisans, Professionnels, PME, TPE, Collectivités vous êtes concernés! Maîtrisez les risques environnementaux de votre entreprise Fédération française des sociétés dʼassurances Dans le cadre de la gestion

Plus en détail

Votre installation septique l essentiel à savoir!

Votre installation septique l essentiel à savoir! Votre installation septique l essentiel à savoir! Saviez-vous que... les eaux usées des résidences non raccordées à un réseau d égout doivent être évacuées et traitées par une instal lation septique aussi

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE. - Autorisation délivrée par le Wali ou le président de l APC pour l implantation des capacités de stockage GPL/C de la station.

FICHE TECHNIQUE. - Autorisation délivrée par le Wali ou le président de l APC pour l implantation des capacités de stockage GPL/C de la station. FICHE TECHNIQUE Intitulé du métier ou de l activité : Station de Service Codification NAA : GG 52 49 Codification ONS : 52 48 Codification CNRC : 604 611 Inscription de l activité : CNRC Type d autorisation

Plus en détail

Obligations d information environnementale des entreprises après le Grenelle II

Obligations d information environnementale des entreprises après le Grenelle II Obligations d information environnementale des entreprises après le Grenelle II Laurence Lanoy Mathieu Farge 28 mars 2011 Intersol Introduction Les obligations d information environnementale sont imposées

Plus en détail

25/11/2010. La nouvelle réglementation des distributeurs de carburants. Réunion d information. Sommaire. 1 Nouvelle rubrique ICPE

25/11/2010. La nouvelle réglementation des distributeurs de carburants. Réunion d information. Sommaire. 1 Nouvelle rubrique ICPE La nouvelle réglementation des installations de distribution de carburants & les aides financières du CPDC Véronique Poutas Responsable Environnement pour les 2 CCI de l Aude Pierre Vicart Secrétaire Général

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU

EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU DOCUMENT D AIDE A LA PREPARATION DE LA CLASSE Plan de Rénovation de l Enseignement des Sciences et de la Technologie A l école au cycle 3. EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU Groupe sciences Isère

Plus en détail

Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets

Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets Présentation d Ecoval Maroc 2 Sommaire Présentation d Ecoval Maroc Perception du Marché de déchets Objectifs de la plateforme Ecoval

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

TERMES DE REFERENCES I. PREAMBULE

TERMES DE REFERENCES I. PREAMBULE «DEVELOPPEMENT D'UN PROGRAMME D'INVESTISSEMENT PRIORITAIRE VISANT L'AMELIORATION DE LA GESTION DES DECHARGES D'ORDURES MENAGERES SAUVAGES A FORT RISQUE SUR L'ENVIRONNEMENT ET LES RESSOURCES NATURELLES

Plus en détail

CRMA Limousin > Nettoyage à sec : quelle réglementation? Nettoyage à sec : quelle réglementation?

CRMA Limousin > Nettoyage à sec : quelle réglementation? Nettoyage à sec : quelle réglementation? CRMA Limousin > Nettoyage à sec : quelle réglementation? Nettoyage à sec : quelle réglementation? Sommaire page 2 > A { Qu est ce qu une Installation Classée pour la Protection de l Environnement (ICPE)?

Plus en détail

GUIDE DE L'ÉCO-PRESTATAIRE

GUIDE DE L'ÉCO-PRESTATAIRE GUIDE DE L'ÉCO-PRESTATAIRE Politique Environnementale du Groupe UNILOGI 70.000 personnes logées au sein de notre patrimoine dans 210 communes sur 7 départements et 3 régions, xxx entreprises fournisseurs

Plus en détail

Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines

Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines Note de présentation du projet de loi n 33-13 relative aux mines La législation minière actuellement en vigueur au Maroc est consacrée par le dahir du 9 rejeb 1370 (16 avril 1951) portant règlement minier.

Plus en détail

ENGAGEMENTS ISO 14001 ET GESTION DES DECHETS. L exemple de l agence 13/84. Service Hygiène et Sécurité Agence 13/84

ENGAGEMENTS ISO 14001 ET GESTION DES DECHETS. L exemple de l agence 13/84. Service Hygiène et Sécurité Agence 13/84 ENGAGEMENTS ISO 14001 ET GESTION DES DECHETS L exemple de l agence 13/84 Service Hygiène et Sécurité Agence 13/84 Présentation Rappel de l engagement ISO 14001 de l ONF Quelques généralités sur la gestion

Plus en détail

POLITIQUE DE BIOSÉCURITÉ

POLITIQUE DE BIOSÉCURITÉ Date d entrée en vigueur: Mai 2006 Remplace/amende: VRS-52/s/o Origine: Vice-rectorat aux services Numéro de référence: VPS-52 DÉFINITION Une substance biologique dangereuse se définit comme un organisme

Plus en détail

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014

Emis le : 5/08/2011 Mis à jour : 10/2014 Emetteur : CRMA Limousin Page 1 sur 6 1. Quelle réglementation s applique à mon entreprise? Emis le : 5/08/2011 Toute entreprise artisanale ou industrielle est soumise au règlement sanitaire départemental.

Plus en détail

GUIDE DE L'ENTREPRISE : ENVIRONNEMENT / HYGIENE / SECURITE. Plomberie Chauffage

GUIDE DE L'ENTREPRISE : ENVIRONNEMENT / HYGIENE / SECURITE. Plomberie Chauffage Vous voulez démarrer une activité de plombier chauffagiste. Cette fiche rassemble l essentiel de la réglementation en matière d'environnement et de sécurité et quelques conseils importants pour être en

Plus en détail

DÉCLARATIONS DU VENDEUR SUR L IMMEUBLE 1 INFORMATIONS GÉNÉRALES VENDEUR 2 / PAR VENDEUR 1 / PAR

DÉCLARATIONS DU VENDEUR SUR L IMMEUBLE 1 INFORMATIONS GÉNÉRALES VENDEUR 2 / PAR VENDEUR 1 / PAR DÉCLARATIONS DU SUR L IMMEUBLE 1 / PAR 2 / PAR nom, adresse, téléphone et courriel du vendeur 1 nom, adresse, téléphone et courriel du vendeur 2 ci-dessous collectivement nommés «vendeur» Ce formulaire

Plus en détail

H1303 - Intervention technique en Hygiène Sécurité Environnement -HSE- industriel

H1303 - Intervention technique en Hygiène Sécurité Environnement -HSE- industriel H1303 - Intervention techniue en Hygiène Sécurité Environnement -HSE- industriel Appellations Animateur / Animatrice en déchets en industrie Technicien / Technicienne en environnement, sécurité et conditions

Plus en détail

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 EAU ET MILIEUX AQUATIQUES Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 Janvier 2007 9 es 2007-2012 programmes des agences de l eau «L Europe s est dotée d un cadre communautaire pour

Plus en détail

MINISTERE DE L INDUSTRIE ET DES MINES ACTIONS EN MILIEU DE TRAVAIL DES STRUCUTURES DE CONTROLES

MINISTERE DE L INDUSTRIE ET DES MINES ACTIONS EN MILIEU DE TRAVAIL DES STRUCUTURES DE CONTROLES MINISTERE DE L INDUSTRIE ET DES MINES ACTIONS EN MILIEU DE TRAVAIL DES STRUCUTURES DE CONTROLES I- INTRODUCTION I-1 CADRE JURIDIQUE, RATTACHEMENT HIERARCHIQUE ET ORGANISATION I-2 ATTRIBUTIONS I-3 MISSIONS

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES. Etude de faisabilité : Version septembre 2011. Chaufferie bois. Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie

CAHIER DES CHARGES. Etude de faisabilité : Version septembre 2011. Chaufferie bois. Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie CAHIER DES CHARGES Etude de faisabilité : Version septembre 2011 Chaufferie bois Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie Direction Régionale Ile de France Page 1/8 SOMMAIRE A.- OBJECTIFS

Plus en détail

Système Management Environnemental

Système Management Environnemental Système Management Environnemental Laboratoire de Touraine Laboratoire de Touraine Laboratoire de Touraine - Bassin Eaux Pluviales Environnemental Politique Qualité Sécurité Environnement Sommaire Norme

Plus en détail

galités s sociales de cancer chez les travailleurs

galités s sociales de cancer chez les travailleurs Inégalit galités s sociales de cancer chez les travailleurs Annie Thébaud baud-mony INSERM/GISCOP93, Université Paris13 Rencontres francophones internationales sur les inégalit galités s sociales et de

Plus en détail

Gestion des déchets dangereux dans les entreprises

Gestion des déchets dangereux dans les entreprises Actualités Gestion des déchets dangereux dans les entreprises Avril 2012 - Fiche n 1 Rédigée par Margot Liatard CCIR Champagne-Ardenne Qu est ce qu un déchet dangereux? Les déchets dangereux sont des déchets

Plus en détail

CONSEIL DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE. Bulletin des interpellations et des questions orales

CONSEIL DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE. Bulletin des interpellations et des questions orales CONSEIL DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE Bulletin des interpellations et des questions orales Commission du logement et de la rénovation urbaine REUNION DU MARDI 23 AVRIL 2002 Conseil de la Région de

Plus en détail

REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF. ❶ Dispositions générales

REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF. ❶ Dispositions générales REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Le règlement du service définit les obligations mutuelles entre le service public de l'assainissement non collectif (SPANC) et ses usagers qui sont

Plus en détail

Le risque inondation : comment s en protéger?

Le risque inondation : comment s en protéger? Franck Boston PRÉVENTION ET SÉCURITÉ Le risque inondation : comment s en protéger? RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Liberté Égalité Fraternité Le principal risque naturel susceptible d affecter l Île-de-France est

Plus en détail

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS

Plus en détail

Analyse de l offre et des besoins d accueil petite enfance à l échelle des quartiers bruxellois sur base du Monitoring des quartiers

Analyse de l offre et des besoins d accueil petite enfance à l échelle des quartiers bruxellois sur base du Monitoring des quartiers Analyse de l offre et des besoins d accueil petite enfance à l échelle des quartiers bruxellois sur base du Monitoring des quartiers L analyse qui suit se penche sur la situation en termes de besoins et

Plus en détail

L'AMIANTE : RÉGLEMENTATION

L'AMIANTE : RÉGLEMENTATION L'AMIANTE : RÉGLEMENTATION Dernière révision du document : juillet 2012 L'amiante (asbeste) est à l origine une roche naturelle composée de minéraux fibreux. Pour ses nombreuses propriétés, dont la résistance

Plus en détail

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert.

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Table des matières Table des matières... i Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des annexes... iv Liste des abréviations

Plus en détail

Chapitre 13. Plan de gestion environnementale et sociale

Chapitre 13. Plan de gestion environnementale et sociale Chapitre 13 Plan de gestion environnementale et sociale Table des matières Table des matières... 13-i 13 Plan de gestion environnementale et sociale... 13-1 13.1 Cadre d élaboration du plan de gestion...

Plus en détail

Annexe 4. Activité économique et installations classées.

Annexe 4. Activité économique et installations classées. Annexe 4. Activité économique et installations classées. La nomenclature d'activités économique a été élaborée dans un cadre européen harmonisé, imposé par un Règlement (CEE) du Conseil (n 3037/90 du Conseil

Plus en détail

Protection du personnel

Protection du personnel PROTOCOLE POUR L EVACUATION DES EXCRETAS PAR LES ENTREPRISES DE VIDANGE/NETTOYAGE ET LES ONG s (Version 1.0, 23 décembre 2010) Sommaire I. Objectifs du protocole II. Protection du personnel III. Aspects

Plus en détail

Le décret du 11 mars 1999 relatif au PERMIS D ENVIRONNEMENT

Le décret du 11 mars 1999 relatif au PERMIS D ENVIRONNEMENT Le décret du 11 mars 1999 relatif au PERMIS D ENVIRONNEMENT «Le registre des modifications» UWE «90 minutes pour l environnement» DGO3 - DPA Mons Wavre - Jeudi 10 mai 2012. B. Bequet 1 Plan de l exposé

Plus en détail

ELECTRICIEN. Liste des domaines étudiés Listes des produits Liste des produits avec nom d usage. automobile Amiante amiante

ELECTRICIEN. Liste des domaines étudiés Listes des produits Liste des produits avec nom d usage. automobile Amiante amiante Répertoire des activités de travail exposant aux cancérogènes GISCOP93 Université Paris 13 (Bobigny) electricienv2 Page 1 sur 9 ELECTRICIEN Liste des domaines étudiés Listes des produits Liste des produits

Plus en détail

AVIS. Demande de permis unique pour le stockage et la distribution de mazout de chauffage et de diesel routier chez TAHON s.a. à BRUNEHAUT.

AVIS. Demande de permis unique pour le stockage et la distribution de mazout de chauffage et de diesel routier chez TAHON s.a. à BRUNEHAUT. AVIS Réf. : CWEDD/08/AV.1520 Liège, le 22 septembre 2008 Objet : Demande de permis unique pour le stockage et la distribution de mazout de chauffage et de diesel routier chez TAHON s.a. à BRUNEHAUT Avis

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Présenté par Stéphane Hurens

Présenté par Stéphane Hurens Présenté par Stéphane Hurens Le 7 octobre 2013 annonce du gouvernement du Québec Politique économique Priorité emploi avec 2 milliards de dollars en fonds publics : 43 000 nouveaux emplois d ici 2017.

Plus en détail

For the benefit of business and people. 1 - Présentation du projet de la ZAC. 7 - Suivi environnemental et programme d intervention

For the benefit of business and people. 1 - Présentation du projet de la ZAC. 7 - Suivi environnemental et programme d intervention Ancien site des Ferronneries du Midi Future ZAC Ponts Jumeaux Projet de dépollution 15 décembre 2004 For the benefit of business and people 1 - Présentation du projet de la ZAC 2 - Rappel de l historique

Plus en détail

Fiscalité environnementale

Fiscalité environnementale Secrétariat général Fiscalité environnementale Février 2009 La réforme de la fiscalité environnementale, adoptée dans la loi de finances pour 2009 et la loi de finances rectificative pour 2008, concrétise

Plus en détail

Programme détaillé de la formation AVEC PRE REQUIS ( Bac+2 bâtiment ou 3ans d expérience dans les techniques du bâtiment)

Programme détaillé de la formation AVEC PRE REQUIS ( Bac+2 bâtiment ou 3ans d expérience dans les techniques du bâtiment) FORMATION TECHNICIEN EN DIAGNOSTICS IMMOBILIERS Programme détaillé de la formation AVEC PRE REQUIS ( Bac+2 bâtiment ou 3ans d expérience dans les techniques du bâtiment) Tél : 06 01 744 2 33 http:/ /www.

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

1. REGLEMENTATION 2. INTRODUCTION

1. REGLEMENTATION 2. INTRODUCTION 1. REGLEMENTATION Installations sanitaires : Code du travail articles R. 3121-2, R. 4222-1 à 25, R. 4223-1 à 14, R. 4225-2 à 5 et 7, R. 4228-1 à 18, R. 4412-149 et 150, R. 4722-1 à 4, 13, 14 et 26 et R.

Plus en détail

Droits et obligations des travailleurs et des employeurs

Droits et obligations des travailleurs et des employeurs Droits et obligations des travailleurs et des employeurs La Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) vise à assurer des conditions de santé et de sécurité minimales dans les entreprises québécoises.

Plus en détail

Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp

Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp Septembre 2005 Comment réduire les émissions de CO 2? Les réponses de l'ifp L'IFP inscrit les travaux sur la réduction des émissions de CO 2 au cœur de ses programmes de recherche. La stratégie de l'ifp

Plus en détail

Lignes directrices relatives à la réduction des débris spatiaux du Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique

Lignes directrices relatives à la réduction des débris spatiaux du Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique Lignes directrices relatives à la réduction des débris spatiaux du Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique A. Historique 1. Depuis que le Comité des utilisations pacifiques de

Plus en détail

Bachelors Technologiques

Bachelors Technologiques Bachelors Technologiques Mines et Carrières - Gestion et Maintenance de Parc de Matériels de Travaux Publics - QHSE Qualité Hygiène Sécurité Environnement www.2ie-edu.org Institut International d Ingénierie

Plus en détail

Pourquoi l'écologie industrielle?

Pourquoi l'écologie industrielle? Pourquoi l'écologie industrielle? La société actuelle est basée sur une économie de type linéaire, c est-à-dire que nous consommons à outrance des ressources, que nous considérons comme illimitées, mais

Plus en détail

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets ARTICLE 1 OBLIGATIONS GENERALES 1. La présente Annexe s'applique aux activités

Plus en détail

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. L évacuation des eaux usées Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. Les eaux ménagères (EM) : eaux provenant de la cuisine (évier, lave-vaisselle) et de la salle de bains (lavabo, baignoire,

Plus en détail

Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise

Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise Enjeux de la sécurisation durable d anciennes décharges en Alsace par la chimie bâloise Journées d échanges franco-suisses sur la gestion des sites et sols pollués 14 15 juin 2012 Hans-Jürg Reinhart Carine

Plus en détail

Outil n 3 Tableau récapitulatif des informations réglementaires et autres informations utiles

Outil n 3 Tableau récapitulatif des informations réglementaires et autres informations utiles Outil n 3 Tableau récapitulatif des informations réglementaires et autres informations utiles Check-list à l'attention des chargés d'étude réalisant le Porter à Connaissance Cocher les lignes si le territoire

Plus en détail

NOR : RDFF1503959C. La ministre de la décentralisation et de la fonction publique

NOR : RDFF1503959C. La ministre de la décentralisation et de la fonction publique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de la décentralisation et de la fonction publique Circulaire du 28 juillet 2015 relative aux dispositions applicables en matière de prévention du risque d exposition à l

Plus en détail

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE Eau France Le 17 mars 2015 À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE SUEZ environnement s engage pour gérer durablement la ressource Préserver la ressource en eau représente pour SUEZ environnement plus qu

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/5 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise Identificateur de produit Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/5 SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise 1.1 Identificateur de produit 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations

Plus en détail

Bienvenue Helpdesk Chauffage PEB 03/10/2013 1

Bienvenue Helpdesk Chauffage PEB 03/10/2013 1 Bienvenue Helpdesk Chauffage PEB 03/10/2013 1 La réglementation Chauffage PEB en Région de Bruxelles Capitale: aujourd hui et demain Helpdesk Chauffage PEB /EPB Verwarming 03/10/2013 2 Agenda Introduction

Plus en détail

EnviroPro Questionnaire de Souscription

EnviroPro Questionnaire de Souscription Instructions Ce questionnaire est un document confidentiel, sa signature n engage pas le demandeur à souscrire un contrat d assurance. Ce questionnaire peut être accompagné de la copie du dossier de demande

Plus en détail

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,

Plus en détail

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier

Plus en détail

RISQUE CHIMIQUE : VÉRIFIER L EFFICACITÉ DES ACTIONS DE PRÉVENTION COLLECTIVE

RISQUE CHIMIQUE : VÉRIFIER L EFFICACITÉ DES ACTIONS DE PRÉVENTION COLLECTIVE RISQUE CHIMIQUE : VÉRIFIER L EFFICACITÉ DES ACTIONS DE PRÉVENTION COLLECTIVE >> www.cramif.fr RISQUE CHIMIQUE : LE SUIVI DES MESURES DE PRÉVENTION Dans le cas du risque chimique, lorsque la substitution

Plus en détail

37. LES VALEURS ACOUSTIQUES ET VIBRATOIRES UTILISÉES EN RÉGION BRUXELLOISE (VERSION 2010)

37. LES VALEURS ACOUSTIQUES ET VIBRATOIRES UTILISÉES EN RÉGION BRUXELLOISE (VERSION 2010) 37. LES VALEURS ACOUSTIQUES ET VIBRATOIRES UTILISÉES EN RÉGION BRUXELLOISE (VERSION 2010) Des explications concernant les indices acoustiques évoqués dans le texte ci-dessous sont fournies dans la fiche

Plus en détail

4.6 C.C.T.P. GROUPE SCOLAIRE LES GENETS RENOVATION DES SANITAIRES INTERIEURS. Cahier des Clauses Techniques Particulières LOT 6 : NETTOYAGE

4.6 C.C.T.P. GROUPE SCOLAIRE LES GENETS RENOVATION DES SANITAIRES INTERIEURS. Cahier des Clauses Techniques Particulières LOT 6 : NETTOYAGE MAITRE D OUVRAGE / MAITRE D OEUVRE : VILLE DE NICE DIRECTION GENERALE DES SERVICES TECHNIQUES, DE L AMENAGEMENT, DES TRAVAUX, ET DU DEVELLOPEMENT DURABLE DIRECTION DES BATIMENTS COMMUNAUX SERVICE MAINTENANCE

Plus en détail