Arrêt Cardiaque algorithmes et per opératoire. Maryline Bordes-Demolis février 2014

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Arrêt Cardiaque algorithmes et per opératoire. Maryline Bordes-Demolis février 2014"

Transcription

1 Arrêt Cardiaque algorithmes et per opératoire Maryline Bordes-Demolis février 2014

2 European resuscitation council guidelines for resuscitation 2010, Section 6, Paediatric life support Section 7, resuscitation of babies at birth Ne jamais rien faire

3 Changement 2010 /2005 Reconnaissance de l AC (signes de vie, respiration, prise de pouls non obligatoire) Rapport CTE 15 /2 mais si secouriste ou soignant seul ratio 30/2 autorisée ou CTE seule CTE plus vite plus fort (1/3 du thorax : 4cm < 1 an, 5 cm > 1 an) Séquence défibrillation revue DSA à partir de 1 an ETCO2 et intubation oxygénothérapie

4 Algorithmes

5

6 Stimulation Pour établir l état de conscience Ne pas secouer l enfant Une main est posée sur le front de l enfant pour stabiliser sa tête L autre main serre le bras de l enfant Et appelez l enfant à voix haute

7

8 A = Airway (voies aériennes) Manœuvre universelle Une main sur le front pour positionner la tête : neutre si < 1an hyperextension si > 1 an Bout des doigts de la 2 ème main sous le menton pour le tirer vers le haut

9 A = Airway (voies aériennes) Désobstruer les voies aériennes Regarder dans la bouche l absence de corps étranger (CE) Ne pas explorer au doigt à l aveugle Si présence d un CE visible solide : extraction au doigt Si présence d un CE visible liquide : aspiration

10 A = Airway (voies aériennes) Évaluer la respiration : Voir Écouter Sentir (10 secondes)

11

12 5 insufflations puis 1 min de RCP avant d aller chercher de l aide

13 Cardiopathie connue, chute brutal évocateur trouble du rythme cardiaque Défibrillation URGENTE Il faut lutter contre hypoxie, correction hypoxie tissulaire Insufflation initiale et 1 min RCP puis appel au secours

14

15 C = Circulation Prise de pouls central (10 secondes) femoral à tout age < 1 an : pouls brachial > 1 an : pouls carotidien

16 Compression thoracique technique < 1 an 2 doigts 2 pouces (si plusieurs)

17 1 an : 1 ou 2 mains! obtenir une dépression suffisante avec le moins d interruption = le plus important

18 CTE = Compression Thoracique Externe Mettre l enfant sur la planche à masser Fréquence : 100 / min Profondeur : 1/3 du thorax (4cm < 1 an, 5 cm > 1 an) Alterner 15 CTE et 2 insufflations (BAVU) Pas de différence selon l âge,seule différence si 1 seul sauveteur et pas entraîné MCE 30 /2 Si intubé pas d alternance FR 12 à 20 /min

19

20 RCP MONITORAGE ASYSTOLIE AESP TV SANS POULS FV

21 Asystolie - AESP PERFUSION

22 Perfusion VVP / KT central en place ou VVP obtenue dans les 90 sec Sinon KT intra-osseux

23 Voie intra osseuse - réseau veineux médullaire (ne se collabe pas) - 90% de succès même si seulement expérience théorique - prématuré adulte - ci : fracture / plaie vasculaire / infection / brûlure au site de ponction - idem VVC pour délai d action des ttt Matériel spécifique sinon trocard de médullogramme Où? extrémité sup du tibia, ou inf

24 4 critères de «bonne pose» ça tient tout seul retour de sang ou de moelle osseuse injection sans résistance pas d extravasation Quelles substances? tout pas de modification des posologies

25 Voie intra-trachéale moins bien que voies intra-osseuse ou vasculaires débit sanguin pulmonaire pendant MCE = 20% absorption par les VAI des substances liposolubles lidocaïne, atropine, adrénaline, naloxone posologies optimales non connues car absorption variable adrénaline : 100 mcg.kg -1 atropine : 30 mcg.kg -1 recommandations dilution dans 5 ml de sérum phy faire 5 ventilations après injection IT pas de médicament non liposoluble (bicarbonates, glucose, Ca ) car lésion mucus

26 Asystolie - AESP PERFUSION ADRENALINE

27 Adrénaline IVD : 10 mcg/kg soit 1mg = 1mL + 9 ml de SP 0,1 ml/kg IT : 100 mcg/kg

28 Asystolie - AESP PERFUSION ADRENALINE ADRENALINE 2 min 2 min CAUSES REVERSIBLES?

29 Causes réversibles 4 H : Hypoxie Hypovolémie Hypothermie Hypo/Hyperkaliémie 4 T : Tension pneumothorax Tamponnade Toxiques Thrombo-embolie

30 DOPES : acronyme pour étiologies d une décompensation chez sujet intubé - D = déplacement - O = obstruction - P = pneumothorax - E = equipment failure - S = stomach

31 Asystolie - AESP PERFUSION ADRENALINE 2 min ADRENALINE 2 min CAUSES REVERSIBLES? RECUPERATION OU DECES

32 TV sans pouls - FV CEE

33 Défibrillateur manuel CEE Choc à 4 J/kg d emblée Palettes (+ gel) : > 1 an : palettes adultes (ø 8 12 cm) position sous-clavière D et axillaire G < 1 an : palettes pédiatriques (ø 4,5 cm) position sous-clavière D et axillaire G OU palettes adultes en position antéro-postérieure (sternum/ scapula G)

34 CEE DAS indication > 1 an Atténuation intensité 50 à 75 J avant 8 ans si possible 4 J/kg pour choc biphasique et monophasique Pas augmentation intensité différent adulte

35 CORDARONE Antiarythmique de classe III Ampoule 150 mg = 3 ml Posologie 1 et deuxième choc : 5 mg/kg soit 0,1 ml/kg pur Posologie maxi dose adulte (300 mg et 150 mg) Entretien chez adulte 900mg / J

36

37

38

39 Oxygène : FiO2 100 % au début de la réanimation puis à adapter pour SaO % FR = 15 à 20/min sans interrompre le MCE pas d hyperventilation

40 Les drogues

41 Adrénaline IVD : 10 mcg/kg soit 1mg = 1mL + 9 ml de SP 0,1 ml/kg Pas d augmentation des doses IT : 100 mcg/kg

42 pas assez de données Vasopressine

43 Amiodarone inhibiteur non compétitif des récepteurs adrénergiques ralentit la conduction fibrillation ventriculaire / tachycardie ventriculaire sans pouls qui résistent à la défibrillation (après le 3éme CEE) 5 mg.kg -1

44 Atropine accélère au niveau sinusal et atrial (blocage parasympathique) augmente conduction AV 20 mcg.kg -1 Attention bradycardie paradoxale avec petite dose (< 100 mcg)

45 Bicarbonates de sodium Indications : arrêt cardiorespiratoire prolongé (>10 min) hyperkaliémie acidose métabolique intoxication tricycliques Posologies : semi-molaire 1-2 ml.kg -1 Effets indésirables : hypokaliémie hypernatrémie, hyperosmolarité inactivation des catécholamines

46 Magnésium indications : torsades de pointe hypomagnésémie connue Hyper kalièmie Intox tricyclique mg.kg -1

47 Calcium Indications : hyperkaliémie hypomagnésémie hypocalcémie intoxications aux inhibiteurs calciques chlorure de calcium : 0,2 ml.kg -1 gluconate de calcium : 0,65 ml.kg -1

48 Pas d hyperthermie, hypothermie (adulte 33 )? Étude Pas d hypo ou hyper glycémie

49 Cas particulier : ACR et anaphylaxie Adrénaline en IM : > 12 ans et adulte 500µg > 6 12 ans 300µg 1 mois 6 ans 150 µg

50 Indication ECMO??? ACR réfractaire Cardiopathie connue ACR intrahospitalier Noyade Hypothermie = > appel centre spécialisé

51 La famille Soutien psychologique aux parents pendant et après la réa. Proposer aux parents d être présents pendant la réa. Accompagner précocement la famille dans le travail de deuil.

52 ACR au bloc

53 Incidence des ACR per opératoire chez l enfant D après I Murat (conférences d actualisation 2005): Incidence ACR 10 fois plus élevée enfant < 1 an 19/ versus 2/ entre 1 et 14 ans en causes : complications respiratoires en diminution car utilisation oxymètre de pouls cardiovasculaires souvent lié surdosage halothane en probable diminution depuis le sévorane Déjà morbidité réelle liée à l absence d évaluation correcte des pertes sanguines et retard de transfusion

54

55 Registre volontaire, Etats-Unis, Canada 62 % CHU; 16 % CHG, 4% militaires, 9 % autres 1998 => ACR péri opératoire 49 % (193) imputable directement à l anesthésie Les cas non imputables à l anesthésie : 70% ASA % urgence 70 % hémorragies

56 75 % ASA 3-5 diminution ASA 1 + âgé 6-18 ans

57 Etiologies

58 Première cause cardio vasculaire => hypovolémie 23 cas chirurgie rachis et craniotomie

59 2 éme cause : Respiratoire 27 % ( 53/193) 11 laryngospasmes 7 en SSPI, 4 à l induction ( TTT célo en IM)

60 3 éme cause : les drogues Enfants ASA 1 et 2 35/193 9 halothane / 6 sévorane 2 célocurine 1 allergie

61 4 éme cause : le matériel 9 cas 5% La moitié VVC Intérêt échographie

62 58 % ACR à l entretien,24 % à l induction,18% SSPI Les causes : Per opératoire : cardiovasculaire 50% Post opératoire : respiratoire 50 %

63 Les séquelles : 61% (118/193) aucune 5% (10) temporaires 5% définitives 28% MORTALITE (91% ASA 4-5, 36% urgence),pas de différence de mortalité suivant l age AC Totalement ou partiellement lié à l anesthésie, % succès de la réanimation >60% AC lié à la pathologie ou aux circonstances dans lesquelles se déroule la chirurgie > 1% de succès de la réanimation

64 En pratique

65 Diagnostic AC au bloc Pas de perte de conscience Mydriase tardive Pas arrêt respiratoire Absence de pouls carotidien Diagnostic précoce (monitorage) chute de la capnie Scope (asystolie,fv, AESP )

66 Chronologie et causes des AC En début d anesthésie : À l intubation : anoxie, intubation oesophagienne Réflexe vagal, trouble du rythme ventriculaire Quelques minutes après la ventilation : Hypovolémie, effet I-, surdosage, collapsus reventilation, pneumothorax Réaction Hypersensibilité immédiate (dosage tryptase, histamine) En per opératoire : Panne respirateur, pneumothorax Hypovolémie +++ hémorragie

67 Stratégie de la RCP au bloc opératoire Arrêt de tous les agents anesthésiques FIO2 = 1 Rechercher cause vite curable Vérifier le circuit Débuter la RCP

68

69 Cas particulier ALR surdosage AL Rachi niveau trop élevé bloc sympathique Indication intralipide 20 % (2ml/kg)

70 Détresse respiratoire Mettre l enfant en position ½ assise A : ouverture et désobstruction des voies aériennes B : Oxygène au MHC Monitorage

71 Syndrome de pénétration Toux audible Toux inaudible = Asphyxie Encourager la toux Rester près de l enfant Pas de manœuvre externe Enfant conscient Enfant inconscient

72 Toux inaudible Enfant conscient 5 tapes dorsales < 1an 5 compressions thoraciques > 1an 5 compressions abdominales Conscient Succès Échec Inconscient A B C

73

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

Atelier gestes d urgences

Atelier gestes d urgences Atelier gestes d urgences L arrêt cardio-respiratoire Pré-test 1- Question à choix multiples: A- L arrêt cardio-respiratoire est plus souvent d origine respiratoire chez l enfant. B- L arrêt cardio-respiratoire

Plus en détail

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Docteur Jean-Pierre PERTEK Chef de service d anesthésie réanimation L arrêt cardio-respiratoire est un événement

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Item 185 : Arrêt cardiocirculatoire

Item 185 : Arrêt cardiocirculatoire Item 185 : Arrêt cardiocirculatoire Collège National des Enseigants de Réanimation Médicale Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...2 SPECIFIQUE :...2 I Définition...3 II Mécanismes

Plus en détail

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte 25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte Plan A. Introduction B. Donner l'alerte I. L'alerte en milieu

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Objectifs Expliquer le fonctionnement des stimulateurs et défibrillateurs Identifier

Plus en détail

Arrêt cardiaque : nouvelles recommandations

Arrêt cardiaque : nouvelles recommandations Arrêt cardiaque : nouvelles recommandations Introduction : Vincent Bounes, Jean-Louis Ducassé, SAMU 31, Hôpitaux de Toulouse. La mort subite reste un problème majeur de santé publique dans les pays industrialisés

Plus en détail

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier 1 Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier Chabernaud JL. SMUR pédiatrique (SAMU 92), CHU Antoine-Béclère (AP-HP) 157, rue de la Porte de Trivaux 92141 Clamart. Tél : 01-45-37-46-14

Plus en détail

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA)

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Que devons nous savoir? Utiliser en toute sécurité un défibrillateur semi-automatique au cours de la réanimation cardio-pulmonaire Durée

Plus en détail

Notions d ECG. Définition. Compétences à acquérir

Notions d ECG. Définition. Compétences à acquérir Notions d ECG 1 Compétences à acquérir Réaliser un ECG 12 dérivations Placer les électrodes d un monitoring Lire un ECG normal Reconnaître et d agir face aux troubles du rythme et de conduction les plus

Plus en détail

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI)

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) 2 Défibrillateur Automatique Implantable SOMMAIRE Introduction Indications Principe du DAI Historique Composants et structure

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR H e a r t S t a r t ( Philips ) Démonstration réalisée par les Docteurs Alain LIAGRE & Thierry LEDANT Membres du Conseil Syndical DOMAINE DE SAINT PIERRE

Plus en détail

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Défibrillation et Grand Public Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Quelques chiffres (1) 50 à 60 000 décès en France par mort subite dont la moitié font suite à l apparition d une tachycardie

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

PREMIERS SECOURS EN ÉQUIPE DE NIVEAU 1

PREMIERS SECOURS EN ÉQUIPE DE NIVEAU 1 TECHNIQUE 9.1 MISE EN ŒUVRE D UN DAE 1. Justification La survie des personnes en arrêt cardio-respiratoire par fonctionnement anarchique du cœur est amélioré si une défibrillation est réalisée précocement.

Plus en détail

Défibrillateur Cardiaque Automatisé

Défibrillateur Cardiaque Automatisé Défibrillateur Cardiaque Automatisé Décret n 2007-705 du 4 mai 2007 : autorise toute personne, même non médecin, à utiliser un défibrillateur pour sauver des vies. Def-i Accessible au grand public, ce

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Réanimation du nouveau-né en salle de naissance : quelles innovations techniques?

Réanimation du nouveau-né en salle de naissance : quelles innovations techniques? Réanimation du nouveau-né en salle de naissance : quelles innovations techniques? Résumé : De nouvelles recommandations internationales concernant la salle de naissance sont parues fin 2010. La priorité

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

informations pratiques

informations pratiques COLLECTIVITÉS LOCALES Arrêt cardiaque informations pratiques avec le soutien de Arrêt cardiaque I Informations pratiques I 1 2 I L arrêt cardiaque L arrêt cardiaque est la première cause de mortalité des

Plus en détail

quelques points essentiels

quelques points essentiels actualisation de la conférence d experts sur l intubation difficile: SFAR, SRLF, SFMU, ADARPEF, CARO et CARORL quelques points essentiels Ann Fr Anesth Reanim 2008;27:3-14 - ventilation au masque difficile

Plus en détail

Caractéristiques techniques

Caractéristiques techniques Défibrillateur Philips HeartStart OnSite Caractéristiques techniques Défibrillateur Modèle Gamme de défibrillateur Éléments livrés Type d onde Énergie Intervalle entre chocs Délivrance rapide du choc Instructions

Plus en détail

Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO)

Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO) Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO) K. Elhajjaoui, N. Rhalem, I. Semlali, R. Soulaymani Bencheikh 1. Introduction : L intoxication au monoxyde de carbone (CO) occupe la première place dans les pays

Plus en détail

Médicaments en Situation d Urgence

Médicaments en Situation d Urgence LA TROUSSE D'URGENCE DU MEDECIN GENERALISTE (exemple) 1-Nom Présentation Indication Posologie. Médicaments en Situation i d Urgence 23/11/2009 P.BEFORT CCA - RMAR Primperan inj (Métoclopramide),amp 10

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

EVALUATION DES SIGNES VITAUX REANIMATION DU NOUVEAU-NE EN SALLE DE NAISSANCE

EVALUATION DES SIGNES VITAUX REANIMATION DU NOUVEAU-NE EN SALLE DE NAISSANCE MINI-MODULE D AUTO-ENSEIGNEMENT TECHNICIENS SUPERIEURS EN OBSTETRIQUE 2 EME ANNEE EVALUATION DES SIGNES VITAUX REANIMATION DU NOUVEAU-NE EN SALLE DE NAISSANCE Introduction et intérêt du sujet Dr EMIRA

Plus en détail

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE SITUATION DE DETRESSE MEDICALE Société Française de Médecine d Urgence Décembre 2011 1 INTRODUCTION La Société Française

Plus en détail

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES SOMMAIRE : Définitions DAE / DSA / DEA. Les accessoires recommandés. Notion de système d information pour les secours spécialisés. Les

Plus en détail

Pro. EPN- Education Nationale Initiation grand public ACR et DAE Page - 1 -

Pro. EPN- Education Nationale Initiation grand public ACR et DAE Page - 1 - Pro EPN- Education Nationale Initiation grand public ACR et DAE Page - 1 - SOMMAIRE Page de garde page : 1 Sommaire page : 2 Fiche pratique page : 3 Programme page : 4 Progression pédagogique pages : 6

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le

Plus en détail

TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES

TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES Tous droits réservés, CHUM, août 2014 1 Situation infirmière

Plus en détail

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005)

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) PLAN : - Lieux d exercice. - Rappel des notions essentielles à connaître en NeuroAnesthésie. - Rôle IADE. - Cas particulier de l enfant. LIEUX D EXERCICE.

Plus en détail

Médecine & enfance. avril 2007 page 3. 3]. L European Resuscitation Council a repris les recommandations de

Médecine & enfance. avril 2007 page 3. 3]. L European Resuscitation Council a repris les recommandations de VOLUME 27 AVRIL 2007 HORS SERIE ISSN 0291-0233 Prise en charge et réanimation du nouveau-né en salle de naissance. Synthèse, adaptation et commentaires pratiques des recommandations de l International

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Effets biologiques et risques de l électricité et des ondes hertziennes

Effets biologiques et risques de l électricité et des ondes hertziennes Effets biologiques et risques de l électricité et des ondes hertziennes Electricité En 10 ans, consommation électrique x 2, alors que le nombre de décès en France est stable 200/an Electrisation avec arrêt

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Works like you work. La solution pour l accès public à la défibrillation. Le secourisme facile

Works like you work. La solution pour l accès public à la défibrillation. Le secourisme facile LIFEPAK CR Plus DEfibrillateur Works like you work. La solution pour l accès public à la défibrillation Le secourisme facile L arrêt cardiaque brutal frappe sans prévenir. LA MORT SUBITE Frappe sans prévenir.

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D.

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D. TRAITEMENT DE LA MPOC Présenté par : Gilles Côté, M.D. Département clinique de médecine générale Avril 2001 TRAITEMENT DE LA MPOC I- INTERPRÉTATION DES TESTS DE FONCTION RESPIRATOIRE II- PRISE EN CHARGE

Plus en détail

DÉFIBRILATEUR EXTERNE AUTOMATISER (DEA) HEARTSTART de la compagnie Philips

DÉFIBRILATEUR EXTERNE AUTOMATISER (DEA) HEARTSTART de la compagnie Philips DÉFIBRILATEUR EXTERNE AUTOMATISER (DEA) HEARTSTART de la compagnie Philips HeartStart FRx HeartStart (HS1) Le défibrillateur Philips HeartStart FRx et HeartStart (HS1) sont des défibrillateurs externes

Plus en détail

Thèse préparée sous la direction du Dr. Bernard Vermeulen, Privat Docent

Thèse préparée sous la direction du Dr. Bernard Vermeulen, Privat Docent Université de Genève Faculté de Médecine Section de Médecine Clinique Centre d Accueil des Urgences Thèse préparée sous la direction du Dr. Bernard Vermeulen, Privat Docent Réanimation cardio-pulmonaire

Plus en détail

Réanimation du nouveau-né en salle de naissance

Réanimation du nouveau-né en salle de naissance Réanimation du nouveau-né en salle de naissance Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 2011-1012 Table des matières I Préambule... 6 I.1 Le code de déontologie... 6 I.2 Le

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS.

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. Mémoire de D.E.S.C. de Médecine d Urgence Olivier Vuillot Matériel et Méthode : Design

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DE L'AEDPLUS

FICHE TECHNIQUE CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DE L'AEDPLUS RENSEIGNEMENTS GENERAUX La réponse aux questions suivantes n'est pas valorisée Nom commercial du produit ZOLL AEDPlus Lieu(x) de fabrication pays U.S.A. Date de la 1ère commercialisation mois/année Juin

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Ken Bell s Sommaire des Abréviations

Ken Bell s Sommaire des Abréviations Ken Bell s Sommaire des Abréviations AUG: CSAM: DSA: PUI: RCP: RIA: SCR: Arrêt Urgence Général CERN Safety Alarm Monitoring Défibrillateur Semi-Automatique Plan Urgence D Intervention Réanimation Cardio-Pulmonaire

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

ANALYSER et PROTÉGER.

ANALYSER et PROTÉGER. 1/ Analyser et Protéger Alerter 2/ Secourir. 3/ PLS Inconscience 4/ RCP Réanimation cardio-pulmonaire 5/ Malaises plaies 6/ brûlures traumatisme noyade ANALYSER et PROTÉGER. Être rapide et calme 1/ Analyser

Plus en détail

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08 Diabète de type 2 et Sport Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008 Mise à jour 24-06-08 L activité physique est recommandée depuis longtemps aux patients diabétiques Dès la fin du 19 ème siècle,

Plus en détail

Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN)

Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN) Définition Score individuel Score global Echantillon Critère d inclusion Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN) Cet indicateur évalue la tenue du dossier anesthésique.

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

L hypothermie thérapeutique

L hypothermie thérapeutique SOINS CRITIQUES 2 L hypothermie thérapeutique Des soins infirmiers et une surveillance clinique en trois phases. Par Daniel Milhomme, inf., M.Sc., et Martine Blais, IPS en cardiologie, M.Sc. Objectif pédagogique

Plus en détail

Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales

Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales Le Kin-AP est une évaluation qui se déroule à travers un parcours comprenant différentes stations qui simulent les tâches que le technicien ambulancier-paramédic

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Mémoire pour l obtention du Diplôme. de Médecine Agricole

Mémoire pour l obtention du Diplôme. de Médecine Agricole 14 rue Auguste Comte 37000 Tours 02 47 66 61 07 Institut National de Médecine Agricole Mémoire pour l obtention du Diplôme de Médecine Agricole Défibrillation automatique externe Réglementation, équipement

Plus en détail

Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67).

Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67). Cher Client, Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67). Rattaché au pôle d anesthésie réanimations chirurgicales

Plus en détail

EURO DEFI PADS 52502000IU9I 2012/10

EURO DEFI PADS 52502000IU9I 2012/10 EURO DEFI PADS 52502000IU9I 2012/10 PLAQUES MULTI-FONCTIONS JETABLES EURODEFIPADS NOTICE D UTILISATION DESCRIPTION DU PRODUIT Les plaques multifonctions jetables EURODEFIPADS sont composées de deux électrodes

Plus en détail

LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches

LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches Denise Hébert, chargée de projet UCCSPU Février 2006 Le langage et

Plus en détail

TROUBLES DU RYTHME ARYTHMIES, TACHYCARDIES,FIBRILLATIONS, EXTRASYSTOLES, BRADYCARDIES

TROUBLES DU RYTHME ARYTHMIES, TACHYCARDIES,FIBRILLATIONS, EXTRASYSTOLES, BRADYCARDIES TROUBLES DU RYTHME CHANGER LEUR ÉVOLUTION ARYTHMIES, TACHYCARDIES,FIBRILLATIONS, EXTRASYSTOLES, BRADYCARDIES La Fédération Française de Cardiologie finance : prévention, recherche, réadaptation et gestes

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Manuel d utilisation du Défibrillateur automatisé externe (DAE)

Manuel d utilisation du Défibrillateur automatisé externe (DAE) Manuel d utilisation du Défibrillateur automatisé externe (DAE) IMPORTANT Lisez attentivement et intégralement le présent manuel d utilisation avant d utiliser l appareil pour la première fois. Les informations

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

La fonction respiratoire

La fonction respiratoire La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

Dossier Presse. ARLoD est une association à but non lucratif régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901

Dossier Presse. ARLoD est une association à but non lucratif régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901 Dossier Presse ARLoD est une association à but non lucratif régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901 dirigée par des bénévoles spécialistes de la médecine d'urgence, de l'internet

Plus en détail

Un nouveau défi pour tous...présenté par J.Piguet

Un nouveau défi pour tous...présenté par J.Piguet FORMATION CONTINUE Pour Plongeur Un nouveau défi pour tous...présenté par J.Piguet Suivez cette image et vous le trouverez ici à ou là Dans une armoire. Mais pas encore assez souvent hélas! FORMATION CONTINUE

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Les défibrillateurs POWERHEART G3

Les défibrillateurs POWERHEART G3 Au cœur de la réanimation Les défibrillateurs POWERHEART G3 Linde: Living healthcare* 2 Les défibrillateurs POWERHEART G3 La gamme de défibrillateurs POWERHEART Afin de compléter son offre de matériels

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Guide de l administrateur

Guide de l administrateur AED Plus Entièrement Automatique Guide de l administrateur Automatique 9650-0311-02 Rev. C La date d édition du Guide de l'administrateur ZOLL AED Plus entièrement automatique, Révision C, est avril 2011.

Plus en détail

LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS

LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS Hôpital Privé d Antony LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS Livret d information Hôpital Privé d Antony - OPC/KINE/268 Page 1 sur 5 Intervenants Rédigé par : C.DUPUY M.CERISIER Masseur Kinésithérapeute Masseur

Plus en détail

Formation à l'utilisation du défibrillateur semi-automatique Filière professionnelle

Formation à l'utilisation du défibrillateur semi-automatique Filière professionnelle DIRECTION DE LA DÉFENSE ET DE LA SÉCURITÉ CIVILES SOUSDIRECTION DES SAPEURSPOMPIERS BUREAU DE LA FORMATION ET DES ASSOCIATIONS DE SÉCURITÉ CIVILE Formation à l'utilisation du défibrillateur semiautomatiue

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail