B. Les échanges bilatéraux font des deux économies des partenaires commerciaux privilégiés

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1 Echanges commerciaux franco-polonais en 2016 Résumé Bien que floué par un effet de marché tiers, le déficit des échanges de biens franco-polonais s est, en 2016 et pour la troisième année consécutive, résorbé pour atteindre 907,0 M, soit une amélioration de 265,5 M par rapport à Dans un contexte de croissance continue d échanges bilatéraux qui ont, l année dernière, atteint un nouveau pic historique de 17,3 Mds (+3,6 %), le solde des échanges de biens en 2016 confirme la stabilisation amorcée en 2014, qui a mis fin à dix années de dégradation de notre balance commerciale bilatérale. La France accède au 5 e rang des fournisseurs de la Pologne en 2016 (derrière, par ordre d importance, l Allemagne, la Chine, la Russie et l Italie) avec une part de marché de 3,9 % (23,4 % pour l Allemagne). La Pologne demeure notre dixième marché avec une part de 1,85 % dans nos exportations (+0,11 point par rapport à 2015) devant la Turquie et le Japon. La France a en parallèle importé, selon les douanes françaises, 1,79 % (+0,036 point) de ses produits depuis la Pologne, qui se situe au onzième rang de nos fournisseurs (dixième en 2014) derrière, désormais, le Japon. 5,5 % des exportations polonaises étaient, l an dernier, destinées à la France, le quatrième plus important client de la Pologne derrière l Allemagne, la République tchèque et le Royaume-Uni. I. Biaisés par un effet de pays tiers dans le tabac, les échanges de biens franco-polonais ne cessent de s intensifier, tandis que leur solde semble se stabiliser A. Les exportateurs français continuent de tirer profit de la bonne trajectoire de l économie polonaise depuis 2015 En forte résorption l année dernière par rapport à 2015 (-265,5 M à 907,0 M 2 ), le déficit de nos échanges de biens vis-à-vis de la Pologne doit être interprété par un différentiel de conjoncture (1,1 % de croissance du PIB en France en 2016 contre 2,8 % en Pologne). Les importations en France de produits polonais progressaient modérément de 1,9 % à 9,1 Mds (+171,8 M ), alors que nos exportations vers la Pologne se sont accentuées de 5,6 % à 8,2 Mds (+437,3 M ) ; le ratio de couverture de nos importations (exportations/importations) a, dès lors, progressé de 3,2 points à 90,0 %. Cette intensification des échanges bilatéraux (17,3 Mds ) entre la Pologne et la France, en hausse de 3,6 %, illustre le solide partenariat entre deux économies situées à des niveaux différents au sein des chaînes de production et de commerce des produits européens. 1 On rappellera que ce solde n intègre pas celui des échanges de services, dont la Pologne est exportatrice nette vis-à-vis du reste du monde. 2 Les chiffres utilisés dans cette note proviennent, sauf indication contraire, des douanes françaises (données CAF/FAB). 1

2 Cependant, l amélioration du commerce bilatéral en 2016 du point de vue français n est qu apparente, les échanges étant masqués par des effets de marché tiers dans la catégorie des produits à base de tabac, dont la Pologne était le premier fournisseur en Au niveau mondial, alors que les importations de tabac en France se sont accrues de 58,6 M pour s élever à 1,28 Md, celles provenant de Pologne ont décliné de 330,4 M pour atteindre seulement 46,1 M. Par ailleurs, l on peut remarquer que les importations en provenance des Pays-Bas se sont améliorées de 430,6 M pour s établir à 785,2 M, ce qui laisse suggérer que les quantités de tabac produites en Pologne ont transité par les Pays-Bas, depuis lesquels elles ont été ensuite réexportées vers la France. B. Les échanges bilatéraux font des deux économies des partenaires commerciaux privilégiés Si la Pologne demeure le dixième client de la France, les exportations à destination de la Pologne constituent, parmi les dix premiers clients de la France, leur deuxième meilleure performance derrière celles destinées à la Suisse (cf. Annexe 1). L année 2016 a marqué un net accroissement des exportations françaises en Pologne, celles-ci affichant une hausse de 5,6 % par rapport à Les principaux postes à l export demeurent les véhicules automobiles (+23,03 %), les produits pharmaceutiques (+22,26 %), les matières plastiques (+6,2 %), les parties et accessoires pour véhicules automobiles (+4,3 %) ainsi que les produits sidérurgiques (+13,7 %). La Pologne constitue le onzième fournisseur de la France (cf. Annexe 2). 4 e poste d importations en 2015, les produits du tabac, dont les flux vers la France sont désormais enregistrés via les Pays- Bas, enregistrent en 2016 un net recul en termes d importations (-83,6 %), bien que de nombreuses usines se soient implantées sur la période en Pologne. En conséquence, les importations en volume n affichent une croissance que de 1,9 %. Corrigée des produits du tabac, la dynamique des importations polonaises est, cependant, plus soutenue avec une croissance de 5,9 %. Les véhicules automobiles (+4,2 %), les parties et accessoires pour véhicules automobiles (+2,2 %), les appareils électroménagers (-4,6 %), les ordinateurs et équipements périphériques (+2,5 %), désormais 4 e poste, ainsi que le mobilier (+8,6 %) constituent, par ordre d importance, les principaux postes à l import. Si le déficit bilatéral semble s être résorbé en se réduisant de 263 M pour atteindre 904 M, cela est principalement imputable à l effet de pays tiers exceptionnel des produits du tabac. En effet, corrigé de ceux-ci, le déficit bilatéral se creuse légèrement en fin de compte, de 66 M à 840,1 M. Remarquons que si les ventes d équipements automobiles sont toujours plus importantes de la Pologne vers la France, en raison de la présence de nombreux équipementiers français dans le pays, les ventes nettes de véhicules affichent un fort excédent en faveur de la France (208,7 M ). Toutefois, fortes de leurs importantes exportations, les préparations pharmaceutiques (285,5 M ) ainsi que les matières plastiques (252,1 M ) constituent les deux premiers excédents de la France devant le secteur automobile. Selon les douanes polonaises, le volume des exportations de produits polonais en France a progressé, au cours de l année 2016, de 6,3 % à 43,85 Mds PLN (+2,3% à 10,18 Mds en euros courants), ce qui place la France au quatrième rang des clients de la Pologne. A contrario, le volume des importations en Pologne de produits français a grimpé de 12,5 % pour s établir à 31,27 Mds PLN (+8,3% à 7,02 Mds en euros courants), permettant à la France de glaner la cinquième place dans le classement des pays fournisseurs au détriment des Pays-Bas (derrière l Allemagne, la Russie, la 2

3 Chine et l Italie) selon le critère du pays d origine 3 (cf. Annexe 5). Notons que la France est reléguée à la sixième place si l on tient compte du pays de provenance du bien 4, les Pays-Bas supplantant également l Italie et la Russie pour atteindre le troisième rang des fournisseurs (voir Annexe 6). Le ratio de couverture des importations françaises se situait, d après les chiffres polonais, à 70,7 %, en hausse de 6,4 points de pourcentage par rapport à On peut donc noter une similitude entre les deux soldes bilatéraux : résorption du déficit bilatéral côté français et réduction de l excédent bilatéral côté polonais. C. A l instar de celui de la France, l excédent des échanges de biens polonais vis-àvis de la zone euro a stagné Si le rééquilibrage des échanges extérieurs de biens polonais a marqué, dans le sillon du conflit russo-ukrainien, un coup d arrêt en 2014, la Pologne a, en revanche, généré, et ce pour la première fois de son histoire, un excédent des échanges de biens en 2015 de 2,35 Mds, histoire qui s est renouvelée en 2016 (3,92 Mds ), selon les chiffres des douanes polonaises. Vis-à-vis de la zone euro, son excédent (en volume) a légèrement diminué de 16,42 Mds en 2015 à 15,88 Mds en 2016 (de 36,17 à 36,74 Mds pour l ensemble de l UE) à la faveur d une dynamique des importations (+4,5%) plus importante que celle des exportations (+3,2%). La stagnation de l excédent polonais vis-à-vis de la France apparaît, dès lors, logique en termes relatifs. Si les exportations et importations polonaises vers et depuis l Allemagne se sont accrues de respectivement 4,0 % (à 50,62 Mds ) et 3,9 % (à 42,15 Mds ) par rapport à 2015 (cf. Annexe 5), les exportations de marchandises polonaises vers le Royaume- Uni ont progressé de 1,6 % (à 12,30 Mds ), tandis que les importations britanniques en Pologne, affectées par la dépréciation de la livre, se sont contractées de 2,4% (à 4,68 Mds ) On rappellera la volatilité du taux de change (qui s est largement déprécié au fil des chocs tels que le Brexit et l élection de Donald Trump ainsi que de l environnement politique national) et des termes de l échange (rapport entre l indice de prix des exportations et des importations pour un produit et une période donnés). D. Les échanges de biens bilatéraux début 2017 concordent avec l ensemble de l année 2016 D après les chiffres des douanes françaises, sur les six premiers mois de l année, alors que la problématique liée au tabac est désormais neutralisée, les exportations (+9,1 %) continuent de croître plus rapidement que les importations (+6,1 %) en g.a. permettant au déficit bilatéral de se résorber de -88,8 M à 454,1 M (cf. Annexe 3 et Annexe 4). Les principaux postes à l export demeurent les véhicules automobiles (+9,4 %), les matières plastiques (+16,3 %), les préparations pharmaceutiques (+5,3 %), les autres parties et équipements (+9,7%) et les produits sidérurgiques (+17,6 %). La forte 3 L origine est la nationalité de la marchandise au regard de règles spécifiques. A ne pas confondre avec la provenance d une marchandise. 4 La notion de provenance est une notion géographique qui ne fait qu exprimer, par définition, le pays à partir duquel les marchandises ont été expédiées avant leur importation sur le territoire douanier communautaire. 3

4 hausse des exportations d ordinateurs et équipements périphériques (+138,7 %) a principalement contribué à la croissance des exportations au 1 er semestre, devant les ventes de véhicules automobiles. Du côté des importations, on relève une diminution des achats de Véhicules automobiles (-4,5 %), premier poste à l import. Derrière, les parties et accessoires pour véhicules automobiles (+5,9 %), les appareils électroménagers (+6,1 %) et les ordinateurs et équipements périphériques (+19,4 %), désormais 4 e poste, et les meubles (-12,0 %) constituent, par ordre d importance, les principaux postes à l import. On peut observer que les échanges d ordinateurs et équipements périphériques apparaissent fortement dynamiques sur les premiers mois. Selon les douanes polonaises (cf. Annexe 7), les échanges commerciaux franco-polonais semblent à la peine sur les six premiers mois de 2017, de surcroît si on les compare aux chiffres des principaux partenaires de la Pologne. Au premier semestre 2017, du point de vue polonais, d une part, les exportations en France de marchandises polonaises affichent une croissance relativement modérée (+3,4 % en comparaison avec la période correspondante de 2016), alors que l on relève des croissances de 3,7 (Rép. tchèque) à 26,7 % (Etats-Unis) dans les autres principaux marchés à l export. D autre part, les importations en Pologne de biens français apparaissent modérément croissantes (+4,0 %) en comparaison avec les principaux fournisseurs concurrents de la France en Pologne (de +7,3 à +28,3 %), hors Italie et Royaume-Uni qui pâtit de la dépréciation de la livre [les importations britanniques sont quasiment stables sur la période (-0,3 %), tandis que celles en provenance d Italie ont décliné de 0,6 %]. Avec la France, dont la PDM recule de 0,3 pp à 3,9 %, ces deux fournisseurs perdent donc des parts de marché (-0,5 pp à 5,2 % et -0,3 pp à 2,3 %) au profit de la Russie (+0,9 pp à 6,5 %), dont les importations de charbon et gaz ont bénéficié de l hiver rigoureux en Europe centrale. II. Les échanges de biens agro-alimentaires (hors tabac), électromécaniques et de produits manufacturés divers continuent de creuser le déficit bilatéral, tandis que les exportations issues du secteur automobile apparaissent solides La structure des échanges franco-polonais, relativement stable au cours des dernières années, d une part, épouse largement celle des échanges de biens de la Pologne avec le reste du monde et des implantations françaises en Pologne et, d autre part, illustre la prépondérance des envois de produits manufacturés 5. L industrie manufacturière présentait en 2016 des exportations françaises (97,6 % du total) vers la Pologne en hausse de 5,9 % et qui s élevaient à 8,0 Mds sous l effet de la hausse des exportations de véhicules français en Pologne. Quant aux importations de produits manufacturés, on observe une légère accentuation de 2,0 % à 8,8 Mds, permettant au déficit dans ce large secteur de continuer à se résorber (de 164,7 M en 2015 et de 270,1 M en 2016) pour s établir à 795,2 M, ce dont illustre le ratio de couverture des importations de produits manufacturés qui s est accru de 3,3 points sur la période à 91,0%. Le solde 5 La France était pour rappel le quatrième investisseur direct étranger en Pologne avec un stock d IDE légèrement supérieur à 17,9 Mds en

5 annuel dans l industrie manufacturière est déficitaire depuis Nos principaux déficits bilatéraux continuent de se concentrer sur les secteurs des équipements électriques et électroniques (-753,9 M ), des industries agro-alimentaires (-661,8 M, deuxième déficit bilatéral pour ce poste au niveau mondial) et du mobilier (-422,2 M ), lesquels constituent précisément les trois principaux excédents de la Pologne vis-à-vis du reste du monde. A. Les exportateurs de matériels de transport ont su tirer leur épingle du jeu Dans le cadre de la thématique Mieux vivre en ville, les exportateurs français de matériels de transport ont su tirer leur épingle du jeu l année dernière avec des exportations en hausse soudaine de 15,2 % à 1,4 Md et un poids de près d un cinquième dans nos exportations totales (17,5 %). Les importations polonaises dans le même secteur ont progressé, quant à elles, de 4,4 % à 1,42 Md, dégageant un déficit de 39,9 M en baisse de 127,6 M, après s être fortement aggravé en Pour les seuls véhicules automobiles, les exportations se sont accélérées de 23,0 % à 866,0 M pour s établir à un dixième de nos exportations totales. Les exportations du secteur automobile ont atteint 1,3 Md (16,0 % du total) si on leur ajoute celles des autres parties, carrosseries, accessoires et équipements électriques, en hausse de 16,5 %. Les importations françaises de véhicules automobiles ont progressé, quant à elles, de 4,2 % à 657,9 M (après s être accrues de 20,3 % en 2015), les importations de pièces détachées et autres produits associés (tels que pneumatiques) demeurent stables à 697,5 M. Bien plus excédentaire que l année précédente pour les seuls véhicules (+208,1 M en 2015 contre +72,8 M en 2015), le solde pour le poste «automobile» dans son acception large est toutefois apparu avec un déficit en net recul (-78,1 M contre -206,9 M ). Ces chiffres témoignent de l intégration croissante de la Pologne, qui s est spécialisée au cours des dernières années dans la fabrication de pièces détachées, dans la chaîne de production des constructeurs et fournisseurs automobiles français. Dans la même catégorie, les importations de produits métallurgiques et métalliques connaissent la plus forte hausse (+7,6 %) avec un volume de 678,0 M, tandis que leurs exportations sont restées quasi-stables (-0,6 % à 647,3 M ), ce qui a généré un léger excédent de 30,7 M. B. Les secteurs pharmaceutique, chimique et cosmétique enregistrent le plus important déficit Les échanges commerciaux répondant à l objectif stratégique Mieux se soigner semblent corroborer la bonne santé du secteur pharmaceutique français, dont les exportations, après avoir reculé de 3,71 % en 2014, puis progressé de seulement 1,0% en 2015, se sont accrues de 19,8% à 531,8 M. Dans le même temps, les produits pharmaceutiques, évaluées à 176,9 M, enregistrent le plus fort repli en termes d importations (hors hydrocarbures et tabac) de 13,7 % générant un excédent en hausse de 48,5 M, à 354,9 M. Ces évolutions sont à corréler avec la nouvelle restriction des médicaments étrangers remboursés imposée par le PiS l année dernière. Après une légère progression en 2016 de 21,9 M grâce à une hausse de nos exportations dans cette catégorie (+2,9 % à 1,39 Md, pour des importations en progression de 3,8 % à 463,5 M ), notre excédent dans la catégorie des produits chimiques et associés (923,7 M ) continue de 5

6 refléter le déficit structurel de la Pologne pour ce poste, qui constitue, après les produits minéraux, son principal déficit vis-à-vis du reste du monde. C. Le déficit dans le secteur électronique et informatique continue de se creuser Dans les catégories de biens relatives à l objectif Mieux communiquer, il convient de noter depuis 2014 la constante aggravation de notre déficit bilatéral dans le secteur «Equipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique» (de -565,9 M en 2015 à - 753,9 M en 2016), en territoire négatif depuis 2007, où la baisse de nos exportations de 1,2 % à 1,82 Md, se conjugue, dans le sillon de 2015, à un fort accroissement des importations à 2,57 Mds (+6,9 %). Le solde bilatéral est particulièrement déficitaire dans les équipements électriques ménagers (-741,2 M ), les exportations ayant dégringolé de 9,8% à 375,9 M, tandis que les importations sont restées relativement stables à 1,12 Md (-1,0 %). Qui plus est, les produits informatiques, électroniques et optiques, alors que leurs exportations n ont progressé que de 0,8% à 614,3 M, observent une forte hausse au niveau de leurs importations (+13,9 % à 754,8 M ), affichant un solde déficitaire de 140,5 M. D. Le déficit dans le secteur agro-alimentaire se résorbe quelque peu Après les «Equipements mécaniques, électriques et électroniques», les produits des IAA, classés dans la thématique Mieux se nourrir, constituent le deuxième plus grand déficit en 2016 (-661,8 M ), qui semble, pourtant, s estomper de 291,5 M sur la période : les exportations de produits alimentaires ont progressé ainsi de 16,6 % à 470,6 M, tandis que les importations se sont contractées de 6,9 % à 2,57 Mds. Or, corrigé du solde des échanges des produits du tabac, le solde déficitaire se serait creusé de 50,23 M à 613,6 M, biens que les exportations dans les IAA hors tabac (de 13,7% à 454,2 M ) aient crû plus rapidement que les importations (de 10,9% à 5634 M ). En raison d importantes importations de volailles, en hausse de 7,6% à 151,7 M, et de biscuits (+35,1 % à 100,5 M ), le solde de nos échanges de produits alimentaires se trouve en dégradation constante depuis 2004 et a notamment atteint un étiage historique de -949,1 M en 2015 après avoir reculé de 2,1 % par rapport à A contrario, si l excédent pour les produits agro-sylvi-piscicoles avait progressé en 2014 et 2015, celui-ci chute très largement, de 20,42 M pour atteindre 36,89 M. Conclusions : Si le creusement du déficit peut s'expliquer par un différentiel de conjoncture depuis 2015, les implantations de groupes industriels français en Pologne, y trouvant des coûts de production plus modérés que dans leur pays d'origine, contribuent à la détérioration du solde bilatéral eu égard aux secteurs clés de la Pologne à l'export (équipements automobiles, produits de volaille, appareils électroménagers). Notons que, dès son adhésion à l'ue, la Pologne a su, par ailleurs, monter en gamme en se spécialisant dans les biens intermédiaires, puis dans les produits semifinis dont les bénéficiaires directs demeurent des importateurs, et non la demande finale. 6

7 Qui plus est, bien que les exportations de marchandises françaises vers la Pologne aient plus que doublé depuis 2002, on remarque que le rythme de croissance (+154 %) est moins soutenu que ceux de l'allemagne (+313 %) et, naturellement, de la Chine ( %), bien que la Pologne soit aussi bien imbriquée dans les chaînes de valeur (forte adéquation des secteurs clés polonais, allemands et français), tandis que la France dispose d'une présence accrue dans les services (banques-assurances, télécom, immobilier, TIC). En réalité, les importations de marchandises françaises affichent, en-dehors de l Italie et depuis 1999, la plus mauvaise performance parmi les fournisseurs de la Pologne (+314 % en moyenne). Par conséquent, la France, dont de nombreux grands groupes ont implanté des filiales en Pologne, observe un déclin graduel de sa PDM à l import en Pologne, -2,9 pp de 2002 à Sources et données : - Direction générale des douanes et droits indirects, Données de référence du commerce extérieur de la France - Central Statistical Office of Poland (GUS), Foreign trade turnover of goods in total and by countries 7

8 Annexe 1 : Classement des clients de la France (douanes françaises) Exportations derniers mois 6 mois mois = Structure 000 Structure I-VI 2016 = 100 Allemagne , , ,3-6,0 Espagne , , ,7 5,4 EUAN , , ,2-3,0 Italie , , ,8 9,3 Royaume-Uni , , ,7-3,3 Belgique , , ,1 8,7 Pays-Bas , , ,6 2,7 Chine , , ,8 8,3 Suisse , , ,6 8,7 Pologne , , ,0 9,1 Ensemble , ,5 Annexe 2 : Classement des fournisseurs de la France (douanes françaises) Importations Evolution 12 derniers mois 6 mois mois = Structure 000 Structure I-VI 2016 = 100 Allemagne , , ,8-1,3 Chine , , ,4 5,2 Italie , , ,7 6,9 EUAN , , ,6-3,9 Belgique , , ,8 5,0 Espagne , , ,7 6,4 Pays-Bas , , ,6 7,7 Royaume-Uni , , ,7 30,6 Suisse , , ,8 9,8 Japon , , ,9 10,6 Pologne , , ,8 6,1 Turquie , , ,4 10,0 Irlande , , ,2 5,7 Rép. tchèque , , ,3 5,6 Portugal , , ,1 3,4 Ensemble , ,2 8

9 Annexe 3 : Evolution par branche (douanes françaises) Annexe 4 : Principaux produits à l export et à l import (douanes françaises) Exportations derniers mois 6 mois mois = 100 ' I-VI 2016 = 100 Total , ,1 Véhicules automobiles , ,4 Matières plastiques sous formes primaires , ,3 Préparations pharmaceutiques , ,3 Autres parties et accessoires automobiles , ,7 Produits sidérurgiques de base et ferroalliages , ,6 Pesticides et autres produits agrochimiques , ,1 Parfums et produits pour la toilette , ,6 Ordinateurs et équipements périphériques , ,7 Autres produits chimiques n.c.a , ,3 Plaques, feuilles, tubes et profilés en matières plastiques , ,2 Composants électroniques , ,4 Papier et carton , ,6 Autres produits en caoutchouc , ,5 Machines agricoles et forestières , ,5 Huiles essentielles , ,2 Importations derniers mois 6 mois mois = 100 ' I-VI 2016 = 100 Total , ,1 Véhicules automobiles , ,5 Autres parties et accessoires pour véhicules , ,9 Appareils électroménagers , ,1 Ordinateurs et équipements périphériques , ,4 Sièges et leurs parties ; parties de meubles , ,0 Pneumatiques , ,0 Préparations pharmaceutiques , ,9 Appareils d'éclairage électrique , ,1 Autres produits en caoutchouc , ,5 Autres meubles , ,1 Viandes de volailles , ,0 Moteurs et turbines , ,8 Matériel de distribution et de commande électrique , ,1 Autres produits métalliques n.c.a , ,4 Autres produits en matières plastiques , ,2 9

10 Annexe 5 : Classement des clients et des fournisseurs de la Pologne en 2016 (GUS) 2016 mln PLN mln USD mln EUR 2015 = PLN USD EUR structure % EXPORTATIONS 1. Allemagne R-U Rép. tchèque France Italie Pays-Bas Suède Russie Espagne Hongrie IMPORTATIONS (origine) 1. Allemagne Chine Russie Italie France Pays-Bas Rép. tchèque Etats-Unis Belgique R-U Annexe 6 : Classement des fournisseurs de la Pologne (GUS) 2016 mln PLN mln USD mln EUR = 100 PLN USD EUR structure % IMPORTATIONS (provenance) 1. Allemagne Chine Pays-Bas Russie Italie France Rép. tchèque Belgique R-U Slovaquie

11 Annexe 7 : Classement des clients et des fournisseurs de la Pologne, Jan-juin 2016 (GUS) I - VI mln PLN mln USD mln EUR I - VI 2016 = 100 I - VI PLN USD EUR structure % EXPORTATIONS 1. Allemagne , , ,90 106,9 103,9 107,9 27,3 27,3 2. Rép. tchèque , , ,90 102,7 99,9 103,7 6,7 6,4 3. R-U , , ,60 104,9 101,8 105,8 6,5 6,4 4. France , , ,80 102,5 99,5 103,4 5,9 5,6 5. Italie , , ,70 108,2 105,2 109, Pays-Bas , , ,50 109,3 106,3 110,4 4,3 4,4 7. Russie , , ,20 115,4 112,7 116,9 2,7 2,9 8. Suède , , ,00 104, ,8 2,9 2,8 9. Etats-Unis , , ,20 125,1 122,2 126,7 2,4 2,7 10. Hongrie , , ,40 109,2 106,1 110,3 2,6 2,7 IMPORTATIONS (origine) 1. Allemagne , , ,40 106,2 103,3 107,3 23,5 22,8 2. Chine , , ,70 110,4 107,5 111,5 11,6 11,7 3. Russie , , ,40 127,5 123,7 128,3 5,6 6,5 4. Italie , , ,80 98,4 95,7 99,4 5,7 5,2 5. France , , , , ,2 3,9 6. Pays-Bas , , ,20 112,7 109,6 113,9 3,8 3,9 7. Rép. tchèque , , ,30 112,1 108,8 113,1 3,6 3,7 8. Etats-Unis , , ,20 111,7 109, ,8 2,9 9. Belgique , , ,20 110,3 107,2 111,4 2,6 2,7 10. R-U 9 870, , ,60 98, ,7 2,6 2,3 Copyright Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du Service Économique Régional de Varsovie (adresser les demandes à varsovie@dgtresor.gouv.fr). Service Économique Régional de Varsovie Ambassade de France en Pologne 1, rue Piekna, Varsovie Clause de non-responsabilité Le Service Économique Régional s efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l utilisation et de l interprétation de l information contenue dans cette publication. Note rédigée par Ghislain Papeians Version du 18/08/

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