TABLE DES MATIÈRES. ÉVENEMENTS HISTORIQUES...4 LE JOUR DE ARAFA...5 La station sur Arafa...5 Le jeûne de ce jour...5 LA PRIÈRE DE L AÏD EL KÉBIR...

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3 TABLE DES MATIÈRES ÉVENEMENTS HISTORIQUES...4 LE JOUR DE ARAFA...5 La station sur Arafa...5 Le jeûne de ce jour...5 LA PRIÈRE DE L AÏD EL KÉBIR...6 QUELQUES RECOMMANDATIONS RELATIVES À LA PRIÈRE... 7 AUTRES RECOMMANDATIONS... 7 CERTAINS ACTES INTERDITS... 7 LE SACRIFICE DU MOUTON...8 QUI EST CONCERNÉ?... 8 CONDITIONS D ÉLIGIBILITÉ DES BÊTES... 8 Les critères...8 LES CONDITIONS DU SACRIFICE... 9 QUELQUES INTERDITS... 9 FORMULE À RÉCITER L ÉGORGEMENT Chahrou Zul Hijjah - 3 I

4 ÉVENEMENTS HISTORIQUES - Le sacrifice de la bête remonte à l histoire d Ibrahim, tradition que le Prophète (Sal-l-Allaahu anléyhi wa-s-sallam) a perpétuée. Depuis ce jour, les musulmans rendent hommage à Ibrahim, ce qui constitue l exemple même du dévouement et de bonne volonté. Le sacrifice est le stade suprême de la foi, en ce sens que c est à l âge de 86 ans qu Ibrahim eut son premier fils, qu il nomma Ismaël. Contre toute attente, DIEU l éprouva en lui demandant de le lui offrir. Mais Ibrahim se montra obéissant de l ordre de DIEU. Le SEIGNEUR lui rappela dans un songe la promesse qu il LUI avait faite. Il dit alors à son fils : «Ô mon fils, je me vois en songe en train de t immoler. Vois donc ce que tu en penses». (Ismaël) dit : «Ô mon cher père, fais ce qui t est commandé : tu me trouveras, s il plaît à ALLAH, du nombre des endurants». (Coran, S37 V102). Et le Coran qui rapporte ce dialogue, poursuit en ces termes : «Puis quand tous deux se furent soumis (à l ordre d ALLAH) et qu il l eut jeté sur le front, voilà que nous l appelâmes : «Abraham! Tu as confirmé la vision ( ) Et nous le rançonnâmes d une immolation généreuse» (S37, V ). - C est sur Arafa que Seydina Adama et Seyidatouna Hawa se sont retrouvaient aprés qu ils furent descendu sur terre. - Cheikh Mouhammadou Lamine Bara 1 disparut le 1 er jour du mois lunaire de Zul-Hijja, correspondant au 18 Juin 1936, l âge de 45 ans, Mbakke Kajoor. Il fut inhumé dans les cimetières de Touba sise la façade Est de la grande Mosquée de Touba. 1- Fils de Cheikh Ahmadou Bamba Xadimu-r-Rassulillaahi I 4 - Chahrou Zul Hijjah

5 LE JOUR DE ARAFA Le neuvième jour est traditonnellement jeûné car il coïncide avec la montée de Arafa 2 pendant le hajj. LA STATION SUR ARAFA Ce séjour à Arafa est une obligation divine pour chaque pélerin. Les pèlerins venus de Mina doivent y passer l après-midi le 9 e jour de Zul-Hijjah. Ils se rendent à Arafa au lieu de station, où il se tiennent jusqu au coucher du soleil. Le défaut de présence dans la plaine d Arafa le jour exigé infirme le pèlerinage. LE JEÛNE DE CE JOUR C est une Sunna confirmée pour celui qui n effectue pas le pèlerinage. Il faut savoir que le jeûne de Arafa n est pas prescrit aux pèlerins présents sur place, mais uniquement aux autres. Le jeûne du 9 ème jour (Arafa) dont le Prophète sur la base des exceptionnelles faveurs de sa Oumma a dit que jeûner le jour de Arafa expie les pêchés de l année écoulée et anticipe les pêchés de l année en cours 3 (V. 2, S.48). 2- Waqf al Arafa», c est à dire la montée du mont Arafa qui est un des rituels du pèlerinage musulman. C est en ce lieu que Adam (anléyi-s-salam) et Awa se sont retrouvés après s être perdu 3- Prophète - Sal-l-Allaahu anléyhi wa-s-sallam : «J espère la récompense d Allah que ce jeûne efface tes péchés de l année écoulée et ceux de l année à venir.» Rapporté par Muslim. Chahrou Zul Hijjah - 5 I

6 LA PRIÈRE DE L AÏD EL KÉBIR Il s agit d une prière traditionnelle,ne concernant pas la femme, l esclave, et le voyageur; composée de deux Rakkas qu on prononce à haute voix suivis d un sermon, et dirigée par l imam. À l exception de la Mecque, on doit l effectuer en dehors des mosquées. On ne doit pas l effectuer en deux endroits distincts dans une même localité sauf si le nombre de fidèle ne peut pas se contenir dans un endroit, on doit aménager plusieurs endroits de prières ou prier à tour de rôle. On doit effectuer la prière entre le moment où le soleil s est levé tout à fait et le moment de la prière du «Zohr» (tisbar), après la prière du zohr on ne doit plus l effectuer et l on ne doit plus s en acquitter ultérieurement en guise de réparation. Cette prière n est précédée ni de l appel (nodde) ni du rappel (likhâm). Dans la première rakka on dit sept (7) fois «Allaahu Akbar» y compris le «armal» (formule d entrée). Dans la deuxième rakka, on dit six (6) «Allaahu Akbar» y compris le «Allaahu Akbar» que l on prononce en se relevant. Ces «Allaahu Akbar» ne sont pas accompagnés de la levée des mains vers les épaules, à l exception du premier. En cas d oubli, on doit l effectuer et reprendre la récitation des sourates tant qu on n a pas fait la génuflexion. Après celle-ci, on continue la prière et l on se prosterne en «habla salaam». Il est méritoire de réciter la «Fatiha» suivie de la sourate «Sabihisma» dans la première rakka et la «Fatiha» suivie de la sourate «Wa-sh-shamsi» dans la deuxième rakka. Si on arrive en retard et qu on trouve l imam en train de réciter les sourates de la prière, on doit dire sept fois, la formule «Allaahu Akbar» avant de continuer la prière avec l imam. Si on arrive au moment de la génuflexion, la rakka est valable. Si on arrive après la première rakka, on continue avec l imam la deuxième rakka jusqu au salut final, puis on s acquitte de la rakka qui nous a échappé. Si l on rejoint l imam au moment de la «tachahoude» (taya) ou de la prosternation, alors dans ce cas, on termine le reste de la première en compagnie de l imam, puis après le salut final, on fait la prière telle que l imam l a effectuée. I 6 - Chahrou Zul Hijjah

7 QUELQUES RECOMMANDATIONS RELATIVES À LA PRIÈRE Il y a plusieurs actes, bienséances et comportements à observer le jour de l aïd el Kébir. - Se laver ce jour après l aube mais avant l heure de la prière, se parfumer et se parer de ses plus beaux habits et de bien entretenir ses cheveux - Se rendre à la prière à pieds dans la mesure du possible plutôt que de se servir d un moyen de locomotion - rester après la prière pour écouter attentivement le sermon que prononce l imam - Louer DIEU sur le chemin des lieux de la prière; une fois sur les lieux et avant l arrivée de l imam. La louange préférée est la suivante : «Allahu Akbar». AUTRES RECOMMANDATIONS - Au retour, emprunter un chemin différent de celui de l aller - Observer le jeûne jusqu au retour et de le rompre avec un morceau de foie de l animal immolé - Prononcer trois (3) fois la formule «Allaahu Akbar», après le salut final de toute prière obligatoire, à partir de la prière de «zohr» du jour de la tabaski jusqu à celle du matin du quatrième jour. CERTAINS ACTES INTERDITS Par ailleurs, il y a des actes qui sont interdits à celui qui nourrit l intention de faire le sacrifice de Tabaski et cela depuis le 1er Zul-Hijjah jusqu au sacrifice. Il est notamment interdit de raser ou de diminuer les cheveux ou les poils et de couper les ongles des doigts et des orteils, si on a l intention de sacrifier. Le Prophète (Sal-l-Allaahu anléyhi wa-s-sallam) a en effet dit: «Une fois que vous avez vu le croissant de Zul-Hijja, si l un d entre vous souhaite sacrifier, qu il se retienne alors de couper ses cheveux et ses ongles 4». Et dans une autre version: «[Que celui qui désire sacrifier], ne coupe rien de ses cheveux et ongles jusqu à ce qu il sacrifie». 4- Rapporté par Mouslim. Chahrou Zul Hijjah - 7 I

8 I 8 - Chahrou Zul Hijjah LE SACRIFICE DU MOUTON QUI EST CONCERNÉ? Egorger un animal à cette occasion est une pratique traditionnelle très recommandée à tout musulman libre qui en a les moyens sans conteste. Cela concerne aussi bien les jeunes que les vieux. On n a pas le droit d égorger un mouton avant que l Imam n ait égorgé le sien. Ce dernier ne peut égorger le sien avant d avoir effectué la prière du «Hiid». Toutefois, celui qui devance l imam doit recommencer son sacrifice. N.B: Ceux qui n ont pas d imàm se réfèrent à la prière et au sacrifice de l imàm le plus proche. CONDITIONS D ÉLIGIBILITÉ DES BÊTES Il est recommandé que la bête destinée au sacrifice soit sans défaut, elle doit être comme celle recommandée pour le baptême. LES CRITÈRES Pour l animal du sacrifice, il est préférable d avoir un bélier, mais à défaut on peut faire usage de brebis, de chèvre, de boeuf, de chameau voire de coq. Le Prophète (Sal-l-Allaahu anléyhi wa-s-sallam) a cependant conseillé le sacrifice du mouton blanc bien cornu, de préférence celui ayant des tâches noires autour des yeux et sur les pattes - L animal ne doit être ni borgne, ni boiteux - Le mouton doit être atteint de folie. - Le mouton doit bêler - Le mouton ne doit pas avoir de diarrhée - Le mouton ne doit pas être malade - sa bouche ne doit pas être de mauvaise haleine - Le mouton ne doit pas avoir la queue coupée de plus du tiers. - Le mouton ne doit pas avoir la gâle. - Le mouton ne doit pas être maigrichon. - S il s agit d une brebis, elle doit être capable d avoir du lait. - Le mouton ne doit pas être issu d un métissage 5. - Les cornes ne doivent pas saigner. 5- de père mouton et mère animal sauvage, exple :biche

9 - L oreille ne doit pas être fendue ni être coupée, encore moins coupé. - N est pas valable mouton dont la corne est brisée et non cicatrisée, au contraire du cas où elle est cicatrisée. LES CONDITIONS DU SACRIFICE Si on égorge son mouton sans tenir compte de ces prescriptions on ne bénéficiera pas des bienfaits attachés au sacrifice de la Tabaski, on n aura que de la viande. Le temps imparti à cette opération s étend de la fin du sacrifice effectué par l Imam 6 jusqu au coucher du soleil du 3 ème jour. Cependant, l opération ne se fait pas la nuit. Il est préférable que chacun égorge son mouton, si l on a eu un empêchement, on en confie le soin à un musulman. Celui qui égorge le mouton d autrui sans y être autorisé ne bénéficiera pas des avantages attachés au sacrifice et il devra lui trouver un mouton en remplacement de celui égorgé. Précisons importantes : Aucune partie prélevée sur un mouton de Tabaski ne doit être vendue pas même la peau de l animal. La personne appelée éventuellement Aucune partie prélevée sur un mouton de tabaski ne doit être vendue pas même la peau de l animal. La personne appelée éventuellement pour dépecer le mouton ne doit pas être payée avec la viande dudit mouton. On peut toutefois lui donner une partie de la viande destinée aux offrandes. S il doit être payé que ce soit fait avec de l argent. Il y a deux façons principales de distribuer la viande du sacrifice. Elle peut être distribuée crue sans la préparer, ou la préparer et la cuire avant de la distribuer. En outre, la viande de l animal peut être répartie en trois parties : une part pour celui qui sacrifie et sa famille, une autre pour l aumône enfin, la dernière part pour les proches parents, les amis et les voisins sans distinction c est-à-dire ceux qui ont sacrifié et ceux qui ne l ont pas fait. Cette partie de la viande donnée aux pauvres, ne fait qu illustrer que l Islam est une religion de partage et d assistance. QUELQUES INTERDITS Il n est pas possible (ce n est pas licite) de se cotiser pour acheter un mouton en vue de «partager» la Tabaski. 6- Le Prophète (Sal-l-Allaahu anléyhi wa-s-sallam) l a dit : «Quiconque sacrifie sa bête avant sa prière, c est de la viande qu il s offre ; mais quiconque le fait après la prière, c est un vrai sacrifice rituel conforme au sacrifice que font les musulmans» (Rapporté par Al Bukhâri). Celui qui devance l imàm doit recommencer son sacrifice après lui. Ceux qui n ont pas d imàm se réfèrent à la prière et au sacrifice de l imàm le plus proche. Chahrou Zul Hijjah - 9 I

10 Par contre il est possible d associer d autres personnes à son propre sacrifice (son propre mouton), en obéissant à ces 3 conditions : - formuler l intention d associer untel à ce sacrifice - vous devez habiter dans la même maison. - la personne associée doit être à la charge de celui qui fait le sacrifice. Il est possible d acheter un mouton autre que le sien et de le sacrifier avec l intention d en faire le sacrifice de plusieurs personnes 7. C est ce qu a fait le Prophète (Sal-l-Allaahu anléyhi wa-s-sallam). Il a sacrifié deux (2) moutons. En égorgeant le second il a prononcé les paroles suivantes pour associer sa famille et toute la communauté musulmane : «Bismil-Laahi Allaahumma Taqhabbal mine Muhammad wa aali Muhammad wa mine ummati Muhammad» FORMULE À RÉCITER L animal, lors de l égorgement, est tournée vers la qibla et le sacrificateur prononce les mots Bismillah el Allaahu Akbar; il n y a pas de mal à ce qu il ajoute dans le sacrifice rituel [tout comme dans les ajoute autres] «Seigneur, accepte cela de nous». S il oublie le basmala, la chair peut être consommée, mais elle ne peut l être quand ces mots sont omis intentionnellement. Si on égorge pou soi-même : «Bismil-Laahi Allaahu Akbar Allaahumma rabbana Taqhabbal minnaa». Si quelqu un égorge pour le compte d un autre : «Bismil-Laahi Allaahu Akbar. Haaza oudehiyatu» (puis dire le nom du commanditaire). L ÉGORGEMENT Seul le musulman jouissant de ses facultés mentales a le droit d égorger. La meilleure manière de s y prendre est de coucher l animal sur le 7- il n y a pas de limite sur le nombre I 10 - Chahrou Zul Hijjah

11 côté gauche, la tête tournée vers la qibla ou Kaaba. S il s agit d un mouton, on tire l oreille droite le long du cou et on applique le couteau juste au bout de l oreille. Si le mouton a des barbillons on place le couteau entre ces derniers. Et on l applique après avoir formulé intérieurement de rendre consommable la viande de l animal en question par le moyen du geste qu on va accomplir. En appliquant le couteau dire ceci : «Bismillahi», ensuite faire glisser le couteau de manière à couper les deux grandes carotides, et la gorge, quand le sang aura giclé, dire «Allaahu akbar», ensuite on enlève la main tenant le couteau et on dit : «Rabanna Takhabal mina innaka anta samîhul haliimu». Si après avoir fait glisser le couteau et commencer à couper les carotides on lève la main (par inadvertance) et qu on se hâte de reprendre l opération en portant de nouveau le couteau sur le cou de l animal, la viande sera consommable. Si par contre on tarde à porter à nouveau le couteau sur le cou de l animal, sans raison valable, la viande ne sera pas consommable. Il faut noter qu il ne faut pas sectionner le cou de l animal, le faire ne rend pas la viande impropre à la consommation mais il vaut mieux ne pas procéder ainsi 8. Dans le cas du poulet, le couteau doit faire le tour complet du cou de manière à couper toutes les veines sans toutefois sectionner le cou. Si on redoute la force de l animal, on attache la patte postérieure gauche quelque part, dire «Bismillahi» avant de commencer l opération proprement dite, et éviter de lever la main avant d en avoir fini avec l opération. Si on ne dispose pas de matériel requis pour une telle opération, on pourra égorger l animal en question de manière classique. Par ailleurs un animal destiné à être égorgé par la manière classique peut l être par le côté extérieur du cou si on ne dispose pas de couteau.. N.B : La chair de la victime par la nuque n est pas consommable. 8- S il va jusqu à détacher entièrement la tête, il fait un acte blâmable, mais la chair est consommable. Chahrou Zul Hijjah - 11 I

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