Lumières FEU VERT POUR L INSTALLATION DES GÉNÉRATEURS DE VAPEUR JUILLET 2015 N 119

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1 Lumières MAGAZINE D INFORMATION MENSUEL DU CENTRE NUCLÉAIRE DE PRODUCTION D ÉLECTRICITÉ DU BLAYAIS JUILLET 215 N 119 À LA UNE FEU VERT POUR L INSTALLATION DES GÉNÉRATEURS DE VAPEUR Introduction d un des 3 GV neufs dans le bâtiment réacteur n 3 le 1 er juin. Vendredi 29 mai 215, l Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a délivré l autorisation de montage des 3 Générateurs de Vapeur (GV) de remplacement de l unité de production n 3. Cette autorisation constitue une excellente nouvelle pour le site du Blayais et pour l ensemble des acteurs impliqués sur ce chantier. Dès cette autorisation donnée, les 3 GV ont été installés dans le bâtiment réacteur et les équipes procèdent à présent aux activités de soudure à la fois côté primaire et secondaire, avant de réaliser les épreuves hydrauliques. Par ailleurs, le dossier d instruction des attestations de conformité est toujours en cours. Cette attestation de conformité, propre à chacun des GV de remplacement, est un «certificat de bonne adéquation» de la conception et de la fabrication des GV aux exigences fixées par l arrêté «Equipements Sous Pression Nucléaires».

2 TRANSPARENCES PRODUCTION Depuis le 25 juillet 214, les travaux de maintenance se poursuivent sur l unité de production n 3, en arrêt programmé dans le cadre de sa troisième visite décennale et du remplacement de ses trois générateurs de vapeur. Depuis le 21 mai 215, l unité de production n 4 est en arrêt programmé pour visite décennale de ses installations. Actuellement, les unités de production n 1 et 2 de la Centrale Nucléaire du Blayais sont disponibles et assurent ainsi la fourniture en électricité aux clients d EDF. SÛRETE : Événements déclarés à l Autorité de Sûreté > Le 21 mai 215, une concentration en bore légèrement inférieure à l attendu est détectée dans un accumulateur de l unité de production n 4. Conformément aux Spécifications Techniques d Exploitation, l accumulateur a été considéré indisponible. L unité de production n 4 est passée en état de repli afin de rétablir la disponibilité du matériel concerné. Cet événement a conduit EDF à déclarer un écart à l ASN. > Le 31 mai, l unité de production n 4 est arrêt programmé pour Visite Décennale (VD). Dans le cadre des opérations de déchargement du combustible nucléaire usé, une erreur de positionnement d un assemblage combustible dans la piscine de désactivation a conduit EDF à déclarer un écart à l ASN. > Le 9 juin, lors d une intervention pour maintenance sur l unité de production n 2, des poussières en suspension, occasionnées par des travaux de perçage dans un local électrique, ont déclenché une alarme incendie qui a provoqué la fermeture des clapets du système de filtration d iode de la ventilation. Cette indisponibilité temporaire des clapets du système de filtration d iode a conduit EDF à déclarer un écart à l ASN. Ces événements n ont eu aucune conséquence sur la sûreté des installations et ont fait l objet d une déclaration à l Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) au niveau de l échelle INES qui en compte 7. RADIOPROTECTION : Événements déclarés à l Autorité de Sûreté > Le 3 mai, un intervenant s est rendu dans la zone nucléaire de l unité de production n 4 (en arrêt programmé pour visite décennale) sans son dosimètre opérationnel, dont le port est obligatoire. Cet événement a conduit EDF à déclarer un écart à l ASN. > Le 8 juin, un tir radiographique* est planifié en salle des machines de l unité de production n 3 (en arrêt programmé) et un balisage, dont le franchissement est interdit, est mis en place afin d éviter tout irradiation accidentelle. Or, un intervenant a franchi ce balisage et a conduit EDF à déclarer un écart à l ASN. Le tir radiographique n ayant pas commencé, cet événement n a eu aucune conséquence sur la santé de l intervenant. *Les tirs radiographiques permettent de contrôler l état des soudures grâce à un procédé qui s apparente aux radios du corps humain (émission de rayons gamma par une source radioactive). Les zones de tirs radiographiques sont balisées et leur franchissement est strictement interdit pour éviter tout irradiation. Ces événements n ont pas eu de conséquence sur la santé et la sécurité des intervenants et ont fait l objet d une déclaration à l ASN au niveau de l échelle INES qui en compte 7. CONTRÔLES : Inspections de l Autorité de Sûreté Nucléaire > Le 15 avril, l ASN a procédé à une inspection portant sur l établissement des bilans 11 C du circuit primaire principal (CPP) et du circuit secondaire principal (CSP). Dans le cadre du redémarrage d un réacteur après un arrêt pour maintenance et avant que la température du CPP n atteigne 11 C, le CNPE doit justifier à l ASN l aptitude à la remise en service des appareils du CPP et du CSP afin de poursuivre la montée en température et le redémarrage du réacteur. Les inspecteurs ont relevé que le suivi des exigences est globalement satisfaisant. > Le 4 mai, l ASN a procédé à une inspection de chantiers portant sur l unité de production n 1 dans le cadre de son arrêt pour simple rechargement (qui a eu lieu du 24 avril au 22 mai). Les inspecteurs considèrent que les opérations de maintenance ont été globalement maîtrisées. Des actions correctives sont toutefois à planifier au cours du prochain arrêt pour maintenance. > Le 5 mai, l ASN a procédé à une inspection portant sur le thème «Séisme». L objectif de l inspection était d examiner l organisation et les moyens matériels mis en œuvre par la centrale afin d assurer la maîtrise du risque sismique. Les inspecteurs ont souligné la compétence des agents référents et la mise en œuvre d un plan d actions structuré. Néanmoins, la centrale doit notamment développer la formation à destination des intervenants afin d améliorer la maîtrise des risques liés à cette thématique. > Le 6 mai, l ASN a procédé à une inspection portant sur le thème «Explosion». L inspection avait pour but d examiner l organisation du CNPE et les moyens mis en œuvre pour assurer la maîtrise du risque d explosion interne. Les inspecteurs ont souligné que l organisation de la centrale permettait d assurer un suivi satisfaisant de cette thématique. Toutefois, la centrale doit poursuivre ses efforts dans la formation du personnel contribuant à la maîtrise de cette thématique. 2 LUMIÈRES N 119 JUILLET 215

3 LE SAVIEZ-VOUS? Chantier école : renouvellement de l accréditation Les 25 et 26 mai, le chantier école de la centrale du Blayais a été audité par la Direction des Ressources Humaines de la Division Production Nucléaire d EDF. Le chantier école a été mis en service en 21 et est piloté par une entité d EDF spécialisée dans la formation : l UFPI (Unité de Formation Production Ingénierie). C est un outil pédagogique essentiel dans le programme de formation des intervenants du nucléaire. Ceux-ci sont en effet mis en situation grâce à l utilisation de scénarios calqués sur la réalité et de maquettes reproduisant les matériels. Tous les salariés, quel que soit leur métier, sont ainsi amenés à utiliser cet outil dans des conditions proches de leurs activités quotidiennes. L objectif de cette évaluation était double : S assurer que le chantier école de la centrale est conforme aux exigences du référentiel interne à EDF, que les stagiaires sont en sécurité et que le chantier école respecte le prescriptif de la DPN et les exigences locales ; Puis reconduire (ou suspendre) l accréditation dudit chantier école. Quatre thèmes ont été évalués : la bonne application du plan d actions suite au dernier audit de 212, les circuits du chantier école et leurs essais de fonctionnement, l organisation du chantier école et les matériels disponibles sur le chantier école. A l issue de ces deux jours d observation, les trois auditeurs n ont relevé aucun écart majeur. Ils ont noté que la centrale met en œuvre les moyens nécessaires à la pérennisation de l outil, en tenant à ce que les locaux soient représentatifs du terrain, tout en étant fonctionnels pour la formation. Le chantier école de la centrale renvoie une image positive, d une installation suivie et opérationnelle, et d une organisation maîtrisée. Ils ont conclu en soulignant la transparence des audités, ainsi que leur réactivité pour instaurer des pratiques conseillées lors de ces deux jours d audit. L accréditation est donc reconduite pour trois ans! Les auditeurs et l équipe du chantier école. EN BREF L escale énergique Tous les week-ends de juillet et août Allées Marines Bac de Blaye LA CENTRALE EDF PRÉSENTE «L ESCALE ÉNERGIQUE», UNE ACTIVITÉ ESTIVALE INÉDITE! Tous les week-ends de juillet et août, la Centrale EDF du Blayais installe un dispositif d information de proximité ludique et pédagogique aux abords du Bac de Blaye. Dans un espace aménagé pour l occasion, des activités autour des énergies seront proposées à l ensemble des participants, petits et grands. C est aussi l occasion pour tous de s informer sur les activités du groupe EDF et sur les moyens de production d électricité en France et dans notre région, dans une ambiance conviviale et estivale. Quiz, infos, cadeaux. Venez nombreux les samedis et dimanches, du 4 juillet au 3 aout, de 9h à 18h! LUMIÈRES N 119 JUILLET 215 3

4 LES CHIFFRES ENVIRONNEMENT DU MOIS DE AVRIL CONTRÔLE DES REJETS > Les effluents gazeux radioactifs Les rejets gazeux proviennent de la ventilation permanente des installations et de l épuration du circuit primaire. Les premiers sont filtrés et rejetés en continu. Les seconds sont filtrés puis stockés un mois au minimum, dans des réservoirs où leur radioactivité décroît. Après contrôle, ils sont rejetés dans l atmosphère par une cheminée spécifique. Certains radioéléments font l objet de mesures particulières GBq Cumul annuel en GBq 1 58 GBq Soit 1,47% de la limite (72 GBq) Gaz rares,3,2,1,21 GBq Cumul annuel en GBq,356 GBq Soit 2,23% de la limite (1,6 GBq) Iodes GBq Cumul annuel en GBq GBq Soit 9% de la limite (8 GBq) Tritium,3,2,1,1,52 GBq Cumul annuel en GBq,355 GBq Soit,6% de la limite (6 GBq) Autres Radioéléments > Les effluents liquides radioactifs Les rejets liquides proviennent du circuit primaire. Ils sont collectés, traités, stockés et contrôlés avant rejet dans l estuaire. Le tritium (de la famille de l hydrogène) est un radioélément produit au sein de l eau du circuit primaire. Dans les Centrales Nucléaires, sa quantité est directement liée au fonctionnement et à la puissance des réacteurs. Il est mesuré indépendamment du reste des radioéléments. Les autres radioéléments sont des radioéléments artificiels que l on trouve principalement dans les effluents des Centrales Nucléaires (manganèse 54, cobalts 58 et 6, argent 11 m, antimoine 124, césiums 134 et 137) > Les effluents liquides chimiques,6,5,4,3,2 Cumul annuel en kg,619 kg Soit,512% de la limite,272 kg (121 kg) kg Cumul annuel en kg 152 kg Soit 7% de la limite (2 3 kg) Température de la Gironde dans le champ proche des rejets > Limite réglementaire : 3 C > Thermographe amont* : 18,2 C > Thermographe aval* : 18,4 C,1 Hydrazine Morpholine * Moyenne mensuelle 4 LUMIÈRES N 119 JUILLET 215

5 PROPRETÉ RADIOLOGIQUE > Propreté des transports Depuis le 1/1/15 Combustible usé Outillages contaminés Déchets radioactifs Emballages vides servant au transport du combustible neuf ou des outillages contaminés Nombre de convois Nombre d écarts Nombre de convois : un convoi est constitué du moyen de transport (wagon ou camion) et des emballages spéciaux adaptés à la nature des produits (combustible neuf ou usé, outillage ou déchets). Nombre d écarts : nombre de points des convois présentant une contamination supérieure à 4 Bq/cm 2 à leur arrivée à destination. Pour les emballages vides utilisés pour le combustible neuf, ce seuil est fixé à,4 Bq/cm 2. > Propreté individuelle en sortie de site Depuis le 1/1/15 Nombre de contrôles en sortie de site Nombre d écarts En continu 3 Nombre d écarts détectés lors de la sortie du site du personnel (vêtements, petits objets personnels) : nombre de déclenchements au portique C3 en sortie de site, pour entrées en zone nucléaire depuis le 1 er janvier 215. > Déchets non radioactifs > Propreté des voiries du site Depuis le 1/1/15 Nombre de convois Nombre de déclenchements des balises en sortie de site Depuis le 1/1/15 Nombre de points de contamination détectés sur les voiries du site (radioactivité supérieure à 8 Bq) Nombre de déclenchements des balises : tous les déchets conventionnels non radioactifs font l objet d un contrôle d absence de radioactivité. Pour ce faire, on utilise des appareils de mesure, des balises à la sortie des sites nucléaires et à l entrée des sites éliminateurs de déchets. Point de contamination : point présentant une radioactivité supérieure à 8 Bq. Écart : ces points de contamination sont enregistrés comme écart. Ils sont mille fois inférieurs au seuil de déclaration sur l Échelle Internationale des Événements Nucléaires à 7 niveaux (INES). SURVEILLANCE DE L ENVIRONNEMENT > Radioactivité ambiante Valeurs moyennes mensuelles des 18 stations radiamétriques (nsv/h) enregistrées autour du site Mini 79,2 Maxi 129,6 La radioactivité est un phénomène naturel. La moyenne en France est de 19,2 nsv/ heure (nano Sievert/heure), avec des valeurs globalement comprises entre 36 et 192 nsv/h. Le rayonnement ambiant est enregistré en continu aux quatre points cardinaux à 1km environ de la Centrale, ainsi qu en 14 autres points répartis dans un rayon de 1 km autour de celle-ci. Ces mesures sont exploitées par la Centrale et transmises en permanence à l IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire). Cet organisme gère 177 stations réparties en France, dont celles sur le site, qui transmettent automatiquement les mesures de radioactivité. LUMIÈRES N 119 JUILLET 215 5

6 SURVEILLANCE DE L ENVIRONNEMENT > Chaîne alimentaire Le lait provient de fermes situées dans les environs du CNPE. L herbe est prélevée à proximité de Braud-et-Saint-Louis. La qualité de l eau souterraine est mesurée chaque mois. La valeur correspond à la moyenne des prélèvements effectués dans les puits du site. Commentaire : les valeurs enregistrées sont parfois inférieures au seuil de détection des appareils (valeurs précédées de <), par conservatisme, nous comptons la valeur du seuil. Pour l herbe, les variations sont dues à l incertitude des prélèvements et du procédé d analyse. L activité bêta totale des eaux souterraines et de l herbe est due à la présence de potassium 4 (radioactivité naturelle). Eau souterraine (Nappe superficielle activité tritium moyenne Bq/l) Eau souterraine (Nappe superficielle activité bêta totale moyenne Bq/l) Lait (Activité bêta totale moyenne Bq/l, hors potassium 4) Herbe (Activité bêta totale moyenne Bq/kg sec) Valeur maxi 214 = 1,4 5 1,5,5 15 échantillon 1 échantillon 2 4 1,2,4 Valeur maxi 214 = 3 1 Bq/l Moyenne 214 =,96 3,9,3 2,6,2 Valeur mini 214 =,57 Valeur maxi 214 = <,35 Moyenne 214 = <,3 <,22 Bq/l Valeur mini 214 =, Bq/kg 11 Bq/kg Valeur maxi 214 = 11 Moyenne 214 = 76 9,9 Bq/l Moyenne 214 = 9,4 1,3,1 3 Valeur mini 214 = 39 Valeur mini 214 = <3,2 REPÈRES RADIOLOGIQUES > EXPOSITION À LA RADIOACTIVITÉ > RÉPARTITION DES DIFFÉRENTES EXPOSITIONS 2,4 msv 1 msv,1 msv Radioactivité naturelle moyenne en France (dose annuelle) Limite de dose pour la population (dose annuelle) Rejets annuels liquides et gazeux d une centrale Nucléaire (évaluation, dose annuelle) Commentaire :,22 micro Sievert, c est l impact en 213 des rejets de la centrale nucléaire du Blayais dans l environnement. Il est inférieur au dix millième de la dose annuelle due à la radioactivité naturelle. 48% - Radon, sols et matériaux terrestres 28% - Examens et traitements médicaux 11% - Rayonnement en provenance du soleil et de la galaxie 1% - Corps humain 3% - Essais nucléaires passés 1% - Énergie d origine nucléaire 1% 3% 1% 28% 11% 48% Becquerel (Bq) : L unité de mesure de la radioactivité est le Becquerel (Bq). C est le nombre d atomes radioactifs qui se transforment pendant une unité de temps. Un Becquerel = une transformation par seconde. Gbq = 1 GigaBecquerel = 1 milliard de Bq Nano Gray (ngy) : Les rayonnements ionisants cèdent de l énergie à la matière qu ils traversent. Ce transfert d énergie ou dose absorbée par unité de masse s exprime en Gray (Gy). ngy = 1 nano Gray = 1-9 Gray Sievert : L effet des rayonnements ionisants sur les tissus vivants, ou dose, est exprimé en Sievert (Sv). Cette unité permet de mesurer l effet biologique d une irradiation.,1 Sv = 1milliSievert = 1mSv Le site internet de la Centrale du Blayais : vous permet d avoir accès mensuellement à tous les résultats des mesures environnementales. 6 LUMIÈRES N 119 JUILLET 215

7 LE ZOOM DU MOIS Au cœur de la 3 ème visite décennale de l unité de production n 4 Le 21 mai dernier, l unité de production n 4 a été mise à l arrêt dans le cadre de la 3 ème Visite Décennale (VD) de ses installations. Il s agit de la dernière unité de production de la centrale du Blayais concernée par sa 3 ème VD. DES CONTRÔLES APPROFONDIS La VD est un arrêt programmé tous les 1 ans au cours duquel sont effectués d importants travaux de maintenance et des contrôles approfondis et réglementaires sur les principaux composants du cœur des installations. Les trois contrôles les plus dimensionnants sont : > L épreuve hydraulique du circuit primaire, qui permet le contrôle de Partie supérieure du DAFE de l unité de production n 2. l étanchéité et de la robustesse du circuit primaire. > L inspection de la cuve, qui permet le contrôle de l intégrité de l ensemble des soudures et de la qualité du revêtement de la cuve du réacteur. > L épreuve enceinte du bâtiment réacteur, qui permet de s assurer que la paroi interne en béton précontraint remplit parfaitement son rôle de confinement. L AMÉLIORATION CONTINUE DES INSTALLATIONS Parmi les modifications réalisées dans le cadre de l amélioration continue, un nouveau matériel, jusqu à présent uniquement installé sur l unité de production n 2, va être déployé sur l unité de production n 4 : le Déconcentrateur au Fil de l Eau (DAFE). Ce système supplémentaire de filtration de l eau de la Gironde a été spécialement conçu pour la centrale du Blayais. Il va permettre de soulager les tambours filtrants lors des arrivées massives de débris végétaux. Ces débris seront ensuite évacués vers le système de lavage du DAFE, qui permettra la sauvegarde des organismes vivants piégés sur les tamis filtrants en les renvoyant vers leur milieu naturel. LA VD EN CHIFFRES 3 intervenants mobilisés 23 heures de travaux sur la robinetterie 75 modifications de la conception initiale EN BREF LE PRÉSIDENT-DÉLÉGUÉ DE LA CLIN EN VISITE À LA CENTRALE Mercredi 3 juin, Alain Renard, le Président-délégué de la Commission Locale d Information du Nucléaire (CLIN), a visité les installations de la centrale à l issue d une rencontre avec la direction du site où lui ont été présentées l organisation de crise du site ainsi que l actualité de la centrale. Alain Renard, nouveau Président-délégué de la CLIN accompagné de Xavier Paulmaz, secrétaire permanent de la CLIN. LUMIÈRES N 119 JUILLET 215 7

8 DOSSIER EDF Palmarès EDF Pulse 215 : trois lauréats, trois projets d avenir Le 4 juin, Jean-Bernard Levy, PDG d EDF, en présence d Axelle Lemaire, Secrétaire d Etat chargée du Numérique, a récompensé trois lauréats à l occasion de la remise des prix EDF Pulse 215, dans les trois catégories de ce concours européen d innovation : SMART-LIVING : ENERBEE, UN GÉNÉRATEUR D ÉNERGIE POUR REMPLACER LES BATTERIES. La start-up grenobloise EnerBee développe un générateur d énergie utilisant les petits mouvements des objets connectés (montres, smartphones, télécommandes ) pour stocker, produire, puis alimenter en énergie ces mêmes objets. Un moyen à terme de remplacer les piles et les batteries. SANTE : DAMAE, UN SYSTÈME D IMAGERIE MÉDICALE POUR ANALYSER ET DÉTECTER DES CELLULES CANCÉREUSES. Grâce à ce système, les dermatologues pourront s appuyer sur une biopsie optique pour détecter en profondeur et par simple contact la présence d éventuelles cellules cancéreuses. Cela évite au patient d éventuelles cicatrices suite à un prélèvement, et diminue le temps d attente pour obtenir les résultats. Cette technologie est deux fois plus précise que les systèmes actuels. SCIENCE : VOSS, LE STOCKAGE D ÉNERGIE PAR VOLANT D INERTIE. Avec le développement d un procédé associant volant d inertie et béton ultra performant, il est possible de faire tourner le béton à une vitesse très élevée, pour stocker de grandes quantités d énergie à un coût dix fois plus faible qu avec les volants actuels. Le projet offre également une durée de vie plus longue pour ces prototypes. Suite au vote du public, les trois porteurs de projet lauréats ont reçu un chèque de 1 euros et bénéficieront d un accompagnement d EDF. Pour cette seconde édition, plus de 2 start-up et laboratoires de recherche avaient déposé leur candidature et plus de 122 personnes ont voté pour soutenir le progrès en Europe. Les lauréats des prix EDF Pulse 215 EN BREF RAPPORT 214 SUR LA SÛRETÉ NUCLÉAIRE ET LA RADIOPROTECTION DE LA CENTRALE DU BLAYAIS Les articles L et L du code de l environnement obligent tout exploitant d une installation nucléaire à établir chaque année un rapport présentant ses résultats en matière de sûreté nucléaire, radioprotection et environnement. Le rapport annuel 214 de la centrale du Blayais est disponible en libre téléchargement sur internet ( et en version papier sur demande auprès du service communication ( ). Si vous souhaitez recevoir le magazine Lumières en version numérique, veuillez contacter la Mission Communication de la Centrale Nucléaire du Blayais : bal-blayais-com@edf.fr Conception graphique : BS Média - Crédits photos : EDF - Grégory Brandel Réalisation : Mission communication du CNPE du Blayais - BP Saint-Ciers-sur-Gironde - Tél. : Impression : Imprimerie Laplante N Vert LUMIÈRES N 119 JUILLET 215

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