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1 1 L évolution de la situation économique et financière dans la zone uemoa L Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a enregistré une croissance de 6,5 % en 2014, un taux de croissance en sensible progression par rapport à l année précédente (5,9 %), quoique légèrement en deçà des attentes en raison, notamment, de l incidence des aléas climatiques sur les récoltes dans certaines régions. En outre, de manière générale, les chiffres de la croissance de l année 2013 ont été revus à la hausse. Poids des États membres dans le PIB réel de l UEMOA (en %) Niger 8,2 Sénégal 16,3 Togo 4,8 Bénin 9,2 Burkina Faso 13,3 41 La croissance est restée dynamique en 2014 et n a globalement pas été affectée par les retombées de l épidémie du virus Ebola dans plusieurs pays voisins. L activité économique reste largement tirée par la Côte d Ivoire (8,5 % en 2014), tandis qu une forte accélération de la croissance a pu être enregistrée au Mali (7,2 % en 2014, contre 1,7 % l année précédente) et en Guinée Bissau (près de 3 %, contre moins de 1 % en 2013). Dans ces deux pays, la reprise se consolide, favorisée par une normalisation progressive de la situation politique et de sécurité. Dans une moindre mesure, le Sénégal et le Niger ont également affiché de sensibles rebonds de leur croissance économique en 2014, ces évolutions étant associées à la mise en œuvre du plan «Sénégal émergent» dans le premier cas et à de bonnes conditions climatiques qui ont bénéficié à la production agricole dans le second. 1 1 L activité La vigueur de l activité économique dans la zone UEMOA en 2014 s explique principalement par celle de la consommation finale, qui a contribué à hauteur de 6 points de pourcentage à la croissance, une proportion équivalente à celle de l année précédente. La composition de la consommation finale a cependant sensiblement évolué puisque la contribution de la consommation privée est en léger recul, tandis que celle de la consommation publique a plus que triplé. Dans le même temps, la contribution de la formation brute de capital fixe (2,3 points de pourcentage), bien qu en recul sensible par rapport à l année 2013 du fait de retards dans l avancement de Taux de croissance du PIB réel (en %) a) Bénin 2,6 3,3 5,4 5,6 5,7 Burkina Faso 8,4 6,6 6,5 6,6 4,0 Côte d'ivoire 2,0-4,4 10,7 9,2 8,5 Guinée Bissau 4,4 9,1-2,2 0,9 2,9 Mali 5,8 2,7 0,0 1,7 7,2 Niger 8,4 2,3 11,8 4,6 6,9 Sénégal 4,2 1,8 4,4 3,6 4,7 Togo 4,0 4,8 5,8 5,4 5,9 UEMOA 4,3 0,8 6,8 5,9 6,5 a) Chiffres provisoires. Source : BCEAO. Mali 12,0 Guinée-Bissau 1,1 Côte d Ivoire 35,3 Source : FMI, Perspectives de l économie mondiale, avril nombreux projets d infrastructure, est restée élevée par rapport à la moyenne des cinq années précédentes. La contribution du commerce extérieur est restée marginalement négative en 2014 (0,4 point de pourcentage), la progression modérée des exportations ne parvenant pas à contrebalancer la hausse continue des importations, liée notamment à la forte intensité en importations des investissements en infrastructures. La croissance de l UEMOA en 2014 a largement été tirée par le secteur tertiaire, qui en explique plus de la moitié. Ce sont les services marchands (services aux entreprises, transports, notamment aérien, télécommunications, commerce) qui ont été les principaux contributeurs, soutenus par l augmentation du taux d investissement des entreprises publiques.

2 42 En l absence d aléa climatique majeur, le secteur primaire a également été particulièrement dynamique et explique près du tiers de la croissance dans l UEMOA en La campagne agricole s est révélée favorable, sauf dans la partie occidentale du Sahel et en Guinée Bissau. En conséquence, la production vivrière dans l Union a augmenté par rapport aux campagnes précédentes avec, notamment, d excellentes récoltes de céréales et de tubercules dans de nombreuses régions. Comparativement à la production moyenne des cinq précédentes campagnes, les résultats de la campagne sont ressortis en hausse de près de 13 %. Ces résultats masquent toutefois une baisse de la production céréalière en Guinée-Bissau (de près de 40 % sur un an), au Burkina Faso ( 5 % par rapport à ) et, dans une moindre mesure, au Sénégal. À l exception de l arachide et du cacao dont les récoltes ont enregistré de légers replis, les cultures d exportation (noix de cajou, coton, caoutchouc) ont également été meilleures que lors de la campagne précédente. Ceci s explique non seulement par une météo clémente mais aussi, dans le cas du cotongraine, par une augmentation des surfaces emblavées, favorisée par les efforts de redynamisation de la filière dans les principaux pays producteurs (encadrement des cultivateurs, mise à disposition d intrants à prix modéré, lutte contre les arriérés de paiement), et ce, malgré la baisse des prix internationaux. La contribution du secteur secondaire a été relativement marginale en 2014, malgré un accroissement notable de la valeur ajoutée dans le secteur. Le dynamisme du secteur du bâtiment et des travaux publics, soutenu par les projets d infrastructure en cours, a en effet à peine contrebalancé le ralentissement de la production industrielle. Celle-ci a été pénalisée par les contre-performances des industries agroalimentaires, dont Comptes nationaux de l UEMOA (en milliards de francs CFA (XOF) courants ; taux et variations en %) la production a été freinée par les baisses de prix des produits alimentaires importés, et par celles des unités de raffinerie de pétrole, affectées, elles aussi, par un effet compétitivité en fin d année L inflation a) Ressources PIB nominal Importations de biens et services Emplois Consommation finale Publique Privée Formation brute de capital fixe b) Exportations de biens et services Épargne intérieure brute Capacité (+) ou besoin ( ) de financement Taux d'investissement (en % du PIB) Variations Taux de croissance du PIB en volume 4,3 0,8 6,8 5,9 6,5 Déflateur du PIB (en moyenne annuelle) 3,3 4,5 4,0 0,7 0,8 Prix à la consommation (en moyenne annuelle) 1,4 3,9 2,4 1,5-0,1 a) Chiffres provisoires. b) Y compris variation de stocks. Sources : INS, BCEAO. En moyenne sur 2014, le niveau des prix dans l UEMOA s est établi en très léger repli (de l ordre de 0,1 %). Cette légère baisse est cependant essentiellement de nature temporaire et reflète largement le repli des prix des produits alimentaires, notamment ceux des céréales produites localement (en baisse de plus de 11 % sur un an) et des légumes (en baisse de 20 %) dont les récoltes ont été favorables. Évolution des prix à la consommation a) (moyenne annuelle ; en %) b) Bénin 2,1 2,7 6,7 1,0-1,1 Burkina Faso - 0,6 2,8 3,8 0,5-0,3 Côte d'ivoire 1,8 4,9 1,3 2,6 0,5 Guinée-Bissau 2,2 5,1 2,1 0,7-1,0 Mali 1,2 3,0 5,3-0,6 0,9 Niger 0,9 2,9 0,5 2,3-0,9 Sénégal 1,2 3,4 1,4 0,7-1,1 Togo 1,5 3,6 2,6 1,8 0,2 UEMOA b) 1,4 3,9 2,4 1,5-0,1 a) Indices harmonisés des prix à la consommation. b) Somme des indices pondérés par le poids de chaque État dans le PIB de la zone. Sources : INS, BCEAO.

3 La baisse de l indice des prix alimentaires s est en outre conjuguée au recul du prix des carburants, entraîné par la chute des cours mondiaux du pétrole, notamment au second semestre. Fin 2014, les cours mondiaux du pétrole brut exprimés en francs CFA avaient baissé de plus de 30 % en glissement annuel, entraînant sur la même période un recul de plus de 7 % en moyenne des prix des carburants à la pompe dans l Union. Au Sénégal, l indice des prix a également été affecté par la décision des autorités d imposer une baisse du prix des loyers. Certains pays ont affiché un taux d inflation moyen annuel légèrement positif en C est le cas de la Côte d Ivoire (0,5 %), compte tenu d un renchérissement des services liés au logement et à un accroissement des prix des biens d équipement, sous l effet d une augmentation sensible de la demande. Au Mali, c est principalement le relèvement du tarif de l électricité qui a maintenu le taux d inflation en territoire positif, alors qu il avait reculé en Au-delà des composantes plus volatiles de l inflation, la tendance sous-jacente de l inflation en 2014 est néanmoins restée positive dans l ensemble de la zone UEMOA, mais très en deçà de la cible retenue par les indicateurs de convergence de l Union. 1 3 Les finances publiques Le profil des finances publiques de l UEMOA a été marqué par un creusement du déficit budgétaire global (base engagements, dons compris) en 2014, à 3,4 % du PIB, après 3,1 % en Cette évolution reflète en partie la poursuite de l exécution des programmes d investissement visant à remédier au déficit d infrastructure, notamment au Burkina Faso, Tableau consolidé des opérations financières des États de l UEMOA (en milliards de francs CFA (XOF) courants) a) Recettes et dons 7 317, , , ,2 Recettes budgétaires 6 364, , , ,3 Recettes fiscales 5 707, , , ,0 Recettes non fiscales 521,0 783,5 913, ,6 Autres recettes non classées 135,3 140,6 147,0 166,6 Dons 953,9 942, , ,0 Dépenses et prêts nets 8 746, , , ,7 Dépenses totales 8 654, , , ,2 Dépenses courantes 5 835, , , ,0 Traitements et salaires 2 210, , , ,2 Autres dépenses courantes 3 205, , , ,6 Intérêts dus 419,9 467,8 452,7 488,2 Sur dette intérieure 181,1 208,1 241,6 275,8 Sur dette extérieure 238,9 259,7 211,1 212,4 Dépenses en capital 2 694, , , ,6 Sur ressources internes 1 620, , , ,1 Sur ressources externes 1 073, , , ,5 Autres dépenses non classées 120,7 113,9 221,4 140,4 Prêts nets 91,9 32,8-5,3 12,5 Solde global (base engagements) (hors dons) , , , ,4 Solde global (base engagements) (y compris dons) b) , , , ,4 Solde primaire de base c) - 670,3-524,4-357,8-544,8 Ajustement base caisse - 3,9 72,6 24,3 117,7 Variation des arriérés de paiement (réduction = signe négatif) - 19,3 8,2-18,4-43,2 Solde global (base caisse) (hors dons) , , , ,7 Solde global (base caisse) (y compris dons) d) , , , ,7 Financement 1 436, , , ,5 Financement intérieur net 156,4 326,3 548,4 73,9 Bancaire 209,7 76,1 213,2 56,0 Non bancaire - 53,3 250,2 335,2 17,9 Financement extérieur net 1 280,5 884,2 830, ,6 Ajustement statistique - 6,3 1,5-4,5 0,0 En pourcentage du PIB Recettes totales (hors dons) 16,8 18,6 18,9 19,0 Dépenses courantes 15,4 16,1 15,3 15,6 Solde : budgétaire de base e) - 3,2-2,6-2,4-2,4 global, base engagements (y compris dons) b) - 3,5-3,0-3,1-3,4 global, base caisse (y compris dons) d) - 3,8-3,0-3,2-3,5 a) Chiffres provisoires. b) Solde global, base engagements = recettes totales (dons compris) dépenses totales. c) Solde primaire = recettes courantes (hors dons) dépenses courantes (hors intérêts) dépenses en capital (hors celles sur ressources extérieures). d) Solde global (base caisse) = Solde base engagements + arriérés. e) Solde budgétaire de base = recettes totales (hors dons) dépenses totales (hors investissements financés sur recettes extérieures). Sources : BCEAO, FMI, services nationaux. en Côte d Ivoire, au Mali et au Niger, mais aussi un certain relâchement dans la maîtrise des dépenses courantes. 43

4 44 En moyenne, sur l ensemble de la zone UEMOA, les recettes budgétaires ont continué de croître à un rythme annuel de 8 %, malgré une diminution des dons mobilisés. Cette progression est plus le fruit de la croissance de l activité, et donc de la base fiscale, que d une amélioration du recouvrement des recettes dans la plupart des pays de l Union. Les recettes fiscales ont en effet continué de progresser dans tous les pays, à l exception du Burkina Faso, mais le taux de pression fiscale (ratio recettes/pib) est resté globalement stable, autour de 19 %. Les dépenses budgétaires totales ont également progressé, de près de 9 % en 2014, mais la contribution relative de l accroissement des dépenses courantes et des dépenses en capital s est inversée. En effet, les programmes d investissements publics, notamment en infrastructures ont augmenté à un moindre rythme en 2014, à 10,5 %, contre plus de 30 % l année précédente. En revanche, les dépenses courantes, dont la croissance avait été fortement limitée en 2013, ont enregistré un net rebond en 2014, avec une progression annuelle de 9 %. Cet accroissement est notamment dû à une hausse des dépenses de personnel, du fait de la revalorisation des salaires dans certains pays (notamment au Burkina Faso, en Côte d Ivoire et au Niger), et à l augmentation des paiements d intérêt de la dette. Les autres dépenses courantes, comprenant les subventions publiques, ont également continué de progresser (de 8 % en 2014). Si les programmes d investissements publics menés dans la plupart des pays de l Union ces dernières années sont financés à près de 60 % sur ressources internes, notamment via le marché financier régional, en 2014 la grande majorité du financement du déficit reposait sur des ressources extérieures. 1 4 La balance des paiements L évolution des échanges extérieurs de la zone UEMOA en 2014 laisse apparaître une nette amélioration du solde global, qui est ressorti excédentaire à près de 1 % du PIB. Cette évolution traduit une augmentation des flux nets entrants de capitaux au Balance des paiements de la zone UEMOA (en milliards de francs CFA (XOF) courants) a) 2014 b) a - Solde des transactions courantes ( ) Biens et services Balance des biens Exportations de biens FOB dont : or 1 934, , , ,1 pétrole 2 109, , , ,5 cacao 1 985, , , ,9 coton 365,8 585,7 679,6 742,7 Importations de biens FOB Importions de biens CAF dont : produits alimentaires produits pétroliers biens d équipement Balance des services dont fret et assurance Revenus primaires dont intérêts sur la dette Revenus secondaires Transferts courants officiels (net) Transferts courants privés (net) b - Compte de capital c - Compte financier Investissements directs Investissements de portefeuille Autres investissements Financement exceptionnel (pour mémoire) Variations des arriérés Rééchelonnement Remises de dettes d - Erreurs et omissions nettes e - Ajustement statistique c) f - Solde global (a + b c + d) Solde global après ajustement (e + f) 406,7-122,3 151,4 499,0 Taux de couverture : export biens et services/import biens et services (en %) 89,1 83,8 77,3 75,1 Variation des avoirs extérieurs nets - 203,3 261,1 748,2-10,4 Solde courant en % du PIB - 2,0-5,2-6,8-7,2 Solde global en % du PIB 1,0-0,3 0,3 1,0 Note : À compter de 2014, l'élaboration et la présentation des comptes extérieurs de l'uemoa est conforme à la méthodologie de la 6 e édition du Manuel de la balance des paiements adoptée par le FMI. Cette nouvelle méthodologie redéfinit un certain nombre de notions, comme celles de territoire économique et de résidence, et peut amener à des révisions notables de certains postes. a) Estimations. b) Projections. c) Cet ajustement, calculé par la BCEAO, permet la prise en compte des opérations non réparties et du biais lié aux asymétries sur les transactions intra-uemoa. Source : BCEAO.

5 titre du compte financier, qui a cependant été en partie contrebalancée par l aggravation du déficit courant et la baisse de l excédent du compte de capital. Rapporté au PIB, le déficit du compte courant s est établi à 7,2 %, en aggravation continue au cours des quatre dernières années. Cette évolution a résulté notamment de la hausse des importations, liée, entre autres, à la poursuite des programmes d investissements publics et privés qui requièrent d importants besoins en biens intermédiaires et d équipement. Les approvisionnements en produits alimentaires et autres biens de consommation courante ont également affiché une progression sensible en 2014 du fait de leur renchérissement relatif. Dans le même temps, malgré la bonne orientation des ventes de cacao (en progression de 19 % sur un an) et de coton (9 %), la dynamique des exportations a été atténuée par l orientation à la baisse du prix de certains produits de base, qui a diminué la valeur totale de leurs exportations, en particulier l uranium ( 21 % sur un an), le caoutchouc ( 20 %), le pétrole ( 10 %) et l or ( 3,5 %). Le déficit de la balance des services s est également creusé de 10,2 %, en raison notamment de l accroissement du coût du fret et de la consommation de divers services d études et de conseil par les sociétés minières, pétrolières et de télécommunications. Les revenus secondaires, qui décrivent les transferts courants ont, quant à eux, connu une légère amélioration, consécutivement à une hausse des aides budgétaires et des fonds versés par les ONG et, dans une moindre mesure, à une hausse des transferts des migrants. Le compte financier a affiché une nette progression en 2014, passant de milliards de francs à plus de milliards en Cette évolution est liée aux opérations financières, puisque l excédent du compte de capital s est dégradé du fait du recul des appuis reçus au titre des dons-projets dans la majorité des pays de l Union pour la mise en œuvre des programmes de construction d infrastructures. La forte augmentation des entrées nettes de capitaux au titre du compte financier est liée à la forte croissance des investissements de portefeuille des non-résidents, les investissements directs étrangers, notamment miniers et pétroliers, s inscrivant en baisse. L évolution des investissements de portefeuille reflète essentiellement les émissions d eurobonds par la Côte d Ivoire et le Sénégal, pour des montants respectifs de 375 et 250 milliards de francs CFA, ainsi que l accroissement des tirages publics nets sur les concours extérieurs et l augmentation des crédits commerciaux accordés par des banques étrangères aux sociétés d importation, en ligne avec l aggravation du déficit commercial. 1 5 La dette extérieure Les politiques budgétaires expansionnistes des États membres de l UEMOA se sont traduites par une augmentation de l endettement public sur le marché financier régional et sur la dette extérieure en général. Selon la Banque mondiale, l encours de la dette extérieure des pays de l UEMOA s élevait, fin 2013, à 28,7 milliards de dollars, soit une progression de 14,5 % sur un an. L encours de la dette est ainsi passé de 30,5 % du PIB en 2012 à 31,6 % en 2013, la plupart des ratios de dette se détériorant sensiblement. 45 Dette extérieure de la zone UEMOA (encours en millions de dollars ; indicateurs de dette en %) Dette à court et long terme , , , ,6 Dette à long terme , , , ,9 Dette publique garantie , , , ,8 Dette privée non garantie 1 326, , , ,1 Recours aux crédits du FMI 2 286, , , ,5 Dette à court terme 997, ,7 935, ,2 dont arriérés d intérêts sur dette à long terme 190,2 105,8 132,2 236,8 Pour mémoire : arriérés sur principal de dette à long terme 476,4 328,7 398,7 433,5 Indicateurs de dette Dette extérieure/exportations de biens et services 104,5 96,2 86,1 95,6 Dette extérieure/pib 34,1 33,5 30,5 31,6 Service payé de la dette/exportations de biens et services 5,5 4,8 4,7 6,8 Service payé de la dette/recettes budgétaires 10,3 9,9 8,9 12,0 Dette multilatérale/dette totale 43,3 39,1 37,9 37,2 Sources : Banque mondiale, BCEAO.

6 46 Si les analyses de viabilité de la dette réalisées par le FMI et la Banque mondiale montrent que le risque souverain dans l Union est classé de faible à modéré, les marges de manœuvre restent limitées et le financement du développement doit reposer davantage sur la mobilisation de l épargne intérieure et des recettes fiscales. 1 6 L intégration régionale Les États membres de l UEMOA sont engagés dans un processus régional de convergence et d intégration économique qui renforce leur union monétaire. Ce processus vise à assurer la cohérence et l efficacité des politiques économiques nationales, en vue de la promotion d une croissance durable et équilibrée. À ce titre, la convergence constitue une des garanties de la stabilité et la pérennité de la monnaie unique. Le processus d intégration régionale s est initialement appuyé sur des directives adoptées par le Conseil des ministres en 1996, renforcées en 1999 avec l entrée en vigueur du Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité entre les États membres de l UEMOA, qui a établi huit indicateurs de convergence économique et budgétaire. En 2014, seuls deux pays sont parvenus à remplir les quatre critères de premier rang (le Bénin, pour la deuxième année consécutive, et le Mali), tous les autres achoppant sur le respect du critère du solde budgétaire de base. Une désinflation sensible, liée à l inflation modérée en zone euro et à la baisse du prix des denrées alimentaires, a permis un respect unanime du critère d inflation. Si tous les pays restent très en deçà du plafond d endettement maximum, on notera toutefois une forte augmentation du ratio dette/pib dans certains pays de l Union par rapport à 2013, notamment au Bénin (+ 33 %), au Niger (+ 27 %) et au Mali (+ 15 %). Au cours de l année 2014, une réflexion s est engagée au sein de l Union sur la pertinence des huit critères de convergence et a donné lieu, en janvier 2015, à l adoption par les chefs d État et de gouvernement Critères du Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité entre les États membres de l UEMOA Critères de premier rang Le solde budgétaire de base rapporté au PIB nominal doit être supérieur ou égal à 0 % (critère clé). L inflation est maintenue à moins de 3 % par an. L État n accumule pas d arriérés de paiement intérieurs ni extérieurs sur la gestion de la période courante. Les États doivent éliminer les stocks d arriérés existants. L encours de la dette intérieure et extérieure rapporté au PIB nominal n excède pas 70 %. Critères de second rang La masse salariale n excède pas 35 % des recettes fiscales. Les investissements publics financés sur ressources internes atteignent au moins 20 % des recettes fiscales. Le déficit extérieur courant hors dons rapporté au PIB nominal n excède pas 5 %. Les recettes fiscales sont supérieures ou égales à 17 % du PIB nominal. Position indicative a) des États par rapport aux critères de la surveillance multilatérale (Résultats au 31 décembre 2014) Critères de surveillance (de premier rang) Bénin Burkina Faso Côte d'ivoire Guinée- Bissau Mali Niger Sénégal Togo Solde budgétaire de base sur PIB nominal 0 % Taux d inflation annuel moyen 3 % Dette publique totale sur PIB nominal 70 % Variation des arriérés Nombre de critères respectés 3/4 4/4 2/4 3/4 3/4 3/4 3/4 2/4 3/4 4/4 3/4 2/4 3/4 2/4 3/4 2/4 a) Établie sur la base de chiffres provisoires susceptibles de modifications. Notes : + = respecté ; = non respecté. Source : Rapport du Comité de convergence de la Zone franc (avril 2015).

7 Nouveaux critères de convergence après la réforme de 2014 Critères de premier rang Le solde budgétaire global (dons compris) rapporté au PIB nominal doit être supérieur ou égal à 3 % (critère clé). L inflation est maintenue à moins de 3 % par an. L encours de la dette intérieure et extérieure rapporté au PIB nominal n excède pas 70 %. Critères de second rang La masse salariale n excède pas 35 % des recettes fiscales. Les recettes fiscales sont supérieures ou égales à 17 % du PIB nominal. d une réforme du dispositif de surveillance multilatérale qui a réduit le nombre des critères de convergence à cinq (dont trois critères de premier rang). La réforme a principalement revu les règles et les critères budgétaires en vigueur, et en particulier, a prévu l adoption d un critère de déficit budgétaire global (inférieur ou égal à 3 %), en remplacement du critère de déficit budgétaire de base. Le solde budgétaire global est un indicateur budgétaire plus communément utilisé que le solde de base 1. Il représente la différence entre le total des recettes (dons inclus) et le total des dépenses plus les prêts moins les remboursements. Il est intimement lié au besoin de financement net de l État et au compte des transactions courantes. Contrairement au critère du solde budgétaire de base, le solde budgétaire global prend en compte les dépenses en capital financées sur ressources extérieures. Le solde global, en comptabilisant l ensemble des transactions, permet de couvrir toutes les opérations financières exécutées à des fins de politiques économiques (par exemple, des prêts à des entreprises publiques). Autre effet de la réforme, le critère du plafond d endettement est maintenu à 70 % du PIB, un niveau élevé compte tenu du niveau moyen d endettement actuel des pays de l Union (autour de 30 % grâce au bénéfice des annulations de dette dans le cas des initiatives PPTE et IADM) et le critère de non accumulation des arriérés de la dette n est plus considéré comme un critère de convergence. Outre l adoption d un nouveau dispositif de surveillance multilatérale dans l Union, l année 2014 aura également marqué le démarrage de la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires sous l égide de la Commission de l UEMOA. Placée sous la conduite du chef de gouvernement de chaque État membre, cette revue constitue un outil important de mobilisation, de sensibilisation et d information sur les 1 Il s agit ainsi du solde de référence en vigueur dans les mécanismes de surveillance européens. initiatives communautaires. Cette première revue s est déroulée entre octobre et décembre 2014 dans tous les États membres. Forte de ses développements au sein de la Zone franc, l UEMOA continue également de s intégrer dans un espace plus vaste, celui de la CEDEAO. Ainsi, 2014 aura vu l adoption du Tarif extérieur commun de la CEDEAO en remplacement de celui de l UEMOA, mesure qui est entrée en vigueur au 1 er janvier Autre fait marquant de ce partenariat élargi, les chefs d État et de gouvernement de l ensemble de la CEDEAO ont approuvé, en juillet 2014, un Accord de Partenariat économique entre l Afrique de l Ouest et l Union européenne, dont la signature devrait intervenir rapidement après la résolution de questions techniques soulevées par le Nigéria. Enfin, la tenue d une Conférence des investisseurs en septembre 2014 à Dubaï a permis d obtenir des engagements de financement pour un montant total de 19 milliards de dollars pour la réalisation de projets intégrateurs dans l UEMOA, marquant une nouvelle étape dans le financement du développement. 1 7 Les perspectives pour 2015 Les prévisions de croissance dans l UEMOA établies par la BCEAO sont globalement favorables. Elles tablent sur un taux de progression de 6,7 % en 2015, soutenu par la bonne tenue de l activité dans l ensemble des secteurs et une météo clémente pour la campagne agricole Les premiers chiffres de production céréalière au titre de la nouvelle campagne laissent ainsi apparaître une hausse probable de 5 % des volumes produits, assurant un niveau satisfaisant des approvisionnements. De même, les indicateurs conjoncturels pour le début 2015 indiquent une bonne orientation de l activité économique et notamment, de la production industrielle et du commerce de détail. Ces prévisions de croissance restent cependant dépendantes de la poursuite de la mise en œuvre des grands travaux d infrastructures publiques. 47

8 48 Les prévisions d inflation dans l Union pour 2015 et à moyen terme ne laissent pas entrevoir de tensions particulières sur l évolution future des prix à la consommation. L inflation devrait repasser en territoire positif en Les déficits budgétaires et courants devraient diminuer progressivement en 2015, notamment si les autorités mettent à exécution leurs programmes d assainissement et de rééquilibrage des finances publiques. De nombreux risques pèsent cependant sur ces perspectives globalement favorables. La poursuite de la baisse du prix de certaines matières premières ou du pétrole, résultant du ralentissement prolongé des pays avancés ou des grands pays émergents, pourrait fragiliser les comptes extérieurs des États exportateurs de l UEMOA, notamment le Burkina Faso, le Mali ou le Niger. Les pays qui ont pu profiter des conditions favorables de financement sur les marchés internationaux (Côte d Ivoire, Sénégal) pourraient aussi souffrir du durcissement attendu de ces conditions, attribuable à la normalisation de la politique monétaire dans les pays avancés. Dernières sources de risque, et non des moindres, les aléas climatiques, sanitaires et sécuritaires peuvent également peser sur l activité économique de la région. Dans ce contexte, les recommandations du FMI, soulignées dans son ultime rapport sur l UEMOA 2, prennent tout leur sens. La croissance de l UEMOA viendra aussi d un assainissement budgétaire durable et de la mise en œuvre de réformes structurelles visant à améliorer la compétitivité, la diversification des économies et l efficience de l action et des investissements publics dans tous les pays de l Union. 2 FMI, UEMOA : Rapport des services du FMI sur les politiques communes des États membres, rapport n 15/100, avril 2015.

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