Les entreprises en région ALPC et en LIMOUSIN

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1 Tendances régionales Les entreprises en région ALPC et en Bilan 2015 Perspectives 2016 Contexte conjoncturel national Indicateur du Climat des Affaires Un indicateur du climat des affaires permet une lecture rapide et simplifiée de la situation conjoncturelle. Il résume par une variable synthétique l évolution des soldes d opinion qui présentent des évolutions similaires dans le temps. En hausse, il traduit une amélioration du climat conjoncturel ; en baisse, sa dégradation. 100 = moyenne de longue période Industrie Services marchands Source INSEE Après une année 2014 atone, le climat des affaires s est légèrement redressé en L activité reste toutefois en deçà de son niveau moyen de longue période dans tous les grands secteurs d activité, industrie, services et construction. La reprise progressive de l activité en zone Euro a bénéficié à l économie française, mais a été atténuée par le ralentissement des pays émergents. Au niveau national, l impact économique des attentats meurtriers de janvier et novembre a globalement été temporaire et limité à certains secteurs des services marchands. En 2015, le PIB a progressé de 1,1 %, après une croissance de 0,2 % en La contribution au PIB de la demande intérieure hors stocks est de 1,1 point en 2015 après 0,5 en Cette progression provient en grande partie de la hausse de la consommation des ménages (+1,4 %, après +0,6 % en 2014), elle-même portée par une amélioration globale du pouvoir d achat. L investissement des entreprises a poursuivi sa progression (+2,0 % en 2015 comme en 2014), soutenu par le CICE et le dispositif de suramortissement. L investissement des ménages a reculé de nouveau, mais moins fortement qu en 2014 (-3,0 % après -5,3 %) : le marché de l immobilier neuf reste mal orienté en dépit du dispositif Pinel. La variation de stocks a contribué positivement à la croissance (+0,2 point), contrairement au commerce extérieur (-0,1 point). Le solde des échanges extérieurs de marchandises s est amélioré, mais reste déficitaire (-46 milliards d euros entre décembre 2014 et novembre 2015, après -58 en 2014). Les exportations se sont intensifiées, sous l effet simultané de la baisse du taux de change de la monnaie unique et de la bonne tenue de l activité de nos partenaires commerciaux. Le solde des échanges extérieurs de services est quant à lui positif, mais un peu moins élevé qu en Le taux de chômage reste élevé en 2015 (10,5 % comme en 2014). Les prix à la consommation sont restés stables en variation annuelle, après +0,5 % en La faiblesse de l inflation est notamment le fait du repli des prix des produits pétroliers et des autres matières premières. Dans ce contexte, la BCE a adopté des mesures d assouplissement quantitatif, qui ont fait reculer les risques déflationnistes et ont soutenu l activité économique (impact de +0,3 % sur le PIB). L accès des entreprises au crédit bancaire a été dans l ensemble aisé en 2015, la situation des TPE apparaissant à cet égard relativement moins favorable que celle des plus grandes entreprises. Tous les graphiques de ce document sont réalisés à partir des données collectées par la Banque de France. Reproduction autorisée en citant la source.

2 en Bilan 2015 Perspectives 2016 Synthèse Industrie (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) ,3 3,0 0,3 0,0-2,0 CA HT Total Effectifs Investissement Quasi stabilité en 2015 et perspectives optimistes à court terme. La légère croissance du chiffre d affaires industriel de la grande région est plus spécifiquement due à la vitalité des industries agro-alimentaires et de matériel de transport de Poitou-Charentes et des fabrications d équipement électrique/électronique d Aquitaine. Les perspectives d évolution de la production sont plus favorables sur l ensemble du territoire et dans toutes les branches industrielles de notre panel. La tendance est clairement positive mais elle reste insuffisante. En effet, les effectifs ont été globalement préservés en Quelques embauches ciblées ont pallié le moindre recours à l intérim. La trajectoire devrait se maintenir en En deçà des prévisions sur l année écoulée, les investissements sont anticipés en hausse, notamment pour la modernisation de l outil de production. Si la dynamique productive d ensemble est portée par quelques grands établissements et ETI, les entreprises de moins de 50 salariés se démarquent également par leur intention nouvelle d investissement. Services marchands (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) % -8% -1 2,6 1,6 1,3 1,2 0,6-8,0 CA HT Total Effectifs Investissement L activité dans le secteur des services marchands s est raffermie de manière significative, ce qui s est traduit par une hausse globale de 1,6% des chiffres d affaires. Cette progression des affaires s est accompagnée d un accroissement des effectifs dans des proportions comparables (+1,3%). Dans leur ensemble, les enveloppes d investissements ont été reconduites d une année sur l autre grâce à des dépenses de mise aux normes. Mais elles devraient être assez sensiblement réduites en L activité devrait à nouveau progresser en 2016 à un rythme supérieur à celui de cette année, permettant la poursuite du confortement des effectifs employés. Construction (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) ,6-1,8-5,4-3,9-13,9-20,5 Production Effectifs Investissement La Grande Région ALPC représente désormais la 3 ème région de France en termes de production dans le secteur du Bâtiment. La contraction des marchés a été sensible (-5,), mais de façon plus marquée en Limousin qu en Aquitaine et Poitou-Charentes. Les difficultés sont notables dans le logement neuf, la maison individuelle et la construction de bâtiments non résidentiels. La baisse des facturations recouvre en bonne partie celle des marges. Les chefs d entreprise n envisagent qu une très faible progression de leur activité en 2016 (+1,6%). Le revirement a toutefois été suffisamment attendu pour constituer un espoir majeur à court terme. L ajustement des effectifs à la baisse s est poursuivi (-3,9%) et devrait se poursuivre (-1,8%). Dans ce contexte, l impact sur les investissements est notable (baisse de 20,) et devrait perdurer en 2016 (-13,9%). Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 2 sur 21

3 en Bilan 2015 Perspectives 2016 Industrie (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) Synthèse ,9 4,6 0,8-0,2-0,3-3,4 CA HT Total Effectifs Investissement L activité s est inscrite en léger retrait en 2015 avec des disparités selon les secteurs. Après une progression sensible en 2014 (+13%), la fabrication des matériels de transport a vu son activité légèrement réduite en En revanche, les secteurs de l agro-alimentaire, de la fabrication des équipements et des autres produits industriels ont connu une croissance de leur activité. Dans ce contexte, si les effectifs permanents ont été globalement préservés, l emploi intérimaire a sensiblement diminué. Les investissements envisagés ne se sont pas concrétisés. Les prévisions sont orientées à la hausse pour 2016 dans l ensemble des secteurs. Services marchands (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) - -8% -1-16% ,5 0,2-0,3-0,7-9,8-23,5 CA HT Total Effectifs Investissement Le chiffre d affaires a peu varié au cours de l année 2015 dans les services marchands. Il s inscrit en effet en retrait de 0,3%, avec, en revanche, des effectifs en légère progression à +0,. Les variations prévisionnelles 2016 apparaissent assez peu significatives, avec une hausse attendue de +0, de chiffre d affaires et -0,7% pour les effectifs. Sur le plan de l investissement, l année 2015 a connu un fléchissement marqué, qui devrait se poursuivre, et même s amplifier en Construction (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) ,1 2,4-2,5-1,3-6,8-15,8 Production Effectifs Investissement Dans la construction, les entreprises souffrent toujours en Limousin, avec une production en recul de 6,8% et des effectifs qui se contractent encore de 2, au cours de l année Pour autant, l investissement, en repli depuis plusieurs années, s est redressé. Les professionnels du secteur prévoient une croissance modérée du chiffre d affaires (+2,) en 2016, qui, pour autant, ne génèrerait pas de créations d emplois (-1,3%). Dans ce contexte d incertitude, les investissements devraient se contracter de manière assez marquée (-15,8%). Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 3 sur 21

4 en Contexte conjoncturel Industrie Rappel du contexte conjoncturel régional Production passée et prévisions (soldes d opinion CVS) La majorité des secteurs continue de bénéficier d une conjoncture favorable, notamment les secteurs des équipements, de la fabrication du matériel de transport et des autres produits industriels. L industrie agro-alimentaire souffre toujours d une demande en recul plus marqué sur le secteur de la viande. Les chefs d entreprise tablent sur une poursuite de la croissance de la production début Situation des carnets et des stocks de produits finis (soldes d opinion CVS) Les carnets de commandes qui s étaient confortés au cours du 1er semestre 2015 apparaissent en recul marqué sur la fin d année, passant ainsi sous la ligne d équilibre. Les stocks de produits finis sont ajustés en conséquence. Utilisation des capacités de production (soldes d opinion CVS) Les capacités de production ont été plus sollicitées sur la fin d année mais demeurent inférieures à la moyenne sur longue période. Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 4 sur 21

5 en et en Industrie Chiffre d affaires : Bilan 2015 Évolution du chiffre d affaires total 2015/2014 (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) 3% 2,1 2,7 3% 1% 1% 0,3 0,6-1% ensemble de l'industrie Ind. Alimentaires Équip. Élect. et Électro. Matériels de transport -0,5 Autres produits industriels -1% -0,2 ensemble de l'industrie Ind. Alimentaires Équip. Élect. et Électro. - Matériels de transport Autres produits industriels En 2015, le chiffre d affaires dans l industrie progresse légèrement en Grande Région. Si l industrie picto-charentaise apparait plus dynamique (+2,6%), l Aquitaine maintient son niveau d activité (+0,1%) tandis que celle du Limousin s érode (-0,). La fabrication de matériels de transport connait la plus forte progression, portée par les entreprises de Poitou- Charentes. Les productions d autres produits alimentaires et de boissons permettent à la branche agroalimentaire de connaître la même évolution, les autres segments étant en repli. Alors que la fabrication d équipements électriques s essoufle, celle des machines et équipements permet à la branche de maintenir son activité. Les autres produits industriels (*) s inscrivent globalement en baisse, l Aquitaine accentuant le mouvement d ensemble. Le chiffre d affaires dans l industrie limousine s inscrit en léger retrait (-0,) dans l ensemble. La fabrication de matériel de transport, avec une contraction de 0,, contribue au recul général. En revanche, les secteurs de l industrie agro-alimentaire, des équipements et des autres produits industriels ont enregistré des progressions oscillant entre 0,3% et 0,6%. (*) dont Autres Produits Industriels 1% 0,2 0,7 8% 6% 6,5-1% - -1,8-3% - travail du bois Ind. Papier et carton -2,9-3,7 chimie pharmacie matériaux métallurgie non métal - - travail du bois -1,6 Ind. Papier et carton -1,1-1,1 matériaux non métal métallurgie La baisse globale des facturations dans les autres produits industriels recouvre des situations contrastées, tant à l intérieur du secteur que dans l ensemble des territoires. Favorisé par la bonne tenue du segment de la fabrication de pâte à papier et de papier-carton, notamment aquitaine, le chiffre d affaires de la branche s améliore (+0,7%). Dans le même temps, la production de matériaux non métalliques progresse légèrement (+0,) : le segment des emballages plastiques compensant les moindres performances des produits liés à la construction. À l inverse, et pour des raisons diverses, la chimie, la métallurgie (effet prix) et la pharmacie (renouvellement de produits), peinent à maintenir leurs niveaux d activité. Dans les autres produits industriels, le travail du bois explique la hausse globale de la facturation. Dans le même temps, les autres branches enregistrent un repli de leur chiffre d affaires. Le secteur de la métallurgie souffre toujours des difficultés rencontrées dans la construction et de la faiblesse des investissements. Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 5 sur 21

6 en et en Industrie Chiffre d affaires export : Bilan 2015 Évolution du chiffre d affaires Export 2015/2014 (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) % 6% - - CA export dont Export Zone Euro CA HT (rappel) 13,6 8,3 2,0 2,0 1,9 2,1 ensemble de l'industrie Ind. Alimentaires 3,1 1,1 Équip. Élect. et Électro. 4,3 2,7 Matériels de transport -1,5 0,9-0,5 Autres produits industriels % 6% - - CA HT (rappel) 13,3 2,9 0,6-0,2 0,3 0,6 ensemble de l'industrie CA export Ind. Alimentaires Équip. Élect. et Électro. 7,6 - Matériels de transport 0,7 Autres produits industriels Les parts de marché à l exportation se sont améliorées en grande région mais de façon différenciée selon les secteurs, les marchés et les tailles d entreprise. Dans la fabrication de matériels de transport, les livraisons directes à l étranger progressent, tirées par la construction navale en Aquitaine et Poitou-Charentes, alors que les échanges ralentissent dans l aérospatiale et s érodent dans le matériel ferroviaire. L exportation de l industrie automobile bénéficie de l allant des entreprises limousines du secteur. L industrie agro-alimentaire cumule une grande part du commerce hors hexagone de la grande région et enregistre la progression la plus élevée (+8,3%). Les variations de chiffre d affaires dans les autres produits industriels sont amplifiées par un effet prix matières dans la sidérurgie et la fabrication de produits métalliques. Conformément aux attentes, l export reste le moteur de la croissance du secteur. L évolution s avère toujours favorable dans le secteur de la fabrication des matériels de transport. De nouveaux marchés ont été obtenus et les prévisions restent bien orientées. En 2015, la fabrication des équipements a bénéficié d une demande étrangère active et s est inscrite en nette progression sur la période. Dans l industrie agro-alimentaire, les facturations à l exportation ont moins progressé (+0,6%), à l inverse de ce qui a pu être constaté dans les deux autres territoires de la région ALPC, avec notamment un +10,8% en Poitou- Charentes. * * * Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 6 sur 21

7 en et en Industrie Effectifs : Bilan 2015 Évolution des effectifs industriels (permanents et intérimaires) en 2015 par rapport à 2014 (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) 2 effectifs dont intérimaires 2 effectifs dont intérimaires 18, ,0-0,2-4,4 ensemble de l'industrie 0,1 1,0 1,1-2,9 11,5 Ind. Équip. Élect. et Matériels de Alimentaires Électro. transport -0,5-9,2 Autres produits industriels ,9-0,3-4,4-4,8 ensemble de l'industrie -1,5-3,4 7,8 Ind. Équip. Élect. et Matériels de Alimentaires Électro. transport -0,8-11,7 Autres produits industriels L emploi se maintient en Grande Région, la stabilité recouvrant des évolutions différenciées selon les territoires. L emploi industriel frémit en Aquitaine (+0,) tandis qu il se contracte en Limousin (-0,3%) et en Poitou-Charentes (-0,). Le personnel intérimaire est le plus impacté. Portée par une activité soutenue, la fabrication de matériels de transport a procédé à des recrutements, essentiellement en contrat à durée déterminée. Les équipements électriques et électroniques ont privilégié le renforcement de leur personnel permanent. En revanche, l agroalimentaire, tout comme les autres produits industriels (*) ne parviennent pas à maintenir leurs effectifs. L emploi industriel s est contracté de manière modérée dans le Limousin (0,3%). Cette baisse s est accompagnée d un fléchissement plus marqué (-4,) du recours à l intérim. Seuls les secteurs des équipements et de la fabrication de matériels de transport ont enregistré un recours accru au personnel intérimaire. (*) dont Autres Produits Industriels ,4-17,5 travail du bois -1,8 effectifs -8,1 Ind. Papier et carton -0,2-14,7 dont intérimaires -2,3-29,6-0,3-13,4 chimie pharmacie matériaux non métal 0,5-1,5 métallurgie ,7 20,0 travail du bois effectifs -1,0-0,9-0,7-3,5 Ind. Papier et carton dont intérimaires -24,3 matériaux non métal -15,9 métallurgie Quels que soient les territoires, les autres produits industriels enregistrent une érosion de leurs effectifs. Seule la métallurgie, sous l impulsion des entreprises aquitaines, procède à quelques recrutements sur des profils ciblés. Le travail du bois enregistre le plus fort recul en Grande Région ; les entreprises limousines résistent à ce mouvement. Les autres branches parviennent, au mieux, à maintenir leurs effectifs. Le personnel intérimaire, véritable variable d ajustement, enregistre une baisse importante, dans l ensemble des branches. La contraction des effectifs dans les autres produits industriels touche la quasi-totalité des branches, avec, notamment, un net repli du recours à l intérim dans la métallurgie et la fabrication de matériaux non métalliques. Seul le travail du bois a dû faire appel à une force de travail supplémentaire afin d accroître son activité (+2,7% pour les effectifs permanents et +2 pour les intérimaires). Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 7 sur 21

8 en et en Industrie Investissements : Bilan 2015 Évolution des investissements en 2015 par rapport à 2014 : (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) Évolution des investissements totaux -2,0 ensemble de l'industrie 2,0 10,5 14,4 Ind. Équip. Élect. et Matériels de Alimentaires Électro. transport -5,5 Autres produits industriels Évolution des investissements totaux -3,4 ensemble de l'industrie -12,8 Ind. Alimentaires 21,1 Équip. Élect. et Électro. 23,8 Matériels de transport -6,4 Autres produits industriels Sur la région ALPC, la tendance est à la réduction des investissements, imputable au recul dans les autres produits industriels. L extension et la rénovation du bâti sont globalement mieux orientées que le renouvellement des équipements, mais ne représente qu une part mineure de l ensemble des financements. Dans le secteur agro-alimentaire, les investissements en matériel productif de Poitou-Charentes portent l évolution positive du secteur. Avec davantage d ampleur en 2015, les installations techniques de fabrication d équipements électriques et électroniques ont fait l objet de modernisations sur une majeure partie du territoire. De même, l investissement productif suit une courbe ascendante dans le matériel de transport et intéresse autant l automobile, le ferroviaire que l aéronautique. Le fléchissement global des sommes investies dans les autres produits industriels concerne l ensemble des branches, excepté la fabrication de produits métalliques. L impact est à moduler selon les territoires et la part consacrée à l immobilier suit encore une courbe positive. Conformément aux prévisions, les secteurs des équipements électriques et électroniques et de la fabrication des matériels de transport ont poursuivi une politique dynamique d investissements. Le secteur de l industrie agro-alimentaire reste marqué par l absence d investissements depuis plusieurs années. Pour les autres secteurs, les volontés exprimées en 2014 ne se sont pas concrétisées en raison de la stagnation de l activité et d un manque de visibilité à court terme. Dans le détail, les investissements sont portés par les projets immobiliers tandis que les dépenses d équipement continuent à s inscrire en recul. Elles traduisent une sous-utilisation des capacités de production. La relance de l investissement concrétisée en 2014 dans la fabrication de matériels de transport s est poursuivie en 2015 à la faveur de nouveaux marchés, notamment à l exportation. Dont investissement en équipement ou Immobilier Équipement Immobilier Équipement Immobilier ,1 5,9 14,2 7,4 9,4 10,7-24,4 41,9-10,8 13, ,9 31,1-17,6 28,7-14,1-41,4 26,4 152,5 180,1-17,7-5 ensemble de l'industrie Ind. Équip. Élect. et Matériels de Alimentaires Électro. transport Autres produits industriels -5 ensemble de l'industrie Ind. Équip. Élect. et Alimentaires Électro. Matériels de transport Autres produits industriels Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 8 sur 21

9 en Industrie Délais de paiement de la clientèle en 2015 Évolution des délais de paiement de la clientèle en augmentation stabilité diminution Léger regain de tension : En grande majorité, les professionnels de la région ALPC indiquent que les délais de paiement de leur clientèle restent stables d une année à l autre. Seuls 10 % d entre eux évoquent une augmentation. Rentabilité d exploitation : bilan 2015 Rentabilité 2015 Amélioration mesurée : 28% 38% 3 augmentation stabilité diminution La répartition équitable des réponses relatives à la rentabilité 2015 ne fait pas apparaître d évolution dominante. Cela étant, le solde d opinion (1) est positif (6 points) : il s agit sans doute d un effet favorable du CICE. Enfin, pour plus d un tiers des entreprises interrogées (38%), c est le statu quo. Par secteurs : évolution 2015/2014 (Répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) Près de 6 des industriels du secteur des matériels de transport (et 7 pour le segment de la construction aéronautique & spatiale) répondent que leur rentabilité est restée stable en Seul le segment de l équipement électrique & électronique voit sa profitabilité nette d ensemble se réduire : plus de 41% du panel est concerné par cette évolution et le solde d opinion s affiche à -7 points. Dont : Autres Produits Industriels : évolution 2015/2014 (Répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) Si le solde d opinion des professionnels du travail du bois s avère faiblement négatif, les réponses presque strictement réparties par tiers reflètent de grandes disparités en termes de rentabilité, dans un contexte de raréfaction des stocks de bois tempête. Pour la chimie et la métallurgie, la stabilité prévaut. 41% des usines pharmaceutiques évoquent une diminution de leurs profits cette année. L industrie du papier carton accompagne la hausse de son chiffre d affaires (+0,7%) d une progression de sa profitabilité pour près de 55 % des entreprises du panel. Le constat est le même, mais à un degré moindre, pour les matériaux non métalliques : plasturgie, verre, béton (rentabilité en hausse pour 41% du panel). (1) Les questions appellent une réponse à trois modalités : «en hausse», «stable» ou «en baisse». Le solde d'opinion est défini comme la différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et la proportion de répondants ayant exprimé une opinion négative. Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 9 sur 21

10 en Industrie Synthèse : bilan 2015 et perspectives 2016 Évolution attendue du chiffre d affaires, des effectifs totaux et des investissements en 2015 et perspectives 2016 (Variation pondérée par les effectifs Pôle Emploi) ,3 En région ALPC, le chiffre d affaires réalisé en 2015 reste pratiquement au niveau de celui de Les perspectives 2016 sont plus optimistes avec globalement +3% ; tous les secteurs sont concernés, certes à des degrés variables puisque les anticipations s échelonnent entre et jusqu à 4 % pour les autres produits industriels. 1 3,0 2,0 4,7 0,0 0,3-2,0 CA HT Total dont export Effectifs Investissement Orientation des prévisions d'investissement pour 2016 Les effectifs resteraient contraints et les variations indécises selon les territoires et les secteurs mais, au final, proches d une stabilité globale. Pour 2016, les industriels, en grande majorité, orientent leurs investissements vers une modernisation ou le renouvellement courant de leurs moyens de production. Un quart d entre eux prévoit une augmentation des capacités. De nouveaux projets sont annoncés en 2016 dans le matériel de transport et la filière bois. L agro-alimentaire annonce également une forte hausse mais des investissements pourraient être différés du fait du vide sanitaire imposé suite à la grippe aviaire. 2 augmentation des capacités de production 76% modernisation ou renouvellement courant des moyens de production Fabrication de denrées alimentaires et de boissons 2,1 2,0 8,3 4,7-0,2 Évolutions par grands secteurs de l industrie 2,0 51,6 CA HT Total dont export Effectifs Investissement Equipements électriques, électroniques, informatiques et autres machines 3,3 1,1 2,8 1,0-0,8 10,5 5,1 CA HT Total dont export Effectifs Investissement 5 Matériels de transport 47,3 5 Autres produits industriels (*) ,4 8,3 2,7 2,1 4,3 1,1 1,2 CA HT Total dont export Effectifs Investissement ,5 3,9 4,0-0,5-1,5-0,5-5,5 CA HT Total dont export Effectifs Investissement (*) Autres produits industriels : métallurgie, caoutchouc et plastiques, industrie pharmaceutique, industrie chimique, industrie papier et carton, travail du bois, autres industries manufacturières Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 10 sur 21

11 en Industrie Synthèse : bilan 2015 et perspectives 2016 Évolution attendue du chiffre d affaires, des effectifs totaux et des investissements en 2015 et perspectives 2016 (Variation pondérée par les effectifs Pôle Emploi) Avec des prévisions de croissance pour 2015 qui ne se sont pas concrétisées, les anticipations des chefs d entreprise restent prudentes. Les commandes attendues pourraient générer une hausse de l activité de 4,6%, avec une progression à l exportation de 0,9%. L emploi global, qui a enregistré un fléchissement de 0,3% en 2015 devrait repartir à la hausse en 2016 (+0,8%). Après une année en retrait, les prévisions d investissements, notamment les dépenses d équipement, seraient positives pour 2016, portées par la majorité des secteurs. Seuls les professionnels de la fabrication des équipements émettent des anticipations négatives en la matière ,9 4,6 2,9 0,9 0,8-0,2-0,3-3,4 CA HT Total dont export Effectifs Investissement Évolutions par grands secteurs de l industrie Fabrication de denrées alimentaires et de boissons 7,0 0,3 0,6 1,6 2,9 3,6 29,1 CA HT Total dont export Effectifs Investissement Equipements électriques, électroniques, informatiques et autres machines 0,6 13,3 2,0 1,2 21,1-1,5-0,2-4,6 CA HT Total dont export Effectifs Investissement Matériels de transport Autres produits industriels (*) , ,3 23, ,6 2,0 0,5 1,5 - -3,4 CA HT Total dont export Effectifs Investissement ,1 0,7 1,9 0,6-0,8 CA HT Total dont export Effectifs -6,4 Investissement (*) Autres produits industriels : métallurgie, caoutchouc et plastiques, industrie pharmaceutique, industrie chimique, industrie papier et carton, travail du bois, autres industries manufacturières Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 11 sur 21

12 en Industrie Rentabilité d exploitation : perspectives 2016 Rentabilité % 38% augmentation stabilité diminution En région ALPC, plus de 9 chefs d entreprises sur 10 anticipent, à minima, un maintien (5 d entre eux) ou une augmentation de leur rentabilité (38%). Ces réponses sont conformes aux perspectives favorables annoncées en termes de chiffres d affaires. Évolution de la rentabilité d exploitation attendue en 2016 par secteurs (Répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) Si la stabilité de la rentabilité est la perspective majoritaire, une amélioration est attendue pour près de 4 des industriels. Tous les soldes d opinion, quels que soient les secteurs d activité ou les segments des autres produits industriels sont au vert. Autres Produits Industriels : évolution de la rentabilité d exploitation attendue en 2016 (Répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) Toutes les branches de ce compartiment sont bien orientées, l amélioration étant moins nette pour la pharmacie. Malgré des coûts d approvisionnements à la hausse, le travail du bois comme les matériaux non métalliques (plasturgie, verre, béton) s attend à une amélioration en À souligner : les industries de papier-carton n anticipent pas de diminution de leur rentabilité. (1) Les questions appellent une réponse à trois modalités : «en hausse», «stable» ou «en baisse». Le solde d'opinion est défini comme la différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et la proportion de répondants ayant exprimé une opinion négative. Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 12 sur 21

13 non significatif Les entreprises en et en Services marchands Chiffre d affaires et effectifs : Bilan 2015 Évolution du chiffre d affaires en 2015 (Variation pondérée par les effectifs Pôle Emploi) 3% 1% 1,6 CA HT Total 2,1 1,1 1,1 1,1 2,7 1 8% - -8% -0,3 2,6 CA HT Total 0,2 1,7-7,8 Conformément aux prévisions énoncées lors de l enquête précédente, les chiffres d affaires ont progressé dans toutes les branches, de manière assez uniforme. Les services informatiques se distinguent néanmoins par une hausse plus marquée. Le chiffre d affaires des services marchands a connu des évolutions assez peu significatives dans l ensemble, à l image du secteur de l hébergement et de la restauration. Le secteur des transports a enregistré, malgré la baisse du prix du gazole, une progression de 2,6% de ses facturations. Le travail temporaire a connu, en revanche, une contraction de 7,8% du montant des contrats facturés. Évolution des effectifs en 2015 (Variation pondérée par les effectifs Pôle Emploi) 1 Effectifs dont intérimaires 8,2 1 Effectifs dont intérimaires 1,3 1,8 0,2 2,5 2,1 0,2 1,7-1, ,5 Ensemble des services -13,6 Transports Hébergt & restau -23,4 Act. Inf et serv. d'info -9,6 Act. Ing.Jur.Compt. Archi ,3 Ensemble des services -9,5 Transports -33,3 Hébergt & restau Act. Ing.Jur.Compt. Archi. L ensemble des branches a procédé à des recrutements durables à l exception de celui de l hébergement-restauration qui a privilégié le recours au travail temporaire. Paradoxalement l activité de l intérim a progressé en année pleine. Les effectifs ont peu varié dans le Limousin puisque la région a enregistré un «frémissement» de +0,. Les deux grands sous-secteurs représentés ci-dessus enregistrent respectivement une hausse de 1,7% pour les transports et une diminution de 1, dans l hébergement et la restauration. Les ajustements ont été réalisés par le moindre recours à l intérim, lequel chute de manière assez sensible. Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 13 sur 21

14 en Services marchands Rentabilité : Bilan 2015 Évolution de la rentabilité en 2015 (Répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) Rentabilité % 33% 5 augmentation stabilité diminution La dégradation de la rentabilité des entreprises semble être enrayée puisque moins d une entreprise sur cinq fait état désormais d une contraction de ses performances et que toutes les branches dégagent un solde de profits anticipés en progression. C est dans le secteur de l hébergement et de la restauration que les entreprises sont en proportion les plus nombreuses à tirer profit de l accélération de leur activité. À l inverse, les agences de travail temporaire peinent à améliorer leur rentabilité en dépit d un courant d affaires plus soutenu en (1) Les questions appellent une réponse à trois modalités : «en hausse», «stable» ou «en baisse». Le solde d'opinion est défini comme la différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et la proportion de répondants ayant exprimé une opinion négative. Délais de paiement de la clientèle : bilan 2015 Évolution des délais de paiement de la clientèle (Répartition des réponses des chefs d entreprise) Délais de paiement de la clientèle en % 6% 7 Seulement 6% des entreprises ont obtenu une diminution des délais de paiement de la clientèle ce qui laisse à penser que l exercice 2015 n a pas été favorable à la poursuite du mouvement engagé ces dernières années. À contrario, 19% ont subi une hausse de leur délai client en contradiction avec les souhaits du législateur et les engagements des donneurs d ordre. augmentation stabilité diminution Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 14 sur 21

15 en et en Services marchands Chiffre d affaires et effectifs : perspectives 2016 Évolution du chiffre d affaires en 2016 (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) 8% 6% - - 2,6 1,9 1,8 CA HT Total 7,4 1,0 5, % 6% 3% -3% -6% 0,5-5,2 CA HT Total 3,2 3,2 2,6 La tendance haussière observée sur 2015 devrait être confirmée et amplifiée au cours de l année à venir dans chacune des branches. Comme précédemment, l activité devrait s accélérer à nouveau dans le secteur des activités informatiques. Comme en 2015, le montant des transactions ne devrait que peu progresser au cours de l année à venir (+0,). Des évolutions divergentes peuvent toutefois être observées selon les secteurs. Ainsi, les professionnels de l hébergement et de la restauration, comme ceux du travail temporaire ou encore des activités de services aux entreprises, tablent sur une hausse du chiffre d affaires en En revanche, dans les transports, les négociations à la baisse des tarifs engagées sur la fin d année 2015 laissent augurer une contraction de la facturation prévisionnelle. Évolution des effectifs en 2016 (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) Effectifs dont intérimaires Effectifs dont intérimaires 6% % -8% ,2-2,9 Ensemble des services 0,1-2,2 Transports -0,1-5,7 Hébergt & restau 2,9 1,6-4,2-10,7 Act. Inf et serv. d'info Act. Ing.Jur.Compt. Archi. 6% 3% -3% -6% -9% % -21% -0,7-16,5 Ensemble des services -3,9-20,8 Transports 0,6 0,0 0,8 0,0 Hébergt & restau Act. Ing.Jur.Compt. Archi. En parallèle de la hausse de l activité, les effectifs devraient augmenter en 2016 au même rythme qu en Les secteurs des activités de services aux entreprises emporteraient la tendance grâce à leur dynamisme. Le même paradoxe concernant l intérim est relevé pour 2016 comme pour Les prévisions 2016 concernant les effectifs apparaissent orientées légèrement à la baisse dans l ensemble (-0,7%), avec une contraction un peu plus sensible annoncée dans les transports (-3,9%). Une relative stabilité devrait être observée dans l hébergement et la restauration, ainsi que dans les activités de services aux entreprises. Les ajustements nécessaires seraient réalisés par un moindre recours à l intérim, le secteur des transports affichant par exemple une baisse de plus de 2 des prévisions de recours à cette forme d emploi. Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 15 sur 21

16 en et en Services marchands Travail temporaire : bilan 2015 et perspectives 2016 Évolution des effectifs missionnés (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) Travail temporaire missionnés Travail temporaire missionnés % 6% 2,0 6,5 2015/2014 prévisions ,9 4,7 2015/2014 prévisions 2016 Après une année 2014 difficile pour les professionnels du travail temporaire, l augmentation des effectifs missionnés par les agences a été commune à l ensemble du périmètre de la grande région, et a notamment concerné les secteurs du commerce et des transports. Selon les agences d intérim, le rythme de croissance des prestations devrait s accélérer en Cette anticipation est toutefois plus modérée lorsqu elle émane des chefs d entreprises, dans plusieurs secteurs de l activité régionale ; la réalité pourrait au final se révéler intermédiaire, avec une préférence donnée à l embauche, vraisemblablement soutenue par l effet CICE, si l amélioration conjoncturelle se concrétise. Le Limousin a enregistré un net repli du recours à l intérim au cours de l année 2015, qui se traduit par une baisse de 13,9% des effectifs missionnés. En revanche, les perspectives pour 2016 font état d une probable croissance, assez mesurée toutefois (+4,7%). * * * Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 16 sur 21

17 en et en Services marchands Rentabilité : perspectives 2016 Évolution de la rentabilité en 2016 (Répartition des réponses des chefs d entreprise et solde d opinions) Rentabilité % 26% 67% augmentation stabilité diminution Les responsables d entreprises se montrent confiants pour 2016 puisque seulement 7% anticipent une contraction de leurs marges, soit bien moins que par le passé et toutes les branches sont concernées par cette anticipation favorable. Les entreprises de transport poursuivraient la consolidation de leurs résultats. C est dans le secteur du travail temporaire que le redressement des performances serait le plus marqué. (1) Les questions appellent une réponse à trois modalités : «en hausse», «stable» ou «en baisse». Le solde d'opinion est défini comme la différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et la proportion de répondants ayant exprimé une opinion négative. Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 17 sur 21

18 en Construction Évolution de la production et des effectifs en 2015 et perspectives 2016 (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) Production (*) : bilan 2015 et perspectives % % -8% 1,6 2,1-5,4-5,2 Ensemble du BTP Production -6,8 4,5-4,2 0,5-5,7 0,0 Bâtiment Gros œuvre Second œuvre Travaux Publics Pour étayer cette anticipation, on peut mettre en avant un contexte macroéconomique un peu plus favorable : l évolution démographique positive en Aquitaine, le plan de relance du logement avec le dispositif PINEL, les taux d intérêt, très bas. Enfin le projet de loi de finances 2016 mentionne un soutien à l investissement des communes et intercommunalités, une augmentation de la dotation d équipement des territoires ruraux. Pour autant, la tendance resterait en revanche atone dans les Travaux Publics. Les disparités sont marquées selon les territoires ; l Aquitaine et Poitou- Charentes étant moins affectées que le Limousin. Par secteur, le repli touche aussi bien le logement neuf que la maison individuelle ; le second œuvre est un peu moins affecté, du fait notamment des dispositifs incitatifs pour les travaux d entretien et d amélioration du bâtiment (TVA à 5,, crédit d impôt, Eco prêt taux zéro ). Les travaux publics ont été pénalisés de façon significative par la contraction des dotations des collectivités territoriales et de l État. La contraction de l activité touche l ensemble des professions, dans le bâtiment d une part (-5,), les travaux publics d autre part (-5,7%). Selon les chefs d entreprises, les carnets seront orientés positivement en 2016 : en particulier dans le gros œuvre (+4,), après une année 2015 très difficile (-6,8%). Effectifs : bilan 2015 et perspectives 2016 effectifs 2015 dont intérimaires 2015 effectifs 2016 dont intérimaires ,9-3,8-18,5-18,1 Ensemble du BTP -6,5-24,6-2,6-14,7-4,4-20,3 Bâtiment Gros œuvre Second œuvre Travaux Publics ,8-1,9-2,2-1,8-1,3-2,8-10,8-12,6 Ensemble du BTP -8,0-14,8 Bâtiment Gros œuvre Second œuvre Travaux Publics La réduction des effectifs touche tous les secteurs (-3,9%) avec un impact important sur le recours à l intérim (-18,). La tendance devrait rester baissière en 2016, même si ce n est pas dans les mêmes proportions (respectivement -1,8 % et -10,8%). Les emplois dans le grosœuvre et les travaux publics sont particulièrement touchés. (*) Production = chiffre d affaires + ou - production stockée Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 18 sur 21

19 en Construction Production (*) : bilan 2015 et perspectives 2016 Évolution de la production et des effectifs en 2015 et perspectives 2016 (Variation pondérée par les effectifs ACOSS) Le Limousin est plus affecté que les autres territoires avec une baisse de 6.8% en 2015 (-5. sur la Grande Région). L ensemble des compartiments est touché de manière plus ou moins marquée. Ainsi, les travaux publics souffrent toujours du manque de dynamisme de la demande des collectivités. La baisse de la production s inscrit dans ce secteur à 7,. Le bâtiment voit également sa production décroître de 6,6%, avec toutefois une différence notable entre le second œuvre, qui résiste mieux grâce à la demande des particuliers, et le gros œuvre qui souffre de l absence de chantiers importants dans la région. Malgré tout, les prévisions apparaissent plus encourageantes dans la majorité des branches, notamment dans le gros œuvre (+ 7%). Les chefs d entreprise du second œuvre tablent, eux, sur une stabilisation de leur production. Pour les autres, une progression de l activité est attendue, comprise entre 2 et 3%. 8% - -8% -1-16% 2,4 2,2 Production 7,0-6,8-6,6-16,3 Ensemble du BTP -1,1 0,0-7,5 3,1 Bâtiment Gros œuvre Second œuvre Travaux Publics Effectifs : bilan 2015 et perspectives 2016 effectifs 2015 dont intérimaires 2015 effectifs 2016 dont intérimaires ,5-2,0-1,8-2,1-15,6-18,2-9,3-4,0-4, ,3-1,1-0,8-1,3-1,9-6,2-14,7-12,4-13,9-23, Ensemble du BTP -36,2 Bâtiment Gros œuvre Second œuvre Travaux Publics -3-4 Ensemble du BTP Bâtiment Gros œuvre Second œuvre Travaux Publics Compte-tenu de la faiblesse des appels d offres, les entreprises ont été contraintes d ajuster leurs effectifs à la baisse. L emploi intérimaire a constitué la principale variable d ajustement, avec un repli de 15,6% dans l ensemble du BTP. Le gros œuvre, compartiment le plus touché par la baisse de production, a logiquement connu la plus importante diminution des effectifs intérimaires (-36,). Les prévisions 2016 sur le plan des effectifs ne prévoient pas d inversement de tendance, les professionnels du secteur tablant sur un nouveau repli de l emploi. (*) = chiffre d affaires + ou - production stockée Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 19 sur 21

20 en Construction Rentabilité : bilan 2015 et perspectives 2016 (Répartition des réponses des chefs d entreprises) Rentabilité 2015 Rentabilité % 33% augmentation stabilité diminution 67% 19% augmentation stabilité diminution Près de la moitié des chefs d entreprise (4) estiment que leur rentabilité s est dégradée en 2015; l année a donc été plus difficile que prévue (37% tablaient sur une baisse des résultats fin 2014). Le degré d incertitude et la prudence sont plus marqués pour 2016 puisque 2/3 des entreprises ne prévoient pas d amélioration, mais le processus de dégradation des marges semble enrayé. Délais de paiement et carnets de commandes Évolution des délais de paiement en 2015 (Répartition des réponses des chefs d entreprises) Évolution des délais de paiement de la clientèle en % augmentation stabilité La dégradation des délais de paiements constatée ces dernières années s est poursuivie en 2015, 1/3 des entreprises faisant état d un allongement des délais de règlements de leurs clients. 5 diminution Évolution prévisible des carnets de commandes en 2016 (Répartition des réponses des chefs d entreprises) Évolution prévisible des carnets de commandes en augmentation stabilité Les perspectives sont également peu favorables : seulement 2 des entreprises tablent sur une hausse de leurs commandes, alors que 2 envisagent de «consommer» du carnet. diminution 57% Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 20 sur 21

21 en et en Méthodologie La présente étude repose sur les réponses fournies volontairement par les responsables d entreprises et établissements de la région ALPC, dans le cadre de l enquête menée annuellement par la Banque de France. Cette étude ne prétend pas à l exhaustivité. N ont été interrogées que les entités susceptibles de procurer des informations sur 3 exercices consécutifs ( ). Les disparitions et créations d entreprises ou d activités nouvelles sont donc exclues du champ de l enquête. La Banque de France exprime ses plus vifs remerciements aux entreprises et établissements qui ont accepté de participer à l enquête. TERMINOLOGIE (1) Industrie : Fabrication d autres produits industriels 1. Métallurgie et fabrication produits métalliques 5. Industrie papier et carton 2. Caoutchouc, plastiques, autres prod. minéraux non métalliques 6. Travail du bois 3. Industrie pharmaceutique 7. Autres industries manufacturières, réparations, installations 4. Industrie chimique «Aucune représentation en reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L et 3 a du code de la propriété intellectuelle ne peut être faite de la présente publication sans l'autorisation expresse de la Banque de France ou, le cas échéant, sans le respect des modalités prévues à l'article L dudit code». Retrouvez LA CONJONCTURE EN RÉGION, TENDANCES RÉGIONALES sur le site Internet de la Banque de France Jusqu au mois de juin 2016, les analyses conjoncturelles des directions régionales de la Banque de France couvrent le périmètre des anciennes régions. À compter de juillet, les enquêtes porteront sur la région : Aquitaine Limousin Poitou Charentes (ALPC) - Rubrique "Statistiques et enquêtes" Si vous souhaitez être averti de la mise en ligne mensuelle de notre publication par l'envoi d'un message électronique, nous vous remercions de nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : limoges-sar@banque-france.fr en précisant votre nom, la dénomination et l'adresse de votre entreprise. Banque de France Les entreprises en région ALPC Bilan 2015 Perspectives 2016 Page 21 sur 21

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