L'essentiel en un clin d'œil

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L'essentiel en un clin d'œil"

Transcription

1 L'essentiel en un clin d'œil Obligations Actions Hedge funds Projections à 6 mois La chute de près de 50% des prix du pétrole depuis le début de l été a dominé l actualité financière et a été présentée comme la cause de l instabilité apparue sur les marchés ces dernières semaines. Toutefois, il est tentant de voir dans cette chute des cours l un des symptômes d un phénomène aux ramifications encore plus importantes pour l économie mondiale : la divergence grandissante entre l économie américaine et le reste du monde, ainsi que son corollaire, le renforcement du dollar US. En effet, depuis le printemps, les indicateurs soulignent une amélioration constante de la croissance aux Etats-Unis, rendant la poursuite du mouvement de normalisation entamé par la Fed inéluctable. Le contraste est saisissant avec des économies développées qui peinent à renouer avec une croissance positive et qui assouplissent encore leur politique monétaire, et des économies émergentes qui tentent de gérer le ralentissement structurel de leur rythme d expansion. La faiblesse de la croissance mondiale hors US explique sans doute une bonne partie de la baisse des cours du brut. Et cette situation met les pays producteurs d or noir sous forte pression. Mais, en sous-jacent, c est aussi le renversement des flux de dollars à l échelle mondiale qui alimente les turbulences sur les marchés mondiaux. Depuis 2009, les dollars créés en abondance par la Fed ont quitté une économie américaine en faible croissance et aux taux très bas, en quête de rendement et/ou de croissance plus élevée dans le reste du monde. Aujourd hui, la situation se renverse, avec une croissance plus si attrayante dans le monde émergent et des taux de plus en plus bas dans le monde développé hors US. Le flux de liquidités se renverse donc pour revenir vers les Etats-Unis. Les mouvements récemment observés sur le marché des changes, la hausse de la volatilité et, paradoxalement, les pressions à la baisse sur les taux d intérêt à long terme US sont sans doute, comme la chute des cours du pétrole, une manifestation de la divergence qui se creuse entre les Etats-Unis et le reste du monde et de ce reflux de liquidité vers les actifs américains Ce document se base sur des informations récoltées jusqu au lundi précédant la publication. Publication du team Recherche & Analyse SYZ Asset Management SA Tel. +41 (0) info@syzgroup.com Auteurs: Maurice Harari Wanda Mottu Adrien Pichoud Fabrizio Quirighetti Mélanie Schnyder Economie Etats-Unis... 2 L économie américaine creuse l écart avec le reste du monde Europe... 3 La BCE attend 2015, mais la situation politique grecque n attend pas Japon... 4 Confirmation du mandat de M. Abe Economies émergentes... 4 Tout joue en défaveur de l économie russe Marchés Actions... 6 Le pétrole fait flancher les marchés Obligations... 6 Le High Yield victime de la chute des prix du pétrole Taux de change... 6 Tendance du dollar à la hausse confirmée

2 Economie Etats-Unis Alors que les incertitudes voire les inquiétudes autour de la croissance en Europe, au Japon ou dans la plupart des économies émergentes restent bien réelles en cette fin d année, l économie américaine continue d afficher une dynamique de croissance solide, accentuant ainsi la divergence de tendance avec le reste du monde. Les statistiques récentes ont même souligné une accélération de ce rythme d expansion, qui s appuie très clairement sur le renforcement de l activité domestique. En conséquence, la Réserve Fédérale n a d autre choix que de rester sur la voie d une normalisation progressive de sa politique monétaire, qui devrait la conduire à remonter son taux directeur dans la deuxième moitié de Les statistiques économiques publiées depuis le début du mois sont en effet édifiantes : nette accélération des créations d emplois en novembre (+321k) qui porte le rythme annuel de création à son plus haut depuis la récession de 2008/09 ; maintien des indices ISM d activité dans l industrie et dans les services aux niveaux très élevés des mois précédents ; forte hausse de la production industrielle en novembre (+1.3%), qui progresse désormais à son rythme annuel le plus élevé depuis 2010 ; retour du taux d utilisation des capacités de production au-dessus de 80%. Production industrielle (variation annuelle) et taux d utilisation des capacités de production (%) hausse de pouvoir d achat sensible pour les consommateurs, qui survient de plus à un moment «propice», alors que l emploi progresse et que l immobilier se redresse. Ainsi, la dynamique de croissance américaine, déjà solide et en accélération en cette fin d année, va sans doute être renforcée dans les mois à venir par ce recul des prix de l énergie. Dans ce contexte, il est difficile pour la Réserve Fédérale de faire autre chose que de continuer à retirer progressivement le soutien de la politique monétaire. Après l arrêt du Quantitative Easing en octobre, la Fed a abrogé, le 17 décembre, son engagement à conserver les taux bas «pour une période de temps considérable». Cela signifie que le taux directeur pourrait être relevé d ici cinq à six mois. Si la tendance économique actuelle se prolonge en 2015, le début de la remonté des taux courts US est donc pour bientôt. Et les remous causés par cette normalisation de sa politique ne sont pas des arguments suffisants pour retenir le bras de la Réserve Fédérale. Toutefois, une de leur conséquence, le renforcement du dollar, permet indirectement à la banque centrale d être moins pressée d agir dans la mesure où cette hausse de la devise joue un rôle désinflationniste via les prix des biens importés. Salaires horaires et indice du coût de l emploi (compensation totale et salaires) Variation annuelle US - INDUSTRIAL PRODUCTION YoY % US - CAPACITY UTILIZATION RATE (% OF TOTAL CAPACITIES)(R.H.SCALE) Source: Thomson Reuters Datastream L accélération de la croissance de la production industrielle a ramené le taux d utilisation au-dessus de 80%, le niveau de «pleine utilisation» atteint lors du cycle précédent. Et si la chute des prix du pétrole va peser sur le secteur de la production pétrolière dans certaines régions des Etats-Unis, l impact net de ce mouvement devrait sans doute être positif pour le PIB américain. La consommation des ménages en représente effectivement 70% et devrait nettement bénéficier du recul de 30% des prix de l essence lors des six derniers mois. Une US - AVERAGE HOURLY EARNINGS YoY % US - EMPLOYMENT COST INDEX (ALL COMPENSATIONS) YoY % US - EMPLO YMENT CO ST INDEX (WAGES) YoY % Source: Thomson Reuters Datastream Les salaires horaires ont accéléré en novembre mais restent sur un rythme de croissance modéré en variation annuelle. En revanche, un début d accélération est déjà visible sur les indices de coût du travail. Mais, si l inflation mesurée par les divers indices de prix devrait rester contenue du fait du renforcement du dollar et de la baisse des prix de l énergie, il est une autre source potentielle d inflation sur laquelle la Fed se doit de garder un œil : l évolution des salaires, qui est restée très modérée depuis quatre ans. Avec le retour du taux de chômage sous le niveau de 6%, cette modération pourrait laisser place à une accélération, que suggèrent

3 déjà les indices de coût du travail. Si cette tendance se confirme et s étend en 2015, cela donnera à la Fed une raison supplémentaire de relever son taux directeur, même si cela a pour conséquence un accroissement de la pression sur les économies émergentes Europe Dans la zone euro, rien n est décidemment jamais facile Alors que les indicateurs économiques se sont stabilisés dernièrement après le net ralentissement enregistré depuis le printemps, c est le retour de l incertitude politique qui est revenu planer au-dessus des perspectives de l union monétaire. En effet, en Grèce, l absence d accord entre le gouvernement actuel et la Troïka sur le déblocage de la prochaine tranche de financement a conduit le Premier ministre à avancer une échéance électorale à haut risque afin de clarifier les perspectives politiques du pays. L élection du Président par le Parlement, initialement prévue en février a ainsi lieu en cette fin décembre, sans que la majorité requise pour élire le nouveau président ne soit acquise à l heure d écrire ces lignes. Si aucune majorité n est trouvée pour élire un Président d ici à la fin décembre, le Parlement sera dissout et des élections générales anticipées auront lieu fin janvier. Avec probablement une forte poussée du parti d extrême gauche Syriza qui entend revenir en bloc sur les accords passés avec la Troïka ces dernières années. Le spectre d une sortie de la Grèce de la zone euro a donc ressurgit au moment même où le pire semblait derrière nous en termes de ralentissement. elle est faible ; l indice ifo de confiance des entrepreneurs allemands a rebondi en novembre après six mois consécutifs de baisse. Il s agit peut-être des premiers signes de l impact positif de la baisse de l euro sur les activités exportatrices : la balance commerciale de la zone euro a enregistré un excédent record en octobre (EUR 19.4 mds), soit un total de EUR 180 mds lors des douze derniers mois (1.8% du PIB de la zone). Cette contribution positive du commerce extérieur est aussi le fruit de la baisse des prix de l énergie importée qui diminue la valeur des importations. En conséquence, la zone euro est plus que jamais excédentaire, tant sur le plan commercial que sur le plan des flux financiers puisque l excédent de la balance des comptes courants a atteint, lui aussi, un niveau record, à 3% du PIB Taux d inflation dans la zone euro et variation annuelle des prix du pétrole en euro Solde de la balance commerciale et de la balance des paiements courants (% du PIB) % 2.0% EMU - CPI YoY% OIL (BRENT, EUR/BBL, YoY %)(R.H.SCALE) -60 Source: Thomson Reuters Datastream L inflation est déjà à un niveau très faible (+0.3% en novembre) et devrait devenir négative début 2015 en raison de la chute des prix du pétrole. 1.0% 0.0% -1.0% -2.0% Trade balance (% of GDP) Current account balance (% of GDP) Source: Datastream, SYZ AM La faiblesse de la demande domestique associée à la baisse de l euro et du pétrole alimentent les excédents de la zone euro. En effet, les récents indicateurs suggèrent une stabilisation de la situation, qui permettrait à la zone euro d éviter une contraction de son PIB au 4 ème trimestre : en novembre, l indice du sentiment économique a prolongé son rebond d octobre ; les indices PMI d activité se stabilisent au-dessus du niveau de 50, signe que la croissance reste positive même si En revanche, le mouvement récent sur les prix du pétrole ne fait qu accentuer la pression sur la BCE pour assouplir d avantage sa politique monétaire : même si son objectif de «stabilité» des prix est sur le moyen terme, l impact d une poursuite de la baisse de l inflation, très certainement en territoire négatif en début d année prochaine, continue d entretenir la menace d un scénario déflationniste. La BCE a d ailleurs revu à la baisse ses perspectives de croissance et d inflation pour 2015, respectivement à +1.0% et +0.7% (sur la base d un prix moyen du pétrole à USD 86/bbl). Et si aucune nouvelle mesure n a été annoncée lors de la réunion du début décembre, Mario Draghi a semblé entrouvrir un peu plus la porte à la possibilité d un programme d achat de dettes souveraines début Le fait que l inflation et les anticipations soient aussi éloignées de l objectif de la BCE («en dessous de 2%, proche de 2») oblige la banque centrale à considérer des options qu elle se refusait à envisager jusqu à récemment. Au Royaume-Uni, si l économie continue d afficher une croissance nettement supérieure à celle de l Europe

4 continentale, la tendance est plutôt à une perte graduelle de vitesse depuis l été. Les deux facteurs qui avaient été derrière l embellie de 2013 ont en effet faiblit : l accélération d une zone euro en sortie de récession a laissé place à une stagnation de la croissance du principal marché d exportation du Royaume-Uni ; l emballement des prix immobilier a été, depuis quelques mois, freiné par les mesures de contrôle mises en place et se traduit par un ralentissement de la hausse des prix et un repli des crédits immobiliers. La pression pour une remontée des taux de la Banque d Angleterre a donc plutôt diminué dernièrement, même si le marché du travail continue de s améliorer et avec lui les perspectives de hausse de salaires. Le recul de l inflation à +1.0% en novembre, un plus bas depuis 2002, donne également un peu plus de marge de manœuvre à la BoE, qui pourra sans doute laisser passer les élections prévues en mai avant d envisager une hausse de taux En Suisse, la croissance a rebondi au 3 ème trimestre pour atteindre +0.6%. L économie helvète croit à nouveau à un rythme annuel proche de 2%, qui devrait se prolonger l année prochaine. En revanche, la BNS a revue à la baisse ses prévisions d inflation. Elle considère toujours que le risque de déflation est élevé et qu il s est même accru récemment, ce qui l a conduit à réaffirmer sa détermination à faire prévaloir le cours plancher de 1.20 EUR/CHF. Preuve de cette détermination, face aux pressions apparues ces dernières semaines en raison de la hausse de la demande pour les valeur refuges, la BNS a même décidé d introduire des taux d intérêt négatif (-0.25%) sur les dépôts supérieurs à CHF 10 millions. Japon Après les annonces spectaculaires de la Bank of Japan et du fonds de pension gouvernemental fin novembre, la confirmation du gouvernement Abe à l issue des élections législatives anticipées a conclu une séquence politique montrant que le Japon reste fermement sur la voie choisie fin 2012 : des politiques monétaire et budgétaire très stimulantes sont et seront mises en place tant que l objectif de sortie de déflation ne sera pas atteint. En attendant, l enquête Tankan a montré que, lors du 4 ème trimestre, l activité s était stabilisée (après deux trimestres de baisse). Toutefois, les perspectives ont eu tendance à se dégrader, ce qui illustre la nécessité de nouvelles mesures de soutien pour relancer une dynamique de croissance. Economies émergentes L économie russe a de nouveau été sous le feu des projecteurs. Après les tensions géopolitiques lié à la crise russo-ukrainienne en début d année et les sanctions imposées par l Occident, la chute du prix du baril semble avoir asséné un dernier coup d assommoir fatal aux perspectives de croissance pour les trimestres à venir. Dans ce contexte, le prix des différents actifs russes a suivi la même chute vertigineuse que le prix du baril. La Russie se situe en effet au rang de deuxième pays producteur de pétrole mondial et dépend donc largement de ce secteur qui représente 60% de ses exportations, 10% de son PIB et 50% de son budget. Comme si cela ne suffisait pas, le président américain Barack Obama essaierait de faire passer au Congrès une nouvelle série de sanctions pour le début de l année prochaine. Dans cet environnement hostile, afin d enrayer la chute du rouble (en baisse d environ 50% contre le billet vert depuis le début de l année), la banque centrale russe (CBR) est d abord intervenue sur le marché et a augmenté à plusieurs reprises ses taux directeurs. Son dernier mouvement, une hausse du taux directeur de 650 bps à 17% a eu l effet contraire qu espéré puisqu il a créé un véritable vent de panique. L ampleur de la hausse suggérant que les problèmes sont peut-être bien plus importants que les messages rassurants distillés jusqu à présent par les autorités tant politiques que monétaires. Si le relèvement des taux s avère inefficace, il ne restera bientôt plus qu un outil à la banque centrale, le contrôle des capitaux, avec tout les effets secondaires néfastes qu il engendre (notamment le développement d une économie parallèle). Russie Exportations et prix du pétrole (WTI) Les exportations russes ont tendance à suivre l évolution du prix du baril. Sur le plan macro économique, la demande intérieure va se contracter et l inflation va augmenter, avec le risque de créer un cercle vicieux si les sorties de capitaux ne se tarissent pas. En outre, la balance commerciale russe devrait passer d une situation excédentaire à déficitaire en 2015 qui sera d autant plus difficile à gérer que la Russie n a plus vraiment d accès aux capitaux étrangers à cause des sanctions occidentales. Ces différents éléments ne mettent pas la Russie et les fleurons de son économie à l abri d une dégradation, par les agences de notation, de la qualité du crédit de ses obligations en 2015 au rang de «spéculatif» (ce que reflète déjà les prix ). S il est vrai que la dette publique devrait rester sous contrôle (la dévaluation du RUB permet d ajuster les dépenses du gouvernement en fonction des recettes en USD qui plongent) et que le système bancaire russe se trouve en meilleur santé qu en 2008, l assèchement des liquidités due à la fuite des capitaux/chute du rouble et à la fermeture du robinet de financement international ne devrait pas permettre à la Russie de sortir de sitôt la tête de l eau.

5 Marchés Actions La deuxième partie du mois de novembre a été marquée par une performance positive des marchés financiers. La bourse américaine a été soutenue par l expansion sous-jacente de son économie, la croissance du PIB ayant été révisée à un taux annuel de 3.9% (vs. PIB estimé de 3.5%). Les marchés européens ont été portés par les attentes des investisseurs concernant l expansion du programme de rachat d actifs de la BCE (obligations d entreprises et gouvernementales), ainsi qu à des données macroéconomiques allemandes encourageantes. Les titres exportateurs japonais ont bénéficiés de la faiblesse du JPY. Les marchés émergents, importateurs nets de pétrole, ont également affiché une performance positive sur la deuxième partie de novembre (Inde, Thaïlande et Indonésie). Les valeurs chinoises ont été, quant à elles, portées par la décision surprise de la banque de Chine de réduire son taux d intérêt directeur. Cependant, la fin du mois de novembre a été marquée par la décision de l OPEP de ne pas couper les quotas de production, accélérant ainsi le déclin du prix du pétrole, le WTI ayant perdu environ 45% de sa valeur depuis juin. Evolution des principales bourses mondiales (monnaies locales) négatif. Les actions européennes ont significativement corrigé sur fond de craintes à propos de la croissance de la zone Euro, du risque de déflation et des incertitudes politiques en Grèce. La bourse de Hong Kong a fléchi en réponse à l image en demi-teinte renvoyée par les données sur la croissance chinoise. Les valeurs nippones ont également affiché une performance négative. Le marché russe a finalement perdu environ 12% depuis le début du mois de décembre ; l économie russe souffrant de la baisse du prix du pétrole ainsi que de l impact des sanctions américaines et européennes. Le rouble a atteint de nouveaux points bas face au dollar. Dans ce contexte, tous les secteurs ont terminé la période en territoire négatif, même les valeurs défensives ont finit par lâcher prise. Les titres énergétiques ont, à nouveau, nettement sous-performé les marchés, heurtés par la faiblesse continue du prix du pétrole. Cependant, le déclin du prix du brut s avère être un élément positif pour le secteur de la consommation américaine grâce à l augmentation du pouvoir d achat des ménages. La consommation discrétionnaire devrait par conséquent continuer de surperformer. Le secteur des transports est également susceptible de bénéficier de la baisse du pétrole grâce à la diminution du coût du carburant. Nous gardons une vision positive sur les actions. Le bas niveau des taux d intérêt sur le marché obligataire ainsi que les politiques monétaires accommodantes des banques centrales devraient continuer de soutenir la classe d actif dans les prochains mois NOV DEC MSCI World DJ Stoxx 600 S &P 500 Topix Nasdaq MSCI Emerging Markets (l.c.) Les différentes places financières ont à nouveau corrigé après la performance positive du mois de novembre. Durant la deuxième partie du mois de décembre, les différentes places financières n ont pas résisté à la baisse continue du prix du pétrole. L aversion au risque a refait surface avec les craintes sur le ralentissement de la croissance mondiale et sur le risque de déflation. Malgré de bonnes statistiques économiques américaines (ventes au détail et indice de confiance du consommateur en hausse, démontrant l effet positif du faible prix du pétrole sur le revenu des ménages), les indices américains finissent la période en territoire Obligations Les dernières semaines ont été marquées par l'impact de la chute du pétrole sur le marché du crédit américain et notamment du High Yield. En effet, approximativement 20% des indices de HY US sont composés de compagnies actives dans le secteur Oil & Gas. Suite à la décision de l OPEC de maintenir sa production inchangée, le marché du crédit a réagi fortement en vendant massivement du papier obligataire de compagnies dont les opérations dépendent du niveau des prix du pétrole. La mise à l'arrêt de 27 stations de forage sur le dernier mois aux US n'est pas de bon augure pour le secteur et si les pressions à la baisse sur les prix du pétrole continuent, les craintes d une contamination à d autres segments du HY pourraient s intensifier. Enfin, la politique monétaire des Etats-Unis étant sur le chemin du resserrement, il est probable que la faiblesse récente du HY ne soit pas que temporaire. En Europe, les taux de refinancement souverains bénéficient de la probabilité croissante de la mise en place d un programme d assouplissement quantitatif de

6 la BCE. Ainsi, malgré la dégradation de sa note par Fitch, le rendement à 10 ans de la France a franchi la barre symbolique des 1% en s établissant à 0.9%, celui de l Allemagne a continué son mouvement de détente en atteignant 0.6%. Du côté des pays périphériques, la volatilité du marché action européen n a eu quasiment aucun impact sur les obligations souveraines qui affichent la même tendance à la détente. Les taux espagnols et italiens ont tous les deux franchi la barre des 2%, à respectivement 1.75% et 1.98%. En revanche, les taux de refinancement de long terme de la Grèce se sont retendus à 9% en raison des inquiétudes suscitées par l élection présidentielle et d une éventuelle instabilité politique. Evolution de l indice High Yield US du secteur de l énergie et prix du pétrole WTI Taux de change Le silence de M. Draghi, suite à la dernière réunion de la Banque Centrale Européenne, autour des nouvelles mesures d assouplissement que l institution pourrait adopter (notamment un éventuel programme de rachat de dette souveraine) ont déçu les marchés et entraîné un rebond de l EURUSD à Mais la décision de la Fed, le 17 décembre, de poursuivre le retrait progressif de ses mesures de soutien à l économie et l abandon du maintien des taux bas pour «une période de temps considérable» a été positive pour le dollar, le début de la remontée des taux américain semble se confirmer pour La tendance à la hausse du dollar s est reprise : le USDJPY est proche de 120, le USDCHF et l EURUSD sont de retour à 0.98 et L annonce jeudi de la Banque Nationale Suisse de l introduction d un taux d intérêt négatif (-0.25%) et la réaffirmation de sa volonté de tout mettre en œuvre pour défendre le taux plancher contre l euro ont donné un peu de répit à l institution. En effet, l EURCHF s était dernièrement dangereusement installé à la frontière du taux plancher (1.2010) alors que les attentes autour d un programme d assouplissement quantitatif en zone euro se sont intensifiées. Le crédit américain HY, secteur énergie en tête, a été durement impacté par la poursuite de la chute des cours du pétrole.

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

Weekly Review. Atténuation des tensions sur les devises. L assouplissement quantitatif sera-t-il différent cette fois? Lundi 18 octobre 2010

Weekly Review. Atténuation des tensions sur les devises. L assouplissement quantitatif sera-t-il différent cette fois? Lundi 18 octobre 2010 Atténuation des tensions sur les devises Les tensions à l égard des devises entre les États-Unis et la Chine ont atteint une nouvelle apogée cette semaine lorsque les réserves en devises étrangères de

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Perspective des marchés financiers en 2014

Perspective des marchés financiers en 2014 Perspective des marchés financiers en 2014 21/01/2014 13 ième édition 1 Outil d aide à la décision : The Screener OUTIL D AIDE À LA DÉCISION : THESCREENER Des analyses sur les valeurs boursières Disponible

Plus en détail

A PLUS FINANCE FONDS DE FONDS

A PLUS FINANCE FONDS DE FONDS FINANCE FONDS DE FONDS A PLUS DYNAMIQUE A PLUS PATRIMOINE A PLUS TALENTS A PLUS OBLIGATIONS RAPPORT DE AU 30-06-2015 COMMENTAIRE DE 1 er SEMESTRE 2015 Le premier semestre 2015 a été caractérisé par le

Plus en détail

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas Informations générales 1 er trimestre 2015 Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas A propos de Swisscanto Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement et prestataires

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres

Plus en détail

La Banque nationale suisse surprend les marchés

La Banque nationale suisse surprend les marchés La Banque nationale suisse surprend les marchés 16 janvier 2015 Faits saillants États-Unis : baisse décevante des ventes au détail en décembre. États-Unis : les prix de l essence font diminuer l inflation,

Plus en détail

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA Swisscanto Asset Management SA Waisenhausstrasse 2 8021 Zurich Téléphone +41 58 344 49 00 Fax +41 58 344 49 01 assetmanagement@swisscanto.ch www.swisscanto.ch Politique de placement de Swisscanto pour

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

LE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE

LE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE DE LA GESTION PRIVÉE COMPTE RENDU DAVID DESOLNEUX DIRECTEUR DE LA GESTION SCÉNARIO ÉCONOMIQUE ACTIVITÉS La croissance économique redémarre, portée par les pays développés. Aux Etats-Unis, après une croissance

Plus en détail

Les divergences dominent le marché

Les divergences dominent le marché Les divergences dominent le marché L euro a continué de glisser, pour la sixième semaine consécutive, face au dollar américain. Et cette baisse devrait continuer de s accentuer dans les prochains jours,

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Investments Europe PERSPECTIVES 2015 UNE ÉCONOMIE MONDIALE FRAGILISÉE QUI AVANCE MALGRÉ TOUT. www.generali-investments-europe.com

Investments Europe PERSPECTIVES 2015 UNE ÉCONOMIE MONDIALE FRAGILISÉE QUI AVANCE MALGRÉ TOUT. www.generali-investments-europe.com Investments Europe PERSPECTIVES 2015 UNE ÉCONOMIE MONDIALE FRAGILISÉE QUI AVANCE MALGRÉ TOUT RÉSERVÉ AUX INVESTISSEURS PROFESSIONNELS Vue d ensemble 2014 marque le septième anniversaire du déclenchement

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE

RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE 2014 RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE Rapport adressé à Monsieur le Président de la République et au Parlement par Christian Noyer, gouverneur Sommaire La Banque de France a fait appel à des métiers

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

La dette des ménages canadiens demeure très élevée

La dette des ménages canadiens demeure très élevée 12 septembre 2014 La dette des ménages canadiens demeure très élevée Faits saillants États Unis : accélération bienvenue des ventes au détail. Forte hausse du crédit à la consommation en juillet aux États

Plus en détail

BSI Market Outlook. II Quarter 2015. Banquiers suisses depuis 1873. Quarterly market and economic view By BSI Strategy and Research Department

BSI Market Outlook. II Quarter 2015. Banquiers suisses depuis 1873. Quarterly market and economic view By BSI Strategy and Research Department Banquiers suisses depuis 1873 BSI Market Outlook II Quarter 2015 Quarterly market and economic view By BSI Strategy and Research Department BSI SA via Magatti 2 6900 Lugano Svizzera tel. +41 (0)58 809

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Economie et marchés. Editorial. Nos évaluations en bref

Economie et marchés. Editorial. Nos évaluations en bref Investment Strategy & Research Economie et marchés Août 21 Editorial Les tragédies financières ne manquent pas cet été: à peine le dernier acte de la crise grecque terminé, la Chine est ébranlée par un

Plus en détail

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES Octobre 2011 Gabriela TURCATTI Jordi GUILLO SOMMAIRE IMMOBILIER SUISSE 3 CATÉGORIES L immobilier résidentiel 4 L immobilier commercial 5 L immobilier de bureau 5

Plus en détail

ATTIJARI MARKET RESEARCH FX & COMMODITIES TEAM

ATTIJARI MARKET RESEARCH FX & COMMODITIES TEAM 29 juin 2009 Forex Weekly Highlights I. Evénements clés et statistiques de la semaine du 22 juin 2009 Le retour de l aversion au risque a permis au billet vert d effacer un peu les pertes accumulées face

Plus en détail

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier

Plus en détail

6 conseils indispensables pour bien

6 conseils indispensables pour bien Copyright (c) 2013-2014 ProfesseurForex.com. Tous droits réservés. Offert par Comment bien analyser les indicateurs économiques, l ambiance du marché, et profiter de la psychologie de marché 6 conseils

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.

Plus en détail

Nouvelle vague d assouplissement 1

Nouvelle vague d assouplissement 1 Nouvelle vague d assouplissement 1 Ces derniers mois, une vague d assouplissement des politiques monétaires, largement inattendue, a mobilisé l attention des marchés financiers mondiaux. Dans un contexte

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Gestion obligataire Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Nous pensons que la répression financière se prolongera encore plusieurs années. Dans cet intervalle, il sera de plus en

Plus en détail

Taux d intérêt nominaux négatifs «Terra incognita»

Taux d intérêt nominaux négatifs «Terra incognita» Apériodique n 5/5 avril 5 Taux d intérêt nominaux négatifs Au vu de ses objectifs immédiats (baisse des taux d intérêt gouvernementaux et des primes de risque acquittées par les pays dits périphériques),

Plus en détail

OUESSANT. Vivienne investissement. Printemps-été 2015. Rapport de gestion. L analyse quantitative au service de la gestion active

OUESSANT. Vivienne investissement. Printemps-été 2015. Rapport de gestion. L analyse quantitative au service de la gestion active Ce document est destiné à des investisseurs professionnels uniquement Vivienne investissement L analyse quantitative au service de la gestion active OUESSANT Rapport de gestion Printemps-été 2015 Vivienne

Plus en détail

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie

Cinq ans après le début de la crise financière, l économie 52 5 L immobilier d entreprise allemand et les investisseurs Par Marcus Cieleback, directeur de recherche, PATRIZIA Immobilien AG. 5.1/ SITUATION GÉNÉRALE Cinq ans après le début de la crise financière,

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Croissance à crédit. Vladimir Borgy *

Croissance à crédit. Vladimir Borgy * Croissance à crédit Vladimir Borgy * p. 5-15 L économie mondiale a connu en 2004 une conjoncture exceptionnelle, la croissance annuelle au rythme de 5 % est la plus forte enregistrée depuis 1976 et résulte

Plus en détail

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège La crise de 1929 Lionel Artige Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège Expliquer la crise de 1929? La crise de 1929 a été l objet de nombreuses publications tentant d expliquer ses causes,

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Plus le taux de versement des dividendes est élevé, plus les anticipations de croissance des bénéfices sont soutenues. Voir

Plus en détail

Wali. Directeur général. commissaire Du gouvernement. conseil. M. Abdellatif JOUAHRI. M. Abdellatif FAOUZI. M. Le Wali. M. Le Directeur Général

Wali. Directeur général. commissaire Du gouvernement. conseil. M. Abdellatif JOUAHRI. M. Abdellatif FAOUZI. M. Le Wali. M. Le Directeur Général EXERCICE 2014 Wali M. Abdellatif JOUAHRI Directeur général M. Abdellatif FAOUZI commissaire Du gouvernement conseil M. Le Wali M. Le Directeur Général M. Abdellatif BELMADANI M. Mohammed BENAMOUR Mme

Plus en détail

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 Sommaire I - Le rôle prépondérant des marchés financiers I.1 - Financiarisation de l'économie mondiale I.2 Lien avec l'entreprise

Plus en détail

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire d hier et d aujourd hui Hier Autrefois, les Etats battaient monnaie et les banques centrales dépendaient directement

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?

Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? 28 avril 2015 Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? Beaucoup d espoir repose sur les entreprises du centre du pays pour permettre à la croissance économique de

Plus en détail

Les marchés ont-ils pris le pouvoir en Europe?

Les marchés ont-ils pris le pouvoir en Europe? Neuilly sur Seine, le 25 novembre 2011 Les marchés ont-ils pris le pouvoir en Europe? En tout état de cause, la défiance des investisseurs envers les politiques à mener des projets et réformes ambitieuses

Plus en détail

PROFITER DE LA CROISSANCE DE L ÉCONOMIE CHINOISE

PROFITER DE LA CROISSANCE DE L ÉCONOMIE CHINOISE PROFITER DE LA CROISSANCE DE L ÉCONOMIE CHINOISE FIN DE LA SOUSCRIPTION: 15.04.2010 Série Avril 2010 1 SÉRIE AVRIL EXPRESS CERTIFICATES SUR DES ACTIONS CHINOISES DE PREMIER ORDRE Surpondération des secteurs

Plus en détail

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux 7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour

Plus en détail

Stratégie d Investissement

Stratégie d Investissement STRATÉGIE Mars 2015 Stratégie d Investissement Perspectives trimestrielles Marge de sécurité Les perspectives pour l économie mondiale restent mitigées. La croissance américaine se généralise, sans pour

Plus en détail

GENERALI INVESTMENTS EUROPE GF FIDELITE FR0010113894 15 juin 2015

GENERALI INVESTMENTS EUROPE GF FIDELITE FR0010113894 15 juin 2015 Sur la période 11 mai 2015 au 10 juin 2015, la performance du fonds est en retrait de -1.04% par rapport à son indicateur de référence*. Néanmoins, depuis le début d année, GF Fidélité surperforme son

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé L augmentation des salaires du personnel de l administration publique

Plus en détail

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC

Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Fonds monétaire international Avril 2012 ii

AVANT-PROPOS. Fonds monétaire international Avril 2012 ii AVANT-PROPOS Peu après la publication de l édition de septembre 11 des Perspectives de l économie mondiale, la zone euro a dû faire face à une autre crise grave. Les craintes des marchés concernant la

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

L Épargne des chinois

L Épargne des chinois L Épargne des chinois (Patrick ARTUS Johanna MELKA) Colloque Cirem-Cepii-Groupama AM 29 septembre 25 Indicateurs de «qualité de vie» en Chine 199 1995 2 22 23 Nombre d'écoles par 1 habitants 9,1 7,82 6,48

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

Contexte pétrolier 2010 et tendances

Contexte pétrolier 2010 et tendances Contexte pétrolier 21 et tendances L incertitude du contexte économique, en particulier dans les pays occidentaux, est à l origine d une fluctuation marquée du prix du pétrole en 21 : minimum de 67 $/b

Plus en détail

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant)

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Présentation Cogefi Gestion est la société de gestion, filiale à 100% de la maison mère Cogefi. Elle fait partie

Plus en détail

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard Note de synthèse : Les avantages et les inconvénients d une politique de changes flexibles La politique de change

Plus en détail

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Septembre 2013 Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2013 Executive summary 3 1 Evolution économique globale 1.1 Economie internationale 1.2 Suisse

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

Le FMI et son rôle en Afrique

Le FMI et son rôle en Afrique Le FMI et son rôle en Afrique M a r k P l a n t, V a l e r i a F i c h e r a, N o r b e r t F u n k e D a k a r, l e 3 n o v e m b r e 2 0 1 0 Sommaire Comment fonctionne le FMI? Comment l Afrique a-t-elle

Plus en détail

Septembre 2011 Baromètre bancaire 2011. L'évolution conjoncturelle des banques en Suisse

Septembre 2011 Baromètre bancaire 2011. L'évolution conjoncturelle des banques en Suisse Septembre 2011 Baromètre bancaire 2011 L'évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2011 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Sommaire Executive Summary 3 1 Evolution

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent

Plus en détail

Les échanges Internationaux. L environnement monétaire international

Les échanges Internationaux. L environnement monétaire international Les échanges Internationaux L environnement monétaire international Caractéristiques du système monétaire international (SMI) SMI : structure mondiale de relations commerciales et financières au sein desquelles

Plus en détail

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS MISSION FINANCIÈRE FRENCH TREASURY OFFICE 11 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 7 TEL : () 9-33, FAX : () 9-39 E - M A I L : afny@missioneco.org 1 SEVENTH AVENUE, 3 TH

Plus en détail

Prévisions 2012-2016 : incertitudes et croissance molle en France

Prévisions 2012-2016 : incertitudes et croissance molle en France 1 Numéro 171, mai 2012 Prévisions 2012-2016 : incertitudes et croissance molle en France Principales conclusions : Le spectre de la déflation et de l éclatement de la zone euro a été écarté à court terme

Plus en détail

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l

Plus en détail

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Vers un retour de l or comme garantie du système financier international. Jean Borjeix Aurélien Blandin Paris, le 7 octobre 2014 Faisant suite aux opérations de règlement

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Les mesures adoptées et la réduction des risques à court terme ont revigoré les marchés 1

Les mesures adoptées et la réduction des risques à court terme ont revigoré les marchés 1 Les mesures adoptées et la réduction des risques à court terme ont revigoré les marchés 1 Au cours des trois mois écoulés jusqu à début décembre, les prévisions en matière de croissance économique mondiale

Plus en détail

CHAPITRE 1 : LES REGIMES DE CHANGES

CHAPITRE 1 : LES REGIMES DE CHANGES CHAPITRE 1 : LES REGIMES DE CHANGES I- un bref survol historique du système monétaire international Le Système Monétaire International (SMI) représente le cadre institutionnel des échanges internationaux.

Plus en détail

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut LE DOLLAR règne en maître, par défaut Les arrangements monétaires internationaux sont examinés à la loupe depuis la crise financière mondiale Eswar Prasad LE DOLLAR a été la principale monnaie mondiale

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE 26 février 2015 Résultats de l exercice 2014 Groupe SEB : Des performances opérationnelles solides Des devises pénalisantes 1 Ventes de 4 253 M en croissance organique* de + 4,6 % Croissance organique*

Plus en détail

Zone euro Indicateur d impact du QE

Zone euro Indicateur d impact du QE N 1/263 1 er septembre 21 Zone euro Indicateur d impact du Avec l annonce d un programme étendu d achats d actifs non stérilisés (quantitative easing, ), portant essentiellement sur des titres souverains,

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

Recensement triennal sur l activité du marché de change et des produits dérivés

Recensement triennal sur l activité du marché de change et des produits dérivés Recensement triennal sur l activité du marché de change et des produits dérivés 1 Le cadre de l analyse L analyse présente se base sur des données réunies dans le cadre du recensement triennal de la Banque

Plus en détail