LA JUSTIFICATION PAR LA FOI SEULE

Transcription

1 LA JUSTIFICATION PAR LA FOI SEULE Leçon 4 pour le 22 juillet 2017

2 Le concept de justification 1. Qu est-ce que la justification? Les moyens de justification 2. Les œuvres de la loi 3. La foi en Jésus-Christ Le résultat de la justification 4. L'obéissance par la foi 5. Continuer à pécher? Galates examine les différences entre les Juifs et les gentils. Sont-ils tous justifiés de la même manière? Est-ce que les gentils sont justifiés par la foi en Jésus-Christ et les Juifs par les œuvres de la loi? Bref, quelle est la base de la justification pour nous tous?

3 «Nous sommes, nous, juifs de naissance et non originaires d'autres nations qui ignorent la loi divine.» (Galates 2.15, Bible en français courant) Les Juifs étaient les bénéficiaires du pacte, les héritiers des promesses, appelés à être saints, le peuple choisi par Dieu. Au contraire, les gentils étaient pécheurs parce qu'ils ignoraient la Loi divine. Paul explique que, les uns comme les autres, ont besoin d'être justifiés (c'est-à-dire, d être déclarés justes). Qu implique la justification? Elle est à l'opposé de la condamnation. La personne est non seulement pardonnée, mais elle est également déclarée juste (Deutéronome 25). Elle implique de faire partie du peuple de Dieu. Elle est relation avec Dieu et son alliance.

4 «Cependant, nous savons que l'homme est reconnu juste par Dieu uniquement à cause de sa foi en Jésus-Christ et non parce qu'il obéit en tout à la loi de Moïse. C'est pourquoi, nous aussi, nous avons cru en Jésus-Christ afin d'être reconnus justes à cause de notre foi au Christ et non pour avoir obéi à cette loi. Car personne ne sera reconnu juste par Dieu pour avoir obéi en tout à la loi.» (Galates 2.16, Bible en français courant)

5 Paul n'a pas toujours utilisé le mot «loi» dans le même sens. Cependant, le terme «œuvres de la loi» semble toujours se référer à l'accomplissement de la Torah (toutes les lois contenues dans le Pentateuque, y compris les Dix Commandements). Faire les œuvres de la loi exige le plein respect par la pensée et par l'action - à chaque instant de la vie - de chacune de ses exigences. Même si nous étions en mesure de les accomplir, les œuvres de la loi ne pourraient nous sauver. Elles sont une norme de vie, non pas un moyen de rédemption ou de pardon.

6 Il est important de comprendre la base de notre justification. Dans Galates, Paul nous enseigne que : La foi n'a pas besoin d'être complétée par des œuvres. La justification n est pas acquise par la foi et les œuvres (selon l enseignement des Juifs), mais seulement par la foi. La foi n'est pas un concept abstrait. Elle n implique pas simplement croire. Il faut avoir foi en quelque chose de concret : l'œuvre que Jésus a réalisée pour nous. La foi en elle-même ne justifie pas. La foi est le moyen par lequel nous nous accrochons à Jésus qui, LUI, nous justifie. Notre espoir est dans «la foi du Christ.» Nous sommes sauvés par SA FOI et non la nôtre. Il n'y a aucun mérite dans notre acte de foi.

7 «Je suis crucifié avec le Christ : ce n est plus moi qui vis, c est le Christ qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi du Fils de Dieu, qui m a aimé et qui s est livré lui-même pour moi.» (Galates 2.20) Comment naît notre foi? La foi est toujours une réponse à la révélation divine. Quand Dieu a révélé à Abraham les bénédictions qu'il avait réservées pour lui, celui-ci a cru (Genèse ). La vraie foi prend naissance dans un cœur ému par un sentiment de gratitude et d amour pour la bonté de Dieu La foi est notre réponse à l'immense sacrifice que Dieu a fait pour nous donner la vie éternelle.

8 «Je suis crucifié avec le Christ : ce n est plus moi qui vis, c est le Christ qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi du Fils de Dieu, qui m a aimé et qui s est livré lui-même pour moi.» (Galates 2.20) Qu'implique avoir foi? La foi ne peut être une simple reconnaissance intellectuelle de ce que Dieu a fait pour moi. La foi est une réponse d'amour à l'amour de Dieu. À partir de maintenant, je ne peux pas délibérément continuer d'attrister Dieu avec mes péchés. Toute ma vie est affectée. La foi inclut ce que nous faisons, comment nous vivons, en qui nous avons confiance et en quoi nous croyons.

9 «Mais si, alors que nous cherchons à être reconnus justes grâce au Christ, il se trouve que nous sommes pécheurs autant que les non-juifs, cela signifie-t-il que le Christ sert la cause du péché? Certainement pas!» (Galates 2.17.) Une accusation portée contre Paul était que, en mettant l'accent que dans la foi et non dans les œuvres, il a encouragé les gentils à continuer à pécher après avoir été justifiés. Ce raisonnement semble ridicule à Paul. Par conséquent, il répond catégoriquement : «En aucun cas». Son raisonnement consiste en ce que, une fois justifié, je suis une nouvelle créature. Or, le Christ vit en moi et, donc, je fais les œuvres qu'il a préparées d'avance pour que je marche dans celles-ci. (Galates 2.20; 2 Corinthiens 5.7; Ephésiens 2.10).

10 La grâce est une faveur imméritée ; le croyant est justifié sans aucun mérite de sa part, n ayant rien à faire valoir auprès de Dieu. Il est justifié grâce à la rédemption offerte en Christ Jésus, qui se tient dans les parvis célestes en tant que substitut et garant du pécheur. Mais alors qu il est justifié à cause des mérites du Christ, il n est pas libre de commettre l injustice. La foi agit par amour et purifie l âme. [ [ Partout où existe la foi, les bonnes œuvres font leur apparition. Le Christ allait de lieu en lieu en faisant du bien; quand les hommes sont unis à lui ils aiment les enfants de Dieu; la douceur et la vérité guident leurs pas. L expression de leur visage révèle leur expérience ; les hommes se rendent compte que ces personnes ont été avec Jésus et ont appris de lui. Le Christ et le croyant deviennent un; la beauté de son caractère éclate chez ceux qui entretiennent une communion vivante avec la Source de la puissance et de l amour. Le Christ est le grand dépositaire de la justice justifiante et de la grâce sanctifiante. (E. G. White, Messages choisis, vol. 1, p. 465.)