NOYADES. Dr Richard Dumont SAMU/URGENCES
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- Luc Larouche
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1 NOYADES Dr Richard Dumont SAMU/URGENCES
2 DEFINITION Beaucoup de confusion termes approximatifs (bleu/blanc/primaire/secondaire/hydrocution.) ILCOR : état résultant d'une insuffisance respiratoire provoquée par la submersion ou l'immersion en milieu liquide Cette définition implique la présence d' une interface air/liquide dans les voies aeriennes empêchant les échanges gazeux
3 DEFINITION Submersion : tout le corps Immersion : que la face ou plus Evolution: guérison, séquelles ou décès dans tout les cas la personne aura été victime d' une NOYADE
4 EPIDEMIOLOGIE Environ décès annèes Grande majorité dans les pays en voie de développement Pays occidentaux : plutôt le jeune garçon, jeune adulte souvent en état de «faiblesse» intoxication alcoolique ou autre, épilepsie, asthénie, incompétence technique, retard mental Plus tard : IDM, AVC, Suicides..
5 EPIDEMIOLOGIE Languedoc Roussilon : 19 % des noyades en France 17 % des décès par noyade Autres: PACA 15% Aquitaine 15 %
6 PREVENTION Arme majeure pour diminuer la mortalité et la morbidité: sensibilisation, formation population, surveillance, protection et moyen de flottaison. Equipe de secours, formation à la RCP, équipements
7 PHYSIOPATHOLOGIE Au début : apnée réflexe sauf si PC initiale Puis : selon la reserve en O2, panique, lutte,état physique, va survenir une inspiration non volontaire «breaking point» des anglosaxons de plus phase majeure de déglutition d' eau Puis : lésions du surfactant, hypoxie Puis : bradycardie, hypota, hypoxie cérébrale
8 PHYSIOPATHOLOGIE Quantité d' eau inhalée : 3 à 4 ml/kg ou moins de 10 % de la capacité pulmonaire totale Cliniquement peu de différences selon type de liquide (salée ou non) gravité si inhalation de liquide gastrique, si pollution ou produits chimiques concentrés Peu de perturbations ioniques apparraissent au delà de 20 ml/kg
9 ASPECTS CLINIQUES Appareil pulmonaire: bronchospasme et laryngospasme initiaux, HTAP et effet shunt, hypoxie Oedème pulmonaire lésionnel Risque septique +++
10 ASPECTS CLINIQUES Sur le plan neurologique : Lésions dues à l' hypoxie, avec troubles de la conscience, convulsions, coma profond; En cas de trouble de la conscience penser à une cause traumatique ou à un état pathologique antérieur responsable de la noyade
11 ASPECTS CLINIQUES Sur le plan cardiovasculaire souvent patients stables après réanimation Possibilités de troubles liés à l hypothermie Penser à rechercher cause de noyade type IDM, QT long surtout dans l' eau foide...
12 ASPECTS CLINIQUES AUTRES : Hémolyse possible mais rare Nécrose tubulaire rénale post hypxique Vomissements diarrhées fréquents (mer) PENSER AU TRAUMA DU RACHIS CERVICAL
13 TRAITEMENT Le décès est lié le plus souvent à l' hypoxie cérébrale Donc traitement de réoxygénation rapide et efficace OXYGENOTHERAPIE SIMPLE (conscient) OXYGENOTHERAPIE EN PRESSION + VENTILATION ARTIFICIELLE RCP
14 TRAITEMENT PRE- HOSPITALIER Attention si malade hypotherme RCP prolongée (résultats étonnants) RCP dans l' eau pas d' intérêt en général Pas de drainage pulmonaire Vidange gastrique PLS Déshabillage Collier cervical OXYGENATION SI HYPOXIE
15 AUTRES Anamnèse +++ Réa adaptée aux troubles conscience et aux signes de détresse respiratoire Intubation et VA si coma, hypoxie réfractaire VA en pression positive
16 HOPITAL Poursuite stratégie thérapeutique Radio thoracique, RACHIS CERVICAL ECG SpO2, Glycémie capillaire si plus grave Gaz du sang, ionogramme, créatinémie, NFS Puis :alcoolémie et surveillance souffrance de viscères (foie, coeur, coagulation)
17 AU TOTAL Importance des mesures de prévention Antibiothérapie large spectre si inhalation Surveillance 6 heures Hospitalisation si hypoxie, anomalies radiologiques Réa standard Evaluation : NO, Surfactant artificiel, assistance circulatoire
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