CNAM Cours d Economie EAR 002

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1 CNAM Cours d Economie EAR 002 Professeur Geneviève SCHMÉDER LA COMPTABILITÉ NATIONALE Un outil privilégié de l analyse et de la politique macro-économique est la Comptabilité Nationale, qui présente une synthèse de l activité et du fonctionnement de l économie nationale. La CN donne, dans un cadre comptable comme son nom l indique, une représentation globale et chiffrée de l économie nationale, qui permet l information et la prévision. C est dans le cadre de la CN que sont définies, enregistrées, quantifiées et calculées la plupart des données économiques auquelles se réfèrent les économistes, les médias et les hommes politiques. En France, son élaboration incombe à l INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques). La CN est une construction relativement récente, développée quand l Etat a entrepris de contrôler et réguler l activité économique. Nécessaire à la planification des pays communistes, elle a ensuite été introduite après la Seconde Guerre mondiale dans les pays capitalistes. En 1995, les pays-membres du système monétaire européen (SME) ont harmonisé leurs comptes nationaux dans un même cadre comptable : celui du SEC (système européen de comptabilité). Les conventions qui président à son élaboration sont : - une délimination spatiale (le territoire économique) et temporelle (l année civile) - une comptabilité de flux - une comptabilité monétaire (et non pas en volume). Nous allons examiner successivement les principaux concepts sur lesquels elle repose, qu on peut regrouper en deux grandes catégories : les agents et leurs opérations. I Les agents économiques Ce sont les centres élémentaires de décision économique, ou unités institutionnelles, dont la CN enregistre les activités et les revenus. Les agents sont censés être, sinon identiques, du moins homogènes au sens où leur fonction économique principale est plus ou moins analogue. On distingue ainsi parmi eux : 1. les ménages, unités institutionnelles constituées d individus ou de groupes d individus, qui ont comme fonction économique principale de consommer. On a décidé, par pure convention, d inclure aussi dans cette catégorie les entreprises individuelles (agriculteurs, artisans, petits commerçants ou 1

2 professions libérales), qui ne possèdent pas de personnalité juridique distincte de leur exploitant. 2. les sociétés non financières : ce sont les entreprises, dont la fonction principale est de produire des B et S marchands (c est-à-dire payants et faisant l objet de transactions sur le marché). Des exemples de service marchands sont une coupe de cheveux chez un coiffeur, une consultation médicale, une plaidoirie d avocat, une étude d implantation d usine par une entreprise d ingénierie, un transport de marchandises, etc.). 3. les administrations publiques (Etat, collectivités territoriales, organismes de sécurité sociale, organismes privés à but non lucratif) dont la fonction principale est de fournir aux autres agents des prestations non marchandes (c est-à-dire non échangeables sur un marché). Le fait que la plupart soient non payantes ou gratuites ne signifie ni qu elles ne coûtent rien ni que personne ne les paye. Dans le cas de l Etat (services de protection, d éducation), elles sont totalement ou partiellement financées par l impôt. Dans le cas d institutions charitables, elles sont financées par des dons. NB : Les administrations ne sont pas les seuls agents à fournir des biens et services non-marchands ; les institutions à but non lucratif (syndicats, partis, ONG, associations, etc.) en fournissent aussi et sont donc intégrés dans la même catégorie. Les ménages en produisent aussi énormément (travaux ménagers, auto-consommation, troc et échanges non monétaires), mais la Comptabilité Nationale ne les prend pas en compte. L évaluation des B et S non-marchands soulève des problèmes méthodologiques délicats. Par pure convention, il a été décidé que dans le cas des administrations, le prix des services serait évalué par leur coût (production de services d une administration = salaire des personnels de cette administration). Il résulte de la définition des administrations comme prestataires de services non-marchands que les organismes et entreprises possédés par l Etat ayant des activités marchandes (postes, téléphone) sont considérés comme des entreprises. 4. les institutions financières, qui se décomposent d une part en institutions de crédit (banques, établissement de crédit), dont la fonction est de financer les agents, et d autre part en sociétés d assurance, dont la fonction est de transformer les riques individuels en risques collectifs. 5. le «reste du monde», agent fictif ainsi appelé parce qu on est dans un cadre national dans lequel se déroulent des opérations avec l étranger, dont l ensemble est considéré par convention comme mis en œuvre par un seul agent global. La CN distingue ainsi les résidents (les agents exerçant leurs activités économiques à l intérieur du pays, en d autres termes sur le territoire 2

3 national) et les non-résidents (exerçant leurs activités économiques à l extérieur du pays). Les B et S vendus à l étranger constituent les exportations, ceux achetés à l étranger les importations. II Les opérations économiques Les opérations économiques enregistrées dans la Comptabilité Nationale sont essentiellement de trois sortes : les opérations sur les biens et services, les opérations de répartition et les opérations financières. 1) Les Opérations sur les Biens et Services Leur enregistrement permet de savoir : 1. D où proviennent les B et S disponibles en France une certaine année? La réponse à cette question est apportée grâce à l enregistrement des opérations du côté des ressources, qui comprennent les opération de production et d importation). 2. A quoi ont été affectés, comment ont été utilisés ces biens et services? Ont-ils été consommés, investis, exportés? Autrement dit, à quoi ont servi ces ressources? La réponse à cette question est apportée grâce à l enregistrement des opérations du côté des emplois. Emplois - Consommation finale - Consommation intermédiaire - FBCF - Variations de stocks - Exportations Ressources - Production - Importations Il existe cinq types d emplois possibles : 1. La consommation finale (CF), qui aboutit théoriquement à la disparition du produit (ex : vêtements ou produits alimentaires achetés par les ménages). La CF exclut l utilisation du produit pour générer d autres biens NB : Comment classifier les biens dits de consommation durable, comme les automobiles ou les biens d équipement ménagers (réfrigérateurs, lavevaisselles), qui ne disparaissent pas immédiatement dans la consommation? Ils sont inclus dans la consommation finale quand ils sont achetés et utilisés par les ménages (ex : un lave-vaisselle ou réfrigérateur acheté pour être utilisé dans une famille), et dans la FBCF (voir plus loin) quand ils servent à une production marchande (ex : un lave-vaisselle ou réfrigérateur acheté pour être utilisé dans un restaurant). 2. La consommation intermédiaire (CI), qui désigne l achat de produits et services pour fabriquer d autres produits, à la valeur desquels leur propre valeur est incorporée (ex : des briques pour construire une maison). 3

4 3. L investissement (I) ou formation brute de capital fixe (FBCF), qui désigne l achat de biens (machines, bâtiments) qui vont être utilisés pour fabriquer d autres produits et qui ne disparaissent pas dans le processus de production. Ce type de bien ne disparaît pas mais se déprécie, sous l effet soit de l usure, soit du changement technique, qui peut rendre les machines obsolètes (techniquement dépassées). D où la notion d amortissement. 4. Les exportations (X), qui désignent les B et S vendus au reste du monde. 5. Les variations de stocks ( S), variable d ajustement entre les ressources et les emplois, qui grâce à elle sont obligatoirement équilibrés. On a en effet d un côté les ressources = production + importations = P + M de l autre les emplois : consommation finale + consommations intermédiaire + formation brute de capital fixe + exportations = CF + CI + FBCF + X Les variations de stocks ( S) sont la différence entre les deux, qui peut être positive ou négative selon que les ressources sont supérieures aux emplois ou réciproquement. - L équilibre emplois-ressources Les ressources sont nécessairement égales aux emplois : 2) Les Opérations de Répartition (1) P + M = CF + CI + FBCF + X + S Les revenus générés par les opérations sur les biens et services sont : 1. distribués, sous forme de a. salaires (revenus du travail), b. profits : revenus du capital, incluant les revenus des valeurs mobilières (actions et obligations) et immobilières (loyers). 2. prélevés, sous forme d impôts et taxes (ex. cotisations de sécurité sociale 1 ) et redistribués par les administrations publiques (rémunérations des fonctionnaires, prestations sociales, etc) 3. utilisés pour la consommation ou l épargne L épargne (S) (S pour saving en anglais) est la fraction non consommée du revenu des ménages (R): S = R C Cette part non utilisée du revenu représente une capacité de financement pour l économie. 3) Les Opérations Financières Ce sont les opérations qui font se rencontrer sur les marchés financiers : - les capacités de financement des agents, c est-à-dire leurs revenus monétaires non utilisés, lesquels peuvent être placés pour procurer des revenus supplémentaires, et - les besoins de financement des entreprises, et éventuellement de l Etat quand ses dépenses excèdent ses revenus et qu il présente un déficit budgétaire. 1 Dans certains pays, comme la Grande-Bretagne, la sécurité sociale est directement financée par l impôt. 4

5 NB : Les dépenses de l Etat incluent, en plus des rémunérations des fonctionnaires et des dépenses de redistribution (prestations sociales), des dépenses en biens et services (ex : équipements de bureaux, dépenses de chauffage, chars Leclerc, etc), ainsi que des subventions et des prêts à l économie. III Les grands agrégats de la Comptabilité Nationale 1) Le PIB (Produit Intérieur Brut) C est la valeur des B et S, disponibles pour un emploi final, produits pendant un an par les agents résidents. Il est égal au montant des revenus générés par la production au cours de la même période. NB : On n obtient pas le PIB (la production totale de l économie pendant un an) en additionnant toutes les productions de tous les agents. Une telle addition reviendrait en effet à comptabiliser deux fois les produits intermédiaires incorporés dans les produits finaux. On doit additionner les productions dont on a retranché les consommations intermédiaires, c est-à-dire pour chaque agent et secteur ce qu on appelle la valeur ajoutée (VA). Ex : si une aciérie a une production de 5 millions de tonnes d acier, dont 40% vendue telle quelle et le reste transformé en 3 millions de tonnes de tôle, sa «production» n est pas 5 millions de tonnes d acier + 3 millions de tonnes de tôles, mais 2 millions de tonnes d acier + 3 millions de tonnes de tôles (qui elles-mêmes incorporent comme consommation intermédiaire 4 millions de tonnes d acier). On évalue le PIB de deux façons : - En partant du «haut», c est-à-dire en retranchant les productions intermédiaires de la production totale selon la formule : PIB = P CI (Produit final = Σ production Σ CI) Puisque P + M = CF + CI + FBCF + X + S On a P = CF + CI + FBCF + X + S - M Par conséquent PIB = P CI PIB = CF + FBCF + S + X M D où PIB = CF + FBCF + (X M) PIB = Consommation Finale + Investissement Solde Extérieur - En partant du «bas» : En pratique, on utilise une autre méthode, qui consiste à additionner la valeur ajoutée (VA) de tous les agents résidents. NB : Comme on l a déjà signalé, la valeur créée par une entreprise est la valeur des B et S qu elle a produits, diminuée de la valeur des B et S qu elle a incorporés dans la production sans les produire (CI). Sinon il y a double comptage. 5

6 Ex 1 : les briques utilisées pour construire une maison ont déjà été comptabilisées comme production du marchand de briques ; il ne faut donc pas les comptabiliser une deuxième fois ; Ex 2 : les que coûte une voiture neuve incluent les 100 des pneus dont elle est équipée et qui sont aussi déjà comptabilisés dans la production du marchand de pneus. Le produit réel du producteur de voitures n est donc pas de mais de = Concrètement, le calcul s effectue non pas entreprise par entreprise mais sur une base sectorielle. Définition du secteur : ensemble des entreprises ayant la même activité principale (c est-à-dire produisant la même catégorie de biens). Le niveau de désagrégation sectorielle peut être plus ou moins poussé. A l extrême, on peut ne retenir que trois grands secteurs (primaire, secondaire, tertiaire). NB : il ne faut pas confondre le secteur avec la branche, qui regroupe les unités (ou fractions d unités) fabriquant le même produit. Le PIB mesure la somme des contributions, nettes de consommation intermédiaire, des n secteurs de l économie. PIB = Σ VA de tous les agents et secteurs VA= Production totale de l agent (ou du secteur) CI PIB = Σ (P - CI) = Σ VA 2) Le Revenu National Brut (autrefois appelé PNB) Le PIB est une notion territoriale : c est la production de tous ceux qui résident sur le territoire national, quelle que soit leur nationalité. Par rapport au PIB, le RNB opère un double glissement : 1. de la production globable (PIB) au revenu global (RN) ; 2. du territoire (PIB) à la nationalité (RN). Figurent ainsi dans le RN les revenus des entreprises nationales produisant à l étranger mais pas les revenus des entreprises étrangères produisant dans le pays. RNB = PIB + revenus perçus du reste du monde revenus versés au reste du monde Le Revenu National Brut est aussi égal à la somme de la consommation finale et de l épargne. RNB = CF + S Si les deux agrégats (PIB et RNB) sont souvent très proches (par exemple en France), ce n est pas toujours le cas. Dans les paradis fiscaux (comme le Luxembourg) ou les petits pays où résident de grosses entreprises multinationales (comme par exemple les Pays-Bas ou la Suisse), le RNB peut être supérieur au PIB, et inversement dans les pays où beaucoup d entreprises étrangères sont implantées (par exemple dans les pays en développement producteurs de pétrole). 3) Taux de croissance Calcul simplifié : Ex : PIB 2000 = 1500 milliards d Euros, PIB 2001 = 1575 milliards d Euros Taux de croissance nominal = ( ) x 100/1500 = 5 % 6

7 Soit, avec un taux d inflation de 2 %, taux de croissance réel = 5 % 2 % = 3 % IV Les tableaux économiques Nous évoquerons surtout le TES (tableau des entrées-sorties, encore appelé tableau inputs-outputs) et le TEE (tableau économique d ensemble). Inventé dans les années 1930 par Wassily Leontief (à qui il a valu un prix Nobel d économie) et très utile pour la prévision et la simulation, le TES est tout à la fois une synthèse des opérations sur B et S et une représentation du système productif. Exemple d un TES simplifié d une économie fermée à 2 branches A B Σ CI Emploi Σ Emplois final A B Σ CI VA Production Le TEE (tableau économique d ensemble) est une présentation synthétique de tous les comptes des différents secteurs institutionnels. Il en existe plusieurs présentations plus ou moins détaillées. Le 3 ème tableau (TOF) est celui des opérations financières, consacré à la création et circulation des moyens de paiements, qui fait apparaître les variations des créances et des dettes des agents économiques. Conclusions Ne jamais oublier que la CN n est qu un simple outil de travail et qu il : 2. n est un indicateur ni de bien-être, ni de bonheur, ni de satisfaction sociale. 3. comptabilise de la même façon, en les mettant sur le même plan, des événements positifs et négatifs (détérioration de l environnement, maladies, etc). 4. n enregistre pas (ou très mal) ce qui est non-marchand (économie souterraine, économie domestique, tavail au noir, activités illégales et criminelles, etc). 5. confond la représentation avec le réel. 6. doit être complété, pour que l on puisse avoir une idée de la situation réelle de la société concernée (et la comparer à d autres), par un recours : - à d autres indicateurs plus qualitatifs : par exemple le taux d alphabétisation (% de la population sachant lire et écrire), de mortalité infantile (% de décès parmi les nourissons), l espérance de vie, etc. - au concept de PPA (parité pouvoir d achat) Le PPA par exemple du dollar en France est le prix qu on doit payer en France pour acheter un bien qui vaut un dollar aux Etats-Unis. Bibliographie : Jean-Paul PIRIOU, La Comptabilité Nationale, La Découverte (une quinzaine d éditions successives). Daniel LABARONNE, Comptabilité Nationale, Seuil, coll. Points/Economie,

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