Apport des règles de décision clinique aux indications d imagerie cérébrale dans les traumatismes crâniens de l enfant?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Apport des règles de décision clinique aux indications d imagerie cérébrale dans les traumatismes crâniens de l enfant?"

Transcription

1 Apport des règles de décision clinique aux indications d imagerie cérébrale dans les traumatismes crâniens de l enfant? Pr Alain Martinot, Pôle Enfant et Pôle Urgences, CHRU Lille

2 Utilité potentielle de RDC dans les TC Fréquence TC : Incidence = 3 à 5 / 1000 enfants / an Mortalité + handicaps chez jeunes : - 3 ème cause de mortalité avant 1 an, - 1 ère après 1 an (25% des décès > 5 ans) Pratiques améliorables et modifiables : 92% = TC léger : fréquence aux urgences indications croissantes de TDM cérébrale

3 TC GRAVE : GCS < 8 Ф Ouverture des yeux, Ф Réponse verbale TC modéré : GCS 9-12 coma<6h, amnésie: 1-24h Évaluation gravité TC TC léger («minor») : GCS > 12 PC<1h, V<3 Polytraumatisé : Bilan lésionnel TC «trivial» - choc minime, - pas de PC ni amnésie, - conscience et examen normaux - pas de plaie > 5 cm ni d hématome notable du scalp

4 Quand faire une TDM? Indication fréquente de TDM cérébrale dans TC : a doublé aux USA entre 1995 et 2003 indications variables : urgences générales vs Pédiatriques : +44% Moins de 10 % de lésions cérébrales lors TDM TDM = conséquences non négligeables irradiation, transport, sédation éventuelle, coût, durée d attente aux urgences, conséquences des faux positifs Peut-on réduire les indications de TDM en identifiant les signes permettant de sélectionner une population à risque quasi-nul de lésion cérébrale?

5 Etat de la littérature avant 2003 Pas de consensus sur les indications du scanner 10 études avaient identifié des signes associés à l existence de lésion cérébrale mais : souvent rétrospectives (variables manquantes) effectifs de lésions cérébrales faibles 1 seule analyse multivariée (et / régression) aucune règle de décision associant plusieurs signes chez l enfant (1 chez l adulte, et 1 tous âges confondus mais excluant les < 3 ans)

6 1 Palchak MJ, et al. Ann Emerg Med 2003;42: UC-Davis Pediatric Head CT Rule» Objectifs : Construction et validation interne d une RDC diagnostique visant à prédire l absence de lésion cérébrale après un TC de l enfant afin d éviter des TDM cérébrales inutiles

7 Méthodes (1) Etude de cohorte prospective observationnelle 1 urgence pédiatrique d un trauma center durée : 3 ans inclus : tout TC de < 18 ans exclus : TC «trivial» (chute de sa hauteur ou heurt contre objet en marchant, si le seul constat est une plaie ou une abrasion..)

8 Méthodes (2) 3 variables prédites : «lésion cérébrale» 1. Lésion cérébrale sur TDM (seuls patients avec TDM) 2. Lésion cérébrale nécessitant une intervention aiguë (inclusion tous patients même sans TDM) ( = variable prédite doit avoir une signification clinique = doit correspondre à une action à entreprendre) - intervention : neurochirurgie, anti-épilept > 7 j, prise en charge déficit neuro persistant après H, hospitalisation > 2 nuits 3 = 1 ou 2

9 Méthodes (3) 9 Variables prédictives : qualités : - nature binaire, - définition claire, - recueil routinier simple, - reproductibilité établie PC, amnésie, convulsions, vomissement, céphalées conscience anormale, déficit neuro, signe de fracture crâne, lacérations multiples et profondes du scalp, (ou hématome du scalp chez < 2 ans)

10 Méthodes (4) Indications TDM : «libres» mais recommandations institutionnelles : proches variables prédictives + polytrauma + suspicion bébé secoué Lecture TDM en aveugle des v.prédictives ARC pour compléter données manquantes Suivi à 1semaine (tel) des enfants sortis

11 Méthodes (5) : Statistiques analyse univariée partition récursive binaire : - technique d analyse non paramétrique classant les observations selon les profils de risque pour la variable prédite en utilisant une structure d arbre avec nœud de décision - combinaisons discriminantes de facteurs prenant en compte les interactions entre les variables [>> régression : variables prédictives fortement et indépendamment liées à la variable prédite. Ne privilégie pas la Se]

12 Méthodes (6) priorité au caractère discriminant, en gardant Se et VPN à 100 % >> Sp + faible Attribution de coût de mauvaise classification : Ex : 1 FN est 100 fois + coûteux qu un FP Détermination nature et ordre des variables dans l arbre en fin d arbre : Calcul des valeurs : Se, Sp, VPN, VPP, RV +, RV -

13 Validation interne : Méthodes (7) par technique de 10 rééchantillonnages : 10 partitions aléatoires de la population en population de développement et de validation Taille échantillon : > 90 lésions cérébrales TDM (10 «variables prédites +» x 9 variables prédictives) Sous-populations : GCS = 14 ou 15 ; < 2 ans

14 Résultats (1) 2640 patients éligibles : 2043 inclus 16 % de < 2 ans ; 91 % ont GCS 14 ou 15 mécanismes : chutes : 35 % auto : 19 % piétons/auto : 11 % coups : 8 % vélo/auto : 5 %...

15 Résultats (2) TDM : 1271 (62 % des inclus) critère 1 : lésion cérébrale sur TDM : 98 (7,7 % ; IC 95 % : 6,3 % - 9,3 %) dont 23 : pas de critère 2 critère 2 : lésion nécessitant intervention : 105 (5,1 % ; IC 95 % : 4,2 % - 6,2 %) dont 12 décès, 29 neurochir dont 29 : pas de critère 1

16 Risque de lésion cérébrale selon chaque variable prédictive (3)

17 RDC 2: lésion cérébrale nécessitant une intervention

18 RDC 2 : lésion nécessitant intervention

19

20 Limites de l étude 22 % de patients non inclus «oubliés» mais groupes comparables et % lésions non différents Possibilité de données cliniques non recueillies avant résultat TDM?? (biais?) Variable binaire : vomissements : O /N 1 vomissement ou plusieurs = idem borne inférieure IC 95 % de Se insuffisante intérêt effectifs plus importants nécessité de validation externe : autres équipes, autres patients

21 2 Règle UC-Davis modifiée Ann Emerg Med 2007;49: Cohorte prospective : Etude Nexus II 21 urgences USA + Canada Inclus : tous enfants < 18 ans avec TC ayant une TDM Critère jugement principal : «significant intracranial injury» sur TDM = Toute lésion nécessitant intervention ou à risque de séquelle : liste lésions parfaitement décrites mais + limitées que pour UC-Davis Variables prédictives : UC-Davis modifiée Vomissements répétés, en jet (au lieu de vomissement) Céphalées intenses ou s aggravant (céphalées) Définition un peu différente pour altération de la conscience

22 Valeur UC-Davis modifiée Se = 90,4 % (85,5-95,4 %) Sp = 42,7 % (40,1-45,3 %) VPN = 97,9 % (96,8-99,0 %)

23 Réflexions sur la stabilité des RDC Ann Emerg Med 2007;49:333-4 Ce n est pas une validation de l UC-Davis Rule : celle-ci n a pas encore été publiée (caractère moins valorisant de ces études) cohorte Nexus II n est pas strictement appropriée à cette validation Définitions plus restrictive des vomissements et des céphalées diminuent la sensibilité Expliquent-elles toute la différence de Se observée? UC-Davis : 6 patients avec TDM anormal n avaient que le critère vomissement et 1 le critère céphalées. Ces 7 patients dont la définition de ces 2 symptômes pourraient les faire changer de catégorie auraient dans l hypothèse extrême abaissé la Se de la règle de 99 % (97/98) à 92 % (90/98) Fragilité de la règle? Nécessité de validation dans les mêmes conditions de validation

24 3 Règle de décision sur cohorte Nexus II Pediatrics 2006;117:e238-e246 Même cohorte prospective Evaluation de la RDC chez les enfants de la cohorte alors qu elle a été déterminée chez adultes + enfants : 8 prédicteurs ramenés à 7 (critère > 65 ans..) Limites : une partie de la population de l étude de développement de la règle Tous ont eu TDM..

25 4 CHALICE study group (UK) Arch Dis Child 2006;91: Cohorte prospective urgences UK CI : tous enfants < 16 ans avec TC Toute gravité de TC Exclus : refus de participation 40 variables prédictives Prédiction : Critère jugement principal : «clinically significant intracranial pathology» décès ou intervention neuro-chir ou anomalie TDM : any «new, acute, traumatic intracranial pathology» Toute hémorragie, contusion, œdème et embarrures Mais pas les fractures simples Critère jugement secondaire :fracture crâne ou admission à l hôpital Suivi de tout enfant : admission ou fracture ou TDM ou neurochirurgie Univariée (p< 0,1) et K > 0,60 : multivariée Partition récursive Règle 3 pour 1

26 5 CATCH study Group Acad Emerg Med 2004;11: (abstract) Cohorte prospective hopitaux pédiatriques universitaires canadiens CI : enfants < 16 ans avec TC Perte de conscience ou amnésie ou désorientation ou vomissements persistants (> 1) ou irritabilité (< 2 ans) ou GCS entre 13 et 15 Exclus : refus de participation 28 variables prédictives Prédiction : Critère jugement principal : intervention neurochirurgicale anomalie lésion cérébrale sur TDM Partition récursive

27 6 Arch Pediatr Adolesc Med 2008;162:439-45

28 Lieu UC-Davis 1 UP Californie Trauma center UC-Davis modifiée 21 U Am Nord U + G Outcome Lésion TDM significant Lésion TDM Nexus II CHALICE CATCH RDC Atabaki 21 U Am Nord U + G significant Lésion TDM 10 U UK U + G Dc ou neurochir ou lésion TDM 9 UP Canada U Lésion TDM ou Neurochir 4 UP Am Nord U Lésion TDM n lésions Inclus TC hors trivial TC + TDM TC + TDM Tous TC TC hors trivial TC + TDM Prévalence 7,7 8,3 8,3 1,2 3,9 6,5 Variables Se 98,0 (92,8-99,8) 90,4 (85,5-95,4) 98,6 (94,9-99,8) 98,6 (96,4-99,6) 92,6 (85-96) 95,4 (86,2-98,8) Sp 44,7 (41,8-47,8) 42,7 (40,1-45,3) 15,1 (13,3-16,9) 86,9 (86,5-87,4) 54,4 (52-56) VPN

29 PC initiale > 5 min Amnésie > 5 min UC-Davis UC-Davis modifiée vomissements x persist. persist. 3 céphalées x x convulsions Nexus II CHALICE CATCH RDC Atabaki Altération conscience x x x x x x Irritabilité (< 2 ans) x age<2 Hématome scalp x x x x x x S fracture crâne x x x x x x Anomalie comportement x x Déficit neuro x x x mécanisme x x x coagulopathie Suspicion sévices Variables prédictives selon les RDC x x x x x

30 Conclusions Multiplication des RDC Aucune n a de validation externe ou d étude d impact Hétérogénéité : des critères d inclusion, de jugement, des variables prédictives (et de leur définition) Borne basse de Sensibilité (et VPN) souvent insuffisante Aide à la décision Mais Complexité de la décision : prise en compte des facteurs sociaux : qualité de la surveillance par le parents et qualité de leur décision de reconsulter

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

Traumatisme crânien ou traumatisme cranio-cérébral Trouble de santé neurologique Aide-mémoire

Traumatisme crânien ou traumatisme cranio-cérébral Trouble de santé neurologique Aide-mémoire Définition La notion de traumatisme crânien ou traumatisme crânio-cérébral (TCC) couvre les traumatismes du neurocrâne (partie haute du crâne contenant le cerveau) et du cerveau. La Société de l'assurance

Plus en détail

Objectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS

Objectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS Objectifs et Modalités Présentation : Dr M. Hours, INRETS Objectifs du projet Identifier les facteurs pronostiques de handicap et/ou de mauvaise réinsertion des victimes d accidents de la circulation Sous-

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Traumatisme crânien léger (TCL) et scolarité

Traumatisme crânien léger (TCL) et scolarité Document destiné aux enseignants, aux médecins et aux infirmières scolaires H.Touré pour l'équipe du CSI (Centre de Suivi et d Insertion pour enfant et adolescent après atteinte cérébrale acquise), M.Chevignard,

Plus en détail

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand?

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Michelle Martinot-Peignoux Service d Hépatologie Hôpital Beaujon Université Paris-Diderot INSERM U-773/CRB3 Clichy-France Plan Introduction Applications Cliniques

Plus en détail

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat JFR 2007 LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat Xavier Heymans Avocat à la Cour de Bordeaux www.heymans-avocat.com INTRODUCTION Rejet de la fatalité Socialisation du risque Responsabilisation

Plus en détail

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude REPRODUCTIBILITE INTEROBSERVATEUR DU TEST «NIHSS» (National Institutes of Heath Stroke Scale) RÉALISÉ PAR VIDÉOCONFÉRENCE : EXPÉRIENCE DU RÉSEAU DES URGENCES NEUROLOGIQUES (RUN) BERTHIER E, CHRISTIANO

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

Césarienne pour toutes

Césarienne pour toutes Césarienne pour toutes Méthodologie Revue de la littérature : - PUBMED de 2003 à nos jours - Mots clefs: urinary incontinence AND cesarean section (210 publications) fecal incontinence AND cesarean section

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Sport et traumatisme crânien

Sport et traumatisme crânien Sport et traumatisme crânien Sylma M Pamara DIABIRA Neurochirurgie, CHU Rennes Commotion cérébrale «Perturbation physiologique, en général transitoire, de la fonction cérébrale à la suite d'un traumatisme

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ² José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Nature des variables

Plus en détail

Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot

Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot Service de Pneumologie, CHU Côte de Nacre Centre de compétence régionale de l HTAP UMR INSERM 1086 «Cancers et Préventions», Université

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Analyse des incidents

Analyse des incidents Analyse des incidents Formation B-Quanum 26/06/2012 N. Jacques Coordinatrice Qualité CMSE Introduction Contexte Contrat SPF Coordinateur qualité Médecine nucléaire Hôpital = Entreprise à Haut Risque Efficacité

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE. Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie Hospices cantonaux Centre Hospitalier Universitaire Vaudois DOSSIER DE PRESSE Création du Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie 1. Le Centre romand hospitalo-universitaire de neurochirurgie

Plus en détail

TOPCHAI. Demandeur. Indications retenues : pour les. Comparateu retenu(s) : Amélioration. raison de. d autonomie. 5 ans - 1 -

TOPCHAI. Demandeur. Indications retenues : pour les. Comparateu retenu(s) : Amélioration. raison de. d autonomie. 5 ans - 1 - COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DEE SANTE AVIS DE LA CNEDiMTS 28 janvier 2014 CONCLUSIONS TOPCHAI IR-S, fauteuil roulant électrique monte-marches Demandeur

Plus en détail

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Ajaccio 12 mai 2012 F. Carré Université Rennes 1 Hopital Pontchaillou Inserm UMR 1099 Les «tests» chez le sportif Exploration performance

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE Marc Righini Service d Angiologie et d Hémostase, Département de Médecine Interne Générale, Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse,

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

Evalua&on tests diagnos&ques. Arnaud Fontanet

Evalua&on tests diagnos&ques. Arnaud Fontanet Evalua&on tests diagnos&ques Arnaud Fontanet Résultats d un test diagnos&que Maladie «Gold standard» Test expérimental + a b a+b - c d c+d a+c b+d Evaluation tests diagnostiques. Arnaud Fontanet 2 Résultats

Plus en détail

Virus de l hépatite B

Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Persistance de l antigène HBs 10% - 90% Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B faible ou absente Persistance

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

HOPITAL LOCAL INTERCOMMUNAL SOULTZ-ISSENHEIM DOCUMENT UNIQUE EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS. Mise à jour : 15/06/09

HOPITAL LOCAL INTERCOMMUNAL SOULTZ-ISSENHEIM DOCUMENT UNIQUE EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS. Mise à jour : 15/06/09 HOPITAL LOCAL INTERCOMMUNAL SOULTZ-ISSENHEIM DOCUMENT UNIQUE EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS Mise à jour : 15/06/09 Rédaction : M.GSCHWIND Validation : M. Herrgott Gestionnaire des risques Directeur

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Les donneurs d organes potentiels ne se retrouvent pas seulement dans les grands centres de traumatologie!

Les donneurs d organes potentiels ne se retrouvent pas seulement dans les grands centres de traumatologie! Les donneurs d organes potentiels ne se retrouvent pas seulement dans les grands centres de traumatologie! Kathy Poulin Infirmière ressource au don d organes et de tissus 1 Taux et nombre de donneurs décédés

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Orientations ministérielles pour le TRAUMATISME CRANIOCÉRÉBRAL LÉGER

Orientations ministérielles pour le TRAUMATISME CRANIOCÉRÉBRAL LÉGER 2005 2010 Orientations ministérielles pour le TRAUMATISME CRANIOCÉRÉBRAL LÉGER 2005 2010 Orientations ministérielles pour le TRAUMATISME CRANIOCÉRÉBRAL LÉGER Le Collège des médecins du Québec entérine

Plus en détail

Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de juillet 2006 en France métropolitaine

Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de juillet 2006 en France métropolitaine Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de uillet en France métropolitaine FOUILLET A 1, REY G 1, JOUGLA E, HÉMON D 1 1 Inserm, U75, Villeuif, France. Inserm CépiDc, IFR9,

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

Maltraitance chez l enfant : repérage et conduite à tenir

Maltraitance chez l enfant : repérage et conduite à tenir FICHE MEMO Maltraitance chez l enfant : repérage et conduite à tenir RAPPORT D ÉLABORATION Octobre 2014 DOCUMENT DE TRAVAIL MIS EN LIGNE AVANT CORRECTION ORTHOGRAPHIQUE ET TYPOGRAPHIQUE Ce document a été

Plus en détail

TOPCHAIR-S, fauteuil roulant électrique monte-marches

TOPCHAIR-S, fauteuil roulant électrique monte-marches Véhicule pour personne handicapée Nouvelles données L essentiel SYNTHÈSE D AVIS DE LA COMMISSION NATIONALE D ÉVALUATION DES DISPOSITIFS MÉDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ TOPCHAIR-S, fauteuil roulant

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

Les grandes études de télémédecine en France

Les grandes études de télémédecine en France Les grandes études de télémédecine en France Optimisation de la Surveillance ambulatoire des Insuffisants CArdiaques par Télécardiologie De Midi-Pyrénées au Sud de la France M Galinier, A Pathak Pôle Cardio-Vasculaire

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations. PROCESSUS D ASSURANCE QUALITE MIS EN ŒUVRE APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE 1. Identification des circonstances déclenchantes de l acte de maltraitance. 2. Définition des objectifs correctifs. 3. Elaboration

Plus en détail

LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE. C Assouline

LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE. C Assouline LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE C Assouline Principes «Human error is the price we pay for intelligence» 3 buts principaux de la simulation : détecter les erreurs éviter les erreurs

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant?

«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant? «Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant? Thèse présentée et soutenue publiquement Le 17 juin 2014 Pour obtenir le Diplôme d État

Plus en détail

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Conclusions provisoires rapport du HCSP juillet 2011 Valeur prédictive positive des

Plus en détail

HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM)

HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM) HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM) Hendrich, A. L., Bender, P. S., & Nyhuis, A. (2003). Validation of the Hendrich II Fall Risk Model: a large concurrent case/control study of hospitalized patients. Appl.Nurs

Plus en détail

Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires

Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires Combescure C (1), Perneger TV (1), Weber DC (2), Daurès J P (3), Foucher Y (4) (1) Service d épidémiologie clinique et Centre

Plus en détail

Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE

Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE Table des matières Introduction...2 Qu est-ce que la conscience?...3 Comment la conscience

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Le Comité Scientifique a traité les questions suivantes : «Association reconnue d utilité publique» - 1 -

Le Comité Scientifique a traité les questions suivantes : «Association reconnue d utilité publique» - 1 - - 1 - Prise de position de l'association Française pour l'etude du Foie (AFEF) sur les trithérapies (Peg-IFN + ribavirine + inhibiteur de protéase) dans la prise en charge des malades atteints d'hépatite

Plus en détail

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3

Plus en détail

Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014

Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 Paris, le 12 juin 2014 Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 Délibération n CONS. 13 12 juin 2014 Projet de loi de financement rectificative de la

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

certificat médical accident du travail maladie professionnelle notice d utilisation destinée au praticien

certificat médical accident du travail maladie professionnelle notice d utilisation destinée au praticien cerfa n 50513#01 cerfa accident du travail notice d utilisation destinée au praticien Ce doit être utilisé pour les salariés victimes d accidents du travail, de trajet, de maladies professionnelles (dans

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

DEFICIENTS AUDITIFS : QUELLES AIDES FINANCIERES?

DEFICIENTS AUDITIFS : QUELLES AIDES FINANCIERES? DEFICIENTS AUDITIFS : QUELLES AIDES FINANCIERES? Sommaire 1 ère partie : Les aides techniques I. Appareils de correction auditive & implant d oreille moyenne (dont le BAHA) 1. Les prestations pour tous

Plus en détail

Comprendre. son Psoriasis du Cuir Chevelu

Comprendre. son Psoriasis du Cuir Chevelu Comprendre son Psoriasis du Cuir Chevelu Vous avez un psoriasis du cuir chevelu ou une personne de votre entourage en est atteinte. Cette brochure vous est destinée. Grâce aux informations transmises,

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

PRADO, le programme de retour à domicile. Insuffisance cardiaque

PRADO, le programme de retour à domicile. Insuffisance cardiaque PRADO, le programme de retour à domicile Insuffisance cardiaque Acteurs locaux CPAM/ELSM de Couverture Enjeux et objectifs du programme Répondre à une volonté croissante des patients Adapter et renforcer

Plus en détail

Base de données bibliographiques Pubmed-Medline

Base de données bibliographiques Pubmed-Medline Chapitre 1 ; Domaine 1 ; Documentation ; Champs référentiels 1.1.1, 1.1.2 et 1.1.3 Base de données bibliographiques Pubmed-Medline D r Patrick Deschamps,, 30 mai 2007 PLAN C2i métiers de la santé Introduction

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Traumatologie en odontostomatologie du sport

Traumatologie en odontostomatologie du sport Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2002, 45-4 95 Traumatologie en odontostomatologie du sport Alain GARUET * Au XX e siècle le sport a été àla fois un facteur de paix, de distraction et de divertissement.

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

La chirurgie dans la PC

La chirurgie dans la PC La chirurgie dans la PC GF PENNECOT Marchant ou déambulant Grand handicapé Kinésith sithérapie Appareillage Médicaments Chirurgie neuro ortho LESION NEUROLGIQUE STABLE Spasticité Perte de la sélectivit

Plus en détail

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN LA CONTRACEPTION 1 SATISFACTION DES PATENTES SUR L INFORMATION REÇUE EN POST PARTUM INTRODUCTION Contexte : 2 Élargissement des compétences de SF (contraception & gynécologie de prévention) (1) Rôle dans

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

La Nouvelle Solution. Pour les Lésions Pigmentaires & les Tatouages. Science. Results. Trust.

La Nouvelle Solution. Pour les Lésions Pigmentaires & les Tatouages. Science. Results. Trust. La Nouvelle Solution Pour les Lésions Pigmentaires & les Tatouages Science. Results. Trust. La technologie de PicoWay TM aux pulses ultra-courts nécessite des énergies plus faibles et génère des résultats

Plus en détail

COMMENT EVALUER UN RISQUE

COMMENT EVALUER UN RISQUE COMMENT EVALUER UN RISQUE Rappel : danger et risque Le danger est la propriété ou capacité intrinsèque d un équipement, d une substance, d une méthode de travail, d un environnement à causer un dommage

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE 05.58.73.89.58

REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE 05.58.73.89.58 REGLEMENT INTERIEUR du RESTAURANT SCOLAIRE de la COMMUNE de LINXE 05.58.73.89.58 Préambule La Commune de Linxe, organise un service de restauration pour son groupe scolaire. Ce service est ouvert à tous

Plus en détail

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 Nom : Modèles et références retenus : Fabricant : Demandeur : Données disponibles

Plus en détail

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013 MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE Dary Croft 9 mai 2013 Plan Épidémiologie en chir. non-cardiaque Aspects techniques de l ECG Rappel critères ECG de l'ischémie Principe de monitoring per-op

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail