Actions de prévention du tabagisme dans des collèges de l Académie de Bordeaux

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1 Institut de Santé Publique, d'epidémiologie et de Développement Actions de prévention du tabagisme dans des collèges de l Académie de Bordeaux Rapport de suivi des élèves de la 6 ème ( ) à la 3 ème ( ) Rapport établi par Sylvie Maurice-Tison, Cécile Dantzer & Elodie Saubusse, ISPED - Université Victor Segalen Bordeaux 2 146, rue Léo Saignat Bordeaux Cedex Tel : Décembre 2003

2 SOMMAIRE INTRODUCTION : 3 1. Population d étude et méthode Population d étude Recueil des données Codage et contrôle de saisie 5 2. Résultats : Caractéristiques générales de la population Nombre d élèves participant à l étude Origine des questionnaires Caractéristiques socio-démographiques des élèves interrogés en classe de 6 ème Environnement tabagique des élèves de 6 ème 8 3. Résultats : Comportement tabagique des adolescents Evolution du taux de fumeur et non fumeur au cours des années collèges Caractéristiques du comportement des fumeurs Evolution du statut tabagique selon la classe et le sexe Consommation Tabac Occasions de la première cigarette Situations dans lesquelles ils fument Raisons pour lesquelles les élèves continuent de fumer Caractéristiques des non-fumeurs Raisons pour lesquelles les élèves ont essayé de fumer Raisons pour lesquelles les élèves n ont pas ou ont arrêté de fumer Perception actuelle des fumeurs et projection dans l avenir, suivant le statut tabagique actuel Concernant la perception des fumeurs Concernant leur rapport futur au tabac Etude prospective : parcours tabagique des élèves (informations exploitables de la sixième à la troisième) Devenir des élèves fumeurs de 6ème Comportement fumeur des élèves dont on a le suivi d une année sur l autre_ Arbre représentant la même cohorte de fumeur de la 6ème à la troisième Résultats : Facteurs de risque du tabagisme en classe de sixième Résultats : Influence des actions de prévention Influence des actions de prévention en 6 ème sur l évolution des connaissances Opinions des élèves sur l utilité et intérêt des actions de prévention Evolution des taux de fumeurs selon les actions et les établissements Discussion de la méthode et des résultats Conclusion et perspectives pour la prévention du tabagisme 29 1

3 Index des figures Figure 1 : Répartition par département des questionnaires exploitables - Elèves de sixième - 6 Figure 2 : Cadre familial Elèves de 6 ème 1999/2000 N= Figure 3 : Environnement fumeur - Elèves de 6 ème 1999/2000 N= Figure 4 : Evolution des taux de fumeur et non-fumeur ayant essayé, selon la classe 9 Figure 5 : Evolution des taux de fumeur et non-fumeur ayant essayé, selon la classe et le sexe 9 Figure 6 : Evolution de la fréquence de consommation de tabac, selon la classe 10 Figure 7 : Evolution de la quantité de tabac consommée, selon la classe 10 Figure 8 : Evolution des circonstances dans lesquelles les élèves ont fumé leur première cigarette, 11 Figure 9 : Evolution des lieux dans lesquelles les élèves fument, selon la classe 12 Figure 10 : Evolution des raisons pour lesquelles les élèves continuent de fumer, selon la classe 13 Figure 11 : Evolution de l intention d arrêter la cigarette, selon la classe 14 Figure 12 : Evolution des raisons pour lesquelles les élèves non-fumeurs ont déjà essayé de fumer 15 Figure 13 :Evolution des raisons pour lesquelles les élèves non-fumeurs n ont jamais essayé 16 Figure 14 :Evolution des raisons pour lesquelles les élèves non-fumeurs ayant déjà essayé n ont pas continué16 Figure 15 :Evolution des réponses portant sur la perception d eux-mêmes des fumeurs 17 Figure 16 :Evolution des réponses portant sur la perception des fumeurs par les non-fumeurs 17 Figure 17 : Evolution de la perception qu ont les élèves de leur futur statut tabagique, 18 Figure 18 :Evolution de la perception qu ont les élèves fumeurs de leur futur statut de fumeur 18 Figure 19 :Evolution de la perception qu ont les élèves non-fumeurs de leur futur statut de fumeur 18 Figure 20 : Evolution du taux de fumeurs, selon l âge de l élève et la classe 22 Figure 21 : Pourcentages de réponses justes avant et après les actions réalisées en classe de 6 ème 23 Figure 22 : Evolution de l opinion des élèves, ayant eu une action de prévention,sur son utilité 24 Figure 23 :U tilité et intérêt des actions J ugement des FUMEURS de la 6 ème à la 3ème 25 Figure 24 :Utilité et intérêt des actions Jugement des NON-FUMEURS de la 6 ème à la 3ème 25 Figure 25 : Evolution "comparative" du taux de fumeurs dans les établissements 26 Index des tableaux Tableau 1 : «Evaluation des actions de prévention Tabac» - Effectif des réponses Tableau 2 : Effectif des réponses, selon le département... 6 Tableau 3 : Proportions de fumeur et non-fumeur à chaque étape de l enquête... 8 Tableau 4 : Répartition des circonstances dans lesquelles les élèves ont fumé leur première cigarette, selon la classe (en effectif) Tableau 5 : Répartition des lieux dans lesquels ils fument, selon la classe (en effectif)...12 Tableau 6 : Répartition des périodes auxquelles les élèves fument, selon la classe (en effectif) Tableau 7 : Répartition des raisons pour lesquelles les élèves continuent à fumer, selon la classe (en effectif) Tableau 8 : Répartition des réponses des fumeurs concernant leur intention...14 vis-à-vis de leur consommation future de tabac (en %) Tableau 9 : Répartition des raisons pour lesquelles les non-fumeurs ont déjà essayé (en effectif) Tableau 10 : Fréquence de fumeur en sixième selon exposition ou non pour chaque variable, Risque relatif et Intervalle de confiance à 95% Tableau 11 : Taux de fumeurs en 6 ème, selon l âge et le redoublement Tableau 12 : Effectif des élèves ayant eu une action, selon la classe

4 INTRODUCTION : Projet de prévention du tabagisme dans les collèges d Aquitaine La loi d orientation sur l éducation de 1989 a inscrit l éducation pour la santé dans les priorités de la communauté éducative. La transformation en 1998 des Comités d Environnement Social en Comités d Education à la Santé et à la Citoyenneté (CESC) se voulait une réponse nouvelle, par sa forme et dans ses principes, apportée par l institution scolaire à l apparition de problèmes de société comme le développement du mal-être chez les jeunes, de pratiques à risques et de dépendances. Ce dispositif ne vise pas seulement des régulations internes à l éducation nationale mais plus largement des régulations éducatives locales. La logique des CESC est en effet de privilégier les opérateurs de terrain dans chaque académie. Dans le cadre de la lutte contre le tabagisme et la prévention de sa consommation au collège, il est apparu nécessaire dans l Académie de Bordeaux de procéder à une mesure de l évolution du comportement tabagique des adolescents ainsi que de l effet à long terme des différentes stratégies de prévention. Un dispositif d action expérimental, visant à modifier les conduites des jeunes face au tabac a été mis en place en auprès de collèges volontaires de l Académie. Le choix des stratégies à adopter (modalités, partenariats, forme et durée) a été laissé au libre choix des établissements ayant accepté de participer ainsi que les classes dans lesquelles elles étaient programmées. Un dossier descriptif (données générales de l organisme, intervenants, objectifs, méthodologie, supports éducatifs ) de toutes les associations pouvant intervenir en prévention au tabagisme avait été mis à la disposition des collèges de la région. Différents types d action (information, animation débat, création d outil de prévention) et d intervenants (partenaires de l Education nationale (enseignants, médecins, infirmières, équipes éducatives), partenaires associatifs ou autres) sont, en effet, utilisables par les établissements. Pour pouvoir «évaluer» l efficacité à court et moyen terme des différentes stratégies, et ainsi pouvoir orienter les actions futures, un système d information, appelé «suivi des élèves» par les établissements, basé sur des questionnaires soumis aux élèves chaque année a été mis en place. Le questionnaire initial, soumis en 6 ème en 1999, comportait des informations sur les caractéristiques socio-démographiques de l élève, de ses attitudes et croyances par rapport au tabac ainsi que de sa connaissance via notamment des questions ouvertes de ce sujet. L enquête s est renouvelée, également sous forme de questionnaire, à la fin de la 6 ème après les premières actions, puis en 5 ème, 4 ème et enfin 3 ème en La mise en place de ce système d information et le traitement des données a été confié, par convention, à l ISPED. Nous avons assuré depuis l année 2000 le dépouillement annuel des questionnaires, le codage des questionnaires transmis, le traitement statistique des principales informations et la présentation de résultats intermédiaires. 3

5 Ce système d information nous permet aujourd hui de disposer de données à l échelle de 26 établissements d Aquitaine et de : - décrire, en terme de cohorte, le comportement tabagique des adolescents de manière prospective sur quatre ans, - identifier les facteurs expliquant le tabagisme précoce, - mesurer l effet de différentes stratégies de prévention contre le tabagisme chez les adolescents et les comparer entre elles. La somme de ces résultats peut, par une vision globale et régionale, contribuer à «l évaluation des actions de prévention» que chaque établissement ou partenaire peut souhaiter réaliser. Dans cet esprit, chaque établissement, outre ce présent rapport, sera destinataire, dans la limite des données que nous avons pu exploiter, de résultats complémentaires individualisés sur l évolution de la 6 ème à la 3 ème du taux de fumeurs et sur les commentaires libres des élèves de 6 ème. Ces commentaires peuvent également ouvrir des pistes de réflexions interdisciplinaires s ils sont exploités avec les partenaires des actions de prévention. 1. Population d étude et méthode 1.1. Population d étude Nous avons considéré et traité les données rassemblées comme celle d une étude de cohorte prospective. Cette population comprend les collégiens en classe de 6 ème scolarisés dans l Académie de Bordeaux en , suivis pendant 4 ans, dans les 26 établissements (cf. annexe 1) participant au programme «prévention du tabagisme» en partenariat avec différents intervenants extérieurs (cf. annexe 2) Recueil des données Les données ont été recueillies à l aide de cinq questionnaires validés au préalable par un groupe de travail mis en place par le rectorat de Bordeaux dans lesquels chaque enfant, interrogé chaque année, garde un numéro d anonymat permettant de suivre son évolution. Un premier questionnaire (cf. annexe 3), appelé initial, a été rempli par les élèves en classe de 6 ème avant de bénéficier des interventions sur le tabac. Il est composé : - d une partie commune décrivant les caractéristiques socio-démographiques de l élève, sa consommation d autres substances engendrant une dépendance (alcool, drogue), sa connaissance et ses interrogations sur le tabac, son opinion sur le type d action à mener pour y remédier et sur une éventuelle implication de sa part - d une partie différente suivant leur statut tabagique, c est-à-dire fumeur ou non. Notons cependant, que dans les deux cas, il leur était demandé les raisons conduisant à fumer (pour eux-mêmes ou leurs camarades). Un deuxième questionnaire (cf. annexe 3), dit de suivi post-action, a été réalisé fin 6 ème dans les mois suivants les actions de prévention au tabagisme. Il était constitué d une partie dans laquelle l élève fumeur indiquait sa consommation de tabac et d une partie commune où l adolescent était interrogé sur sa connaissance par rapport au tabac, sur son opinion sur les 4

6 raisons du tabagisme (mêmes propositions faites que dans le questionnaire précédent) et sur son impression, de manière détaillée sur l action qui a été effectuée dans son collège. Les questionnaires de suivi administrés en classe de 5 ème, 4 ème et 3 ème (cf. annexe 3) sont identiques. Ils reprennent, de manière plus ou moins semblable, la composition des parties dans le questionnaire initial qui différaient suivant le statut tabagique. Ils font également l objet d une partie conjointe précisant de façon plus succincte l intérêt des élèves pour une éventuelle action menée et leur position future concernant le tabac Codage et contrôle de saisie Chaque année, le traitement initial des données (codage, saisie) a été réalisé à l ISPED. Seuls les questionnaires avec au moins un numéro d établissement et un numéro d élève permettant son «suivi» ont été saisis. Sur la base comprenant tous les questionnaires saisis, un contrôle des données a été effectué afin de s assurer de la validité des informations recueillies. Un premier traitement des données a consisté à : - exclure les questionnaires sans réponses, seul le numéro d élève et d établissement ayant été renseigné ; ces derniers correspondent à des élèves absents ou ayant changé de collège pour lesquels les questionnaires avaient été préparés, - exclure les questionnaires des personnes ayant répondu aux deux parties du questionnaire Fumeur et Non-fumeur (élèves brodant les réponses de plaisanteries ). Des contrôles de cohérence ont ensuite recherché les personnes dont le statut tabagique, défini à partir de la question «actuellement fumes-tu?», était ambigu à la lecture de la réponse. Si l élève avait répondu exclusivement à la partie consacrée aux fumeurs, il était considéré comme fumeur, non-fumeur si c était à la partie pour les non-fumeurs et réponse manquante s il avait simplement renseigné la partie commune. Cependant certaines des erreurs peuvent venir de questions mal comprises, notamment les questions relatives aux actions. A la question «Est-ce que cette année il y a eu dans ta classe, une action «Tabac»?», des élèves disaient non et donnaient tout de même leur opinion sur l utilité et leur appréciation de celle-ci. Ce cas de figure correspond dans la plupart des cas à des enfants confondant l action de prévention avec les questionnaires de suivi. Il a donc été choisi de ne pas tenir compte par la suite de l opinion qu ils ont pu donner sur une «action». Ce processus a permis d obtenir ce que nous appellerons les questionnaires exploitables. 5

7 2. Résultats : Caractéristiques générales de la population 2.1. Nombre d élèves participant à l étude Tableau 1 : «Evaluation des actions de prévention Tabac» - Effectif des réponses - Elève de 6e avant action Elève de 6e après action (fin 6 ème ) Elèves de 5e Elèves de 4e Elèves de 3e Nb total de questionnaires saisis à l ISPED Nb total de questionnaires exploitables statistiquement La répartition détaillée des questionnaires saisis, selon l établissement et la classe, est donnée en annexe 4. Parmi les questionnaires exploitables, le nombre d élèves présents à chaque étape de l enquête est de Origine des questionnaires La provenance des questionnaires initiaux, c est-à-dire ceux administrés en classe de sixième avant les actions de prévention, est donnée par le tableau et le graphique ci-après : Tableau 2 : Effectif des réponses, selon le département Département Nb d'établissements participant Effectif Proportion d'élèves Gironde (33) ,84% Lot-et- Garonne (47) ,43% Pyrénées-Atlantiques (64) ,45% Dordogne (24) ,89% Landes (40) ,38% TOTAL ,00% Figure 1 : Répartition par département des questionnaires exploitables - Elèves de sixième - Nous pouvons observer une forte représentation des élèves de Gironde puisque 60% des questionnaires reçus proviennent de ce département, répartition proche de celle de la population en Aquitaine. 6

8 2.3. Caractéristiques socio-démographiques des élèves interrogés en classe de 6 ème Afin de mieux connaître la population d étude et de permettre ensuite à d autres établissements d extrapoler les résultats, c est-à-dire des collégiens en classe de sixième, suivis pendant quatre ans (jusqu en 3 ème ), nous avons décidé de présenter succinctement les caractéristiques des élèves participant à l enquête de prévention au tabagisme d après les informations recueillies sur eux lors de leur première année de collège avant la réalisation de toute action. Ces indications seront utilisées par la suite dans la recherche de facteurs de risque du tabagisme à l adolescence.! Le nombre de filles et de garçons participant en sixième à cette enquête est à peu près semblable. On compte, en effet, 49% de collégiennes pour 51% de garçons, le facteur «sexe» ne devrait donc pas intervenir comme un facteur de confusion dans les analyses ultérieures.! Nous observons parmi les 3477 enfants que presque 18% d entre eux redoublent leur sixième.! A la question «tu vis avec qui?» qui n admettait pas de réponses multiples, les enfants ont précisé dans quel cadre familial ils vivaient. Figure 2 : Cadre familial Elèves de 6 ème 1999/2000 N=3477 Nous constatons que la grande majorité des élèves en classe de sixième en habitent dans un foyer composé des deux parents. Dans les autres cas, la présence de la mère est privilégiée puisque 20% vivent au quotidien en sa compagnie contre 3% avec leur père.! Sur les 3477 collégiens en classe de sixième, environ 70% d entre eux ont déclaré pratiquer un sport et un peu plus de 35% une activité extrascolaire (musique, théâtre, ). 7

9 2.4. Environnement tabagique des élèves de 6 ème Enfin, il leur a été demandé de préciser l environnement fumeur qu ils côtoyaient, variable classiquement étudiée pour comprendre le statut tabagique des enfants. Nous obtenons les résultats suivants : Figure 3 : Environnement fumeur - Elèves de 6 ème 1999/2000 N=3477 Nous observons ici qu un peu plus d un tiers des élèves ayant répondu au questionnaire initial ont leur père et/ou leur mère qui fument. La moitié d entre eux ont leurs deux parents qui fument. Les amis semblent, après eux, les personnes les mettant le plus en contact avec la cigarette, puisque 20% des élèves interrogés ont des copains qui fument. Dans l entourage «autre» (beauxparents, grands-parents, oncles, tantes, ), on atteint un taux de 15%. 3. Résultats : Comportement tabagique des adolescents 3.1. Evolution du taux de fumeur et non fumeur au cours des années collèges Les taux de fumeur et non fumeur observés aux différentes étapes de l enquête sont présentés dans le tableau ci-dessous. Ces effectifs ou leur total seront les dénominateurs des paragraphes suivants. Tableau 3 : Proportions de fumeur et non-fumeur à chaque étape de l enquête 6ème 6ème post Action 5ème 4ème 3ème Effectif Non Fumeur % 93,10% 93,72% 89,21% 85,83% 85,18% parmi lesquels ont déjà essayé 26,09% - 24,87% 30,06% 46,32% Effectif Fumeur % 6,90% 6,28% 10,79% 14,17% 14,82% Total Manquant Notons que contrairement aux autres questionnaires, celui de sixième ne comportait pas de variable demandant explicitement le statut tabagique de l élève, cette dernière a été créée 8

10 ultérieurement. Un élève était considéré faisant partie du groupe des fumeurs s ils avaient complété la partie du questionnaire «si tu fumes». Le terme de non-fumeur correspond, dans tous les cas, non seulement aux élèves n ayant jamais fumé mais aussi à ceux ayant déjà essayé ou déjà fumé. Figure 4 : Evolution des taux de fumeur et non-fumeur ayant essayé, selon la classe (en %) Au vu de ces résultats, nous constatons que le tabagisme, au cours des différentes années de collège, est en constante progression. Il a, en effet, doublé entre la sixième et la troisième. La courbe des élèves nonfumeurs ayant déjà essayé montre également une hausse importante, et plus particulièrement entre le passage de la 4 ème à la 3 ème avec un bond d un peu plus de 15% Caractéristiques du comportement des fumeurs Evolution du statut tabagique selon la classe et le sexe Les tableaux des effectifs et des taux exacts sont donnés en annexe 5.. Figure 5 : Evolution des taux de fumeur et non-fumeur ayant essayé, selon la classe et le sexe (en % des élèves) Il ressort de ce graphique qu à partir de la cinquième, le comportement tabagique des filles se différencie de celui des garçons. La courbe représentant les taux des filles se situe alors au-dessus de celle des garçons. 9

11 Consommation Tabac Les tableaux des effectifs exacts sont fournis en annexe 5.! Fréquence de la consommation de tabac Figure 6 : Evolution de la fréquence de consommation de tabac, selon la classe (en% des fumeurs) Au vu de ce graphique, il apparaît qu en grandissant, les élèves se contentent de moins en moins d une consommation occasionnelle de la cigarette. L augmentation du nombre de fumeurs réguliers est constante et rapide. En effet, en 4 ans, leur part au sein des élèves fumeurs passe d environ 25% à presque 60%. Aucune relation entre la consommation de tabac et le sexe de l élève n a été mise en évidence.! Quantité consommée Figure 7 : Evolution de la quantité de tabac consommée, selon la classe (en% des fumeurs) Il ressort de ce graphique que le nombre de fumeurs consommant un nombre inférieur à trois cigarettes, c est-à-dire restant dans le cadre d une cigarette dite de plaisir est en baisse, ce qui est concordant avec l augmentation des fumeurs réguliers du graphique précédent. Le pourcentage de fumeurs ayant des consommations très élevées (supérieure à un paquet) est encore faible mais progresse de façon certaine. Il est passé, en quatre ans, de 0.42% à 7.34%. 10

12 ! Avales-tu la fumée? En 6 ème, le pourcentage d élèves déclarant avaler la fumée est de l ordre de 65%, en 5 ème il atteint environ les 88% pour rester stable jusqu en 3 ème. De plus, d après le test du khi-deux, la relation entre la fréquence de consommation et le fait d avaler la fumée devient significative à 1% à partir de la 5ème. On observe que les fumeurs réguliers ont davantage tendance à avaler la fumée que les fumeurs occasionnels. Le tableau des effectifs et des taux exacts est donné en annexe Occasions de la première cigarette Concernant les résultats recueillis en sixième, ils sont à observer avec précaution en raison d un questionnement différent. En sixième, elle était présentée sous forme d une question ouverte. En 5 ème, 4 ème et 3 ème, la question «à quelle occasion as-tu commencé?» faisait l objet d une réponse à choix multiples parmi cinq propositions découlant des résultats observés en sixième. Tableau 4 : Répartition des circonstances dans lesquelles les élèves ont fumé leur première cigarette, selon la classe (en effectif) 6ème 5ème 4ème 3ème Entre copains En famille Quand je suis seul Pendant des fêtes Nb total de fumeurs Figure 8 : Evolution des circonstances dans lesquelles les élèves ont fumé leur première cigarette, selon la classe (en % des fumeurs) Le fait que pour chaque circonstance le pourcentage a tendance a augmenté montre qu avec l âge, les occasions de commencer à fumer se multiplient. Au cours des quatre années, l ordre des conditions dans lesquelles l adolescent a fumé sa première cigarette ne diverge pas beaucoup. L entourage des amis reste largement un facteur principal et ce de façon très nette à partir de la cinquième. Il est également important de noter que le taux de 20%, soit un élève sur cinq qui découvre la cigarette seul est atteint dès la cinquième et reste à ce niveau. 11

13 Le milieu familial quant à lui est une occasion de débuter pour un fumeur sur 10. Le taux de fumeurs ayant testé la cigarette avec leur famille reste durant les 4 ans le plus faible et celui qui progresse le moins Situations dans lesquelles ils fument Toujours en raison des divergences de codage, il faut rester vigilant sur les résultats observés en 6 ème.! Lieux où les élèvent fument Tableau 5 : Répartition des lieux dans lesquels ils fument, selon la classe (en effectif) 6ème 5ème 4ème 3ème Prés de la maison Dans la maison Sur le trajet du collège Autres lieux Nb total de fumeurs Figure 9 : Evolution des lieux dans lesquelles les élèves fument, selon la classe (en % des fumeurs) Ce graphique met en évidence un changement dans les habitudes des élèves au cours des années de collège concernant les lieux où ils fument, le trajet collège et les «ailleurs» qu à la maison concernant de plus en plus d élèves.! Quand les élèves fument Tableau 6 : Répartition des périodes auxquelles les élèves fument, selon la classe (en effectif) 6ème 5ème 4ème 3ème Le matin L après-midi Le soir Les jours de la semaine Le Week-end Pendant les vacances Nb total de fumeurs

14 Concernant le moment dans la journée ou la période auxquels les adolescents fument, on constate également la multiplication des occasions avec l âge. Il est à rapprocher des circonstances ci-dessus. Trajets, alentours de la maison ( ) sont des occasions de débuter qui perdurent peut-être, c est-à-dire avec les amis qui sont avec l âge au moins autant que la famille rencontrés le week-end et en vacances Raisons pour lesquelles les élèves continuent de fumer Comme précédemment, cette question en sixième était présentée, contrairement aux années qui suivent, sous forme d une question ouverte. L interprétation des résultats doit donc se faire avec des réserves pour la première année de collège. Tableau 7 : Répartition des raisons pour lesquelles les élèves continuent à fumer, selon la classe (en effectif) 6ème 5ème 4ème 3ème Parce que j'aime bien Par habitude Parce que sinon ça me manque Pour me calmer NSP et autres Je ne sais pas autre raison TOTAL Figure 10 : Evolution des raisons pour lesquelles les élèves continuent de fumer, selon la classe (en % des fumeurs) D après ce graphique, nous constatons que très vite les adolescents font l expérience du côté apaisant de la cigarette et du plaisir qui en découle. La conscience de cet effet ne fait qu augmenter au cours des années. Les élèves semblent également prendre de plus en plus conscience du manque lié au besoin de nicotine. Ils n assimilent cependant toujours pas cet aspect comme une des principales raisons qui fait qu ils continuent à fumer. Il reste un pourcentage non négligeable d élèves ne trouvant pas de mots pour expliquer pourquoi. Ils sont probablement à rapprocher des élèves répondant «par habitude». 13

15 Une autre question explorait l intention des fumeurs d arrêter de fumer. Tableau 8 : Répartition des réponses des fumeurs concernant leur intention vis-à-vis de leur consommation future de tabac (en %) envisage d'arrêter 6ème 5ème 4ème 3ème oui 66,11% 40,00% 48,18% 47,49% non 22,18% 34,05% 30,29% 30,89% manquant 11,72% 25,95% 21,53% 21,62% Figure 11 : Evolution de l intention d arrêter la cigarette, selon la classe (en % des fumeurs) On constate que deux fumeurs sur trois en sixième envisageait d arrêter et un peu moins de la moitié par la suite. Notons tout de même que dans les années suivantes les taux de non-réponse sont également bien supérieurs à celui enregistré en sixième. La difficulté d arrêter est peut-être davantage perçue avec le temps. De plus, d après le test du khi-deux, la relation entre la fréquence de consommation de tabac et le fait d envisager d arrêter n est significative qu en sixième (p_value=<.0001). En première année de collège, les fumeurs réguliers ont beaucoup moins tendance à vouloir cesser de fumer (45% versus 80% des fumeurs occasionnels). Ni le sexe de l élève, ni le fait d avoir des amis fumeurs ou non, ni le statut tabagique des parents n apparaissent influencer la décision de vouloir arrêter de fumer Caractéristiques des non-fumeurs Le questionnaire de 6 ème ne se présentant pas de manière similaire à celui des années ultérieures, les résultats ne sont donnés que pour les classes de 5 ème, 4 ème et 3 ème Raisons pour lesquelles les élèves ont essayé de fumer Tableau 9 : Répartition des raisons pour lesquelles les non-fumeurs ont déjà essayé (en effectif) 5ème 4ème 3ème Pour voir, pour essayer (par curiosité) Parce qu un copain(e) m a fait essayer Parce que quelqu un dans ma famille m a fait essayer Pour une autre raison

16 Figure 12 : Evolution des raisons pour lesquelles les élèves non-fumeurs ont déjà essayé de fumer selon la classe (en % des non-fumeurs ayant déjà essayé) Au cours des différentes années observées, les motivations conduisant les adolescents à tester la cigarette ainsi que leur ordre d importance n ont pas beaucoup changé. Nous constatons que la curiosité, l expérience personnelle sont les premières revendiquées mais aussi par un souhait plus ou moins admis de conformité avec les amis (cf. question concernant les occasions de première cigarette). Ces derniers déclarant avoir essayé de fumer pour voir sont donc sûrement à rapprocher des 30% qui incriminent directement les copains. Dans la majorité des cas de ces groupes actuellement non-fumeurs, les durées d essai se comptent en jours quelle que soit l année observée. Notons tout de même que ce pourcentage reste stable, autour des 60% en 5 ème et 4 ème mais qu il tombe à 50% en 3 ème. De plus, nous observons, même si les taux correspondant aux élèves ayant essayé durant des périodes se comptant en mois ou en années sont encore faibles, de l ordre respectivement de 16 et 5% en 5 ème et 4 ème, qu ils ont augmenté en 3 ème de 5% et 4% Raisons pour lesquelles les élèves ayant essayé ou non ne sont pas attirés par le tabac Nous distinguons, dans ce paragraphe, chez les non-fumeurs, d une part ceux qui n ont jamais (ou pas encore) essayé afin de rechercher ce qui les a retenu et d autre part ceux qui ont déjà essayé mais qui n ont pas continué à fumer afin de rechercher ce qui les a incité à s arrêter précocement. Les tableaux des effectifs exacts des raisons de ne jamais ou de ne pas continuer à fumer sont disponibles en annexe 5. 15

17 Figure 13 : Evolution des raisons pour lesquelles les élèves nonfumeurs n ont jamais essayé, selon la classe (en % des non-fumeurs n ayant jamais essayé) Figure 14 : Evolution des raisons pour lesquelles les élèves nonfumeurs ayant déjà essayé n ont pas continué, selon la classe (en % des non-fumeurs ayant déjà essayé) En comparant ces graphiques, nous observons que les raisons pour lesquelles les élèves n ont jamais ou du moins pas continué à fumer sont sensiblement les mêmes. Alors que l interdit ne semble pas les freiner, la peur pour leur santé et le déplaisir de fumer apparaissent comme les facteurs principaux. Dans les deux cas, le fait de ne pas aimer la cigarette prend de plus en plus d importance (affirmation d un choix personnel) mais par contre contrairement à ceux qui n ont jamais essayé, nous constatons que le danger pour leur santé représente de moins en moins une raison suffisante pour arrêter la cigarette Perception actuelle des fumeurs et projection dans l avenir, suivant le statut tabagique actuel Concernant la perception des fumeurs Dans chacun des questionnaires administrés, il a été demandé aux élèves de donner leurs points de vue, de façon distincte suivant qu ils étaient fumeurs ou non, sur les motivations à fumer. Quatre affirmations leur étaient proposées ainsi qu une échelle d accord avec ces propos (pas du tout, plutôt non, plutôt oui, tout à fait). Les tableaux des effectifs exacts des réponses aux quatre affirmations selon le statut tabagique sont donnés en annexe 5. Les graphiques suivants montrent les pourcentages de réponses «plutôt oui «et «tout à fait» suivant le statut tabagique des élèves de la 6 ème à la 3 ème. 16

18 Figure 15 : Evolution des réponses portant sur la perception d eux-mêmes des fumeurs, suivant la classe (en % des fumeurs) Figure 16 : Evolution des réponses portant sur la perception des fumeurs par les non-fumeurs, suivant la classe (en % des non-fumeurs) Nous avons résumé les réponses : - «il fume automatiquement, sans même y penser, par habitude» par la dépendance, - «il fume pour faire comme les autres, ou quand il est avec d'autres fumeurs pour se faire accepter par eux» par l aspect social, - «il fume quand il est préoccupé(e), triste, ou en colère» par la régulation des affects, - «il prend du plaisir à allumer et à tenir une cigarette» par le plaisir et la gestuelle. Il est interéssant d observer que les élèves ont des opinions significativement différentes suivant leur rapport au tabac. Les non-fumeurs, dès la sixième, semblent reconnaître le degré d accoutumance et le côté social de la cigarette, alors que les fumeurs sous-estiment et minimisent la dépendance et l habitude. Ces derniers refusent, également de manière très importante, de n y voir qu une pratique sociale «pour faire comme les autres», peut-être dévalorisante. Par contre, quelque soit le statut tabagique, tous sont très tôt conscients de l effet apaisant du tabac, des avantages psychologiques que sa consommation apporte Concernant leur rapport futur au tabac Chaque année, les élèves devaient répondre à la question : «plus tard fumeras-tu?». Les tableaux des taux exacts sont disponibles en annexe 5. 17

19 Figure 17 : Evolution de la perception qu ont les élèves de leur futur statut tabagique, suivant la classe (en %) Globalement les résultats peuvent sembler encourageants puisque quelle que soit l année prise en compte au moins 60% des élèves déclarent qu ils ne fumeront pas plus tard. Mais qu en est-il si nous observons les réponses, suivant leur statut fumeur ou nonfumeur, sachant que les nonfumeurs sont toujours en effectif largement supérieur? Voici les graphiques obtenus en distinguant les réponses données d une part par les fumeurs et d autre part par les non-fumeurs. Figure 18 : Evolution de la perception qu ont les élèves fumeurs de leur futur statut de fumeur, suivant la classe (en % des fumeurs) Figure 19 : Evolution de la perception qu ont les élèves nonfumeurs de leur futur statut de fumeur, suivant la classe (en % des non-fumeurs) L influence du statut tabagique, fumeur ou non fumeur, sur la projection vers le tabac ou son arrêt à l avenir est évidente quand on compare ces groupes d élèves. En effet, contrairement aux non-fumeurs, les fumeurs se projettent rarement comme des non-fumeurs plus tard et ce quelle que soit l année observée ; même si leur pourcentage augmente, il reste très faible. Ces résultats montrent de façon très claire qu une fois qu un adolescent a touché à la cigarette, non seulement ses habitudes changent peu par la suite mais aussi parallèlement à la dépendance, il aura de plus en plus de mal à s imaginer non-fumeur. 18

20 3.5. Etude prospective : parcours tabagique des élèves (informations exploitables de la sixième à la troisième) Devenir des élèves fumeurs de 6ème Sur les 239 fumeurs observés en 6 ème, - on a suivi leur comportement tabagique pour 105 d entre eux en 5 ème. Parmi ces 105, 52 sont restés fumeurs, soit presque 50% d entre eux. - on a suivi leur comportement tabagique pour 87 d entre eux en 4 ème. Parmi ces 87, 52 sont restés fumeurs, soit 56,2% d entre eux. - on a suivi leur comportement tabagique pour 56 d entre eux en 3 ème. Parmi ces 56, 38 sont restés fumeurs, soit 67,86% d entre eux Comportement fumeur des élèves dont on a le suivi d une année sur l autre # Sur 180 élèves fumeurs en début de 6 ème, 81 le sont restés en fin de 6 ème, soit 45% d entre eux. # Sur 73 élèves fumeurs en fin de 6 ème suivi, 44 le sont restés en 5 ème, soit presque 60.27% d entre eux. # Sur 117 élèves fumeurs en 5 ème, 81 le sont restés en 4 ème, soit un peu plus de 69% d entre eux. # Sur 142 élèves fumeurs en 4 ème, 93 le sont restés en 3 ème, soit 65,5% d entre eux Arbre représentant la même cohorte de fumeur de la 6ème à la troisième Bien que les effectifs observés soient très petits en raison de la difficulté de suivre la même cohorte au cours des quatre années, les résultats montrent certaines tendances. En effet, on constate que le passage de la sixième à la cinquième n est pas la période la plus déterminante du statut tabagique puisque sur les 37 fumeurs en 6 ème, une petite majorité redevient non-fumeur l année d après. Notons cependant que ce changement n est pas définitif puisqu en 3 ème la majorité redeviennent fumeurs. Ceci prouve que des efforts de prévention seulement en 6 ème ne sont pas suffisants. De plus, on observe qu à partir de la cinquième, l avenir tabagique de l élève semble se décider de façon plus définitive, puisque sur les 16 fumeurs de 5 ème, 14 le sont restés au moins jusqu en 3 ème. 19

21 Arbre d évolution des Fumeurs Arbre 6 ème Fumeur % 57 % 5 ème Fumeur 16 5 ème Non Fumeur % 6% 29% 71 % 4 ème Fumeur 15 4 ème Non Fumeur 1 4 ème Fumeur 6 4 ème Non Fumeur % 7 % 100 % 0 % 100 % 0 % 27 % 73 % 3 ème Fum 14 3 ème Non Fum 1 3 ème Fum 1 3 ème Non Fum 0 3 ème Fum 6 3 ème Non Fum 0 3 ème Fum 4 3 ème Non Fum 11 TOTAL Fumeurs : 25 sur 37 TOTAL Non Fumeurs : 12 sur 37 20

22 4. Résultats : Facteurs de risque du tabagisme en classe de sixième Le questionnaire initial, administré en classe de sixième, nous a permis de recueillir les données socio-démographiques et d environnement des différents élèves participant au projet de prévention au tabagisme. Nous avons également construit une variable rendant compte de l âge de l élève selon trois modalités (normal ou en avance, en retard d un an, en retard de plus d un an). Nous avons exploré toutes ces variables afin de déterminer des caractéristiques pouvant expliquer le comportement tabagique des adolescents au cours de la première année de collège. La démarche de recherche des facteurs favorisant le tabagisme a été la suivante : en comparant les fumeurs et les non-fumeurs, il apparaît une différence significative d exposition pour certaines variables. Par exemple, le pourcentage d élèves ayant des amis fumeurs est différent chez les nonfumeurs et les fumeurs : - presque 16% des non-fumeurs ont des amis fumeurs, - presque 73% des fumeurs ont des amis fumeurs. L attention attirée sur la variable «amis fumeurs» nous permet de calculer la fréquence de fumeurs parmi les élèves «exposés à des amis fumeurs» (25.5%) et de la comparer avec celle des fumeurs parmi les «non-exposés» (2.3%). En considérant ainsi les données, nous pouvons calculer le risque relatif (25.5/2.3 11) qui s interprète comme suit : «les élèves côtoyant des amis fumeurs ont 11 fois plus de risque de fumer que ceux dont les amis sont non fumeurs». Tableau 10 : Fréquence de fumeur en sixième selon exposition ou non pour chaque variable, Risque relatif et Intervalle de confiance à 95% Exposition Taux de fumeurs en 6 ème (en %) RR Intervalle de confiance 95% Redoublement oui 16,58% 3,62 [ 2,81 ; 4,66 ] non 4,58% Copains fumeurs oui 25,48% 10,9 [ 8,3 ; 14,31 ] non 2,34% Frères/sœurs fumeurs oui 20,04% 4,27 [ 3,37 ; 5,43 ] non 4,69% Sensibilité / problème tabac oui 3,83% 2,67 [ 1,93 ; 3,68 ] non 10,20% 21

23 Les risques relatifs calculés ci-dessus étant tous significativement supérieur à 1 (bornes inférieures supérieures à 1), nous pouvons conclure qu il existe un risque plus élevé dans les groupes exposés. Ces facteurs peuvent être considérés comme des facteurs de risque potentiels mais il est aussi intéressant de tester les associations de ces facteurs si on souhaite véritablement cibler les adolescents à risque de fumer. L incidence des fumeurs dans le groupe d élèves déclarant avoir leurs meilleurs amis qui fument est 11 fois plus élevée que dans le groupe de ceux côtoyant des non-fumeurs. Ce facteur apparaît le plus influent concernant le comportement tabagique de l adolescent en classe de sixième. Nous observons que le risque d être fumeur est 4,27 plus élevé dans le cas où un frère et/ou une sœur fume mais ce résultat serait à préciser par une question vérifiant l existence de frères et sœurs et plus spécifiquement d aînés. Dans une moindre mesure, nous constatons qu un élève ne se sentant pas concerné par le problème du tabagisme (réponse NON à la question «es-tu sensible aux problèmes que pose le tabac» aura 2,67 de risque d être fumeur. L âge de l élève calculé à partir de son année de naissance a été également étudié comme un facteur de risque potentiel, l âge normal correspondant à un élève étant né en 1988 ou après. Exposition Taux de fumeurs en 6 ème (en %) RR Intervalle de confiance 95% Age Elève ayant l'âge normal 3,61% Elève ayant un an de retard 12,71% 3,52 [ 2,67 ; 4,67] Elève ayant plus d'un an de retard 24,87% 6,87 [ 4,97 ; 9,49 ] On constate que plus un enfant est âgé en 6 ème plus il est à risque de fumer en 6 ème. Par rapport à un enfant ayant l âge normal en sixième, un élève ayant un an de retard a 3,5 fois plus de risque d être fumeur et presque 7 fois plus s il a plus d un an de retard. Figure 20 : Evolution du taux de fumeurs, selon l âge de l élève et la classe Jusqu en 4 ème, nous observons que le taux de fumeurs est d autant plus élevé que le nombre d années de retard est important. Les résultats de 3 ème sont à interpréter avec prudence en prenant en compte que nombre d élèves avec plus d un an de retard en 6 ème ont été réorientés ou ont encore redoublé dans les classes ultérieures et sont donc peu présents en 3 ème (cf. annexe 5 : tableau des effectifs ). 22

24 Enfin, si on étudie à la fois l âge et le fait de redoubler, nous constatons d une part que dans toutes les classes d âge, le taux de fumeurs est toujours supérieur parmi les élèves redoublants et d autre part que parmi les redoublants, l âge apparaît également être un facteur augmentant le risque de fumer. Tableau 11 : Taux de fumeurs en 6 ème, selon l âge et le redoublement Redoublant en 6 ème Non Redoublant en 6 ème Elève ayant l'âge normal 7,15% 3,32% Elève ayant un an de retard 13,01% 12,46% Elève ayant plus d'un an de retard 29,20% 9,31% (cf. annexe 5 : tableau des effectifs ) 5. Résultats : Influence des actions de prévention 5.1. Influence des actions de prévention en 6 ème sur l évolution des connaissances des élèves Dans les questionnaires administrés en sixième, avant et après actions, une partie était consacrée à l évaluation des connaissances des élèves sur le tabac. Les réponses ainsi obtenues témoignent du savoir qui était déjà acquis par les adolescents et de celui qui peut être éventuellement attribué aux différentes actions de prévention réalisées en Les tableaux des taux exacts sont disponibles en annexe 5. Figure 21 : Pourcentages de réponses justes avant et après les actions réalisées en classe de 6 ème (N=3477 avant actions N=2929 après actions) 23

25 Nous pouvons déduire de ce graphique que les actions ont, effectivement, contribué à éclairer les adolescents, ou au moins à asseoir leurs connaissances sur le tabac. Les taux de réponses justes après actions, soit sont restés dans le même ordre de grandeur, soit ont augmenté. De plus, nous constatons que les pourcentages de bonnes réponses les plus importants, avant et après actions, sont obtenus sur des questions relatives aux dangers de la cigarette. Notons cependant, bien que le taux soit déjà d environ 65%, que les actions ont permis à presque 20% d élèves supplémentaires de prendre conscience de l essoufflement qu entraîne la consommation de tabac. Les actions de prévention semblent surtout avoir augmenté le niveau d information des adolescents sur les caractéristiques du tabac : historique, composition, différence entre les types de cigarettes, 5.2. Opinions des élèves sur l utilité et intérêt des actions de prévention du tabagisme Dans chacun des questionnaires administrés, il a été demandé aux élèves ayant bénéficié d une «action tabac» dans l année de donner leur opinion en terme d utilité et d intérêt pour eux. Le tableau suivant présente, pour chaque classe, le nombre d élèves ayant bénéficié d une action de prévention du tabagisme et sur lesquels porte ce paragraphe : Tableau 12 : Effectif des élèves ayant eu une action, selon la classe Fin 6ème 5ème 4ème 3ème Nb total d'élèves ayant eu une action Fumeurs Non-fumeurs Figure 22 : Evolution de l opinion des élèves, ayant eu une action de prévention, sur l utilité de cette dernière (en % des élèves ayant eu une action tabac ) Il ressort de ce graphique que l opinion des élèves dans leur ensemble, dans un premier temps majoritairement favorable, devient mitigée, certains exprimant même dans leur réponse en clair leur lassitude vis-à-vis d actions répétitives. L appréciation de l utilité diffère dans les groupes fumeurs et non-fumeurs lors du suivi. Les tableaux des effectifs exacts sont disponibles en annexe 5. 24

26 Figure 23 : Utilité et intérêt des actions, Jugement des FUMEURS de la 6 ème à la 3ème Figure 24 : Utilité et intérêt des actions, Jugement des NON-FUMEURS de la 6 ème à la 3ème Nous observons que les fumeurs semblent moins convaincus que les non-fumeurs de l utilité et de l intérêt des actions qui leur sont proposées. En effet, le taux de non-fumeurs favorables à de telles actions de prévention est toujours supérieur à celui des fumeurs, quelle que soit l année. Cependant, nous remarquons qu entre la 6 ème et la 4 ème, l enthousiasme des élèves, tous statuts tabagiques confondus, décroît mais de façon retardée chez les non-fumeurs. Le passage en troisième montre un certain regain d intérêt pour les actions et de manière similaire dans les deux cas, phénomène peut-être à rapprocher des perceptions de dépendance (cf ) Evolution des taux de fumeurs selon les actions et les établissements Plusieurs pistes ont été suivies afin de rechercher si les actions, selon le type de celles-ci ou le nombre d actions réalisées, pouvaient influer sur la fréquence du taux de fumeurs parmi les élèves mais aucune n a donné de résultats convaincants. Nous avons alors comparé les caractéristiques des établissements présentant les plus faibles et fortes variations de taux de fumeurs. Nous n avons pas constaté de lien entre la diminution du taux de fumeurs dans le temps et un parcours particulier d interventions contre le tabac. De plus, les types d action peuvent avoir été déclarés identiques sous les termes «information», «animation» ou «création» et recouvrir des réalités et des investissements très différents d un établissement à l autre, par exemple en terme de temps, de moyens humains consacrés. En raison de ces constatations, il apparaît difficile d analyser les taux de fumeurs en fonction de tel ou tel type d actions ou du nombre d actions. Néanmoins, il est intéressant de constater que l évolution des taux de fumeurs est fort différente d un établissement à l autre (Figure 25, anonymisant les collèges). De plus, tous les établissements n ayant pas organisé d actions chaque année (cf. Tableau 12), il est possible de comparer les attitudes des fumeurs des collèges avec et sans actions. On constate que les élèves ayant bénéficié d actions en 5 ème ont plus souvent envisagé d arrêter que ceux n en ayant eu aucune (40,5%, soit 68 élèves sur 168 versus 29,5%, soit 5 élèves sur 17) et se projetaient davantage comme non-fumeur. Ces différences ne sont cependant pas significatives en raison de la petite taille des échantillons. En classe de 4 ème, 3 ème, les projections dans l avenir semblent indépendantes du nombre d actions effectuées. 25

27 26

28 6. Discussion de la méthode et des résultats Cette étude de cohorte prospective qui comportait, en sixième, un échantillon de 3477 élèves, «suivi» jusqu en troisième, devait nous renseigner, sur l évolution du comportement tabagique des adolescents scolarisés dans 26 établissements d Aquitaine ayant réalisé une ou des actions de prévention, au moyen de questionnaires remplis par les adolescents euxmêmes. L avantage d avoir administré des questionnaires via les établissements scolaires est d avoir permis d une part de préserver l anonymat par rapport aux parents, encourageant les élèves à donner une information sans pression et d autre part de suivre, du moins en théorie, au cours des quatre années de collège le parcours tabagique de la même cohorte d adolescents. En pratique, une telle enquête nous confronte à différentes difficultés conduisant à la perte d informations : - absence de l élève au moment de l enquête, - redoublement, - changement d établissement, - parfois numéro d anonymat de l élève non indiqué et donc impossibilité de le relier à ses réponses aux questionnaires des autres années, - enquête de suivi non réalisée par le collège, telle ou telle année. Ces inconvénients, qui sont la rançon des enquêtes sur le terrain, pas toujours compatible avec l exigence de protocoles d évaluation, ont rendu difficile la réalisation d une analyse rigoureuse de la cohorte. L évaluation des actions de prévention réalisées au cours de ces quatre années de collège nécessite également d être complétée par l étude des appréciations détaillées des élèves sur les actions qui sont disponibles pour les classes de sixième. Il est évident que les qualificatifs de type «Information, Animation, Création» des actions, choisis pour résumer, peuvent recouvrir des actions de contenu et de durée très différents. Une analyse approfondie nécessiterait bien entendu la description qualitative des acteurs impliqués et celle des commentaires faits en clair par les élèves tels que les établissement les analyseront. Ceci expliquerait également les différents jugements concernant l utilité et l intérêt pour un même type d action. Une «sélection» des réponses libres est présentée en annexe 6. Le verbatim des réponses obtenues dans chaque établissement figure dans le document «résultats complémentaires» de chaque établissement car il doit être confronté aux actions menées et aux partenaires impliqués. De plus, nous nous sommes ici heurtés au fait que la cohorte soit composée d établissements scolaires tous volontaires pour ce projet, au moins en sixième. Sur le plan méthodologique, il manque évidemment un groupe témoin, c est-à-dire des collèges n ayant effectué aucune action, ce qui ne permet que des comparaisons entre type ou encore nombre d actions réalisées mais pas des comparaisons entre actions de prévention versus aucune action de prévention dans les années collèges (groupe témoins). La première constatation qu il est possible de faire, dans cette cohorte d élèves ayant bénéficié d au moins une action de prévention au tabagisme en sixième, est que le taux de fumeurs est quand même en forte progression : en quatre ans, il passe de 7% à 15%, soit un peu plus du double. De même, l augmentation significative du nombre d élèves ayant essayé 27

29 de fumer, et plus spécifiquement celle observée entre la quatrième et la troisième, n est pas plus rassurante vis-à-vis de l avenir tabagique de ces adolescents. Le comportement tabagique des élèves change au cours du temps, notamment concernant les lieux où ils fument. Les endroits proches de la maison perdent de leur importance. Cela peut traduire une certaine émancipation de l enfant qui jouit de plus de liberté et qui a donc à sa portée davantage d occasions de fumer. L évolution des endroits où les enfants fument est cependant difficile à interpréter sans la rapprocher du taux d élèves fumeurs très différent suivant l âge. Prenons l exemple des enfants déclarant fumer à la maison. Dans le cas des sixièmes, cela peut concerner certains élèves qui fument quelques cigarettes en cachette de leurs parents, mais chez eux car ils ont moins d autorisation de sortir que les adolescents en 3 ème. Ces derniers se rendant seuls au collège ont davantage l occasion de fumer sur le trajet. Nous pouvons penser que certains d entre eux vont d ailleurs à cet âge commencer à fumer chez eux sans plus se dissimuler des parents, voire même avec eux, puisque le nombre d adolescent déclarant avoir fumé leur première cigarette en famille est stable, soit 10% des fumeurs environ dans chaque classe. Bien que les caractéristiques socio-démographiques des élèves n aient été précisées que dans les questionnaires initiaux et donc que les facteurs favorisant le tabagisme soient ceux présentés en sixième, nous avons constaté que les enfants redoublant cette classe avaient davantage tendance à fumer et que non seulement le redoublement pouvait être mis en cause mais aussi l âge de l élève par rapport à celui de sa classe. L étude de l évolution du taux de fumeur selon le sexe de l élève met en évidence que le nombre de garçons fumeurs entre la quatrième et la troisième décroît alors que celui des filles augmente. Ceci peut s expliquer soit par un pourcentage supérieur de garçons redoublants en 4 ème ou quittant le collège (réorientés vers des structures professionnalisées, ) et donc absents de la cohorte par la suite alors qu ils étaient plus âgés et donc plus à risque, soit par un comportement des filles et des garçons au même âge différent. Ces différentes observations montrent l importance d étudier le comportement tabagique des adolescents non seulement par classe mais aussi, avec des difficultés dans cette cohorte, selon l âge réel de l enfant. De même, il nous semble capital d adapter les actions de prévention en fonction de l âge civil de l élève et non, seulement de sa classe. Parmi les facteurs connus dans l amorce du tabagisme, nous avons retrouvé, avec un risque relatif de 11, la consommation de tabac par le groupe de camarades. Beaucoup de jeunes commencent à fumer car leurs amis fument. Même si l acte n est pas forcément valorisant, il s agit pour eux d un élément d intégration dans une période de recherche d identité et d identification où l on copie souvent les modèles, parents ou amis. On observe également un plus grand nombre de fumeurs en sixième dans les familles où les frères et sœurs fument. Il aurait été intéressant de préciser cette question dans le questionnaire initial en distinguant les exemples des aînés. L environnement fumeur a un impact certain sur le comportement tabagique de l élève, cet aspect est à prendre en compte et à travailler dans le cadre des actions, mais avec précaution car d une part, certains élèves ont souligné dans leurs commentaires leur inquiétude pour la santé de leurs parents fumeurs et d autre part, le caractère inquisiteur de certaines actions n a pas été apprécié (questions posées sur leurs parents ou sur eux-mêmes). Concernant les motivations à fumer, les jeunes comprennent rapidement que le tabac peut apporter certains avantages psychologiques, avantages immédiats qui l emportent sur les risques liés à l usage de la cigarette qu ils perçoivent comme lointains. Ils sous-estiment 28

30 l accoutumance possible à la nicotine et ne prennent conscience que petit à petit de la dépendance qui s installe. Ils ne reconnaissent pas le besoin de fumer comme une des principales raisons de continuer. Les variations de comportement du paragraphe 3.5, nous font penser que pour une proportion importante d élèves chaque année «essayer de fumer» se transformera en «continuer à fumer» avec des difficultés de plus en plus grandes à arrêter comme nous l avons vu dans la figure 11. Ainsi, l évolution de la fréquence de la consommation montre qu en grandissant, les élèves se contentent de moins en moins d une consommation occasionnelle de la cigarette. Le retour vers un statut de non-fumeur apparaît de moins en moins probable. Après la cinquième, un tiers des fumeurs n envisagent plus d arrêter, probablement par expérience du manque engendré autant que par véritable souhait de continuer à en éprouver les effets. L augmentation de fumeurs réguliers de 25% à 60% en quatre ans ainsi que les proportions d élèves arrêtant de fumer après quelques mois ou année nous font penser que les actions de prévention devraient intégrer ces chiffres afin d inciter et aider les élèves à arrêter le plus précocement possible. Les arguments de santé et libre choix de ne pas aimer ( 3.3.2), versus faire comme les autres, peuvent être mis en avant dans les collèges, l interdit semblant pour les enfants moins intervenir. L interdiction peut en effet paraître contradictoire avec ce que les élèves ont observé chez les adultes, les commentaires mettant en doute la notion de nocivité ( «si fumer est si toxique, pourquoi les adultes fument-ils?») et avançant que le tabac n est pas interdit comme la drogue. 7. Conclusion et perspectives pour la prévention du tabagisme Parmi les résultats inquiétants, la proportion du nombre d élèves se déclarant fumeurs réguliers (se considérant tels quels) augmente entre la sixième et la troisième de 25% à 60%. L adolescence est une période propice à l installation de la dépendance. Les actions de prévention doivent donc travailler afin de retarder ce moment. La difficulté de plus en plus grande qu ils auront à rester dans une consommation dite de plaisir peut s avérer un argument fort pour les actions de prévention du tabagisme. Il est préférable d agir précocement avant que la dépendance ne s installe et qu il ne devienne impossible pour l élève de se projeter dans une vie sans tabac Beaucoup d adolescents n ont pas de réponses sur les raisons pour lesquelles ils continuent à fumer. Cela peut s avérer une piste à creuser dans le cadre de la prévention en s intéressant avec les élèves aux habitudes prises inconsciemment avant de devenir dépendant ainsi qu à la notion de libre-choix. Adapter les actions de prévention en fonction de l âge civil de l élève, et non de sa classe permettrait de mieux atteindre les jeunes. Entre 11 et 15 ans, les adolescents ont des centres d intérêt, des goûts qui évoluent rapidement et requièrent un dialogue différent. L écoute et l attention qu ils accordent aux actions se modifient, les sixièmes faisant preuve de davantage de spontanéité et d intérêt personnel pour les aspects santé, l identification à un groupe de pairs devenant ensuite une variable de plus en plus prégnante. Dans beaucoup de domaines, c est l âge réel, à juste titre, qui est pris en compte. Ce principe se retrouve au niveau sportif 29

31 où les enfants sont répartis en poussins, minimes, cadets, benjamins. Un tel classement pourrait être également appliqué dans le cadre des actions de prévention. Enfin, la diversité des actions doit permettre à la prévention de s adapter à tous les profils, audelà de l âge, que nous avons repérés. La notion de projection dans le futur du statut tabagique actuel étant la variable qui discrimine le plus et le plus précocement le groupe des fumeurs de celui des non-fumeurs, nous nous sommes intéressés à cet aspect pour voir l impact des actions. Ces dernières doivent agir sur les 60% de fumeurs et 30% de nonfumeurs qui ont répondu «peut-être» à la question «Plus tard fumeras-tu?» en 3 ème, pour les faire basculer vers une projection «je ne fume pas». Mais elles devraient aussi renforcer dans leurs attitudes ceux qui sont non-fumeurs, et permettre aux fumeurs d arrêter, pour projeter ensuite une vie sans tabac. A l évidence la même action à un groupe hétérogène d élèves, en âge, sexe et statut tabagique va avoir des difficultés à être utile et intéressante pour chacun. Nous retiendrons de notre étude qu au total, en classe de sixième, 7% des élèves se déclaraient fumeurs et 26,1% avaient déjà essayé de fumer et qu en troisième, ces taux atteignent respectivement 14,8% et 46,3%. Ces progressions légitiment les actions de prévention du tabagisme dès l entrée au collège, tout au long des années-collège, et selon des modalités tenant compte de facteurs de risque de tabagisme à l adolescence. 30

32 ANNEXES 31

33 Sommaire des annexes Annexe 1 : Liste des collèges participant au projet de prévention au tabagisme 33 Annexe 2 : Liste des associations thématiques de prévention du tabagisme ou autres partenaires des actions dans un collège 34 Annexe 3 : Exemples de questionnaires administrés de la 6 ème à la 3ème 35 Annexe 4 : Répartition des élèves par établissement et classe, pour les élèves décrits dans le rapport suivi 6 ème, 5 ème, 4 ème et 3 ème 42 Annexe 5 : Tableaux des effectifs et taux exacts 43 Annexe 6 : Impression des élèves de sixième sur les actions 48 32

34 Annexe 1 : Liste des collèges participant au projet de prévention au tabagisme N ETAB NOM CP VILLE ADRESSE S Collège Jean Monnet LALINDE K Collège Vélines VELINES Boug N Collège Léonce Bourliaguet THIVIERS 41 av Ch. De Gaulle J Collège Monjous GRADIGNAN 7 rue fontaine de Monjous P Collège Paul Esquinance LA REOLE 1 rue Port Mahon L Collège Jules Ferry LANGON 22 rue jules ferry H Collège Henri de Navarre COUTRAS 2 rue Jean Zay F Collège E. Durkheim PEUJARD 6 rue Michère A Collège Yves du Manoir FLOIRAC 4 rue Yves du Manoir X Collège Sébastien VAUBAN BLAYE 9 rue du Dr Boutin G Collège Victor Louis TALENCE 2 avenue Thouars N Collège Canterane CASTELNAU DE MEDOC 44 rue St Genes A Collège André Lahaye ANDERNOS av de l'espérance U Collège Manon Cormier BASSENS rue du 19 mars S Collège Cantelande CESTAS 1 chemin des Sources L Collège Montesquieu LA BREDE 14 av Edouard capdeville N Collège Georges Brassens PODENSAC 3 crs maréchal Joffre K Collège R. Soubaigne MUGRON Av Jean Carnot W Collège Val d'adour GRENADE/ADOUR 8 rue jules Ferry L Collège Stendhal AIGUILLON allée Charles de gaulle Collège Daniel Castaing LE MAS D'AGENAIS B.P J Collège Théophile de Viau LE PASSAGE rue Victor Duruy Z Collège Jeanne d'albret PAU avenue des Lauriers P Collège Jean Rostand BIARRITZ 3 rue du 8 mai X Collège Jean Sarrailh MONNEIN av du Pont-lat Collège Léonce Dussarat DAX 33

35 Annexe 2 : Liste des associations thématiques de prévention du tabagisme ou autres partenaires Sigle CRAES CPAM Croix Rouge Médecins et hôpitaux CDMR CODES CDPA RESAIDA Ligue contre le Cancer ADOSEN Intitulé détaillé (si nécessaire) Comité Régional Aquitain d Education pour la Santé Caisse Primaire d Assurance Maladie Comité Départemental de lutte contre les Maladies Respiratoires COmité Départemental d'éducation à la Santé Comité Départemental de Prévention de l'alcoolisme. Réseaux de Santé et d Entraide contre le SIDA Association pour l'education Sanitaire et le Don Solidaire dans l'education Nationale. 34

36 Annexe 3 : Exemples de questionnaires administrés de la 6 ème à la 3 ème - Questionnaire initial, administré en classe de sixième avant les interventions sur le tabac - Questionnaire post-action, administré à la fin de la 6 ème dans les mois suivants les actions de prévention - Questionnaire administré en classe de 5 ème, 4 ème et 3 ème 35

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42 41

43 Annexe 4 : Répartition des élèves par établissement et classe, pour les élèves décrits dans le rapport suivi 6 ème, 5 ème, 4 ème et 3 ème N d établissement Département Ville Elève de 6e avant et après action Elèves de 5e Elèves de 4e Elèves de 3e K Dordogne Vélines 53 / Non identifiés S Dordogne Lalinde N Dordogne Thiviers / / / L Gironde Langon 119 / N Gironde Castelnau de Médoc 129 / / Non identifiés N Gironde Podinsac 127 / / / H Gironde Coutras / J Gironde Gradignan U Gironde Bassens A Gironde Andernos A Gironde Floirac G Gironde Talence P Gironde La Réole S Gironde Cestas T Gironde La Brède X Gironde Blaye F Gironde Peujard W Landes Grenade/Adour 97 / K Landes Mugron A Landes Dax S Lot et Garonne Le Mas d agenais 83 / / / J Lot et Garonne Le Passage 256 / / L Lot et Garonne Aiguillon X Pyrénées atlantiques Monnein 114 / Z Pyrénées atlantiques Pau 154 / / P Pyrénées atlantiques Biarritz 176 / 132 / TOTAL

44 Annexe 5 : Tableaux des effectifs et taux exacts! Tableau des effectifs et des taux de fumeurs et non-fumeur ayant déjà essayé, selon la classe et le sexe (en % des élèves) (Figure 4-5) Fumeur Non-fumeur ayant essayé Garçon Fille Garçon 6eme 6eme suivi 5ème 4ème 3ème ,75% 3,35% 4,90% 5,38% 4,52% ,15% 2,39% 4,90% 6,98% 7,95% ,11% - 9,68% 9,31% 16,02% Fille 10,94% - 11,84% 13,55% 18,99% TOTAL ! Tableau des effectifs exacts de la fréquence de consommation de tabac, selon la classe (en effectif de fumeurs) (Figure 6) 6ème 5ème 4ème 3ème Fumeurs occasionnels Fumeurs réguliers TOTAL ! Tableau des effectifs exacts de la quantité de tabac consommée (en effectif de fumeurs) (Figure 7) 6ème 6ème suivi 5ème 4ème 3ème moins de 3 cigarettes à 10 cigarettes à 20 cigarettes > 1 paquet autre réponse TOTAL ! Tableau des effectifs et des taux exacts des élèves fumeurs déclarant avaler la fumée ou non (en effectif de fumeurs) 6ème 5ème 4ème 3ème Avale la fumée Effectif % 65,69% 88,65% 87,23% 88,03% N'avale pas la fumée Effectif % 30,54% 11,35% 10,95% 9,65% TOTAL ! Tableau des effectifs exacts des raisons pour lesquelles les élèves non-fumeurs n ont jamais essayé, selon la classe (Figure 13) 5ème 4ème 3ème aime pas peur pour la santé interdit autre raison TOTAL

45 ! Tableau des effectifs exacts des raisons pour lesquelles les élèves non-fumeurs ayant déjà essayé n ont pas continué, selon la classe (Figure 14) 5ème 4ème 3ème aime pas peur pour la santé interdit autre raison TOTAL ! Tableau des effectifs exacts des réponses portant sur la perception d eux-mêmes des fumeurs, suivant la classe (Figure 15) 6ème 6ème suivi 5ème 4ème 3ème je fume automatiquement, sans même y penser, par habitude pas du tout plutôt non plutôt oui tout à fait plutôt oui et tout à fait plusieurs je fume pour faire comme les autres, ou quand je suis avec d'autres fumeurs pour me faire accepter par eux pas du tout plutôt non plutôt oui tout à fait plutôt oui et tout à fait plusieurs je fume quand je suis préoccupé(e), triste, ou en colère pas du tout plutôt non plutôt oui tout à fait plutôt oui et tout à fait plusieurs je prends du plaisir à allumer et à tenir une cigarette pas du tout plutôt non plutôt oui tout à fait plutôt oui et tout à fait plusieurs

46 ! Tableau des effectifs exacts des réponses portant sur la perception des fumeurs par les non-fumeurs, suivant la classe (Figure 16) 6ème 6ème suivi 5ème 4ème 3ème il fume automatiquement, sans même y penser, par habitude pas du tout plutôt non plutôt oui tout à fait plutôt oui et tout à fait plusieurs il fume pour faire comme les autres, ou quand il est avec d'autres fumeurs pour se faire accepter par eux pas du tout plutôt non plutôt oui tout à fait plutôt oui et tout à fait plusieurs il fume quand il est préoccupé(e), triste, ou en colère pas du tout plutôt non plutôt oui tout à fait plutôt oui et tout à fait plusieurs il prend du plaisir à allumer et à tenir une cigarette pas du tout plutôt non plutôt oui tout à fait plutôt oui et tout à fait plusieurs ! Tableau des effectifs exacts de la perception qu ont les élèves de leur futur statut tabagique, suivant la classe (Figure 17) plus tard fumeras-tu? Fin 6ème 5ème 4ème 3ème totalité certainement 4,21% 4,17% 6,32% 5,98% peut-être 27,44% 35,29% 33,50% 34,42% pas du tout 68,35% 60,54% 60,18% 59,60% 45

47 ! Tableau des effectifs exacts de la perception qu ont les élèves fumeurs de leur futur statut de fumeur, suivant la classe (Figure 18) fumeur certainement 37,36% 33,55% 35,34% 34,01% peut-être 55,75% 59,21% 53,88% 53,44% pas du tout 6,90% 7,24% 10,78% 12,55%! Tableau des effectifs exacts de la perception qu ont les élèves non-fumeurs de leur futur statut de fumeur, suivant la classe (Figure 19) non-fumeur certainement 2,08% 1,20% 2,16% 1,18% peut-être 25,61% 32,87% 30,59% 31,16% pas du tout 72,31% 65,93% 67,24% 67,66%! Tableau des effectifs et des taux de fumeurs selon la classe et l âge de l élève (Figure 20) 6ème 6ème post Action 5ème 4ème 3ème Age normal ou en avance dans la scolarité 3,60% 3,05% 5,71% 10,21% 10,32% En retard d'un an En retard de plus d'un an ,71% 8,78% 22,15% 25,82% 31,37% ,87% 12,70% 26,09% 35,85% 15,00%! Tableau des effectifs de fumeurs en 6ème, selon l âge et le redoublement Redoublant en 6ème Non Redoublant en 6ème Elève ayant l'âge normal 2 sur sur ,15% 3,32% Elève ayant un an de retard 51 sur sur ,01% 12,46% Elève ayant plus d'un an de retard 40 sur sur 43 29,20% 9,31%! Tableau des effectifs de réponses justes avant et après les actions réalisées en classe de 6 ème (Figure 21) Questions (% de réponses justes) 6ème -juste avant action 6ème -juste après action Christophe Colomb Drogue pour cerveau Fum danger pour NF Arrêt tôt, mieux substances Moins danger légères Provoq cancer/infarctus ère cig av copains Fumer essouffle cig=fum reg Arrêt facile Sport permet fumer TOTAL

48 ! Tableau des effectifs exacts de l opinion des élèves fumeurs, ayant eu une action de prévention, sur l utilité et l intérêt de cette dernière (Figure23) FUMEURS Fin 6ème 5ème 4ème 3ème utile oui non NSP autre réponse intérêt très intéressante plutôt intéressante Intérêt plutôt décevante décevante NSP TOTAL Fumeur ! Tableau des effectifs exacts de l opinion des élèves non-fumeurs, ayant eu une action de prévention, sur l utilité et l intérêt de cette dernière (Figure 24) NON-FUMEURS Fin 6ème 5ème 4ème 3ème utile oui non NSP autre réponse intérêt très intéressante plutôt intéressante Intérêt plutôt décevante décevante NSP Total Non fumeur

49 Annexe 6 : «Sélection de réponses» d élèves de sixième sur les actions Peux-tu nous expliquer pourquoi tu as trouvé ce genre d'action utile Quand j'ai dit tout ça à mon père, il a décidé de réduire les cigarettes qu'il fume par jour quelques fumeurs de ma classe ont compris le danger et essaient de maîtriser ça encourage les fumeurs à arrêter Ca m'a fait réfléchir Ca fait comprendre que c'est mauvais Ca aide ceux qui fument J'ai une copine qui s'est arrêté de fumer en regardant le film Au début j'étais tentée, mais plus maintenant Cela fait comprendre aux fumeurs de la classe qu'il ne faut pas Ca m'a permis de mieux comprendre ma mère Comme ça tout le monde sait ce que c'est, et il y aura des personnes qui ne fumeront pas grâce à ça Parce que la cigarette est dangereuse, et après avoir vu la femme qui fume par un trou, j'ai arrêté de fumer Car maintenant je sais que c'est encore plus dangereux que je croyais Oui, car ceux qui n'ont pas commencé ne commenceront pas à fumer car ils savent ce qui leur arrivera Car on peut s'attendre plus à ce qui nous attend si on fume Peux-tu nous expliquer pourquoi tu as trouvé ce genre d'action inutile Je le sais car c'est la 3ème fois dans l'année Cela fait perdre du temps dans les cours (pour moi qui ne fume pas) Parce que vous ne connaissez pas ce qu'on pense dans nos têtes quand on fume ou pas Car si on veut fumer plus tard on fumera parce que je ne fume pas et je ne fumerai jamais On fume tous parce que on en a envie, mais on ne peut pas dire pourquoi On a bassiné les gens avec ça Le fumeur ne s'intéresse pas à arrêter de fumer Parce que chacun fait comme il veut dans la vie Ca n'a rien changé pour moi Utile pour les fumeurs, nous ils ne nous écoutent pas Qu'est -ce que tu as apprécié le plus? Le monsieur nous a bien expliqué On pouvait faire confiance au monsieur Quand on parlait de notre cas Que l'on nous montre que fumer n'est pas indispensable pour faire comme les autres la dame très gentille Que les grandes personnes s'occupent de nous Qu'on fasse parler les gens qui fument pour se faire un look Qu'on parle avec les personnes de l'extérieur Le fumeur avec un bouton que l'on presse et à la fin on voit le résultat Quand on regardait les écrans et qu'on entendait des choses dans le casque Quand ils nous montrent le corps d'un fumeur La femme qui fume par le cou 48

50 Quand un monsieur a écrasé sa cigarette Le fait que les questionnaires soient anonymes Les personnes qui étaient aimables C'est que l'on peut compter sur quelqu'un pour avouer que tu fumes Le monsieur expliquait simplement et on a fait des sketches très drôles Les expériences Les dames étaient gentilles et nous ont dit que fumer abîme la santé J'ai apprécié d'observer et de discuter On peut en parler, car cela nous soulage Que tout le monde, mon meilleur ami et moi avons été émus par moment, et avons écouté avec attention Faire les slogans contre le tabac C'est quand on nous a montré le robot fumeur Le voyage a la gare pour voir le train fumeur J'ai aimé les affiches que l'on a faite au collège Aller à Bordeaux Le train, la vérité si je fume La prise sur mon avis Qu'est -ce que tu as apprécié le moins? C'est que c'est court Les morales que nous disaient les professeurs, on le savait déjà De parler de nos parents qui fument Ce que j'ai apprécié le moins c'est comment on nous l'expliquait C'est que c'est dur de comprendre les questions Je n'ai pas apprécié qu'il y ait plus de 3000 substances dangereuses dans la cigarettes Les trucs des 3000 cancers Le film avec les minikeums Que tout le monde fasse l'andouille Les feuilles à remplir Le côté scientifique Les longs discours C'est que les fumeurs en parlent en étant fiers Les élèves qui fument et qui n'écoutent pas alors que ce devrait être eux les plus intéressés Que C. Colomb a apporté le tabac Quand il fallait embrasser une fille ou un garçon, ça ne sent pas comme ça la fin, le moment où l'on a du rentrer au collège les casques que nous avions sur la tête ne marchaient pas Les schémas et la cassette vidéo de 1976 sur le tabac Quand on demandait s'il y avait des parents fumeurs On n'a pas fait des exposés comme on nous l'avait dit Quand on a fait un rond pour montrer les lights et les normales On se sent gêné si l'on a déjà fumé Les mots que je ne comprenais pas L'homme qui faisait l'action nous a demandé si l'on fumait, je pense que cela ne le regarde pas Quand il nous a dit que la moitié de la classe qui fume, il avait tort je pense Que certains de la classe qui fument n'aient pas voulu le dire au monsieur 49

51 50

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