Les matériaux hybrides lamellaires
|
|
- Michele St-Jean
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Les matériaux hybrides lamellaires Les matériaux lamellaires sont constitués d un réseau hôte qui correspond à des feuillets minéraux (2D) et d un espace inter-feuillet occupé par des espèces chimiques (ex : les argiles (alumino-silicates à structure feuilletée)) Feuillets minéraux Espace inter-feuillets Feuillets minéraux Exemple : Montmorillonite (Na,Ca) x (Al,Mg) 2 (OH) 2 [Si 2 O 5 ] 2 Ces matériaux lamellaires peuvent être utilisés pour former des matériaux appelés nanocomposites hybrides (matériaux biphasés composés d une matrice (dans ce cas : polymère) et d une phase de renfort (minérale) qui présente une dispersion de particules de taille nanométrique dans la matrice).
2 Morphologie des nanocomposites 3 types de structures différentes en fonction de la méthode de synthèse, du type de phase de renfort (organiquement modifiée ou non), du type de matrice polymère microcomposite : polymère chargé conventionnel (l argile n est dispersée que sous forme d agglomérats) nanocomposite intercalé : la phase de renfort (argile) est dispersée sous forme d empilements de feuillets ± interconnectés. Des chaînes de polymères pénètrent entre les feuillets en provoquant une extension de l espace interfoliaire. Cependant l empilement ordonné de l argile est conservé. nanocomposite exfolié : les feuillets d argile sont complètement et uniforménent dispersés dans la martice polymère. L empilement régulier a disparu. Morphologie qui permet d avoir une interaction maximale entre les feuillets et la matrice.
3 1. Un peu d histoire - Les céramiques chinoises (6000 ans avant JC) Après le Bleu Maya, un autre exemple avec des argiles, celui des porcelaines chinoises assez remarquables par leur finesse (épaisseur <0.4mm). Coupe noire «coquille d œuf» Longshan (3000ans avt JC) Plat periode Yongzheng ( ) Les constituants principaux : un feldspath (famille des tectosilicates, 3D), du sable et de la kaolinite (dérivé du kaolin, argile de la famille des phyllosilicates). La kaolinite joue un rôle particulier au niveau de la finesse des porcelaines; rôle découvert vers 1960 lors de l étude des mécanismes d insertion de composés dans les argiles
4 La kaolinite : c b a - argile de la famille des phyllosilicates - formulation Al 2 Si 2 O 5 (OH) 4 - argile à couches de type 1 : 1 dioctaédrique (une couche formée de tétraèdres [SiO 4 ] et une couche d octaèdres [Al(O,OH) 6 ] occupées au 2/3 (2 sites octaédriques sur 3 sont occupés)) Al+3 Si+4 O-2 H+1 -argile lamellaire non chargée (= feuillet neutre) donc entre 2 feuillets il n y a que des hydroxydes pendants possibilité d intercaler des molécules très polaires comme l urée. -La présence d urée entre les feuillets est le secret des porcelaines chinoises (les mines de kaolinite étaient des lieux d aisance et la décomposition des urines produisaient de l urée). L urée change les propriétés physico-chimiques de cette argile et permet l exfoliation de la kaolinite (formation de plaquettes submicroniques, <1µm) qui se mélangera mieux avec la silice et le feldspath. L ensemble procure une meilleure plasticité, une meilleure tenue au séchage et une meilleure stabilité thermique
5 En général, les argiles sont chargées et ce sont des échanges d ions qui vont donner lieu à des processus d intercalation. Dans le cas de la kaolinite avec l urée, il y a polarisation du bord du feuillet et le réseau de liaisons hydrogène est modifié. 2. Les matériaux lamellaires naturels - éléments fondamentaux - Les plus répandus et les plus utilisés sont les minéraux argileux: abondants dans la nature et peu couteux. Quelques aspects structuraux au niveau de l organisation des feuillets de ces silicates seront nécessaires pour comprendre la formation de nanocomposites polymères/silicates. Les minéraux argileux les plus répandus font partis de la famille des phyllosilicates avec la caractéristique principale suivante : structure cristalline en feuillets d épaisseur nanométrique et donc facteur de forme important et grande surface spécifique. Exemples de minéraux argileux : Sépiolite, Palygorskite, Vermiculite, Talc, Montmorillonite - D autres composés lamellaires très étudiés sont les Hydroxydes Doubles Lamellaires (HDL) ; ils sont aussi abondants au niveau naturel. Quelques exemples : Hydrocalcite, Manasseite, Takovite, Pyaurite. Ces argiles et les HDL peuvent également être obtenus par des voies synthétiques avec une grande utilisation dans les nanocomposites à matrice polymère.
6 - cohésion espace inter-feuillet réseau hôte Les matériaux lamellaires sont constitués d un réseau hôte qui correspond à des feuillets minéraux (2D) et d un espace inter-feuillet ou interfoliaire. Cet espace peut accueillir des espèces présentes dès la synthèse ou des espèces invitées donc, l espace interfeuillet peut être occupé ou vide. La cohésion de ces systèmes se fera de façon différente : Si l espace inter-feuillet est vide, la cohésion sera assurée par des liaisons hydrogène, des interactions dipôle-dipôle, des interactions de Van der Waals Feuillets minéraux Feuillets minéraux Si l espace inter-feuillet est occupé, la stabilité sera assurée en plus par des forces de solvatation, des interactions électrostatiques - Les propriétés et les possibilités d hybridation dépendent de plusieurs paramètres : structure et composition chimique des feuillets minéraux charge des feuillets nature des espèces inter-feuillets et de leur mode d association cohésion des feuillets Feuillets minéraux Feuillets minéraux espèces présentes ou invitées (molécules ou polymères, ions minéraux ou organiques, nanoparticules) possibilités de modification via l hybridation, l exfoliation ou la reconstruction des systèmes.
7 3. Stratégies de synthèse des matériaux hybrides organiquesinorganiques lamellaires Comment fabriquer des matériaux lamellaires hybrides? Par post-synthèse : intégration dans l espace interfoliaire - intercalation par échange ionique - intercalation par interaction acide-base ex : phosphate g-zrp - intercalation par transfert électronique - insertion par greffage de monomères ou polymères aux feuillets Intégration par synthèse directe - co-précipitation des sels métalliques - synthèse sol-gel, hydrothermale en présence des composés minéraux et organiques que l on veut insérer dans l espace interfoliaire. Dans ce cas, des briques moléculaires sont utilisées et par hydrolyse, puis condensation en milieu basique ou ph>7, il est possible de reconstituer les composés lamellaires.
8 4. Les différents types de matériaux lamellaires en fonction de la charge du feuillet aspect structural - Feuillets «neutres» MoS 2 argile kaolinite Insertion de molécules polaires non chargées - Feuillets négatifs - Feuillets positifs argiles smectiques M x MoO 3 M x FeOCl Zr(HPO 4 )2H 2 O HTiNbO 5 HDL Insertion d espèces positives Insertion d espèces négatives 4.1 Les matériaux lamellaires à feuillets positifs - matériau modèle : Hydroxyde Double Lamellaire (HDL) - matériau naturel : Hydrotalcite Mg 6 Al 2 (CO 3 )(OH) 14.4H 2 O - des hydroxydes lacunaires Feuillets minéraux Feuillets minéraux +
9 4.1.1 Bases structurales des Hydroxydes Doubles Lamellaires Ces composés découlent d hydroxydes naturels à feuillets neutres : Mg(OH) c 2 et Al(OH) 3 b a Composé naturel 1 : la Brucite Mg(OH) 2 - empilement compact (hc) d anions OH - - structure en feuillets, feuillet trioctaédrique : tous les sites octaédriques sont occupés par le cation divalent Mg 2+ - dans un feuillet, les octaèdres sont connectés entre eux par des arêtes, tous les groupements hydroxy sont pontants triple b a Mg+2 O-2 H+1 Mg+2 O-2 H+1 Brucite feuillet trioctaédrique
10 Composé naturel 2 : la Gibbsite Al(OH) 3 c b a - empilement compact (hc) d anions OH - - structure en feuillets - feuillet di-octaédriques: 2 sites octaédriques sur 3 sont remplis par l ion Al 3+ pour des raisons d électroneutralité de chaque feuillet présence de lacunes dans le feuillet b Al+3 O-2 H+1 a Al+3 O-2 H+1 Gibbsite feuillet dioctaédrique
11 Les Hydroxydes Doubles Lamellaires (HDLs) - ils s apparentent à l Hydrotalcite naturelle Mg 6 Al 2 (OH) 16 (CO 3 ) 4H 2 O Feuillet [Mg 3 Al(OH 8 )] + CO 2- CO 2- CO 2- H 3 2 O H 2 O H 2 O 3 3 Mg 2+ Al 3+ c a b espèces négatives = ions CO 3 2- qui se forment facilement dans la nature à partir de CO 2
12 - Le terme hydroxydes doubles lamellaires (HDL) est utilisé pour désigner les hydroxydes lamellaires naturels avec deux types de cations métalliques dans les couches principales et l'espèce anionique dans les domaines interlamellaires description de la structure Représentation schématique de la structure d une phase HDL - empilement de feuillets de type brucite formés d octaèdres à arêtes communes remplis par le métal Mg 2+ qui peut être substitué par le métal Al le cation Al 3+ amène une charge positive supplémentaire, la neutralité du feuillet est alors affectée, celui-ci devient positif. Cette charge sera compensée par des anions qui s insèrent dans l espace interfoliaire.
13 - La formule générale d un HDL est : [M II 1-xM III x(oh) 2 ] x+ [X n- ] x/n [H 2 O] z - La densité de charge des feuillets est proportionnelle au rapport x M II M III M III x (1 x) x - La neutralité électrique globale sera assurée par des espèces anioniques X n- intercalées dans l espace interfoliaire, où se trouve également des molécules d eau. - La cohésion de la structure résulte: d une part d interactions électrostatiques entre les feuillets métalliques oxygénés positifs et les anions d autre part d un réseau de liaisons hydrogène s établissant entre les molécules d eau, les anions interlamellaires et les groupements hydroxyles des feuillets. Exercice : Quelle sera la valeur de la densité de charge pour le rapport M II /M III = 3? Quel sera le rapport M II /M III pour x = 1/3?
14 - Les propriétés des HDLs pourront être différentes (échange anionique, magnétique, électrochimique, catalyse hétérogène, applications pharmaceutiques) en fonction des métaux utilisés : métaux divalents : Mg 2+, Zn 2+, Ni 2+, Cu 2+, Co 2+, Fe 2+, Ca 2+, métaux trivalents : Al 3+, Cr 3+, Fe 3+, Co 3+, Mn 3+, V 3+, Ga 3+,.. propriétés électroniques associées aux orbitales d des métaux de transition. - L espace interfeuillet est défini par la nature des anions qui le constituent. Aucune limitation n existe dans l intercalation d anions. Cependant il faut que : exemples d anions : les anions soient stables dans les conditions opératoires qu il n y ait pas de contraintes stériques et géométriques
15 4.2 Les matériaux lamellaires à feuillets négatifs Il existe de nombreux composés : titanates et niobates : K 2 Ti 4 O 9, KTiNbO 3 phosphates : M(HOPO 3 ) 2 xh 2 M=Zr, Ti, Sn. Exemple : g-zrp acides phospho-antimoniques : As 3 Sb 3 O 6 (PO 4 ) 2 xh 2 0 phosphonates : HM III (O 3 PR) 2 xh 2 O MIII=Fe, Bi, Al, Ln R= phényl, n-alkyl argiles smectiques : la Montmorillonite (M + y nh 2 0) (Al 2-y Mg 6y )Si 4 O 10 (OH) argiles vermiculites : (Mg 6-y M III y) (Si 8-x Al x )O 20 (OH) 4 M + x+y nh 2 O
16 c a exemple 1 : les phosphates b Un composé assez simple, appelé g-zrp, de formulation Zr(PO 4 )(H 2 PO 4 ) 2H 2 O tétraèdres PO 3-4 tétraèdres H 2 PO - 4 H 2 O groupements hydroxyles g-zrp Zr(PO 4 )(H 2 PO 4 ) 2H 2 O Zr+4 P+5 O-2 structure lamellaire dans laquelle le zirconium est en coordinence octaédrique formée, par 4 atomes d oxygène de 4 tétraèdres [PO 4 3- ] et 2 oxygènes de 2 tétraèdres [H 2 PO 4- ]. les entités [H 2 PO 4- ] sont situées à la surface du feuillet, les 2 groupements hydroxyles s étendent dans l espace interlamellaire. Ces systèmes sont des acides relativement forts (groupement OH) qui vont permettre de libérer des protons dans l espace interfoliaire qui sera chargé positivement par rapport aux feuillets chargés négativement.
17 mécanisme d intercalation par interaction acide (groupement P-OH) -base (groupement amine -NH 2 ) : i) les groupements acides relativement fort vont réagir avec l eau interfoliaire pour donner des protons, le feuillet devient alors chargé négativement et l espace interfoliaire est occupé par des espèces positives [O 2 P(OH) 2 ] - + 2H 2 O [O 2 PO 2 ] H 3 O + feuillet ii) puis intercalation d amines entre des feuillets contenant des groupes acides amines = alkyl monoamines avec n C = 3 à 18 carbones (moins intéressant avec 1 ou 2 carbones car si les chaînes sont trop courtes et il n y aura pas exfoliation de l hôte). Puisque la quantité d amines intercalées est directement liée au nombre de groupes [O 2 P(OH) 2 ] - dans l hôte, qui agissent comme des donneurs de protons, la quantité d amines intercalées sera exprimée comme le nombre de moles d amines intercalées par mole de groupes acides [O 2 P(OH) 2 ] - dans le solide. espace interfoliaire CH 3 -(CH 2 ) n -NH 2 + [O 2 PO 2 ] 3-...O 3 PO-NH 2+ -(CH 2 ) n -CH 3 A computer model of γ-zrp intercalated with 1.25 mol of decylamine per formula weight.
18 4.2.2 exemple 2 : les argiles Du point de vue structural, ce sont des alumino-silicates dans lesquels les cations peuvent être substitués. Les argiles sont des systèmes basés sur des réseaux de tétraèdres SiO 4 qui sont assemblés en systèmes hexagonaux (famille des Phyllosilicates) et des réseaux d octaèdres dans lesquels se trouvent les métaux nonsilicés (même réseau que la Brucite). L argile se forme par condensation de plans d octaèdres avec les plans de tétraèdres par mise en commun d oxygène ou de ponts a c b b hydroxo. a Mg+2 O-2 H+1 c 2 types d argiles : b a argile à couches 1 :1 (1 tétra + 1 octa) argiles à couche TO ou 1:1 (une couche T + une couche O) Al+3 Si+4 O-2 H+1
19 a b argile à couches 2 :1 (2 tétra + 1 octa) argiles à deux couches TOT ou 2:1 (deux couches T + une couche O): réseau d octaèdres sandwichés par 2 couches de tétraèdres. En fonction de la nature des cations, il y aura 2 cas limites : tous les sites octaèdriques pleins (brucite) ou 2/3 des sites octaèdriques pleins (gibbsite). tous les sites octaèdriques sont occupés (type brucite) : argiles ou systèmes trioctaédriques exemple : Vermiculite (Mg 6-y M 3+ y) (Si 8-x Al x )O 20 (OH) 4 M + x+y nh 2 O Mg+2 O-2 Si+4 Dans ce cas, il y a substitution de Mg 2+ par M 3+ et Si 4+ par Al 3+ les feuillets sont négatifs et cette charge sera compensée par des cations.
20 Un exemple d argile synthétique : la laponite de formulation Na 0,7 [Si 8 (Mg 5,5 Li 0,3 )O 20 (OH) 4 ] - substitution de Mg 2+ par Li + dans les sites octaèdriques, la charge négative des feuillets étant compensée par des cations Na +. - composé produit de façon industrielle -principale propriété : exfoliation par simple redispersion en solution aqueuse - utilisé dans de nombreux domaines : - agent de modification rhéologique : ajout de la Laponite à la préparation de nombreux produits en phase aqueuse tels que des revêtements de surface, produits d'entretien et produits de soins personnels. Elle confère une viscosité sensible au cisaillement, améliore la stabilité et évite les effets de synérèse (séparation d'un liquide de son gel ) - agent filmogène - la Laponite s'utilise comme agent filmogène pour produire des revêtements conducteurs, antistatiques et à effet barrière. Mise en évidence de l exfoliation partielle de la laponite Images MET : PS (polystyrène)/clay nanocomposites
21 2/3 des sites octaèdriques sont occupés (type gibbsite) : argiles dioctaèdriques exemple : Montmorillonite (Na,Ba,Ca) 0,3 (Al,Mg) 2 Si 4 O 10 (OH) 2 nh 2 O dans ce cas, il y a susbtitution de Mg 2+ par Al 3+ et des cations de l espace interfoliaire de charges différentes en fonction de M 3+.
22 4.3 Les matériaux lamellaires à feuillets neutres Différentes grandes familles : argiles 1 :1 de type kaolinite : Al 4 Si 4 O 10 (OH) 8 phosphanates : M II (O 3 PRH) xh 2 0 M II = Mg, Fe, Ni, Co, Cu, Zn, Cd M IV (O 3 PR) 2 R=phényl, n-alkyl M IV = Zr, Ce, Ti, Sn chalcogénures : M IV S 2 (TiS 2 ) MSe 2 MPS 3 (MnPS 3 ) oxydes et oxychlorures : V 2 O 5, FeOCl, MoO 3, VOCl phosphates : VOPO 4, TiOPO 4 hydroxydes : M(OH) 2 xh 2 O M II = Ni, Co, Zn, Mg illustration par quelques exemples
23 4.3.1 exemple 1 : Les phosphonates de zirconium Zr IV (O 3 PR) 2.nH 2 O Formulation générale : Zr(O 3 PR) 2.nH 2 O, avec R = fonction organique (ex; phenyl, diphenyl, n-alkyl. ) Synthèse : sel de zirconium ZrOCl 2 8H 2 O + phosphonate : acide phénylphosphonique Les 2 groupements réactifs OH de l acide vont servir de liens entre les octaèdres de zirconium puis possibilité de fonctionnaliser les gpts phenyl par sulfonation feuillet neutre Zr2 Zr1 formation d un acide fort de Bronsted - Utilisation comme catalyseur Zr(O 3 P-C 6 H 5 ) 2 phénylphosphonate de zirconium autre propriété :exfoliation complète dans l eau
24 4.3.2 exemple 2 : Les chalcogénures MPS 3 Synthèse : -voie haute température : à partir des éléments P/S/M en quantités stœchiométriques 1/3/1, à 700 C en tube scellé, sous vide, 7 jours. M II = Mn, Cd, Zn, Fe -méthode beaucoup plus douce : par précipitation (coordination entre [P 2 S 6 ] 4- et le cation M II ) Na 4 P 2 S 6 + 2MnCl 2 (H 2 O) 2MPS 3 + 4NaCl obtention d un trisulfure MPS 3 dont le motif de base est l anion [P 2 S 6 ] 4- qui va se connecter à 6 octaèdres de M II S 6 par l intermédiaire des atomes de soufre. Ces ensembles de 6 octaèdres a se connectent ensemble pour former des plans d où la formation d une structure c b a b lamellaire. c c a b [P 2 S 6 ] 4- systèmes lamellaires neutres au niveau cristallographique donc il va falloir forcer les propriétés d insertion
25 MPS 3 systèmes lamellaires neutres au niveau cristallographique donc il va falloir forcer les propriétés d insertion en jouant sur une contrainte électrochimique cad en faisant rentrer dans l espace interfolaire des cations Li + ou Na + et en changeant l état d oxydation du feuillet en traitant MnPS 3 par un sel (bromure de tétraméthylammonium) dans un solvant de façon à créer un système lacunaire (des cations M II sont désorbés des feuillets et passent en solution, le feuillet devient alors chargé négativement et lacunaire). MnPS 3 + TMA-Br (solvant) Mn (1-x) PS 3 (TMA) 2x (solvant) + Mn 2+ (solvant) Il est alors possible d insérer des molécules organiques (colorants luminescents, photochromes (qui change de couleur sous l'effet d'une excitation extérieure), pour l O.N.L. (optique non-linéaire), des catalyseurs, des systèmes organo-métalliques)
26 5. Domaines d applications des matériaux lamellaires et nanocomposites hybrides Applications of advanced hybrid organic inorganic nanomaterials: from laboratory to market Clément Sanchez, Philippe Belleville, Michael Popall and Lionel Nicole, Chem. Soc. Rev., 2011, 40, 696 DOI: /c0cs00136h Agronomie réservoirs vecteurs Fonderie moules Textile retardant au feu Automobile renfort allègement Domaines d applications des matériaux lamellaires et nanocomposites hybrides Catalyse supports catalyseurs Médical Cosmétique absorbeurs supports Construction liants ciments Emballage barrière allègement Article de sports mécanique allègement étanchéité
27 6. Méthodes de caractérisation - Par diffraction des rayons X : renseigne sur le feuillet et sur l espace interfeuillet composés souvent faiblement cristallisés donc pics de diffraction larges et asymétriques - Par miscroscopie électronique à balayage (MEB), en transmission (MET) : technique qui renseigne sur la texture des grains (MET :grossissement de x ) La résolution de MEB (1 nanomètre) est moins bonne que celle du MET (0,1 nanomètre). - Par spectroscopie Infra Rouge : mise en évidence des anions dans l espace interlamellaire ainsi que des interactions qui existent avec la matrice - Par spectroscopie de résonance magnétique nucléaire : permet de caractériser l environnement des métaux constituant les feuillets - Par analyse thermogravimétrique et spectrométrie de masse : mesure de la variation de masse d un échantillon soumis à un traitement thermique, et renseigne sur les produits issus de la décomposition thermique du matériau
BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1
BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on
Plus en détailTHEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE
THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules
Plus en détailApplication à l astrophysique ACTIVITE
Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.
Plus en détail1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.
Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste
Plus en détail1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.
Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas
Plus en détailLaboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531)
Unité Mixte du CNRS (UMR8531) Institut de Chimie Directeur : Keitaro NAKATANI (PU ENS Cachan) Courrier électronique : nakatani@ppsm.ens-cachan.fr http://www.ppsm.ens-cachan.fr Problématique générale :
Plus en détailK W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide
La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un
Plus en détailACIDES BASES. Chap.5 SPIESS
ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et
Plus en détailEXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)
Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local
Plus en détailLe monde nano et ses perspectives très prometteuses.
Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. I/ Présentation du monde nano. Vidéo «Science Suisse : Christian Schönenberger, nano-physicien», 12 min. «Christian Schönenberger conduit le Swiss Nanoscience
Plus en détailLES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2
Pr atem BEN ROMDANE LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPILES EN SÉRIE ALIPATIQUE S N 1 ET S N 2 3 - LE MÉCANISME S N 2 a - Constatations expérimentales Cinétique : l'étude des réactions de substitution nucléophile
Plus en détailLe ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.
Le ph, c est c pas compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Conseiller en serriculture Des réponses r aux questions C est quoi et pourquoi c est c important? Conséquences d un d débalancementd? Comment
Plus en détailRappels sur les couples oxydantsréducteurs
CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation
Plus en détailANALYSE SPECTRALE. monochromateur
ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle
Plus en détailPhysique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques
C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme
Plus en détailConsolidation des argiles. CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER
Consolidation des argiles CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER Plan Introduction Argiles Phénomène de consolidation Essais de consolidation Equation de la consolidation Degré de consolidation et facteur
Plus en détailCHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES
CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste
Plus en détailChapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :
Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur
Plus en détailEffets électroniques-acidité/basicité
Université du Maine Faculté des Sciences Retour Révisions de cours Effets électroniquesacidité/basicité Il est très important dans un cours de himie organique de connaitre ces notions qui vont intervenir
Plus en détailBICNanoCat. Bombardement Ionique pour la Création de Nano Catalyseurs. Denis Busardo Directeur Scientifique, Quertech
BICNanoCat Bombardement Ionique pour la Création de Nano Catalyseurs Denis Busardo Directeur Scientifique, Quertech ANR BICNanoCat DAS Concerné : Énergie Environnement Appel à projets : réduction des émissions
Plus en détailIntroduction générale aux nanomatériaux
Introduction générale aux nanomatériaux J.Lecomte, M.Gasparini 16/10/2014 le centre collectif de l industrie technologique belge Notre centre Federation for the technology industry Collective centre of
Plus en détailNotes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux
XXXX C25 PROCÉDÉS ÉLECTROLYTIQUES OU ÉLECTROPHORÉTIQUES; APPAREILLAGES À CET EFFET (électrodialyse, électro-osmose, séparation de liquides par l électricité B01D; usinage du métal par action d une forte
Plus en détailPartie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN
Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre
Plus en détailTECHNIQUES: Principes de la chromatographie
TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases
Plus en détailEnseignement secondaire
Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie
Plus en détail5.5.5 Exemple d un essai immunologique
5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.
Plus en détailConception de Médicament
Conception de Médicament Approche classique HTS Chimie combinatoire Rational Drug Design Ligand based (QSAR) Structure based (ligand et ou macromolec.) 3DQSAR Docking Virtual screening Needle in a Haystack
Plus en détailViandes, poissons et crustacés
4C la Tannerie BP 30 055 St Julien-lès-Metz F - 57072 METZ Cedex 3 url : www.techlab.fr e-mail : techlab@techlab.fr Tél. 03 87 75 54 29 Fax 03 87 36 23 90 Viandes, poissons et crustacés Caractéristiques
Plus en détailMolécules et Liaison chimique
Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R
Plus en détailLiquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions
Préparations pharmaceutique Cours de en 2ème petites Année quantités de Master en Pharmacie Liquides oraux : solutions, Préparation sirops pharmaceutique et suspensions en petites quantités Section des
Plus en détailLa gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche
La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine
Plus en détailUtilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements
Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges
Plus en détailCalcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?
Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?
Plus en détailPlan du chapitre «Milieux diélectriques»
Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation
Plus en détailPrincipe de fonctionnement des batteries au lithium
Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /
Plus en détailLABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage
LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration
Plus en détailTitre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet
Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l
Plus en détailPhysique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,
Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence
Plus en détailPartie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés
Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître
Plus en détailSophie Guézo Alexandra Junay
Sophie Guézo Alexandra Junay sophie.guezo@univ-rennes1.fr alexandra.junay@univ-rennes1.fr Unité Mixte de Recherche (UMR) Université Rennes I et CNRS Physique moléculaire Matière molle Matériaux Nanosciences
Plus en détailCHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules
CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions
Plus en détailSERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière
Plus en détailMODELE DE PRESENTATION DU PROJET
MODELE DE PRESENTATION DU PROJET SITUATION ACTUELLE DU PROJET: Intitulé du PNR Code du Projet (Réservé à l administration) SCIENCES FONDAMENTALES Nouveau projet : Projet reformule: 1.1. Domiciliation du
Plus en détailComment expliquer ce qu est la NANOTECHNOLOGIE
Comment expliquer ce qu est la NANOTECHNOLOGIE Vous vous souvenez que tout est constitué d atomes, non? Une pierre, un stylo, un jeu vidéo, une télévision, un chien et vous également; tout est fait d atomes.
Plus en détailINTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE
INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs
Plus en détailCentre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE
Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Chimie Industrielle (anciennement : Industries chimiques et pharmaceutiques)
Plus en détailContenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière
Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre
Plus en détailLes composites thermoplastiques
Les composites thermoplastiques Définition Par définition, un thermoplastique (anglais :thermoplast) est un matériau à base de polymère (composé de macromolécules) qui peut être mis en forme, à l état
Plus en détailLAboRAToiRE expertises Chimiques & physico- Chimiques Le Laboratoire Expertises Chimiques & Physicochimiques (LECP) caractérise les matériaux, principalement inorganiques, afin de déterminer leur composition
Plus en détailMicroscopies Électroniques
Microscopies Électroniques M2 Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Le microscope électronique en transmission
Plus en détailCompléments - Chapitre 5 Spectroscopie
ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une
Plus en détailSECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène
SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles
Plus en détailGénéralités. Chapitre 1
Chapitre 1 Généralités Les complexes des métaux de transition sont des molécules constituées d un ou de plusieurs centre(s) métallique(s) (Ti, Fe, Ni, etc.) lié(s) à un certain nombre de «ligands». Ceux-ci
Plus en détailRésonance Magnétique Nucléaire : RMN
21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de
Plus en détailNiveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS
Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant
Plus en détailDes molécules hydrophobes dans l eau
Des molécules hydrophobes dans l eau B. Cabane PMMH, ESPCI, Paris bcabane@pmmh.espci.fr Je remercie pour leurs contributions: D. Durand, B. Guillot, H. Lannibois-Drean, C. Pascal, C. Poncet-Legrand, A.
Plus en détailSynthèse et propriétés des savons.
Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.
Plus en détail(Ordonnance sur le Livre des aliments pour animaux, OLALA) Le Département fédéral de l économie (DFE) arrête:
Ordonnance sur la production et la mise en circulation des aliments pour animaux, des additifs destinés à l alimentation animale et des aliments diététiques pour animaux (Ordonnance sur le Livre des aliments
Plus en détailREACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION
CHIMIE 2 e OS - 2008/2009 : Cours et exercices -19- CHAPITRE 5 : REACTIONS D OXYDATION ET DE REDUCTION Chacun d entre nous a déjà observé l apparition de rouille sur un objet en fer, ou de «vert-degris»
Plus en détailComprendre l Univers grâce aux messages de la lumière
Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,
Plus en détail2 C est quoi la chimie?
PARTIE 1 AVANT LA CHIMIE VERTE... 2 C est quoi la chimie? L inconnu étant source d angoisse, nous allons essayer de définir les grands domaines de la chimie pour mieux la connaître, l appréhender et donc
Plus en détailChap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?
Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité
Plus en détailPréparations avant peinture. Solutions sans CrVI. Michel JANNIER (expert)
Les rendez-vous technologiques «Les traitements de surface des alliages légers» Préparations avant peinture. Solutions sans CrVI. Michel JANNIER (expert) 1 Préparation avant peinture Les traitements avant
Plus en détailChapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire
Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie
Plus en détailBAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30
Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une
Plus en détailOn peut être «lourd» et agile!
éditorial Traitements & Matériaux 412 Octobre - Novembre 2011 3 On peut être «lourd» et agile! La métallurgie est considérée comme une industrie «lourde», les traitements thermiques comme de «vieux» procédés,
Plus en détailLA ZIRCONE - INFORMATION POUR LE PRATICIEN. La réalité sur ce matériau - questions pratiques et leurs réponses FRANÇAIS
LA ZIRCONE - INFORMATION POUR LE PRATICIEN La réalité sur ce matériau - questions pratiques et leurs réponses FRANÇAIS Zr La zircone et ses possibilités 2 La zircone et ses possibilités Qu est ce que la
Plus en détailECO-PROFIL Production Stratifié HPL mince fabriqué par Polyrey
ECO-PROFIL Production Stratifié HPL mince fabriqué par Polyrey Août 2009 modifié Avril 2013 1 : Feuille décor imprimée ou teintée dans la masse, imprégnée de résine mélamine 2 : Surface de protection imprégnée
Plus en détailAtelier : L énergie nucléaire en Astrophysique
Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement
Plus en détail- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites
LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les
Plus en détailTP n 1: Initiation au laboratoire
Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire
Plus en détailL École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I
L École nationale des pompiers du Québec Dans le cadre de son programme de formation Pompier I QUATRIÈME ÉDITION MANUEL DE LUTTE CONTRE L INCENDIE EXPOSÉ DU PROGRAMME D ÉTUDES POMPIER 1 SUJET 4 Énergie
Plus en détailColle époxydique multi usages, à 2 composants
Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,
Plus en détailLes Rencontres Scientifiques Colas
Les Rencontres Scientifiques Colas «L avenir du véhicule électrique» 2 juin 2009 avec Yves CHABRE Docteur ès-sciences Consultant pour véhicules électriques et Pierre MIDROUILLET Directeur Général de PVI
Plus en détailLa reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006
La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel En 1890 Emil Fisher a proposé le modèle "serrure et clé" pour expliquer la façon de fonctionner des systèmes biologiques. Un substrat rentre et
Plus en détailPHYSIQUE CHIMIE. Notions de première indispensables. Table des matières. pour la Terminale S 1 LE PHOTON 2 LES SOLUTIONS COLORÉES
Table des matières 1 LE PTN 2 LES SLUTINS CLRÉES 3 AVANCEMENT D UNE RÉACTIN CIMIQUE 4 STRUCTURE DES MLÉCULES PYSIQUE 5 INTERACTINS FNDAMENTALES 6 RADIACTIVITÉ ET RÉACTINS NUCLÉAIRES 2 CIMIE 7 MATIÈRE ET
Plus en détailLES ELEMENTS CHIMIQUES
LES ELEMENTS CHIMIQUES.LA CLASSIFICATION PERIODIQUE DE MENDELEÏEV En 869, le chimisme russe Dimitri Ivanovitch Mendeleïev rangea les 63 éléments chimiques connus à son époque dans un tableau. Il les disposa
Plus en détailT4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur?
T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? Pour ce module, sont proposés et présentés des phases de recherche documentaire, de
Plus en détailAnne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs
La gestion du ph du sol Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval Le chapitre 3 Les rédacteurs Anne Vanasse (responsable) Marc Hébert Lotfi Khiari Sébastien Marchand Abdo Badra Hélène Moore 1 Introduction
Plus en détailL PRESENTATION GENERALE SCPIO
L PRESENTATION GENERALE SCPIO Nom : DEPARTEMENT PLATEFORME TECHNOLOGIQUE Sigle: CEA / DRT / LETI / DPTS SILICUIM Etablissement : CEA Grenoble Adresse : 7 rue des Martyrs Site Web : 804 GRENOBLE Cedex 9
Plus en détailBrochure d information pour le patient
Brochure d information pour le patient Des dents «tout céramique» qui vous donneront un sourire éclatant! Le matériau «zircone» : n La zircone est une céramique hautes performances utilisée, entre autres,
Plus en détailFICHE DE DONNEES DE SECURITE
PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille
Plus en détailChapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission
1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les
Plus en détailQuels matériaux biosourcés pour l automobile d aujourd hui et celle de demain? Dr Stéphane DELALANDE Direction des Matériaux et Procédés Innovation
Quels matériaux biosourcés pour l automobile d aujourd hui et celle de demain? Dr Stéphane DELALANDE Direction des Matériaux et Procédés Innovation Plan Introduction Les challenges de l industrie automobile
Plus en détailFonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique
Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique Méthodes d analyses chimiques et microbiologiques dites alternatives ou rapides : Biocapteurs Utilisation
Plus en détailComment déterminer la structure des molécules organiques?
Comment déterminer la structure des molécules organiques? Quelques notions de Résonance Magnétique Nucléaire RMN du «proton» 1 H et d infrarouge IR. En accompagnement de la vidéo disponible sur le site
Plus en détailPourquoi un fort intérêt de l industrie du pneumatique pour les nanomatériaux?
Pourquoi un fort intérêt de l industrie du pneumatique pour les nanomatériaux? Les faits nous interpellent! En 1950 il y avait 50 millions de véhicules sur terre En 2009 : il y a 800 millions de véhicules
Plus en détailCours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie
Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον
Plus en détailLibre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse
Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse 60 Tarif Public H.T. (réservé aux professionnels) Verre cellulaire FOAMGLAS T4+ FOAMGLAS S3 FOAMGLAS F FOAMGLAS TAPERED FOAMGLAS BOARD PANNEAU READY
Plus en détailStructure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide
Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:
Plus en détailLES RÉPLIQUES MÉTALLOGRAPHIQUES
CONGRÈS MATÉRIAUX 2014 Colloque 6 «Corrosion, vieillissement, durabilité, endommagement» LES RÉPLIQUES MÉTALLOGRAPHIQUES Une méthode non destructive pour contrôler le vieillissement et l endommagement
Plus en détailM1 - MP057. Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie
M1 - MP057 Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Le microscope électronique en transmission : - colonne,
Plus en détailTransport des gaz dans le sang
UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailTransport des gaz dans le sang
UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailPROPRIÉTÉS TECHNIQUES DU SYSTÈME NEOWEB
TECHNIQUES DU SYSTÈME NEOWEB Propriétés techniques Neoweb V 2.5 SYSTÈME DE CONFINEMENT CELLULAIRE 3D CLASSIFICATION POLYMÈRE TYPE Neoloy Technologie de pointe nano-composite MÉCANIQUES DU SYSTÈME Module
Plus en détailRÔLES DE LA MICROSTRUCTURE ET DE LA COMPOSITION MINERALOGIQUE DE SOLS ARGILEUX DU BASSIN DE PARIS SUR LEUR SENSIBILITE AU RETRAIT - GONFLEMENT
RÔLES DE LA MICROSTRUCTURE ET DE LA COMPOSITION MINERALOGIQUE DE SOLS ARGILEUX DU BASSIN DE PARIS SUR LEUR SENSIBILITE AU RETRAIT - GONFLEMENT ROLES OF MICROSTRUCTURE AND MINERALOGICAL COMPOSITION OF CLAY
Plus en détailCaractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques
Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Partie 1 - Le microscope électronique en transmission (M.E.T.)
Plus en détailLes lières. MSc in Electronics and Information Technology Engineering. Ingénieur civil. en informatique. MSc in Architectural Engineering
Ingénieur civil Ingénieur civil Les lières MSc in Electronics and Information Technology Engineering MSc in Architectural Engineering MSc in Civil Engineering MSc in Electromechanical Engineering MSc
Plus en détailRAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE
RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS
Plus en détailDécrets, arrêtés, circulaires
Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la
Plus en détail