Principales étapes de l'hémostase physiologique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Principales étapes de l'hémostase physiologique"

Transcription

1 28 Octobre 2013 FILIPPI Laura L2 TSSIBS 18 pages Principales étapes de l'hémostase physiologique Plan A. Définition B. Principes généraux C. Les étapes I. Hémostase primaire II. La coagulation physiologique III. La fibrinolyse Tout le diaporama est disponible sur l'ent. A. Définition Hémostase : ensemble des mécanismes qui concourent à l arrêt du saignement (ces mécanismes fonctionnent sur les petits vaisseaux, ils ne se mettent pas en place lors d'une rupture de l'aorte ou de la carotide par exemple) Ce sont donc des processus qui se mettent en place pour «colmater la brèche» lors d'une lésion vasculaire. 1/18

2 Lorsqu'on a une brèche vasculaire, le processus d'hémostase passe par une vasoconstriction réflexe qui conduit à la formation d'un caillot pour obturer cette brèche, ainsi que des phénomènes de réparation pour assurer la continuité vasculaire. Il y a lors de ces processus, une libération de facteurs vasoactifs et chimiotactifs pour attirer les cellules réparatrices : les cellules inflammatoires sont recrutées et activées pour permettre la réparation des vaisseaux. B. Principes généraux Constitution du vaisseaux: De l'intérieur vers l'extérieur : A l'intérieur du vaisseau, on a une première mono-couche de cellules endothéliales qui à l'état normal sont thromborésistantes : elles ne permettent pas la formation d'un caillot. Si la première couche est altérée, le sang va rentrer en contact avec des couches plus profondes qui sont des couches cellulaires thrombogènes qui elles vont induire la formation d'un caillot. La lame élastique interne ne doit pas être en contact du sang (sinon elle induit un phénomène de réparation hémostase) C'est un mécanisme de défense puisqu'on peut considérer que le vaisseau est agressé. Couche de cellules musculaires lisses. Lame élastique externe Adventice : elle contient un facteur tissulaire qui est donc localisé à distance du sang et qui est une substance extrêmement thrombogène. Au centre du vaisseau, on trouve entre autre les plaquettes et les globules rouges qui sont concentrés au centre du flux. 2/18

3 A l'état normal où il n'y pas de fuites/ lésions, les cellules ne sont pas stimulées. Lorsqu'il y a une brèche vasculaire sur un vaisseau de petit calibre, c'est-à-dire une rupture des couches endothéliale et sous endothéliale, il y a une fuite sanguine extravasculaire. La fuite peut être soit interne (non extériorisée, non visible) soit externe (extériorisée et donc visible). Des mécanismes de réparation très rapides sont mis en place pour arrêter le saignement : 1ère étape : hémostase primaire avec les plaquettes Objectif : arrêter l'hémorragie en urgence Mécanismes : Vasoconstriction réflexe localisée pour réduire la perte sanguine Formation d'un caillot (ou clou) plaquettaire localisé, qui est rapidement créé par un empilement de plaquettes adhérentes aux berges et agrégées entre elles (le professeur a bien précisé qu'en premier lieu il y a adhérence et vient ensuite l'agrégation) Mais le clou plaquettaire n'est pas imperméable, pour que le vaisseau soit complètement achevé, il faut qu'il y ait un phénomène de coagulation qui se mette en place. 3/18

4 2ème étape : Coagulation plasmique TSSIBS Principales étapes de l'hémostase physiologique Objectif : Consolidation du clou plaquettaire à moyen et long terme Mécanismes : Cascade enzymatique à la surface du clou plaquettaire Formation d'un réseau de fibrine Arrêt complet et durable de l'hémorragie Le terme de coagulation est très spécifique, il est souvent utilisé à tort pour désigner tout ce qui concerne l'hémostase. (Mais hémostase coagulation! ) La coagulation est un phénomène enzymatique qui conduit à la formation de fibrine et donc à la consolidation du caillot qui devient un caillot fibrineux. Le réseau de fibrine va consolider le caillot et permettre l'arrêt complet et durable de l hémorragie. Lors de l'hémostase primaire, on a un caillot plaquettaire, lorsque la coagulation est mise en place, le caillot est modifié : c'est un caillot fibrino-plaquettaire. Des fois, la coagulation n'est plus un phénomène de réparation mais un phénomène pathologique. La caillot doit être limité dans le temps et dans l'espace sinon risque de thrombose vasculaire (obstruction de la lumière vasculaire) 4/18

5 Mécanismes protecteurs de la thrombose vasculaire : inhibiteurs physiologiques de la coagulation (inhibiteurs des facteurs de coagulation) les surfaces la fibrinolyse par système enzymatique (avec les protéases) 3ième étape : la fibrinolyse Objectif : Lyse du caillot fibrino-plaquettaire pendant la fin de la cicatrisation de la paroi vasculaire. On a donc un processus de régénération et de cicatrisation de la paroi vasculaire puis destruction de la fibrine par le phénomène de fibrinolyse Retour à un vaisseau sanguin normal : Paroi endothéliale étanche. Il n'y a plus de fuite sanguine. Il n'y a plus d'activation de l'hémostase. C. Les étapes I. Hémostase primaire Les éléments essentiels sont : les vaisseaux (plus exactement la lésion vasculaire) : Il faut que les vaisseaux exposent au sang des substances de la matrice extracellulaire, (collagène, fibres élastiques, laminine etc..) ce qui se produit donc lors d'une lésion vasculaire. les plaquettes les protéines plasmatiques avec le facteur de willebrand 5/18

6 fibrinogène.. Quand un vaisseau est altéré, il y a exposition de collagène et du facteur tissulaire (situé dans l'adventice des vaisseaux) cela enclenche les phénomènes d'hémostase. La cellule plaquettaire : Cellule anuclée, issue de petits fragments cytoplasmiques de mégacaryocyte (venant de prolongements de la cellule) Forme discoïde, un peu plate, lorsqu'elle n'est pas active. Rôle majeur : intégrité vasculaire, thrombose (plus d'images sur l'ent, voir aussi diapo 16/17) Elles sont produites dans la moelle osseuse et issues des mégacarocytes. Le flux sanguin va repousser la plaquette sur la paroi vasculaire, ce qui va lui permettre dès qu'il y a une lésion d'être réactive assez rapidement. La cellule contient notamment des granules α, des granules denses aux électrons, des lysosomes, des grains de glycogène, des mitochondries, un système canaliculaire ouvert (= réserve de membrane importante), pas de noyau.. Une fois activée elle se déforme complètement, émet des pseudopodes (grâce à ses réserves de membrane), et libère tout son contenu granulaire lors du processus de dégranulation. Récepteurs : ils sont très nombreux à la surface de la plaquette. Récepteurs adhésifs : (récepteurs au collagène) GP6, GP4, Intégrine α2β1 récepteurs directs au collagène. GP1b9-5 : ce récepteur se lie au facteur Willebrand qui lui même se fixe au collagène récepteur indirect au collagène. 6/18

7 Récepteurs à la matrice extracellulaire : α5β1 fixe la fibronectine et le récepteur α6β1 fixe la laminine Récepteurs d'adhésion à d'autres constituants : P-sélectine qui est granulaire et permet l'adhésion aux leucocytes, la plaquette est capable d'amener le leucocyte sur le site inflammatoire par l'intermédiaire de ce récepteur. α2bβ3 (GP2b3a) qui lie le fibrinogène, sa fonction principale est de lier les plaquettes entre elles, ce récepteur a donc un rôle très important dans l'agrégation. Liaison du collagène avec le facteur Willebrand (FvW) qui lui même se lie à la plaquette grâce au récepteur GP1b5-9 (ou GP1b9-5, sur les deux schémas les noms sont différents mais il s'agit du même récepteur). La GPIV et l'intégrine α2β1 fixent directement le collagène. Rôle du facteur Willebrand dans l'adhésion plaquettaire 7/18

8 Étape 1 : Le facteur Willebrand (VWF) se lie fortement aux constituants du sous endothélium (collagènes, laminine) en cas de blessure vasculaire où il prend une conformation particulière. (Le VWF qui nous intéresse et qui est important ici est celui qui se fixe au collagène) Étape 2 : Les plaquettes arrivent, sont freinées par le VWF et transloquent, s'immobilisent sur le VWF par l intermédiaire de leur récepteur : la glycoprotéine GPIb(5-9) Adhésion plaquettaire réversible. Étape 3 : Adhésion ferme des plaquettes par l'intermédiaire de leurs récepteurs au collagène, la Gp6 et l'intégrine α2β1 elles roulent selon le même principe que les leucocytes («rolling») Effets de l'immobilisation et des forces de cisaillement sur l'affinité du Facteur Willebrand pour la GP1b : A l'état natif non stimulé, il est globulaire et a une faible affinité pour les plaquettes. Lorsqu'il est activé par de fortes forces de cisaillement, il a une forme très étendue et a une forte affinité pour les plaquettes. Il n'est pas spontanément actif, sous l'effet du flux (fortes forces de cisaillement) il va exposer des sites d'interaction. GP1b n'a pas besoin d être activée elle (elle l'est spontanément), c'est au FVW de devenir actif, d'exposer ses sites d'interaction pour que la GP1b et celui-ci puissent se lier, et donc fixer la plaquette au collagène. Exposition du site de liaison du VWF à la GP1b : Ce site de liaison est à la base non exposé ; pour être fonctionnel et donc pour le passage du VWF de la forme native à la forme active, la présence de certains inducteurs est nécessaire : Inducteurs physiologiques : l'immobilisation des surfaces hydrophobes (collagène) + forces de cisaillement élevées des mutations de la sous-unité de VWF : il peut y avoir des mutations sur le FVW qui ainsi fixerait 8/18

9 spontanément la Gp1b. Cela entraînerait des pathologies héréditaires (ex : maladie Willebrand type 2b) avec un excès de fixation du FVW à la Gp1b. Inducteurs non physiologiques : (en laboratoire surtout) Élimination de l'acide sialique des extrémités des chaînes glycosylées Interactions avec : - la ristocétine (antibiotique) - la botrocétine ou la bitiscétine (protéines de venin de serpent) Hémostase primaire : activation plaquettaire Les différents agonistes qui vont stimuler la plaquette sont : Collagène : récepteur adhésif et d'activation, il a donc une double fonction ADP : ce n'est pas un inducteur fort mais important, il est contenu dans les granules plaquettaires. Thrombine : enzyme clé de la coagulation Il existe un phénomène d'auto-amplification de l'activation plaquettaire : certains produits synthétisés et contenus dans la plaquette comme l'adp, l'adrénaline, la thrombine, la PXA2 (=thrombine) etc.. permettent d'activer cette même plaquette ainsi que d'autres plaquettes aux alentours. Cependant toutes les plaquettes ne sont pas activées. Autres récepteurs d'activation : Récepteur à l'adrénaline Récepteur au thromboxane A2 Voie de signalisation plaquettaire 9/18

10 (La prof a dit qu'elle ne nous embêterait pas avec les voies de signalisation...) La GP6 qui fixe le collagène entraîne des réactions en cascade intracellulaires qui aboutissent à la formation du DAG, IP3 etc.. La plaquette active : émet des filopodes et change complètement de forme ses granules se centralisent sécrétion du contenu granulaire puis libération à l'extérieur : ses granules denses contenant de la sérotonine, du calcium, de l'adp etc.. ses granules α (facteurs de croissance VEGF, fibrinogène nécessaire à la réparation ) etc.. (voir diapo 32 pour le contenu précis des différents granules (pas à connaître)) exposition des phospholipides anioniques à la surface de la membrane de la plaquette (F3P sur le schéma) : ils sont chargés négativement et sont donc capable de lier le Ca++ qui permet aux facteurs de coagulation de se fixer sur les plaquettes La plaquette devient une surface utile pour le phénomène de coagulation. production de thromboxane A2 : la production de thromboxane A2 est inhibée par l'aspirine de façon définitive et irréversible l'effet de l'aspirine dure tout le temps de vie de la plaquette production d'adp : lors du phénomène initial, les plaquettes vont s'empiler etc.. et l'adp va permettre d'activer d'autres plaquettes. F 3 P Ca ++ ADP Prostaglandines Thromboxane A 2 (TX A 2 ) Activation de l'intégrine GP2b3a : C'est une GP spécifique de la plaquette qui se trouve en nombre important (80 000) et permet l'agrégation spécifique de la plaquette. La GP activée s'ouvre par modification conformationnelle, il y a un phénomène de bascule qui va permettre de fixer le fibrinogène création d'un lien fort. Phénomène Ca++ dépendant. De l'autre coté du fibrinogène se trouve une autre plaquette, d'où le phénomène d'agrégation et d empilement plaquettaire. 10/18

11 La voie de signalisation rebondit sur la 2B3A, à partir de l'interaction d'un récepteur avec sa matrice par exemple, il y a une voie de signalisation à l'intérieur de la cellule qui entraîne une conformation de la 2b3a différente signalisation «inside out» En fait, l'ouverture de la GP est due au processus de signalisation et se produit quand la plaquette a été activée. Importance des forces de cisaillement activation des plaquettes, changement de conformation de la 2b3a qui fixe le fibrinogène et donc empilement de plaquettes, qui vont former des agrégats. II. Coagulation 1905 : on savait que lorsqu'on mettait en présence d'un tissu broyé du plasma, il y avait formation d'un caillot. Pendant très longtemps on a utilisé le terme de thrombokinase (enzyme qui forme le caillot) Le 1er facteur «facteur1» était le fibrinogène, capable de se transformer en fibrine sous l'action d'extraits tissulaires. On a très vite compris qu'il y avait une étape intermédiaire, mettant en jeu la prothrombine (facteur II) qui se transforme en thrombine (facteur IIa) qui permettrait la transformation du fibrinogène en fibrine. C'est le facteur tissulaire qui stimule la prothrombine, la rend active (thrombine) en présence de Ca : On prend du sang, on le met dans un tube en verre, on voit qu'il y a coagulation sur les bords de celuici. On a découvert qu'il n'y avait pas besoin de tissu, ni de facteur tissulaire pour qu'il y ait un phénomène de coagulation (découvert par M. Hageman). C'est une voie dans laquelle tous les éléments nécessaires de la coagulation sont présents dans le plasma sans apport extérieur. Cette voie s'active en présence de surface mouillable comme le verre. 11/18

12 Schéma classique : Voies supplémentaires mais toujours schéma en Y. Partie commune entre les 2 voies : ajout d'une étape intermédiaire, transformation du facteur X en facteur X activé. Voie extrinsèque : le facteur tissulaire est présent dans les vaisseaux au niveau de l'adventice. Il se lie au facteur VII activé et permet en présence de Ca++ de stimuler le FX. Voie intrinsèque : voies supplémentaires : ajout des facteurs XII (facteur de Hageman), XI et IX + nécessité d'ajouter des cofacteurs. Ces facteurs stimulent en présence de Ca++ le facteur X Étude de cette voie en labo. On prend du plasma dans lequel on ajoute des billes de verres initie la voie de coagulation. (Ensemble de l'évolution des deux voies : diapo 41 à 44) Mise en évidence des cofacteurs VIII et V. Ce phénomène ne se développe pas n'importe où, les étapes se déroulent à la surface de phospholipides chargés négativement. Les facteurs sont synthétisés par les hépatocytes. 12/18

13 Il est admis que l'élément déclenchant la coagulation in vivo est le FT. Ce dernier est un récepteur membranaire à très haute affinité pour le VIIa. Le complexe FT-VIIa active : soit directement le facteur X qui se transforme en Xa avec l'aide du cofacteur V, qui permet l'activation de la prothrombine (II IIa) et la transformation de fibrinogène en fibrine soit il active le complexe IX en IXa qui grâce au cofacteur VIII va permettre l'activation du X. Le VII est capable de s'auto-activer pour donner le VIIa, et d'activer d'autres facteurs (X et IX) Pathologies liées aux facteurs : diapo 40 Déficit du facteur 8 Hémophilie A Déficit du facteur 9 Hémophilie B (aucun saignement) Déficit du facteur 11 «Hémophilie c» Déficit en facteur 12 aucun saignement 13/18

14 1-La thrombine (IIa) est un élément clé : TSSIBS Principales étapes de l'hémostase physiologique Outre son action sur le fibrinogène, elle catalyse sa propre génération en stimulant les FV, FVIII, FXI, FXIII pour donner leurs formes activées (et donc aboutir à la formation de thrombine!) La thrombine active est donc un cofacteur. Beaucoup d'anticoagulants sont des inhibiteurs de l'action de la thrombine. Pour résumer : Lorsque l'intégrité de la paroi des vaisseaux sanguins est compromise, le facteur VII quitte la circulation et entre en contact avec le facteur tissulaire. Il y a formation du complexe activé TF-FVIIa. Le TF-FVIIa active le facteur IX et le facteur X. Le facteur Xa et son cofacteur Va forment le complexe prothrombinase, qui active la prothrombine en thrombine. La thrombine active alors d'autres facteurs de la cascade, dont le facteur V le facteur VIII et le facteur XI. Le facteur VIIIa est le cofacteur du facteur IXa, et leur complexe active le facteur X, puis le cycle recommence. A noter que le facteur VII peut s'auto-activer ou activer d'autres facteurs (X ou IX) La voie intrinsèque est moins importante que la voie extrinsèque, la preuve est que l'on peut vivre avec un déficit en facteur XII. Le fibrinogène est une grosse molécule qui a plusieurs domaines et qui grâce à la thrombine va être clivé : il y a élimination des fibrinopeptides A et B pour donner des monomères de fibrines qui vont ensuite se dimériser puis se polymériser. 14/18

15 La stabilisation du polymère est due au facteur XIIIa (facteur XIII activé par la thrombine) et à la présence de calcium. En effet, le FXIIIa va entraîner des liaisons de transamination (CO-NH) pour stabiliser un polymère de fibrine stable qui va complètement arrêter de saignement. Aspect de la fibrine : diapo Le facteur tissulaire : facteur essentiel de la coagulation C'est une glycoprotéine transmembranaire, associée à des phospholipides neutres et acides : c'est donc un complexe lipidoprotéique. Il est exprimé à distance du sang (adventice des vaisseaux) contrairement au collagène par exemple. Localisation du FT chez l'homme : Expression constitutive : Épiderme Muqueuse Capsules d'organes Adventice des vaisseaux (absence d expression de lymphocytes, GR, plaquettes) Expression inductible : Monocytes, Macrophages (cytokines..) Cellules endothéliales (cytokines..) pôle basal Cellules musculaires lisses Granuleux, plaquettes?? 15/18

16 Expression du FT en pathologie : TSSIBS Principales étapes de l'hémostase physiologique Expression induite par de nombreux stimuli :inflammatoires, immunologiques, ou métaboliques. Expression de FT = un des mécanismes effecteurs de la réponse inflammatoire et immunitaire Initiation de la coagulation : Les phospholipides anioniques membranaires chargés négativement servent de surface de catalyse aux réactions de coagulation. Certains facteurs sont vitamines K dépendants : La vitamine K est justement un co-facteur de la carboxylase qui permet la transformation d'un acide glutamique (Glu) en acide gamma carboxyglutamique(gla). Ces facteurs ont besoin d'une carboxylase pour fixer le Ca++ sur leurs domaines COOH et d'être ancrés aux phospholipides membranaires. Ces facteurs sont les FII, FVII, FIX et FX. Sans cette vitamine K, ces facteurs ne sont pas fonctionnels. Donc par l'intermédiaire de la carboxylase hépatique qui a besoin de vitamine K pour fonctionner, on va avoir la formation d'un deuxième groupement carboxyle qui va permettre de fixer un Ca++ capable de se fixer sur les phospholipides anioniques de la membrane. (Les molécules détaillées ici servent uniquement d'illustration) Coagulation, les grands principes : Précurseurs inactifs FVII, IX, X Besoin de vitamine K en temps que cofacteur de la carboxylase Besoin de calcium Concentration sur une surface de phospholipides Protéolyse limitée de surface thrombine. Hydrolyse irréversible d'une liaison peptidique spécifique (coagulation, fibrinolyse, complément, hormones, embryon, fécondation) Inhibiteur en phase liquide (plusieurs inhibiteurs) 16/18

17 Surfaces réactionnelles de l'hémostase : TSSIBS Principales étapes de l'hémostase physiologique On a un phénomène concentré sur une surface et tout autour se trouvent des inhibiteurs qui sont prêts à agir pour éviter le phénomène de thrombose. Les protéines sont circulantes, vont se fixer sur une surface lipidique, adopter une conformation intermédiaire, et rejoindre le compartiment circulant. Quand elles sont dans le compartiment circulant, les enzymes vont les bloquer pour éviter qu'elles ne soient délétères. Donc les surfaces réactionnelles comporte un substrat sur lequel l'enzyme va agir. Ce sont des protéines fixées à des surfaces phospholipidiques grâce au Ca++ qui joue un rôle très important. Présence également d'un cofacteur qui permet l interaction entre substrat et enzyme. Par exemple : Le FX est lié par l'intermédiaire du Ca++ à la membrane phospholipidique, au milieu se trouve le cofacteur qui est le facteur Va, il va permettre l interaction entre l'enzyme et le substrat : le FX va agir sur le FII dans un ensemble réactionnel. On retrouve ce système à toutes les étapes de l'hémostase. Quelques exemples d'ensemble réactionnels : voir diapo 64 La vitesse de réaction est maximale lorsque tous les composés du complexe réactionnel sont présents : PL=Phospholipides 17/18

18 Inhibiteurs de la coagulation : TSSIBS Principales étapes de l'hémostase physiologique TFPI : Inhibiteur des facteurs tissulaires, il va bloquer la phase d'initiation. Antithrombine (s'oppose aux protéases réactionnelles, aux FX et FII) elle est liée à des chaînes sucrées Système protéine C et protéine S : la protéine C utilise comme cofacteur la protéine S pour inhiber les facteurs Va/VIIIa et donc inhiber le processus de coagulation. La protéine C a besoin d être activée par la thrombine. Ce système qui se déroule à la surface de l'endothélium permet de protéolyser le FV et le FVIII et ainsi freiner la cascade de coagulation. Il peut être considérer comme une «pédale de frein» de la coagulation. Puisque la protéine C nécessite la présence de thrombine, le mécanisme se déclenche quand la thrombine est déjà créée et donc la coagulation a déjà eu lieu, c'est donc un processus qui arrive en deuxième intention. III. La fibrinolyse système de dégradation du caillot. Lorsqu'on a de la fibrine dans l'organisme, du plasminogène synthétisé par le foie va être capable de se fixer sur des activateurs du plasminogène appelé tpa. On a alors création de plasmine qui va dégrader le caillot fibreux libérant des produits de dégradation de la fibrine. Bon voilà j'espère que vous avez tout compris et que j'ai été claire car le cours n'était pas vraiment facile à prendre.. J'ai essayé de mettre le maximum de schéma pour faciliter la compréhension mais tous les autres sont disponible sur l'ent :) 18/18

Quelle place pour le test de génération de thrombine au sein du laboratoire de biologie clinique?

Quelle place pour le test de génération de thrombine au sein du laboratoire de biologie clinique? Quelle place pour le test de génération de thrombine au sein du laboratoire de biologie clinique? À la recherche du test «idéal» pour diagnostiquer les troubles de l hémostase C. Lecut, P. Peters, A. Gothot

Plus en détail

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF Dosage chronométrique PICT 1. PEFAKIT PICT Nombre de tests 8-505-01 coffret 80 3 flacons d activateur (2 ml) 3 flacons de réactif Start (2 ml) Mesure des anticoagulants par méthode chronométrique. 1 2

Plus en détail

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale.

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale. AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

La coagulation - Physiologie et pharmacologie. Dr Annie Rousseau FRCPC Université Laval Mars 2013

La coagulation - Physiologie et pharmacologie. Dr Annie Rousseau FRCPC Université Laval Mars 2013 La coagulation - Physiologie et pharmacologie Dr Annie Rousseau FRCPC Université Laval Mars 2013 Objectifs Revoir les étapes de la coagulation in vivo Expliquer les tests de coagulation Revoir les drogues

Plus en détail

Sources bibliographiques :

Sources bibliographiques : AP-HM LBM 00PREP01D004 Date d application: 2014-06-16 Version : 3 Rédaction : ALBANESE Brigitte, AILLAUD Marie Françoise, ARNOUX Dominique Validation : MORANGE Pierre, DIGNAT-GEORGE Françoise Approbation

Plus en détail

Intravenous and oral anticoagulants Mechanisms of action

Intravenous and oral anticoagulants Mechanisms of action Intravenous and oral anticoagulants Mechanisms of action Grigoris T Gerotziafas Groupe de Thrombose Equipe de recherche ER2UPMC Interactions cellulaires tumorales et leur environnement et réponses aux

Plus en détail

Sysmex Educational Enhancement & Development

Sysmex Educational Enhancement & Development Sysmex Educational Enhancement & Development Bulletin d information SEED-Afrique No 6 Le rôle du test D-dimères dans le diagnostic clinique. Introduction à la coagulation L objectif de ce bulletin est

Plus en détail

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa.

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa. Accidents hémorragiques aux nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP Cibles Nouveaux ACO ORAL DIRECT FT / VIIa PARENTERAL INDIRECT AVK

Plus en détail

Explora(on de l hémostase

Explora(on de l hémostase Les Hôpitaux Universitaires de STRASBOURG Explora(on de l hémostase Xavier DELABRANCHE, MD Service de Réanima(on Médicale Nouvel Hôpital Civil Les Hôpitaux Universitaires de STRASBOURG Physiologie Anticoagulants

Plus en détail

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli Les cytokines et leurs récepteurs Laurence Guglielmi laurence.guglielmi@univ-montp1.frli l i@ i 1 Les cytokines et leurs récepteurs 2 mécanismes principaux d interactions cellulaires : - contact membranaire

Plus en détail

Les NOACs en situation de crise

Les NOACs en situation de crise Les NOACs en situation de crise Vanderhofstadt Quentin Stagiaire en médecine interne (CHHF) Février 2013 Supervision : Dr Guillen 1 Les NOACs en situation de crise Pourquoi un staff à ce sujet R/ de plus

Plus en détail

TISSU SANGUIN Les antithrombotiques

TISSU SANGUIN Les antithrombotiques 27/11/2014 DESSI Romane D1 CR : INGHILTERRA Jérôme Tissu sanguin Pr. Pierre-Emmanuel Morange - Lab.Hématologie CHU Timone- Pierre.morange@ap-hm.fr 24 pages Les antithrombotiques Plan A. Antiplaquettaires

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Antiagrégants plaquettaires Anticoagulants

Antiagrégants plaquettaires Anticoagulants Antiagrégants plaquettaires Anticoagulants Céline Moch Docteur en pharmacie Cours infirmier 30 octobre 2012 Epidémiologie En 2011, environ 4% de la population française affiliée au régime général de la

Plus en détail

voie extrinsèque voie intrinsèque VIIa IXa XIa XIIa IX XI prothrombine Xa, V, Ca, PL thrombine IIa facteurs contact XII fibrinogène fibrine

voie extrinsèque voie intrinsèque VIIa IXa XIa XIIa IX XI prothrombine Xa, V, Ca, PL thrombine IIa facteurs contact XII fibrinogène fibrine Les nouveaux anticoagulants oraux Pierre Avinée EPU B Septembre 2012 Anticoagulants:pourquoi des nouveaux? Héparines Voie parentérale (1 à 3 fois par jour) Surveillance biologique (HNF) Risque: TIH, ostéoporose

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

Gestion des anticoagulants oraux directs dans le cadre de l urgence

Gestion des anticoagulants oraux directs dans le cadre de l urgence Gestion des anticoagulants oraux directs dans le cadre de l urgence Vendredi 23 mai 2014 Valérie Poirier Clément d Audigier Service d Hématologie biologique Hôpital Saint-Antoine Les anticoagulants oraux

Plus en détail

Syndromes coronaires aigus

Syndromes coronaires aigus CONGRES American College of Cardiology J.P. COLLET Service de Cardiologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, PARIS. Syndromes coronaires aigus L American College of Cardiology a encore montré le grand dynamisme

Plus en détail

D o s s i e r. d u C N H I M. Revue d évaluation sur le médicament. Facteurs antihémophiliques : traitement substitutif de l hémophilie A et B

D o s s i e r. d u C N H I M. Revue d évaluation sur le médicament. Facteurs antihémophiliques : traitement substitutif de l hémophilie A et B D o s s i e r d u C N H I M Revue d évaluation sur le médicament Publication bimestrielle Juin-juillet 2003, XXIV, 3-4 2003, XXIV, 3-4 Évaluation thérapeutique Facteurs antihémophiliques : traitement substitutif

Plus en détail

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale.

AVERTISSEMENT. D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction encourt une poursuite pénale. AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle

Plus en détail

PATHOLOGIE de la COAGULATION

PATHOLOGIE de la COAGULATION PATHOLOGIE de la COAGULATION Rappel de la physiologie de la coagulation et des tests d exploration I - ALLONGEMENT ISOLE DU TEMPS DE QUICK (TQ) A - Intreprétation des résultats B - TQ allongé, TCA normal

Plus en détail

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE

RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE RIVAROXABAN ET TESTS DE BIOLOGIE MEDICALE Ce texte est une mise au point d Octobre 2012, dont le contenu sera revu en fonction de l avancement des connaissances Rédacteurs : Isabelle Gouin-Thibault 1,

Plus en détail

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP BHR, Boeringer, LFB, Fresenius-Kabi, Integra-Neurosciences Patient

Plus en détail

Antifibrinolytiques et Fibrinogène. ne. Dr.Anne-Sophie. DUCLOY-BOUTHORS, Christine NOBECOURT, Pr. Brigitte JUDE pour l ensemble l des anesthésistes

Antifibrinolytiques et Fibrinogène. ne. Dr.Anne-Sophie. DUCLOY-BOUTHORS, Christine NOBECOURT, Pr. Brigitte JUDE pour l ensemble l des anesthésistes Hémorragie obstétricale tricale : Antifibrinolytiques et Fibrinogène. ne. Dr.Anne-Sophie DUCLOY-BOUTHORS, Christine NOBECOURT, Pr. Brigitte JUDE pour l ensemble l des anesthésistes sistes obstétriciens

Plus en détail

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM)

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) Hématologie biologique (Pr Marc Zandecki) Faculté de Médecine CHU 49000 Angers France Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) 1. Structure et mode d'action

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Maladies acquises de la coagulation. Anticoagulants circulants

Maladies acquises de la coagulation. Anticoagulants circulants Maladies acquises de la coagulation. Anticoagulants circulants Dr I. MARTIN-TOUTAIN Service d Hématologie-Biologique GH Pitié - Salpêtrière - Paris 1 Coagulation : formation du caillot sanguin «Voie endogène»

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

QU ENTEND-ON PAR DÉFICITS EN FACTEUR DE COAGULATION RARES?

QU ENTEND-ON PAR DÉFICITS EN FACTEUR DE COAGULATION RARES? QU ENTEND-ON PAR DÉFICITS EN FACTEUR DE COAGULATION RARES? Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2009 La FMH encourage la redistribution de ses publications

Plus en détail

Les anticoagulants oraux directs dans la pratique médicale: implications pour le laboratoire d hémostase

Les anticoagulants oraux directs dans la pratique médicale: implications pour le laboratoire d hémostase Pipette 6-2014, Seite 17 18 Les anticoagulants oraux directs dans la pratique médicale: implications pour le laboratoire d hémostase Anne Angelillo-Scherrer Références, Figures 1 5 et Table 1 Références

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

AVK AVEC ASSISTANCE! ADOS EN EXAMEN : Pharmacologie et Effets sur les tests d hémostase

AVK AVEC ASSISTANCE! ADOS EN EXAMEN : Pharmacologie et Effets sur les tests d hémostase ADOS EN EXAMEN : Pharmacologie et Effets sur les tests d hémostase Pr. I. Elalamy Service d Hématologie Biologique Hôpital Tenon ER2 UPMC Paris Clot progression driven by blood borne hypercoagulability

Plus en détail

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2 Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2 Hémoglobinopathies Drépanocytose, Thalassémie Anomalies du nombre de cellules sanguines Augmentation du nombre de cellules Maladie

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Thrombotiques. Réanimation. Limoges Sept 2008. B. Honton

Thrombotiques. Réanimation. Limoges Sept 2008. B. Honton Les Nouveaux Anti- Thrombotiques DESC Réanimation Médicale Limoges Sept 2008 B. Honton La coagulation pour les Nuls LA PROBLEMATIQUE en réanimation SEPSIS et ARDS: Activation de la voie extrinsèque Augmentation

Plus en détail

UNIVERSITE PARIS VAL-DE-MARNE FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL ********************

UNIVERSITE PARIS VAL-DE-MARNE FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL ******************** UNIVERSITE PARIS VAL-DE-MARNE FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL ******************** ANNEE 2008 N THESE POUR LE DIPLOME D ETAT DE DOCTEUR EN MEDECINE Discipline : GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE Présentée et soutenue

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles. 19 octobre 2007. de l hôte par les. Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux

COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles. 19 octobre 2007. de l hôte par les. Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles 19 octobre 2007 Inhibition des défenses de l hôte par les bactéries pathogènes Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux Gwennola ERMEL I Détection

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

Thrombose et cancer en oncogériatrie. Dr BENGRINE LEFEVRE Centre Georges François Leclerc lbengrine@cgfl.fr

Thrombose et cancer en oncogériatrie. Dr BENGRINE LEFEVRE Centre Georges François Leclerc lbengrine@cgfl.fr Thrombose et cancer en oncogériatrie Dr BENGRINE LEFEVRE Centre Georges François Leclerc lbengrine@cgfl.fr Contexte Facteurs de risque de MTEV chez patients cancéreux: 1- liés au cancer localisation tumorale

Plus en détail

masque anti-thrombotiques Deuxième niveau Troisième niveau Quatrième niveau Cinquième niveau Sahnoun Z - Hakim A Faculté de médecine de Sfax

masque anti-thrombotiques Deuxième niveau Troisième niveau Quatrième niveau Cinquième niveau Sahnoun Z - Hakim A Faculté de médecine de Sfax Cliquez pour modifier le XXèmes Journées Nationales de Médecine style Cliquez pour Les modifier nouveaux les styles du texte du masque anti-thrombotiques Deuxième niveau Troisième niveau Quatrième niveau

Plus en détail

Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes

Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? NACO: Contraction de «Narcissistes compacts» Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes Les Nacos ne boivent pas d alcool

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE CNCURS SUR ÉPREUVES UVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D UN DIPLÔME U TITRE CNFÉRANT LE GRADE DE MASTER U D'UN DIPLÔME U TITRE HMLGUÉ U ENREGISTRÉ AU RÉPERTIRE NATINAL DES CERTIFICATINS PRFESSINNELLES AU NIVEAU

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

Séquence 10. Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Sommaire

Séquence 10. Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Sommaire Séquence 10 Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire Sommaire Chapitre 1. Pré-requis Chapitre 2. La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée Chapitre

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II Le 23/09/13 SOGHOMONIAN Astrid, L2 Tissu sanguin et système immunitaire Pr Baccini 22 pages PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

UNIVERSITE de CAEN ------- FACULTE de MEDECINE. Année 2010 N THESE POUR L'OBTENTION DU GRADE DE DOCTEUR EN MEDECINE

UNIVERSITE de CAEN ------- FACULTE de MEDECINE. Année 2010 N THESE POUR L'OBTENTION DU GRADE DE DOCTEUR EN MEDECINE UNIVERSITE de CAEN ------- FACULTE de MEDECINE Année 2010 N THESE POUR L'OBTENTION DU GRADE DE DOCTEUR EN MEDECINE Présentée et soutenue publiquement le : Par Mlle Anne TRAVERT Née le 20 juillet 1981 à

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Les traitements antithrombotiques

Les traitements antithrombotiques Les traitements antithrombotiques Docteur Isabelle MARTIN-TOUTAIN Service d Hématologie Biologique GH Pitié-Salpêtrière - Paris 1 - Les médicaments antithrombotiques 1 - Antiagrégants - Dérivés salicylés

Plus en détail

Le stress oxydant provoqué par l'exercice : une fatalité?

Le stress oxydant provoqué par l'exercice : une fatalité? Le stress oxydant provoqué par l'exercice : une fatalité? L e métabolisme aérobie est un moyen très efficace de produire de l'énergie en oxydant la matière organique, mais l'utilisation d'oxygène entraîne

Plus en détail

Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale. Dr. François PAPON 27 juin 2013

Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale. Dr. François PAPON 27 juin 2013 Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale Dr. François PAPON 27 juin 2013 Limites des traitements anticoagulants standards «Nécessité» nouveaux anticoagulants Objectif; se rapprocher de l antithrombotiqueidéal

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr http://portaildoc.univ-lyon1.fr Creative commons : Paternité - Pas d Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 France http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr UNIVERSITE CLAUDE BERNARD

Plus en détail

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban Améliorations attendues et problèmes M.M. Samama, M-H. Horellou, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F.

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

c h Echos du CNHIM Marie-Caroline Husson 3 2011 Tome XXXII, 5-6 Editorial Pr Joseph Emmerich 5 En bref Marie-Caroline Husson 6

c h Echos du CNHIM Marie-Caroline Husson 3 2011 Tome XXXII, 5-6 Editorial Pr Joseph Emmerich 5 En bref Marie-Caroline Husson 6 Dossssi ierr du CNHIIM 2011 Tome XXXII, 5-6 Le CNHIM est une association indépendante à but non lucratif (loi 1901) dont la vocation est de réaliser et diffuser une information rigoureuse et scientifique

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

LA DÉFICIENCE EN FACTEUR XII

LA DÉFICIENCE EN FACTEUR XII LA DÉFICIENCE EN FACTEUR XII UNE MALADIE HÉRÉDITAIRE DE LA COAGULATION DU SANG BROCHURE D INFORMATION Remerciement La présente brochure d information sur la déficience en Facteur XII a été préparée par

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

E03 - Héparines non fractionnées (HNF) E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Suivi de l effet pharmacologique et efficacité anti-thrombotique des antiplaquettaires

Suivi de l effet pharmacologique et efficacité anti-thrombotique des antiplaquettaires Suivi de l effet pharmacologique et efficacité anti-thrombotique des antiplaquettaires Nadine Ajzenberg Laboratoire d hématologie & INSERM U698 Hôpital Bichat nadine.ajzenberg@bch.aphp.fr 3/12/12 Plan

Plus en détail

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)

Plus en détail

LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE

LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE Pourquoi les Oméga 3 : Les huiles de poisson riches en EPA et DHA constituent les principaux apports en acides gras poly-insaturés de la famille

Plus en détail

Les anticoagulants oraux directs

Les anticoagulants oraux directs Les anticoagulants oraux directs Pr Nadine Ajzenberg Département d hématologie et d Immunologie Biologiques Hôpital Bichat, Paris nadine.ajzenberg@bch.aphp.fr 13 février 2015 Anticoagulants oraux directs

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants Tests de Coagulation Antidotes. Indications sans recommandations

Nouveaux anticoagulants Tests de Coagulation Antidotes. Indications sans recommandations Nouveaux anticoagulants Tests de Coagulation Antidotes Indications sans recommandations Pr. I. Elalamy Service d Hématologie Biologique Hôpital Tenon ER2 UPMC Paris Conflits d intérêts Bayer HealthCare

Plus en détail

VERGRIETE Laurence/ les médicaments de l'hémostase. PGI2 cellule endothéliale, effet VD et antiagrégante Protéine C plasmatique L antithrombine III

VERGRIETE Laurence/ les médicaments de l'hémostase. PGI2 cellule endothéliale, effet VD et antiagrégante Protéine C plasmatique L antithrombine III 1 2 Hémostase primaire : Réaction vasculaire: vasoconstriction Réaction plaquettaire: Adhésion plaquettaire Sécrétion plaquettaire Agrégation plaquettaire Hémostase secondaire = coagulation Voie intrinsèque

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Mucoviscidose (gène CFTR) Hémochromatose (gène HFE) Thrombophilies (gènes F2 et F5) Caractéristiques génétiques à des fins médicales

Plus en détail