Accompagnement de la filière Solaire Thermique en Bretagne

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1 Accompagnement de la filière Solaire Thermique en Bretagne RAPPORT TECHNICO-ECONOMIQUE --- février 2015 GROUPEMENT Mandataire : POLENN - 12, rue Jean-Marie David, PACÉ - Tél contact@polenn.com Sarl au capital de euros - RCS Rennes B

2 DATE AVANCEMENT INDICE OBSERVATIONS REDACTION VALIDATION 12/06/2014 Phase 1 A Trame du rapport A. RENEAUME [POLENN] O. GUILLEMOT [POLENN] J.P. LOUINEAU [ALLIANCE SOLEIL] Y. PACAULT [PORTANCES] 14/11/2014 Phase 1 B Intégration des données des audits Données sur les coûts du solaire thermique 25/02/2015 Phase 2 C Modifications avant diffusion Rapport rendu anonyme A. RENEAUME [POLENN] A. RENEAUME [POLENN] O. GUILLEMOT [POLENN] J.P. LOUINEAU [ALLIANCE SOLEIL] Y. PACAULT [PORTANCES] O. GUILLEMOT [POLENN] C. BARAIS [ADEME] Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p2/38

3 TABLE DES MATIERES I. Préambule... 4 I.1. Présentation des enjeux... 4 I.2. Présentation de l équipe projet... 4 II. Diagnostics techniques... 6 II.1. Présentation des sites audités... 6 II.1.1. Les sites... 6 II.1.2. Les fonctions de l installation solaire... 7 II.2. Méthodologie employée... 7 II.3. Résultats des audits... 8 II.3.1. Les intervenants... 8 II.3.2. Les études de dimensionnement... 9 II.3.3. L évaluation des besoins... 9 II.3.4. Surdimensionnement des installations II.3.5. Les performances des installations II.3.6. La maintenance II.3.7. Problèmatiques techniques récurrentes II.3.8. Le suivi II.3.9. Les investissements II Les aides financières ADEME/Région II Le coût du kwh solaire III. Les coûts du solaire thermique III.1. Rappels des coûts approchés III.2. Etude de cas pratique III.3. Impact des réductions des composants III.3.1. Réduction du coût des capteurs III.3.2. Réduction du coût de la main-d oeuvre III.3.3. Réduction du coût des ballons III.3.4. Réduction du coût des supports III.4. Bilan d analyse des coûts IV. Présentation et analyse de l enquête IV.1. Protocole d enquête IV.2. Analyse des réponses IV.2.1. Caractéristiques du panel IV.2.2. Motivations IV.2.1. Satisfaction vis-à-vis des acteurs IV.2.2. Satisfaction vis-à-vis de l installation générale IV.2.3. Origine du choix du solaire thermique IV.2.4. Difficultés rencontrés IV.2.5. Demandes de subvention et rôle de l ADEME IV.2.6. Economie financière estimée IV.2.7. Intérêt du panel pour la filière solaire thermique IV.2.8. Investissements IV.2.9. Résultats complémentaires Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p3/38

4 I. PREAMBULE I.1. PRESENTATION DES ENJEUX Le marché du solaire thermique, en forte progression depuis les années 2000, connaît depuis 2008 un ralentissement important de la surface annuelle installée. Le Fond Chaleur a permis d aider les projets solaires collectifs : ces derniers ont connu une progression importante tandis que le marché du solaire individuel chutait dans les mêmes proportions. Les divers engagements en faveur des énergies renouvelables, liés notamment aux objectifs 2020 du Grenelle, promettent malgré tout un bel avenir au solaire thermique. L ADEME soulève cependant les problématiques suivantes : - les coûts des projets ne baissent pas alors que les aides vont diminuer ; - une image dégradée liée aux fréquents problèmes de fonctionnement (conception, mise en œuvre, réception, suivi, maintenance, etc.) ; - une structuration de la filière régionale trop limitée. L ADEME Bretagne souhaite ainsi engager une étude spécifique afin de traiter les thèmes suivants : - bilan économique et technique des installations solaires subventionnées en Bretagne ; - identification avec les acteurs des actions à mettre en place pour professionnaliser et structurer plus fortement la filière ; - accompagner et sensibiliser les futurs porteurs de projets. I.2. PRESENTATION DE L EQUIPE PROJET Alliance Soleil, Portances Conseils et Polenn sont trois sociétés indépendantes de tout fabricant, installateur, fournisseur d énergie ou exploitant de chaufferie. Nous nous sommes associés en groupement pour cette mission afin d allier les compétences et l expérience des trois cabinets. Le bureau d études Polenn étant le mandataire de ce groupement. Alliance soleil est un bureau d études spécialisé dans le domaine du solaire (thermique et photovoltaïque) et de la maîtrise de l énergie, créé il y a 10 ans en L expertise et les compétences techniques d Alliance Soleil s appuient entre autres, sur les 25 années d expériences reconnues de son créateur et actuel directeur, dans le domaine du solaire thermique (ex. installation de chauffe-eau solaire collectif pour camping dès 1982 en Bretagne). Alliance Soleil propose un panel de prestations à destination des maîtres d ouvrage privés et publics : - Études de faisabilité, études ou notes d opportunités en solaire thermique - Maîtrise d œuvre (conception, suivi de travaux) et expertise technique - Audit et évaluation technique - Assistance à maitrise d ouvrage pour la réalisation de projets d énergies renouvelables et performances énergétiques dans l habitat (BBC, BEPOS) - Animation de colloques, communication - Conception et animation de Formation (ADEME, Quali PV, Universités, Ecoles d ingénieurs en France et à l international) Portances Conseils intervient depuis 20 ans en Bretagne auprès des entreprises et des institutions soit pour leur compte, soit dans le cadre de projets transversaux orientés vers l'animation de territoires et de filières. Son offre en matière d'animation de filière, de gestion de projet, de coordination et de concertation s'appuie sur l'expertise d une petite équipe en stratégie, économie, marketing, sociologie. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p4/38

5 Polenn est un bureau d études basé à Pacé en Bretagne, spécialisé dans la maîtrise de l énergie, l optimisation énergétique et les énergies renouvelables. Nous exerçons dans de nombreux secteurs d activités liés à l énergie, dans un objectif constant d accompagner efficacement nos clients vers des choix d optimisation énergétique pertinents, partant du principe que l énergie ayant le moindre impact économique et environnemental est celle qui n est pas consommée. Nous cherchons à favoriser la maîtrise de l énergie et le recours aux énergies renouvelables le plus en amont possible pour les projets sur lesquels nous sommes missionnés. Cette recherche de solutions en amont nous a permis d ouvrir notre champ d activités pour intervenir dans le domaine de l urbanisme et la qualité environnementale du bâtiment. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p5/38

6 II. DIAGNOSTICS TECHNIQUES II.1. PRESENTATION DES SITES AUDITES II.1.1. LES SITES Afin de dresser un bilan technique d un panel représentatif des installations solaires thermiques installées en Bretagne, 16 sites, représentant 17 installations ont été audités (1 site, Douarnenez composé de 2 installations identiques mais dissociées). Ces sites regroupent différents types d installations, sur différents types de bâtiments (camping, logements, EHPAD, gite, etc.). Le tableau ci-dessous présente les 16 sites audités : Type d installation Département Surface relevée capteurs (m²) Elevage de veaux Station expérimentale d élevage de veaux installations en logements collectifs EHPAD Centre de santé Capitainerie Gîte Piscine Hôtel Centre de vacances Station de lavage automobile Vestiaires de football Camping Immeuble collectif Supermarché EHPAD Ainsi, sur la base de décomposition des typologies de sites proposée par l ADEME national dans le cadre de l analyse des audits d installations solaires thermiques, la répartition ci-contre est observée. Il convient d ajouter que la moitié (53%) des installations a été réalisée sur des bâtiments ou sites existants. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p6/38

7 II.1.2. LES FONCTIONS DE L INSTALLATION SOLAIRE Les installations auditées concernent principalement des Chauffe-Eau Solaire Collectifs (83% des installations). Trois installations font l objet de particularités : deux installations solaires auditées ont une fonction de chauffage des locaux en complément de la production d eau chaude sanitaire (Gîte et Capitainerie). une installation solaire assure en complément de la production d eau chaude sanitaire le chauffage de la piscine extérieure découverte (Centre de Vacances). Illustration 1 : installation solaire du gîte (29) II.2. METHODOLOGIE EMPLOYEE Suite à la réception des données communiquées par l ADEME et obtenues au travers des demandes d aide financière, Polenn et Alliance Soleil ont convenu de rendez-vous auprès des maîtres d ouvrage afin de réaliser des inspections techniques des installations sur une journée. Ces audits ont été réalisés en mai, juin et juillet de l année Suite à la réalisation des visites, des investigations complémentaires ont été réalisées en interrogeant les installateurs et exploitants parfois mêmes rencontrés sur site. Un rapport complet et spécifique à chaque site a été réalisé et reprend : Les caractéristiques techniques des installations Un schéma de principe hydraulique complet de l installation solaire sur la base des relevés effectués sur site Une analyse qualitative de la conception, de la mise en œuvre, du suivi et de la maintenance de l installation Les résultats des simulations réalisées sur la base des éléments techniques relevés et des consommations réelles du site et comparaison à la simulation réalisée en phase étude de conception L identification des éventuels disfonctionnements et proposition d améliorations Analyse économique de l installation Une synthèse Illustration 2 : entretiens entre le maître d'ouvrage, les bureaux d'études et l'ademe, lors de la visite technique d une installation Illustration 3 : exemple de schéma hydraulique recomposé après la visite d'un site Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p7/38

8 II.3. RESULTATS DES AUDITS II.3.1. LES INTERVENANTS II LES MAITRES D OUVRAGE Les maîtres d ouvrage sont globalement satisfaits de l installation quand bien même ils ne connaissent pas la performance de leur installation solaire. L installation ayant obtenu une note de 0 est une installation qui ne fonctionne pas. Les maîtres d ouvrage attribuent ainsi une note moyenne de 3,2/5. 20 % des maîtres d ouvrage ne connaissent pas le fonctionnement, même succinct, de leur installation solaire. Ces personnes ont souvent fait le choix du solaire uniquement par intérêt économique. Elles sont certaines que l installation fonctionne telle qu on leur a annoncé et font pleinement confiance à leur installateur ou exploitant. Sur plus d une installation sur trois (38%), des choix opérés volontairement ou non, suite à la mise en service de l installation solaire ont permis d améliorer la productivité solaire (ex : abaissement de la température de production d ECS, gestion du volume de stockage selon la saison, augmentation des besoins et donc de la productivité). II LES BUREAUX D ETUDES THERMIQUES Dans le cadre de la conception de l installation solaire, sur 65 % des installations, la présence d un bureau d études thermiques est observée. C est le cas essentiellement pour les installations concernées par un marché public avec une consultation de maîtrise d œuvre intégrant dans l équipe un bureau d études thermiques. La présence d un bureau d études thermiques dans un projet privé n est observée que sur une installation. 11 bureaux d études différents sont intervenus sur les 17 installations solaires que ce soit en phase étude de faisabilité ou conception lors de la maîtrise d œuvre. II LES INSTALLATEURS 14 installateurs différents sont intervenus sur les 17 installations solaires. Ce nombre est relativement élevé et les installations auditées ont été réalisées par des petites entreprises comme des plus grosses intervenant aussi à l international. Ils possèdent tous la qualification Qualisol ou Qualibat. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p8/38

9 II LES FABRICANTS Les fabricants recensés sur les installations sont les suivants : Remarque : l entreprise Ouest Solution Thermique (OST) a la casquette parfois de distributeur de capteurs autrichiens (SOLution Solartechnik), d installateur et parfois de bureau d études en charge du dimensionnement sans avoir en charge l installation. II LES EXPLOITANTS En raison de nombreuses installations sur lesquelles la maintenance est réalisée en interne, seules 8 entreprises différentes interviennent pour la maintenance des 17 installations. Parmi ces 8 entreprises, seules 2 sont des entreprises de maintenance spécialisées, les 6 autres sont les installateurs ayant réalisé l installation initiale. II.3.2. LES ETUDES DE DIMENSIONNEMENT Environ une installation solaire sur trois (29%) a fait l objet d une étude de faisabilité poussée techniquement. Ces études ont été réalisées principalement par le bureau d études thermiques (59%), puis par l installateur directement (41%). Seulement 36 % des études de faisabilité réalisées sont jugées correctes Les études sont principalement réalisées par des logiciels relativement simples d accès comme Solo, T*Sol ou le logiciel en ligne de Tecsol (basé sur la méthode solo). II.3.3. L EVALUATION DES BESOINS L évaluation des besoins d ECS est déterminante. Elle permet de définir le profil de puisage d ECS et la quantité d ECS nécessaire sur le site. Le dimensionnement du volume de stockage solaire et de la surface de capteurs en découle. Dans le cas présent : 71 % des études préalables à la réalisation des installations font apparaître une surévaluation significative des besoins d ECS ; 12 % des études préalables à la réalisation des installations font apparaître une sous-évaluation significative des besoins d ECS ; Illustration 4 : robinetterie hydro-économe installée dans le camping Seulement 3 installations sur 17 ont fait l objet d une bonne évaluation des besoins d ECS. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p9/38

10 Mauvaise Bonne Mauvaise En moyenne, l écart constaté entre les besoins d ECS évalués en phase conception et les besoins relevés sur site sont de 100 %, soit des installations dimensionnées pour des besoins doublés. A noter l amplitude des écarts constatés : entre -71 % et %. Ces écarts sont très importants et sur certaines installations, les concepteurs (installateurs, fabricants ou bureaux d études thermiques) reconnaissent les écarts entre les ratios communiqués dans la littérature spécialisée jusqu en 2012, servant de base au dimensionnement des installations, et les ratios aujourd hui communément admis et communiqués par l ADEME et SOCOL. L exemple d évolution des ratios le plus probant est celui de la consommation d ECS dans les EHPAD : Année Source Besoins indiqués Remarque 2002 ADEME 60 l/lit/jour à 60 C Hors repas 2011 Fabricants : De Dietrich / Atlantic Guillot 60 l/lit/jour à 60 C Hors repas Avril 2013 AICVF 30 l/lit/jour à 60 C Avec repas Juin 2014 SOCOL 15 l/lit/jour à 60 C Hors repas Ces ratios commencent à être diffusés auprès des différents fabricants, bureaux d études et installateurs. Les installations auditées ont fait l objet de dimensionnement entre 2009 et 2012, bien avant la réévaluation des ratios provenant de la réalisation d audits solaires au niveau national. Toutefois, ces évolutions de ratios ne sauraient expliquer à elles seules ces écarts. L évaluation des besoins est souvent en phase étude extrêmement sommaire et n a fait l objet d aucune enquête ou investigation. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p10/38

11 II.3.4. SURDIMENSIONNEMENT DES INSTALLATIONS Le graphique ci-dessous présente les éventuels facteurs de sur ou sous-dimensionnement relevés qu il s agisse de la surface de capteurs ou du volume de stockage d ECS : 65 % des installations sont concernées par un surdimensionnement au moins de la surface de capteurs. Ces surdimensionnements importants ont des impacts sur le coût global des installations solaires. Ils varient dans les cas présents entre HT et HT selon les installations (calcul réalisé sur la base de la surface sur-installée au coût moyen de chacune des installations en HT/m²). II.3.5. LES PERFORMANCES DES INSTALLATIONS Le tableau ci-dessous présente les résultats observés sur les 17 installations solaires auditées : Bonnes performances (prod. réelle au moins égale à la prod. prévisionnelle) 6% Performances légèrement inférieures à l estimation (prod. réelle > 80% prod. prévisionnelle) 0% Performances bien inférieures à l'estimation (prod. réelle < 80% prod prévisionnelle) 82% Pas de données exploitables (prod. réelle et/ou prévisionnelle non connue) 12% Les données de production réelle sont exploitables seulement pour 24 % des installations. Nous avons pour chaque installation où cela était possible réalisé des estimations de production solaire sur la base des relevés effectués (compteur ECS, calculs avec des compteurs de besoins d ECS et consommation d appoint, etc.). Ainsi pour 76 % des installations, il n est pas possible de contrôler la production solaire thermique sans avoir à effectuer un certain nombre de calculs et faire appels à ces connaissances techniques. Sur la base des relevés et des estimations, 82 % des installations font apparaître une productivité solaire thermique bien inférieure à l estimation initiale avec une perte de plus de 20 % par rapport au prévisionnel. La productivité solaire est supérieure au prévisionnel seulement sur l une des 17 installations solaires, et cela parce qu une intervention ultérieure à la mise en service a permis d accroître la productivité solaire (suppression d un des deux ballons solaires). En général, les performances des installations solaires auditées sont en-dessous des performances attendues. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p11/38

12 Le graphique ci-dessous présente la productivité solaire pour chaque site en phase conception, étude réalisée lors de l audit sur la base du fonctionnement réel et relevés des compteurs énergétiques lorsqu ils sont présents et pertinents. Le graphique suivant présente les mêmes résultats exprimés sous la forme d écart entre la productivité annoncée en conception et celle observée en réalité (ou en simulation recalée lors de l audit si les données réelles ne sont pas présentes ou pas exploitables). Les écarts varient entre +4 % et -82 % par rapport à l étude de faisabilité. L écart moyen entre la productivité solaire thermique en phase conception et relevée sur site est de -43 %. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p12/38

13 II.3.6. LA MAINTENANCE Seulement 1 installation sur 3 est concernée par une maintenance à proprement parler de l installation solaire. La maintenance est réalisée de façon plus ou moins correcte par : 35 % : l installateur initial 29 % : un exploitant 29 % : le maître d ouvrage La réalisation des audits a permis de soulever qu une personne en charge de la maintenance de l installation sur quatre (25 %) ne comprend pas bien le fonctionnement de l installation solaire (constaté sur la base d échanges ou d erreurs commises). A noter qu il peut s agir de personnel interne ou de personnel d exploitant ayant pignon sur rue au niveau national sans expérience ou formation technique solaire. II.3.7. PROBLEMATIQUES TECHN IQUES RECURRENTES Le tableau ci-dessous synthétise les problématiques rencontrées : % des installations Défaut 12% dès la mise en service 18% persistant et connu avant l'audit 29% schéma solaire non adapté et/ou trop complexe 41% pathologies sur le système hydraulique Une installation auditée est par ailleurs à l arrêt depuis fin Celle-ci a été mise en service fin 2011 et n a jamais fonctionné correctement. 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 12% 24% 12% 18% Oui - faible impact sur les performances du système solaire 0% Présence d'équipements non adaptés Manque d'élements/composants sur le système solaire (hors monitoring) Mauvaise conception globale Oui - fort impact sur les performances du système solaire exemples: Volume ballon trop faible, vase d'expansion trop petit, élements adaptes aux applications solaires exemples: absence clapet AR, absence de calorifuge, etc exemples: elements mal positionnées, schèma trop compliqué,etc Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p13/38

14 Dans l ensemble : les équipements et kits proposés par les fabricants sont adaptés. Des défauts sont recensés notamment sur les types de vannes ou calorifuges mis en œuvre par les installateurs et pas adaptés à des hautes températures ; l ensemble des éléments nécessaires au fonctionnement des installations telles que prévues en conception sont présents ; les installations pourraient être plus performantes si elles étaient simplifiées. En effet, pour certaines d entre elles, les schémas hydrauliques retenus sont complexes générant : des surcoûts, des difficultés de compréhension du fonctionnement de l installation pour le maître d ouvrage et l exploitant, des problématiques de régulation et l accroissement de risque de disfonctionnement. Le graphique ci-contre présente la part des anomalies recensées sur l ensemble des anomalies (ex de lecture : 3 % des anomalies recensées concernent des ballons non adaptés) : Principales problématiques rencontrées : Problèmes de comptage énergétique Constat Analyse Conséquence Solution Les compteurs de suivi de la production solaire utile sont installés au mauvais endroit et souvent sur le primaire solaire alimentant le ballon solaire La production solaire utile réelle ne peut pas être mesurée La production solaire utile communiquée n est pas bonne Peut laisser penser que l installation fonctionne bien alors que rien ne permet de le contrôler Impossible de justifier la bonne performance de l installation permettant le versement du solde de l aide (20 % de l aide financière ADEME / Région Bretagne est versée sur présentation d un justificatif attestant d une productivité supérieure à 400 kwh/m²/an) Se reporter à la schématèque SOCOL en vue d installer le compteur énergétique solaire utile au bon endroit. Compteur énergie solaire utile installé sur le primaire solaire avant ballon solaire Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p14/38

15 Absence de réservoir de récupération de fluide Constat Absence de bidon de récupération de glycol en sortie de soupape de sécurité du primaire solaire Analyse Le glycol est rejeté à même le sol Conséquence Solution Impossible de mesurer les éventuelles quantités de glycol rejeté pouvant signifier un disfonctionnement Risque de brûlure si la soupape crache en présence de personne dans le local Rejet de glycol pouvant aller au tout à l égout Installer un bidon de récupération de glycol translucide permettant d évaluer le niveau de glycol rejeté Soupape sans raccordement sur un bidon de récupération Absence de calorifuge ou calorifuge insuffisant Constat Analyse Conséquence Solution Absence de calorifuge sur les réseaux de distribution d ECS mais aussi parfois sur les réseaux solaires Calorifuge non traité anti-uv Calorifuge non protégé en toiture contre les volatiles Déperditions de chaleur importantes Perte de productivité solaire si ce défaut est observé sur le réseau primaire solaire Augmentation de la consommation d appoint si ce défaut est observé sur un réseau d ECS avec bouclage Augmentation des pertes en distribution d ECS conduisant à une diminution de la température d ECS et augmentation du volume d eau soutiré afin d atteindre la température désirée Calorifuge à soigner sur l ensemble des réseaux d eau chaude et de glycol Réseau ECS en sortie de ballon d appoint et entre le ballon solaire et le ballon d appoint non calorifugé Défaut de positionnement de sonde ou de fonctionnement de sonde Constat Analyse Conséquence Solution Sonde de température en sortie de capteurs non calorifugée Mise en œuvre de rallonge de sonde de température non conforme aux prescriptions du fabricant Renvoi d une mauvaise température à la régulation solaire Ecart de température mesuré entre la sortie de capteurs et le ballon solaire erroné Perte de productivité solaire Calorifuger la sonde de température Veiller au respect des préconisations du fabricant quant à l emploi de rallonge de sondes Sonde de température sortie de capteur non calorifugée Défaut de paramétrage de l appoint Constat Mauvais paramétrage de la température de consigne de l appoint Analyse Consigne trop importante Conséquence Solution Augmentation de la consommation de l appoint Abaisser la température de l appoint Température appoint programmée à 65 C (trop élevée) Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p15/38

16 Mauvais positionnement du mitigeur thermostatique Constat Analyse Installation d un mitigeur thermostatique réglé à 55 C en sortie de ballon solaire avant alimentation du ballon d appoint qui dispose d une température de service de 95 C. L eau chaude entrant dans le ballon d appoint n a pas besoin d être refroidie Conséquence Augmentation de la consommation d appoint Solution Installer un ballon solaire et ballon d appoint adaptés aux hautes températures (95 C) Disposer un mitigeur thermostatique en sortie de ballon d appoint afin de limiter les risques de brûlure et supprimer le mitigeur entre les deux ballons. II.3.8. LE SUIVI Le suivi efficace et régulier (relevés des données et leur exploitation) du fonctionnement des installations permet d évaluer la performance des installations mais aussi de dépister d éventuels disfonctionnements. Seulement 23 % des installations est équipé d un dispositif de suivi correctement installé. Le suivi est réalisé en grande partie par un relevé effectué manuellement. A noter que des installations ont été équipées de dispositifs de suivi sophistiqués conformément au cahier des charges de l ADEME (comptage avec tableau électrique spécifique, abonnement ligne téléphonique pour télé-relève), alors que la plateforme nationale de l ADEME ne fonctionne pas, générant un surcoût initial pouvant être significatif. II.3.9. LES INVESTISSEMENTS Le tableau ci-dessous présente l investissement moyen de l ensemble des installations et par secteur d activité hors aide financière ADEME/Région. Il s entend rapporté à la surface d entrée de capteurs installés : Investissement moyen Résidentiel Hotel, restaurants, bureaux, sport (business) Médico-social, hôpitaux, maison retraite (secteur public) Agricole 995 HT/m² HT/m² 980 HT/m² HT/m² 763 HT/m² Les coûts des installations varient entre 556 HT/m² et HT/m². Les installations plus simples techniquement et moins soumises à des réglementations contraignantes que sont les installations en milieu agricole (élevage de veaux) ou camping/centre de vacances/vestiaires, voient leur coût moyen inférieur au seuil des HT/m². Les installations en secteur résidentiel et médico-social ont des coûts moyens supérieurs rapportés à la surface qui peuvent s expliquer par : Des contraintes techniques (maîtrise des légionnelles, avis techniques demandés par les bureaux de contrôles, chaufferies en rez-de-chaussée de bâtiments avec étage, etc.) Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p16/38

17 Des besoins d ECS plus difficiles à évaluer ou plus variables impactant le dimensionnement de l installation Des coûts de revient sur l installation solaire peu compétitifs et noyés dans le lot plomberie de consultation en marchés publics Le coût moyen observé dans des installations existantes est de 963 HT/m² et de 985 HT/m² dans le neuf. Du fait de la diversité des projets et du faible échantillonnage, ces ratios ne semblent pas représentatifs des difficultés rencontrées dans le bâtiment existant. II LES AIDES FINANCIERE S ADEME/REGION L ADEME et le Conseil régional de Bretagne participent au financement des installations solaires thermiques notamment au travers du fond chaleur. Le tableau suivant présente la part des aides financières ADEME/Région pour chacune des opérations : Il existe de fortes variations dans le taux des aides financières versées pour chaque installation. Ces variations s expliquent par des dossiers déposés à des années différentes avec des modalités de prises en charge différentes, mais aussi des financements qui varient en fonction : Du coût de l installation De sa performance De la nature du maître d ouvrage. L aide financière versée représente en moyenne 52 % du montant total hors taxes de l installation solaire (hors dossier de l EHPAD n ayant pas bénéficié de financement en l absence de demande). L aide financière moyenne est ainsi de 497,59 HT/m². Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p17/38

18 II LE COUT DU KWH SOLAIRE Le graphique ci-après présente le coût de revient de fonctionnement de l installation solaire en prenant en compte : L investissement initial en HT de l installation solaire thermique (déduction faite de l aide financière ADEME/Région versée en vert) Le coût approché de la maintenance, considéré pour l ensemble des installations à 12 HT/m²/an Une actualisation annuelle de 5% du coût de la maintenance Le productible solaire annuel mesuré sur site ou simulé sur la base des relevés effectués en phase audit L analyse est réalisée pour une durée de 20 ans. En analysant les coûts des 4 installations solaires thermiques les mieux dimensionnées (56 Elevage 35 Elevage 56 Vacances 35 CESC), le coût du kwh solaire produit est en moyenne de : 17,5 c HT/kWh sans déduction de l aide financière 11,1 c HT/kWh avec déduction de l aide financière ADEME Par contre, en analysant les installations solaires thermiques où le surdimensionnement est supérieur à 50 %, le coût du kwh solaire produit augmente et est en moyenne de : 28,0 c HT/kWh sans déduction de l aide financière 18,9 c HT/kWh avec déduction de l aide financière ADEME Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p18/38

19 Energies fossiles Solaire avec aide financière Solaire sans aide financière Accompagnement de la filière solaire thermique en Bretagne 4 installations solaires les mieux dimensionnées Ensemble des installations 4 installations solaires les mieux dimensionnées Ensemble des installations Gaz naturel Electricité Propane Coût de l'énergie (c HT/kWh) Ainsi lorsque le dimensionnement est correctement réalisé, les coûts de l énergie solaire thermique se rapprochent du coût de l électricité. A titre de comparaison : le document de l ADEME «vision solaire thermique collectif», prend en compte un coût moyen du kwh solaire thermique produit dans le nord de 27 c HT/kWh sans tenir compte d éventuelle aide financière Les coûts à l horizon 20 ans de fonctionnement des installations solaires thermiques auditées fonctionnant sont donc relativement bons. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p19/38

20 Cas 3 Cas 2 Cas 1 Accompagnement de la filière solaire thermique en Bretagne III. LES COUTS DU SOLAIRE THERMIQUE III.1. RAPPELS DES COUTS APPROCHES Le tableau ci-dessous présente les coûts moyens observés en phase enquête et audits : Enquête Audits Données issues de 28 installations 17 installations Coût moyen ( HT/m²) Coût minimum ( HT/m²) Coût maximum ( HT/m²) Répartition capteurs 41% 34% Répartition stockage 20% 12% Répartition main d'œuvre 21% données insuffisantes III.2. ETUDE DE CAS PRATIQUE Le présent chapitre a pour objectif d évaluer la décomposition du coût moyen (fourniture et pose) d une installation solaire thermique et d évaluer la part et l impact de choix techniques. Pour cela, un chiffrage a été réalisé par un fabricant national souhaitant rester anonyme. Le chiffrage a été communiqué sur la base des prix publics facturés aux installateurs avant remise. Les remises consenties actuellement aux installateurs varient entre 45 et 50 %. Le chiffrage a été réalisé sur une installation solaire type en toit terrasse, hors production d énergie d appoint, répondant à des besoins de l ordre de L/j à 60 C : 2 champs de 4 capteurs verticaux - S entrée = 18,4 m² Capteurs sur châssis en toit terrasse Ballon solaire de L La remise consentie à l installateur a été fixée à 46 %. Trois solutions techniques sont envisagées à production énergétique égale : Recherche de réduction de l investissement : capteurs à l horizontal et inclinés à 45 (gain de l ordre de 436 HT sur le coût des supports par rapport à des capteurs disposés à la verticale), capteurs adaptés à production industrielle (rendement moins efficace qu un capteur standard perte de l ordre de 6% - mais économie de l ordre de 830 HT) Installation solaire thermique dite standard avec des capteurs plans performants positionnés à la verticale et inclinés à 45 Installation : capteurs tubes sous vide S entrée = 18,4 m² Capteurs à l horizontale à 45 Châssis en toit terrasse 1000 L stockage solaire S entrée = 18,4 m² Capteurs à la verticale à 45 Châssis en toit terrasse 1000 L stockage solaire S entrée = 13,04 m² Capteurs à la verticale à 45 Châssis en toit terrasse 1000 L stockage solaire Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p20/38

21 Le graphique ci-dessous présente les résultats obtenus : Les variables pour chacun des trois cas étudiés sont : Le coût des capteurs Le coût des supports des capteurs La surface d entrée des capteurs Le tableau ci-dessous présente les principaux résultats : Cas 1 : installation avec recherche de gain investissement Cas 2 : installation standard Cas 3 : installation capteurs tubes sous vide TOTAL HT Ecart coût total/cas1 9.0 % 27.4 % Coût HT/m² Ecart ratio/cas1 9.0 % 79.8 % Ainsi pour une installation avec un rendu de production quasiment identique, le coût total peut varier de 9 à 27 % selon la technologie retenue mais le ratio par rapport à la surface d entrée installée, peut lui varier de 9 à 80 %! Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p21/38

22 Le tableau ci-dessous reprend les mêmes données exprimées en part du coût total de l installation solaire : Cas 1 : installation avec recherche de gain investissement Cas 2 : installation standard Cas 3 : installation capteurs tubes sous vide Capteurs 21.4% 25.1% 40.3% Liaison capteurs/ballon 0.8% 0.7% 0.6% Raccordement capteurs 0.5% 0.5% 0.4% Doigt de gant 0.2% 0.1% 0.1% Support toit terrasse 6.8% 9.1% 3.4% Conduite de raccordement pour dilatation 0.4% 0.3% 0.3% Fluide caloporteur 3.1% 2.9% 2.4% Séparateur d'air, vanne d'arrêt et raccords 0.3% 0.3% 0.2% Station solaire 3.8% 3.5% 3.0% Purgeur d'air 0.2% 0.2% 0.2% Vase d'expansion solaire 1.3% 1.2% 1.0% Ballon solaire L calorifugé 19.4% 17.8% 15.3% Réseaux 3.8% 3.5% 3.0% Thermomètres 1.2% 1.1% 0.9% Mise en service 1.4% 1.3% 1.1% Régulation 3.4% 3.1% 2.7% Main d'œuvre 31.9% 29.3% 25.1% Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p22/38

23 III.3. IMPACT DES REDUCTIONS DES COMPOSANTS III.3.1. REDUCTION DU COUT DES CAPTEURS Le tableau ci-dessous présente l impact du coût total de l installation si le coût des capteurs pouvait être diminué : Diminution du coût capteur seul Cas 1 : installation avec recherche de gain investissement Impact sur le montant total de l'installation Cas 2 : installation standard Cas 3 : installation capteurs tubes sous vide 10% -1.8% -2.1% -3.5% 20% -3.6% -4.3% -7.0% 30% -5.4% -6.4% -10.5% Le prix total du système solaire thermique ne bénéficierai d une baisse de seulement 3 à 7 % quand bien même le coût des capteurs serait réduit de 20 % par des mesures de rationalisation sur les chaines de production. Une diminution de l ordre de 3 % représente le coût moyen de l augmentation annuelle des tarifs des fabricants en raison des évolutions du coût des matières premières (notamment de celles du cuivre) et de la main-d œuvre. L impact coût capteur peut déjà être limité par le choix de capteurs adaptés aux besoins énergétiques parfois en faisant le choix de capteurs développés pour l industrie ou grandes installations (cf. cas 1 du III.2 Etude de cas pratique) Si l on veut voir diminuer le coût moyen des installations solaires thermiques dans des proportions plus importantes, cela implique de travailler sur l ensemble des postes. Ceci est lié au Illustration 5 : capteurs solaires de type industriels installés sur une installation d'élevage de veaux fait que le coût moyen des capteurs pour une installation type est de 205 HT/m² à comparer au coût moyen type d une installation standard qui est de 979 HT. III.3.2. REDUCTION DU COUT DE LA MAIN-D OEUVRE Le poste de dépenses parfois même plus conséquent que celui des capteurs est la main d œuvre. Les pistes d optimisation se concentrent : sur la généralisation de kits sur des installations de type camping par exemple ou petits collectifs facilitant la mise en œuvre des installations sur la simplification des schémas hydrauliques diminuant les temps de pose sur la réflexion devant être portée le plus en amont possible afin de simplifier la pose des capteurs, l optimisation des longueurs de raccordements hydrauliques Illustration 6 : exemple de schéma hydraulique complexe à mettre en œuvre et nécessitant un temps de main d œuvre plus important Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p23/38

24 III.3.3. REDUCTION DU COUT DES BALLONS Le 3 ème poste de dépense est celui du ballon solaire (environ 15 à 20 % de la dépense totale). Ces composants sont déjà normalisés et diffusés par les fabricants pour de multiples solutions énergétiques. Il apparait donc peu probable de pouvoir limiter de manière significative les dépenses liées à ces postes. Il en est de même pour l ensemble des réseaux intérieurs, le calorifugeage ou les échangeurs de chaleur qui sont des produits fabriqués en série pour les systèmes de chauffage et de production d eau chaude sanitaire traditionnels III.3.4. REDUCTION DU COUT DES SUPPORTS Le 4 ème poste de dépenses significatives est celui des supports (environ 3 à 10 % de la dépense totale). Les économies sur ce poste résident dans l étude avant-projet permettant d intégrer éventuellement les capteurs aux toitures permettant éventuellement de supprimer ce poste mais aussi de réduire le poste couverture. Enfin, une disposition à l horizontale des capteurs au lieu de la verticale peut permettre de limiter le coût de structure et de lest (cf. cas 1 du III.2 Etude de cas pratique). Illustration 7 : capteurs sur châssis en toit terrasse en logement collectifs neufs (29) Illustration 8 : capteurs solaires intégrés à la toiture d'un foyer (56) III.4. BILAN D ANALYSE DES COUTS Enquête (rappel) Audits (rappel) Installation type Données issues de 28 installations 17 installations Devis standard Coût moyen ( HT/m²) Coût minimum ( HT/m²) nc Coût maximum ( HT/m²) nc Répartition capteurs 41% 34% 21% Répartition stockage 20% 12% 30% Répartition main d'œuvre 21% données insuffisantes 25% Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p24/38

25 Le graphique suivant présente les investissements obtenus lors de la réalisation de l enquête et ceux des installations solaires auditées. L investissement moyen des installations solaires thermiques enquêtées et auditées est d autant plus faible que la surface de capteurs installée est importante. L investissement moyen pour l ensemble du panel est de 982 HT/m² et varie comme suit : 998 HT/m² pour les surfaces allant de 7 à 25 m² HT/m² pour les surfaces allant de 25 à 50 m² 883 HT/m² pour les surfaces allant de 50 à 100 m² HT/m² pour les surfaces supérieures à 100 m² Sur des technologies identiques, les coûts chez différents fabricants sont sensiblement identiques. La multiplicité des éléments permettant de constituer un système solaire thermique rend difficile l analyse de répartition des coûts, chaque installation solaire thermique collective étant spécifique. L approche est différente pour les installations solaires thermiques individuelles composées de «kits» adaptés aux besoins de maisons individuelles. Le poste capteurs reste cependant le poste prépondérant dans l installation solaire thermique. Toutefois, chez certains fabricants, différentes gammes de capteurs sont disponibles permettant d adapter la performance de l installation aux besoins finaux. L utilisation de capteurs tubes sous vide doit par exemple être réservée à des installations particulières nécessitant des températures d eau plus élevées ou en raison d intégration particulière (disposition à l horizontale envisageable) en raison des surcoûts générés par cette technologie et du gain en rendement négligeable sur des installations nécessitant des températures de production basses. Enfin, la nécessité pour les fabricants d être en capacité d apporter des conseils «sur mesure» aux installateurs, de leur assurer un bon dimensionnement ne permet pas aux systèmes solaires thermiques collectifs d être diffusés par les réseaux de grossistes comme cela peut être le cas de chaudières, de chauffeeau électriques et thermodynamiques, ou de kits Chauffe-Eau Solaire Individuels. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p25/38

26 IV. PRESENTATION ET ANALYSE DE L ENQUETE L enquête a été réalisée à l aide de la plateforme Google Drive, via internet. Le contenu intégral de l enquête est présenté en annexe. IV.1. PROTOCOLE D ENQUETE Cette enquête a pour but d évaluer, auprès des maîtres d ouvrage qui disposent d une installation solaire collective, leur satisfaction ou insatisfaction et leurs motivations pour le solaire thermique. Les questions sont essentiellement non techniques afin de permettre des réponses rapides, sans recherches complémentaires excessives. Ce questionnaire a été transmis par mail aux maîtres d ouvrage bénéficiaires de co-financements Ademe et Région Bretagne. 278 dossiers ont été cofinancés sur la période Sur ces 278 dossiers, tous ne disposaient pas de coordonnées valides, et notamment d adresses . Après une période de qualification de ces données, le questionnaire a été transmis à 185 maîtres d ouvrage en mars Sur ces 185 maîtres d ouvrage, 74 réponses ont été obtenues après deux périodes de relances. Ces 74 réponses correspondent à un taux de retour de 40% sur la base des 185 dossiers qualifiés, 27% sur la base de l ensemble des dossiers co-subventionnés. L objectif de taux de retour initialement visé était de 30% et est donc atteint. IV.2. ANALYSE DES REPONSES IV.2.1. CARACTERISTIQUES DU PANEL Le panel est essentiellement constitué de bailleurs sociaux. Il apparait que des responsables de campings et de gîtes ont répondu dans la catégorie «autre». Le secteur hôtellerie a donc bien répondu à l enquête, les interlocuteurs sont plus facilement ciblés. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p26/38

27 IV.2.2. MOTIVATIONS Plusieurs thèmes ont été proposés afin d identifier les motivations qui ont conduit au choix du solaire thermique. Les graphiques ci-dessous présentent les résultats obtenus : L aspect financier semble jouer un rôle majeur dans le choix du solaire. En effet, 82% répondent Important à Très important à la question générale Levier financier. De même, 96% répondent Important à Très important à la question sur le Coût de l énergie. Dans cet aspect financier, deux notions sont cependant associées et confondues : l intérêt financier de la subvention qui vient réduire l investissement initial et les gains potentiels attendus grâce au solaire thermique. Ce dernier aspect sera abordé plus loin dans l enquête. La démarche environnementale apparaît également Importante à Très importante puisque ces deux items totalisent 100% des réponses. Cependant, même si ce fort intérêt environnemental et cette association environnement / solaire thermique doivent être soulignés, il convient de nuancer ce résultat. Il est très probable que ces réponses ont également été guidées par la volonté de «plaire» aux commanditaires (ADEME et Conseil régional de Bretagne). Il n aurait probablement pas été de bon ton de répondre que la démarche environnementale était Très peu importante. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p27/38

28 La démarche commerciale semble en revanche peu importante dans le choix du solaire thermique. Ainsi, en considérant ceux qui n ont pas répondu à cette question ainsi que les réponses Très peu important et Peu important, près de 80% entrent dans cette catégorie. Il est vrai que le panel intègre une grande part de bailleurs sociaux qui n intègrent que très peu la notion commerciale dans la relation qui les lie avec leurs locataires. Quelques maîtres d ouvrage considèrent cependant que le solaire thermique joue dans la démarche commerciale. Ce sont principalement des campings, des hôtels et, malgré tout, quelques bailleurs sociaux. Ce faible score en faveur de l apport commercial lié au solaire thermique montre également que l image de ce système doit certainement être modifiée et adaptée aux enjeux Les obligations réglementaires de même que les démarches de labellisation représentent une motivation importante pour l installation de solaire thermique. En effet, même si les résultats de l enquête ne sont pas, à première vue, très tranchés (48% sur les deux questions pour les catégories Très important et Important), les 2/3 des bailleurs sociaux considèrent qu une des motivations a été trouvée dans une démarche de labellisation et ils sont plus de 80% à considérer que la réglementation thermique a été également une forte motivation (Important à Très important). Enfin, les obligations dans les ZAC et les lotissements ne ressortent pas comme une motivation : ces obligations demeurent encore, aujourd hui, très exceptionnelles et, manifestement, peu de projets étaient concernés. Des remarques ont également été formulées sur cet aspect général des motivations. Il ressort notamment que la baisse des charges est un élément important dans la motivation (bailleurs sociaux) ainsi que la cohérence des politiques environnementales locales dans lesquelles le solaire thermique trouve sa place (PCET, démarche générale de la commune, etc.). Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p28/38

29 Synthèse des motivations Très important [Démarche de labellisation] [Coût de l'énergie] Important [Obligation dans la ZAC ou le lotissement] [Obligation réglementaire (RT2012, BBC)] Peu important [Démarche commerciale] [Démarche environnementale] Très peu important [Levier financier] 0% 20% 40% 60% 80% Ce graphique permet de noter l importance dans les motivations des maîtres d ouvrage : Des leviers liés à la démarche environnementale dans laquelle s inscrit l installation solaire thermique Des leviers financiers liés aux économies d énergie générés Des leviers labellisation Des leviers liés aux incertitudes quant aux coûts des énergies IV.2.1. SATISFACTION VIS-A-VIS DES ACTEURS Plusieurs questions ont été posées pour évaluer la satisfaction des maîtres d ouvrage vis-à-vis de leurs partenaires techniques. La satisfaction quant à l'intervention (si concerné) : Mécontent Peu satisfait Satisfait [du fabricant] [de l'exploitant] [de l'installateur] [de l'architecte] [du bureau d'études] Très satisfait 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p29/38

30 Globalement, les avis exprimés (hors les réponses Non concerné) montrent une très bonne satisfaction vis-à-vis des acteurs : plus de 80% des maîtres d ouvrage répondent Satisfait à Très satisfait. Les avis Peu satisfait voire Mécontent ne sont que rarement exprimés. Ils sont davantage attribués aux installateurs (18%), aux bureaux d études (12%) et aux architectes (10%). Les exploitants et fabricants sont globalement moins cités (respectivement 4% et 7%). Ainsi, les difficultés semblent davantage issues des phases de conception et d installation : architectes et bureaux d études puis installateurs. Ces acteurs sont également les plus «exposés» aux maîtres d ouvrage pendant les phases difficiles de construction, de mise en service et de première année de fonctionnement. Les difficultés et dysfonctionnements observés sur les installations solaires sont souvent observés dans ces premières phases et sont donc associés naturellement à ces acteurs. Les fabricants ne sont pas en relation directe avec les maîtres d ouvrage, ce qui peut justifier en partie ce résultat. La qualité globale du matériel disponible aujourd hui sur le marché est également reconnue par cette enquête. Enfin, les maîtres d ouvrage apparaissent très rarement peu satisfaits des exploitants. Or, les approches techniques via les audits notamment, montrent que l exploitation n est pas toujours satisfaisante. Un début d explication peut être donné par la spécificité même du solaire thermique : si des dysfonctionnements ou des chutes de performance surviennent sur l installation solaire, alors le système d appoint prend le relais et la fourniture du service d eau chaude sanitaire reste assurée. Ces dysfonctionnements ou chute de performance ne sont donc que très rarement détectés par les maîtres d ouvrage, notamment par le manque récurrent de comptage et de suivi énergétique transmis au maître d ouvrage par l exploitant. L enquête permet de préciser les motifs de satisfaction et d insatisfaction. Ci-dessous quelques mots récurrents représentatifs des attentes des maîtres d ouvrage pour obtenir une bonne satisfaction : - Conseils professionnels - Qualité du matériel et de l installation, propreté de l installation - Aide pour la demande de subvention - Clarté et pédagogie dans les explications - Disponibilité, réactivité, implication Et les points récurrents qui ont au contraire généré de l insatisfaction : - Manque de formation pour l utilisation ultérieure - Dépannage très long manque de réactivité - Incompétence de l installateur - Incompétence du bureau d études - Absence de suivi d exploitation - Coût élevé - Surestimation du besoin d ECS marge de sécurité - Manque de suivi de l exploitation par le BE Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p30/38

31 IV.2.2. SATISFACTION VIS-A-VIS DE L INSTALLATION GENERALE Satisfaction quant : Mécontent Peu satisfait Satisfait [au fonctionnement de l'installation solaire] [aux économies générées] [au choix du solaire thermique comme système énergétique] Très satisfait 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% Globalement, les maîtres d ouvrage sont satisfaits d avoir fait le choix du solaire thermique (97% des exprimés). En revanche, les résultats sont légèrement plus faibles sur la satisfaction quant aux économies générées (88%) et encore plus mitigés quant au fonctionnement de l installation (73%). Malgré les bons résultats globalement affichés, ce résultat peut paraître surprenant : les maîtres d ouvrage sont satisfait du solaire thermique mais ils reconnaissent dans le même temps que les économies et surtout le fonctionnement de l installation ne sont pas toujours au rendez-vous. Certains maîtres d ouvrage peuvent donc avoir des problèmes de fonctionnement et/ou des économies peu satisfaisantes et malgré tout être satisfaits de l installation solaire. D autant plus que les économies réellement générées ne sont que rarement connues et suivies, il s agit donc ici, principalement d un «ressenti» d économie d énergie. Ce résultat peut donner de l espoir à la filière : malgré les difficultés, la mise en place d installations solaires thermiques procure des satisfactions complémentaires qui sont encore présentes dans l esprit des maîtres d ouvrage. Tout n est pas à reconstruire! Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p31/38

32 IV.2.3. ORIGINE DU CHOIX DU SOLAIRE THERMIQUE Les deux graphiques suivants permettent d évaluer les interlocuteurs à l origine du choix du solaire thermique. A4 - Qui vous a conseillé au début de votre projet et vous a orienté vers le solaire thermique? Bureau d'études 45% Vous-même 33% ADEME 14% Architecte Autre Fabricant Installateur Exploitant 4% 1% 1% 1% 0% 0% 10% 20% 30% 40% 50% A5 - Parmi ces interlocuteurs, par qui vous êtes-vous senti le mieux conseillé? Bureau d'études 41% Installateur 29% ADEME 18% Fabricant 7% Architecte Autre Exploitant 0% 1% 3% 0% 10% 20% 30% 40% 50% Les bureaux d études (45%) et les maîtres d ouvrage eux-mêmes (32%) sont les deux principaux prescripteurs du solaire thermique. Plus discrètement (14%), l ADEME apparaît également dans la prise de décision. Lorsque le choix du solaire thermique est validé et que l installateur est connu, ce dernier prend toute sa place et devient l un des meilleurs conseillers (27%), juste derrière le bureau d études (38%) et l ADEME, sensiblement en retrait (16%). A ce stade, les attentes sont davantage techniques et justifient le positionnement des bureaux d études et de l installateur au détriment de l ADEME. Le bureau d études étant le prescripteur principal, il s agira certainement de conforter cette action et de développer d autres types de prescription. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p32/38

33 IV.2.4. DIFFICULTES RENCONTRES Le graphique suivant présente les principales difficultés rencontrées par les maîtres d ouvrage : A6a - Avez-vous rencontré des difficultés dans la mise en oeuvre de votre projet? Démarches administratives Fonctionnement de l'installation après la mise en Réalisation de la maintenance de l'installation Suivi du fonctionnement de l'installation Chantier Dimensionnement et conception de l'installation Financement de l'installation solaire Trouver un prestataire de maintenance Difficultés liées à la proximité d'un site classé Autres Planning de réalisation 3% 2% 2% 6% 6% 5% 14% 14% 12% 11% 25% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% Pour près de la moitié des dossiers (47%), les démarches administratives ont posé des difficultés dans la mise en œuvre du projet. Ces démarches administratives sont, a priori, liées aux demandes de subvention et réponses aux appels à projet. Ce point devra faire l objet d une attention particulière. Les difficultés suivantes, dans l ordre d importance, sont liées au suivi et à l exploitation après la mise en service : maintenance de l installation (27%), fonctionnement de l installation après la mise en service (27%) et suivi du fonctionnement (23%). Les difficultés pendant le chantier sont également assez fréquentes (22% des installations). Les autres points apparaissent, aux yeux des maîtres d ouvrage moins fréquents. Ainsi, les problèmes de dimensionnement et de conception de l installation ne sembleraient poser des problèmes que dans 11% des cas. Il s avère que ces problèmes de conception et de dimensionnement sont parfois difficiles à appréhender par le maître d ouvrage ; mais ils se retrouvent fréquemment dans les difficultés liées au fonctionnement et au suivi après la mise en service. D autre part, quelques commentaires complémentaires ont été rédigés par les maîtres d ouvrage sur ces difficultés rencontrées. Ci-dessous quelques extraits reformulés : - Constitution du dossier de subvention/aap semble trop tardif (étude et appel d offre réalisé) donc difficulté pour appliquer au projet les conseils parfois prodigués par l ADEME. - Difficultés pour répondre au dossier de demande d aide certaines questions ne semblent pas adaptées, processus «lourd». - Quelques difficultés techniques sont explicitées (GTC, réglage, etc.) - Difficulté pour suivre l installation, manque de formation à la livraison, comptages inexploitables ou trop compliqués. - Difficulté avec les ABF - Manque de soutien technique de l ADEME. - Difficulté pour évaluer les gains obtenus et donc l intérêt de la solution. - Intervenants en maintenance et exploitation parfois non formés au solaire. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p33/38

34 IV.2.5. DEMANDES DE SUBVENTION ET ROLE DE L ADEME Le processus de subvention a été l objet d une question spécifique. Les difficultés exprimées dans le paragraphe précédent montrent qu il était en effet nécessaire d aborder ce point puisqu il ressort comme l une des principales difficultés. La plus grande difficulté réside en particulier dans la complexité des dossiers de demandes de financement (51%). Une analyse approfondie sera nécessaire pour étudier les simplifications envisageables et rendre ce processus plus simple et compréhensible autant pour les ingénieurs de l ADEME que les maîtres d ouvrage et bureaux d études partenaires. La seconde amélioration demandée dans l enquête concerne les critères d attribution des aides financières (20%). Deux idées peuvent ressortir de cette réponse : élargir les critères d attribution pour favoriser le financement des projets et/ou clarifier les critères d attribution pour déterminer le montant de subvention envisageable pour un projet donné. Il est en effet difficile d engager des études éventuellement complémentaires (étude de faisabilité complète, etc.) et de consacrer du temps au montage administratif du dossier sans avoir une idée du montant de l aide financière envisageable. Des remarques complémentaires ont également été rédigées sur une question plus générale : «Qu auriez-vous attendu de plus de l ADEME». Une synthèse reformulée de quelques remarques est proposée ci-dessous : - Visite à la mise en service pour valider le fonctionnement sans la lourdeur de l instrumentation, suivi technique - Regrouper les demandes d aide pour les maîtres d ouvrage multi-projets (bailleurs) - Plutôt un accompagnement technique - Simplifier les dossiers de financement - Une aide plus concrète et moins administrative - Clarifier les attentes en termes de suivi et de comptage - Simplifier le comptage sur les petites installations IV.2.6. ECONOMIE FINANCIERE ESTIMEE A la question suivante : «d'après votre degré de connaissance de l'installation solaire, que vous soyez technicien ou non, avez-vous une idée de l'économie financière globale qu'a pu générer votre installation solaire thermique?» les résultats suivants ont été obtenus : Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p34/38

35 Globalement, les gains attendus sont assez bien identifiés : entre 30 et 50% arrivent en tête (36% des réponses, 50% si on supprime les réponses Aucune idée). Cette fourchette devrait correspondre à une installation solaire bien dimensionnée, installée et maintenue. Une proportion non négligeable considère que l installation apportera moins d économie (entre 10% et 30% pour 27% des réponses et 37% en supprimant les réponses Aucune idée). Lorsque l on analyse les réponses, il ne semble pas y avoir de relation claire entre le niveau de satisfaction et le taux d économie supposé, tout du moins parmi les réponses comprises dans les fourchettes 10%-30% et 30%- 50%. A souligner cependant : il existe plus de 20% des maîtres d ouvrage qui n ont aucune idée des économies générées ou potentiellement générées par leur installation. IV.2.7. INTERET DU PANEL POUR LA FILIERE SOLAIRE THERMIQUE Pour clôturer cette première analyse qualitative, il a été demandé si les personnes interrogées étaient intéressées pour participer à la démarche globale autour de la filière solaire thermique. Malgré un intérêt qui semble encore présent pour le solaire thermique 62 % ne souhaite pas être associés au travail en cours, 30% sont en revanche prêts à participer. Ce taux de réponse est, malgré tout, plutôt positif dans l optique de la mise en place des entretiens et des groupes de travail pour la suite de l étude. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p35/38

36 Nombre d'installations Accompagnement de la filière solaire thermique en Bretagne IV.2.8. INVESTISSEMENTS Les installations solaires concernées par les résultats de l enquête sont de taille très variable. La surface de capteurs installés varie de 7 à 156 m² et le volume de stockage solaire varie entre 400 et litres. Les données financières exprimées ci-dessous s entendent sur le montant hors taxes de l installation dans la limite de la bonne compréhension des devis et factures analysées par le panel. Les données ont pu être analysées sur seulement 28 réponses complètes et cohérentes : Coût moyen Médiane Minimum Maximum HT/m².S entrée 976 HT/m².S entrée 646 HT/m².S entrée HT/m².S entrée Le graphique ci-dessous montre la répartition, communiquée par les maîtres d ouvrage, entre les postes capteurs, stockage et main d œuvre : 14 Répartition des coûts des postes Capteurs - Stockage - Main d'oeuvre par rapport au coût total de l'installation Capteurs Stockage Main d'œuvre à 20% du coût total 21 à 30% du coût total 31 à 40% du coût total 41 à 50% du coût total 51 à 60% du coût total 61 à 70% du coût total 71 à 80% du coût total 81 à 100% du coût total Le poste stockage représente en général moins de 20 % du montant total d une installation solaire thermique. Il se situe en moyenne à 20 % de la facture totale de l installation. Le poste main d œuvre varie entre 0 et 40 % du coût total de l installation solaire thermique et représente en moyenne 21 % du montant de l installation solaire thermique. Enfin, le poste capteurs voit sa part sensiblement varier d autant plus que sur certaines installations sont inclus au poste capteurs le poste main d œuvre, supportage et parfois stockage. Ce poste représente en moyenne 41 % du montant total de l installation solaire thermique. Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p36/38

37 IV.2.9. RESULTATS COMPLEMENTAIRES L enquête a également permis de mettre en avant un certain nombre d éléments que nous présentons ici en complément. Savez-vous si l'entité pour laquelle vous travaillez a plusieurs installations solaires thermiques collectives en service? Une grande majorité des maîtres d ouvrage interrogés possèdent plusieurs installations (beaucoup de bailleurs notamment). Ils ont donc potentiellement une certaine «habitude» du solaire thermique et de ses contraintes. Si l'entité pour laquelle vous travaillez a plusieurs installations solaires thermiques collectives en service, toutes ont-elles bénéficié d'une aide financière de l'ademe? En fermant les yeux sur les incohérences dans les réponses (seuls 46 personnes interrogées répondent Oui à la question précédente et ils sont 60 à répondre à cette question qui pourtant en découle..), il apparait que la moitié des personnes (28/60=47%) ont bénéficié de subvention sur l ensemble de leurs installations. Il semble difficile d en tirer des conclusions très claires, en dehors du fait qu a priori, un grand nombre d installations ne passent pas par la case «demande de subvention». Polenn / Alliance Soleil / Portances Conseils - février 2015 p37/38

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