La santé au travail dans le Nord - Pas-de-Calais

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La santé au travail dans le Nord - Pas-de-Calais"

Transcription

1 La santé au travail dans le Nord - Pas-de-Calais STRUCTURE DES ACTIVITÉS ET FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL Direccte Nord - Pas-de-Calais 1

2 LA STRUCTURE D ACTIVITÉS DE LA RÉGION EXPLIQUE LA MOITIÉ DE L ÉCART DES TAUX DE FRÉQUENCE ENTRE LE NORD - PAS-DE-CALAIS ET LA FRANCE Historiquement, la fréquence des accidents du travail en région Nord - Pas-de-Calais se situe au-dessus de la moyenne nationale. Ce constat se confirme en L histoire de la région et le poids des activités industrielles sont souvent cités comme facteurs explicatifs. L objet de cette étude est d analyser l impact de la structure d activités sur la sur-sinistralité constatée dans la région. Deux points importants y sont soulignés : 1. La structure d activités de la région intervient pour moitié dans l explication de l écart des taux de fréquence des accidents du travail entre le Nord - Pas-de-Calais et la France. 2. Contrairement aux idées reçues, ce surplus d accidents est en partie imputable à des activités du secteur tertiaire, telles que l action sociale, les magasins et la restauration, ainsi qu à certaines activités industrielles comme la construction mécanique, la fabrication de matériels électriques et la fabrication de pneumatique. L étude montre également que certains secteurs à risques dans l industrie, les transports et la construction parviennent à contenir la fréquence des accidents du travail. Ils contribuent à rapprocher la région de la moyenne nationale, même si la fréquence des accidents est encore trop élevée dans ces activités. Le Plan Régional de Santé au Travail 2 vise à mieux préciser le diagnostic régional des risques professionnels pour cibler les actions de prévention à conduire sur la période Plusieurs indicateurs statistiques sont utilisés pour analyser les accidents du travail survenus dans la région ces dernières années. Le taux de fréquence permet ainsi de mesurer le risque d accidents selon la durée d exposition du salarié et d évaluer la sinistralité de chaque secteur d activité. Dans cette étude, la comparaison des taux de fréquence entre le Nord - Pas-de-Calais et la France a été affinée en éliminant les biais liés aux différences de répartition des heures travaillées par secteur d activité entre la région et la France. Cette nouvelle approche précise l origine de la sinistralité régionale qui perdure depuis plusieurs années. LE TAUX DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL Le taux de fréquence se définit comme le nombre d accidents du travail avec arrêt par million d heures travaillées au cours d une année, soit : Nombre d accidents avec arrêt Taux de fréquence = x Nombre d heures travaillées Cet indicateur a été privilégié à l indice de fréquence, rapportant le nombre moyen d accidents du travail avec arrêt pour mille salariés. En effet, le risque de survenance d un accident du travail dépend davantage du temps d exposition, donc du nombre d heures travaillées, que du nombre de salariés. La fréquence observée des accidents du travail est plus élevée dans le Nord - Pas-de-Calais Depuis plusieurs années, les accidents du travail demeurent en région Nord - Pas-de-Calais plus fréquents qu au niveau national, le taux de fréquence observé en région se maintenant à un niveau supérieur au taux national. L écart des taux de fréquence, qui s est accentué entre 2003 et 2005, se stabilise jusqu à la fin de l année 2009, marquée par la crise. Les taux sont alors en baisse en France et dans le Nord - Pas-de-Calais en même temps que diminuent l activité et l emploi. En 2010, le Nord - Pas-de-Calais creuse à nouveau son écart avec la France en raison d une hausse de la fréquence des accidents du travail en région alors qu elle se stabilise au niveau national sur la même période. Au total, accidents du travail avec arrêt ont été déclarés pour la région Nord - Pas-de-Calais, soit 25,7 accidents pour d heures travaillées. 2

3 Graphique 1 : Les accidents du travail sont plus fréquents en région Nord - Pas-de-Calais Taux de fréquence 29 28, ,8 28,7 27,9 Nord - Pas-de-Calais France ,0 26,1 26,3 27,4 25,7 25,7 26,1 25,4 25, ,0 23,4 23, Source : CARSAT Nord-Picardie Note : données hors taux bureaux et catégories de tarifications particulières La sur-sinistralité de la région s explique pour moitié par sa structure La sur-sinistralité régionale est évaluée par la différence de taux de fréquence entre le Nord - Pas-de-Calais et la France. Cette différence dépend du poids de chaque secteur, soit le nombre d heures travaillées dans le secteur rapporté au nombre total d heures travaillées. Or, chacun des secteurs n occupe pas la même place au sein de l économie régionale et de l économie nationale. Cette différence de structure influence en partie les écarts de taux de fréquence. Plus le poids régional du secteur est élevé par rapport à son poids national, plus l effet de structure fait apparaître une fréquence importante d accidents du travail et plus l écart se creuse entre les taux de fréquence, aggravant la sinistralité régionale. L effet de structure est donc isolé en calant la structure régionale sur la structure nationale utilisée comme référence. L effet de structure étant neutralisé, de nouveaux taux de fréquence sont calculés dans une région qui dispose désormais des heures travaillées réparties dans chaque secteur selon la structure nationale. L écart des taux de fréquence n intègre alors que les différences hors effet de structure. Tableau 1 : La moitié de l écart entre les taux de fréquence régional et national est due à l effet de structure Nombre d heures travaillées FRANCE Nombre d accidents du travail Taux de fréquence Nombre d heures travaillées NORD - PAS-DE-CALAIS Nombre d accidents du travail Taux de fréquence Écart de taux de fréquence Écart lié à la structure Écart restant Part de l effet de structure , ,40 2,00 1,08 0,92 54 % , ,73 2,38 1,18 1,19 50 % Source : Carsat Nord-Picardie. Traitement : Direccte Nord - Pas-de-Calais En 2010, l effet lié aux différences de structure explique la moitié de l écart des taux de fréquence entre le Nord - Pas-de-Calais et la France. En effet, 24,5 accidents du travail avec arrêt seraient déclarés pour d heures travaillées si la structure de la région était comparable à la structure nationale. Ainsi la structure d activités est la principale composante expliquant l écart de taux de fréquence régional avec le national. Le restant de l écart est expliqué par d autres effets que cette étude ne cherche pas à mesurer. Ces effets sont liés à des problématiques propres à la santé au travail et à d autres spécificités de la région qui pourraient être la composition de l emploi salarié par âge, sexe, type de métier, qualification 3

4 L effet lié à la structure masque des situations très contrastées La fréquence des accidents du travail de chaque secteur d activité peut être influencée par un effet de structure, avec en conséquence des répercussions sur la situation globale de la région. Ainsi, par sa contribution, chaque secteur peut réduire ou aggraver la sinistralité régionale par son poids et la fréquence de ses accidents du travail. Dans cette étude, la contribution est dite défavorable lorsqu elle accentue l écart des taux de fréquence entre la région et la France. À l inverse, la contribution est dite favorable lorsqu elle réduit l écart des taux de fréquence. Sur les 142 secteurs d activité étudiés, 14 ont une contribution déterminante sur l écart des taux de fréquence entre le Nord - Pas-de-Calais et la France. Ils contribuent chacun à réduire ou aggraver significativement la fréquence des accidents du travail dans la région Nord - Pas-de-Calais. Tableau 2 : Les secteurs d activité impactant le plus la fréquence régionale des accidents du travail SECTEURS Structure FRANCE Nombre d accidents du travail Taux de fréquence Structure NORD - PAS-DE-CALAIS Nombre d accidents du travail Taux de fréquence Diff. de structure Diff. de taux Effet lié à la structure Écart restant Contribution Véhicules automobiles 3,1 % ,11 4,2 % ,68 1,1 pt -2,44 0,22-0,08 0,14 Fabrication de matériels électriques 1,0 % ,51 0,6 % ,02-0,4 pt 7,50-0,08 0,07-0,01 Construction mécanique 1,2 % ,30 0,5 % ,69-0,7 pt 8,39-0,19 0,10-0,09 Gros oeuvre - Maçonnerie 1,9 % ,68 2,0 % ,76 0,2 pt -3,92 0,10-0,07 0,02 Transports routiers de marchandises Création, édition, fabrication de supports «papier» 2,6 % ,70 3,2 % ,43 0,6 pt -3,27 0,27-0,08 0,18 1,6 % ,26 1,2 % ,00-0,4 pt 5,74-0,06 0,09 0,03 Magasins 2,8 % ,25 3,3 % ,29 0,5 pt 5,05 0,23 0,14 0,37 Commerce de détail 1,1 % ,17 1,0 % ,21-0,1 pt 6,05-0,02 0,07 0,05 Restauration 5,1 % ,20 3,6 % ,30-1,6 pt 3,10-0,47 0,16-0,31 Fabrication de pneumatique 0,1 % ,66 0,1 % ,47 0,0 pt 50,82-0,01 0,07 0,07 Textile 0,2 % ,50 0,6 % ,52 0,4 pt 8,02 0,13 0,02 0,15 Grands magasins 0,4 % ,81 1,1 % ,27 0,7 pt -2,54 0,17-0,01 0,16 Travail temporaire 3,6 % ,93 4,1 % ,90 0,4 pt -0,03 0,16-0,00 0,16 Action sociale et formation 4,8 % ,46 6,1 % ,63 1,3 pt 1,17 0,49 0,06 0,54 Autres secteurs 70,4 % ,3 % ,1 pt 0,26 0,65 0,91 Total 100 % , % ,73-2,38 1,18 1,19 2,38 Source : CARSAT Nord-Picardie, données 2010 Traitement : Direccte Nord - Pas-de-Calais Note de lecture : L effet lié à la structure utilise les taux de fréquence calculés dans le Nord - Pas-de-Calais en conservant la structure régionale. Il est mesuré en multipliant chaque taux de fréquence régional par la différence de structure. Il est positif lorsque le secteur est surreprésenté en région. L écart restant utilise la structure nationale de référence. Il est mesuré en multipliant la structure de la France par la différence de taux de fréquence. La somme de ces deux composantes forme la contribution du secteur à la différence de taux de fréquence entre le Nord - Pas-de-Calais et la France. La somme des contributions de chaque secteur correspond à l écart global de taux de fréquence entre le Nord - Pas-de- Calais et la France, soit 2,38 en

5 Ces 14 secteurs forment 4 profils différents déterminés par l impact de leur structure d activités sur la sinistralité accidents du travail du Nord - Pas-de-Calais. Graphique 2 : Profils des secteurs d activité impactant le plus la fréquence régionale des accidents du travail Écart lié à la structure 0,80 0,60 Profil 1 Transports routiers de marchandises Profil 3 Véhicules automobiles 0,40 Travail temporaire Action sociale et formation Grands magasins 0,20 Textile Magasins Gros oeuvre - Maçonnerie Commerce de détail Fabrication de pneumatique Écart restant - - 0,15-0,10-0,05-0,05 0,10 0,15 0,20 Création, édition, fabrication de Profil 4 supports "papier" - 0,20 Fabrication de matériels électriques Construction mécanique - 0,40-0,60 Profil 2 Restauration - 0,80 Source : CARSAT Nord-Picardie, données 2010 Traitement : Direccte Nord - Pas-de-Calais Note de lecture : La position du point représente l écart des taux de fréquence régional et national dû à la structure (ordonnée) et l écart restant hors structure (abscisse). Plus le secteur est haut, plus l effet de structure amplifie la fréquence des accidents du travail. Plus le secteur est à droite, plus la sinistralité hors structure est importante. 5

6 Profil 1 : des secteurs d activité où la fréquence élevée des accidents est amplifiée par la structure Écart lié à la structure 0,80 0,60 0,40 0,20 Action sociale et formation Magasins Profil 1 Dans ces secteurs, l effet de structure amplifie l écart des taux de fréquence. L action sociale et formation et les magasins sont ainsi les deux secteurs les plus défavorables de la région en matière d accidents du travail. - Écart restant - 0,15-0,10-0,05-0,05 0,10 0,15 0,20-0,20-0,40-0,60-0,80 Exemple de l action sociale et formation En 2010, l action sociale et formation présente la plus forte contribution défavorable. Ce constat s explique essentiellement par un poids plus important en région que son poids national, aggravant la fréquence régionale des accidents du travail. Néanmoins, depuis 2008, la structure du secteur n explique plus qu une partie de l écart. De même, la structure d activités amplifie la fréquence des accidents du travail graves en région. Poids régional : 6,1 % Poids national : 4,8 % Nombre d accidents du travail : Nombre de salariés : Au sein de ce secteur, l action sociale est l activité pesant le plus sur la fréquence des sinistres, son poids en région étant plus important qu au national. Exemple des magasins : supermarchés et hypermarchés L effet lié à la structure explique en partie l écart des taux de fréquence. Cependant, une partie de l écart ne peut être expliquée par l effet de structure. Cette partie atteint en 2010 un niveau inégalé depuis 7 ans. Même si les accidents du travail graves restent moins fréquents en région, ils sont accentués par la structure d activités du secteur. Poids régional : 3,3 % Poids national : 2,8 % Nombre d accidents du travail : Nombre de salariés : Le secteur des «supermarchés» pèse le plus dans l effet de structure des magasins. 6

7 Profil 2 : des secteurs d activité où la sur-sinistralité est dissimulée Écart lié à la structure 0,80 0,60 0,40 0,20 Commerce de détail Fabrication de pneumatique Écart restant - - 0,15-0,10-0,05-0,05 0,10 0,15 0,20 Création, édition, fabrication de Profil 4 supports "papier" Fabrication de matériels électriques - 0,20 Construction mécanique - 0,40 Restauration Profil 2-0,60-0,80 En apparence, ces secteurs ne présentent qu une contribution défavorable négligeable très proche de la moyenne nationale voire pour certains (restauration, construction mécanique et fabrication de matériels électriques) une contribution favorable. En réalité, leur poids dans l économie régionale plus faible que dans l économie nationale réduit la fréquence des accidents du travail. Corrigés des effets de structure, tous ces secteurs présentent une sinistralité supérieure en région qu en moyenne nationale. Exemple de la restauration Depuis 2004, la restauration affiche la plus favorable des contributions parmi les secteurs étudiés. Pourtant, en neutralisant l effet de structure, la sinistralité devient de loin la plus élevée tous secteurs confondus. La différence de poids masque en réalité la différence des taux de fréquence entre le Nord - Pas-de-Calais et la France. Poids régional : 3,6 % Poids national : 5,1 % Nombre d accidents du travail : Nombre de salariés : Les accidents du travail graves sont moins fréquents en région qu au national. Cette différence est en partie expliquée par la structure d activités du secteur, notamment par le plus faible poids en région des restaurants, café-tabac et hôtels avec restaurants. Exemple de la construction mécanique : réparation de matériel ménager, fabrication de moteurs, de meubles métalliques Seule la différence de structure permet à la contribution d être favorable. Néanmoins, la sinistralité liée à d autres effets est en baisse continue depuis 2007 en même temps que se réduit le poids de la construction mécanique dans l économie régionale. Poids régional : 0,5 % Poids national : 1,2 % Nombre d accidents du travail : 205 Nombre de salariés :

8 Profil 3 : des secteurs d activité où la sous-sinistralité est masquée par la différence de structure Écart lié à la structure 0,80 0,60 Profil 3 0,40 Transports routiers de marchandises Véhicules automobiles 0,20 Gros oeuvre - Maçonnerie Écart restant - - 0,15-0,10-0,05-0,05 0,10 0,15 0,20-0,20-0,40-0,60 L importance du poids de ces secteurs en comparaison avec leur poids national amplifie la fréquence des accidents survenus dans la région et accentue l écart de taux de fréquence entre le Nord - Pas-de-Calais et la France. Une fois l effet de structure neutralisé, le risque d exposition aux accidents du travail s avère en réalité moins élevé dans les entreprises de la région qu en moyenne nationale, pour les années 2004 à ,80 Exemple des transports routiers de marchandises Présentant des accidents du travail moins fréquents qu au national, les transports routiers de marchandises subissent un effet de structure, la différence de poids amplifiant la fréquence des accidents du travail. Une fois la structure standardisée, les accidents du travail apparaissent encore moins fréquents. Poids régional : 3,2 % Poids national : 2,6 % Nombre d accidents du travail : Nombre de salariés : Toutefois, les accidents du travail graves sont un peu plus fréquents en région qu au national, cette différence étant principalement expliquée par la structure des activités du secteur. Exemple des véhicules automobiles Le poids important du secteur en région explique la contribution devenue défavorable en Hors effet de structure, l écart des taux de fréquence profite largement au Nord - Pas-de-Calais où les accidents du travail deviennent moins fréquents, en particulier entre 2004 et Bien qu inférieure au national, la fréquence des accidents du travail graves est fortement impactée par la structure d activités du secteur. Poids régional : 4,2 % Poids national : 3,1 % Nombre d accidents du travail : Nombre de salariés : L activité de «construction de voitures particulières» pèse le plus sur l effet de structure, ce secteur occupant un poids important en région. 8

9 Profil 4 : des secteurs d activité où la contribution est élevée dans la sinistralité régionale Écart lié à la structure 0,80 0,60 0,40 Travail temporaire 0,20 Grands magasins Textile Écart restant - - 0,15-0,10-0,05-0,05 0,10 0,15 0,20 Profil 4 Les secteurs répondant à ce profil s éloignent peu de leur modèle national, et encore moins lorsque l effet de structure est neutralisé. Néanmoins, ces secteurs apportent une contribution importante à l écart global du taux de fréquence entre le Nord - Pas-de-Calais et la France en ,20-0,40-0,60-0,80 Exemple du travail temporaire Amplifiée par la structure, la contribution défavorable, très élevée en 2004, a été réduite de moitié entre 2004 et Pour la première fois depuis 7 ans, la structure d activités explique la totalité de l écart avec le national en Même si les accidents du travail graves sont un peu moins fréquents dans le Nord Pas-de-Calais en comparaison avec la France, la structure d activités du secteur amplifie leur fréquence. Poids régional : 4,1 % Poids national : 3,6 % Nombre d accidents du travail : Nombre de salariés : Exemple des grands magasins : vente par correspondance, grands magasins et magasins multi-commerces Dans les grands magasins, l écart des taux de fréquence est essentiellement dû à la différence de structure entre le Nord - Pas-de-Calais et la France. Hors effet de structure, l écart devient favorable à la région même s il reste très proche de la moyenne nationale. Poids régional : 1,1 % Poids national : 0,4 % Nombre d accidents du travail : 418 Nombre de salariés :

10 Les accidents du travail sont en région Nord - Pas-de-Calais plus fréquents qu en France. Toutefois, l écart entre la fréquence des accidents du travail observée en région et celle observée au national est moins important qu en apparence, la structure de la région expliquant la moitié de cet écart. Tous les secteurs d activité ne sont pas impactés de la même façon par l effet de structure. Certains secteurs, comme la restauration ou la construction mécanique, se révèlent bénéficiaires de l effet de structure puisque celle-ci diminue la fréquence des accidents du travail. D autres secteurs d activité, comme les transports routiers de marchandises, les véhicules automobiles ou le gros œuvre maçonnerie, sont pénalisés par les effets de la structure qui amplifie la fréquence des accidents du travail. Tableau 3 : Synthèse des profils des secteurs d activité impactant le plus la fréquence régionale des accidents du travail Profil 1 Une fréquence élevée des accidents amplifiée par la structure Profil 2 Une sur-sinistralité dissimulée par la structure Profil 3 Une sous-sinistralité dissimulée par la structure Profil 4 Une contribution élevée dans la sinistralité régionale intègralement liée à la structure Action sociale et formation Magasins Restauration Construction mécanique Création, édition, fabrication de supports «papier» Fabrication de matériels électriques Fabrication de pneumatique Commerce de détail Transports routiers de marchandises Véhicules automobiles Gros œuvre - Maçonnerie Travail temporaire Textile Grands magasins Impact de la structure Augmente la fréquence des accidents du travail Diminue la fréquence des accidents du travail Augmente la fréquence des accidents du travail Impact de l écart restant N impacte pas la fréquence des accidents du travail Diminue la fréquence des accidents du travail Contribution au taux de fréquence global Favorable Défavorable * Source : CARSAT Nord-Picardie. Traitement : Direccte Nord - Pas-de-Calais * : Pour tous les secteurs sauf «création, édition, fabrication de supports «papier», «fabrication de pneumatique» et «commerce de détail» dont les contributions sont légèrement défavorables. Hors effet de structure, les secteurs pénalisant la région en termes d accidents du travail font autant partie des activités industrielles que tertiaires (profils 1 et 2). Ils peuvent être vus comme des secteurs cibles pour les actions de prévention des risques professionnels. 10 Pour certains des secteurs identifiés, des priorités existent et des actions sont en cours, que ce soit dans le cadre des Plans Nationaux d Actions Coordonnées de l assurance maladie ou du Plan Régional de Santé au Travail 2 par exemple. Ces actions sont conduites en complémentarité avec les analyses d accidents du travail menées sur le terrain et les préconisations qui en résultent (voir par exemple la série «AT/MP ÉVITABLES», Info Sécurité BTP diffusée par la CARSAT, la Direccte et l OPPBTP et disponible sur le site

11 Méthodologie Analyse structurelle-résiduelle La comparaison détaillée des taux de fréquence régional et national doit prendre en compte les différences de structure (répartition des heures travaillées entre les secteurs) différenciant la région de la moyenne nationale. L effet dû à la structure est neutralisé en appliquant dans la région la structure nationale utilisée comme référence. L effet spécifique hors structure peut ainsi être déduit : il correspond au taux de fréquence si la région avait ses heures travaillées réparties selon la structure nationale. La décomposition de la différence des taux de fréquence peut s écrire ainsi : Écart de taux de fréquence = Écart lié à la structure d activités + Écart lié à d autres effets L écart de taux de fréquence se décompose entre un écart de structure et un écart résiduel lié à des problématiques propres à la santé au travail et à d autres effets tels que la composition de l emploi salarié par âge, sexe, type de métier, qualification Cette méthode a été appliquée sur l ensemble des groupements de risques relevant du régime général de la Sécurité Sociale pour leur risque AT/MP, pour l ensemble des accidents du travail avec arrêt. Le champ d études ne comprend pas les secteurs dépendant de la Mutualité Sociale Agricole, du Régime Social des Indépendants et des régimes spéciaux. La nomenclature d activités Comités Techniques Nationaux et familles professionnelles Les groupements de risques constituent une nomenclature intermédiaire mettant en relation les 9 Comités Techniques Nationaux et les 597 codes risques. Les 9 Comités Techniques Nationaux sont des instances paritaires, composées de représentants d employeurs et de salariés, chargées d assister les conseils d administration dans les actions de prévention propres à chaque branche d activités. Ils regroupent chacun un certain nombre de codes risques, nomenclature propre à la Sécurité Sociale. STRUCTURE DES ACTIVITÉS ET FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL DANS LE NORD PAS-DE-CALAIS La santé au travail dans le Nord - Pas-de-Calais. n 5. Mars 2012 ISSN : Directeurs de la publication : Henri-Pierre RADONDY, Annaïck LAURENT Comité de rédaction : Direccte Nord - Pas-de-Calais : Bruno CLÉMENT-ZIZA, Juliette CULOT CARSAT Nord-Picardie : Letizia CHIARORE, Monique CRESPEL 11

12 Caisse d assurance retraite et de santé au travail CARSAT Nord-Picardie 11, allée Vauban Villeneuve d'ascq cedex Téléphone : Fax : Direction régionale des entreprises, de la concurrence et de la consommation, du travail et de l emploi - Direccte Les Arcades de Flandres 70, rue Saint-Sauveur BP Lille cedex Téléphone : Fax : Les autres acteurs de la santé au travail Assurance maladie - Risques professionnels Institut national de recherche et de sécurité - INRS Ministère du Travail, de l Emploi et de la Santé Mutualité Sociale Agricole du Nord - Pas-de-Calais Observatoire EVREST Les services de santé au travail Nord - Pas-de-Calais - Picardie Institut de santé au travail du Nord de la France - ISTNF Université de Lille 2 - Faculté de Médecine Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics - OPPBTP Agence Nationale pour l Amélioration des Conditions de Travail - ANACT Conception : Gilles Vidal / Photos : Dagemo - DR 12

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Synthèse Contrat d Objectifs Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Rédaction Christiane LAGRIFFOUL () Nadine COUZY (DR ANFA

Plus en détail

Dossier de presse. Présentation des statistiques 2009 et de la réforme de la tarification

Dossier de presse. Présentation des statistiques 2009 et de la réforme de la tarification Dossier de presse Accidents du travail et maladies professionnelles en Bretagne Présentation des statistiques 2009 et de la réforme de la tarification Mercredi 3 novembre 2010 - Rennes Sommaire P2 : Communiqué

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Janvier 2010

DOSSIER DE PRESSE Janvier 2010 DOSSIER DE PRESSE Janvier 2010 PREVENTION DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET DES MALADIES PROFESSIONNELLES : Réforme de la tarification des risques professionnels Contacts Presse : Assurance Maladie - Risques

Plus en détail

faits marquants et chiffres clés >> 2010

faits marquants et chiffres clés >> 2010 faits marquants et chiffres clés >> 2010 >> 1 Les comptes de l Assurance Maladie - Risques Professionnels Les recettes et les dépenses en 2010 L évolution des comptes Les cotisations des entreprises La

Plus en détail

VINGT ANS DE RECOMPOSITION ÉCONOMIQUE EN RÉGION NORD - PAS-DE-CALAIS

VINGT ANS DE RECOMPOSITION ÉCONOMIQUE EN RÉGION NORD - PAS-DE-CALAIS VINGT ANS DE RECOMPOSITION ÉCONOMIQUE EN RÉGION NORD - PAS-DE-CALAIS Direccte Nord - Pas-de-Calais 1 VINGT ANS DE RECOMPOSITION ÉCONOMIQUE EN RÉGION NORD - PAS-DE-CALAIS Directrice de la publication :

Plus en détail

PRESENTATION STRATEGIQUE

PRESENTATION STRATEGIQUE Programme «Accidents du travail Maladies professionnelles» 7 PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME DE QUALITE ET D EFFICIENCE «ACCIDENTS DU TRAVAIL MALADIES PROFESSIONNELLES» La branche «accidents du travail

Plus en détail

Note de synthèse 2012

Note de synthèse 2012 ARTISANAT DU BTP - EDITION N 2 NOVEMBRE 2014 Note de synthèse 2012 DANS CE NUMERO 2 ème publication de l Observatoire des formations à la prévention, cette notre présente les principaux chiffres clés de

Plus en détail

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012

Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Des tendances d évolution différenciées pour les femmes

Plus en détail

FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS. CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE»

FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS. CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE» FINANCEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS CHU de la TIMONE UE «ORGANISATION DE LA SECURITE SOCIALE» Intervenant : Jean-Jacques LANTONNET Expert Tarification AT-MP Direction des Risques Professionnels Caisse

Plus en détail

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE SOMMAIRE. Décembre 2014 - N 6

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE SOMMAIRE. Décembre 2014 - N 6 NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE Décembre 2014 - N 6 ENQUETE DU 2 nd SEMESTRE 2014 SOMMAIRE Tendance générale Tendance par département Tendance par grand secteur Focus sur les conjoints

Plus en détail

Le plan national d actions coordonnées

Le plan national d actions coordonnées Le plan national d actions coordonnées 2009 2012 de la branche accidents du travail et maladies professionnelles Trouble musculo-squelettiques (TMS) 1ère cause de maladies professionnelles indemnisées

Plus en détail

LE COVOITURAGE PROFESSIONNEL (TRAJET & MISSION) ET SES RESPONSABILITES

LE COVOITURAGE PROFESSIONNEL (TRAJET & MISSION) ET SES RESPONSABILITES LE COVOITURAGE PROFESSIONNEL (TRAJET & MISSION) ET SES RESPONSABILITES Guide à destination des entreprises et de leurs salariés A destination des entreprises et des salariés ovoiturage rofessionnel Le

Plus en détail

Bulletin d information statistique

Bulletin d information statistique INFOSTAT JUSTICE Divorces : une procédure à deux vitesses Zakia Belmokhtar * Mai 2012 Numéro 117 En visant à permettre un règlement plus rapide et plus complet des demandes en divorce, la loi du 26 mai

Plus en détail

La prévention au cœur de la gestion du risque professionnel

La prévention au cœur de la gestion du risque professionnel La prévention au cœur de la gestion du risque professionnel 1 Sommaire Notre environnement évolue 3-4 L Assurance maladie-risques professionnels, 5-6 l assureur des risques professionnels La prévention

Plus en détail

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148»

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148» «Extrait du cahier de l OPEQ n 148» LE CONTEXTE ECONOMIQUE DU PRF 2006-2007 PREQUALIFICATION, QUALIFICATION, ACCES A L EMPLOI En 2007, l emploi salarié privé en région tend à la hausse sur l ensemble des

Plus en détail

Hérault. Les chiffres clés

Hérault. Les chiffres clés Hérault Les chiffres clés 1 2011 La Caisse d assurance retraite et de la santé au travail est aux côtés des salariés, des entreprises des retraités Préparation et paiement de la retraite et Aide et accompagnement

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Mars 2009

DOSSIER DE PRESSE Mars 2009 DOSSIER DE PRESSE Mars 2009 LE PLAN NATIONAL D ACTIONS COORDONNEES DE PREVENTION de la branche Risques professionnels de l Assurance Maladie 2009 -> 2012 Fiche 1 : Une politique de prévention renforcée

Plus en détail

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014 DIRECTION DE L ÉVALUATION, DE LA PROSPECTIVE, ET DE LA PERFORMANCE DEPP NOTE D INFORMATION n 1 Janvier 214 La dépense par élève ou étudiant pour un parcours dans l enseignement scolaire ou supérieur en

Plus en détail

Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels

Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels Etab=MK3, Timbre=G430, TimbreDansAdresse=Vrai, Version=W2000/Charte7, VersionTravail=W2000/Charte7 Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels

Plus en détail

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique Rapport 2014 Table des matières Le rapport 2014... 5 1. Différences salariales générales... 6 1.1 L écart salarial en salaires horaires et annuels...

Plus en détail

SESSION 2013 BTS ASSURANCE CORRIGE E3

SESSION 2013 BTS ASSURANCE CORRIGE E3 SESSION 2013 BTS ASSURANCE CORRIGE E3 U3 Corrigé Page 1 Sujet n 1 1. Indiquez les éléments pris en compte pour déterminer une cotisation d assurance. La prime dépend de : (3x0,5 pt = 1,5) - La fréquence

Plus en détail

Réduire le risque routier Une stratégie pour un utilitaire plus sûr

Réduire le risque routier Une stratégie pour un utilitaire plus sûr DOSSIER DE PRESSE 28 avril 2011 * Réduire le risque routier Une stratégie pour un utilitaire plus sûr Contact presse : L Assurance Maladie Risques Professionnels Marie-Eva PLANCHARD 01 72 60 22 88 marie-eva.planchard@cnamts.fr

Plus en détail

Evolution de la fréquence des sinistres 2002-2011 en assurance RC automobile

Evolution de la fréquence des sinistres 2002-2011 en assurance RC automobile Evolution de la fréquence des sinistres 2002-2011 en assurance RC automobile Contenu 1. Nombre de sinistres en RC tourisme et affaires... 2 Fréquence des sinistres en RC tourisme et affaires... 2 Fréquence

Plus en détail

OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEOM

OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEOM ÉDITION 2013 OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEOM RAPPORT D ACTIVITÉ 2012 INSTITUT D ÉMISSION D OUTRE-MER Siège social 164, rue de Rivoli - 75001 Paris Tél. +33 1 53 44 41 41 Fax +33 1 44 87 99 62 Rapport

Plus en détail

Portrait statistique des entreprises et des salariés

Portrait statistique des entreprises et des salariés Portrait statistique des entreprises et des salariés Commerce de détail de l Habillement et des articles textiles Comité Paritaire de Pilotage de l Observatoire Portrait statistique des entreprises et

Plus en détail

RAPPORT. Sur la situation financière des organismes complémentaires assurant une couverture santé

RAPPORT. Sur la situation financière des organismes complémentaires assurant une couverture santé MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE ET DES FINANCES MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL RAPPORT Sur la situation

Plus en détail

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES Septembre 2012 Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES 1 Qu elle vise à protéger nos biens ou à garantir notre santé, l assurance est aujourd hui une dépense contrainte pour la majorité des

Plus en détail

Assurance Assistance et Prévention

Assurance Assistance et Prévention Assurance Assistance et Prévention Solutions Partenaire Services Protéger votre Activité Animer vos Hommes Optimiser vos Finances Atouts Parc : la solution adaptée aux besoins d assurance, d assistance

Plus en détail

4 CHIFFRES À RETENIR

4 CHIFFRES À RETENIR Une baisse continue mais atténuée 4 CHIFFRES À RETENIR Recettes publicitaires totales (médias historiques + Internet + mobile + courrier publicitaire et ISA) 1 ER SEMESTRE 2014-2,6% S1 2014 vs S1 2013

Plus en détail

Maîtriser le risque routier dans votre entreprise

Maîtriser le risque routier dans votre entreprise Maîtriser le risque routier dans votre entreprise De nombreux salariés utilisent un véhicule dans le cadre des missions que leur confie l employeur (le cadre, le commercial ou l agent technique qui rejoignent

Plus en détail

Données au 1 er janvier 2015

Données au 1 er janvier 2015 2015 Données au 1 er janvier 2015 Sommaire Chapitres ELEMENTS DE CADRAGE ALSACE - TOUS SECTEURS Etablissements et effectifs en 2015 pp. 3 à 7 pp. 5 à 6 Etablissements par tranche d effectifs salariés en

Plus en détail

MAÎTRISER SA MARGE BRUTE

MAÎTRISER SA MARGE BRUTE MAÎTRISER SA MARGE BRUTE 2 MAÎTRISER SA MARGE BRUTE Piloter sa marge brute fait partie des processus de base chez tous les distributeurs et il peut sembler surprenant de vouloir écrire sur le sujet. Toutefois,

Plus en détail

1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE

1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE 1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE 2 1985 / 2009 : 25 ans de concours du crédit-bail au financement de l d entreprise* 1.Introduction : le crédit-bail,

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

L assurance française : le bilan de l année 2012

L assurance française : le bilan de l année 2012 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 L assurance française : le bilan de l année 2012 1 2 L environnement économique et financier : accalmie et incertitude Le bilan d activité : résistance

Plus en détail

Le patrimoine des ménages retraités : résultats actualisés. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le patrimoine des ménages retraités : résultats actualisés. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 08 juillet 2015 à 9 h 30 «Le patrimoine des retraités et l épargne retraite» Document N 2 bis Document de travail, n engage pas le Conseil Le patrimoine

Plus en détail

Invalidité et incapacité permanente dans la fonction publique. Direction générale de l administration et de la fonction publique

Invalidité et incapacité permanente dans la fonction publique. Direction générale de l administration et de la fonction publique CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 mars 2011 à 9 h 30 «Inaptitude, incapacité, invalidité, pénibilité et retraite» Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil Invalidité

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

Recours aux entreprises extérieures

Recours aux entreprises extérieures RECOMMANDATION R429 Recommandations adoptées par le Comité technique national de la chimie, du caoutchouc et de la plasturgie le 21 novembre 2006. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

LES CONSTATS. Les difficultés généralement pointées par les usagers et les partenaires sont :

LES CONSTATS. Les difficultés généralement pointées par les usagers et les partenaires sont : QUELQUES ÉLÉMENTS DE CONTEXTE La conférence nationale contre la pauvreté et pour l inclusion sociale de (le 10 et 11 décembre 2012) a fait de la lutte contre les inégalités sociales une priorité nationale

Plus en détail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail Thème : Transport durable Orientation : Faire évoluer les pratiques de mobilité L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail par aire urbaine et département hors aires urbaines La part

Plus en détail

CONVENTION d OBJECTIFS et de GESTION. pour la Branche AT/MP

CONVENTION d OBJECTIFS et de GESTION. pour la Branche AT/MP CONVENTION d OBJECTIFS et de GESTION pour la Branche AT/MP >> Sommaire Les orientations des partenaires sociaux p. 4 Les enjeux de la COG 2014-2017 p. 6 Les axes stratégiques p. 8 Axe n 1 assurer une prévention

Plus en détail

Evolution de la fréquence des sinistres 2003-2012 en assurance RC automobile

Evolution de la fréquence des sinistres 2003-2012 en assurance RC automobile Evolution de la fréquence des sinistres 2003-2012 en assurance RC automobile Contenu 1. Nombre de sinistres en RC tourisme et affaires... 2 Fréquence des sinistres en RC tourisme et affaires... 2 Fréquence

Plus en détail

LOMBALGIES CHRONIQUES & MALADIES PROFESSIONNELLES

LOMBALGIES CHRONIQUES & MALADIES PROFESSIONNELLES LOMBALGIES CHRONIQUES & MALADIES PROFESSIONNELLES CODE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE : «Toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou

Plus en détail

Les diplômes. Session 2008

Les diplômes. Session 2008 note d informationdécembre 09.28 À la session 2008, 444 0 diplômes de l enseignement professionnel des niveaux IV et V ont été délivrés en France par le ministère de l Éducation nationale. Ce nombre atteint

Plus en détail

LE POINT SUR Les avantages en nature

LE POINT SUR Les avantages en nature LE POINT SUR Les avantages en nature 1 Qu est-ce que l avantage en nature? Que sont les avantages en nature? Lorsque les dirigeants ou les collaborateurs d une entreprise disposent d une «voiture de fonction»

Plus en détail

OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEDOM

OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEDOM OBSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES IEDOM RAPPORT D ACTIVITÉ 2011 INSTITUT D ÉMISSION DES DÉPARTEMENTS D OUTRE-MER Établissement public national 164, rue de Rivoli - 75001 PARIS Tél. 01 53 44 41 41 Rapport

Plus en détail

2014S É C U R I T É S O C I A L E

2014S É C U R I T É S O C I A L E 2014S É C U R I T É S O C I A L E Projet de loi de financement de la Sécurité sociale - PLFSS ANNEXE 1 Programmes de qualité et d efficience Accidents du travail/maladies professionnelles www.economie.gouv.fr

Plus en détail

Prévention des TMS-MS dans les entreprises de moins de 50 salariés. Dr Olivier PALMIERI

Prévention des TMS-MS dans les entreprises de moins de 50 salariés. Dr Olivier PALMIERI Prévention des TMS-MS dans les entreprises de moins de 50 salariés Dr Olivier PALMIERI Introduction La prévention des troubles musculo-squelettiques des membres supérieurs est l un des deux axes retenus

Plus en détail

Bâtiment SERRURIER- MÉTALLIER

Bâtiment SERRURIER- MÉTALLIER Bâtiment SERRURIER- MÉTALLIER SERRURIER- MÉTALLIER Le serrurier-métallier travaille tout type de construction métallique : serrurerie, rampe d escalier, porte, fenêtre, véranda, pont, passerelle, pylône...

Plus en détail

Bâtiment PLÂTRIER- PLAQUISTE

Bâtiment PLÂTRIER- PLAQUISTE Bâtiment PLÂTRIER- PLAQUISTE PLÂTRIER- PLAQUISTE Le plâtrier-plaquiste réalise plafonds, plafonds suspendus et cloisons. Il assure également l isolation thermique et acoustique et la protection contre

Plus en détail

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire

Réunions publiques janvier 2013. Présentation du Débat d Orientation Budgétaire Réunions publiques janvier 2013 Présentation du Débat d Orientation Budgétaire 7 février 2011 LE CONTEXTE Une économie mondiale très ralentie En zone Euro : des incertitudes autour de la crise de la dette

Plus en détail

TURBOS JOUR : DES EFFETS DE LEVIER DE x20, x50, x100 jusqu à x300!

TURBOS JOUR : DES EFFETS DE LEVIER DE x20, x50, x100 jusqu à x300! TURBOS Jour TURBOS JOUR : DES EFFETS DE LEVIER DE x20, x50, x100 jusqu à x300! PRODUITS À EFFET DE LEVIER PRéSENTANT UN RISQUE DE PERTE DU CAPITAL Société Générale propose une nouvelle génération de Turbos,

Plus en détail

CLUB TMS 23 OCTOBRE 2012

CLUB TMS 23 OCTOBRE 2012 CLUB TMS 23 OCTOBRE 2012 Actualité du Service Prévention Mr Bernard BOUDON, Ingénieur Conseil Régional Carsat LR 9 H 00/9 H 30 - Actualité du service Prévention Mr Bernard BOUDON, Ingénieur Conseil Régional

Plus en détail

PSE Prévention - Santé - Environnement BAC PRO 3 ans - Terminale

PSE Prévention - Santé - Environnement BAC PRO 3 ans - Terminale PSE Prévention - Santé - Environnement BAC PRO 3 ans - Terminale Module 9 Cadre réglementaire de la prévention dans l entreprise Fiche 9-1 Appréhender le cadre juridique de la prévention... 3 Fiche 9-2

Plus en détail

GROUPAMA Résultats annuels 2012. Présentation presse & analystes 21 février 2013

GROUPAMA Résultats annuels 2012. Présentation presse & analystes 21 février 2013 GROUPAMA Résultats annuels 2012 Présentation presse & analystes 21 février 2013 Introduction 2 «Je serai attentif à faire vivre un mutualisme moderne : qui s appuie sur un modèle d engagement et de responsabilité

Plus en détail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 21 novembre 2012 à 14 h 30 «Pénibilité. Transition emploi-retraite. Elaboration de cas-types pour les projections.» Document N 6 Document de travail,

Plus en détail

L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013

L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013 Paris, le 15 octobre 2013 COMMUNIQUE DE PRESSE L analyse des marchés immobiliers par Crédit Foncier Immobilier sur les 9 premiers mois de 2013 Un marché immobilier résidentiel caractérisé par une baisse

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

«Commerces non alimentaires» : sinistralité des accidents du travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles entre 2009 et 2013

«Commerces non alimentaires» : sinistralité des accidents du travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles entre 2009 et 2013 DIRECTION DES RISQUES PROFESSIONNELS «Commerces non alimentaires» : sinistralité des accidents du travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles entre 2009 et 2013 Branche AT/MP du Régime

Plus en détail

Artiscope. Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 2013 (2ème Semestre 2013 - Année 2013)

Artiscope. Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 2013 (2ème Semestre 2013 - Année 2013) Observatoire des Métiers et de l Artisanat Région Centre Juin 214 Artiscope Les chiffres clés de l emploi dans l Artisanat en Région Centre Au 31 décembre 213 (2ème Semestre 213 - Année 213) La révision

Plus en détail

Le métier d actuaire IARD

Le métier d actuaire IARD JJ Mois Année Le métier d actuaire IARD Journées Actuarielles de Strasbourg 6-7 octobre 2010 PLAN Présentation de l assurance non vie Le rôle de l actuaire IARD La tarification des contrats L évaluation

Plus en détail

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2010

LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ. Données clés 2010 LES ASSURANCES DE BIENS ET DE RESPONSABILITÉ Données clés 2010 Sommaire Sauf indications contraires, toutes les données ont pour origine les enquêtes de la Direction des études et des statistiques FFSA-GEMA.

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes

Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes Un tissu d entreprises en mutation Edition 2012 Septembre 2012 1 SOMMAIRE I. Caractéristiques des Très Petites Entreprises du BTP en

Plus en détail

point sur l assurance française

point sur l assurance française le point sur l assurance française conférence de presse de la FFSA maison de l assurance / jeudi 29 janvier le point sur l assurance française ce qu il faut pour 2 Loi ALUR Publication Omnibus 2 L année

Plus en détail

Chiffres clés de l assurance transport 2011 réalisés par l ABAM

Chiffres clés de l assurance transport 2011 réalisés par l ABAM Chiffres clés de l assurance transport 2011 réalisés par l ABAM Contenu 1. Facultés : la Belgique reste dans le top 15... 2 2. La branche CMR reste dans le vert... 3 3. Corps fluviaux... 4 4. Corps maritimes...

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires

ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires Données 2012 Institut I+C 11 rue Christophe Colomb - 75008 Paris Tél.: 33 (0)1 47 20 30 33 http://www.iplusc.com Octobre 2013 1/52 UNIVERS ETUDIE ET RAPPELS METHODOLOGIQUES

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014

Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014 FM 14/08/14 Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014 Article L1153-5 L employeur prend toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les faits de harcèlement sexuel, d

Plus en détail

Panorama. de l économie sociale et solidaire

Panorama. de l économie sociale et solidaire Panorama de l économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Réalisée par l Observatoire National de l Economie Sociale et Solidaire, cette nouvelle édition du «Panorama de l économie sociale en France

Plus en détail

«Photographie statistique» des entreprises parisiennes engagées dans le secteur de la construction en 2008 et 2009

«Photographie statistique» des entreprises parisiennes engagées dans le secteur de la construction en 2008 et 2009 «Photographie statistique» des entreprises parisiennes engagées dans le secteur de la construction en 2008 et 2009 Septembre 2009 Introduction Le Greffe du tribunal de commerce de Paris a réalisé à la

Plus en détail

Document N 2 Document de travail, n engage pas le Conseil Les durées d assurance validées par les actifs pour leur retraite

Document N 2 Document de travail, n engage pas le Conseil Les durées d assurance validées par les actifs pour leur retraite CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 9 juillet 214 à 9 h 3 «Carrières précaires, carrières incomplètes et retraite» Document N 2 Document de travail, n engage pas le Conseil Les durées

Plus en détail

Qui dirige la Sécurité sociale?

Qui dirige la Sécurité sociale? Qui dirige la Sécurité sociale? 1. Pourquoi se poser la question? «La tradition française en matière de Sécurité sociale n est pas une tradition d étatisme bureaucratique [ ] C est pourquoi la législation

Plus en détail

LE TEMPS PARTIEL THÉRAPEUTIQUE? SALARIÉS, MÉDECINS, EMPLOYEURS En toute concordance!

LE TEMPS PARTIEL THÉRAPEUTIQUE? SALARIÉS, MÉDECINS, EMPLOYEURS En toute concordance! LE TEMPS PARTIEL THÉRAPEUTIQUE? SALARIÉS, MÉDECINS, EMPLOYEURS En toute concordance! C O M M E N T V O U S Y R E T R O U V E R?. www.polesantetravail.fr Réglementation (Art. L323-3 Code SS) «En cas de

Plus en détail

la création d entreprise en nord-pas de calais

la création d entreprise en nord-pas de calais Nord-Pas de Calais N 184 SEPTEMBRE 2014 la création d entreprise en nord-pas de calais Près de 24 000 créations d entreprise en 2013 en Nord-Pas de Calais En 2013, les créations ont légèrement baissé en

Plus en détail

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Dares Analyses FÉVRIER 2014 N 016 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques L EMPLOI DANS LES TRÈS PETITES ENTREPRISES EN DÉCEMBRE 2012 Les entreprises

Plus en détail

Chambre de métiers et de l artisanat de région Nord - Pas de Calais. L artisanat de la région. Nord - Pas de Calais

Chambre de métiers et de l artisanat de région Nord - Pas de Calais. L artisanat de la région. Nord - Pas de Calais Chambre de métiers et de l artisanat de région Nord - Pas de Calais L artisanat de la région Nord - Pas de Calais Éditorial...5 I. État et évolution de l artisanat du Nord-Pas de Calais... 7 1. 46 341

Plus en détail

LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS EN ÎLE-DE-FRANCE

LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS EN ÎLE-DE-FRANCE Monographie économique LA FILIÈRE ÉCO-ACTIVITÉS Le plan filières des éco-activités en Île-de-France, piloté par le pôle de compétitivité Advancity, est mis en œuvre en partenariat avec la Chambre de commerce

Plus en détail

12ème. *Source : Centre d Analyse Stratégique «Les secteurs de la nouvelle croissance : une projection à l horizon 2030», Rapport n 48, janvier 2012

12ème. *Source : Centre d Analyse Stratégique «Les secteurs de la nouvelle croissance : une projection à l horizon 2030», Rapport n 48, janvier 2012 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2013-T1 2013-T2 2013-T3 2013-T4 2014-T1 2014-T2 2014-T3 2014-T4 Fiche Synthèse Sectorielle juillet 2015 Activités juridiques, comptables,

Plus en détail

Livre Blanc Risques professionnels. «Gestion Rapport des Risques Professionnels»

Livre Blanc Risques professionnels. «Gestion Rapport des Risques Professionnels» Livre Blanc Risques professionnels la thématique à l épreuve de la réalité des entreprises Résultats de l enquête Rapport final sur les résultats de l enquête menée par Alma CG en novembre 2014 auprès

Plus en détail

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France Communiqué de presse Paris, le 20 novembre 2012 CDC Entreprises, filiale de la Caisse des Dépôts, gère dans

Plus en détail

Dépendance et rayonnement. des établissements franciliens

Dépendance et rayonnement. des établissements franciliens ILE -DE- FRANCE études études Mai 2006 Dépendance et rayonnement des établissements franciliens Document réalisé dans le cadre du Schéma Directeur Régional de l'ile-de-france Julie Roy Insee Ile-de-France

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

APPEL A MANIFESTATION D INTERET CAHIER DES CHARGES DE SELECTION DU GESTIONNAIRE

APPEL A MANIFESTATION D INTERET CAHIER DES CHARGES DE SELECTION DU GESTIONNAIRE APPEL A MANIFESTATION D INTERET CAHIER DES CHARGES DE SELECTION DU GESTIONNAIRE Prêt PRCTA Prêt à 0% du Programme Régional à la Création et à la Transmission en Agriculture Date de remise des manifestations

Plus en détail

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance pour Note méthodologique Etude réalisée pour:

Plus en détail

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés

L empreinte carbone des banques françaises. Résultats commentés L empreinte carbone des banques françaises Résultats commentés Le cabinet de conseil Utopies et l association Les Amis de la Terre publient le 22 novembre 2010 l empreinte carbone des groupes bancaires

Plus en détail

l'avenir de de décès

l'avenir de de décès Assurer l'avenir de votre famille en cas de décès Mutuelles santé prévoyance AUTONOMIE retraite Pourquoi souscrire un contrat de prévoyance? Le décès, un risque trop fréquemment sous-estimé 1 personne

Plus en détail

INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE

INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE INDICATEUR 1 INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE Mesurer la fréquence des accidents de service survenus dans l année. Renseigner sur la sinistralité dans le domaine des accidents de service entrainant

Plus en détail

Le score Pour un diagnostic individuel Pour une analyse de portefeuille d entreprises

Le score Pour un diagnostic individuel Pour une analyse de portefeuille d entreprises Le score Pour un diagnostic individuel Pour une analyse de portefeuille d entreprises IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Plus en détail

ACCORD DU 15 DÉCEMBRE 2011

ACCORD DU 15 DÉCEMBRE 2011 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3364 Convention collective nationale RÉGIME SOCIAL DES INDÉPENDANTS IDCC : 2796.

Plus en détail

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs Séminaire CGTM Mercredi 19 mars 2008 Danielle LAPORT Sociologue Ingénieur Social Equipe de Recherche REV Université Paris XII Val-de-Marne Il me revient

Plus en détail

Responsabilité Civile et Pénale du chef d entreprise. Association Sécurité Routière en Entreprises de Maine et Loire.

Responsabilité Civile et Pénale du chef d entreprise. Association Sécurité Routière en Entreprises de Maine et Loire. Association Sécurité Routière en Entreprises de Maine et Loire Sensibilisation Responsabilité Civile et Pénale du chef d entreprise ou du délégataire 1N 2N Sommaire 1- La réglementation 1-1- La responsabilité

Plus en détail

1- Résultats généraux Consommations moyennes pour l ensemble des voitures particulières * Unité : litre/100 km

1- Résultats généraux Consommations moyennes pour l ensemble des voitures particulières * Unité : litre/100 km CONSOMMATIONS DE CARBURANTS DES VOITURES PARTICULIERES EN FRANCE 1988-2005 Direction Générale de l'énergie et des Matières Premières Observatoire de l économie de l énergie et des matières premières Observatoire

Plus en détail

Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19

Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19 Page 1 de 12 Politique de capitalisation du Fonds d assurance automobile du Québec DATE DE MISE À JOUR 2015-03-19 RÉSUMÉ La présente politique définit les caractéristiques de la politique de capitalisation

Plus en détail

SOMMAIRE INTRODUCTION... 3

SOMMAIRE INTRODUCTION... 3 SOMMAIRE INTRODUCTION... 3 I - PRESENTATION DE L ENQUETE... 5 A - OBJECTIFS DE L ENQUETE...5 B - CHAMP DE L ENQUETE...5 C - DETERMINATION DES «GROUPES» DE SOCIETES...6 II - VUE D ENSEMBLE DES CESSIONS...

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

BREF Thématique L EMPLOI DES SENIORS EN ILE-DE-FRANCE

BREF Thématique L EMPLOI DES SENIORS EN ILE-DE-FRANCE BREF Thématique N 25 mai 2011 Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi d Ile de France L EMPLOI DES SENIORS EN ILE-DE-FRANCE LES PRINCIPAUX

Plus en détail