Mise à Jour sur l apiculture canadienne et la recherche nord américaine. Nicolas Tremblay agr. conseiller apicole provincial
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- Josselin Lheureux
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1 Mise à Jour sur l apiculture canadienne et la recherche nord américaine Nicolas Tremblay agr. conseiller apicole provincial
2 Plan de présentation Statistiques canadiennes 2016 (AAC) North American Beekeeping Conference & Tradeshow (Texas, janvier) Nouveautés dans le traitement de la varroase
3 Canadian $ / lb Prix moyen canadien de la livre de miel 2,5 2, ,29 2 1,5 1,62 1,79 1,77 1,89 1,94 1,71 1 1,04 1,22 0,
4 Canadian $ / lb. Prix de la livre de miel par province 4,00 $4,67 3,50 3,00 2,50 $2,75 $2,87 $3,29 $3,05 2,00 $2,30 1,50 1,00 $1,38 $1,20 $1,49 $1,71 0,50 0,00 PEI NS NB QUÉ ONT MAN SASK ALTA BC Canada
5 Pounds per Colony Production canadienne en livre par colonie ,5 114,6 117,5 126,7 122,
6 Production moyenne par ruche par province Nombre de livres par ruche en 2016 SASKATCHEWAN 204 MANITOBA 174 ALBERTA 125 ONTARIO 91,2 QUÉBEC 86 TERRE-NEUVE LABRADOR 69 NOUVELLE-ÉCOSSE 59,7 COLOMBIE-BRITANNIQUE 48 NOUVEAU-BRUNSWICK 40,
7 Nombre de ruches par province Colombie-Britannique 5% Québec 8% Nouvelle-Écosse 1% Nouveau-Brunswick 2% Terre-Neuve Labrador 0% 2016 Ruches Alberta Saskatchewan Ontario 13% Alberta 42% Manitoba Ontario Québec Colombie-Britannique Manitoba 14% Nouveau-Brunswick Nouvelle-Écosse Saskatchewan 15% Terre-Neuve Labrador 250
8 Nombre d apiculteurs par province Québec 8% Nouvelle-Écosse 4% Manitoba 6% Terre-Neuve Labrador 1% Nouveau-Brunswick 3% Ontario 29% 2016 Apiculteurs Ontario Colombie-Britannique Alberta Saskatchewan 11% Saskatchewan Québec 780 Manitoba 662 Nouvelle-Écosse 452 Alberta 13% Colombie-Britannique 25% Nouveau-Brunswick 351 Terre-Neuve Labrador 50
9 Quelques comparatifs Alberta: 42 % des ruches et 13% des apiculteurs. 57 % des ruches canadiennes en Alberta et en Saskatchewan. Ontario 13 % des ruches et 29% des apiculteurs. 54% des apiculteurs en Ontario et en Colombie-Britannique Québec 8% des ruches et 8% des apiculteurs du Canada. Progression de 2% depuis 10 ans.
10 États-Unis vs Canada (2015) ruches Environ apiculteurs Pertes Hiver 2016: 28,1% ruches Environ apiculteurs Pertes Hiver 2016: 16,4%
11 Number Nombre de colonies canadiennes
12 Nombre de colonies canadiennes Si le nombre de ruches canadiennes à augmenter de depuis 8 ans, peut-on penser que les mortalités importantes d abeilles n existes-pas? Il faut être prudent, l apiculture à vit un «boom» de popularité ces dernières années et est ainsi passé de apiculteurs en 2009 au canada à plus de en 2016.
13 Number Nombre de d apiculteurs canadiens 12,000 10,000 8,000 6,000 4,000 2,
14 Nombre de colonies canadiennes De plus, pour faire face aux pertes importantes de colonies depuis dix ans les apiculteurs canadiens ont modifiés leur approche. C est-à-dire, qu ils ont considérablement augmenté le nombre de nucléi formées et le nombre de paquets d abeilles achetés en prévision de couvrir les pertes plus importantes.
15 Valeur des reines et des paquets d abeilles importés au Canada $ $ $ $ $ Queens Package $ $ $0 Les prix ont augmentés, mais ce n est pas suffisant pour expliquer des importations 4 à 5 fois plus importantes. Le nombre total de ruches canadiennes ne dit rien sur la situation des abeilles.
16 Pertes hivernales au Québec depuis Regardons la situation québécoise. Les pertes les plus importantes ont eu lieu en À ce moment, c est principalement la résistance des varroas au fluvalinate qui expliqua en grande partie la situation. Depuis, les pertes annuelles ont variées de 15 à 28%. Il y a 20 ans des pertes de 10 % et plus étaient considérées comme anormales. Mais il s agit d une moyenne. Chaque année, la variabilité entre des producteurs est grande. perdent peu de ruches (5-50%). La régie de certains est peut être déficiente mais les mortalités importantes d abeilles existent. Les témoignages de plusieurs apiculteurs le confirme. Au cœur de la problématique: Le parasite varroa et les virus qu il transmet. La diminution de la diversité florale (monocultures). L apparition et l utilisation non responsable des pesticides systémiques.
17 North American Beekeeping Conference & TradeShow Hives Viability Issues Panel Comparer l hivernage en caveau ou dans le sud des États-Unis Il est préférable d hiverner en caveau Moins de varroa au printemps Pas de nourrissage à faire en hiver ( disette dans le sud). Ruches plus fortes au printemps. Effects of Temperature Extremes on Queens and impacts on Colony performance (Marta Guarna, AAC). Pendant le transport des reines les températures extrêmes ont des impacts sur celles-ci. Démontrée que la viabilité, la production de couvain, le développement et la production de miel sont affectées. Trop froid 4-6 Celsius Trop chaud Celsius (possible en été).
18 North American Beekeeping Conference & TradeShow The Healthy Colony Checklist (Richard E.L. Rogers, Bayer Crop sciences) Rédaction d une liste de points afin de rapidement analyser une ruche, comprendre et intervenir afin de la maintenir en santé. Tous les âges de couvain sont-ils présents? Y a-t-il suffisamment d abeilles adultes pour prendre soin du couvain? Une jeune reine productive est-elle présente? Y a-t-il suffisamment de butineuses et de réserves? Y a-t-il des facteurs de stress extérieurs ayant un impact sur le comportement des abeilles? Y a-t-il suffisamment d espace ou trop dans la ruche pour qu à court et plus long terme la colonie puisse entretenir et défendre cet espace, emmagasiner des réserves et accueillir la ponte de la reine?
19 North American Beekeeping Conference & TradeShow Nosema cerenae: A sweet surprise? Investigating the viability and infectivity of N. cerenae spores (Courtney MacInnis U. of Alberta, AAC, CAPA Student Award 2016). À démontrée que nosema cerenae peut survivre plus d un an dans le miel et cela même à des températures de -20 degrés Celsius. Ce qui veut dire que la nosémose peut survivre dans vos résidus de miel ou de sirop à l intérieur vos cadres entreposés. Sublethal effects associated with supplementa feeding and other stressors in honey bee (Christina Mogren Department of entomology Louisiana State University). Le nourrissage au pollen et au substitut favorise la présence de la nosémose. Selon-moi, ce n est pas une conséquence directe car on sait que les abeilles subissant un stress sont plus susceptibles de développer de la nosémose (carence, disette, transport, température froide, humidité). Si on utilise des suppléments, c est que les réserves sont bases. Alors il est préférable d avoir un peu de nosémose que de laisser mourir la ruche de faim. Notez aussi que l on a démontré que le stress rends les abeilles plus susceptibles aux insecticides.
20 North American Beekeeping Conference & TradeShow Effect of pesticide combinations applied to almonds during bloom on honey bee workers and queens (Reed M. Johnson Department of entomology Ohio State University). À démontré que 80% des reines meurent dans les semaines suivant la pollinisation des amandes. Relié directement à la présence des pesticides et à leur accumulation dans les cadres. On utilise dans cette culture plusieurs pesticides qui individuellement n ont pas d impacts sur les abeilles. Mais les applications de pesticides fait par les producteurs sont des mélanges de plusieurs pesticides. Ce qui tue les abeilles. Exemple: L insecticide Altacor (chlorantraniliprole) tue les abeilles seulement à des doses plus grandes que 4000 ppm. Mais lorsqu il est mélangé à un fongicide comme le Tilt (propiconazole) on a seulement besoin de 4 ppm.
21 Nouveautés dans le traitement de la varrosase L insecticide Bayvarol Homologué depuis peu un nouveau traitement est disponible contre le varroa. À base de flumétrine une molécule voisine du fluvalinate (apistan). On parle de possibilité de résistance croisée de la part des varroas. Donc gardez toujours en tête la rotation des traitements. Tout traitement insecticide devrait seulement être utilisé dans des cas d infestations élevés. Les traitements biologiques restent une meilleure solution à long terme. Accumulation dans la cire des pesticides. Languettes d acide oxalique (Apidologie, 2016) INRA On a testé des languettes imprégnées d acide oxalique comme traitement d été. Habituellement, de la façon qu on l applique ici il est très peu efficace lorsqu il y a présence de couvain. Mais les résultats de cette recherche ont démontrés une efficacité de 93,1% avec ce mode d application en pleine saison donc même lorsqu il y a présence de couvain.
22 Merci! Nicolas Tremblay agr. conseiller apicole provincial
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