Le climat de la France de l Ouest au XXIe siècle : que disent les modèles?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le climat de la France de l Ouest au XXIe siècle : que disent les modèles?"

Transcription

1 Le climat de la France de l Ouest au XXIe siècle : que disent les modèles? Vincent Dubreuil, Hervé Quénol, Sylvain Bigot, Valérie Bonnardot, Frédéric Huard, Michel Déqué Points marquants Pour connaître l évolution du climat sur le XXIe siècle, les climatologues utilisent des modèles physiques qui sont une sorte de reproduction simplifiée de notre atmosphère et de ses interactions avec les autres composantes du système Terre. Une des grandes difficultés pour faire fonctionner ces modèles est la grande quantité d informations qu il faut leur fournir, d où leur mise en œuvre sur les ordinateurs les plus puissants : ainsi, leur maille spatiale de travail est généralement de l ordre de 100 kilomètres en horizontal (50km pour le modèle Arpège-Climat de Météo-France) et sur une trentaine de niveaux verticaux pour l ensemble du globe. Ils ne permettent donc pas de projeter le climat à une échelle fine, seules des tendances générales pouvant être dégagées avec une telle résolution spatiale. Des méthodes de «descente d échelle» sont cependant utilisées depuis quelques années et permettent de commencer à approcher les tendances plus fines. Le modèle Arpège-climat de Météo-France (selon le scénario SRES A1B défini par le GIEC) a été utilisé dans cet ouvrage, les séries ayant en outre subi un ré-échantillonnage statistique afin de mieux décrire la variabilité observée. La condition nécessaire pour réaliser ce type d étude régionale est de contrôler la capacité du modèle à reproduire le climat actuel. Les tests réalisés pour plusieurs stations de la France de l Ouest montrent que les écarts entre «modèle» et «observations» sont faibles à l exception d un léger biais chaud (surtout en août) et d une sous-estimation des précipitations en juin. Les données modélisées montrent que l élévation de température devrait se poursuivre en moyenne de 0,2 C par décennie, avec des différences minimes en fonction du scénario choisi jusque vers Ensuite, jusqu à la fin du XXIe siècle, les écarts se creusent et la variabilité augmente : le nombre de jours chauds double tandis que le nombre de jours de gel est divisé par deux (sans disparaître toutefois). Le réchauffement atteint, selon les stations de 2 à près de 3 C. Trois degrés de moyenne peuvent paraître modestes, rappelons que c est l écart qui existe actuellement entre les moyennes thermiques annuelles de Rennes et de Montpellier par exemple. En général, on note que si les hivers deviennent plus doux et les étés plus chauds, le régime des précipitations change également : les étés deviennent ainsi plus secs et les hivers légèrement plus arrosés, des tendances qui vont dans le sens des observations actuelles. L affaiblissement des pluies de printemps dans la deuxième moitié du siècle fait craindre des pénuries d eau encore plus marquées pour la fin du siècle. 53

2 Les experts du GIEC, dans leurs rapports successifs, ont progressivement affirmé avec plus de certitude que l essentiel du réchauffement climatique contemporain était dû aux activités anthropiques. Il s agit en fait de l amplification d un mécanisme naturel, l effet de serre. Celui-ci correspond simplement au fait que l atmosphère n a pas le même comportement en fonction du type de rayonnement qui la traverse. Ainsi, le rayonnement d ondes courtes (la lumière qui nous provient du Soleil) traverse largement notre atmosphère, éclaire et chauffe la surface de la Terre qui «chauffe» ainsi l atmosphère par la base. En revanche, dans les grandes longueurs d ondes (le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre) les gaz qui constituent notre atmosphère jouent un rôle d écran, c'est-à-dire qu ils absorbent ce rayonnement, contribuant ainsi à réchauffer l atmosphère. Ce mécanisme (rappelant donc le principe de la serre du jardinier) permet à la Terre de disposer d une température moyenne d environ 14 C alors qu elle ne serait que de -18 C sans cet effet de serre. Ce n est donc pas tant cet effet de serre (sans lequel la planète aurait un tout autre aspect) qui est en cause mais surtout le fait qu il devienne de plus en plus efficace du fait de la modification de la composition chimique de l atmosphère par les activités humaines. Ainsi, en dehors de la vapeur d eau, principal gaz à effet de serre (GES), les concentrations en gaz carbonique et en méthane (principaux responsables de l effet de serre additionnel) ont bondi respectivement de 35% et de 148% depuis Comme il ne fait plus guère de doute que c est ce mécanisme qui est la cause majeure du changement climatique observé depuis le début de l ère industrielle et que les émissions vont se poursuivre, il est possible de simuler l évolution de la composition chimique de l atmosphère et ainsi de modéliser l impact de cette dernière sur le climat (Le Treut, 2009 ; Dubreuil et Planchon, 2010). La démarche des physiciens du climat consiste à modéliser le climat à partir de systèmes d équations physiques qu ils résolvent sur une grille de points couvrant l ensemble de la Terre. En changeant les paramètres d entrée comme la teneur en GES, ils peuvent donc simuler l évolution probable du climat à petite échelle (zonale ou continentale). Les choses se compliquent lorsque l on veut établir ces simulations à l échelle régionale, ce qui nous intéresse dans le cadre de cet ouvrage. Nous verrons donc, dans un premier temps, comment on peut désagréger les sorties de modèles à l échelle régionale puis, dans un second temps, quels enseignements on peut tirer des premiers résultats issus du programme CLIMASTER à partir des sorties du modèle Arpège Climat, scénario A1B. Modèles globaux et descente d échelle en climatologie Principes généraux et limites pratiques des modèles climatiques globaux Les travaux de simulation climatique pour le siècle à venir ne consistent pas à «prolonger» les courbes des observations actuelles et passées comme pourraient le laisser croire les graphiques. Pour simuler le climat pour les années futures, les climatologues utilisent des modèles (il en existe une vingtaine dans le monde dont les résultats sont analysés par le GIEC) qui sont des représentations numériques simplifiées non seulement de notre atmosphère mais aussi de l océan, de la biosphère, de la cryosphère, etc. : on parle alors de modèles «couplés» car ils tiennent compte des interactions entre l atmosphère et les autres éléments du système Terre. La mise en œuvre de ces modèles climatiques suppose au préalable la définition de scénarios économiques et d émission de CO ². Le GIEC en a retenu 4 principaux qui permettent de fournir des estimations du réchauffement global avec une fourchette comprise 54

3 entre 1,8 et 6 C pour le 21e siècle. Notons que tous les modèles, quel que soit le scénario retenu (même l hypothèse, peu probable, d une stabilisation des émissions au niveau de 2000), prévoient un réchauffement global de la planète. Cependant, il reste de nombreuses incertitudes : elles concernent, entre autres, le niveau réel des émissions (fonction des choix économiques et énergétiques), la précision des modèles climatiques pour certains paramètres (nuages, vapeur d eau), le couplage et les rétroactions avec l océan et les glaces, ou encore les cycles géochimiques du carbone ou du méthane. Sources d incertitude ne signifient pas cependant incompréhension du système climatique. Elles ne remettent pas en cause les «prévisions» des modèles : rappelons d ailleurs que les prévisions avancées lors des précédents rapports du GIEC ont été confortées par les observations faites depuis lors. Les modèles climatiques globaux (MCG) sont basés sur des représentations physiques simplifiées de la réalité, d une part à cause de la connaissance imparfaite des processus océano-atmosphériques mais aussi, d autre part, de la nécessité de simplifier la description des mécanismes météorologiques complexes en jeu. Cette simplification se traduit en conséquence par des biais systématiques calculés pour la période de contrôle entre les champs observés et les champs simulés des différentes variables atmosphériques. En outre, la difficulté des MCG à simuler correctement le présent est par ailleurs d autant plus grande que l on considère des échelles de temps et d espace relativement fines (i.e. d ordre journalier et kilométrique). La résolution des MCG a cependant augmenté dernièrement mais, à cause de contraintes de calcul, la représentation actuelle des MCG est encore souvent de l ordre de 1 à 4 de latitude ou longitude, soit plusieurs centaines de kilomètres. Cette résolution spatiale ne permet pas de tenir compte de certaines interactions thermodynamiques dans les basses couches (liées à la nébulosité par exemple), ainsi que des caractéristiques de surface (topographie, occupation du sol, humidité du sol..), incohérences qui mènent souvent à des contradictions locales et régionales entre les modèles et les observations. Cela signifie que la résolution des MCG n est pas en adéquation avec la demande sociale, nécessitant une projection à court et moyen terme, à des échelles régionales et même locales. Ainsi, les études d impacts demandent souvent des diagnostics d échelle spatiale inférieure à 100 km, en isolant la nature épisodique de certains phénomènes climatiques (sécheresses, précipitations extrêmes, vents violents). Le Treut (2010) précise que «malgré la convergence des modèles vers des résultats largement partagés et qui semblent signifiants à grande échelle, deux types d incertitudes demeurent, correspondant à la fois à l amplitude et à la localisation (dans le temps ou dans l espace) des effets attendus. Il est encore impossible de répondre à des questions précises telles que : quels seront les impacts locaux les plus importants et comment s en protéger? [ ] Une meilleure prévision des évolutions climatiques locales constitue donc un enjeu essentiel, pour lutter et nous adapter à des évolutions dont une part est inévitable». Descente d échelle dynamique et statistique L'utilisation du terme 'descente d échelle (ou downscaling ) dans les applications climatologiques est assez récente, même si le concept et les techniques de transfert d échelles associées sont beaucoup plus anciens, de nombreux exemples étant décrit dès le début des années 1960 (Déqué et al., 2005). Plusieurs méthodologies ont été développées pour obtenir plus de détails d échelle régionale et définir des analyses du changement climatique dans le cadre d études d'impacts et de modélisation écologique ou hydrologique. Ces techniques de descente d échelle permettent de relier les informations issues de la modélisation climatique globale à celles nécessaires pour les recherches sur les impacts locaux (Wilby et Wigley, 1997). De ce fait, les résultats dépendent aussi de la qualité des sorties de MCG. Cette 55

4 méthodologie est une composante essentielle permettant le lien entre «prévisions» et applications. «Différentes méthodes de régionalisation (ou de «downscaling»), soit les modèles régionaux du climat (MRC) ou les méthodes de downscaling statistique, ont été développées au cours des dernières années afin de raffiner l information climatique issue des modèles globaux du climat (MCG). Les méthodes statistiques de downscaling ont été initialement développées pour les prévisions météorologiques, et de nombreuses méthodes sont en opération à travers le monde.» (Gachon, 2009). Bien que d importants progrès ont été réalisés ces dernières années dans la régionalisation des données, les méthodes de descente d échelle, «restent un domaine sensible dans la mesure où elles conditionnent une étude plus réaliste des impacts et des actions d adaptation» (appel à projets GICC 2010). La descente d échelle dynamique en utilisant les MRC qui permettent de mieux prendre en compte l influence de la topographie et des processus physiques d échelle régionale que les MCG, ne résout pas toujours toutes les échelles spatiales et temporelles nécessaires au besoin des études d impact et d adaptation. Les méthodes de désagrégation dynamiques du climat aux échelles régionales s appuient généralement sur l utilisation couplée d un modèle global (par exemple Arpège-Climat) et d un modèle à méso échelle comme RAMS (Regional Atmospheric Modeling System, ou WRF (Weather Research and Forecasting, Dans ce cas, les champs du modèle global sont utilisés pour forcer le modèle régional aux limites latérales. Ce dernier fonctionnant généralement en grilles emboîtées, la grille à la résolution la plus grossière est contrainte par les données du modèle global ; ensuite, les grilles de résolution plus fine, permettent de reproduire les propriétés physiques recherchées sur l espace considéré. Les temps de calcul sont alors assez longs et limitent l étude à des espaces de petite dimension ou des périodes courtes, d où la difficulté de trouver le bon compromis entre résolution spatiotemporelle grossière et étude détaillée Par conséquent, le développement et l application du downscaling s avère nécessaire. Comme l indique Le Treut (2010), «une meilleure prévision des évolutions climatiques locales constitue donc un enjeu essentiel, pour lutter et nous adapter à des évolutions dont une part est inévitable. Des études concernant la vulnérabilité des différents territoires à l évolution des paramètres climatiques sont nécessaires, car ce sont les seules études qui permettront de placer les changements à venir, anthropiques ou naturels dans un contexte interdisciplinaire large, permettant d associer des facteurs socio- économiques ou écologiques à l étude physique du climat. La géographie en tant que discipline doit jouer un rôle clef dans cette perspective». Des approches combinant modélisation atmosphérique régionale et modélisation multicritère (géostatistique) peuvent également être envisagées (Briche, 2011 ; Quenol, 2011 ; Bonnardot et al., 2010). Les méthodes statistiques de descente d échelle climatologique, qui se basent sur les liens d échelle entre variables atmosphériques et variables météorologiques locales, offrent une alternative pertinente pour l adaptation des sorties de modèles climatiques et le développement de scénarios météorologiques plus adaptés aux études d impact. Mais cette désagrégation est loin d être un exercice trivial dès lors que l on veut produire des scénarios qui représentent correctement les sérieuses hétérogénéités observées sur des espaces réduits (liées par exemple au relief) en proposant, pour chaque pas de temps retenu, des structures spatiales pertinentes et cohérentes avec la configuration atmosphérique d échelle supérieure (Bonnardot et al., 2012). 56

5 Données observées et données modélisées : une confrontation nécessaire Le postulat fondamental de la descente d échelle spatial statistique est de supposer qu on peut déterminer des relations significatives entre le climat local et celui valable aux échelles supérieures, ces relations restant valables dans des conditions climatiques futures. La question principale posée lors d une descente d échelle, en fonction des valeurs agrégées, est donc de définir les distributions probabilistes (i.e. les relations fonctionnelles des variables à une échelle particulière) et de savoir comment elles peuvent être dérivées à une échelle plus petite (Blöschl et Sivapalan 1995 ; Bierkens et al., 2000). Mais la descente d échelle ne génère pas de solutions uniques du fait des nombreuses interactions possibles en fonction des choix méthodologiques et des résolutions spatiales retenues. Dans le cadre du projet CLIMASTER, les données modélisées obtenues à 50 km ont été désagrégées par la méthode quantilequantile conditionnelle (Déqué, 2009). Cette désagrégation consiste plus en une correction de biais, qu en une descente d échelle sensus stricto. En effet, cette méthode repose sur l hypothèse que le modèle possède sa propre échelle de variation qui est appariée à l échelle de variation des données observées (Déqué, 2007). Plus généralement, avant d examiner les sorties d un modèle pour le siècle à venir, il convient de s assurer que celui-ci permet de reproduire de façon réaliste le climat actuel et que les méthodes de désagrégation permettent d obtenir des séries «modélisées» comparables aux séries «observées». Ce n est qu à cette condition que l on pourra attribuer un certain crédit aux simulations physiques du climat futur. Les graphiques de la figure 1 reproduisent ainsi pour quatre stations de la France de l Ouest l évolution des séries des températures minimales, moyennes et maximales des valeurs réellement mesurées dans les stations et celles du point de grille le plus proche du modèle Arpège-Climat corrigé par la méthode quantile-quantile pour la période et. Rappelons qu il ne faut pas chercher sur ces graphiques la correspondance exacte pour chaque année (il ne s agit pas de prévision météorologique) mais la manière dont le modèle reproduit bien le climat en termes de régimes (saisons, minima-maxima), moyennes (tendances générales) et variabilité. Sur tous ces points, on peut affirmer que la correspondance entre les séries observées et modélisées est assez bonne avec des biais chauds moyens (c'est-à-dire une surestimation des températures par le modèle) de l ordre de quelques dixièmes de degrés. Seule la série de Brest présente une légère sous-estimation des minima et une légère surestimation des maxima (donc peu sensible lorsque l on regarde les moyennes annuelles). Pour les précipitations (figure 2), les mêmes enseignements peuvent être tirés : bonne reproduction des totaux moyens (+/- 5%) et des modes de variabilité. Même lorsque l on teste la robustesse du modèle sur des périodes différentes de celle qui a servi pour apparier les séries observées et modélisées, les résultats restent cohérents à l échelle annuelle. A l échelle intra-annuelle, cependant, il ne faut pas occulter le fait que des biais résiduels persistent (figure 3). Le principal biais concerne les températures du mois d août que le modèle tend à simuler plus élevées qu il ne le devrait d environ 1,5 C pour les maxima et 1 C pour les moyennes. Pour les précipitations, le biais principal est une forte surestimation en juin, les autres mois présentant des résultats plus hétérogènes et moins significatifs. Mis à part ces deux biais importants, les séries utilisées dans le cadre de cet ouvrage présentent donc une certaine qualité qui autorise à aller plus loin dans leur utilisation 57

6 BREST CAEN NANTES COGNAC Figure 1 : Evolution des températures minimales (en bleu) maximales (en rouge) et moyennes annuelles (en violet) de 1960 à Lignes pointillées : observations ; lignes continues : valeurs modélisées Source : Modèle Arpège-Climat (Météo-France), scénario A1B, données régionalisées par la méthode quantilequantile. Réalisation : Vincent Dubreuil, COSTEL, Rennes 2 58

7 BREST CAEN NANTES COGNAC Figure 2 : Evolution des précipitations annuelles de 1960 à Lignes violettes pointillées : observations ; lignes bleues continues : valeurs modélisées Source : Modèle Arpège-Climat (Météo-France), scénario A1B, données régionalisées par la méthode quantilequantile. Réalisation : Vincent Dubreuil, COSTEL, Rennes 2 59

8 Températures minimales (en C.) Températures maximales (en C.) Températures moyennes (en C.) Précipitations moyennes (en mm) Figure 3 : Comparaison entre les valeurs modélisées (Arpège-Climat) et les observations de températures et précipitations pour la période de 1960 à Ligne bleue : Brest ; Ligne verte : Caen ; Ligne violette : Nantes : Ligne orange : Cognac Source : Modèle Arpège-Climat (Météo-France), scénario A1B, données régionalisées par la méthode quantilequantile. Réalisation : Vincent Dubreuil, COSTEL, Rennes 2 60

9 Les tendances climatiques pour la France de l Ouest au XXIe siècle Quelques précautions de lecture et d interprétation L ensemble du texte qui suit correspond aux résultats du modèle Arpège-Climat de Météo- France, scénario A1B, corrigé par la méthode quantile-quantile à partir des observations des stations météorologiques présentées précédemment. Il est donc important d insister sur les limites quant à la lecture et l interprétation de ces données : Les séries utilisées ici ne correspondent qu à un seul modèle alors que les rapports du GIEC confrontent les analyses de l ensemble des modèles disponibles ; les travaux du GIEC montrent d ailleurs la réduction des incertitudes lorsqu on utilise les résultats issus de plusieurs modèles. Ensuite, seuls les résultats du modèle A1B sont présentés ici : ce choix ne signifie pas qu il s agit du scénario le plus «probable» même si il fait figure de scénario intermédiaire entre les scénarios A2 (le plus «pessimiste») et le B1 (le plus «optimiste»). Outre le fait qu il s agit d une masse considérable d informations et qu il a fallu faire un choix dans le cadre de cet ouvrage, il nous a semblé que l hypothèse «médiane» de réchauffement permettait déjà de mener une réflexion intéressante, non seulement en termes de projections climatiques régionales mais aussi en termes de conséquences vis-à-vis des territoires et des acteurs concernés. Les résultats sont présentés sous forme de données aux stations, points de grille dont les séries ont été ramenées aux observations par la méthode quantile-quantile (voir point précédent). Les biais ne sont pas tous corrigés et en aucun cas les modèles ne sont en mesure de prédire ce que sera le climat à Angers en 2080, par exemple! Malgré la rigueur scientifique qui a accompagné ces travaux, le lecteur averti retiendra qu il ne s agit que de résultats scientifiques, par définition provisoires, qui demanderont à être amendés dans le futur, au fur et à mesure que les connaissances, les modèles et notre compréhension des mécanismes atmosphériques progresseront En attendant, ils fournissent une base d information intéressante pour la réflexion. La poursuite puis l accélération du réchauffement Les graphiques de la figure 4 montrent que l élévation de température devrait se poursuivre en moyenne de 0,2 C par décennie jusque vers ; cette évolution est peu différente d une station à l autre et d un scénario à l autre. Les maximales continuent de progresser légèrement plus vite que les minimales et, de manière générale, la variabilité reste comparable à celle actuelle. A cette date, la température moyenne annuelle de Rennes sera celle qu elle était dans la région de Cognac au milieu du vingtième siècle, celle de Brest sera comparable à celle de Nantes, c'est-à-dire, en moyenne un peu moins de deux degrés supérieure à ce qu elle était au milieu du XXe siècle. A partir du milieu du XXIe siècle, un double changement se produit : le réchauffement s accélère, graduellement ou par un à-coup, qui, selon les séries, se produit dans les décennies 2040 ou Cette rupture est en partie liée au fonctionnement même du modèle mais peut aussi correspondre à une adaptation rapide du système climatique (effet de seuil). En même temps, une augmentation de la variabilité climatique est perceptible, surtout pour les températures maximales : des années beaucoup plus chaudes pourraient se produire, sans attendre la fin du siècle. Au total, l ensemble des stations gagne un peu plus d un degré sur ces dernières décennies : la moyenne de Brest ou Caen s approche de celle observée 61

10 actuellement à Toulouse, celle de Saumur et Poitiers, proche de celle de Lisbonne, toutes choses égales par ailleurs BREST CAEN COGNAC LE MANS PONTIVY NANTES POITIERS RENNES SAUMUR Figure 4 : Evolution des températures minimales (en bleu) maximales (en rouge) et moyennes annuelles (en violet) au cours du XXIe siècle. Source : Modèle Arpège-Climat (Météo-France), scénario A1B, données régionalisées par la méthode quantilequantile. Réalisation : Vincent Dubreuil, COSTEL, Rennes 2 62

11 BREST CAEN COGNAC LE MANS PONTIVY NANTES POITIERS RENNES SAUMUR Figure 5 : Evolution du nombre annuel de jours de gel (en bleu, Tn inférieure à 0 C.) et du nombre de jours chauds (en rouge, Tx supérieure à 25 C) au cours du XXIe siècle. Source : Modèle Arpège-Climat (Météo-France), scénario A1B, données régionalisées par la méthode quantilequantile. Réalisation : Vincent Dubreuil, COSTEL, Rennes 2 63

12 L évolution du nombre de jours chauds (plus de 25 C) et du nombre de jours de gel (figure 5) permet d affiner cette analyse. Sans surprise, le nombre de jours chauds augmente très sensiblement et très régulièrement pour toutes les stations : il double ou presque pour les stations déjà les plus chaudes (Poitiers, Saumur), il triple pour les stations les plus fraîches (Brest, Caen). Ces dernières se retrouvent d ailleurs, à la fin XXIe siècle, au niveau actuel des premières (60 jours chauds en moyenne par an). Pour toutes ces stations, la variabilité reste forte, mais les années avec un nombre de jours chauds faible semblent disparaître. Le nombre de jours de gel suit la pente inverse : leur nombre est divisé par deux, aussi bien à proximité des côtes (Brest passe de 20 à 10, Caen de 30 à 15) que dans l intérieur (d environ de 40 à 20 pour Saumur, Poitiers, Rennes ou le Mans) : la fréquence du gel dans l intérieur deviendrait donc en moyenne comparable à ce qu elle est actuellement près de la mer Cependant, pour toutes les stations, la variabilité reste très élevée et il n est pas rare d observer dans la deuxième moitié du XXIe siècle des années dont le nombre de jours de gel reste aussi élevé qu actuellement. Cette remarque est fondamentale car cela montre l importance de la variabilité de ce paramètre et le risque pour des cultures délicates : par exemple, des plantes ayant un développement plus précoce du fait de températures globalement plus élevées, se trouveraient alors plus fortement exposées au gel printanier. Paradoxalement, le réchauffement climatique se traduirait donc par une plus forte exposition et une plus forte vulnérabilité des cultures au gel (Quénol, 2011)! Diminution des précipitations et renforcement du contraste saisonnier Aux précautions oratoires qui ont été rappelées en début de chapitre, il convient d ajouter une prudence supplémentaire vis-à-vis des données pluviométriques, beaucoup plus hétérogènes dans le temps et l espace et plus difficiles à modéliser. La tendance (figure 6) est partout à la diminution des totaux annuels comme du nombre de jours de pluie. Contrairement aux observations actuelles, encore peu significatives, les tendances pour le XXIe siècle semblent mieux établies avec une baisse d environ 20%. La diminution parallèle des totaux annuels et des jours de pluie pourrait laisser croire à une stabilité de l intensité et de la variabilité des pluies. Il semble qu il n en soit rien car, comme pour les températures, la variabilité croît nettement jusqu à la fin du siècle : les totaux les plus élevés comme les plus bas sont enregistrés partout dans la dernière partie des graphiques, ce qui montre la nécessité de devoir se prémunir à la fois de sécheresses plus fortes mais aussi d années très humides. Ce constat est renforcé par l étude de l évolution des régimes pluviométriques (figure 7). De manière générale, les pluies d hiver ne diminuent pas, elles augmentent même pour certaines stations en janvier. La baisse est surtout concentrée sur l été et le printemps et ceci est valable pour toutes les stations dès le milieu du XXIe siècle. La baisse des pluies l été correspond à une tendance déjà observée dans certaines stations (voir premier chapitre). Elle est inquiétante car elle concerne des régions où la situation vis-à-vis de l eau est déjà tendue. La baisse des pluies du printemps, en revanche, va à l encontre des observations actuelles où la tendance est plutôt à l augmentation. La baisse au XXIe siècle semble surtout spectaculaire au mois de mai : ce pic secondaire dans les régimes pluviométriques actuels s efface progressivement pour la plupart des stations au cours de ce siècle. Des études supplémentaires sur la manière dont le modèle prend en compte ces précipitations printanières, souvent orageuses, seront sans-doute nécessaires pour confirmer ce point. 64

13 BREST CAEN COGNAC LE MANS PONTIVY NANTES POITIERS RENNES SAUMUR Figure 6 : Evolution des précipitations annuelles (en bleu) et du nombre de jours de pluie (en violet) au cours du XXIe siècle. Source : Modèle Arpège-Climat (Météo-France), scénario A1B, données régionalisées par la méthode quantilequantile. Réalisation : Vincent Dubreuil, COSTEL, Rennes 2 65

14 BREST CAEN COGNAC LE MANS PONTIVY NANTES POITIERS RENNES SAUMUR Figure 7 : Evolution des régimes pluviométriques moyens : en bleu, moyenne ; en vert : moyenne , scénario A1B ; en orange : moyenne , scénario A1B. Source : Modèle Arpège-Climat (Météo-France), scénario A1B, données régionalisées par la méthode quantilequantile. Réalisation : Vincent Dubreuil, COSTEL, Rennes 2 66

15 De manière générale, les régimes deviennent donc progressivement plus «simples» à maximum d hiver et minimum marqué d été. Cette observation sur l évolution des régimes pluviométriques, dans un contexte globalement plus chaud que l actuel, a de quoi préoccuper : outre qu il ne semble pas que le risque de fortes crues hivernales diminue, l accentuation du déficit et des sécheresses est à craindre. En effet, non seulement la diminution des pluies d été semble se produire assez rapidement dès le milieu du siècle, mais l effondrement des pluies de printemps dans la seconde moitié du siècle pourrait entraîner une diminution accélérée des ressources en eau des sols, pouvant faire craindre des situations de pénuries aggravées pour les cultures et les rivières Conclusion Les changements climatiques en cours dans le Grand Ouest sont notables et ceux à venir seront sans doute plus marqués encore. Ils n ont vraisemblablement pas d équivalent dans l histoire climatique récente (depuis un millier d années) de la région et posent la question de la durabilité du développement de nos sociétés face au climat (Carrega et al., 2004). Ces changements s accompagnent et s accompagneront de changements importants concernant la végétation : précocité plus marquée (à l instar des observations déjà faites dans la plupart des vignobles), sensibilité accrue au stress hydrique estival. Mais, plus encore que ces niveaux moyens, ce sont les épisodes extrêmes (vagues de chaleur, sécheresses, inondations, dont l augmentation des fréquences est considérée comme «très probable» par le GIEC qui pourraient s avérer problématiques pour ces régions. Enfin, la France de l Ouest doit aussi faire face à l incertitude quant à l évolution des tempêtes (Jouan, 2005) et à la remontée (certaine) du niveau de la mer : cette élévation est de 17 cm depuis un siècle et elle se poursuivra bien au-delà des éventuelles mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre du fait de l inertie océanique. La question de l adaptation au changement climatique et de la vulnérabilité de nos sociétés est donc clairement posée. 67

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Le projet DRIAS : premières études et documents

Le projet DRIAS : premières études et documents Le projet DRIAS : premières études et documents Julien Lémond CNRM / GAME, Météo-France, CNRS Direction de la Climatologie Réunion Comité Utilisateurs, le 29 juin 2010 Plan de la présentation 1 ) Les services

Plus en détail

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE 1 PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Résumé Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE

Plus en détail

Royaume du Maroc Secrétariat d État auprès du Ministère de l Énergie, des Mines, de l Eau et de l Environnement, Chargé de l Eau et de l Environnement Direction de la Météorologie Nationale Variabilité

Plus en détail

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation Quels rôles jouent les surfaces continentales dans le système climatique? Nathalie de Noblet-Ducoudré nathalie.de-noblet@lsce.ipsl.fr

Plus en détail

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

La gestion opérationnelle de la météosensibilité. La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société

La gestion opérationnelle de la météosensibilité. La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société La gestion opérationnelle de la météosensibilité La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société La société METNEXT METNEXT en bref Notre métier : L assistance aux entreprises

Plus en détail

Modélisation couplée des processus de surface et souterrains pour prédire la distribution spatiale de l'évapotranspiration.

Modélisation couplée des processus de surface et souterrains pour prédire la distribution spatiale de l'évapotranspiration. Contacts : jean-martial.cohard@ujf-grenoble.fr AMA Fall Meeting 2013 Toulouse, 22-24 janvier Modélisation couplée des processus de surface et souterrains pour prédire la distribution spatiale de l'évapotranspiration.

Plus en détail

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Le b.a.-ba du randonneur Fiche 2 Lire une carte topographique Mais c est où le nord? Quel Nord Le magnétisme terrestre attire systématiquement

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

IV.1 Descente d échelle dynamique... 11 IV.2 Descente d échelle statistique... 14

IV.1 Descente d échelle dynamique... 11 IV.2 Descente d échelle statistique... 14 Table des matières Rapport de l étude «Evaluation des changements climatiques futurs au niveau des zones oasiennes marocaines»... 1 élaborée pour le projet... 1 «Adaptation aux changements climatiques

Plus en détail

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Philippe de DONATO Université de Lorraine/CNRS Co-auteurs: C. PRINET, B. GARCIA, H. LUCAS, Z. POKRYSZKA, S. LAFORTUNE, P. FLAMANT, F. GIBERT, D. EDOUART,

Plus en détail

possibilités et limites des logiciels existants

possibilités et limites des logiciels existants possibilités et limites des logiciels existants Dominique Groleau CERMA, UMR CNRS 1563, Ecole d Architecture de Nantes Journée thématique SFT- IBPSA, Outils de simulation thermo-aéraulique du bâtiment.

Plus en détail

Influence du changement. agronomiques de la vigne

Influence du changement. agronomiques de la vigne Influence du changement climatique sur les résultatsr agronomiques de la vigne à l'aide du modèle STICS Iñaki García a de Cortázar Atauri Unité CSE - Avignon Réunion Protection du Vignoble Changement Climatique

Plus en détail

La gestion du risque chez AXA

La gestion du risque chez AXA Séminaire International de la Presse Suduiraut 21 & 22 juin 2006 La gestion du risque chez AXA François Robinet Chief Risk officer Groupe AXA Sommaire I. La Gestion du Risque : Définition D II. III. La

Plus en détail

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Bernard Simon- janvier 2015 Météorologie Web : Attention aux modèles utilisés dans les prévisions: (maillage / relief pris en compte/

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6)

Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) Rapport de suivi du système de télésurveillance de la carrière souterraine Nord Ouest de Saint- Sulpice-de-Cognac (I 6) ler semestre 2002 Renault O. Juiilei ZOO2 Ri-51786 Rapport de suivi du système de

Plus en détail

Les outils de simulation. Myriam HUMBERT CETE Ouest

Les outils de simulation. Myriam HUMBERT CETE Ouest Les outils de simulation Myriam HUMBERT CETE Ouest Outils de simulation pour la GPE Objectif Ø Recommandations pour la mise en œuvre des calculs dans le cadre d une GPE ü Analyse qualitative des outils

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat

Simulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL

Plus en détail

Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA

Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA Fatima Driouech et Atika Kasmi Le travail effectué par l équipe de la DMN, dans le cadre du projet et durant cette première période,

Plus en détail

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Meriem Chakroun Marjolaine Chiriaco (1) Sophie Bastin (1) Hélène Chepfer (2) Grégory Césana (2) Pascal Yiou (3) (1): LATMOS (2):

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut Rosemont- La Petite-Patrie Îlots de chaleur urbains Tout savoir! ce qu il faut Qu est-ce qu un îlot de chaleur? Un îlot de chaleur désigne une élévation localisée des températures, particulièrement des

Plus en détail

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014»

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Projet d ensemble commercial Ametzondo Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Remarques : Aucune émission ne sera prise en compte sur le parking pour un fonctionnement dominical.

Plus en détail

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation Introduction à la télédétection 3 - Description et orbite d'un satellite d'observation OLIVIER DE JOINVILLE Table des matières I - Description d'un satellite d'observation 5 A. Schéma d'un satellite...5

Plus en détail

Simuler le cumul pour valider

Simuler le cumul pour valider Énergies renouvelables et eau chaude Simuler le cumul pour valider Est-il opportun de cumuler les énergies pour améliorer les installations de production d eau chaude sanitaire? Quelles sont les interactions

Plus en détail

LES PERTES DE RENDEMENT PEUVENT ÊTRE ÉVITÉES

LES PERTES DE RENDEMENT PEUVENT ÊTRE ÉVITÉES MONITORING À DISTANCE LES INSTALLATIONS PHOTOVOLTAÏQUES LIVRENT DES RENDEMENTS OPTIMAUX UNIQUEMENT SI ELLES FONCTIONNENT CORRECTEMENT. LES DÉFAUTS TECHNIQUES OU LES PANNES DUES À L USURE NE PEUVENT PAS

Plus en détail

M. F. PITA Departamento de Geografía Física. Universidad de Sevilla. C/ María de Padilla s.n. 41.002-SEVILLA (Espagne). mfpita@cica.

M. F. PITA Departamento de Geografía Física. Universidad de Sevilla. C/ María de Padilla s.n. 41.002-SEVILLA (Espagne). mfpita@cica. Un nouvel indice de sécheresse pour les domaines méditerranéens. Application au bassin du Guadalquivir (sudo-uest de l Espagne). En: Un nouvel indice de sécheresse pour les domaines méditerranéens. Application

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

P.L.U. Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE

P.L.U. Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE Commune du Département de l'oise P.L.U Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE Document Établi le 20 septembre 2013 Le

Plus en détail

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits Contexte Les crues ont parfois des effets dévastateurs sur la vie humaine, les infrastructures, l économie, les espèces sauvages

Plus en détail

Elodie Briche *, Gérard Beltrando *, Claude Kergomard **, Hervé Quénol ***

Elodie Briche *, Gérard Beltrando *, Claude Kergomard **, Hervé Quénol *** N e uv iè m e s Re nc o n t re s d e T hé o Q ua n t Besa nç o n, 4-6 ma rs 2 0 09 h t tp : // t h e ma. u n i v- fc o m te.f r / Utilisation des sorties du modèle numérique ARPEGE-Climat pour la simulation

Plus en détail

BILAN HYDRIQUE ET BESOIN D IRRIGATION DE LA CEREALICULTURE EN REGION SEMI-ARIDE.

BILAN HYDRIQUE ET BESOIN D IRRIGATION DE LA CEREALICULTURE EN REGION SEMI-ARIDE. Résumé Des travaux de recherches combinant les précipitations annuelles et les températures, classent la zone d étude dans le climat méditerranéen de l étage semi-aride (Seltzer, 1949; Emberger, 1955).

Plus en détail

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation.

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil, une formidable centrale à Fusion Nucléaire Le Soleil a pris naissance au sein d un nuage d hydrogène de composition relative en moles

Plus en détail

DISPERSION ATMOSPHERIQUE DES REJETS DU SITE SVPR à SAINTE-MARGUERITE (88)

DISPERSION ATMOSPHERIQUE DES REJETS DU SITE SVPR à SAINTE-MARGUERITE (88) DISPERSION ATMOSPHERIQUE DES REJETS DU SITE SVPR à SAINTE-MARGUERITE (88) Ce document a été réalisé en collaboration avec APAVE Alsacienne SAS 3 rue de l Euron BP 21055 Maxeville 54522 LAXOU Cedex Références

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET?

Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET? Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET? Décembre 2010 En 2009, Eco-Emballages, ELIPSO et Valorplast se sont associés pour conduire une étude d évaluation des impacts environnementaux

Plus en détail

Réunion de lancement du projet LEFE DEPHY2

Réunion de lancement du projet LEFE DEPHY2 Réunion de lancement du projet LEFE DEPHY2 Développement et Evaluation des PHYsiques des modèles atmosphériques BILAN 45 participants 25 CNRM, 12 LMD, 4 LGGE, 2LA, 1 LSCE, 1 GET 8-9-10 septembre 2014 Observatoire

Plus en détail

Contrôle de la convection profonde par les processus sous-nuageux dans LMDZ5B

Contrôle de la convection profonde par les processus sous-nuageux dans LMDZ5B Contrôle de la convection profonde par les processus sous-nuageux dans LMDZ5B C. Rio, J.-Y. Grandpeix, F. Hourdin, F. Guichard, F. Couvreux, J.-P. Lafore, A. Fridlind, A. Mrowiec, S. Bony, N. Rochetin,

Plus en détail

ENQUETE SUR LA SITUATION DES GRANDES VILLES ET AGGLOMERATIONS EN MATIERE D ASSURANCES DOMMAGES

ENQUETE SUR LA SITUATION DES GRANDES VILLES ET AGGLOMERATIONS EN MATIERE D ASSURANCES DOMMAGES ENQUETE SUR LA SITUATION DES GRANDES VILLES ET AGGLOMERATIONS EN MATIERE D ASSURANCES DOMMAGES N 202 AOUT 2003 SOMMAIRE 1. PRESENTATION p.3 2. SYNTHESE DE L ENQUETE p.4 3. LES REPONSES DES VILLES ET AGGLOMERATIONS

Plus en détail

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses

Plus en détail

La diversité des climats

La diversité des climats Les interactions entre l océan et l atmosphère Chaque jour, la météorologie occupe une place importante (voire le devant de la scène), lorsque surviennent tempêtes, vagues de chaleur ou de froid, ou inondations.

Plus en détail

Que sont les sources d énergie renouvelable?

Que sont les sources d énergie renouvelable? Que sont les sources d énergie renouvelable? Comme leur nom l indique, il s agit de sources qui se renouvellent et ne s épuiseront donc jamais à l échelle du temps humain! Les sources non renouvelables

Plus en détail

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM METEOROLOGIE Aéroclub Besançon La Vèze F-SO au FL65 over LFQM Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1 L air L atmosphère terrestre L humidité La stabilité, l instabilité La convection/l advection Les masses d air

Plus en détail

Dossier de presse. Création de l observatoire sanef 1 ère étude scientifique des comportements au volant sur autoroute JUILLET 2012

Dossier de presse. Création de l observatoire sanef 1 ère étude scientifique des comportements au volant sur autoroute JUILLET 2012 Dossier de presse SOMMAIRE Présentation...3 Une étude scientifique pour dresser un état des lieux des comportements sur autoroute...4 L occupation des voies : des résultats venant confirmer l importance

Plus en détail

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante :

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante : Extraits du Rapport accepté par le Groupe de travail I du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat mais non approuvé dans les détails Questions fréquentes Citations des présentes

Plus en détail

La météo aéropour le vol en AL : les éléments essentiels.

La météo aéropour le vol en AL : les éléments essentiels. La météo aéropour le vol en AL : les éléments essentiels. Page 1 Avril 2012- V3 La météo pour le vol : qu avons nous besoin de connaître? Pour effectuer un vol en sécurité, je dois avoir une idée des conditions

Plus en détail

de l air pour nos enfants!

de l air pour nos enfants! B u l l e t i n d e l O Q A I n 1 Crèches et lieux d enseignement : de l air pour nos enfants! Le programme de l OQAI «Lieux de vie fréquentés par les enfants» a débuté en 2006. Une première phase de recueil

Plus en détail

Modèle de Climat de Titan

Modèle de Climat de Titan Planétologie - GSMA - Université de Reims Champagne-Ardenne Modèle de Climat de Titan Le contexte général : Titan, le plus gros satellite de Saturne, possède une atmosphère dense de 1.4 bar essentiellement

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

Document de synthèse. Étude comparative du coût total des systèmes de vidéosurveillance IP et analogiques

Document de synthèse. Étude comparative du coût total des systèmes de vidéosurveillance IP et analogiques Document de synthèse Étude comparative du coût total des systèmes de vidéosurveillance IP et analogiques Table des matières 1. Introduction 3 2. Méthode de recherche 3 3. Coût total de possession (TCO)

Plus en détail

ETUDE D IMPACT ACOUSTIQUE

ETUDE D IMPACT ACOUSTIQUE ETUDE D IMPACT ACOUSTIQUE PROJET D AMÉNAGEMENT D UN CENTRE DE STOCKAGE DE SEDIMENTS Commune de Bessines-sur-Gartempe Maître d Ouvrage AREVA Etablissement de Bessines 1, Avenue du Brugeaud 87250 Bessines

Plus en détail

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Le réchauffement climatique, c'est quoi? LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Le réchauffement climatique, c'est quoi? Le réchauffement climatique est l augmentation de la température moyenne à la surface de la planète. Il est dû aux g az à effet de serre

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Validation probabiliste d un Système de Prévision d Ensemble

Validation probabiliste d un Système de Prévision d Ensemble Validation probabiliste d un Système de Prévision d Ensemble Guillem Candille, janvier 2006 Système de Prévision d Ensemble (EPS) (ECMWF Newsletter 90, 2001) Plan 1 Critères de validation probabiliste

Plus en détail

Energie solaire www.euroclima.fr

Energie solaire www.euroclima.fr Chaudières françaises fabriquées en Alsace depuis 1973 Energie solaire www.euroclima.fr E U R O C L i M A Un système complet La clé de l efficience solaire réside dans l association et l optimisation des

Plus en détail

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE?

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? > Le chauffe-eau thermodynamique est un appareil de production d eau chaude sanitaire. Il se compose d une pompe à chaleur et d une cuve disposant d une isolation

Plus en détail

Le nouvel immeuble du groupe BEI : Climat interne et environnement

Le nouvel immeuble du groupe BEI : Climat interne et environnement Le nouvel immeuble du groupe BEI : Climat interne et environnement Conçu et équipé pour s adapter aux méthodes de travail et aux exigences de communications des nouvelles technologies, le nouvel immeuble

Plus en détail

la climatisation automobile

la climatisation automobile Un équipement en question : la climatisation automobile LES TRANSPORTS la climatisation en question La climatisation automobile, grand luxe il y a encore peu de temps, devient presque banale pour tous

Plus en détail

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005

Les parcs de logements et leur occupation. dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence. Situation 2005 et évolution 1999-2005 Les parcs de logements et leur occupation dans l Aire Urbaine de Lille et sa zone d influence Situation 2005 et évolution 1999-2005 Décembre 2008 Le territoire d étude 2 Agence de développement et d urbanisme

Plus en détail

Cartes de bruit stratégiques

Cartes de bruit stratégiques Département de la Sarthe Cartes de bruit stratégiques Grandes infrastructures de transports Réseau autoroutier COFIROUTE Résumé non technique Article R 572-5 du code de l environnement Vu pour être annexé

Plus en détail

Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle

Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle Eric Chaumillon UMR CNRS 7266 Littoral Environnement et Sociétés LIENSs Université de la Rochelle 7ème Journée de restitution des résultats de l Observatoire du Patrimoine Naturel Marais poitevin jeudi

Plus en détail

un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse

un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse 23 OCTOBRE 2012 FICHE THEMATIQUE : PENURIE D ELECTRICITE un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse Le Conseil fédéral et le Conseil national souhaitent sortir du nucléaire à

Plus en détail

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE VITICULTURE 212 V 12 / PACA 2 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse 1- Identification de l action a. Responsables techniques et partenaires :

Plus en détail

Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012)

Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012) Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012) Sommaire 1 Un engagement fort du Grenelle de l environnement 1 Calendrier et champ d application 2 Les nouveautés 3 Les exigences 9 Les quatre niveaux

Plus en détail

UNE REFLEXION PREALBLE

UNE REFLEXION PREALBLE UNE REFLEXION PREALBLE NOUS N AVONS JAMAIS ETE AUSSI RICHES IL N Y A JAMAIS EU AUTANT DE PAUVRES QUI GERE LA REPARTITION? 1 ÉNERGIE ET TRANSITION Comprendre la situation est facile Ce qu il faut faire

Plus en détail

Real-time Monitoring and forecast of IntraSeasonal Variability over Africa (MISVA)

Real-time Monitoring and forecast of IntraSeasonal Variability over Africa (MISVA) Real-time Monitoring and forecast of IntraSeasonal Variability over Africa (MISVA) R. Roehrig 1,*, F. Couvreux 1, E. Poan 1, P. Peyrillé 1, J.-P. Lafore 1, O. Ndiaye 2, A. Diongue-Niang 2, F. Favot 1,

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar

Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar Revue des Energies Renouvelables Vol. 15 N 2 (2012) 357-364 Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar S. Sami-Mécheri 1*, D. Semmar 2 et

Plus en détail

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax Du Thermostat à l ordinateur climatique Vincent Aubret Hortimax 1 Introduction 2 Régulateurs de type thermostat Applications : Idéal pour la régulation simplifiée de type Tunnels, Hall Alarme haute et

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française Les tempêtes L expert Avec la crise climatique, les rivages subissent plus durement les assauts de la mer et les crues de fleuves. Pour anticiper et prévenir des risques d érosion et d inondation, il est

Plus en détail

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique?

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Impact Climatique Impact sanitaire Les particules atmosphériques sont avant tout étudiées pour leurs impacts sur le climat et sur la santé humaine. 39 Réchauffement

Plus en détail

Brock. Rapport supérieur

Brock. Rapport supérieur Simplification du processus de demande d aide financière dans les établissementss : Étude de cas à l Université Brock Rapport préparé par Higher Education Strategy Associates et Canadian Education Project

Plus en détail

Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA

Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA Cet Audit de l existant a été effectué suite à la visite du 17/02/2014. Il prend en considération tous les points ayant un rattachement à la thermique

Plus en détail

Système de surveillance vidéo

Système de surveillance vidéo Conrad sur INTERNET www.conrad.fr N O T I C E Version 12/01 Entretien Pour un fonctionnement correct de votre système de surveillance vidéo, prenez note des conseils suivants : 1/ Tenez la caméra et le

Plus en détail

ACTION COLLECTIVE. Formation de tuteurs FORMATION. «Devenir tuteur d entreprise, les clefs de la réussite» Référence de l action : 44375 ORGANISME

ACTION COLLECTIVE. Formation de tuteurs FORMATION. «Devenir tuteur d entreprise, les clefs de la réussite» Référence de l action : 44375 ORGANISME ACTION COLLECTIVE Formation de tuteurs FORMATION «Devenir tuteur d entreprise, les clefs de la réussite» Référence de l action : 44375 ORGANISME FORSANE Contact : Anne Gomond contact-niort@forsane.com

Plus en détail

Climat : vers le point de rupture?

Climat : vers le point de rupture? Climat : vers le point de rupture? Nouvelles données scientifiques sur la crise climatique BRIEFING Avril 2009 Climat : vers le point de rupture? Nouvelles données scientifiques sur la crise climatique

Plus en détail

Développement et Evaluation PHYsiques des modèles atmosphériques

Développement et Evaluation PHYsiques des modèles atmosphériques Développement et Evaluation PHYsiques des modèles atmosphériques Motivations : Augmenter la confiance dans les prévision du changement climatique. 1. nécessite d'utiliser les modèles le plus "physiques"

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge 1. Sécurité d approvisionnement Le taux de dépendance énergétique de la Belgique est plus important que la moyenne européenne. Ainsi en 2011, le taux

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Manuel de recherche en sciences sociales

Manuel de recherche en sciences sociales Résumé de QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L. 95, "Manuel de recherches en sciences sociales", Dunod Cours de TC5 du DEA GSI de l intergroupe des écoles Centrales 11/2002 Manuel de recherche en sciences sociales

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Diagnostic de la stabilité des peuplements à l aide des données de l IFN

Diagnostic de la stabilité des peuplements à l aide des données de l IFN GIP Ecofor Diagnostic de la stabilité des peuplements à l aide des données de l IFN P. Riou-Nivert (IDF) avec J.-C. Hervé (Engref/IFN), B. Piton (Engref), T. Belouard, J.-P. Renaud, C. Cluzeau, A. Colin

Plus en détail

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Benoît Pagès 1, Valérie Leveau 1 1 ARVALIS Institut du

Plus en détail

Titre 4 - Analyse de l impact de la résiliation annuelle sur les marges des contrats emprunteurs

Titre 4 - Analyse de l impact de la résiliation annuelle sur les marges des contrats emprunteurs Titre 4 - Analyse de l impact de la résiliation annuelle sur les marges des contrats emprunteurs 4.1 Le concept d Analyse en Temps Probabilisé Le concept d Analyse en Temps Probabilisé, développé et appliqué

Plus en détail

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique Economies d'énergies dans les procédés agro-alimentaires : l'optimisation coût/qualité, un équilibre pas si facile à maîtriser Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Plus en détail

TP DOMOTIQUE. 01 avril 2012. Objectifs : Etre capable : Découvrir quelques possibilités domotiques.

TP DOMOTIQUE. 01 avril 2012. Objectifs : Etre capable : Découvrir quelques possibilités domotiques. Objectifs : 1 Etre capable : Découvrir quelques possibilités domotiques. Appréhender les technologies utilisées dans ce domaine. Comparer ces technologies en fonction des contraintes d installation. Simuler

Plus en détail

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 COMMUNAUTE D AGGLOMERATION MARNE ET CHANTEREINE AGENDA 21 - DEVELOPPEMENT DURABLE PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL Présentation et proposition d engagement Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013 DE QUOI

Plus en détail

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes).

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes). Grille de planification Expédition météo Spécialiste de l atmosphère Spécialiste des vents Spécialiste des nuages Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10

Plus en détail