Je me concentrerai sur la France où 4 séries d arguments sont particulièrement mis en avant :

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Je me concentrerai sur la France où 4 séries d arguments sont particulièrement mis en avant :"

Transcription

1 Le droit du travail est aujourd hui remis en cause sur le fondement du libéralisme ; nous avons vu que c est le cas un peu partout ; et je crois que les classements comme doing business sont aussi responsables. Je me concentrerai sur la France où 4 séries d arguments sont particulièrement mis en avant : 1) Premier argument : le droit du travail serait trop complexe ; il faut le simplifier Argument redoutable - Instance unique de représentation - Recours à négociation plutôt qu à la loi: gros argument du MEDEF : Extrait : «La loi doit donc désormais se concentrer sur la fixation d un cadre général, se simplifier drastiquement, et laisser les détails se définir au niveau des entreprises ou des branches pour les plus petites d entre elles». A quoi rassemblera le droit du travail si on le réduit à 50 articles? 2) Deuxième argument : une équation redoutable : - Travail dominical - Seuils sociaux - 35 heures - SMIC - Contrat unique Où va-t-on? on a aucun chiffre 3) Troisième argument : le droit du travail est trop incertain, trop laissé au pouvoir d appréciation des juges : il faut sécuriser = évoquer violation efficace = mise à l écart du juge ; retour de l administration 4 ) quatrième argument : ça marche mieux ailleurs : Argument comparatif pour flexibilité : argument allemand très présent : il l était pour les accords de maintien de l emploi ; il l est plus largement pour soutenir une politique de flexibilité comme réponse au chômage : modèle des lois Harz : 2 nuances : d abord, les mini jobs sont ultra critiqués et il y a un paradoxe à maintenir les mini jobs et le salaire minimum légal ; ensuite, le droit allemand n est pas un modèle de flexibilité : l Allemagne est 2 ème sur l indice de rigidité du marché du travail (la France 7 ème ) Argument pour remettre en cause représentation du personnel : idem chiffres pas probants : dans rapport de mars 2011, commissione uropéenne : réalisé une comparaison formelle sur les attributions des IRP au sein des différents Etats membres en leur attribuant une note de 0 à 10 1

2 en fonction des pouvoirs qui leurs sont attribuées44. Sans surprise, figurent en haut du classement les pays nordiques, Danemark en tête (10 points), suivi par la Finlande et la Suède (9 points chacune). Viennent ensuite un groupe de pays continentaux avec des comités d'entreprise puissants et des dispositions concernant la coopération entre comité et syndicats : Luxembourg, Belgique, Pays-Bas, Italie,Allemagne, Autriche (tous à 8 points), puis France, Espagne et Slovénie (7 points). En bas de l'échelle, entre 2 et 4 points, figurent les trois pays Baltes, Chypre, Malte, la Bulgarie et la Grèce. On constate donc que la France est loin de faire partie des pays qui accordent le plus de moyens et de pouvoirs aux représentants du personnel, lesquels sont pourtant ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu concurrentiel. Sur instance unique : voir l interview de MLF à SSL : conseil d entreprise allemand : «Si le patronat veut aller vers une logique allemande, il doit retenir le modèle global, à savoir un conseil d entreprise dès cinq salariés, un droit de véto de l instance sur les licenciements et le respect du principe de cogestion dans les organes de direction.» Voyons quel rôle joue la négociation collective dans ce mouvement? Mon propos est de montrer que la négociation joue le mauvais rôle dans ce mouvement ; qu elle est instrumentalisée pour servir la déconstruction du droit du travail. Je tiens tout de suite à faire une précision : il ne s agit pas de critiquer la négociation collective pour elle-même ; elle est indispensable à la protection du droit du travail et je rejoins totalemeent ce qui a été dit, notamment par K. Ewing : il faut la protéger. Le problème : c est qu on lui fait un jouer un rôle qui ne doit pas être le sien. ; on en fait une alternative à la loi alors qu elle ne doit que l améliorer ; on en fait le support de la flexibilité alors qu elle est avant tout un mode d acquisition des droits pour les salariés. 2 temps I. La négociation collective et le détricotage du droit du travail Quatre questions se posent ici : Première question : La négociation collective a-t-elle vocation à concurrencer le législateur? Attention à ne pas substituer les partenaires sociaux au législateur, et à ne pas tomber dans le compromis et le rapport de force permanent : car heureusement, la loi ce n est que cela Phrase importante de G Lyon-Caen, critique sur le rôle politique assigné aux syndicats : «paritatrisme et concertation masquent mal un pouvoi institutuionnalisé des intérêts, sans aucun contrepoids, qui risque manifestement de dériver en un néo corporatisme. Un syndicat ne peut être qu une formation critique, plus proche de la société civile que de l appareil 2

3 d Etat, plus forte à la base qu au sommet, capable à la fois de comprendre et de traduire les aspiration des salariés (technique réversible p. 77) Idem : A. Jeammaud et H Masse dessen : «la loi revêt, en régime de démocratie représentative, une légitimité plus certaine que la négociation collective» = question des rapports avec la loi : le Conseil constitutionnel a eu l occasion de rappeler, dans la décision n o DC du 19 décembre 2013, «qu'il est loisible au législateur, dans le cadre des compétences qu'il tient de l'article 34 de la Constitution, de renvoyer au décret ou de confier à la négociation collective le soin de préciser, en matière de détermination collective des conditions de travail, les modalités d'application des règles qu'il a fixées», à condition de ne pas méconnaître sa compétence. Cette obligation pour le législateur de respecter sa compétence a été sanctionnée dans la décision n o QPC du 16 avril 2014 à propos du portage salarial. Idem pacte de responsabilité = on peut voir de deux manières cette délégation du législateur : soit la volonté d ajouter à la démocratie politique une démocratie sociale ; soit une déresponsabilisation du législateur qui transfert la responsabilité de faire les réformes aux partenaires sociaux Deuxième question? Peut-on résister au phénomène de décentralisation de la négociation collective C est une tendance européenne, encouragée par la BCE : Affaiblissement des systèmes de négociation collective En matière de négociation collective, la politique à suivre est claire, il s'agit de substituer le plus possible aux négociations nationales ou de branches les négociations d'entreprises ou d'établissements, afin de favoriser la flexibilité et de déterminer des salaires correspondant au mieux à la situation de chaque entreprise. Pour pouvoir bénéficier des aides de la BCE, de telles réformes ont ainsi été imposées à l'espagne et à l'italie. Autre exemple, l'irlande et la Roumanie, aux négociations très centralisées avant la crise, ont quasi aboli les négociations multi employeurs. L'Allemagne a également épousé cette tendance. Les organisations patronales des Etats membres sont le plus souvent sur la même ligne politique que les institutions européennes et recommandent les mêmes évolutions. Le graphique qui suit montre les changements introduits dans les systèmes de négociation collective des pays ayant fait appel à l'aide européenne. Au choix : restrictions sur l'extension des accords collectifs, facilités données aux entreprises pour déroger aux accords sectoriels ou au code du travail, suspension des clauses plus favorables, promotion de la capacité donnée au entreprises de négocier des accords d'établissements avec ou sans les syndicats, réduction de 3

4 la période de validité des accords après leur expiration. La Grèce a eu droit à la palette complète. Ce débat parcourt, avec intensité, toute l Europe. Sur tout le continent, la négociation d entreprise a gagné un terrain très considérable. L Europe centrale comme le Royaume Uni, du fait de la transition pour la première et de l ère Thatcher pour le second, ne connaissent plus que la suprématie des négociations d entreprises, sauf dans le secteur public. En Allemagne, les clauses de sortie des conventions sectorielles qui autorisent les entreprises à élaborer leurs propres règles se sont multipliées. En Scandinavie, les branches ont réussi à sauvegarder une certaine suprématie mais leurs conventions ont changé de nature : sur de nombreux sujets, l on y négocie plus des règles de procédures que des contenus. Restent les pays méditerranéens où, la négociation de branche, parfois régionalisée comme en Espagne ou en Italie, ne produit plus guère de résultats, laissant de facto le champ libre aux entreprises. Enfin, la négociation transnationale est du même ordre: émergeant difficilement, elle se traduit surtout par des accords, souvent à l initiative du management, au seul niveau de quelques grands groupes multinationaux. Bref, la décentralisation de la négociation collective est une réalité majeure, et très vraisemblablement durable. Cela tient à la fois aux transformations économiques et organisationnelles et aux structures syndicales traditionnelles. 1) comment ça se passe en France? - primauté accord d entreprise : par rapport à la branche + délégation du législateur : accord d entreprise est en train de devenir le mode normal de régulation des rapports sociaux : dangereux - dans les chiffres, on a un tassement de la négociation de branche, d où revitalisation en 2014 La faveur à la négociation d entreprise est telle quel on peut négocier sans délégués syndicaux. curieux car vise la conclusion «des accords collectifs de travail sur des mesures dont la mise en œuvre est subordonnée par la loi à un accord collectif» : c est-à-dire la mise en place de dérogations in pejus ; typique pour accords de maintien de l emploi notamment la négociation entre employeur et élus du CE pour fixer les délais de consultation + aussi une diminution de l activité conventionelle au niveau de la branche : d où la loi de 2014 qui permet restructuration des branches - quel effet de cette décentralisation : 2 dangers (a) premier danger on est en train de transférer les risques de l entreprise sur les syndicats : consultation sur orientation stratégique de l entrepriseresponsabilsation des salariés ; diagnostic partagé ; partage de l informatique ; pression sur confidentialité = le problème : 4

5 c est qu on transfert les responsabilité sans les pouvoirs : or, pouvoir va avec responsabilité : cela veut dire quoi : si on veut aller sur ce chemin : il y a au moins 2 choses à faire (a) rendre plus contraignantes les obligations de négocier ; (b) aller vers cogestion (d où le non sens de la proposition patronale) = sur cette responsabilisation : voir où on en arrive : G. Cette : leur demander de déterminer le niveau des seuils sociaux librement ; heureusement : représentativité : d ordre public absolu (b) deuxième danger : risque de favoriser le phénomène du low cost : pas seulement à l extérieur des frontières : en France : accord d entreprise risque de favoriser concurrence par les couts sociaux = ne font pas une concurrence par les prix (parfois même pas par la qualité ; mais par le cout du travail : C'est sans doute là que le bât blesse le plus : salaires inférieurs, voire minimaux, avantages réduits, politiques antisyndicales comme chez Ryanair (qui s'en vante! ), cotisations sociales comprimées par le jeu des délocalisations, jobs à durées réduites : voir l article de C. Emmanuel triomphe Je passe les arguments bien connus : rapport de force faible dans entreprise + argument de Sophie Nadal : danger vis-à-vis du financement patronal (risque de pressions) : financement patronal des syndicats peut servir à faciliter l implantation des syndicats Troisième question? Peut on négocier sur tout? Pas sur l intérêt général? Glissement progressif des objets de négociation du travail vers l emploi : 2 aspects 5 a) a complètement changé la problématique du droit du travail : L objectif est de déplacer l attention sur les travailleurs, et de créer non plus un équilibre entre les travailleurs et les employeurs mais entre travailleurs et chômeurs, ou entre travailleurs précaires et permanents : très perturbateur pour syndicats : ex. travail de nuit / AME / temps partiel : expliquer : 24 heures ; mais argument patronale : si vous ne signez pas une dérog aux 24 h, je n embaucherai plus pour les petits boulots ; idem sur PSE : si vous ne signez pas, le document unilatéral sera pire (car pas d obligation d alignement) b) La lutte contre le chômage peut elle justifier toute restriction aux droits fondamentaux? ex. contrat de travail unique : on peut lire que pourrait s appliquer aux contrats existants : pas de pbe car lutte contre le chômage On en arrive à la question qui fache : Peut on avoir totalement confiance dans la négociation collective Il y a aujourd hui une facheuse tendance à faire confiance à la négociation collective ; je me souviens avoir participé il y a un an avec Hervé Tourniquet et un représentant de la CGT une

6 audition à l assemblée nationale ; nous avions été sceptique sur le PSE négocié et sur l absence de contrôle de l administration sur le contenu : réponse de M. Sapin : il faut faire confiance à la négociation collective = la confiance : elle est là! Ce qui est certain c est que les derniers chiffres publiés montrent un succès certain de la négo sur le PSE : 59% de PSE majoritaires présentés au direccte ; dans 81% on engage des négo Et on peu tlire des arguments favorables à la négo du PSE : Florence Krivine : «Le rapport de force ne peut plus être sur la rétention de remise d avis au terme de la procédure d information-consultation puisqu aujourd hui, l absence d avis vaut avis. Le rapport de force se déplace donc et se retrouve dans la négociation de l accord majoritaire : la signature des organisations syndicales, sécurisant ainsi les Directions, en contrepartie de l obtention d avancées significatives sur les mesures sociales d accompagnement» Quelques exemples : - Contrôle du juge : se souvenir des formules de l ANI qui, lorsque PSE négocié, prévoyaient que licenciement réputé avoir cause réelle et sérieuse - PSE négocié : contrôle faible - Négociation : pas besoin de consultation du CE : lorsqu un accord collectif intervient sur le PSE, pas de consultation du CE sur le projet de licenciement éco - Accord maintien de l emploi : abracabrantesque : justification lict éco individuel : Argument du rapporteur de la loi sur l info consult et les AME : «nous avons eu également un débat sur la nature individuelle ou collective du licenciement. Je résume ainsi. Au regard du droit européen, qui concerne également des pays qui en connaissent pas le double niveau de représentation français DP et DS on peut consiodérer que la procédure française de l accord collectif vaut information et consultation des salariés. En effet, conclu à l issue d une négociation, il a nécessairement fait l objet d une information et d une consultation des salariés et pas seulement des DP et des DS»( Débats AN, 3 ème séance du samedi 6 avr 2013, p II. Gardes fous Deux séries de garde fous : driots fondamentuax et contrat A) Droits fondamentaux Ce n est plus quelque chose de flou ; c est bien concret - Droit au repos et garantie durées maximales : ce n est pas à la négociation collective de définir ces garanties : pbe du forfait jours - Droit au procès équitable : CDD 6

7 - Droit à juste rémunération : il faut aller sur ce terrain ; on a 3 niveaux pour rémunération : pcpe d égalité : c est le plus faible ; droit à une rémunération minimale ; droità une juste rémunération : par la déclaration universelle des droits de l homme de 1948 que par la charte sociale européenne ou l OIT à travers son agenda sur le travail - Pcpe de participation : résistance à instance unique de représentation ; délais préfixes - Droit au respect vie personnelle = nouvelles technologies - Droit à la santé et la sécurité (attention au CHSCT : rapport intéressant de PY Verkindt : attention à la fusion des IRP) B) droit supra national (a)droit international- OIT convention 158 : curieux retour (il y a déjà un précédent : 2011 : La commission des experts près de l OIT vient de déclarer, dans son rapport annuel, que les dispositions françaises relatives au repos dominical fruits de la loi du 10 août 2009, sont contraires à la convention 106 de l OIT et notamment à son article 7) = P. Gattaz veut la dénoncer : prélude à attaque sur droit du licenciement : Adoptée en juin 1982 et entrée en vigueur en novembre 1985, cette convention a été ratifiée par trente-six pays, dont un, le Brésil, l'a dénoncée en En Union européenne, elle a été ratifiée par Chypre, l'espagne, la Finlande, la France, la Lettonie, le Luxembourg, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède Cette fameuse convention 158 procède, au niveau international, d'un équilibre puisqu'elle reconnaît à l'employeur le droit de licencier pour un motif lié à l'aptitude ou à la conduite du salarié et, au travailleur, celui de ne pas être injustement privé de son emploi. Concrètement, elle exige que la rupture d un contrat de travail s'accompagne d'un motif valable, qu'une possibilité soit donnée au salarié de répondre aux allégations formulées, qu'une période de préavis et qu'un droit de recours contre une décision injustifiée devant un organisme indépendant et impartial soient prévus... Ces bases, très largement acceptées en Europe et ce, convention 158 de l'oit ou pas, se heurtent depuis des années à de multiples contestations patronales : ici l'on réclame que l'ancienneté minimale soit revue à la hausse pour bénéficier des dites protections, là on demande que les sanctions pour licenciement injustifiés soient revues à la baisse, ailleurs que l'accès aux tribunaux soit restreint...des attaques du même ordre sont menées, au prétexte de simplification administrative, contre les directives européennes et leurs clauses de non-régression ou encore contre la charte européenne des droits fondamentaux (dont l'article 30 rejoint les principes de la fameuse convention OIT). Et tout cela au nom du fait - par ailleurs jamais démontré - que la protection contre le licenciement porterait atteinte à l'emploi. Mais à côté de convention 158, il y a l article 24 charte sociale européenne ET article 30 charte droits fondamentaux 7

8 Très frappant de voir que patronat s inquiète de la convention 158 OIT et pas des sources européennes : signe de leur faiblesse actuelle (b) Droit union européenne : Pbe de l efficacité de l article 27 de la charte : arrêt AMS du 15 janv 2014 décevant : en même temps porte reste ouverte : rappeler le critère : les droits dovient être suffisamment déterminés B)Contrat Curieux de placer le contrat parmi gardes fous : Formidable inversion : le contrat a longtemps été une figure bourgeoise, incarnation de la domination patronale ; inversement, négociation collective mode d acquisition des avantages sociaux. Aujourd hui inversion des rôles. Patronat veut faire la peau au contrat : pour bien comprendre les enjeux : il faut distinguer 2 principes fondamentaux du contrat qui, en droit du travial, ont des rôles opposés : 1) la liberté contractuelle : sert l employeur ; forte activité : rupture conventionnelle ; multiples clauses (not clause de discrétion ) = la volonté a énormément de poids aujourd hui ; ) risque du retour au qui dit contractuel dit juste et en même temps : on ne peut avoir à la fois le beurre et l argent du beurre, dit on selon une expression française ; 2) le principe de force obligatoire du contrat : mode de résistance aux changements = ce principe est devenu le principal obstacle à la flexibilité : la convention collective ne peut modifier le contrat ; et ce alors même que convention collective touche à des éléments essentiels du contrat : mobilité au-delà du secteur géographique et rémunération : = en France : pas de primauté de l accord collectif sur le contrat : il faut y tenir : c est pourtant fragile : car argumentation très forte côté patronal pour signifier qu un salarié ne peut opposer son intérêt individuel face à la volonté collective Cette argumentation a en partie gagné, mais pas complètement : en partie car on a des exceptions : ex Warsman, loi LES Pas complètement car si on suit proposition MEDEF : il faut consacrer primauté absolue : c est le retour aux thèses institutionnelles. b: C est accepté donc c est forcément juste = phénomène de bilatéralisation des rapports de travail : attention de ne pas perdre la subordination. Il faut faire très attention à ne pas 8

9 remettre en cause la subordination inhérente aux rapports de travail : démission / licenciement : contrat unique ; tout le monde pareil ; prise d acte : faute grave/faute sérieuse ; obligation de sécurité employeur / salarié : attention à la bilatéralisation : typique : les restructurations, les PSE négociés ; diagnostic partagé : quelques mots sur rupture conventionnelle qui incarne parfaitement cette bilatéralisation = ici double idée : c est accepté donc c est juste ; c est homologué, donc c est régulier. Du coup, contrôle très faible de la Cour de cassation : la C cass lui donne toute sa portée : Cass. soc., 30 sept. 2014, n o : L attendu est sec et n entend pas souffrir de commentaires. La jurisprudence sur la rupture conventionnelle n est pas franchement encombrante. Tout est possible ou presque, et même de signer une convention de rupture pendant une période de suspension du contrat de travail suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle. La chambre sociale de la Cour de cassation assume et décerne un P+B+R à cet arrêt du 30 septembre 2014 qui élude purement et simplement les règles protectrices applicables au salarié victime d un accident du travail ou d une maladie professionnelle. Pour mettre en péril une rupture conventionnelle, mieux vaut démontrer la fraude ou un vice du consentement que d invoquer les dispositions protectrices sur les salariés victimes d un accident du travail ou d une maladie professionnelle. C) Droit commercial (a) Sodimédical : l échec de l action des «Sodimédical» qui avaient cherché à bloquer devant les juridictions commerciales l ouverture de la procédure collective, avec cette idée qu empêcher en amont la fermeture de l entreprise est plus efficace que contester en aval les licenciements économiques 1? (b)fermeture de site : 1 ère mouture Florange : était prévue une intervention possible du TC lequel, s il était saisi, pouvait non seulement contrôler le caractère sérieux des offres de reprise mais aussi la légitimité du refus du chef d entreprise de consentir à une offre de reprise sérieuse + amende civile = selon Cel Cel : ces deux mesures portaient une atteinte disproportionnée à liberté d entrerprendre 2 ème mouture : sanction purement sociale : lict éco (c) Rachat par salariés : À compter du 1 er novembre 2014, les salariés de PME (jusqu à 249 salariés) doivent obligatoirement être informés de tout projet de cession du fonds de commerce ou de la majorité des parts sociales, actions ou valeurs mobilières de leur entreprise ainsi que de la possibilité qui leur est offerte de présenter une offre de rachat, au plus tard 1 Cour de cassation, chbre commerciale, 3 juill. 2012, n

10 deux mois avant la cession ou, dans les entreprises employant au moins 50 salariés, au plus tard en m 2 ême temps qu il procède à l information et à la consultation du comité d entreprise(1). À défaut, le tribunal de commerce peut prononcer, à la demande du salarié, la nullité de la cession Conclusion : C est peut être pas par le droit du travail qu on arrivera à nos fins Rappr K Ewing : ne pas conclure des accords de libre échange avec des pays 2 10

SÉCURISATION DE L EMPLOI

SÉCURISATION DE L EMPLOI Accompagner les dirigeants de l ess dans la gestion des ressources humaines DOSSIER JURIDIQUE SÉCURISATION DE L EMPLOI Réalisé par : La Loi sur la sécurisation de l emploi La loi de sécurisation de l emploi

Plus en détail

Loi sur la sécurisation de l emploi

Loi sur la sécurisation de l emploi Dossier de presse JUIN 2013 Loi sur la sécurisation de l emploi contact presse : cab-tef-presse@cab.travail.gouv.fr Tél. 01 49 55 31 02 1 Sommaire Les origines du texte page 3 De la grande conférence à

Plus en détail

A LA UNE. L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois

A LA UNE. L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois NEWSLETTER SOCIALE M A I 2 0 1 5 A LA UNE L indemnisation due en cas de licenciement nul pour violation du statut protecteur est plafonnée à trente mois La loi du 2 août 2005 a porté la durée des mandats

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

Veille législative et règlementaire

Veille législative et règlementaire Veille législative et règlementaire Veille juridique mars 2015 Élus locaux : statut protecteur pour ceux qui conservent une activité professionnelle La loi du 31 mars 2015, visant à faciliter l exercice,

Plus en détail

L actualité de la jurisprudence de droit public et privé

L actualité de la jurisprudence de droit public et privé Fédération de la Santé et de l Action Sociale L actualité de la jurisprudence de droit public et privé Avril 2014 La Fédération CGT Santé Action Sociale met à votre disposition une sélection non exhaustive

Plus en détail

info DROIT SOCIAL Egalité de traitement et avantages catégoriels

info DROIT SOCIAL Egalité de traitement et avantages catégoriels n 4 > 4 mars 2015 info ACTUALITÉ JURIDIQUE Sommaire Droit social Egalité de traitement et avantages catégoriels Clauses de non concurrence Droit d accès aux SMS non personnels par l employeur Droit fiscal

Plus en détail

Loi du 20 décembre 2002 portant protection des conseillers en prévention (MB 20.1.2003)

Loi du 20 décembre 2002 portant protection des conseillers en prévention (MB 20.1.2003) Loi du 20 décembre 2002 portant protection des conseillers en prévention (MB 20.1.2003) Article 1 er.- La présente loi règle une matière visée à l'article 78 de la Constitution. Chapitre I er.- Champ d'application,

Plus en détail

4ème chambre sociale, 23 février 2011 RG 10/04179

4ème chambre sociale, 23 février 2011 RG 10/04179 ASTREINTE Heures de présence au sein de l établissement 4ème chambre sociale, 23 février 2011 RG 10/04179 Les heures de présence effectuées au sein de l établissement, dans une chambre mise à la disposition

Plus en détail

Questions sociales : Droit du travail

Questions sociales : Droit du travail Université Montesquieu-Bordeaux IV Institut d Etudes politiques de Bordeaux Prép ENA 2004-2005 O. PUJOLAR, Maître de conférences Questions sociales : Droit du travail Répartition des Fiches - Exposés 2004-2005

Plus en détail

LETTRE D INFO SOCIAL

LETTRE D INFO SOCIAL & Salmon & Associés AVOCATS Droit immobilier Droit de la construction Droit commercial Droit de la famille Droit du travail Jean-Jacques SALMON Philippe SALMON Christine BAUGE David ALEXANDRE AUDIT EXPERTISE

Plus en détail

Commentaire. Décision n 2011-216 QPC du 3 février 2012. M. Franck S. (Désignation du représentant syndical au comité d entreprise)

Commentaire. Décision n 2011-216 QPC du 3 février 2012. M. Franck S. (Désignation du représentant syndical au comité d entreprise) Commentaire Décision n 2011-216 QPC du 3 février 2012 M. Franck S. (Désignation du représentant syndical au comité d entreprise) La Cour de cassation a renvoyé au Conseil constitutionnel le 18 novembre

Plus en détail

L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE

L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE L ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE La Loi n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi a été publiée au Journal officiel

Plus en détail

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées. Nom Organisation n de l aviation civile internationale NOTE DE TRAVAIL ATConf/6-WP/49 14/2/12 SIXIÈME CONFÉRENCE MONDIALE DE TRANSPORT AÉRIEN Montréal, 18 22 mars 2013 Point 2 : 2.2 Examen de questions

Plus en détail

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI)

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI) 1 Définition du CDDI un contrat de travail à durée déterminée dont le motif de recours est spécifique : favoriser le recrutement de certaines catégories

Plus en détail

FUSIONS, CESSIONS, SCISSIONS, DE PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE

FUSIONS, CESSIONS, SCISSIONS, DE PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE FUSIONS, CESSIONS, SCISSIONS, IMPACT SUR LES RÉGIMES DE PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE SOMMAIRE 1. RESTRUCTURATION D ENTREPRISE ET INCIDENCES SUR LA PROTECTION SOCIALE Principes 2. SITUATION DU RÉGIME

Plus en détail

Impact d une restructuration sur l adhésion à un régime de prévoyance

Impact d une restructuration sur l adhésion à un régime de prévoyance Mois Mois Mise à jour décembre 2008 En bref L objet de cette fiche est d étudier les différentes hypothèses qui peuvent exister lors d une opération de restructuration et les conséquences sur le régime

Plus en détail

Les investissements internationaux

Les investissements internationaux Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches

Plus en détail

La démocratie sociale et la participation des syndicats et des représentants des salariés aux décisions économiques en France

La démocratie sociale et la participation des syndicats et des représentants des salariés aux décisions économiques en France Conférence internationale sur le modèle social européen organisée par EURISPES et la Fondation Friedrich Ebert à Rome 10-11 mai 2007 La démocratie sociale et la participation des syndicats et des représentants

Plus en détail

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013

LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 LOI DE SÉCURISATION DE L EMPLOI N 2013 504 du 14 juin 2013 Les changements concernant la protection sociale complémentaire Les dates clés 11 janv. 2013 : Signature de l Accord National Interprofessionnel

Plus en détail

Sommaire. L entrée en vigueur de l avenant n 21 sur les salaires minima au 1 er novembre 2013

Sommaire. L entrée en vigueur de l avenant n 21 sur les salaires minima au 1 er novembre 2013 informations sociales octobre novembre décembre 2013 Dans le cadre du mandat qu elle reçoit du FNCIP-HT, la Fédération Nationale de l Habillement informe chaque trimestre les entreprises à jour de paiement

Plus en détail

inaptitude quelles sont les obligations?

inaptitude quelles sont les obligations? inaptitude quelles sont les obligations? L inaptitude d un salarié est lourde de conséquences, et impose à l employeur d être très vigilant, qu elle soit ou non d origine professionnelle. La procédure

Plus en détail

Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 2004 et 2013

Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 2004 et 2013 R EGARD SUR... Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 24 et 213 (application des règlements (CEE) n 148/71 puis (CE) n 883/24) Chaque année, les paiements effectués par la France en application

Plus en détail

Abandon de poste: l'employeur peut-il le refuser? Refuser un abandon de poste

Abandon de poste: l'employeur peut-il le refuser? Refuser un abandon de poste 1501254 IRP Abandon de poste: l'employeur peut-il le refuser? Refuser un abandon de poste Tout allait très bien dans cette entreprise de l'est parisien jusqu'au jour où les collègues et l'employeur de

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3034 Convention collective nationale IDCC : 1090. SERVICES DE L AUTOMOBILE (Commerce

Plus en détail

ÉLÉMENTS D ANALYSE SUR LA PROPOSITION DE DIRECTIVE DU PARLEMENT ET DU CONSEIL RELATIVE AUX SERVICES DANS LE MARCHÉ INTÉRIEUR (COM(2004)2)

ÉLÉMENTS D ANALYSE SUR LA PROPOSITION DE DIRECTIVE DU PARLEMENT ET DU CONSEIL RELATIVE AUX SERVICES DANS LE MARCHÉ INTÉRIEUR (COM(2004)2) ÉLÉMENTS D ANALYSE SUR LA PROPOSITION DE DIRECTIVE DU PARLEMENT ET DU CONSEIL RELATIVE AUX SERVICES DANS LE MARCHÉ INTÉRIEUR (COM(2004)2) I- Remarques d ordre général La proposition de directive sur les

Plus en détail

Description du contenu de la loi «sécurisation de l emploi» adoptée par le Parlement

Description du contenu de la loi «sécurisation de l emploi» adoptée par le Parlement Description du contenu de la loi «sécurisation de l emploi» adoptée par le Parlement Article 1 : complémentaire santé et portabilité Description : Cet article traduit légalement la généralisation de la

Plus en détail

Le licenciement économique

Le licenciement économique Le licenciement économique Définition. Le licenciement économique est un licenciement d un ou plusieurs salariés en raison des difficultés économiques que connaît une entreprise. Selon les dispositions

Plus en détail

PARTIE I : LES RELATIONS INDIVIDUELLES DE TRAVAIL

PARTIE I : LES RELATIONS INDIVIDUELLES DE TRAVAIL FIL D ACTUALITE MAI 2015 PARTIE I : LES RELATIONS INDIVIDUELLES DE TRAVAIL Rupture conventionnelle : de nouvelles précisions Dans deux arrêts du 25 mars 2015, la Cour de cassation considère d une part

Plus en détail

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL

RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL RESPONSABILITE DU DIRIGEANT EN DROIT DU TRAVAIL 02/06/2015 En matière de droit du travail, la responsabilité de l employeur peut être engagée dans de nombreuses situations que nous allons examiner ci-dessous.

Plus en détail

LETTRE CIRCULAIRE N 2008-081

LETTRE CIRCULAIRE N 2008-081 Montreuil, le 16/10/2008 ACOSS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION DU RECOUVREMENT ET DU SERVICE DIRRES LETTRE CIRCULAIRE N 2008-081 OBJET : Loi n 2008-596 du 25 juin 2008 portant modernisation du marché du

Plus en détail

Crise, transmission, concurrence L entreprise face à ses mutations

Crise, transmission, concurrence L entreprise face à ses mutations 11ème Université Interprofessionnelle Mercredi 25 septembre 2013 Espace Tête d Or - Villeurbanne Crise, transmission, concurrence L entreprise face à ses mutations Atelier n 1 Audit social et diagnostic

Plus en détail

Cet accord est la première illustration de l application de la loi du 31 janvier 2007 de modernisation du dialogue social.

Cet accord est la première illustration de l application de la loi du 31 janvier 2007 de modernisation du dialogue social. Ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville Direction générale du travail Sous-direction des relations individuelles du travail Bureau des relations individuelles

Plus en détail

Juin. Modernisation du Marché du Travail

Juin. Modernisation du Marché du Travail Juin Modernisation du Marché du Travail 2008 les fiches argumentaires du medef Les dispositions de l accord national interprofessionnel du 11 janvier 2008, dont la mise en œuvre requiert un support législatif,

Plus en détail

ACCORD DU 24 JUIN 2010

ACCORD DU 24 JUIN 2010 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA FONCTION PUBLIQUE CONVENTIONS COLLECTIVES Accord professionnel MODERNISATION DU MARCHÉ DU TRAVAIL (Portage salarial) ACCORD DU 24 JUIN 2010 RELATIF AU PORTAGE

Plus en détail

Editorial Elus de CE, délégués du personnel, membres

Editorial Elus de CE, délégués du personnel, membres Sommaire Le droit à formation 1 - Droit à la formation 2 des représentants du personnel Des élus titulaires du CE................................ 2 Des membres du CHSCT............................... 2

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

Loi de sécurisation de l emploi

Loi de sécurisation de l emploi Novembre 2013 Loi de sécurisation de l emploi Le guide 4 Editorial Une nouvelle donne pour le dialogue social dans l entreprise et un défi pour ses acteurs L introduction de la loi de sécurisation de l

Plus en détail

Aspects juridiques des nouvelles formes d emplois

Aspects juridiques des nouvelles formes d emplois Aspects juridiques des nouvelles formes d emplois Réunion plénière du 11 mars 2014 B. Bohnert, conseiller auprès du secrétariat général du COE Conseil d orientation pour l emploi 2 Introduction Une évolution

Plus en détail

Avalanche de mesures sur le front social : Pourquoi les entreprises doivent elles s adapter à la nouvelle donne?

Avalanche de mesures sur le front social : Pourquoi les entreprises doivent elles s adapter à la nouvelle donne? DOSSIER : Mesures sociales Avalanche de mesures sur le front social : Pourquoi les entreprises doivent elles s adapter à la nouvelle donne? Philippe Lobet Directeur associé plobet@ +33 6 08 71 07 04 Contrat

Plus en détail

Prévoyance et complémentaire santé : les modifications de la loi relative à la sécurisation de l emploi

Prévoyance et complémentaire santé : les modifications de la loi relative à la sécurisation de l emploi Prévoyance et complémentaire santé : les modifications de la loi relative à la sécurisation de l emploi SYNTHESE D EXPERTS Juillet 2013 SOMMAIRE 1 Généralisation de la couverture complémentaire santé...

Plus en détail

LOI n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi (1) Version consolidée au 4 avril 2015

LOI n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi (1) Version consolidée au 4 avril 2015 LOI n 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi (1) Version consolidée au 4 avril 2015 Chapitre Ier : Créer de nouveaux droits pour les salariés Section 1 : De nouveaux droits individuels

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

Mobilisation en faveur de l emploi des seniors

Mobilisation en faveur de l emploi des seniors Mobilisation en faveur de l emploi des seniors Mesures retenues par le Gouvernement à l issue de la concertation avec les partenaires sociaux dans le cadre du rendez-vous 2008 sur les retraites Dès la

Plus en détail

Accord relatif à l activité de portage salarial

Accord relatif à l activité de portage salarial Accord relatif à l activité de portage salarial Préambule Le présent accord a pour finalité d organiser l activité de portage salarial. Les personnes portées sont titulaires d un contrat de travail conclu

Plus en détail

Généralisation de la complémentaire santé: quelles obligations pour l employeur?

Généralisation de la complémentaire santé: quelles obligations pour l employeur? Généralisation de la complémentaire santé: quelles obligations pour l employeur? Au 1 er janvier 2016, les salariés doivent bénéficier d'une couverture de santé complémentaire cofinancée par l'employeur.

Plus en détail

CONSEIL "EMPLOI, POLITIQUE SOCIALE, SANTE ET CONSOMMATEURS" - Luxembourg, les 2 et 3 juin 2005 -

CONSEIL EMPLOI, POLITIQUE SOCIALE, SANTE ET CONSOMMATEURS - Luxembourg, les 2 et 3 juin 2005 - Paris, le 1 ER juin 2005 PREMIER MINISTRE COMITÉ INTERMINISTÉRIEL POUR LES QUESTIONS DE COOPÉRATION ÉCONOMIQUE EUROPÉENNE Secrétariat général Point 7 directive temps de travail CONSEIL "EMPLOI, POLITIQUE

Plus en détail

Part des salaires dans la valeur ajoutée

Part des salaires dans la valeur ajoutée NOTE CGT SUR LES SALAIRES ET LE POUVOIR D ACHAT Augmenter les salaires pour renouer avec la croissance Montreuil, le 18 juin 2013 On ne peut pas parler salaires sans parler coût du capital. Dans une économie

Plus en détail

ACTUALITES FISCALES. Loi de finances 2014 : les censures du Conseil Constitutionnel

ACTUALITES FISCALES. Loi de finances 2014 : les censures du Conseil Constitutionnel ACTUALITES FISCALES Loi de finances 2014 : les censures du Conseil Constitutionnel Dans sa décision n 2013-685 DC du 29 décembre 2013, le Conseil Constitutionnel a censuré plusieurs mesures fiscales prévues

Plus en détail

Le prélèvement SEPA Quels impacts pour votre entreprise?

Le prélèvement SEPA Quels impacts pour votre entreprise? Vous êtes chef d entreprise, profession libérale, professionnel, expert comptable, Directeur Administratif et Financier. L harmonisation de Moyens de Paiement vous concerne Le prélèvement SEPA Quels impacts

Plus en détail

JOURNEE DE SOLIDARITE

JOURNEE DE SOLIDARITE JOURNEE DE SOLIDARITE 15/12/2014 La loi n 2004-626 du 30 juin 2004 a introduit dans le code du travail un article L 212-16 relatif à l institution d une journée de solidarité «en vue d assurer le financement

Plus en détail

- 29 - TABLEAU COMPARATIF

- 29 - TABLEAU COMPARATIF - 29 - TABLEAU COMPARATIF Projet de loi portant modernisation du marché du travail Article 1 er I. - L article L. 1221-2 du code du travail est ainsi modifié : 1 Le premier alinéa est ainsi rédigé : «Le

Plus en détail

Décret du 27 décembre 2013 : précisions sur les délais de consultation du CE et la base de données économiques et sociales

Décret du 27 décembre 2013 : précisions sur les délais de consultation du CE et la base de données économiques et sociales Décret du 27 décembre 2013 : précisions sur les délais de consultation du CE et la base de données économiques et sociales La Loi «relative à la sécurisation de l emploi» du 14 juin 2013 a introduit plusieurs

Plus en détail

Le régime fiscal et social des indemnités de rupture du contrat de travail

Le régime fiscal et social des indemnités de rupture du contrat de travail Le régime fiscal et social des indemnités de rupture du contrat de travail En principe, l ensemble des sommes versées aux salariées en contrepartie ou à l occasion du travail sont considérées comme une

Plus en détail

MOBILITE INTERNATIONALE. Un contrat de travail pertinent

MOBILITE INTERNATIONALE. Un contrat de travail pertinent présente MOBILITE INTERNATIONALE Un contrat de travail pertinent Maître Marc BOURGUIGNON -VAE SOLI- 8 rue Brémontier 75017 PARIS mb@vae-soli.com 01 47 66 34 68 1 École des Mines 20 Mars 2007 Plan Distinction

Plus en détail

COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014. Ordre du jour

COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014. Ordre du jour COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION Présents : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, GIM, UIMM 77 D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014 Ordre du jour 1. Adoption du compte-rendu de la séance du

Plus en détail

ORDONNANCE. relative au portage salarial. NOR : ETST1503259R/Bleue-1 ------ RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

ORDONNANCE. relative au portage salarial. NOR : ETST1503259R/Bleue-1 ------ RAPPORT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du travail, de l emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social TEXTE SOUMIS A LA DELIBERATION DU CONSEIL DES MINISTRES ORDONNANCE relative au portage salarial

Plus en détail

Fiche obligation légales. Entreprises de 50 à 299 salariés. Etat du droit après la promulgation de la loi du 4 août 2014

Fiche obligation légales. Entreprises de 50 à 299 salariés. Etat du droit après la promulgation de la loi du 4 août 2014 Fiche obligation légales Entreprises de 50 à 299 salariés Etat du droit après la promulgation de la loi du 4 août 2014 pour l égalité réelle entre les femmes et les hommes Pour rendre plus effective l

Plus en détail

M. Lacabarats (président), président SCP Lyon-Caen et Thiriez, SCP Masse-Dessen, Thouvenin et Coudray, avocat(s)

M. Lacabarats (président), président SCP Lyon-Caen et Thiriez, SCP Masse-Dessen, Thouvenin et Coudray, avocat(s) Références Cour de cassation chambre sociale Audience publique du mercredi 9 juillet 2014 N de pourvoi: 13-17470 Publié au bulletin Cassation partielle M. Lacabarats (président), président SCP Lyon-Caen

Plus en détail

REJOIGNEZ LES MEILLEURS COIFFEURS D'EUROPE SANS PLUS TARDER

REJOIGNEZ LES MEILLEURS COIFFEURS D'EUROPE SANS PLUS TARDER REJOIGNEZ LES MEILLEURS COIFFEURS D'EUROPE SANS PLUS TARDER 10 décembre 2012 Chère Madame/Cher Monsieur, Chaque pays européen a son propre système national d'enseignement

Plus en détail

La Cour européenne de justice contre l Europe sociale

La Cour européenne de justice contre l Europe sociale La Cour européenne de justice contre l Europe sociale Pierre Khalfa, membre du Conseil scientifique d Attac, porte-parole de l Union syndicale Solidaires En quelques mois la Cour de justice des communautés

Plus en détail

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE

COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE COMPLEMENTAIRE SANTE OBLIGATOIRE SOYEZ PRO ACTIF! Anticipez et transformez cette contrainte en opportunité SALON DES ENTREPRENEURS 2015 5 février 2015 LA GENERALISATION DE LA COMPLEMENTAIRE SANTE DANS

Plus en détail

PROJET DE LOI ------ Article 1 er. I. - L article L. 1221-2 du code du travail est ainsi modifié :

PROJET DE LOI ------ Article 1 er. I. - L article L. 1221-2 du code du travail est ainsi modifié : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité NOR : MTSX0805954L/Bleue-1 PROJET DE LOI portant modernisation du marché du travail ------ Article 1

Plus en détail

Le contingent d heures supplémentaires et les contreparties

Le contingent d heures supplémentaires et les contreparties Le contingent d heures supplémentaires et les contreparties La loi n 2008-789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail rénove les règles en matière de

Plus en détail

Transmission des taux de conversion, pour le 2 e trimestre 2015, des monnaies en application du règlement CEE n 574/72.

Transmission des taux de conversion, pour le 2 e trimestre 2015, des monnaies en application du règlement CEE n 574/72. CIRCULAIRE N 2015-07 DU 12 MARS 2015 Direction des Affaires Juridiques INSX004-ACE Titre Coordination des régimes d'indemnisation du chômage au sein de l'union européenne et des Etats parties à l'accord

Plus en détail

Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel. (Université de Nancy 21 octobre 2010)

Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel. (Université de Nancy 21 octobre 2010) Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel (Université de Nancy 21 octobre 2010) Le Conseil constitutionnel a fêté, il y a deux ans, son cinquantième anniversaire. Cet événement

Plus en détail

Aujourd hui, il est consultant dans les domaines de Paie, Déclarations et Ressources Humaines.

Aujourd hui, il est consultant dans les domaines de Paie, Déclarations et Ressources Humaines. Emploi Salarié Retraité Document réalisé par Albert CREPALDI, septembre 2008 Présentation : Albert CREPALDI a passé toute sa carrière depuis 1970 dans le monde du service paie et RH, au sein d une grande

Plus en détail

N 3038 ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI

N 3038 ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI N 3038 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 19 août 2015. PROJET DE LOI ratifiant l ordonnance n 2015-380 du

Plus en détail

Avenant n 120 du 15/09/2008 relatif au CET

Avenant n 120 du 15/09/2008 relatif au CET Avenant n 120 du 15/09/2008 relatif au CET Article 1 : Il est créé un chapitre 10 dans la convention collective de l animation intitulé compte épargne temps dont les dispositions sont les suivantes : Préambule

Plus en détail

SEQUENCE 06 THEME 1 : LES REPONSES DU DROIT DU TRAVAIL AU PROBLEME DE L EMPLOI... 292 I. EMPLOI : PERCEPTION DE LA SITUATION...

SEQUENCE 06 THEME 1 : LES REPONSES DU DROIT DU TRAVAIL AU PROBLEME DE L EMPLOI... 292 I. EMPLOI : PERCEPTION DE LA SITUATION... P9703-F1/2 291 SEQUENCE 06 THEME 1 : LES REPONSES DU DROIT DU TRAVAIL AU PROBLEME DE L EMPLOI... 292 I. EMPLOI : PERCEPTION DE LA SITUATION... 292 II. L URGENCE : LEGIFERER PAR ORDONNANCES... 295 III.

Plus en détail

QUESTIONS/REPONSES : L ASSOCIATION ET SON FONCTIONNEMENT

QUESTIONS/REPONSES : L ASSOCIATION ET SON FONCTIONNEMENT QUESTIONS/REPONSES : L ASSOCIATION ET SON FONCTIONNEMENT Bureau 1. Une association peut-elle ne comporter qu un seul organe dirigeant, par exemple un conseil d administration et pas un bureau? 2. L ancien

Plus en détail

12. Le système monétaire

12. Le système monétaire 12. Le système monétaire Le rôle de la monnaie est fondamental. Imaginez une situation où aucun moyen de paiement ne ferait l unanimité : - Economie de «troc». - On échange des biens et services contre

Plus en détail

(Confédération générale du travail Force ouvrière et autre)

(Confédération générale du travail Force ouvrière et autre) Décision n 2014-388 QPC du 11 avril 2014 (Confédération générale du travail Force ouvrière et autre) Le Conseil constitutionnel a été saisi le 6 février 2014 par le Conseil d État (décision n 371062 du

Plus en détail

LISTE DES MOTS DU DICTIONNAIRE

LISTE DES MOTS DU DICTIONNAIRE LISTE DES MOTS DU DICTIONNAIRE Les numéros indiqués sont ceux des pages Les mots suivis d un astérisque renvoient à des définitions synonymes Une table thématique figure aux pages 13 à 20 et une table

Plus en détail

CE : comment obtenir vos budgets

CE : comment obtenir vos budgets Droit en du pratique CE Pour fonctionner ou proposer des ASC aux salariés, le CE a forcément besoin de moyens financiers! Or sa principale ressource en la matière, c est l employeur, puisque c est lui

Plus en détail

5/ Une exigence supplémentaire : l adhésion syndicale de l employeur

5/ Une exigence supplémentaire : l adhésion syndicale de l employeur TISSOT SOCIAL ENTREPRISE - 104 informer tous les ans des modifications apportées à ce texte. A défaut de délégués du personnel, cette information sera faite auprès des salariés directement (C. trav., art.

Plus en détail

Le comité d entreprise

Le comité d entreprise Le comité d entreprise En bref Dans les entreprises de 50 salariés et plus, le chef d entreprise est tenu d organiser la mise en place d un comité d entreprise (CE) composé de représentants élus du personnel

Plus en détail

La coordination des soins de santé en Europe

La coordination des soins de santé en Europe La coordination des soins de santé en Europe Droits des personnes assurées et des membres de leur famille selon les règlements (CE) n 883/2004 et (CE) n 987/2009 La coordination des soins de santé en

Plus en détail

Que pensez-vous des formes atypiques d emploi, notamment du portage salarial et de l auto-entreprenariat

Que pensez-vous des formes atypiques d emploi, notamment du portage salarial et de l auto-entreprenariat Entretien avec Ivan Béraud et Christian Janin Des formes d emploi à encadrer Pour une sécurisation des parcours professionnels La CFDT et la fédération Culture, Conseil, Communication (F3C) ne sont pas

Plus en détail

Des clauses de désignation aux clauses de recommandation

Des clauses de désignation aux clauses de recommandation Des clauses de désignation aux clauses de recommandation Dates Les différentes étapes de l ANI et de la réécriture de l article L. 912-1 du code de la sécurité sociale 9 et 10 juillet 2012 Grande conférence

Plus en détail

Le pacte de responsabilité et de solidarité

Le pacte de responsabilité et de solidarité Le pacte de responsabilité et de solidarité Direccte CENTRE Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi Qu est ce que le pacte de responsabilité

Plus en détail

Le guide. juridique. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN!

Le guide. juridique. www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! Le guide juridique www.menages-prevoyants.fr LA MUTUELLE QUI VA BIEN! sommaire Contexte de l évolution de la «Loi Fillon»... 3 Comment bénéficier des avantages de la «Loi Fillon»?... La participation de

Plus en détail

La pertinence du choix français de la question préjudicielle de constitutionnalité. Marie Pierre ROUSSEAU

La pertinence du choix français de la question préjudicielle de constitutionnalité. Marie Pierre ROUSSEAU La pertinence du choix français de la question préjudicielle de constitutionnalité Marie Pierre ROUSSEAU Avec l existence du seul contrôle a priori des lois l ordre juridique français n a jusqu à présent

Plus en détail

Projet de Protocole d'accord 2013-2014 du 28 octobre 2013. traduction du texte original rédigé et signé en néerlandais

Projet de Protocole d'accord 2013-2014 du 28 octobre 2013. traduction du texte original rédigé et signé en néerlandais Commission Paritaire pour les employés du commerce international, du transport et de la logistique Projet de Protocole d'accord 2013-2014 du 28 octobre 2013 traduction du texte original rédigé et signé

Plus en détail

«LAVORO SUBORDINATO, LAVORO COORDINATO E DINTORNI» Martine LE FRIANT, Professeure à l Université d Avignon

«LAVORO SUBORDINATO, LAVORO COORDINATO E DINTORNI» Martine LE FRIANT, Professeure à l Université d Avignon «LAVORO SUBORDINATO, LAVORO COORDINATO E DINTORNI» Martine LE FRIANT, Professeure à l Université d Avignon Eléments de réponse au questionnaire adressé par les organisateurs 1. Il n existe pas de définition

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

QU EST- CE QU UNE CONSTITUTION

QU EST- CE QU UNE CONSTITUTION QU EST- CE QU UNE CONSTITUTION La Constitution est un ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions composant l État et qui organise leurs relations. Elle peut comporter également

Plus en détail

Cadre juridique du recours aux stagiaires en entreprise

Cadre juridique du recours aux stagiaires en entreprise Cadre juridique du recours aux stagiaires en entreprise Jusqu à présent, il n existait aucune définition juridique du stage en entreprise, et ce concept aux contours fuyants pouvait regrouper une grande

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 Pacte de responsabilité et de solidarité Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 1 2 Le Pacte : quels bénéficiaires? Les entreprises Toutes les entreprises, quelle que soit

Plus en détail

Saint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie.

Saint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie. Jeunes demandeurs d asile tchétchènes jouant au centre d accueil de BialaPodlaska(Pologne). Albanie France Monaco Saint-Marin Allemagne Grèce Norvège Saint-Siège Andorre Hongrie Pays-Bas Slovaquie Autriche

Plus en détail

5 à 7 6 février 2014

5 à 7 6 février 2014 5 à 7 6 février 2014 Actualités sociales Giovanni TERRANA Consultant en droit social Associé g.terrana@sogex.fr Sommaire I Loi de finances pour 2014 : principales mesures sociales II - Mise en conformité

Plus en détail

016276/EU XXIII.GP Eingelangt am 25/06/07

016276/EU XXIII.GP Eingelangt am 25/06/07 FR 016276/EU XXIII.GP Eingelangt am 25/06/07 FR FR COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES Bruxelles, le 25.6.2007 COM(2007) 207 final RAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL sur certains

Plus en détail

Objectifs et insuffisance de résultat

Objectifs et insuffisance de résultat Objectifs et insuffisance de résultat (A l attention des conseillers prud hommes et défenseurs syndicaux Philippe MASSON, octobre 2010) «Non atteinte des objectifs», «insuffisance de résultat» sont encore

Plus en détail

Actualité de la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation (Séance du 18 juin 2010)

Actualité de la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation (Séance du 18 juin 2010) Association française de Droit du travail et de la Sécurité sociale ------------------------------------------- 5, rue du Renard 75004 Paris - fax : 01.42.71.39.27 mail : afdt.asso@gmail.com - http://www.afdt-asso.fr

Plus en détail

LE PRET DE MAIN D OEUVRE

LE PRET DE MAIN D OEUVRE LE PRET DE MAIN D OEUVRE CCI CHERBOURG-COTENTIN Marie-Laure LAURENT Avocat au Département Droit social Tel : 02.33.88.36.36 Mail : marie-laure.laurent@fidal.fr Mardi 25 juin 2013 1 Relation triangulaire

Plus en détail

MODE D EMPLOI LOI POUR LE POUVOIR D ACHAT : Rachat de jours de repos, déblocage anticipé de la participation, prime exceptionnelle...

MODE D EMPLOI LOI POUR LE POUVOIR D ACHAT : Rachat de jours de repos, déblocage anticipé de la participation, prime exceptionnelle... MODE D EMPLOI Valérie Coutteron LOI POUR LE POUVOIR D ACHAT : Rachat de jours de repos, déblocage anticipé de la participation, prime exceptionnelle... LA LOI N 2008-111 DU 8 FÉVRIER 2008 pour le pouvoir

Plus en détail

Fiche n 1 Procédure de mise en œuvre d un licenciement économique collectif donnant lieu à un plan de sauvegarde de l emploi

Fiche n 1 Procédure de mise en œuvre d un licenciement économique collectif donnant lieu à un plan de sauvegarde de l emploi Fiche n 1 Procédure de mise en œuvre d un licenciement économique collectif donnant lieu à un plan de sauvegarde de l emploi Les dispositions sont applicables aux entreprises de 50 salariés et plus, en

Plus en détail

A Absence lors de la journée de solidarité... 3

A Absence lors de la journée de solidarité... 3 Partie 1 - L actualité 2011.... 1 A Absence lors de la journée de solidarité... 3 Absence pour maladie sans justification... 9 Absences répétées pour maladie et évolution professionnelle.... 10 Accident

Plus en détail