Diffraction des neutrons et des rayons X

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Diffraction des neutrons et des rayons X"

Transcription

1 Diffraction des neutrons et des rayons X Laurent Cormier Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Université Pierre et Marie Curie CNRS Paris, France

2 Diffusion - Diffraction Diffraction Diffusion diffuse Diffusion aux petits angles Diffusion diffraction En anglais => Diffraction Diffusion Scattering

3 Quelques définitions k i Détecteur Q k d 2θ Echantillon (surtout en RX) Source Vecteur d onde de module k i = 2π/λ Vecteur de diffusion Q = k d k i Diffusion élastique k i = 2π/λ = k d = k λ: longueur d onde de la particule incidente 2θ : angle de diffraction! Q = 2ksinθ Q = 4 π sinθ / λ Q est parfois noté k (surtout en RX)

4 Facteur de structure dynamique d 2 σ dωde = σ s 4π k i k d S Q,ω ( ) S( Q,ω) = 1 2π ( ) i Q.r ωt drdte ( ) G r,t G(r,t) = Fonctions de correlation de Van Hove En diffraction des neutrons, séparation en 2 fonctions : Cohérente : G coh (r,t) = probabilité, étant donné une particule à l origine au temps t=0, de trouver une particule à la position r au temps t Incohérente : G incoh (r,t) = probabilité, étant donné une particule à l origine au temps t=0, de trouver cette même particule à la position r au temps t = décrit le mouvement d une particule

5 Facteur de structure S( Q) = 1 2π S( Q) = G r,0 S Q drdte iq.r G r,t ( )e iq.r dr G( r,0) = δ( r) + ρ 0 g( r) ( ) =1+ ρ 0 g( r) 1 S Q + ( ) = S( Q,ω) + ( ) e iωt dω [ ]e iq.r dr ρ 0= Nd A * ρ 0 δ( Q) Petits angles dω 2πδ( t) ρ 0 (atome Å -3 ) est la densité atomique moyenne qui s exprime à partir de la densité macroscopique d(g cm -3 ) : A = masse atomique de l échantillon ρ 0 g(r) mesure les fluctuations locales de densité de la fonction de distribution de paire g(r) autour de la valeur moyenne ρ 0 g(r) = probabilité de trouver un atome entre r et r+dr, s il existe un atome à l origine

6 Matériaux isotropes Cas des amorphes, liquides Q devient Q = 4π sinθ /λ ( ) 1 = ρ 0 4πr 2 g( r) 1 S Q 0 [ ] sin ( Qr ) dr Qr Intégration limitée à Q max g( r) 1 = 1 4πQ 2 S Q ( 2π) 3 0 ρ 0 [ ( ) 1] sin ( Qr ) dq Qr

7 Système monoatomique FSDP First Sharp Diffraction Peak Liquid 85K J.L. Yarnell et al. (1973) PRA 7, 2130 ΔQ S(Q ) 1 Q p D = 2π Q p Transformée de Fourier 3.8 Å g(r ) 1 S(0) = ρ 0 k B T χ T Valeurs limites Normalisation

8 Formalisme de Faber-Ziman Système polyatomique Système de n espèces chimiques ( ) 1 = c α c β b β S αβ ( Q) 1 S Q α,β [ ] n (n+1)/2 facteurs partiels indépendents S αβ (Q) g αβ Fonctions de distribution de paire partielle ( r) 1 = 1 4πQ 2 S ( 2π) 3 αβ Q 0 ρ 0 Concentration atomique g αβ (r) et S αβ (Q) sont reliés par une transformée de Fourier [ ( ) 1] sin ( Qr ) dq Qr Longueur de diffusion Facteurs de structure partiels g αβ (r) probabilité de trouver un atome β à une distance r d un atome α

9 Fonctions dans l espace réciproque S(Q) facteur de structure F(Q)=S(Q)-1 fonction d interférence S(Q ) 1 S(Q) 0 F(Q ) S(Q) F(Q) Q Q (Å -1 ) Q (Å -1 ) D.A. Keen, A comparison of various commonly used correlation functions for describing total scattering, J. Appl. Cryst (2001).!

10 Fonctions dans l espace réel Fonction de distribution de paire g(r) 1 ère couche de coordinence Fonction de correlation de paire G(r) ou fonction de corrélation différentielle D(r) G(r) = D(r) = 4π r ρ 0 [g(r) 1] Nombre de coordinence Pente = 4πρ 0 Fonction de distribution radiale RDF(r) Fonction de distribution totale T(r) RDF(r) = 4π r 2 ρ 0 g(r) g(r) 1 FT {S(Q) 1} / ρ 0 T(r) = RDF(r)/r = 4π r ρ 0 g(r) = 4π r ρ 0 + G(r)

11 Facteur de structure non-normalisé ( ) = c α c β b β S αβ ( Q) 1 F Q g r α,β [ ] [ ] ( ) = c α c β b β g αβ ( r) 1 α,β Normalisation

12 Facteur de structure normalisé S norm ( Q) 1 = α c α 2 ( ) F Q c α α = b 2 2 Normalisation c S norm ( Q) α c = β b β S b 2 αβ ( Q) α,β g norm Pour SiO 2 : ( ) ( r) = g r +1 = b 2 g norm α,β ( r) = 0.019g SiSi r c α c β b β g b 2 αβ ( r) ( ) g SiO ( r) g OO ( r) g(r ) 1 «norm» n est pas spécifié parfois une normalisation différente c α c β b β g αβ r g norm ( r) = α,β α c α 2 [ ( )] g(r 0) 0

13 Extraction d informations de la fonction de correlation Position des pics Distances et angles entre atomes Aire des pics Coordinence 1 ère couche de coordinence Repulsion atomique 2 ème couche de coordinence Si O Si Largeur à mi hauteur Désordre Minimum du potentiel de paire Représentation unidimensionnelle de la structure 3D

14 Relation de Debye Pour un matériau isotrope ( ) = Nb 2 S( Q) = b j b j ʹ I Q j j ʹ sinqr jj ʹ QR jj ʹ S αβ (Q) Li-Li Li-O O-O B-Li B-O B-B S(Q) Q (Å -1 ) Fonctions partielles (simulation) Petits Q = grand r Grands Q = petits r Q (Å -1 ) Facteurs de structure (expérience) Li 2 B 2 O 4 n(n+1)/2 = 6 partielles B-O 0.2 B-B r (Å) P. Debye, Zerstreuung von Röntgenstrahlen, Ann. Physik., 46, 809 (1915)! B.E. Warren, X-ray diffraction, Dover publication, New-York, (1969)! g αβ (r) Li-Li Li-O O-O B-Li

15 Facteur de structure en RX ( ) = c α c β f α ( Q) f β ( Q) S αβ ( Q) 1 F Q α,β [ ] S αβ ( Q) 1 = 4πρ e r 2 g αβ r 0 Facteur de forme ( ) 1 [ ] sin ( Qr ) dr Qr Densité électronique Fonctions de distributions de paires partielles Facteur de structure de rayons X S X ( Q) = I Q [ ( ) f 2 ] f 2 f 2 = n α =1 c α f 2 α ( Q) I(Q) intensité mesurée mesurée

16 Comparaison entre diffraction des neutrons et rayons X Facteur de structure S(Q) : somme des facteurs de structure partiels, S αβ (Q) : S(Q) = α,β α W αβ (Q)S αβ (Q) Facteurs pondérants W αβ (Q) = c αc β f α ( Q,E ) f β Q,E G(r) = ( ) 2 δ f ( Q, E) 2 αβ ( ) W αβ (Q) = c αc β b β Fonction de corrélation TF W αβ G(r) = W αβ g αβ (r) α,β α ( ) g αβ (r) α,β α Fonctions de distribution de paires partielles : g αβ (r) b 2 ( 2 δ ) αβ

17

18 Comparaison entre diffraction des neutrons et rayons X f(q,e) facteur de forme variation forte de l intensité diffractée en fonction de θ b longueur de diffusion des neutrons b pas une fonction monotone du nombre atomique 58 Ni Longueur de diffusion (fm) H 6 Li 7 Li 46 Ti 48 Ti 62 Ni Nombre atomique θ = 0, I = Z

19 Comparaison entre diffraction des neutrons et rayons X f(q,e) facteur de forme informations sur éléments de Z élevé faible contraste pour des éléments voisins b longueur de diffusion des neutrons b indépendante de Q = constante atomes légers sont visibles (H, Li, N, O, etc) possible de distinguer des éléments voisins b varie entre différents isotopes substitution isotopique (H/D) 58 Ni petits échantillons radiation cause des dommages aux échantillons Longueur de diffusion (fm) H 6 Li 7 Li 46 Ti 48 Ti 62 Ni Nombre atomique échantillons de grande taille possible activation de l échantillon

20 Complémentarité des données de neutrons et rayons X Amplitudes de diffusion relative pour SiO 2 X N Si 3 1 O 1 2 RX neutron Distances en fonction des facteurs pondérants modèle X N Si-Si 3 1 Si-O 7 6 O-O 4 8

21 Complémentarité des données de neutrons et rayons X Amplitudes de diffusion relative pour SiO 2 X N Si 3 1 O 1 2 RX Distances en fonction des facteurs pondérants neutron X N Si-Si 3 1 Si-O 7 6 O-O 4 8

22 Données de diffraction des neutrons par le verre de silice: fonction de distribution radiale Solide polyatomique Q(S(Q)-1) Verre SiO 2 Fonction de corrélation Recouvrement des distributions de paires partielles G αβ (r)

23 Extraire des informations des données de diffraction : modélisations numériques R χ = i [ T exp ( r i ) T sim ( r i )] 2 i 2 T exp ( r i ) 1 2 Dynamique Moléculaire classique Dynamique Moléculaire ab initio RMC et EPSR A.C. Wright, The comparison of molecular dynamics simulations with diffraction experiments, J. Non-Cryst. Solids, 159, (1993)!

24 Extraire des informations des données de diffraction : méthodes expérimentales de contraste Système de n espèces chimiques Nombre de S αβ (Q) indépendant: n(n+1)/2 F Q ( ) = c α c β b β S αβ ( Q) 1 α,β [ ] Il faut N= n(n+1)/2 expériences différentes! Méthode de différence Neutron : substitution isotopique Rayons X : diffusion anomale

25 Substitution isotopique (diffraction de neutrons) M = élément substitué Méthode de première différence F exp1 Q F exp 2 Q + c α c β b β S αβ ( Q) 1 + c α c M b M 1 S Mα Q ( ) = c α 2 α α,β M ( ) = c α 2 α α,β M ( ) ( ) M,α ( ( ) 1) + c α c β b β S αβ ( Q) 1 + c α c M b M 2 S Mα Q M,α ( ( ) 1) Échantillon 1 Échantillon 2 ΔF( Q) = F exp1 ( Q) F exp 2 ( Q) ΔF Q ( ) + B( S MM ( Q) 1) ( ) = A S Mα ( Q) 1 α M avec A = 2c α c M b M 1 b 2 ( M 2 ) B = c M b 2 2 ( M 1 b M 2 ) L. Cormier et al., Cationic environment in silicate glasses studied by neutron diffraction with isotopic substitution, Chem. Geol. 174, 349 (2001)!

26 Substitution isotopique (diffraction de neutrons) M = élément substitué Méthode de première différence F exp1 Q F exp 2 Q + c α c β b β S αβ ( Q) 1 + c α c M b M 1 S Mα Q ( ) = c α 2 α α,β M ( ) = c α 2 α α,β M ( ) ( ) M,α ( ( ) 1) + c α c β b β S αβ ( Q) 1 + c α c M b M 2 S Mα Q M,α ( ( ) 1) Échantillon 1 Échantillon 2 ΔF( Q) = F exp1 ( Q) F exp 2 ( Q) ΔF Q ( ) + B( S MM ( Q) 1) ( ) = A S Mα ( Q) 1 α M avec A = 2c α c M b M 1 b 2 ( M 2 ) B = c M b 2 2 ( M 1 b M 2 ) L. Cormier et al., Cationic environment in silicate glasses studied by neutron diffraction with isotopic substitution, Chem. Geol. 174, 349 (2001)!

27 Pour un système binaire avec 2 espèces α,β :! Equation matricielle F exp1 ( Q) c 2 2 α b α1 F exp 2 ( Q) = c 2 2 α 2 F exp 3 ( Q) c 2 2 α 3 c 2 2 β b β1 c 2 2 β b β 2 c 2 2 β b β 3 b 2 Composition fixe: constantes c α, c β Isotopes avec un bon contraste i : longueur de diffusion de l isotope i de l espèce α L inversion permet de déterminer les facteurs de structure partiels S ab (Q) : [ F exp ( Q) ] = [ A] [ F αβ ( Q) ] [ F αβ ( Q) ] = A [ ] [ ] 1 F exp ( Q) [ S( Q) 1] = c α c β b β S αβ ( Q) 1 F(Q) c α c β 1 b β1 c α c β 2 b β 2 c α c β 3 b β 3 F αα F ββ F αβ α,β ( Q) A 11 A 12 A 13 ( Q) = A 21 A 22 A 23 ( Q) A 31 A 32 A 33 [ ] F αα F ββ F αβ ( Q) ( Q) ( Q) Possibilité de faire substitution isomorphique : Deux éléments chimiques différents avec rayon ionique similaire (même place dans la structure?) mais b différent

28 Substitution isotopique (diffraction de neutrons) Données de diffraction des neutrons: distribution radiale partielle Paires Ti-α: première différence ) -2 G(r) (barns Å Si-O Ti-O O-O K-O Ti-Si Ti-K Ti-Ti 46Ti Si-K G Ti-α (r) r(å) L. Cormier et al., Medium-range order around titanium in a silicate glass studied by neutron diffraction with isotopic substitution, Phys. Rev. B 58, (1998)!

29 Diffusion anomale (diffraction des rayons X) S(Q) = W αβ (Q)S αβ (Q) W αβ (Q) = c αc β f α Q, E f Q, E α,β α ( ) f β ( Q, E) ( ) ( ) 2 2 δ αβ Facteur de diffusion atomique : ( ) = f 0 ( Q) + f ' ( Q, E) + i f '' ( Q, E) f Q,E f et f varient fortement près des seuils d absorption d un élément f et f reliés par la relation de Kramer-Kronig :

30 Diffusion anomale (diffraction des rayons X) 2 expériences à 2 énergies (λ) différentes : au seuil d absorption (λ1 ou λ2) et loin du seuil (λ3) 1 seul échantillon est nécessaire Energie des rayons X (ev) Domaine en Q définie par Q = 4 π sinθ / λ En pratique, intéressant pour des éléments au dessus de ~Fe sinon domaine en Q trop faible!

31

32 Bibliographie Squires, G. L. Introduction to the theory of thermal neutron scattering, Cambridge University Press: Cambridge (1978). A.C. Wright, The structure of amorphous solids by x-ray and neutron diffraction, Advances in Structure Research by Diffraction Methods 5, 1 (1974). Chieux, P. In Neutron diffraction, Dachs, H., Ed., Springer-Verlag: Berlin, (1978). L. Cormier, La structure des verres étudiée par diffraction des neutrons, J. Phys. IV, 111, (2003). H. E. Fischer, A. C. Barnes, P. S. Salmon, Neutron and x-ray diffraction studies of liquids and glasses, Reports on Progress in Physics 69, (2006).

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Partie 1 - Le microscope électronique en transmission (M.E.T.)

Plus en détail

Microscopies Électroniques

Microscopies Électroniques Microscopies Électroniques M2 Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Le microscope électronique en transmission

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

M1 - MP057. Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie

M1 - MP057. Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie M1 - MP057 Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Le microscope électronique en transmission : - colonne,

Plus en détail

MODELE DE PRESENTATION DU PROJET

MODELE DE PRESENTATION DU PROJET MODELE DE PRESENTATION DU PROJET SITUATION ACTUELLE DU PROJET: Intitulé du PNR Code du Projet (Réservé à l administration) SCIENCES FONDAMENTALES Nouveau projet : Projet reformule: 1.1. Domiciliation du

Plus en détail

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov V. Les réactions r thermonucléaires 1. Principes a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov 2. Taux de réactions r thermonucléaires a. Les sections

Plus en détail

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques GDR Verres GDR 3338 Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Partie 1 - Le microscope électronique

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier Procédés plasmas à faisceau d ions P.Y. Tessier Institut des Matériaux Jean Rouxel, CNRS Groupe des plasmas et des couches minces Université de Nantes Plan Introduction Gravure par faisceau d ions Dépôt

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires I ) Ecrire l'expression analytique des signaux représentés sur les figures suivantes à l'aide de signaux particuliers. Dans le cas du signal y(t) trouver

Plus en détail

Rupture et plasticité

Rupture et plasticité Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements

Plus en détail

Dynamique des protéines, simulation moléculaire et physique statistique

Dynamique des protéines, simulation moléculaire et physique statistique Dynamique des protéines, simulation moléculaire et physique statistique Gerald R. Kneller kneller@llb.saclay.cea.fr, kneller@cnrs-orleans.fr Université d Orléans Laboratoire Léon Brillouin, CEA Saclay

Plus en détail

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr E. Rousseau, J-J Greffet Institut d optique Graduate School S. Volz LIMMS, UMI CNRS University of Tokyo, EM2C A. Siria, J. Chevrier Institut Néel-CNRS Grenoble F. Comin ESRF Grenoble Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Plus en détail

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Principe de fonctionnement des batteries au lithium Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

Simulation des processus moléculaires à la surface de la glace.

Simulation des processus moléculaires à la surface de la glace. Simulation des processus moléculaires à la surface de la glace. Cas de la photodissociation de la molécule HCl. Stéphane Briquez ( * )( ** ), Maurice Monnerville ( ** ), Brigitte Pouilly ( * )( ** ), Céline

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté CHAPITE IV Oscillations ibres des Systèmes à plusieurs derés de liberté 010-011 CHAPITE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs derés de liberté Introduction : Dans ce chapitre, nous examinons

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Introduction à l absorption X

Introduction à l absorption X Introduction à l absorption X Yves Joly Institut Néel, CNRS et UJF FAME+, Mai 2012 1 Définition 2 Section efficace Coefficient d absorption linéaire Faisceau monochromatique I 0 Matériau isotrope et homogène,

Plus en détail

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Cécile Durot 1 & Yves Rozenholc 2 1 UFR SEGMI, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, France, cecile.durot@gmail.com 2 Université

Plus en détail

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? exposé UE SCI, Valence Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? Dominique Spehner Institut Fourier et Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés Université

Plus en détail

Introduction. Mathématiques Quantiques Discrètes

Introduction. Mathématiques Quantiques Discrètes Mathématiques Quantiques Discrètes Didier Robert Facultés des Sciences et Techniques Laboratoire de Mathématiques Jean Leray, Université de Nantes email: v-nantes.fr Commençons par expliquer le titre.

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Sophie Guézo Alexandra Junay

Sophie Guézo Alexandra Junay Sophie Guézo Alexandra Junay sophie.guezo@univ-rennes1.fr alexandra.junay@univ-rennes1.fr Unité Mixte de Recherche (UMR) Université Rennes I et CNRS Physique moléculaire Matière molle Matériaux Nanosciences

Plus en détail

METHODES D ANALYSE DES COMPOSES AMORPHES

METHODES D ANALYSE DES COMPOSES AMORPHES Elisabeth Adam Pascal Bouffandeau Alexandre Darraspen Romuald Fix Sébastien Jouve Olivier Welker METHO D ANALYSE COMPOSES AMORPHES Sommaire 1. DÉFINITION DE L ÉTAT AMORPHE... 3 1.1. CLASSIFICATION MATÉRIAUX...

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

Analysis of Water Transport in Polymer Electrolyte Fuel Cells using Neutron Imaging

Analysis of Water Transport in Polymer Electrolyte Fuel Cells using Neutron Imaging DISS. ETH NO. 20548 Analysis of Water Transport in Polymer Electrolyte Fuel Cells using Neutron Imaging A dissertation submitted to ETH ZURICH for the degree of Doctor of Sciences presented by Pierre Oberholzer

Plus en détail

Modélisation prédictive et incertitudes. P. Pernot. Laboratoire de Chimie Physique, CNRS/U-PSUD, Orsay pascal.pernot@u-psud.fr

Modélisation prédictive et incertitudes. P. Pernot. Laboratoire de Chimie Physique, CNRS/U-PSUD, Orsay pascal.pernot@u-psud.fr Modélisation prédictive et incertitudes P. Pernot Laboratoire de Chimie Physique, CNRS/U-PSUD, Orsay pascal.pernot@u-psud.fr Le concept de Mesure Virtuelle mesure virtuelle résultat d un modèle visant

Plus en détail

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi Les solutions envisagées Laurent PINARD Responsable Technique Laboratoire des Matériaux Avancés - Lyon 1 Plan de l exposé Introduction Virgo, les

Plus en détail

TPG 12 - Spectrophotométrie

TPG 12 - Spectrophotométrie TPG 12 - Spectrophotométrie Travail par binôme Objectif : découvrir les conditions de validité et les utilisations possibles de la loi de Beer-Lambert I- Tracé de la rosace des couleurs Choisir un des

Plus en détail

Compression Compression par dictionnaires

Compression Compression par dictionnaires Compression Compression par dictionnaires E. Jeandel Emmanuel.Jeandel at lif.univ-mrs.fr E. Jeandel, Lif CompressionCompression par dictionnaires 1/25 Compression par dictionnaire Principe : Avoir une

Plus en détail

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent

Plus en détail

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE N d ordre : Série : UNIVERSITE MENTOURI CONSTANTINE FACULTE DES SCIENCE DE L INGENIEUR

Plus en détail

Module HVAC - fonctionnalités

Module HVAC - fonctionnalités Module HVAC - fonctionnalités Modèle de radiation : DO = Discrete Ordinates On peut considérer l échauffement de solides semi transparents causé par le rayonnement absorbé par le solide. On peut également

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

Développement de lois et de structures de réglages destinées à la téléopération avec retour d effort

Développement de lois et de structures de réglages destinées à la téléopération avec retour d effort Développement de lois et de structures de réglages destinées à la téléopération avec retour d effort Thomas Delwiche, Laurent Catoire et Michel Kinnaert Faculté des Sciences Appliquées Service d Automatique

Plus en détail

Caractérisation non linéaire de composants optiques d une chaîne laser de forte puissance

Caractérisation non linéaire de composants optiques d une chaîne laser de forte puissance Caractérisation non linéaire de composants optiques d une chaîne laser de forte puissance Stéphane Santran Co-tutelle : Centre de Physique Moléculaire Optique et Hertzienne (CPMOH), Talence Laurent Sarger

Plus en détail

La plate-forme Caractérisation CIM PACA

La plate-forme Caractérisation CIM PACA La plate-forme Caractérisation CIM PACA Un partenaire de choix pour la caractérisation chimique de vos matériaux Partenaires: Qui sommes-nous? La plate-forme Caractérisation CIM PACA est une association

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Chapitre I- Le champ électrostatique. I.1.1- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique

Chapitre I- Le champ électrostatique. I.1.1- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique Chapitre I- Le champ électrostatique I.- Notions générales I..- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique Quiconque a déjà vécu l expérience désagréable d une «décharge électrique» lors

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

Les rayons cosmiques primaires chargés

Les rayons cosmiques primaires chargés Les rayons cosmiques primaires chargés Historique de leur découverte Spectre en énergie Composition: abondance Electrons/positons Muons Antiprotons Processus d accélération Expériences Ballons (BESS) Satellites

Plus en détail

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ² José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Nature des variables

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

Quelle place pour l'adaptation et le financement dans l'accord post 2020? Alpha Oumar Kaloga Chargé de Mission CC &Development 14.04.

Quelle place pour l'adaptation et le financement dans l'accord post 2020? Alpha Oumar Kaloga Chargé de Mission CC &Development 14.04. Quelle place pour l'adaptation et le financement dans l'accord post 2020? Position du Groupe Africain Alpha Oumar Kaloga Chargé de Mission CC &Development 14.04.2015 Contexte... Emission actuelle nous

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

de suprises en surprises

de suprises en surprises Les supraconducteurs s de suprises en surprises titute, Japan hnical Research Inst Railway Tech Julien Bobroff Laboratoire de Physique des Solides, Université Paris-Sud 11 & CNRS Bobroff 2011 Supra2011

Plus en détail

Modélisation couplée des processus de surface et souterrains pour prédire la distribution spatiale de l'évapotranspiration.

Modélisation couplée des processus de surface et souterrains pour prédire la distribution spatiale de l'évapotranspiration. Contacts : jean-martial.cohard@ujf-grenoble.fr AMA Fall Meeting 2013 Toulouse, 22-24 janvier Modélisation couplée des processus de surface et souterrains pour prédire la distribution spatiale de l'évapotranspiration.

Plus en détail

PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE

PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE Préambule Objectifs La culture scientifique et technique acquise au collège doit permettre à l élève d avoir une première représentation

Plus en détail

Introduction. Installation de SPIRAL

Introduction. Installation de SPIRAL JOURNEES ACCELERATEURS Roscoff 20/22 mars 2000 PROJET SPIRAL : LE POINT M.P. Bourgarel, P. Bertrand, C. Barué, D. Bibet, B. Bru, A. Chabert, F. Chautard, M. Di Giacomo, M. Duval,G. Gaubert, S. Gibouin,

Plus en détail

Quelleestlavaleurdel intensitéiaupointm?

Quelleestlavaleurdel intensitéiaupointm? Optique Ondulatoire Plan du cours [1] Aspect ondulatoire de la lumière [2] Interférences à deux ondes [3] Division du front d onde [4] Division d amplitude [5] Diffraction [6] Polarisation [7] Interférences

Plus en détail

Equation LIDAR : exp 2 Equation RADAR :

Equation LIDAR : exp 2 Equation RADAR : Contexte scientifique Systèmes LIDAR/RADAR Equation LIDAR : exp Equation RADAR : p (r) : puissance rétrodiffusée r : altitude ou profondeur. C : constante instrumentale. β : coefficient de rétrodiffusion

Plus en détail

PHY2723 Hiver 2015. Champs magnétiques statiques. cgigault@uottawa.ca. Notes partielles accompagnant le cours.

PHY2723 Hiver 2015. Champs magnétiques statiques. cgigault@uottawa.ca. Notes partielles accompagnant le cours. PHY2723 Hiver 2015 Champs magnétiques statiques cgigault@uottawa.ca otes partielles accompagnant le cours. Champs magnétiques statiques (Chapitre 5) Charges électriques statiques ρ v créent champ électrique

Plus en détail

Introduction à l approche bootstrap

Introduction à l approche bootstrap Introduction à l approche bootstrap Irène Buvat U494 INSERM buvat@imedjussieufr 25 septembre 2000 Introduction à l approche bootstrap - Irène Buvat - 21/9/00-1 Plan du cours Qu est-ce que le bootstrap?

Plus en détail

P17- REACTIONS NUCLEAIRES

P17- REACTIONS NUCLEAIRES PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules

Plus en détail

Systèmes de communications numériques 2

Systèmes de communications numériques 2 Systèmes de Communications Numériques Philippe Ciuciu, Christophe Vignat Laboratoire des Signaux et Systèmes cnrs supélec ups supélec, Plateau de Moulon, 9119 Gif-sur-Yvette ciuciu@lss.supelec.fr Université

Plus en détail

TP 3 diffusion à travers une membrane

TP 3 diffusion à travers une membrane TP 3 diffusion à travers une membrane CONSIGNES DE SÉCURITÉ Ce TP nécessite la manipulation de liquides pouvant tacher les vêtements. Le port de la blouse est fortement conseillé. Les essuie tout en papier

Plus en détail

Vers une approche Adaptative pour la Découverte et la Composition Dynamique des Services

Vers une approche Adaptative pour la Découverte et la Composition Dynamique des Services 69 Vers une approche Adaptative pour la Découverte et la Composition Dynamique des Services M. Bakhouya, J. Gaber et A. Koukam Laboratoire Systèmes et Transports SeT Université de Technologie de Belfort-Montbéliard

Plus en détail

Optimisation et programmation mathématique. Professeur Michel de Mathelin. Cours intégré : 20 h

Optimisation et programmation mathématique. Professeur Michel de Mathelin. Cours intégré : 20 h Télécom Physique Strasbourg Master IRIV Optimisation et programmation mathématique Professeur Michel de Mathelin Cours intégré : 20 h Programme du cours d optimisation Introduction Chapitre I: Rappels

Plus en détail

Transmission de données. A) Principaux éléments intervenant dans la transmission

Transmission de données. A) Principaux éléments intervenant dans la transmission Page 1 / 7 A) Principaux éléments intervenant dans la transmission A.1 Equipement voisins Ordinateur ou terminal Ordinateur ou terminal Canal de transmission ETTD ETTD ETTD : Equipement Terminal de Traitement

Plus en détail

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Vis à billes de précision à filets rectifiés sommaire Calculs : - Capacités de charges / Durée de vie - Vitesse et charges moyennes 26 - Rendement / Puissance motrice - Vitesse critique / Flambage 27 - Précharge / Rigidité 28 Exemples de calcul 29

Plus en détail

5. Les conducteurs électriques

5. Les conducteurs électriques 5. Les conducteurs électriques 5.1. Introduction Un conducteur électrique est un milieu dans lequel des charges électriques sont libres de se déplacer. Ces charges sont des électrons ou des ions. Les métaux,

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB. Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris

Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB. Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB Zakaria Meliani Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris Janvier 2007 Les grandes lignes de la présentation Les propriétés

Plus en détail

Joints de grains : couplage entre modélisation et microscopie électronique haute résolution

Joints de grains : couplage entre modélisation et microscopie électronique haute résolution Joints de grains : couplage entre modélisation et microscopie électronique haute résolution Frédéric Lançon, Damien Caliste, Jean Luc Rouvière Lab. de simulation atomistique (L_Sim), Inac/SP2M, CEA, Grenoble,

Plus en détail

MBR225. Le module a été conçu et réalisé conformément aux normes en vigueur portant sur la sûreté et la fiabilité des installations industrielles.

MBR225. Le module a été conçu et réalisé conformément aux normes en vigueur portant sur la sûreté et la fiabilité des installations industrielles. MBR225 Module de surveillance des chaînes cinématiques Le module est dédié à la surveillance du fonctionnement de machines dont la chaîne cinématique constitue un facteur important de sécurité : treuil,

Plus en détail

Technologies quantiques & information quantique

Technologies quantiques & information quantique Technologies quantiques & information quantique Edouard Brainis (Dr.) Service OPERA, Faculté des sciences appliquées, Université libre de Bruxelles Email: ebrainis@ulb.ac.be Séminaire V : Ordinateurs quantiques

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Les interférences lumineuses

Les interférences lumineuses Les interférences lumineuses Intérêt de l étude des interférences et de la diffraction : Les interférences sont utiles pour la métrologie, la spectrométrie par transformée de Fourier (largeur de raie),

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique

Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique J.M. Raimond Université Pierre et Marie Curie Institut Universitaire de France Laboratoire Kastler Brossel Département de

Plus en détail

Étoiles doubles par Interférométrie des tavelures au T60 du pic du midi

Étoiles doubles par Interférométrie des tavelures au T60 du pic du midi Étoiles doubles par Rappels historiques Analyse Harmonique : la transformée de Fourier FOURIER, Jean Baptiste Joseph (21 Mars 1768, Auxerre, France - 16 Mai 1830, Paris, France) Expérience des trous d

Plus en détail

Université de Caen. Relativité générale. C. LONGUEMARE Applications version 2.0. 4 mars 2014

Université de Caen. Relativité générale. C. LONGUEMARE Applications version 2.0. 4 mars 2014 Université de Caen LMNO Relativité générale C. LONGUEMARE Applications version.0 4 mars 014 Plan 1. Rappels de dynamique classique La force de Coulomb Le principe de moindre action : lagrangien, hamiltonien

Plus en détail

Complément: Sources naturelles de rayonnement

Complément: Sources naturelles de rayonnement Complément: Sources naturelles de rayonnement 1 Notions de dose Dose absorbée en 1 point (D) unité: Jkg -1 ou gray (Gy) valeur moyenne de l énergie impartie (déposée) à la matière par unité de masse à

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

' Département de Chimie Analytique, Académie de Médecine, 38 rue Szewska,

' Département de Chimie Analytique, Académie de Médecine, 38 rue Szewska, J. Phys. IVFrance 11 (2001) O EDP Sciences, Les Ulis Limites des solutions solides dans le système binaire CdBr2-AgBr A. Wojakowska, A. Gorniak and W. ~awel' Laboratoire d'analyse Thermique, Département

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation URSI-France Journées scientifiques 26/27 mars 2013 Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation All Dielectric Superstrate to Control the Half-Power-BeamWidth

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Les rayons X. Olivier Ernst

Les rayons X. Olivier Ernst Les rayons X Olivier Ernst Lille La physique pour les nuls 1 Une onde est caractérisée par : Sa fréquence F en Hertz (Hz) : nombre de cycle par seconde Sa longueur λ : distance entre 2 maximum Sa vitesse

Plus en détail

Panorama de l astronomie

Panorama de l astronomie Panorama de l astronomie 7. Les étoiles : évolution et constitution des éléments chimiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gaël Cessateur & Gilles Theureau, Lab Phys. & Chimie de l Environnement

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

Le signal GPS. Les horloges atomiques à bord des satellites GPS produisent une fréquence fondamentale f o = 10.23 Mhz

Le signal GPS. Les horloges atomiques à bord des satellites GPS produisent une fréquence fondamentale f o = 10.23 Mhz Le signal GPS Les horloges atomiques à bord des satellites GPS produisent une fréquence fondamentale f o = 10.23 Mhz Deux signaux en sont dérivés: L1 (fo x 154) = 1.57542 GHz, longueur d onde = 19.0 cm

Plus en détail