Quels examens complémentaires chez l enfant suspect d Infection Néonatale Bactérienne. Pr Christèle Gras Le Guen Hôpital Mère Enfant CHU NANTES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Quels examens complémentaires chez l enfant suspect d Infection Néonatale Bactérienne. Pr Christèle Gras Le Guen Hôpital Mère Enfant CHU NANTES"

Transcription

1 Quels examens complémentaires chez l enfant suspect d Infection Néonatale Bactérienne Pr Christèle Gras Le Guen Hôpital Mère Enfant CHU NANTES

2 Arthur, né 37SA dans un contexte de fièvre maternelle: Faut-il prescrivez des examens complémentaires chez ce NNé asymptomatique? L analyse du liquide gastrique est une moyen efficace de dépister les Nnés infectés L hémoculture doit être systématique en cas de traitement ATB post natal Un résultat d hémoculture négatif a H36 a peu de risque de se positiver ensuite La CRP dosée a la naissance est peu informative La valeur de la PCT dosée au sang du cordon a montré son interet dans la limitation de l exposition aux ATB Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

3 Du bon usage des examens complémentaires Zone sans Ex compl Seuil Ex compl 0,4 Zone Ex compl Zone où antibiotique débuté Seuil antibiotique 0% 100% examen «utile» examen non décisionnel Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

4 En matière d INP, les pratiques actuelles en France sont: 50% des Nnés fait l objet d une analyse du liquide gastrique 25% font l objet d un bilan sanguin 2/3 des liquides rachidiens prélevés sont hémorragiques chez le NNé 25% reçoivent une ATB per partum 4% reçoivent une ATB post natale Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

5 Etat des lieux En France, depuis les recommandations ANAES 2002 Plus d un nouveau-né sur 4 a un prélèvement sanguin pour suspicion d INBP Plus de 50% des nouveau-nés ont des prélèvements bactériologiques (liquide gastrique, périphériques) à la naissance Ces prélèvements identifient des colonisations chez 20% de ces nouveau-nés Environ 4% des nouveau-nés reçoivent une antibiothérapie à la naissance Parmi ceux-ci, entre 25 à 65% reçoivent une C3G 5 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai 2017 Alexandre-Treilles M et al. Arch Pediatr 2006; Labenne M et al. Pediatr Infect Dis J 2007; Sikias P et al Arch Pediatr 2015

6 Etat des pratiques: Cohorte US Wortham et al INBP en contexte de chorioamniotite NNTreat = selon prevalence de la chorioamiotite HEMOCORD (HUGO) 2013 Cohorte multicentrique 3252 de NNés suspects d INP (liquide gastrique) 46 % des naissances 10,8% de Nnés traités par ATB, 4 INBP certaines (0,26/1000 naissances) NNTest: 866 (nb de patients à tester pour 1 INP certaine) NNtreat: 89 (nb de patients traités pour 1 INP certaine) Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

7 Examen clinique seul vs examens biologiques Coloration centrale et périphérique, FR, signes chez les nouveau-nés de rétraction 37 SA asymptomatiques H1, 2,4, 8, 12, 16, 20, 24, 30, 36, 42, 48 à risque d INP à SGB selon CDC 2002 Période (n=7628) Période (n=7611) Hémoculture-NFS±CRP Examen standardisé 48h Examen clinique standardisé seul CANTONI L J Pediatr 2013 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

8 Examen clinique seul vs examens biologiques chez les nouveau-nés 37 SA asymptomatiques à risque d INBP à SGB selon CDC 2002 Période 1 (n=7628) Période 2 (n=7611) p Hémoculture prélevée 527 (6,9) 44 (0,6) < 0,001 NFS 477 (6,3) 41 (0,5) < 0,001 CRP 347 (4,5) 40 (0,5) < 0,01 Hémoculture + 13 (0,2) (1) 2 (0,03) (2) < 0,01 Antibiothérapie 89 (1,2) 36 (0,5) < 0,05 (1) SCN:10,S aureus, Strepto α hémolytique, E.faecalis 1 (2) (2) E.faecalis: 1, S.aureus: 1 CANTONI L J Pediatr 2013 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

9 Réduction de tests diagnostiques et délai d antibiothérapie Nouveau-nés Période 1 (n=6183) Période 2 (n=5320) p Antibiothérapie (%) 2,2 1,7 0,09 NN symptomatiques lors de la mise sous antibiotiques (%) 96,2 97,8 0,79 Infection prouvée (n) 3 (1) 0 - Délai 1è dose antibiotique (h) 10,7 4,5 0,002 CRP en maternité (% tous nouveaunés) (1) E.coli, S.pneumoniae, S.mitis 26,8 2,3 < 0,0001 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai DUVOISIN G Swiss Med Wkly 2014

10 Quelle aide attendre des examens complémentaires? Identifier les Nnés a haut risque d INB? Identifier les Nnés a bas risque d INB? Prévenir la survenue d une INB tardive Adapter le choix de ATB post natale Adapter la durée du traitement ATB Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

11 Quelle aide attendre des examens complémentaires? Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

12 HEMOCULTURE L hémoculture est le test de référence pour le diagnostic d INB Le risque de «faux négatif» est négligeable a prendre en compte Les «faux positifs» sont moins problématiques que les «faux négatif» Le volume de sang influence moins le résultat que le nombre de flacons inoculés L hémoculture est inutile chez un patient sous ATB Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

13 Hémoculture Examen de référence Indiquée pour tout NNé avec symptômes INBP ou sepsis avant ATB probabiliste (grade A) Volume idéal 2 ml (grade C) 0,5-1 ml : diminution de sensibilité 60-70% Kellogg et al, 1997 Délai de positivité > H36 rare en néonatologie 451 hémocultures Kumar et al Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

14 Hémoculture: examen de référence pour INBP INDICATIONS: pour tout nouveau-né qui présente des signes cliniques d INBP ou de sepsis avant l instauration d une antibiothérapie probabiliste. (Grade A). L hémoculture dans un flacon pédiatrique (volume minimal 1 ml,volume cible de 2 ml) (Grade C). L introduction des hémocultures dans l automate sans délai (Grade B). Pas d hémoculture chez les nouveau-nés asymptomatiques, nés à terme ou prématurés 34 SA, dans les circonstances suivantes (Grade B): - fièvre maternelle > 38 C - rupture de la poche des eaux de plus de 12 heures - naissance dans un contexte de PV positif à streptocoque B - antibioprophylaxie per-partum inadéquate. En revanche, ces nouveau-nés nécessitent une surveillance clinique standardisée durant les premières 48 heures (Grade C). Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

15 Liquide Céphalo Rachidien Risque de méningite en cas de bactériémie: 25% Seules 35% des méningites sont bactériémiques Ponctions traumatiques 10-30%: interprétation complexe May et al, 2005; Garges et al 2006 Indications PL inchangées AEG, symptômes neurologiques, sepsis néonatal, bactériémie à germe pathogène) Réponse partielle à l antibiothérapie H48 Une valeur élevée isolée de CRP n est pas une indication de PL CDC 2010, Polin 2012 Indication différée selon l état clinique du Nné, ne doit pas retarder l ATB Place des technique de biologie moléculaire +++ (grade B) Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

16 Culture placentaire Contributif en cas de listeriose surtout (en + hémocultures maternelles) COP, 2014 En cas de fièvre maternelle, notion d exposition à la listéria, anomalies placentaires macroscopiques (Grade C) ECBU maternel Prélèvement vaginal per partum Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

17 Place du liquide gastrique? Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

18 Cottineau Arch. de Péd Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

19 Prélèvements périphériques Liquide gastrique: des performances diagnostiques modestes Sensibilité 50-89%, Spécificité 40-90%, VVP 4-50%, VVN 91-99% Utilisation initialement préconisée: Adaptation secondaire ATB probabiliste, Arreter ATB H48 si hémoc et CRP négative (VPN) En pratique: à l origine de très nombreux bilans et antibiothérapies chez des Nnés asymptomatiques ANAES 2002, Wortham et al, 2016, Sikias et al, 2015 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

20 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

21 Place du liquide gastrique? l analyse bactériologique du liquide gastrique et des prélèvements périphériques n est pas contributive au diagnostic d INBP : apport dans le diagnostic étiologique est insuffisant chez les nouveau-nés proches du terme (Grade B). Ne plus utiliser le prélèvement du liquide gastrique et les prélèvements périphériques dans la prise en charge du risque d INBP chez le nouveau-né > 34 SA (Grade B). Circonstances particulières? (BLSE pendant la grossesse ou à l accouchement) orientation secondaire de l ATB du nouveau-né sysmptomatique (Grade AE). Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

22 HEMOGRAMME L hémogramme est l examen de routine a prescrire en cas de FDR d INP? L analyse de la formule sanguine est indispensable en urgence La présence de formes jeunes > 10% est en faveur d une INB La thrombopénie est quasi constante en cas d INB La surveillance de la cinétique des GB constitue un facteur pronostique intéressant Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

23 Place de l Hémogramme Leucopénie ( < 5000/mm3 ) leucocytose (> /mm3 à la naissance, > à 48 h) l élévation du rapport I / T ( 0,2) non spécifique Méta analyse 15 études, 2178 épisodes de suspicion d INBP Su et al 2014 ANAES 2002: L hémogramme et les valeurs des leucocytes totaux, des neutrophiles totaux (T), des neutrophiles immatures (I), le rapport I/T sont très peu contributifs au diagnostic d infection néonatale (grade B) sensibilité médiocre 18 à 44 % selon les études Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

24 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai 2017 Manroe

25 Full diagnostic evaluation: Hémoculture, NFS-Plq, + RP+ PL Limited evaluation: Hémoculture, NFS-Plq à la naissance et/ou 6-12h The American College of Obstetricians an Gynecologist Avril 2011 RED BOOK 2012 AAP

26 Place de la CRP ANAES 2002 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

27 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

28 Deux CRP normales réalisées entre 8 et 24 heures de vie puis 24 heures plus tard ont une valeur prédictive négative de 99,7% Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

29 CRP: recommandations Ne pas prélever une NFS ou un dosage de CRP à la naissance pour diagnostiquer INBP (Grade B). Dosage de la CRP à 12 heures de vie chez Nnés dont la mère a reçu une antibioprophylaxie per-partum ou une antibiothérapie inadéquates pour une fièvre > 38 C, (Grade AE). Pas de dosage de CRP à la naissance si ATB chez un nouveau-né suspect d INBP (Grade B) mais uniquement > H12. Un dosage de la CRP heures après ATB peut aider à arrêter ATB si hémoculture nég à 48h (Grade C). Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

30 PROCALCITONINE La PCT est un marqueur très spécifique d INBP La PCT se positive plus vite que la CRP La PCT n est informative que dosée au sang du cordon La cinétique des valeurs de PCT constitue un marqueur pronostique La PCT n est pas informative dans le diagnostic d INB secondaire Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

31 Healthy newborns Infected newborns Uninfected hospitalized newborns Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai 2017 Procalcitonin and Sepsis in critically ill newborns Chiesa et al, Clin Infect Dis, 1998 ; 26 :

32 32 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

33 Infection néonatale Précoce: PCT dosée au cordon 33 La PCT au cordon ne permet pas d identifier les infections post natales! PCT >0.5 g/l CRP >5 mg/l CRP <5 mg/l PCT <0.5 g/l Pre-test probability Likelihood ratio Post-test probability Probabilité d être infecté si PCT + 85%; si PCT- 1% JORAM et al, Arch Dis Child 2006 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

34 Table 2. Diagnosis values of PCT in all, preterm and term newborns. (26 enfants infectés) All newborns n=2154 Preterm newborns n=812 Term newborns n=1342 Sensitivity ( ) ( ) ( ) Specificity ( ) ( ) ( ) Negative predicting value ( ) ( ) ( ) Positive predictive value ( ) ( ) ( ) Positive likelihood ratio 31.7 ( ) 20.4 ( ) 45.1 ( ) Negative likelihood ratio 0.08 ( ) 0.00 (0.00 NA) 22.6 ( ) Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

35 35 MONOGRAMME DE BAYES Prématurés Pop Générale Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

36 AUC PCT: 0.96 IC95% AUC CRP1: 0.75 IC95% AUC CRP2:0.88 IC95% Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

37 NNé suspect d infection néonatale ETUDE DIACORD Signes de gravité ou Symptomatique H2? OUI Hémoculture +/- PL+/- Rx Thorax + Hospitalisation NON Signe de gravité ou anomalie biologique ou symptomatologie persistante à H3 PCT au cordon > 0,6 ng/ml CRP >20 mg/l H12 OUI ou signes cliniques < 0,6 ng/ml NON Apparition de signes cliniques Surveillance clinique en maternité 48h NON OUI Economie d ATB (9 vs 13%; p<0,05) Economie d ex compl (12 vs 40%; p<0,005) Hémoculture + ATB IV + Hospitalisation ATB IV dans l heure Ré évaluation clinique et biologique à 36h Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

38 INB Tardives Les INBTardives sont plus fréquentes que les INBPrécoces Le diagnostic est plus facile car les hémocultures plus performantes On distingue les INB Tardives des INB «secondaires» La pathogène le plus fréquent est le staphylocoque coagulase négative L approche diagnostique repose sur des hémocultures répétées Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

39 Infections néonatales secondaires Pathogénie du staphylocoque coagulase négative chez le nouveau-né prématuré

40 Infections néonatales secondaires Diagnostic difficile Etat clinique précaire Peu de volume pour hémoculture: moindre sensibilité Souvent 1 seule hémoculture : infection ou conta? Dépendance au cathéter ++ Mais risque infection non contrôlée Wolf PIDJ 2013

41 Infection néonatale tardive en néonatologie PCT> g/l 25.5% PCT< g/l Lorsque PCT +, le risque d être infecté est de 80% Lorsque PCT -, le risque d être infecté est de 2.2% Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai 2017 Isidor et al, Scand J Infect Dis 2007, Jacquot A, Arch Dis Child

42 Nathan 25+1 SA, 590g, Apgar 5/6 Suspicion d infection néonatale tardive à J7 Bactériémie staphylococcus capitis KANA R, DAPTO CMI 1 mg/l, LINE 0,75 mg/l, RIFAMP S, VANCO 1 mg/l Ibuprofen J9 Insuffisance rénale oligo anurique Créatinine 253 micromol/l J10, 230 à J14, 295 à J18 Echo cœur, vasculaire, abdo, rénale nle J0 J7 J12 J16 J18 CTX + GENTA KTVO KTEC VANCO IVC LINE IVC DAPTO + R KTEC

43 ARTHUR, 3 semaines Température: 38,8 C depuis 2 heures Geint FC: 189/mn FR: 62/mn PAS: 50 mmhg TRC 4 secondes Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

44 A propos de ce Nouveau Né fébrile: Vous êtes inquiet? Vous expliquez a ses parents qu il présente une infection bactérienne certaine Vous prescrivez une NFS et une CRP Vous prescrivez une hémoculture Vous initiez immédiatement une antibiothérapie par C3G per os Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

45 ELSA, 3 semaines Température: 38,8 C constatée il y a 2 heures Conscience OK FC: 139/mn FR: 32/mn PAS: 50 mmhg TRC immédiat Pas de point d appel après examen clinique Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

46 Vous prescrivez des examens complémentaires chez ce NNé asymptomatique? Oui car la probabilité d infection bactérienne est supérieure à 50% Oui, un hémogramme systématiquement Oui, une recherche de virus systématiquement car l infection virale est la plus fréquente dans ce contexte Non car CRP dosée 2 heures après le début de la fièvre est peu informative Non car la Procalcitonine (PCT) dosée 2 heures après le début de la fièvre est peu informative Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

47 Infection bactérienne < 3 mois? Infection néonatale tardive: Streptocoque B Escherichia coli (BLSE?) Infection communautaire Pneumocoque Méningocoque Infection Bactérienne Sévère (IBS) Pyelonéphrite Pneumonie Gastroentérite, infection osteo articulaire Infection Bactérienne Invasive (IBI) Bactériémie Méningite Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

48 Prévalence de l infection bactérienne < 3 mois Probabilité pré test Etude PRONOUR (2047 < 3 mois fébriles dans 15 UP français ) 1% d IBI et 6.8% de non IBI IBI plus fréquentes avant 1 mois (3.3% vs 1.2%;P=.01). Etude du REPEM (2185 < 3 mois fébriles dans 8 UP européens 2013) 4% d IBI et 19% de non IBI IBI + fréquentes avant 21 jours Etude Nantaise (247 < 3 mois fébriles aux UP 2016) 2,8% d IBI et 18% de non IBI 7% avant 1 mois vs 2% < 3 mois Milcent et al, JAMA Ped 2015 Gomez et al, Pediatrics 2016 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

49 ELSA, 3 semaines : examens complémentaires NFS-pl GB: dont 9 000PN HB: 11g Pl: /mm3 CRP: 29 mg/l PCT: 0,1 ng/ml Hémoculture en cours Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

50 Que décidez vous devant ces résultats? La probabilité d IBS est faible, vous ne prescrivez pas d ATB La PCT négative élimine le diagnostic d IBInvasive Vous complétez par une PL Vous complétez par une bandelette urinaire Vous complétez par un ECBU systématique, la BU n étant pas informative a cet age Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

51 Milcent et al, JAMA Ped 2015 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

52 IBI (n=11) IBI among infants with fever detected 6 hours before the laboratory tests (n=4) Biomarker AUC (95% CI) P Value* AUC (95% CI) PCT 0.85 ( ) 0.76 (0.48-1) CRP 0.72 ( ) ( ) ANCs 0.56 ( ) ( ) WBCs 0.46 ( ) < ( ) Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

53 Fièvre aigue avant 3 mois > ou = à 38 Non Signes de gravité (1)? Fièvre isolée? Oui RR 3,5 IC95% (2,3-5,4) Non Hospitalisation USC/USI, Hémoculture, ATB, remplissage PEC selon foyer identifié (GEA, varicelle, cellulite, pneumonie ) Oui Age < 1 mois (2)? Oui PL + ECBU + Hémoc + Rx thorax si polypnée. CRP, PCT + C3G Non BU +- ECBU (3), Rx thorax si polypnée Anormal C3G + aminoside si infect urinaire, amoxicilline si pneumopathie Normal PCT > 0,5 ng/ml (4)? Oui Hémoc + ECBU chez garçon (5) + C3G Non Non CRP > 20 mg/l ou PN > /mm3? RR 7,6 IC95% (2,9-19,8) Oui RR 4,8 IC95% (1,3-17,7) Hémoc + ECBU chez garçon (5) + C3G Faible risque IBI, surveillance ambulatoire avec conseils aux parents, ou UHCD si fièvre < 6 h. Revoir à 48 h, pas d ATB USC : unité de soins continus, USI : unité de soins Intensifs, PEC : prise en charge, IBI : infection bactérienne invasive. C3G: céphalosporine de 3 ème génération; RR: Risque Relatif d IBI

54 CRP microméthode 3,6% de discordance (9/247) Fig. 2. Corrélation entre des valeurs de CRP par les deux techniques (nombre = 267). R. Cohen, et al, Arch Ped 2006 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

55 PCT microméthode Résultat quantitatif automatisé En 20 minutes Validé vs méthode de référence Kutz et al, Clin Chem Lab Med 2016 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

56 L avenir? Oved K et al, Plos one 2015 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

57 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

58 La PCR en temps réel PCR = en passe de devenir Gold standard diagnostique (vs culture?) Basé sur la détection d un reporter «fluorescent» Signal détecté en temps réel, proportionnel à la quantité d amplicons Avantages/ PCR conventionnelle + rapide (20 min-2h vs 4-48h) Tx de contamination faible (moins de manip) + grande reproductibilité Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

59 RT PCR du futur : GeneXpert Complètement automatisée Pas de manipulations intermédiaires Facilité d utilisation Délocalisation hors labo, au lit du malade Résultats min GBS, Staphylocoque, HSV, gènes de résistance Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

60 Hopital SAINT JOSEPH ( ) 105 PCR NA (erreur ou invalid) 10% Prévalence portage GBS 14% culture PP Culture PP+ Culture PP- PCR PCR Prévalence portage GBS 12% culture PP PV9+ PV9- PCR PCR % des femmes dépistées anténatal (PV9 +) sont négatives per partum 49 % dépistées perpartum (PCR+) sont négatives en anténatal Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

61 Quid des urines? Infection urinaire = IBS la plus fréquente a cet âge ECBU indispensable MAIS technique de prélèvement primordiale! La bandelette urinaire (BU) a une performance égale quel que soit l âge MAIS ne permet pas d abaisser suffisamment la probabilité d IU chez le nourrisson < 1mois Une BU négative sur des urines recueillies au sachet permet d infirmer la présence d IU chez l enfant > 1 mois Une BU positive sur des urines recueillies au sachet doit être interprétée avec précaution Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

62 ULYSSE, 7 semaines Température: 38,8 C depuis quelques heures Conscience OK FC: 122/mn FR: 28/mn PAS: 65 mmhg TRC immédiat Rose, souriant Pas de point d appel après examen clinique Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

63 Vous prescrivez des examens complémentaires chez ce nourrisson asymptomatique? Non car la fièvre est récente Non car son état général est rassurant Non car la probabilité d IBS est négligeable dans cette situation Oui car une bactériémie est possible chez cet enfant non vacciné Oui car ses parents sont particulièrement inquiets Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

64 Probabilité post test Galetto-Lacour et al, Pediatrics, 2003 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

65 Lab-score: enfants 3 ans Fièvre sans point d appel de l enfant de moins de 3 ans. Galetto-Lacour et al, Arch Dis Child, 2010 Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

66 Prévalence de l IU et faux négatifs < 3m, HT, non circoncis <3m, HT > 3m, HT, circoncis Se = 82 % Spécificité = 92 % RVN = 0,20 P pré-test (prévalence) P post test si résultat - (1-VPN) n enfants explorés pour 1 IU ratée (1 faux nég / n) 50 % 16 % 6 20 % 5 % 20 9 % 2 % 50 2 % 0,4 % 250 0,1 % 0,02% 5000 Zone sans ECBU Seuil ECBU 0,4 Zone ECBU Zone où antibiotique débuté Seuil antibiotique 0% 100% examen «utile» examen non décisionnel Ateliers SFN Maison de la réanimation PARIS 23 mai

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois Dr Sophie Blumental Service de Maladies Infectieuses Pédiatriques Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola Bruxelles INTRODUCTION Fièvre = symptôme

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

infections néonatales, marqueurs biologiques, CRP, PCT, IL-6 KEYWORDS Neonatal infections, biological marker, CRP, PCT, IL-6

infections néonatales, marqueurs biologiques, CRP, PCT, IL-6 KEYWORDS Neonatal infections, biological marker, CRP, PCT, IL-6 Marie ARSAC 1 Le nouveau-né infecté : quelle place pour quel marqueur biologique? Pratique RÉSUMÉ Les infections néonatales restent des pathologies fréquentes, difficiles à diagnostiquer avec certitude,

Plus en détail

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Murielle Galas, Gaëlle Dunoyer, Claude Olive, Rafaëlle Théodose, François Lengellé, Patrick Hochedez,

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR?

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? J P Bedos, Réanimation, Hôpital Mignot Journée Antibio Résistance et Infections, 5 décembre 2013 Effets pervers des Conflits d intérêt

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Faq 1 - Mener l interrogatoire et l examen clinique d un enfant fébrile

Faq 1 - Mener l interrogatoire et l examen clinique d un enfant fébrile Fièvre aiguë de l enfant (et de l adulte : non traité) Critères de gravité d un syndrome infectieux Auteurs : J. Gaudelus, M.Voisin Objectifs : Objectifs terminaux Diagnostiquer une fièvre aiguë chez l

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Edouard BINGEN, Robert COHEN, Corinne LEVY, France de La ROCQUE, Emmanuelle VARON, Yannick AUJARD, pour le GPIP-ACTIV Objectifs de l Observatoire des Méningites

Plus en détail

Docteur, j ai pris froid!

Docteur, j ai pris froid! Dr j ai pris froid: Objectifs Docteur, j ai pris froid! Jean-Paul Humair Avec la contribution de MC Kramer Colloque SMPR 21.12.2011 Connaitre l épidémiologie des infections des voies respiratoire sup (IVRS)

Plus en détail

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Mise au point mars 2011 MAP Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Sommaire ~ ~ ~ ~ ~ ~ d un traitement par aminosides

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet Procédure qualité : «VIH et grossesse» Page 1 sur 6 CHU de Clermont-Ferrand Service de Gynécologie-obstétrique Pôle Gynécologie-Obstétrique biologie de la reproduction Procédure médicale Infection VIH

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce

Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce Recommandations SEPTEMBRE 2001 Service recommandations et références professionnelles SOMMAIRE

Plus en détail

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie

4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie 4eme réunion régionale des référents en antibiothérapie des établissements de Haute-Normandie Infection pulmonaire du sujet âgé A. Barrel CH Darnetal Omedit Rouen 20 juin 2013 Cas clinique Mme H. Patiente

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Diagnostic et antibiothérapie. des infections urinaires bactériennes. communautaires de l adulte

Diagnostic et antibiothérapie. des infections urinaires bactériennes. communautaires de l adulte SPILF 2014 Mise au point Texte court Diagnostic et antibiothérapie des infections urinaires bactériennes communautaires de l adulte dans son intégralité sans ajout ni retrait. 1 GROUPE DE TRAVAIL Pr François

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Soins palliatifs en salle de naissance. Pierre Bétrémieux CHU de Rennes 9 octobre 2009 Chantilly

Soins palliatifs en salle de naissance. Pierre Bétrémieux CHU de Rennes 9 octobre 2009 Chantilly Soins palliatifs en salle de naissance Pierre Bétrémieux CHU de Rennes 9 octobre 2009 Chantilly La loi du 22 avril 2005 S applique au nouveau-né Rappelle l interdit de l obstination déraisonnable Et l

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

ORDONNANCE COLLECTIVE

ORDONNANCE COLLECTIVE ACTIVITÉ(S) RÉSERVÉE(S) Évaluer la condition physique et mentale d une personne symptomatique Administrer et ajuster des médicaments lorsqu ils font l objet d une ordonnance Contribuer au suivi de la grossesse,

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

INFECTIONS URINAIRES CHEZ L ENFANT

INFECTIONS URINAIRES CHEZ L ENFANT INFECTIONS URINAIRES CHEZ L ENFANT Chantal LOIRAT Service de Néphrologie Pédiatrique Hôpital Robert Debré DIU Stratégies Thérapeutiques anti-infectieuses Jan 2007 AFS 2006-2007 1 INFECTION URINAIRE CHEZ

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

PRÉVENTION ANTÉNATALE DU RISQUE INFECTIEUX BACTÉRIEN NÉONATALE PRÉCOCE

PRÉVENTION ANTÉNATALE DU RISQUE INFECTIEUX BACTÉRIEN NÉONATALE PRÉCOCE PRÉVENTION ANTÉNATALE DU RISQUE INFECTIEUX BACTÉRIEN NÉONATALE PRÉCOCE SEPTEMBRE 2001 Recommandation pour la pratique clinique Service recommandations et références professionnelles Dans la même collection

Plus en détail

CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE

CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE Ensemble pour s'améliorer CATALOGUE D'ESSAIS INTERLABORATOIRES AGLAE 2015 BIOLOGIE MEDICALE Association AGLAE Parc des Pyramides 427 rue des Bourreliers 59320 Hallennes lez Haubourdin +33 (0)3 20 16 91

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique?

Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique? Peut-on réduire l incidence de la gastroentérite et ses conséquences dans les écoles primaires à l aide de solution hydro-alcoolique? Service des Maladies Infectieuses; CHR Orléans Unité Inserm U-707,

Plus en détail

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus Otite Moyenne Aiguë OMA / modèle Origine bactérienne dans 70 % des cas Première infection bactérienne tous âges confondus Efficacité prouvée des antibiotiques Une des première cause d utilisation des antibiotiques

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Royaume du Maroc Ministère de la Santé PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Fin du Compte à rebours 2015 Avec l appui de Contexte En souscrivant aux

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : culture versus PCR Résultats préliminaires J. Assoukpa, L. Dupraz, D. Lecointe UFHHLIN, Centre Hospitalier Sud Francilien,

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand 1 Quelles questions se poser? 1. La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle efficace? 2. Combien coûtent les colonisations/infections

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Infections nosocomiales

Infections nosocomiales Infections nosocomiales NOUVELLES RECOMMANDATIONS 2001-2002 NORD-AMÉRICAINES CONCERNANT LA PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR CATHÉTER Aux États-Unis, environ 145 millions de cathéters périphériques et 5 millions

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Conclusions provisoires rapport du HCSP juillet 2011 Valeur prédictive positive des

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

Comment devenir référent? Comment le rester?

Comment devenir référent? Comment le rester? Comment devenir référent? Comment le rester? Patrick CHOUTET Service des Maladies infectieuses CHU Bretonneau Tours RICAI décembre 2005 Quels enjeux? autres que le pouvoir Total Outpatient antibiotic use

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

PSDP et usage des pénicillines - ESAC

PSDP et usage des pénicillines - ESAC Plan National d alerte sur les Antibiotiques 2011/2016 Déclinaison régionale Pr Pierre DELLAMONICA CHU de Nice ARS 29/11/12 1 Plans précédents 2001/2005 et 2007/2010 «Menace de santé publique majeure»

Plus en détail

La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections

La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections Annie Laberge, CSSS Drummond et INSPQ Lise-Andrée Galarneau, CSSSTR présidente du CINQ Congrès annuel de l OIIQ,

Plus en détail

GESTION DES RISQUES EN MILIEU HOSPITALIER : LE POINT DE VUE DE L HYGIÉNISTE Bizerte, le 3 décembre 2005 Prof. Njah Mansour Service d hygiène hospitalière CHU F. Hached Sousse. Plan Introduction Définitions

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

Présentation générale du Programme

Présentation générale du Programme Contexte Le Propias fait suite à Plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux soins Programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013 (Propin) Programme

Plus en détail

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Philippe Vanhems Service Hygiène Hospitalière, Epidémiologie et Prévention Pôle Santé, Recherche, Risques et Vigilances

Plus en détail

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Miser sur le renouvellement de l organisation des services infirmiers pour améliorer la qualité et la sécurité des soins Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Membres de l équipe Carl-Ardy

Plus en détail

Indications de la césarienne programmée à terme

Indications de la césarienne programmée à terme Indications de la césarienne programmée à terme Janvier 2012 Quelles sont les indications de la césarienne programmée? Utérus cicatriciel Transmissions mère-enfant d infections maternelles Grossesse gémellaire

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

ATTENTES DE L ÉQUIPE & MFP

ATTENTES DE L ÉQUIPE & MFP B R O C H U R E 2 0 1 2 US52 HÉMATOLOGIE À L ATTENTION DES ÉTUDIANT(E)S EN SOINS INFIRMIERS z Bienvenue à l US52 z Le 52,qu est-ce que c est? L unité 52 est un service d hospitalisation d hématologie adulte.

Plus en détail

Prise en charge du. Dr FERNANE.Arezki Hôpital André Grégoire Montreuil

Prise en charge du. Dr FERNANE.Arezki Hôpital André Grégoire Montreuil Prise en charge du nouveau-né de mère m HIV Dr FERNANE.Arezki Hôpital André Grégoire Montreuil GROSSESSE Chez une femme infecté par le VIH,la grossesse est a risque = prise en charge multidisciplinaire

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes à l hôpital et en MRS: Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Prof. Dr. Youri Glupczynski Unité d Hygiène hospitalière & Laboratoire de

Plus en détail

Diagnostic des infections bactériennes : quelle place pour la biologie moléculaire?

Diagnostic des infections bactériennes : quelle place pour la biologie moléculaire? Diagnostic des infections bactériennes : quelle place pour la biologie moléculaire? Dr Ghislaine Descours Laboratoire de Bactériologie, Centre de Biologie Est DUCIV, 15 octobre 2014 Objectifs! Connaître

Plus en détail

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011 FASCICULE VI AFFECTIONS DU NOUVEAU-NÉ Emploi des codes du chapitre XVI Le chapitre XVI est celui de Certaines affections dont l origine se situe dans la période périnatale. La définition de la période

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Congrès de la SF2H - 9 Juin 2011 S. Coudrais Biohygiéniste Unité d Hygiène et Epidémiologie - Groupement

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Grossesse a priori «normale» Quelle prise en charge? Sécurité médicale RPC EBM Opinion des usagers

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail