Prof. J. Prior Service de médecine nucléaire. Imagerie des patients avec myélome multiple : Rôle du PET/CT
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- Isaac Simon
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1 Prof. J. Prior Service de médecine nucléaire Imagerie des patients avec myélome multiple : Rôle du PET/CT
2 Plan Introduction PET/CT et cancer PET/CT dans les myélome multiple Diagnostic et stadification initiale Suivi Perspectives Résumé 2
3 Introduction : myélome multiple Néoplasie osseuse primaire la plus fréquente, 10% des tumeurs hématologiques, 1% des tumeurs Prolifération clonale de plasmocytes, cause?, mais 30 50% avec anomalies du caryotype Survie: pauvre, en grâce aux nouveau traitements: médiane y (lenalidomide, bortezomide, transplantation de cellules souches) Imagerie importante pour un diagnostic et une stadification précise (X-ray: 30 70% FN) 3
4 PET/CT en oncologie
5 PET/CT au F-18-FDG Heron et al., Med Dosimetry
6 Imagerie morpho-fonctionnelle PET/CT (TEP/TDM) 6
7 Diagnostic et stadification
8 Rôle du PET/CT Visualisation de l étendue intramédullaire (moins sensible pour l infiltration diffuse du rachis, 30% FN comparé à l IRM) Visualisation des foyers extra-médullaires, information pronostique Sévérité de l étendue, identification des complications (Scintigraphie osseuse : faible activité ostéoblastique des lésions lytiques relativement peu sensible) 8
9 Critères «Durie/Salmon PLUS» Intégration du PET/CT et de l IRM corps entier : PLUS Valeur pronostique ajoutée du PET/CT sur les anomalies cytogénétiques? 9
10 Diagnostic PET/CT: si foyers actifs multiples /patient avec plasmocytome diagnostic de MM VPP 100% lésions focales, 75% lésions diffuse Sensibilité 84 92%, spécificity % (Schirrmeister, EJNMMI 2002) PET/CT négatif supporte un Dx MGUS 10
11 Changements de thérapie basés sur le PET Durie et al. (Hematol J 2003): changement de stade chez 15 25% des patients Bredella et al. (Am J Roentgenol 2005) : changement du management chez 70% des patients Breyer et al. (Skelet Radiol 2006) : changement de la prise en charge chez 9/16 (56%) des patients 11
12 Utilité clinique du PET/CT 12
13 Plasmocytome solitaire : diagnostic et suivi évolutif par PET/CT Adib et al. (Méd nucl 2010) : Sensibilité de 100% de détection lésion primaire Détection de lésions infracliniques 8/20 (40%), dont 6/8 ont évolué vers un MM malgré un traitement supposé curateur Suivi post-thérapie : 4/10 réponse partielle et 6/10 réponse complète Essai thérapeutique (en cours) : Bortezomide + dexaméthasone des lésions infracliniques avant TTT du plasmocytome 13
14 Plasmocytome solitaire : diagnostic et suivi évolutif par PET/CT Adib et al. (Méd nucl 2010) : 14
15 Plasmocytome solitaire : diagnostic et suivi évolutif par PET/CT Adib et al. (Méd nucl 2010) : 15
16 Suivi : H68Y suspicion clinique de progression 3 mois après TTT 16
17 PET/CT vs. IRM corps entier PET/CT Bonne détection lésions extramédullaires/focales Suivi de MM non sécrétant Recommandé dans le screening et le suivi après transplantation de cellules souches Diminution rapide de l activité après TTT IRM corps entier Excellente détection infiltration médullaire diffuse Examen du SNC Risque d ove-rstaging (destruction osseuse non visualisée) Risque d under-staging (crâne, clavicules, côtes) 17
18 Comparaison détection MM Lütje et al., Ann Hematol
19 Lésions extramédullaires / MM SRE: ganglions, foie, rate Tête et cou : leptoméninges, sinus, larynx Thorax : nodules, plèvre (peut mimer des métastase ou un mésothéliome) Abdomen : reins, masses mésentériques ou péritonéales Autres sites : tissus sous-cut., muscles, (rare: testicules, cordon spermatique) DD: foyers d hématopoïèse, infection, 2 e tum. 19
20 Lésions extramédullaires / MM Autopsie : 63% des patients (Oshima AJH 2001) Cliniquement/radiolo. détectable : 10-16% (Varettoni Ann Oncol 2010) Association avec un moins bon prognostic (maladie agressive, survie globale et sans progression plus courte) PET/CT : meilleure imagerie de lésions homogène non calcifiées au CT ou avec un bas signal T2 (haute cellularité) 20
21 Suivi
22 Suivi Pas de récupération dans les lésions lytiques osseuses traitées (X-ray, CT: inutiles) Pas de recommandation fermes, mais : IRM ou PET/CT utiles en cas de symptômes focaux lors de chimiothérapie agressive lors des essais cliniques
23 Perspectives
24 IRM corps entier Schmidt GP et al. Radiologue 2010
25 PET/IRM
26 Autres traceurs? C-11-méthionine : acide aminé synthèse des protéines essais préliminaires prometteurs dans le MM F-18-fluorothymidine (FLT) : précurseur DNA, prolifération cellulaire activité des cellules hématopoïétiques, potentiellement intéressant pour le MM Ga-68-DOTA: récepteurs à la somatostatin dans 44% des MM (Dx) et 83% (récidive) 26
27 Imagerie PET/CT et gene profiling Bartel et al. (Blood 2009) : 238 pat. avec MM: SUV des lésions focales corrélé positivement à la β2-microglobuline, la CRP et les LDH Nombre de lésions PET corrélés aux profile génique à haut risque et inversement corrélé aux nombre de fractures osseuses Présence de 3+ lésions focales corrélée à une survie plus basse Meilleur pronostic si disparition des lésions PET+ Disparition lésions PET+ avant transplantation pronostic favorable; = but à atteindre pour un contrôle efficace et une survie plus longue 27
28 Résumé: myélome multiple Aucune modalité ne peut répondre seule aux questions sur la stadification, la réponse au traitement et le suivi Combinaison IRM ( corps entier), PET/CT, meilleure que la radiographie standard PET/CT: identification des lésions métaboliquement actives sensible pour les atteintes extra-médullaire (diagnostic, staging, suivi) et le MM non sécrétant, ainsi que pour la réponse au TTT corrélation inverse avec la survie possible 28
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