ÉVOLUTION DES POPULATIONS D AMPHIBIENS EN HAUTE-NORMANDIE

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1 N 27.2 RÉSULTATS ET INTERPRÉTATIONS CHIFFRE CLÉS 40 aires échantillons prospectées 391 sites de reproduction inventoriés en colonies comptabilisées en colonies compatbilisées en % des espèces en régression entre 2012 et % des espèces en extension entre 2012 et 2015 ÉVOLUTION DES POPULATIONS D AMPHIBIENS EN HAUTE-NORMANDIE Réponse «Les Amphibiens constituent de précieux indicateurs de la qualité des milieux naturels. Leur faible capacité de déplacement et leur sensibilité à la fragmentation des habitats sont à l origine de la régression de la répartition et de l abondance de nombreuses espèces» (Siblet, 2012). Seul un suivi standardisé et représentatif peut permettre d estimer l évolution de l abondance du nombre de populations à une échelle temporelle plus courte que pour les grandes tendances mises en évidences dans le cadre des actualisations d atlas tous les 20 ans. Tel est l objectif du programme POPAmphibien (SHF-MNHN). Cet outil peut permettre d agir plus rapidement et donc plus efficacement pour la conservation d espèces particulièrement vulnérables à court terme. NOMBRE ET RÉPARTITION DES ESPÈCES DANS LES AIRES ÉCHANTILLONS ET DANS LES SITES AQUATIQUES Parmi les 14 espèces autochtones présentent en Haute-Normandie, 12 ont été inventoriées en et 2015, dans le cadre de ces suivis. Les deux espèces manquantes sont le Sonneur à ventre jaune (mais cette espèce est localisée dans une commune de la vallée de l Iton) et le Crapaud calamite (espèce très rare). Le Pélodyte ponctué n a été observé que dans une seule aire échantillon, à Étretat. La Grenouille verte correspond au complexe lessonae-esculentus, c est-à-dire à la Grenouille verte commune et à la Grenouille de Lessona, difficiles à identifier pour des raisons d hybridation. Toutes les espèces inventoriées en ont été observées également en Crapaud calamite ( B. Brécin, 2014) La cellule permanente de l OBHN est cofinancée par l UE L Europe s engage en Haute-Normandie 1

2 NOMBRE ET RÉPARTITION DES ESPÈCES DANS LES AIRES ÉCHANTILLONS ET DANS LES SITES AQUATIQUES (SUITE) NOMBRE D ESPÈCES EN MOYENNE PAR AIRE ÉCHANTILLON Une aire échantillon est un secteur dont le temps de prospection se situe entre trois et quatre heures et dont l inventaire constitué de trois passages (un en mars, un en avril et un en mai) est considéré exhaustif. Le nombre d espèces moyen par aire échantillon est de 6 en Haute- Normandie contre 8 en Basse-Normandie. En , en Haute-Normandie, une seule aire échantillon (sur 40) a hébergé au moins 10 espèces contre 13 aires échantillons (sur 55) en Basse-Normandie. En d autres termes, seulement 2,5% des aires échantillons sont caractérisées par une richesse spécifique très importante en Haute- Normandie contre 24% en Basse-Normandie. Réponse 2

3 NOMBRE ET RÉPARTITION DES ESPÈCES DANS LES AIRES ÉCHANTILLONS ET DANS LES SITES AQUATIQUES (SUITE) NOMBRE ET REPARTITION DE COLONIES PAR AIRE ÉCHANTILLON Une colonie est constituée de l ensemble des individus d une même espèce se reproduisant, une année donnée, dans un site (une mare, une ornière, une prairie inondée, etc.). Autrement dit, en moyenne, il existe 16 colonies par aire échantillon en Haute-Normandie contre 28 en Basse-Normandie. Cela s explique, d une part, par une densité de sites aquatiques plus forte en Basse- Normandie et, d autre part, par une richesse spécifique par site aquatique plus importante. En 2015, 643 colonies ont été inventoriées dans les 40 aires échantillons de Haute-Normandie contre 1548 colonies dans les 55 aires échantillons de Basse-Normandie. Le nombre d espèce par aire est 25% plus élevé en Basse-Normandie et l écart s accentue encore avec le nombre de colonies : +43%. 3

4 NOMBRE ET RÉPARTITION DES ESPÈCES DANS LES AIRES ÉCHANTILLONS ET DANS LES SITES AQUATIQUES (SUITE) NOMBRE D ESPÈCES EN MOYENNE PAR SITE AQUATIQUE Un site aquatique est un site potentiel pour la reproduction des Amphibiens. Certains sites sont utilisés par aucune espèce, une année donnée, mais d autres par une dizaine. Il s agit aujourd hui, essentiellement, de mares qui constituent des habitats de substitution, suite à la raréfaction des habitats primaires, notamment des habitats pionniers littoraux et alluviaux, des landes tourbeuses, etc. Le nombre d espèces par site aquatique est, en moyenne, de deux en Haute-Normandie contre trois en Basse-Normandie. En Haute-Normandie, les moyennes les plus élevées se trouvent dans les paysages forestiers (2,5 espèces par sites) comme en Basse- Normandie (3,5 espèces par sites) à égalité pour cette dernière avec des paysages littoraux ou mixtes. Source : BDD OBHN. Réalisation : OBHEN / CPIE du Cotentin. Date : 2015 Nombre moyen d'espèces 3,5 4 2,5 3 1,5 2 0,5 1 0 Nombre moyen d'espèces par sites aquatiques selon les types de paysages ( ) Type de paysages Haute-Normandie Basse-Normandie En Haute-Normandie, les sites spécifiquement les plus riches se situent aussi dans les paysages forestiers : 4,5 espèces en moyenne dans les mares de l aire d Incarville rattachée aux boisements de la vallée de l Eure. En Basse-Normandie, les sites les plus riches en contexte forestier atteignent 4 espèces par mare en moyenne. En revanche, dans deux aires échantillons (Biville et Saint-Germain-sur-Ay) situées sur le littoral de la côte occidentale du Cotentin : 6,5 espèces par mare en moyenne ont été comptabilisées pour 12 et 11 espèces au niveau de l aire. Globalement, la richesse spécifique par site aquatique est plus importante en Basse-Normandie quelque soit le type de paysage. L écart le plus marquant concerne le littoral : 1,5 espèce en moyenne en Haute-Normandie contre 3,5 en Basse-Normandie. OCCUPATION DES SITES PAR LES ESPECES L occupation des sites par les espèces corrobore globalement les statuts de rareté évalués pour le catalogue de l OBHN. La Grenouille verte, le Triton palmé, le Crapaud commun, le Triton alpestre, la Grenouille rousse et la Grenouille agile (occupation > 15% des sites) demeurent des espèces assez communes à très communes tandis que la Rainette verte, l Alyte accoucheur, le Pélodyte ponctué, le Crapaud calamite et le Sonneur à ventre jaune restent assez rares à très rares (occupation < 11% des sites). La Grenouille agile, espèce en expansion, connaît des densités encore assez faibles au nord de son aire d occurrence mais beaucoup plus fortes dans la vallée de la Seine, unité paysagère sous-représentée dans cette analyse. Elle demeure donc assez commune (13,5% des sites occupés mais > 15% avec les aires échantillons de la vallée de la Seine suivies par ailleurs). Salamandre tachetée ( L. Thomas, 2012) Réponse 4

5 NOMBRE ET RÉPARTITION DES ESPÈCES DANS LES AIRES ÉCHANTILLONS ET DANS LES SITES AQUATIQUES (SUITE) Cependant au regard des densités relativement faibles, la Salamandre tachetée pourrait passer de commune à assez commune (12,5% des sites), le Triton ponctué d assez commun à assez rare (7% des sites), le Triton crêté d assez rare à rare (5,5%), l Alyte accoucheur d assez rare à rare, voire très rare (4%), si une régression assez forte était constatée lors des dix prochaines années. Source : BDD OBHN. Réalisation : OBHEN / CPIE du Cotentin. Date : 2015 Sites occupés 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Occupation des sites aquatiques par les espèces ( ) Espèces RÉPARTITION DES AMPHIBIENS PAR GRAND ENSEMBLE PAYSAGER Le nombre d espèces par grand ensemble paysager est : au minimum 7 dans le Vexin, dans un contexte de champs ouverts en limite du Pays de Lyons au maximum 10 au niveau du Plateau de l Eure, dans un contexte assez boisé de la vallée de l Eure Cependant, les six autres aires échantillons situées sur le Plateau de l Eure ne sont occupées que par quatre à huit espèces. Source : BDD OBHN. Réalisation : OBHEN / CPIE du Cotentin. Date : 2015 Nombre d'espèces Richesse spécifique par grand ensemble paysager Plateau de Vallée de l'eure la Seine RÉPARTITION DES AMPHIBIENS PAR FAMILLE PAYSAGÈRE Pays Ouest de l'eure Pays de Bray et Entre Caux et Vexin Pays de Caux Grands ensembles paysagers Petit Caux Vexin Normand Réponse La richesse spécifique la plus importante en Haute-Normandie concerne les paysages forestiers (7,5 espèces en moyenne vs 8,5 en Basse-Normandie) tandis qu il s agit du littoral en Basse-Normandie (9 espèces en moyenne vs 6 en Haute-Normandie). Les secteurs boisés de la vallée de l Eure (notamment l aire d Autheuil-Authouilly avec 10 espèces) et du Pays de Lyons sont les plus riches, mais les secteurs bocagers du Pays d Ouche et plus mixtes du Lieuvin sont encore intéressants. Les paysages les plus pauvres sont les secteurs périurbains (3 espèces en moyenne) et les champs ouverts (5,5 espèces en moyenne). 5

6 ÉVOLUTION DES POPULATIONS DE À Sur les 12 espèces inventoriées dans le cadre de ces suivis, huit connaissent une régression (67 %), une est stable (8 %) et trois sont en extension (25 %). Le Crapaud calamite, suivi par ailleurs semble stable. Dynamique moyenne des espèces Salamandre tachetée Triton palmé 120 Triton ponctué Source : BDD OBHN. Réalisation : OBHEN / CPIE du Cotentin. Date : 2015 Nombre de colonies Triton alpestre Triton crêté Alyte accoucheur Pélodyte ponctué Crapaud commun Années Crapaud calamite Rainette verte Grenouille agile Grenouille rousse ESPÈCES EN REGRESSION Le taux de régression est fort pour le Triton alpestre (-42 %), la Salamandre tachetée (-41 %), le Triton ponctué (-37,5 %), le Triton crêté (-36 %) et assez fort pour le Crapaud commun (-22 %), l Alyte accoucheur (-19 %), le Triton palmé (-18 %), la Grenouille verte (-17,5 %). ESPÈCES EN EXTENSION Triton alpestre ( H. Uthleb, 2014) Le taux d extension est fort (+ 30 %) pour la Grenouille rousse et très forte (+53%) pour la Rainette verte alors que ces espèces régressent fortement depuis le début du XXe siècle aussi bien en Haute- Normandie qu en Basse-Normandie. A noter aussi la relative stabilité de la Rainette verte mise en évidence en Basse-Normandie depuis 2007 dans le cadre du programme POPAmphibien. L espèce disparaît de nombreuses mares dans le bocage, par exemple, suite à leur abandon ou leur destruction mais colonise par ailleurs de nouveaux sites. Passant de 31 à 73 colonies inventoriées l extension apparait extrêmement forte (+135%) pour la Grenouille agile. Cette espèce est en expansion vers le nord depuis la deuxième moitié du XXe siècle et les résultats du programme POPAmphibien corroborent ce constat aussi bien en Haute-Normandie qu en Basse-Normandie. Grenouille agile ( B. Brécin, 2014) Réponse 6

7 ÉVOLUTION DES POPULATIONS DE À Évolution du nombre de colonies par espèce en Haute-Normandie entre % 140% 120% 100% 80% Source : BDD OBHN. Réalisation : OBHEN / CPIE du Cotentin. Date : % 40% 20% 0% % -40% -60% ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SITES AQUATIQUES En , 391 sites aquatiques ont été recensés au sein des aires échantillons contre seulement 389 sites en 2015, à cause du comblement de deux mares. En outre, de nombreux sites aquatiques ou d habitats terrestres ont connu une dégradation depuis : signes de pollution, introductions de poissons ou de canards d élevage, envasement ou atterrissements, retournements de prairies, etc. VULNÉRABILITÉ DES ESPÈCES AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES Trois espèces sont en limite de répartition méridionale ou occidentale en Normandie ou dans les régions limitrophes : le Triton alpestre, le Triton ponctué et le Sonneur à ventre jaune. Deux espèces sont en limite de répartition septentrionale : le Triton marbré et la Grenouille agile. La dynamique moyenne des espèces septentrionales ou orientales est de -26,5 % tandis que celle des espèces méridionales est de +67,5 %. Cependant, cette corrélation est à regarder avec circonspection car les tendances que nous voulons mesurer doivent dépasser les variations interannuelles, notamment liées aux épisodes météorologiques. Source : BDD OBHN. Réalisation : OBHEN / CPIE du Cotentin. Date : ,00% 60,00% 40,00% 20,00% 0,00% Evolution du nombre moyen des colonies en fonction de leur origine biogéographique Espèces d'origine septentrionale Espèces d'origine méridionale Réponse -20,00% -40,00% 7

8 Ce qu il faut retenir : Les 40 aires échantillons prospectées en 2015 en Haute-Normandie, selon le protocole POPAmphibien, ont permis d inventorier 289 sites aquatiques, deux mares ayant été comblées depuis Les suivis ont révélé un déficit de 86 colonies reproductrices en Haute-Normandie, en deux ou trois ans. La majorité des espèces a d ailleurs connu une régression. Deux espèces en limite sud-ouest de répartition accusent une baisse particulièrement forte, le Triton alpestre et le Triton ponctué, alors qu une espèce en limite nord-ouest, la Grenouille agile, connaît une extension remarquable. Les changements climatiques pourraient être un des facteurs importants de l évolution des espèces. Ces inventaires standardisés ont permis de constater que le nombre moyen d espèces et de colonies par aire échantillon est toujours supérieur en Basse-Normandie, quelque soit le type de paysages. D ailleurs, le pourcentage d aires à très forte richesse spécifique (au moins dix espèces) est beaucoup plus élevé dans cette partie de la région : 24 % en Basse- Normandie contre seulement 2,5 % en Haute-Normandie. Cependant, tous ces résultats doivent être pris avec précaution car les tendances dans la dynamique des espèces doivent être mesurées sur des périodes assez longues, de l ordre d une dizaine d années au moins. Réponse 8

9 N 27.2 MÉTADONNÉES ET MÉTHODES ÉVOLUTION DES POPULATIONS D AMPHIBIENS EN HAUTE-NORMANDIE CONTEXTE DANS LEQUEL S INSCRIT L INDICATEUR Thème 1 Biodiversité aquatique Thème 2 / Nature de l indicateur Indices Objectif Origine Relation avec d autres indicateurs Echelle de restitution Producteur indicateur - Nombre et répartition des espèces dans les aires échantillons et dans les sites aquatiques - Nombre et répartition des colonies par aire échantillon Répartition des Amphibiens par grand ensemble paysager - Répartition des Amphibiens par famille paysagère - Évolution des populations de à Evolution du nombre de sites aquatiques - Vulnérabilité des espèces aux changements climatiques Suivre, selon le protocole POPAmphibien l évolution des Amphibiens de Haute-Normandie à partir de OBHN, SHF et MNHN - N 13 : Evolution de la Superficie Toujours en Herbe dans la Surface Agricole Utile () - N 25 : Linéaire de haies () - N 27.1 : des Amphibiens en Haute-Normandie () - N 27.3 : Liste rouge des espèces menacées des Amphibiens de Haute-Normandie () - N 7.1 : Surface artificialisée annuellement () - N 14 : Fragmentation de l espace naturel et semi-naturel () - N 25.1 : Aide à la plantation de haies (Réponse) Région / Grands Ensembles Paysagers OBHEN UR CPIE de Basse-Normandie DONNÉES UTILISÉES Inventaires réalisés par le CPIE Vallée de Somme pour l OBHN. Données n 1 : Suivi PopAmphibien de l OBHN. Niveau d accessibilité des données Source (s) Description Format Publique OBHN Données d observation d Amphibiens sur les sites échantillons Excel au format régional d échange et de livraison des données Etendue temporelle 2012 à 2015 Généalogie (méthode d acquisition) Emprise Inventaires réalisés selon la méthodologie du programme POPAmphibien (Ex MARE) sur le territoire de la Haute-Normandie. Haute-Normandie Résolution spatiale (cas SIG) / Fréquence d actualisation Suivant le programme POPAmphibien, tous les deux ans. La cellule permanente de l OBHN est cofinancée par l UE L Europe s engage en Haute-Normandie 9

10 MÉTADONNÉES ET MÉTHODES MÉTHODOLOGIE DE CRÉATION DE L INDICATEUR L objectif du programme POPAmphibien (cf. lashf.fr) est de déceler des tendances dans la dynamique des espèces d Amphibiens à différentes échelles spatiales et paysagères. Ce programme concerne l ensemble de la batrachofaune, y compris les espèces dites «ordinaires». Pour cela, le programme offre la possibilité de suivre l évolution de colonies reproductrices composées d individus de la même espèce au sein d un site (mare, fossé, prairie humide, etc.). L ensemble des sites au sein d un même paysage est appelé aire échantillon (équivalent aux carrés NUMNAT). La taille de l aire échantillon est définie par le temps de prospection qui ne doit pas dépasser 4 heures. Chaque aire échantillon bénéficie d un inventaire exhaustif tous les deux ans, c est-à-dire de trois passages tous les deux ans. Les dates de reproduction des Amphibiens sont étroitement dépendantes des conditions météorologiques qui varient beaucoup d une région à l autre et d une année à l autre. Il n est donc pas possible de fixer par avance, au niveau national, des dates pour les trois visites. Elles sont fixées par les coordinateurs régionaux, selon des critères simples mais constants d une année à l autre : on prend pour repères les début, milieu et fin de la saison de reproduction. Dans tous les cas, le coordinateur régional signale par courriel, chaque année, au réseau d observateurs les premiers indices de reproduction détectés pour toutes les espèces. A titre indicatif, la période comprise entre le 1er mars et le 15 juin semble la plus favorable en Haute-Normandie : Méthode de calcul Un passage diurne en février pour détecter la Grenouille rousse (ponte), le Crapaud commun (ponte, voire chant et amplexus), la Salamandre tachetée (larve), la Grenouille agile (ponte), voire les premiers tritons (livrée nuptiale) et le Pélodyte ponctué (chant et ponte) ; Un passage nocturne en avril pour détecter les tritons (parade nuptiale), la Salamandre tachetée (larve), le Crapaud commun (larve), le Pélodyte ponctué (chant et ponte), le Crapaud calamite (chant et ponte), la Rainette verte (chant), l Alyte accoucheur (chant), voire les grenouilles vertes (livrée nuptiale et chant) ; Un passage diurne en mai pour détecter les grenouilles vertes (chants et amplexus) et les autres espèces aux stades larvaires ou imagos. Passage 1, la journée, en mars : rechercher à vue les Amphibiens (à tous les stades). Une durée de 10 minutes pour 50 m2. Puis, si la Salamandre tachetée n ont pas été détectée, rechercher ses larves à l épuisette dans un secteur favorable et réaliser des réplicats spatiaux tous les dix mètres environ. Par exemple, sur une mare de 5 m x 10 m, trois points sont possibles. Un point à l épuisette correspond à trois directions rayonnantes du large vers l observateur. Les chants des Anoures sont également notés. Passage 2, en soirée, en avril-mai : faire une écoute de 5 minutes à proximité du site de reproduction (à environ 5 mètres) pour détecter les chants du Pélodyte ponctué, du Crapaud calamite, de la Rainette verte, de l Alyte accoucheur, voire de la Grenouille verte et la Grenouille rieuse. Puis, rechercher à vue, à l aide d une lampe (puissance de l ordre de 150 lumens) les tritons (et autres Amphibiens) pendant 10 minutes pour 50 m2. Dans les sites qui ne permettent pas le repérage visuel satisfaisant des Amphibiens (la moitié ou plus du site très végétalisé et/ou eau turbide), une pêche à l épuisette est réalisée selon la méthode indiquée ci-dessus lors du passage 1. Pour les sites très profonds, aux berges particulièrement abruptes et/ou difficilement prospectables du fait de la végétation ou de la nature du sol, il est possible d utiliser trois nasses déposées dans les secteurs les plus favorables et laissées au moins 2 heures dans l eau. Passage 3, la journée, en mai ou juin : faire une écoute de 5 minutes à proximité du site de reproduction pour détecter les chants de la Grenouille de Lessona, de la Grenouille verte, de la Grenouille rieuse, du Sonneur à ventre jaune. Puis, rechercher à vue les Amphibiens, pendant 10 minutes pour 50 m2. On pourra y adjoindre une pêche à l épuisette pour l identification des têtards de l Alyte accoucheur et de la Rainette verte, si ces espèces avaient été détectées deux ans avant mais pas lors des deux premiers passages de la saison en cours. Les premiers suivis en Haute-Normandie ont été sélectionnés à partir de sites généralement connus en termes d inventaires batrachologiques grâce à la présence de gestionnaires d espaces naturels ou de naturalistes associatifs (11 aires échantillons) : chargés de missions des Départements de L Eure et de Seine-Maritime, de Rouen Métropole, du PNR des Boucles de la Seine Normande, de la LPO, de l OBHEN. Les résultats de ces sites ne sont pas intégrés dans la présente analyse mais pourront l être à l avenir. 10

11 MÉTADONNÉES ET MÉTHODES MÉTHODOLOGIE DE CRÉATION DE L INDICATEUR L application de ce programme au sein d espaces protégés est complétée utilement sur l ensemble du territoire par les suivis de l OBHN (40 aires échantillons). Cette complémentarité peut offrir, d une part, une meilleure représentativité de la dynamique régionale et, d autre part, un outil de mesure standardisé des travaux de gestion au sein de sites classés par rapport à des sites témoins non protégés. Tous les nouveaux sites créés (aménagements d espaces naturels, mesures compensatoires, etc.) au sein des parcelles échantillons doivent être pris en compte lors des suivis, au fur et à mesure, de leurs réalisations. Le programme POPAmphibien est donc, avant tout, un indicateur d état mais aussi un indicateur d impact de l évolution des pressions exercées et des réponses mises en œuvre. Méthode de calcul Nombre d espèces en moyenne par aire échantillon ou par site aquatique ( ) L aire échantillon est la surface intégrant tous les sites aquatiques (mares, fossé, prairie inondée, etc.) inventoriés. La taille de l aire est fixée par le temps de prospection (entre 3h et 4 h). Elle est constituée d au moins trois sites aquatiques, et jusqu à une dizaine. Il s agit d un polygone fixe qui sera prospecté tous les deux ans de manière exhaustive (si un nouveau site est créé au sein de l aire échantillon il faut l intégrer). Le nombre d espèces en moyenne par secteur a été calculé pour la période et pour la période , puis une moyenne des deux a été retenue afin de pondérer les résultats. Les résultats ont été arrondis au 0,5 supérieur. Les résultats des suivis de l OBHN peuvent être comparés avec ceux de l OBHEN obtenus en Basse-Normandie dans le cadre du protocole standardisé POPAmphibien. Occupation des sites par les espèces ( ) Le taux d occupation des sites aquatiques a été calculé avec la moyenne de l état de référence et du contrôle 1 afin de lisser les variations interannuelles. Par exemple, pour la Salamandre tachetée : en , 61 sites sur 391 et en , 36 sites sur 389 ; soit sur la période , 97 sites sur 780 (12,5 % des sites occupés par l espèce). Cet indice est utile pour valider ou préciser les statuts de rareté des espèces. Le statut de rareté d une espèce d Amphibien est défini, dans un premier temps, selon la zone d occupation, c est-à-dire selon le nombre de mailles 10 km x 10 km où l espèce a été observée depuis moins de 20 ans (cf. indicateur «État des Amphibiens en Haute-Normandie sur la période ») et, dans un second temps, selon la densité des sites de reproduction mise en évidence dans le cadre du programme PopAmphibien (ajustement de la catégorie préliminaire). 11

12 MÉTADONNÉES ET MÉTHODES MÉTHODOLOGIE DE CRÉATION DE L INDICATEUR Nombre et répartition des colonies dans les aires échantillons Une colonie est constituée de l ensemble des individus d une même espèce observé dans un site aquatique au moment de la reproduction, quel que soit le nombre d individus. Les aires échantillons ont été cartographiées et symbolisées par des points plus ou moins grands selon le nombre de colonies regroupé par classe de 10. Répartition des Amphibiens par grand ensemble paysager La Haute-Normandie est divisée en sept grandes entités (cf. fr/), au sein desquels sont réparties les aires suivies. Il est donc possible, à partir de nos résultats, de proposer une analyse par grand ensemble paysager, basée sur l évolution de la richesse spécifique au sein de chaque entité. Répartition des Amphibiens par famille paysagère Les aires échantillons ont été rattachées aux familles paysagères dominantes : paysages urbains, de champs ouverts, mixtes, bocagers, de marais, forestiers. Il est donc possible de calculer la richesse spécifique par famille paysagère et de suivre l évolution dans le temps. Évolution des populations de à Méthode de calcul L indice de la dynamique peut être calculé d un inventaire à l autre ; par exemple l évolution de (état initial) à (contrôle 1). Cependant, les dynamiques moyennes des populations seront calculées à partir de l équation de la courbe de tendance à partir du troisième inventaire (état initial + contrôle 1 + contrôle 2). Les dynamiques moyennes prennent en compte les variations naturelles interannuelles parfois importantes chez les Amphibiens. Y=-2.8x x = x 100 / 57.2 = -15 % Exemple de courbe de tendance de la dynamique du Triton marbré en Basse-Normandie de à

13 MÉTADONNÉES ET MÉTHODES MÉTHODOLOGIE DE CRÉATION DE L INDICATEUR Évolution du nombre de sites aquatiques Les sites aquatiques (eau douce ou saumâtre) sont tous les sites potentiellement favorables à la reproduction des Amphibiens : les mares, les fossés, les tourbières, les prairies inondées, etc. La reproduction est possible certaines années et pas d autres en fonction de l évolution des habitats, des aléas météorologiques, etc. Tous les sites aquatiques (avec ou sans reproduction), au sein d une aire échantillon, sont contrôlés tous les deux ans. Les nouveaux sites créés au sein de l aire échantillon définie la première année sont intégrés dans les suivis. L évolution du nombre total de sites présents au sein des aires est suivie. Vulnérabilité des espèces aux changements climatiques Méthode de calcul La dynamique des peuplements selon leur origine biogéographique peut être mise en exergue. Avec l objectif de suivre la vulnérabilité des Amphibiens aux changements climatiques, seules les espèces en limite de répartition en Normandie ou dans une région limitrophe (Bretagne, Pays de la Loire, Centre, Ile de France et Picardie) sont retenues. Date de création 2015 Date de diffusion 2016 Trois espèces sont en limite de répartition méridionale ou occidentale en Normandie ou dans les régions limitrophes : le Triton alpestre, le Triton ponctué et le Sonneur à ventre jaune. Deux espèces sont en limite de répartition septentrionale : le Triton marbré et la Grenouille agile. Toutefois, ces suivis ne seront pertinents que sur une période assez longue (10 ans au moins) et les résultats devront être analysés avec précaution. Référent (s) technique/scientifique (valideur) Fréquence d actualisation de l indicateur Contact OBHN Mickaël BARRIOZ CPIE du Cotentin, OBHEN mickael.barrioz@cpiecotentin.com Maïwenn LE REST CPIE du Cotentin, OBHEN Julien TAISNE CPIE Vallée de Somme. Tous les 2 ans. obhn@normandie.fr BIBLIOGRAPHIE BARRIOZ M. et MORERE J.-J. (2008). Stratégie d échantillonnage pour le suivi des Amphibiens en Normandie dans le cadre du programme MARE (MNHN), Bull. OBHEN, Les Trachous de Morouns 3. BARRIOZ M. (2015). Evaluation de la dynamique des espèces d Amphibiens de Normandie, , Muséum national d Histoire naturelle, Société Herpétologique de France, OBHEN, URCPIE de Basse-Normandie. MIAUD et al (2011). Programme POPAMPHIBIEN, Société Herpétologique de France, Muséum National d Histoire Naturelle, lashf.fr MORERE J.-J. (2005). Programme M.A.R.E., Observatoire National de la Batrachofaune Française, Muséum National d Histoire Naturelle, UMR SIBLET J.-P. (2012) In LESCURE J. et Massary de J.-C. (coords). Atlas des Amphibiens et des Reptiles de France. Biotope, Muséum national d Histoire naturelle. 13

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