RECENSEMENT ENFANTS ET JEUNES DES RUES DE PORT AU PRINCE

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1 2011 RECENSEMENT ENFANTS ET JEUNES DES RUES DE PORT AU PRINCE Sous Cluster Protection de l Enfance Aide Médicale Internationale 17-Aug-11

2 Michel Jean Pierre, base Sacré cœur (16 ans) Michel est un jeune très intelligent. Sa mère est encore vivante dans l une des sections communales du département de l Ouest, près de Léogane. Ce jeune confit que le seul moyen pour lui de faire face aux difficultés du quotidien, c est de laver des voitures. Grâce à cette activité, il peut s acheter des vêtements, de la nourriture et rapporter un peu d argent à sa mère. Il lui rend visite pendant quelques heures chaque weekend. Le reste du temps, Michel le passe dans la rue. 1 Page

3 Contenu 0. RESUME EXECUTIF LE RECENSEMENT : CONTEXTE ET MÉTHODES UTILISÉES... 6 a) Objectifs du recensement des enfants et jeunes des rues... 7 b) Méthodologie... 7 c) Zones de l étude LA BASE- L ENDROIT DE RENCONTRE DES ENFANTS ET JEUNES DES RUES a) Analyse des bases d enfants et jeunes dans les 8 zones de Port au Prince ORIGINE ET MOBILITE DES ENFANTS ET JEUNES DES RUES a) Origine des enfants et jeunes des rues b) Mobilité des enfants et jeunes des rues PROFIL DES ENFANTS ET JEUNES DES RUES DE PORT-AU-PRINCE a) Sexe des enfants et jeunes des rues b) Âge des enfants et jeunes des rues c) Classification des enfants et jeunes en fonction de leur présence à la base (jour, nuit, weekend) d) Raisons qui régissent le choix de la base e) Présence de filles-mères dans les rues de Port-au-Prince f) Ancienneté dans les rues IMPACT DU TREMBLEMENT DE TERRE EN TERMES D AUGMENTATION DES ENFANTS ET JEUNES DES RUES CONCLUSIONS ET RECOMMENDATIONS ) LISTE D ANNEXES P a g e

4 0. RESUME EXECUTIF La réalité des enfants et jeunes des rues en Haïti ne date pas d aujourd hui. En 2006, les données du premier recensement des enfants et jeunes des rues menés par Aide Médicale International (AMI) indiquaient que enfants et jeunes étaient présents dans les rues de Port-au-Prince (dont 9% de filles). Les résultats du recensement de 2011 montrent qu en février 2011, au moins 3,380 enfants et jeunes habitaient dans les rues de Port-au-Prince et de Carrefour (dont un 22% sont devenus enfants des rues juste après le tremblement de terre). Le recensement indique que depuis 2006, 1251 enfants de plus ont rejoint la rue, soit une augmentation de 55% depuis Le recensement donne aussi des pistes sur la typologie des enfants qui deviennent enfants des rues. Le phénomène des enfants et jeunes des rues a de multiples causes économiques, sociales et politiques. En Haïti, ces causes sont normalement liées à la dissolution de la cellule familiale, le phénomène des enfants en domesticité (restavek), les problèmes économiques des familles, les catastrophes naturelles, la violence familiale, l instabilité politique, l influence de la drogue ou le manque d encadrement scolaire adéquat. Les enfants et jeunes des rues sont ceux pour qui la rue est devenue leur espace habituel. La rue est leur principal espace vital et de socialisation. Ils se regroupent à travers les rues, tout en montant leur propre cellule d appartenance, communément appelé Base ou Cartel. C est là qu ils mènent leur vie et leurs activités pour gagner leur vie Cependant, les enfants et jeunes des rues de Port-au-Prince ne sont pas un groupe homogène en termes d âge. On distingue 3 sous-groupes : les enfants de moins de 14 ans (33%), les adolescents de 14 à 17 ans (43%) et finalement les jeunes de plus de 18 ans (24%). En gros, on peut affirmer que les enfants s initient assez jeunes dans les rues et leur situation en devient chronique. Les analyses ici présentées nous permettent d avoir un portrait détaillé de la population d enfants et jeunes des rues: la base à laquelle ils appartiennent, la zone où ils se trouvent, leur sexe, leur âge, leur origine, leur mobilité, les raisons qui expliquent le choix de la base où ils vivent ou leur présence dans la rue (nuit, jour, weekend). Le rapport montre aussi l impact que le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a eu sur la problématique des enfants et jeunes des rues. Base actuelle et origine L étude couvre les 115 bases dans lesquelles, d après l expérience d AMI, la totalité des enfants/jeunes de la rue dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince se regroupent. Ces 115 bases ont été regroupées dans 8 zones différentes: Pétion Ville, Centre-Ville, Bas-peu-de-choses, Carrefour, Haut Delmas, Carrefour Aéroport, Circulation et Maïs Gâté. Presque la moitié des enfants et jeunes des rues (46%) sont répartis dans 2 zones: Centre-ville (y compris Champs de Mars/Bicentenaire/Cathédrale) et la zone Bas-peu-de-choses (y compris Cimetière, Sacre Cœur et Lakou). Les enfants et jeunes provenant du département de l Ouest (1.764) restent principalement aux alentours de leur commune d origine. Sexe et Age La majorité des enfants et jeunes des rues à Port-au-Prince sont des garçons (89% de garçons contre 11% filles). En moyenne, l âge des enfants et jeunes des rues est de 15.3 ans. 76% d enfants et jeunes des rues ont moins de 18 ans, 1133 enfants (33%) ont moins de 14 ans dont 250 ont 10 ans ou moins. 3 P a g e

5 En moyenne, on remarque que les filles qui vivent dans la rue sont légèrement plus jeunes que les garçons (en moyenne, 14.8 ans pour les filles et pour les garçons). Carrefour et Centre-Ville sont les zones plus «âgées» avec des enfants et jeunes qui en moyenne dépassent l âge de 16 ans et des filles plus âgées que les garçons. Présence dans la base 54% des enfants et jeunes reportent qu ils sont dans la base seulement la journée tandis que 7% y sont présents seulement les nuits et 9% seulement le weekend. 15% des enfants/jeunes interrogés ont déclaré être toujours à la base (jour et nuit durant toute la semaine, y compris le weekend) et 15% affirment fréquenter les bases le jour et la nuit mais seulement pendant la semaine. Raisons qui régissent le choix de la base 80% des enfants et jeunes (2.699) ont déclaré que la base a été choisie en raison des activités liées à la génération de revenue ou l existence de moyens de subsistance (ce que nous avons simplifié en le décrivant par le terme «travail»). Plus l enfant est âgé, plus il est probable qu il mentionne le travail comme une des raisons qui explique son choix de la base dans laquelle il vit (91% parmi les jeunes de plus de 18 ans et 70% des enfants entre 8 et 13 ans). 48% des enfants et jeunes mentionnent «la distraction» comme une des raisons qui les a incitées à choisir leur base (1.607). 13% des enfants et jeunes affirment choisir la base sur des critères de sécurité. Présence de filles-mères dans les rues de Port-au-Prince 18% du total des filles des rues de la zone métropolitaine de Port-au-Prince ont des enfants, ce qui représente un total de 66 filles. En moyenne, les filles-mères des rues ont 20 ans. Cependant, le recensement nous montre que 18 des 66 filles-mères (27%) identifiées ont moins de 18 ans. Ancienneté dans les rues En moyenne, les enfants et jeunes interrogés sont dans cette situation depuis 4 ans et demi. 8% s y trouve depuis 10 ans et 44% sont dans la rue depuis plus de 4 ans. Cela met en lumière les difficultés que ces enfants et jeunes rencontrent pour sortir de cette situation, ainsi que le besoin de trouver des solutions durables et de réduire le nombre d années passées dans la rue. Impact du tremblement L accroissement estimé des enfants et jeunes des rues a doublé entre décembre 2009 et janvier 2011 (un an après le tremblement de terre). Nous pouvons affirmer qu un an après le séisme, 731 enfants et jeunes ont rejoint les rues, soit 60 jeunes par mois. Les «enfants post-séisme» sont plus jeunes que les autres. 65% d entre eux ont moins de 14 ans, alors que cette tranche d âge représente seulement le 25% des enfants qui se trouvaient dans la rue avant En moyenne, les enfants des rues post-séisme ont 12.9 ans (3 ans moins que le reste). 2 sur 10 de ces nouveaux enfants et jeunes arrivés après le séisme sont des filles, ce qui signifie le double par rapport au groupe d enfants et jeunes déjà présents avant le tremblement. 4 P a g e

6 Recommandations Le développement d une stratégie est nécessaire afin de soutenir les instances gouvernementales telles que l IBERS (Institut du Bien-Être Social et de la Recherche) et mettre un terme au cercle vicieux des enfants des rues. Ceci est une des priorités de tous les partenaires de la protection. L origine de ce cercle vicieux est multiple : manque d opportunités dans l accès à une éducation de qualité, pauvreté du milieu familiale qui incite les familles à placer leurs enfants comme restaveks (enfants en domesticité) dans d autres ménages etc. En premier lieu, il est nécessaire de travailler conjointement avec les autorités locales et les organisations communautaires pour prévenir, autant que possible, la séparation des mineurs à risque. En second lieu, il est nécessaire que les organisations qui travaillent avec les enfants des rues renforcent la collaboration avec la Brigade de Police du Mineur (BPM) et l IBERS afin de travailler de façon coordonnée à l identification des enfants des rues les plus à risque et d entamer des processus de Regroupement et d Identification Familiale (FTR) pour tous les mineurs non-accompagnés qui se trouvent dans les rues. Au même temps, il est toujours aussi indispensable de s assurer que les enfants et jeunes des rues aient accès aux services de base comme la santé ou l éducation. Finalement, pour pouvoir extraire le plus d informations et profiter d un recensement, nous recommandons d ajouter quelques questions qui pourraient nous aider à mieux connaitre les raisons pour lesquelles les enfants se trouvent dans la rue et en même temps, évaluer leur vulnérabilité et les dangers auxquels ces enfants et jeunes font face régulièrement. 5 P a g e

7 1. LE RECENSEMENT : CONTEXTE ET MÉTHODES UTILISÉES La notion d enfants et jeunes des rues (EJDR) se définit au regard d une situation de rupture. Rupture avec la famille, le plus souvent à cause de la violence ou de la pauvreté, mais aussi rupture avec la société en général. Sans abris et sans l encadrement familial, les enfants des rues sont souvent rejetés et stigmatisés par la société. Ils n ont pas accès aux services sociaux de base comme la santé ou l éducation. La plupart d entre eux ne fréquentent pas les centres d accueil qui leurs sont ouverts, soit par ignorance, soit par méfiance, soit encore parce que, ayant perdu tout repère, ils pensent ne pas en avoir besoin 1. La réalité des enfants et jeunes des rues en Haïti ne date pas d aujourd hui. Considérés, comme des exclus ou marginaux, la quasi-totalité de cette couche est le résultat au moins d une des causes suivantes : la dissolution de la cellule familiale, le phénomène des enfants en domesticité (restavek), les problèmes économiques, les catastrophes naturelles, la violence familiale, l instabilité politique, l influence de la drogue ou le manque d encadrement. Pour ces jeunes et enfants, la rue est leur seul espace vital et de socialisation. Ils se regroupent à travers les rues, tout en montant leur propre cellule d appartenance, communément appelé Base ou Cartel. C est là qu ils mènent leur vie et leurs activités pour gagner leur vie. Ces activités peuvent aller du lavage de voitures au chargement des camions, de la mendicité jusqu au vol à main armée, au cambriolage, mais aussi à la prostitution, le trafic de drogue ou même l activisme politique. D habitude, les enfants et jeunes des rues sont l objet de toutes sortes d exactions en complicité avec plusieurs groupes ou individus qui exploitent leur faiblesse. Généralement ils n ont pas d abris fixes. Ils sont sevrés de liens familiaux et ils sont rejetés par la population. Ils sont parvenus à créer leurs propres moyens de socialisation malgré les clivages et les similitudes des problèmes quotidiens auxquels ils font face (la faim, l analphabétisme, la maladie, le manque d affection, la solitude, la violence, l insécurité, la stigmatisation etc. ). Ils arrivent à façonner leur mode de vie et c est la base qui constitue leur point de repère, leur espace sécuritaire où ils peuvent gagner leur vie et socialiser. Les enfants et jeunes des rues dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince sont d une extrême vulnérabilité. Ils sont dans un cercle vicieux, duquel il est très difficile de sortir. Il est alors nécessaire que des institutions soient capables de les accompagner, d assurer l accès aux services sociaux de base adaptés à leurs besoins et en même temps d entamer des activités qui visent à les aider à sortir de ce cercle vicieux. En 2006, les données du premier recensement des enfants et jeunes des rues menés par Aide Médicale International (AMI) indiquaient que 2129 enfants et jeunes étaient présents dans les rues de Port-au-Prince (dont 9% de filles). Le séisme du 12 janvier 2010 a exacerbé la situation particulièrement fragile des familles haïtiennes, dans un pays ou plus de la moitié de la population du pays vit avec moins d un dollar par jour et les trois quarts ont moins de 2 dollars par jour. Le Produit Intérieur Brut (PIB) a subit une contraction de -5,1%, pour l'année fiscale 2010 et aura été la plus mauvaise période de l'économie haïtienne depuis ces quinze dernières années. Cela a eu des répercussions importantes sur la vulnérabilité déjà très élevées des ménages et des familles haïtiennes. Les résultats du recensement de 2011 nous montrent qu en février 2011, au moins 3,380 enfants et jeunes habitaient dans les rues de Port-au-Prince et de Carrefour (dont un 22% sont devenus enfants des rues juste après le tremblement de terre). Le recensement nous indique que depuis 2006, 1251 enfants de plus ont rejoint la rue, soit une augmentation de 55% depuis Aide Médicale Internationale (2011) «Source Evaluation externe du projet médico-éducatif en faveur des enfants/jeunes des rues de Port-au-Prince AMI» 6 P a g e

8 a) Objectifs du recensement des enfants et jeunes des rues Chacun de ces enfants et jeunes ont des histoires différentes. Les raisons qui les ont amenées à rejoindre la rue sont variées, mais tous sont désormais dans une situation d extrême vulnérabilité, exposés aux abus, à l exploitation et à la violence. Pour être en mesure de prévenir des nouveaux cas, construire un environnement protecteur pour ces enfants et jeunes et répondre à leurs besoins, il est capital de connaitre les caractéristiques de cette population, les endroits où ils passent leurs journées, leurs origines, les raisons pour lesquelles ils se sont rencontrés dans les rues de la capitale. Dans l optique de générer des données afin de mieux comprendre la situation des enfants et jeunes des rues et de contribuer à une meilleure programmation, l ONG Aide Médicale Internationale, avec le soutien de l UNICEF et du sous-cluster Protection de l enfance, a mené un recensement des enfants et jeunes des rues. Les analyses ici présentées nous permettent d avoir un portrait détaillé de la population d enfants et jeunes des rues: la base à laquelle ils appartiennent, la zone où ils se trouvent, leur sexe, leur âge, leur origine, leur mobilité, les raisons qui expliquent le choix de la base où ils vivent ou leur présence dans la rue (nuit, jour, weekend). Ce rapport a aussi pour but de montrer l impact que le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a eu sur la problématique des enfants et jeunes des rues. Ce rapport profite également des évidences extraites de l étude qualitative menée par AMI en 2010 pour étudier en profondeur les origines des bases des enfants et jeunes des rues de la zone métropolitaine de Port au Prince. b) Méthodologie L enquête a porté sur un recensement exhaustif des enfants et jeunes des rues dans la métropole de Port-au- Prince. Au total, 3380 enfants ont été répertoriés et des informations générales ont été obtenues sur leurs conditions de vies et leur localisation : leurs bases, le temps qu ils ont passé dans la rue, le nombre d enfants nés de jeunes des rues, leur origine et leurs mobilités. Le questionnaire a été élaboré par Aide Médicale Internationale et la collecte d information a été réalisée entre le 1 er janvier et le 15 février Le questionnaire a été administré par des enquêteurs d Aide Médicale Internationale dans les différents points et «bases» de la zone métropolitaine de Port-au-Prince (voir l exemple de questionnaire en Annexe 1). L ONG Aide Médicale Internationale est une organisation de référence dans le travail d enfants des rues en Haïti depuis Le processus de validation de la base de données, l analyse et la production du rapport final ont été menés par l équipe de coordination du Sous-cluster de Protection de l Enfance de l UNICEF. Ce recensement représente la population des enfants de rue de la zone métropolitaine de Port-au-Prince au moment exact de l enquête (janvier/février 2011) dans les bases identifiées par Aide Médicale International. Le nombre réel d enfants et jeunes des rues peut être affectés soit par l omission de bases non-connues d AMI, soit par des changements périodiques dans le nombre d enfants vivant dans la rue. Malgré ces deux hypothèses et d après les experts d AMI, le recensement fournis des chiffres quasi exactes à un moment donné (février 2011) sur le nombre et la nature des enfants et jeunes vivant dans les rues de la capitale haïtienne. 7 P a g e

9 c) Zones de l étude Les enfants et jeunes des rues de l aire métropolitaine se maintiennent dans des endroits fixes et en groupe (les bases). L étude couvre les 115 bases où d après l expérience d AMI la presque totalité des enfants/jeunes de la rue se regroupent. Ces 115 bases ont été regroupées dans 8 zones différentes : Zone 1 Pétion-Ville Zone 5 Haut Delmas Zone 2 Centre-Ville Zone 6 Carrefour Aéroport Zone 3 Bas-peu-de-choses Zone 7 Circulation Zone 4 Carrefour Zone 8 Maïs Gaté Zone 1 : Pétion Ville (20 bases enfants/jeunes) ASSIETTE CREOLE, ASTERIX, B.U.H PETION VILLE, BIG START MARKET, DERRIERE CIMETIERE,,DOMINOS, EPIDOR (RUE CHAVANNE), EPIDOR (RUE VILLATE, BASE DE NUIT), FOOD MAX, GIANT MARKET, MUNCHEEZ, PLACE BOYER, PLACE SAINT PIERRE,POMPE TEXACO(RUE LAMBERT), RUE DARGUIN(SOGEBANK), SCOTIA BANK, SOU MACHE(RUE VILLATE), TIMCATEC, TIMCATEC 3, TIMCATEC(CENTRE FERME 1). Zone 2 : Centre-Ville (29 bases -852 enfants/jeunes) ANBA KIOSTE, APN, BOIS DE CHENE, BORD LA MER, BICENTENAIRE, BORD POMPIER, BORD STADE, BRASSE, CARITAS, CARREFOUR AVIATION, CATHEDRALE, CHAMPS DE MARS, DERRIERE LA POSTE, ETHNOLOGIE(DERRIERE FACULTE D ETHNOLOGIE), LA BELLE, LUNE, LINDA MARKET, MADAME COLO, NEGRE MARON INCONNU, PLACE CONSTITUTION, PLACE DELMAS 2, PLACE D'ITALIE, PLACE GEFFRARD, PLACE MAIRIE DE PORT-AU-PRINCE, PLACE PETION, PLACE PIGEON, PLACE SAINT ANNE, REX, SNACK, TAXIS, TOILETTE. Zone 3 : Bas-Peu-de choses ( enfants/jeunes) CENTRE CAFA, CIMETIERE, LA COUR DON BOSCO, MUNCHEEZ, PLACE CALBOIS(MARCHE SALOMON), PLACE GEFFRARD, PLACE JEREMIE, PORTAIL LEOGANE, SACRE CŒUR, SET SEZE, STATION JEREMIE,TELECO GRAND RUE. Zone 4 : Carrefour (6 bases -91 enfants) BROCHETTE 95, DIQUINI, LAMBI, PALOMA (BASE DE NUIT), SAINT CHARLES, STAR MART. Zone 5 : Haut Delmas (11 bases-257 enfants /jeunes) ALTAGRACE (DEVANT L'EGLISE), AUTOROUTE DE DELMAS(MIGRATION), CARREFOUR DELMAS 75, DELMAS 105 (BASE DE NUIT), DELMAS 2000, DELMAS 31, TVNT (STATION ST PATRICK), DELMAS 32, DELMAS 35, DELMAS 95, LE ROCHER (BASE JOUR ET NUIT), ZANFAN, LAKAY (CENTRE FERME). Zone 6 : Carrefour Aéroport (11 bases-274 enfants/jeunes) AEROPORT, AEROPORT JAMAIQUE, BATIMA, BERMANEMOTORS (ENTRÉE SIMON), CARREFOUR AEROPORT, CARREFOUR PISTE(DELMAS 2), DELMAS 19(BASE DE NUIT), MANGER(AEROPORT), PISTE AVIATION, SIMON PELE, SOUS PISTE(ENTRÉE ROUTE AEROPORT). Zone 7 : Circulation (6 bases- 330 enfants/jeunes) CARREFOUR AVIATION, FOYER LAKAY, SAINT JOSEPH, STATION GONAIVES, STATION PORT DE PAIX ET HINCHE, WAFE JEREMIE. Zone 8 : Maïs Gaté (20 bases -407 enfants/jeunes) AEROPORT GUY MALARY, BIT BOYER, BORD MACHE, CAD, CARREFOUR BATIMAT, CARREFOUR CLERCINE, CARREFOUR FLEURIOT, CARREFOUR RITA, CLERCINE 12(LOG BASE), CLERCINE 14 (POMPE NATIONAL), CLERCINE DELIMART, GERALD BATAILLE, JAMAIQUE, MARKET CARREFOUR MARASSA, PLACE CLERCINE, PLACE DU ROSAIRE CROIX DES BOUQUETS, SOU PISTE (ENTRÉE ROUTE AEROPORT), STATION BOJEUX BONETTE, STATION LA VILLE, CROIX DES BOUQUETS, STATION NATIONAL (CLERCINE). 8 P a g e

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11 2. LA BASE- L ENDROIT DE RENCONTRE DES ENFANTS ET JEUNES DES RUES Les bases sont les endroits où les enfants des rues mènent leurs activités (manger, dormir, trafic de drogues, prostitution, vol, lavage et surveillance de voiture,...). Les bases sont aussi considérées par les enfants et jeunes des rues comme des lieux de refuge «yonbaz se bwadeyebanan tout negkiladann» («la base est le support de celui qui en fait partie») et comme un endroit de tolérance, rencontre et rassemblement. Les bases de Port-au-Prince ne se ressemblent pas. Chacune a des principes différents, parfois très liés à la personnalité du leader, l âge des membres ou l environnement (par exemple les bases de Pétion-Ville sont d habitude plus calmes que celles du centre-ville). La nature de la base est aussi liée au type d activités menées par les enfants (prostitution, surveillance de voiture, mendicité ) et au moment du jour où les enfants se rassemblent à la base (le jour ou la nuit). Les bases se trouvent dans 8 zones clairement identifiées. Elles sont très souvent placées près de zones qui ont une activité économique importante tels que les supermarchés, les zones de loisir, les restaurants, les transports en communs. Ces activités permettent aux enfants de générer un revenu. De manière quasi-automatique, la création d un nouveau pôle d activités économiques engendre une nouvelle base : le premier enfant ou jeune arrivé inaugure la base et son existence se fait connaître par le bouche à oreille. Les focus groups (groupes de discussion) menés par AMI ont soulevé le fait que presque toutes les bases sont connectées. Elles sont en contact avec des organisations telles que AMI ou Caritas, qui fournissent des services d appui. Les focus groups ont montré que certains enfants et jeunes sont prêts à quitter la rue bien qu ils n en n aient pas les moyens, alors que d autres refusent de changer leur de mode de vie. Ceci apparait comme la conséquence d une longue période passée dans cette situation. a) Analyse des bases d enfants et jeunes dans les 8 zones de Port au Prince L étude couvre les 115 bases dans lesquelles, d après l expérience d AMI, la totalité des enfants/jeunes de la rue dans la zone métropolitaine de Port au Prince se regroupent. Ces 115 bases ont été regroupées dans 8 zones différentes: Pétion Ville, Centre-Ville, Bas-peu-de-choses, Carrefour, Haut Delmas, Carrefour Aéroport, Circulation et Maïs Gâté. Le graphique 1 nous montre que presque la moitié des enfants et jeunes des rues (46%) sont répartis dans 2 zones: 1 enfants/jeunes sur 4 se trouvent dans une base du Centre-ville (y compris Champs de Mars/Bicentenaire/Cathédrale) tandis que 1 sur 5 se rassemble dans une des bases de la zone Bas-peu-dechoses (y compris Cimetière, Sacre Cœur et Lakou). Au total, les zones du Centre-Ville et de Base-peu-de-choses regroupent enfants et jeunes (852 et 693 respectivement). Elles sont suivies par les zones de Pétion Ville et Maïs Gâté qui regroupent respectivement 14% et 12 % des enfants. La zone de Carrefour compte un effectif plus réduit, représentant 3% du total (91 enfants).

12 La taille des bases est très Graphique1 Distribution par zone (% et total) irrégulière. Le tableau 1 montre la Centre Ville 25% 852 moyenne d enfants par base dans chacune des 8 zones. Les bases de Bas-peu-de-choses 21% 693 la zone Bas-peu-de-choses sont en moyenne les plus fréquentées avec Petion Ville 14% 477 une moyenne de 57.8 enfants. Mais Gate 12% 406 Cependant les tailles des bases font Cirulation 10% 330 preuve de fortes inégalités avec des bases comme Portail Léogâne qui Carrefour Aeroport Haut Delmas 8% 8% accueille 177 enfants et jeunes et d autres comme la base Set Seze Carrefour 3% 91 qui en accueille seulement 11. En tout, on remarque que les 10 bases les plus peuplées (8% des bases) regroupent 34% du nombre total d enfants et jeunes, tandis que les 10 bases les moins peuplées représentent seulement 1.7% de l effectif total. TABLEAU 1 : NOMBRE D ENFANTS, MOYENNE PAR BASE # enfants # bases moyenne d'enfants maximum minimum Desviation Standard Bas-peu-de-choses Cirulation Centre Ville Carrefour Aeroport Petion Ville Haut Delmas Mais Gate Carrefour Voir en Annexe 2 la répartition des effectifs d enfants et jeunes pour chacune des 115 bases dans les 8 zones considérées par ce recensement. 11 P a g e

13 3. ORIGINE ET MOBILITE DES ENFANTS ET JEUNES DES RUES a) Origine des enfants et jeunes des rues Les enfants des rues ont des origines diverses dans les différents départements du pays. Les cartes ci-dessous présentent les origines des enfants par département et par commune pour le département de l Ouest, d où le 52% des enfants/jeunes (1.764) recensés sont originaires. Le département de l Ouest est suivi par le département de la Grande Anse dont 11% des enfants et jeunes (357) sont originaires. Le Nord-Ouest et Nord-Est sont les départements qui contribuent le moins à l effectif total des enfants et jeunes (avec 81 et 20 enfants et jeunes respectivement). 12 P a g e

14 La commune de Port-au-Prince est l origine de 33% des enfants du département de l Ouest (574) et elle est suivie de loin par le 18% de Cité Soleil (335 enfants) et le 9% qui ont origine aux communes de Carrefour et Pétion Ville (163 et 154 enfants respectivement). Graphique 2 : Origine par commune (%) (Département Ouest) Port-au-Prince Cité Soleil Carrefour Petion Ville Léogâne Kenscoff Delmas Croix-des-Bouquets Petit-Goâve Cabaret Grand Goave Tabarre Archaie Ganthier Gressier Fonds-Verrettes Cornillon Thomazeau 5% 5% 5% 4% 4% 2% 2% 1% 1% 0.7% 0.6% 0.6% 0.6% 0.5% 9% 9% 18% 33% b) Mobilité des enfants et jeunes des rues En comparant l origine des enfants et jeunes des rues et les zones qu ils occupent, on constate qu il y a des tendances de regroupement dans les bases, selon l origine de l enfant ou du jeune. Par exemple, les tableaux 2 et 3 montrent que les enfants/jeunes du nord sont surreprésentés à Carrefour Aéroport et à Haut Delmas (respectivement 15% et 16% sont des enfants du Nord). Les enfants originaires de la Grande Anse et du Sud sont surreprésentés à Pétion Ville (ils représentent le 23% et 24% de chaque zone respectivement). Les enfants du département Centre choisissent majoritairement de rester dans une base du Centre-Ville (27%) et de la zone de Maïs Gâté (21%). Les enfants du département de l Ouest sont principalement dans une base du Centre-Ville et dans la zone de Bas-peu-de choses qui en hébergent 27% et 24%. 13 P a g e

15 TABLEAU 2 : ORIGINE DES ENFANTS/JEUNES ET LES ZONES OCCUPÉES (%) Zone Origine Nord Grande Anse Sud-Est Sud Centre Ouest Artibonite Nippes Nord Ouest Nord-est Centre Ville 22% 22% 21% 22% 26% 27% 17% 37% 22% 30% 25% Bas-peu-de-choses 16% 19% 14% 18% 19% 24% 18% 18% 11% 5% 21% Petion Ville 9% 23% 24% 18% 5% 13% 9% 13% 10% 15% 14% Mais Gate 14% 9% 7% 15% 21% 11% 18% 8% 15% 40% 12% Cirulation 8% 10% 10% 9% 8% 9% 22% 10% 12% 5% 10% Carrefour Aeroport 15% 10% 3% 7% 10% 7% 9% 5% 20% 0% 8% Haut Delmas 16% 5% 13% 6% 9% 7% 7% 4% 10% 5% 8% Carrefour 0% 1% 7% 6% 2% 3% 0% 6% 0% 0% 3% Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% Grand Total TABLEAU 3: ORIGINE DES ENFANTS/JEUNES ET LES ZONES OCCUPÉES (donnés brutes) Zone Origine Nord Grande Anse Sud-Est Sud Centre Ouest Artibonite Nippes Nord Ouest Nord-est Total Centre Ville Bas-peu-de-choses Petion Ville Mais Gate Cirulation Carrefour Aeroport Haut Delmas Carrefour Total Les tableaux 4 et 5 mettent en évidence le fait que les enfants et jeunes provenant du département de l Ouest (1.764) restent principalement aux alentours de leur commune d origine. Par exemple, 57% des enfants des bases de Carrefour (28) proviennent de la commune, 47% des enfants des bases de Pétion Ville (105) sont originaires soit de Pétion ville, soit de Kenskoff (16%). Le même phénomène est observé avec les enfants et jeunes dans les bases de Centre-Ville et de Base-peu-de-choses qui sont peuplées principalement d individus provenant de la commune de Port-au-Prince (33% et 51% respectivement). Aussi, il a été remarqué que 44% des enfants basés à Carrefour Aéroport sont originaires de Cité Soleil. 14 P a g e

16 TABLEAU 4 : ORIGINE DES ENFANTS/JEUNES DU DEPARTAMENT OUEST ET LES ZONES OCCUPÉES (%) Commune origin Carrefour Petion Ville Centre Ville Zone Bas-peu-dechoses Haut Delmas Carreforu Aeroport Cirulation Mais Gate Total Port-au-Prince 14% 19% 33% 51% 45% 20% 25% 17% 33% Cité Soleil 0% 3% 21% 14% 17% 44% 30% 16% 18% Carrefour 57% 6% 9% 13% 1% 1% 9% 4% 9% Petion Ville 6% 47% 3% 2% 3% 0% 7% 4% 9% Léogâne 6% 1% 8% 5% 3% 10% 4% 3% 5% Kenscoff 2% 16% 4% 3% 4% 4% 2% 3% 5% Delmas 0% 4% 4% 2% 13% 9% 3% 7% 5% Croix-des-Bouquets 2% 0% 3% 1% 3% 2% 2% 20% 4% Petit-Goâve 10% 2% 4% 3% 5% 3% 3% 4% 4% Cabaret 0% 1% 2% 0% 1% 1% 7% 2% 2% Grand Goave 2% 2% 2% 2% 2% 1% 3% 1% 2% Tabarre 0% 0% 0% 0% 0% 3% 1% 8% 1% Archaie 0% 0% 1% 2% 1% 0% 3% 2% 1% Ganthier 0% 0% 0% 0% 1% 1% 1% 3% 1% Fonds-Verrettes 0% 0% 1% 0% 0% 0% 1% 3% 1% Gressier 0% 0% 1% 0% 2% 2% 1% 1% 1% Cornillon 0% 0% 1% 0% 0% 0% 0% 1% 1% Thomazeau 0% 0% 1% 0% 1% 0% 0% 2% 0.5% Anse-à-Galets 0% 0% 1% 0% 0% 0% 0% 1% 0.3% Pointe-à-Raquette 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0.1% Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% TABLEAU 5 : ORIGINE DES ENFANTS/JEUNES ET LES ZONES OCCUPÉES (%) 15 P a g e Commune origin Carrefour Petion Ville Centre Ville Zone Bas-peu-dechoses Haut Delmas Carreforu Aeroport Cirulation Mais Gate Total Port-au-Prince Cité Soleil Carrefour Petion Ville Léogâne Kenscoff Delmas Croix-des-Bouquets Petit-Goâve Cabaret Grand Goave Tabarre Archaie Ganthier Fonds-Verrettes Gressier Cornillon Thomazeau Anse-à-Galets Pointe-à-Raquette 1 1 Total

17 4. PROFIL DES ENFANTS ET JEUNES DES RUES DE PORT-AU-PRINCE a) Sexe des enfants et jeunes des rues La majorité des enfants et jeunes des rues à Port-au-Prince sont des garçons (89% contre Graphique3: % de garcons et fillespar zone 11% de filles). Cette proportion n a guère changé depuis 2006, alors que les filles Bas-peu-de-choses 25% 75% représentaient 10.2 %. Le graphique 3 montre que Bas-peu-de choses est la zone avec une Petion Ville Mais Gate 12% 9% 88% 91% proportion majeure de filles. 25% des enfants Cirulation 8% 92% et jeunes de ces bases sont des filles (170 Centre Ville 7% 93% filles). Cette zone est suivie de loin par Pétion Ville ou les filles représentent le 12% (58 Haut Delmas 5% 95% filles). Les zones qui comprennent le moins de Carrefour 4% 96% filles sont Haut Delmas (5%), Carrefour (4%) et la zone de Carrefour Aéroport. Cette dernière ne compte que 4 filles. Ceci Carrefour Aeroport 1% 99% représente 1% du total d enfants et jeunes dans cette zone. Filles Garcons TABLEAU 6 : DISTRIBUTION PAR SEXE (données brutes) Filles Garcons Total Carrefour Petion Ville Centre Ville Bas-peu-de-choses Haut Delmas Carrefour Aeroport Cirulation Mais Gate Grand Total L annexe 3 présente un tableau totalisant le nombre de filles pour chacune des 115 bases. On remarque que la présence élevée de filles à Bas-peu-de chose s explique par le fait que la base du Centre Cafa héberge 144 filles. A Pétion ville, la base de Tim Catec est composée de 40% de filles (52). b) Âge des enfants et jeunes des rues En moyenne, l âge des enfants et jeunes des rues est de 15.3 ans. En revanche, on observe (graphique 4) que les enfants et jeunes des rues de Port-au-Prince ne sont pas un groupe homogène en terme d âge. C est pourquoi on distingue 3 sous-groupes : les enfants de moins de 14 ans, les adolescents de 14 à 17 ans et finalement les jeunes de plus de 18 ans. En bref : 76% d enfants et jeunes des rues ont moins de 18 ans enfants (33%) ont moins de 14 ans dont 250 ont 10 ans ou mois. Le groupe le plus nombreux est celui des adolescents de 14 à 17 ans. Ils représentent 43% du total. 24% sont des jeunes ont plus de 18 ans et avec certains jeunes de plus de 25 ans. 16 P a g e

18 En moyenne, on remarque que les filles qui vivent dans la rue sont légèrement plus jeunes que les garçons (en moyenne, 14.8 ans pour les filles et pour les garçons). Cette différence vient du fait que le groupe de moins de 14 ans a une proportion de filles importante (15%), alors que le groupe de 13 à 18 ans ne comprend que 8% de filles. TABLEAUX 7 et 8 : DISTRIBUTION PAR AGE ET SEXE Parmi les 8 zones recensées, la zone Bas-peu-de choses est la plus «jeune» avec un âge moyen de 14.6 ans. Cette différence peut être expliquée par la présence de 144 jeunes filles d un âge moyen de 13,5 ans dans la base du Centre Cafa. Les zones de Maïs Gâté, Pétion-Ville et Haut Delmas se placent derrière la zone de Bas-peu-de-choses avec un âge moyen qui ne dépasse pas les 15 ans. Dans la zone de Pétion ville on remarque que les filles sont très jeunes, avec un âge moyen de 12.3 ans. Cette moyenne basse s explique notamment par la présence de nombreuses fillettes âgées de 8 à 11 ans dans la base de Timcatec. 17 P a g e

19 Carrefour et Centre-Ville sont les zones plus «âgées» avec des enfants et jeunes qui en moyenne dépassent l âge de 16 ans et des filles plus âgées que les garçons (en moyenne, 17.9 ans pour les filles et 16 ans pour les garçons au Centre-Ville). Le tableau en annexe 4 présente une répartition des enfants et jeunes par groupe d âge dans les 115 bases identifiées pendant le recensement. Ce tableau pourra être utilisé notamment pour identifier les besoins de chaque base et cibler les interventions. En effet les enfants des rues de moins de 14 ans ont un degré de vulnérabilité particulièrement élevé et font face à des risques importants d abus et d exploitation. Ces risques ne sont pas les mêmes que ceux qui touchent les jeunes de plus de 18 ans, qui ont fait de la rue leur modus vivendi depuis longtemps. Les besoins seront donc différents et nécessiteront des interventions adaptées. Toujours en annexe 4, nous pouvons constater que les bases de Pétion-Ville peuvent être réparties en deux catégories : Les bases avec une majorité d enfants âgés entre 8 et 13 ans tels que Timcatec (centre ferme 1) (75%), «Food Max» (69%) ou Rue villate (67%) avec une moyenne d âges de 12.2 ans à Les bases qui hébergent un majorité de jeunes plus âgés tels que la pompe Texaco de la rue Lambert (89%), la base «derrière le Cimetière» (80%) ou «Scotia Bank» (58%). c) Classification des enfants et jeunes en fonction de leur présence à la base (jour, nuit, weekend) Le recensement des enfants des rues a permis de relever les structures et les types de fonctionnement des enfants dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Les analyses révèlent aussi que chaque base a des fonctionnements et horaires différentes qui sont liés à la présence des enfants et jeunes pendant la journée et pendant la semaine. Le graphique 5 nous montre que 54% des enfants et jeunes reportent qu ils sont dans la base seulement la journée tandis que 7% y sont présents seulement les nuits et 9% seulement le weekend. 15% des enfants/jeunes interrogés ont déclaré être toujours à la base (jour et nuit durant toute la semaine, y compris le weekend) et 15% affirment fréquenter les bases le jour et la nuit mais seulement pendant la semaine. 18 P a g e

20 Comme le montre le graphique 6, il y a de légères différences dans le type de présence à la base selon le sexe de l enfant. On constate qu une une majorité de filles restent dans leur base soit la journée soit la nuit (15% de filles pour chacune de ces deux situation, soit trois fois plus que dans les autres groupes). Selon le graphique 7 les enfants et jeunes qui ne sont dans les bases que pendant la nuit ont une moyenne d âge plus élevée que les autres. Ils ont en moyenne 17.3 ans avec un peu plus de 4 jeunes sur 10 qui ont 18 ans ou plus. Les enfants qui restent à la base seulement le weekend ont une moyenne d âge un peu plus élevée (16.5 ans). Les groupes d enfants vivant dans la base en permanence (journée et nuit, toute la semaine, et week end) sont les plus jeunes (4 sur 10 ont moins de 14 ans et l age moyen est de 14.7 ans). En Annexe 4, le type de présence des enfants de chacune des 115 bases a été répertorié. Ce tableau montre une forte corrélation entre le type de présence et la base. Il y a donc des bases de jour qui hébergent enfants et jeunes majoritairement la journée (comme Big Star Market à Pétion Ville, Carrefour Aviation au centre-ville, Place Calbois dans la zone de Bas-peu-de choses, Paloma dans commune de Carrefour, etc.). Il y a également des bases où les enfants se rendent uniquement pour passer la nuit, comme par exemple, la base Astérix à Pétion ville, la base «Derrière la Poste» dans la zone de Centre-Ville, la base Diquini à Carrefour, Delmas 105 à Haut Delmas ou Wafe Jeremie dans la zone de Circulation). Les bases qui accueillent des enfants majoritairement le weekend sont des bases se trouvant proche de lieux de restauration ou de loisir telles que Place Saint Pierre et Muncheez à Pétion Ville, Place de la Mairie de Port-au- Prince au Centre-ville, Diquini à Carrefour, Place Clercine et Place du Raoisre dans la zone de Maïs Gâté. Puis, certaines bases sont des lieux de vie permanents : les enfants s y trouvent la journée, la nuit, le weekend, telles que Rue Chavanne et Pompe Texaco à Petion-Ville, Place Pétion au Centre-ville, Muncheez et Teleco Grand Rue au Centre-Ville, Delmas 31(station de SaintPatrick) et Delmas 35 dans la zone de Haut Delmas, la station Port-de-Paix et Hinche dans la zone de Circulation. 19 P a g e

21 d) Raisons qui régissent le choix de la base. Le fait que la concentration d enfants soit plus élevée dans certaines bases que dans d autres, ne relève pas du «hasard». Les enfants choisissent leur base selon des critères différents. 80% des enfants et jeune (2.699) ont déclaré que la base a été choisie en raison des activités liées à la génération de revenue ou l existence de moyens de subsistance (ce que nous avons simplifié en le décrivant par le terme «travail»). Plus l enfant est âgé, plus il est probable qu il mentionne le travail comme une des raisons qui explique son choix de la base dans Graphique 8 Raisons pour choisir la base selon l'âge et le sexe laquelle il vit (91% parmi les plus âges et 70% des enfants entre 8 et 13 ans). En 80% plus, deux fois plus de garçons que de filles mentionnent le travail comme critère de sélection d une base (84% de 48% garçons et 45% de filles). 13% Securité Distraction Travail 8 à 13 ans 11% 47% 70% 14 à 17 ans 16% 48% 81% Plus de 18 8% 48% 91% garçons 14% 45% 84% filles 7% 66% 45% 48% des enfants et jeunes mentionnent «la distraction» comme une des raisons qui les a incitées à choisir leur base (1.607). Il n y a pas de différence parmi les groupes d âge qui citent cette raison. En revanche, on remarque d importantes différences entre les filles et les garçons. En effet, les filles prennent beaucoup plus en considération la distraction dans leur choix que les garçons (66% des filles et 45% des garçons). Pour finir, 13% des enfants et jeunes affirment choisir la base sur des critères de sécurité (proportion plus importantes chez ans). L annexe 6 décrit les raisons pour lesquelles les enfants et jeunes ont choisi leur base pour chacune des 115 bases répertoriées. Ce tableau met en évidence que presque la totalité des bases se sont créés suite à des opportunités de génération de revenus dans la zone, soit à l existence de moyens de subsistance. Dans 92% des bases plus de la moitié des interviewés ont mentionné avoir choisi la base pour gagner sa vie et dans 64% des bases plus de 90% des membres affirment avoir choisi la base pour cette même raison. La zone ou ce facteur est le plus mentionné est le Haut Delmas (98% des interviewées), suivi par la zone de Circulation (89%) et Carrefour Aéroport (89%). Les zones ou le facteur distraction sont le plus important sont Pétion Ville (62% des membres) et la Zone Circulation (55%). Par contre, «se distraire» n a été pas très cité dans la zone Haut Delmas (26%), ni à Carrefour Aéroport (26%). Pour finir, la sécurité est très fortement évoquée pour les enfants et jeunes de la base Foyer Lakay (98%) et la base de Saint Joseph (60%) dans la zone de Circulation, les enfants de la base de la cour Don Bosco(100%), la base Teleco Grand-Rue (74%) dans la zone Bas-peu-des choses et les enfants et jeunes de la place Boyer (61%) à Pétion-Ville. 20 P a g e

22 e) Présence de filles-mères dans les rues de Port-au-Prince 18% du total des filles des rues de la zone métropolitaine de Port-au-Prince ont des enfants, ce qui représente un total de 66 filles. Dans les zones de Circulation et du Centre-Ville cette proportion correspond à 50% du total des filles (29 et 14 filles respectivement). 40% des filles-mères se trouvent concentrées dans 3 bases: La base Cimetière dans Bas-peu de choses (10 filles-mères), Wafe Jérémie dans la Zone de Circulation (10 filles-mères) Derrière la Poste au centre-ville (7 filles-mères). En moyenne, les filles-mères des rues ont 20 ans. Cependant, le recensement nous montre que 18 des 66 fillesmères (27%) identifiées ont moins de 18 ans. 8 se trouvent dans des bases situées au Centre-ville, 4 dans la zone de Bas-peu-des choses et 4 dans la zone de Circulation (le détail se trouve en Annexe 7). Les enfants qui naissent dans les rues de Port-au-Prince ont un risque accru d être victimes d abus et d exploitation, compte tenu de la situation très vulnérable dans laquelle les filles-mères se trouvent. Pour cela, des interventions ciblant ce groupe s avèrent extrêmement urgentes de sorte qu un environnement sécurisé et des services de bases puissent être garantis pour ces mères et leurs enfants. f) Ancienneté dans les rues Comme le montre le graphique 10, 2011 l ancienneté des enfants et jeunes dans les 1% 2010 rues est assez variable. En moyenne, les 2009 enfants et jeunes interrogés sont dans cette 2008 situation depuis 4 ans et demi. 8% s y trouve 2007 depuis 10 ans et 44% sont dans la rue depuis 2006 plus de 4 ans Cela met en lumière les difficultés que ces 2004 enfants et jeunes rencontrent pour sortir de % cette situation, ainsi que le besoin de trouver des solutions durables et réduire le nombre % 2% d années passées dans la rue ou avant 6% Graphique 10 -Ancienneté dans les rues (% et total) 8% 10% 10% 11% 12% 12% 21% 22% après 12/1 (731 enfants) 21 P a g e

23 Comme le montre le graphique 11, l âge d arrivée des enfants dans les rues a suivi une claire tendance à la hausse en passant de 7.4 ans au début des années 2000 à 12.7 ans en Cependant, cette différence importante pourrait être faussée. En effet, les enfants et jeunes des rues n ont pas une notion du temps bien définie. De ce fait, il se peut que les plus âgés ne se rappellent plus de l âge à laquelle ils sont arrivés dans la rue et qu ils nous aient donné une réponse inexacte. Graphique 11-Âge moyen d arrivée dans la rue Age 2000 ou avant Année d arrivée dans la rue 5. IMPACT DU TREMBLEMENT DE TERRE EN TERMES D AUGMENTATION DES ENFANTS ET JEUNES DES RUES La situation post-tremblement liée à la pauvreté chronique d un pays où plus de la moitié de la population vit avec moins d un dollar par jour a eu des répercussions importantes sur la vulnérabilité déjà très élevée des ménages et des familles haïtiennes. Les résultats du recensement nous montrent qu en février 2011, au moins 3,380 enfants et jeunes habitaient dans les rues de Port-au-Prince. Nous remarquons une augmentation totale de 55% depuis le dernier recensement mené pendant l année 2006, soit enfants de plus. En prenant les résultats du graphique 10 (Ancienneté dans la rue), nous avons réalisé une estimation afin de calculer le nombre d enfants/jeunes vivant dans la rue chaque année, ainsi que la croissance des enfants et jeunes des rues suite au tremblement de terre. Comme le montre le graphique 11, l accroissement estimé des enfants et jeunes des rues a doublé entre décembre 2009 et janvier 2011 (un an après le tremblement de terre). Entre 2008 et 2009 la croissance s élevait à 12%, alors qu elle atteignait 24% en 2010, soit 2715 enfants recensés en et 3380 en février Graphique 12-Croissance annuelle estimée des enfants et jeunes des rues pour les 5 dernières années % (*) Inclu nouveau cas de Janvier % % % Dec.2006 Dec.2007 Dec.2008 Dec.2009 Jan P a g e

24 D après les données récoltées, nous pouvons dire qu un an après le séisme, 731 enfants et jeunes ont rejoint les rues, soit 60 jeunes par mois sur une période d un an (ce qui s élève à presque le double que la moyenne de 35 nouveaux enfants par mois de 2009). Nous avons établi un profil des nouveaux enfants et jeunes dans les rues arrivé après le tremblement de terre et nous l avons comparé avec les enfants et jeunes déjà présents dans la rue avant le 12 janvier La principale différence se trouve au niveau de l âge d arrivée dans la rue/ En effet, les «enfants post-séisme» sont plus jeunes que les autres. 65% d entre eux ont moins de 14 ans, alors que cette tranche d âge représente seulement le 25% des enfants qui se trouvaient dans la rue avant En moyenne, les enfants des rues postséisme ont 12.9 ans (3 ans moins que le reste). 2 sur 10 de ces nouveaux enfants et jeunes arrivés après le séisme sont des filles, ce qui signifie le double par rapport au groupe d enfants et jeunes déjà présents avant le tremblement. TABLEAUX 10 : PROFILS DES NOUVEAUX ENFANTS DES RUES APRES LE TREMBLEMENT Dans la rue après tremblement de terre» (22%=100%) Dans la rue avant 2010 (78%=100%) TOTAL (100%=100%) AGE Moins 14 ans 14 a 17 ans 18 ou plus 65% 29% 6% 25% 46% 29% 33% 43% 24% Moyenne (années) SEXE Filles Garçons 19% 81% 9% 91% 11% 89% SEXE/AGE Filles -Moins 14 ans Garçons -Moins 14 ans Filles -14 a 17 ans Garçons -14 a 17 ans Filles -18 ou plus Garçons -18 ou plus 14% 51% 4% 26% 2% 4% 3% 22% 3% 43% 3% 26% 5% 29% 3% 39% 3% 21% ORIGINE Département Ouest Autres départements 61% 39% 50% 50% 52% 48% ZONE D ACTIVITE Carrefour Pétion Ville Centre Ville Bas-peu-de-choses Haut Delmas Circulation Carrefour Aéroport Mais Gate 4% 19% 19% 18% 11% 6% 8% 15% 2% 13% 27% 21% 7% 11% 8% 11% 3% 14% 25% 20% 8% 10% 8% 12% TYPE DE PRESENCE DANS LA BASE Journée Nuit Week end Jour et Nuit (semaine) Jour et Nuit (semaine+we) 61% 5% 6% 13% 15% 52% 8% 10% 15% 15% 54% 7% 9% 15% 15% 23 P a g e

25 Il est aussi à remarquer qu une importante proportion d enfants parmi les nouveaux enfants des rues proviennent des communes du département de l Ouest, plus touchés par le tremblement de terre (61% proviennent du département de l Ouest alors que seulement 50% venait de cette zone avant le séisme). Enfin, les enfants post-séisme semblent avoir une préférence majeure pour les bases des zones de Pétion-Ville (19% vs le 13%) et Haut Delmas (11% vs 7%). Ils sont moins concentrés dans les bases du centre-ville (19% vs. 27%). L annexe 8 nous montre que la présence d enfants post-séisme pour chacune des 115 bases est très hétérogène. Nous remarquons certaines bases composées en totalité d enfants arrivés dans la rue après le tremblement (Star Market à Carrefour ou Delmas 31-Station Saint Patrick). On trouve aussi d autres bases composées en majorité d enfants arrivés récemment (Rue Villate, Timcatec, Domino s, Place Boyer a Petion Ville, Nègre Marron, Rex ou Toilet au Centre-Ville, Centre Cafa à Bas-peu-de choses, les bases de Delmas 35 ou Delmas 32 à Haut Delmas ou les bases d Aéroport Guy, CAD, Carrefour Bâtimat ou Gerald Bataille a la zone de Maïs Gâté. 6. CONCLUSIONS ET RECOMMENDATIONS Le recensement des enfants et jeunes des rues de la zone métropolitaine de Port-au-Prince mené par Aide Médicale Internationale en Février 2011, est un exercice d une très grande valeur pour tous les acteurs de la protection de l enfance en Haïti, qui ont pour but la prévention et la réduction de la violace, des abus et de l exploitation des enfants. Actuellement, enfants et jeunes au moins vivent dans les rues de la zone métropolitaine de Port au Prince. Ces enfants et jeunes des rues sont des situations de vulnérabilité extrême, tout particulièrement les enfants de moins de 14 ans (33% du total). Ces enfants sont sortis du système scolaire et vivent sans encadrement familial. Ils sont donc très exposés à la violence, aux abus et à tous types d exploitations. Le recensement nous donne des pistes sur la typologie des enfants qui deviennent enfants des rues. En gros, on peut affirmer que les enfants s initient assez jeunes dans les rues et leur situation en devient chronique. Pour cette raison, on a trouvé des jeunes de plus de 20 ans qui vivent toujours dans la rue après d un longue période. En termes d âge, le groupe d enfants et jeunes des rues n est donc pas un groupe homogène avec trois tranches d âges bien différentiés (moins de 14 ans, de 14 à 17 ans et plus de 18). Le recensement nous montre également, que plusieurs typologies d enfants et jeunes existent en fonction du sexe, l origine ou de la base ou ils se regroupent. Les informations contenues dans ce recensement pourront contribuer à mieux cibler les activités des partenaires de la protection de l enfance et les aider à identifier les enfants qui ont le plus besoin d aide, notamment les enfants les plus jeunes qui manquent d encadrement familial ou encore les filles-mères qui ont été identifiées dans les rues de Port-au-Prince. Le développement d une stratégie est nécessaire afin de soutenir les instances gouvernementales telles que l IBERS (Institut du Bien-Être Social et de la Recherche) et mettre un terme au cercle vicieux des enfants des rues. Ceci est une des priorités de tous les partenaires de la protection. L origine de ce cercle vicieux est multiple : manque d opportunités dans l accès à une éducation de qualité, pauvreté du milieu familiale qui incite les familles à placer leurs enfants comme restaveks (enfants en domesticité) dans d autres ménages etc. En premier lieu, il est nécessaire de travailler conjointement avec les autorités locales et les organisations communautaires pour prévenir, autant que possible, la séparation des mineurs à risque. Pour cela, le recensement nous offre des informations clés, comme l âge d initiation dans les rues ou encore, l origine des enfants (département et commune). 24 P a g e

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