ECONOTE N 10. Société Générale Département des Études Économiques MARCHÉ IMMOBILIER ET POLITIQUES MACRO- RÉUSSITE?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ECONOTE N 10. Société Générale Département des Études Économiques MARCHÉ IMMOBILIER ET POLITIQUES MACRO- RÉUSSITE?"

Transcription

1 N 10 AOÛT 2012 ECONOTE Société Générale Département des Études Économiques MARCHÉ IMMOBILIER ET POLITIQUES MACRO- PRUDENTIELLES : LE CANADA EST-IL SYNONYME DE RÉUSSITE? L'augmentation de l endettement public ou privé a entraîné la crise financière mondiale de et, plus récemment, les difficultés liées à la dette souveraine dans la zone euro. Au, la hausse des prix de l'immobilier résidentiel et un système financier sain ont contribué au niveau historiquement élevé de l'endettement des ménages. Selon la Banque du, l immobilier constitue le principal risque interne quant à la stabilité financière du pays. Toutefois, la politique monétaire pourrait ne pas être l outil le plus efficace pour limiter les risques de déséquilibres financiers émanant de ce secteur. La probabilité d'une correction sévère du marché immobilier semble limitée. Néanmoins, les prix déjà élevés et les politiques macro-prudentielles freineront l'activité du marché immobilier canadien. Le système bancaire canadien résisterait à l'affaiblissement des prix de l'immobilier grâce à des taux de défaut qui devraient rester faibles. Espagne Japon Italie France Allemagne Suède Australie Suisse Singapour INDICE DE PRIX IMMOBILIER RÉSIDENTIEL (DEPUIS 2007) En % Source : The Economist COLLARD Marc-Antoine marc-antoine.collard@socgen.com

2 ENCADRÉ 1 LE SECTEUR DES PRÊTS HYPOTHÉCAIRES AU CANADA Les Canadiens doivent effectuer un versement initial d'au moins 5 % du prix d'achat de la propriété. Si le prêt initial dépasse 80 % de la valeur de la propriété, il est obligatoire de contracter une assurance hypothécaire, généralement auprès de la Société canadienne d'hypothèques et de logement. La durée maximale du prêt hypothécaire est de 25 ans. Il est estimé qu'un tiers des prêts hypothécaires est variable dont le taux fluctue au gré des taux d'intérêt préférentiels des banques à charte. Ces dernières se basent sur le taux de financement à un jour de la Banque du pour fixer leur taux d'intérêt préférentiel. HAUSSE DE L'ENDETTEMENT DES MÉNAGES Au cours des dernières décennies, l'endettement a considérablement augmenté dans de nombreux pays développés et s'est manifesté de diverses manières selon les pays. Ainsi, au Japon et en Italie, le facteur prédominant a été la croissance de la dette publique, tandis qu'aux et au Royaume-Uni, la hausse de la dette des ménages a été plus importante. Ultimement, l'augmentation de l endettement public ou privé a entraîné la crise financière mondiale de et, plus récemment, les difficultés liées à la dette souveraine dans la zone euro. La fragilité du système financier international a une nouvelle fois soulevé la question de l'utilisation possible et/ou nécessaire de la politique monétaire pour limiter le renforcement des déséquilibres financiers. En effet, l'une des principales leçons tirées de la dernière crise est que la stabilité des prix ne peut à elle seule empêcher le développement de tels déséquilibres. De fait, des bulles d'actifs se forment souvent durant les périodes de maintien du taux d'inflation à un niveau bas et stable. En outre, il n'est pas possible de répondre aux risques systémiques par l'intermédiaire du traditionnel cocktail de politiques macroéconomiques et de mesures micro-prudentielles destinées à des établissements financiers spécifiques. Il est donc de plus en plus admis que, au-delà d'un contrôle accru des institutions financières et, plus globalement, de la surveillance des marchés financiers, l'un des éléments clés pour prévenir les déséquilibres macroéconomiques et financiers est le rôle croissant des politiques dites macro-prudentielles 1. À cet égard, il convient de se pencher sur le cas du. Contrairement aux, qui ont commencé leur désendettement il y a quelques années, les ménages 1 Les politiques macro-prudentielles font référence à des mesures et des cadres institutionnels visant spécifiquement à limiter les risques de l'ensemble du système financier lorsque l'usage de la politique monétaire semble inapproprié ou contreproductif. canadiens ont accru leur levier financier depuis 1990 et même accéléré leurs emprunts au cours de la dernière décennie 2 (graphique 1). 1,8 1,6 1,4 1,2 1,0 0,8 GR. 1 - DETTE DES MÉNAGES PAR RAPPORT AU REVENU AVANT IMPÔT 0, Source : Datastream Cette tendance n est pas étrangère au fait que l'impact de la baisse des coûts d'emprunt et de l'accroissement de la confiance des ménages 3 a pu être observé particulièrement sur le marché immobilier résidentiel canadien, où le taux d'accession à la propriété 4 et les 2 Pour tenir compte du fait que la fiscalité pour couvrir les coûts de la santé pèse sur le revenu disponible canadien, il est préférable de comparer une mesure d endettement par rapport au revenu avant impôt plutôt qu'au revenu après impôt. En outre, pour présenter des ratios plus comparables entre le et les, un ajustement est réalisé pour inclure le secteur des entreprises non constituées en société dans le total américain. 3 L adoption d une cible d inflation par la Banque du (BdC) au début des années 1990 a permis de réduire sensiblement la volatilité du taux d'inflation, tandis que la stabilité relative de la croissance économique et du marché de l'emploi a réduit la probabilité de licenciement et d'interruption de revenus pour les ménages, leur permettant ainsi de s'endetter davantage. 4 Le taux d'accession à la propriété a grimpé de 4 points de pourcentage en dix ans pour atteindre près de 70 %, ce qui est supérieur au niveau actuel observé aux (66 %) et de leur pic atteint en 2005 (69 %). 2

3 prix ont progressivement augmenté au cours des dernières années. Or, dans sa dernière édition des Perspectives de l économie mondiale, le Fonds monétaire international a consacré un chapitre à la dette des ménages. Selon ses auteurs, une économie solvable peut absorber une chute brutale des prix de l'immobilier. Toutefois, lorsque cette chute est précédée d'une nette augmentation de l endettement des ménages, la réduction de l'activité économique est plus sévère. C'est dans ce contexte que de nombreux commentateurs craignent que le marché immobilier canadien «surévalué» entraîne dans sa chute l activité économique au. BULLE SPÉCULATIVE OU PAS? Depuis 2000, les prix de l'immobilier résidentiel canadien ont suivi une tendance haussière. Qui plus est, depuis la dernière récession, le secteur immobilier s'est exceptionnellement bien porté. En effet, la chute des prix de l'immobilier, débutée en septembre 2008, s'est révélée modeste (-8,5 %) et en 14 mois, les prix avaient regagné le terrain perdu. Aujourd'hui, avec un niveau supérieur de 14,1 % par rapport à leur sommet d'avant la récession, le contraste est saisissant avec la tendance observée aux (graphique 2). 3,0 2,5 2,0 1,5 GR. 3 - NOUVELLES INSCRIPTIONS PAR RAPPORT AUX VENTES Marché favorable aux acheteurs Marché en équilibre 5 Marché favorable aux vendeurs 1, Source : ACI De plus, après quelques années d excès, les mises en chantier ont progressé à un niveau inférieur aux forces sous-jacentes de la demande, la plus importante étant le niveau de formation des ménages (graphique 4). En K unités 250 GR. 4 - MISES EN CHANTIER ET DEMANDE Gr. 2 - INDICE DE PRIX DE MAISON (JAN 2000 = 100) Sources : Teranet-Banque Nationale du, S&P/Case-Shiller En fonction des indicateurs sur lesquels nous nous basons, l appréciation du marché immobilier canadien peut varier. Sur la base des ventes et du stock de logements, le secteur semble équilibré dans la plupart des villes canadiennes 5 (graphique 3). 50 Mises en chantier Demande démographique Sources : Banque du, Statistique Par contre, l'augmentation des prix a largement dépassé la croissance des revenus des ménages au cours de la dernière décennie, ce qui s est traduit par une forte hausse du ratio prix moyen du logement/revenu des ménages bien au-dessus de la moyenne historique (graphique 5). Par conséquent, sur la base de ce ratio, le secteur semblerait surévalué. 5 Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement, le marché de la revente est jugé équilibré lorsque le ratio des nouvelles inscriptions/ventes est compris entre 1,6 et 2,1. 3

4 GR. 5 - PRIX IMMOBILIER RÉSIDENTIEL PAR RAPPORT AU REVENU Moyenne Sources : ACI, Statistique Toutefois, pour mieux comprendre l'évolution des prix, nous devons reconnaître la dualité de l'immobilier résidentiel, à la fois bien de consommation durable, mais aussi actif financier. Si l'immobilier était un bien comparable aux autres biens, achetés par les ménages grâce à leurs revenus, le ratio prix/revenu serait suffisant pour évaluer l'accessibilité à la propriété. Puisqu'un logement est une dépense importante, qui nécessite bien souvent un financement conséquent, les taux d'intérêt et les conditions de crédit sont des facteurs supplémentaires qui, par conséquent, devront également être pris en compte dans l'analyse de l évolution des prix. FACTEURS SOUTENANT LE MARCHÉ IMMOBILIER Bref, le marché immobilier canadien semble quelque peu surévalué, mais ne constitue pas encore une bulle spéculative puisque la récente hausse des prix semble s'expliquer essentiellement grâce aux fondamentaux 6. POPULATION ET CROISSANCE DU REVENU Contrairement à de nombreux autres pays, la cohorte de primo-accédants canadiens a cru à un rythme soutenu, ce qui a contribué à soutenir la demande. En outre, la hausse de l'emploi au cours des dernières années a été l'une des plus fortes des pays développés (graphique 6). Allemagne GR. 6 - CROISSANCE DE L'EMPLOI (DEPUIS T4 2007) Suède Pays-Bas Royaume-Uni France Italie Japon Portugal Espagne TAUX D'INTÉRÊT ET HYPOTHÉCAIRES En % Source : Datastream Pour apporter une perspective supplémentaire sur la croissance du crédit lié aux achats de logements, la Banque du (BdC) mesure de façon exhaustive l'accessibilité globale des paiements hypothécaires 7, en prenant en compte les prix de l'immobilier, ainsi que les taux hypothécaires et les revenus. Malgré la hausse des prix de l'immobilier, les conditions favorables du marché de l'emploi (hausses des revenus réels) et les taux d'intérêt faibles ont facilité cette accessibilité, contribuant ainsi à la forte augmentation de l'endettement hypothécaire (graphique 7). GR. 7 - INDICE D'ACCESSIBILITÉ À LA PROPRIÉTÉ Moins abordable Moyenne depuis 1981 Plus abordable Ratio ANTICIPATIONS DE HAUSSES DES PRIX Source : Banque du Certains témoignages rapportés par différents médias montrent qu au cours des derniers trimestres, de 6 Peterson, Brian, Yi Zheng, Les fluctuations à moyen terme des prix des maisons au, Revue de la Banque du, hiver Cette méthode estime le montant des paiements hypothécaires pour les primo-accédants, en tenant compte des taux d'intérêt et des prix des logements en vigueur, et rapporte le résultat au revenu disponible des ménages. 4

5 nombreux jeunes ménages ont devancé l achat d une propriété par peur d'être exclus de ce marché à mesure que les prix augmentent. Ce phénomène a poussé plusieurs observateurs à affirmer que le secteur de l'immobilier canadien était en passe de former une bulle spéculative. En effet, comme les éminents économistes Case & Shiller l'ont affirmé, une bulle se forme lorsque des anticipations de hausse de prix font croître la demande provenant de personnes craignant d'être exclues du marché ou d'investisseurs espérant gagner beaucoup d'argent rapidement 8. Cependant, ce facteur est considéré comme limité. LES RISQUES LIÉS À UNE CORRECTION SÉVÈRE DU MARCHÉ IMMOBILIER SEMBLENT LIMITÉS... Puisque des prix élevés impliquent un risque accru en cas de choc, quels sont les risques de correction sévère du marché immobilier résidentiel? Premièrement, les analyses montrent que, avec une augmentation des taux hypothécaires de 2 points de pourcentage, l'accessibilité pourrait se dégrader et atteindre des niveaux qui ont précédé la correction du début des années Deuxièmement, les achats étrangers de résidences au pourraient se replier. Malheureusement, en raison d'un manque de données fiables, il est très difficile de mesurer l'impact sur le marché immobilier des flux d'investissement provenant des marchés émergents. Certaines données suggèrent néanmoins qu'ils pourraient avoir une forte influence à Vancouver et à Toronto, notamment pour les propriétés haut de gamme. Troisièmement, une récession sévère pourrait sans aucun doute réduire l'accessibilité et la demande. En prenant en compte tous ces risques, la probabilité d'une correction sévère du marché immobilier semble néanmoins plutôt faible pour plusieurs raisons. Tout d'abord, compte tenu des perspectives d'inflation 10, la BdC ne devrait pas relever son taux de financement à un jour avant l été 2013, et le durcissement de la politique monétaire devrait être très graduel. De plus, les taux hypothécaires augmentent généralement moins rapidement que les taux de marché. Par conséquent, la plupart des propriétaires ayant contracté des prêts à taux variables pourront opter 8 Case, Karl, Robert Shiller, Mi casa es su housing bubble, WSJ, août Voir DBRS, House Rich, Cash Poor: An Update on Residential Mortgages and Household Borrowing in, La cible d'inflation de la BdC est de 2 % et le taux d'inflation devrait osciller près de ce niveau au cours des deux années à venir. pour des prêts à taux fixes à des niveaux représentant des coûts d'emprunt encore faibles 11. De plus, selon les dernières prévisions, la cohorte de primo-accédants canadiens continuera de croitre à un rythme soutenu pendant les prochaines années (graphique 8). GR. 8 - CROISSANCE DE LA POPULATION ANS ( ) En % Italie Japon Allemagne Espagne Corée du Sud France Royaume-Uni Inde Source : FBN Économie et Stratégie Enfin, même si la croissance des pays développés reste léthargique et que les principaux marchés émergents sont contaminés par l'apathie du contexte mondial, une récession mondiale n'est pas le scénario le plus probable. Le étant une petite économie ouverte, les aléas de la conjoncture mondiale pourraient effectivement limiter son activité économique, notamment via les effets des cours moins élevés des produits de base sur les revenus et la richesse des Canadiens. MAIS FAIBLESSE DES PRIX À VENIR Selon la BdC, l immobilier constitue le principal risque interne quant à la stabilité financière du pays. Ceci n'est pas sans lien avec le fait que la BdC est devenue l'une des premières banques centrales de pays développés à augmenter son taux de financement à un jour en juin, en juillet et en septembre 2010 (hausse totale de 75 p.c.), en partie dans le but de freiner la hausse des prix de l'immobilier et de l'endettement des ménages. Toutefois, la faiblesse persistante des coûts de financement a permis aux ménages de poursuivre leur endettement, empêchant ainsi la BdC de normaliser ses taux d'intérêt, par crainte des conséquences néfastes que cette initiative pourrait avoir sur l'économie. 11 Il est estimé qu'un tiers des prêts hypothécaires sont à taux variables. 5

6 D ailleurs, de nombreuses études ont montré que la politique monétaire n'était pas toujours capable de limiter les déséquilibres financiers émanant d'un secteur spécifique (par exemple l'immobilier), car elle générerait des fluctuations économiques inutiles 12. Dans ce cas, la réglementation propre à ce secteur pourrait se révéler plus efficace. C'est dans ce contexte que, pour la quatrième fois en autant d'années, le gouvernement fédéral canadien a récemment resserré les règles hypothécaires. Même si la nouvelle réglementation ne devrait pas dégrader l'accessibilité à la propriété de façon drastique, elle pénalisera néanmoins ce secteur 13. LE SYSTÈME BANCAIRE CANADIEN SUSCEPTIBLE DE RÉSISTER À LA BAISSE DES PRIX DE L'IMMOBILIER La structure du marché hypothécaire canadien devrait atténuer les risques baissiers pesant sur l'économie en cas de correction prolongée de l'immobilier (voir encadré 2). Aux, les prix de l'immobilier s'étant effondrés entre 2006 et 2009, des millions de propriétaires se sont retrouvés dans une situation de patrimoine immobilier net négatif, la valeur de leur propriété étant devenue inférieure au montant du prêt hypothécaire. Le pic de défauts qui a suivi a suscité un nouvel intérêt pour comprendre quels sont les facteurs influençant la décision des emprunteurs de se mettre en défaut ou non. L'un de ces facteurs est la possibilité de recours qui est mise à la disposition des prêteurs. Les chercheurs de la Réserve fédérale de Richmond ont montré qu'aux, la probabilité de défaut était plus grande dans les États sans dispositif de recours 14. Par conséquent, le fait que le prêteur puisse s'arroger non seulement le logement, mais également se servir de d'autres actifs ou même des salaires futurs semble avoir un effet dissuasif sur la décision de l emprunteur de se mettre en situation de défaut de paiement. Étant donné que les banques canadiennes ont un droit de recours sur tous les actifs d'un emprunteur, et que les normes d'octroi de prêts sont plus strictes, la baisse des prix des logements ne devrait pas impacter les banques de la même manière que ce que nous avons observé aux, où la montée en flèche des défauts sur les prêts hypothécaires a lourdement pesé sur leurs bilans. Dans l'ensemble, comme le patrimoine immobilier net des propriétaires est d'environ 67 % de la valeur du logement 15, contre 39 % aux, et que les taux de défaillance sur les prêts hypothécaires sont restés faibles même en période de récession et de difficultés financières, le système bancaire canadien devrait résister à un affaiblissement des prix de l'immobilier (graphique 9). En % GR. 9 - TAUX DE DÉFAILLANCE SUR PRÊTS HYPOTHÉCAIRES (90 JOURS) Sources : ABC, Mortgage Bankers Association 12 Banque d'angleterre, The Role of Macroprudential Policy, Document de travail, novembre Le gouvernement a annoncé qu'à partir du 9 juillet, l'échéance maximale des prêts hypothécaire passerait de 30 à 25 ans, contre 35 ans avant 2008 (les banques seront toujours en mesure de proposer 30 ans lorsque l'apport des acheteurs sera supérieur à 20 % de la valeur de la propriété). En cas de refinancement, les Canadiens pourront emprunter au maximum 80 % de la valeur de leur logement, contre 85 % auparavant. Cette nouvelle réglementation fixe le ratio brut de remboursement de la dette pour l'emprunteur à 39 % (c'est-à-dire, le montant de leur revenu dédié aux dépenses de logement) et le ratio total (dépenses de logement plus autres coûts liés au service de la dette) à 44 %, contre 45 % précédemment, afin de protéger les propriétaires contre des hausses de taux d'intérêt. En outre, les prêts hypothécaires garantis par le gouvernement seront désormais disponibles uniquement pour les logements valant moins de 1 million CAD ( EUR), ce qui signifie que l'acheteur devra effectuer un versement initial d'au moins 20 %. 14 Ghent, Andra, MariannaKudlyak, Recourse and Residential Mortgage Default: Theory and Evidence from US States, Federal Reserve Bank of Richmond Working Paper No , Ce chiffre est inférieur aux 70 % enregistrés en 2007, mais correspond à la moyenne historique. 6

7 CONCLUSION Il est généralement admis que le a évité l'essentiel des difficultés économiques liées à la dernière crise financière en partie grâce à un système bancaire bien réglementé et adoptant une approche traditionnellement plus prudente que dans certains autres pays. Or, ce système financier solide, conjugué à la hausse des prix de l'immobilier, a propulsé l'endettement des ménages canadiens vers un record historique. Pour le moment, la probabilité d'une correction sévère du marché immobilier semble plutôt mince. Néanmoins, les prix des logements déjà élevés et les politiques macro-prudentielles freineront l'activité du marché immobilier canadien. Si, d une part, ces politiques évitent les dommages collatéraux qu auraient engendrés des hausses de taux d'intérêt et, d autre part, entraînent un atterrissage en douceur du marché immobilier, les admirateurs du auront là un autre motif de fierté. Pour le moment, la question n'est toutefois pas encore tranchée. ENCADRÉ 2 COMPARAISON STRUCTURELLE DES MARCHÉS IMMOBILIERS CANADIEN ET AMÉRICAIN Au, les prêts proviennent en majorité des banques à charte, alors qu aux, divers prêteurs, notamment des entités non réglementées, peuvent émettre des prêts hypothécaires. La grande majorité des prêts hypothécaires peuvent faire l'objet de recours. Par conséquent, le revenu et les actifs d'un emprunteur sont à risque si une saisie engendre des pertes pour le prêteur. Même si l'utilisation croissante de taux hypothécaires variables complique la tâche des autorités, le marché hypothécaire canadien n'est pas particulièrement exotique et la titrisation n'est pas très répandue. Les prêts restent pour l'essentiel au bilan des banques, tandis que les prêts hypothécaires américains sont généralement titrisés et vendus. Les remboursements des prêts se font généralement par l'intermédiaire d'un prélèvement automatique réalisé à partir du compte bancaire de l'emprunteur. Les Canadiens peuvent opter pour un échéancier à versements flexibles, leur permettant de lisser leurs sorties d'argent et de réduire les coûts des intérêts. En revanche, aux, de nombreux versements sont réalisés au début du mois et ne sont pas automatiques. Le paiement des intérêts hypothécaires n'est pas déductible d'impôt, limitant ainsi le risque qu'une perte de revenu n'entraîne une baisse, voire un arrêt, des versements. 7

8 8

9 NUMÉROS PRÉCÉDENTS ECONOTE N 1 Le dollar : la monnaie des américains, leur problème? Benoît HEITZ (31 mars 2011) N 2 Vers un décollage africain? Clément GILLET (10 mai 2011) N 3 : États fédérés et collectivités locales, un frein à la reprise économique Clémentine GALLES, Kim MARCH (9 juin 2011) N 4 Chine : l'internationalisation sans convertibilité du renminbi Sopanha SA, Meno MIYAKE (Décembre 2011) N 5 L ajustement letton est-il un bon exemple pour les pays de la périphérie de la zone euro? Anna SIENKIEWICZ, Ariel EMIRIAN (Janvier 2012) N 6 Royaume-Uni : Retour du spectre de l inflation? Marc-Antoine COLLARD (Février 2012) N 7 Chine : Investissements directs à l étranger : beaucoup de bruit pour rien Sopanha SA, Meno MIYAKE (Mai 2012) N 8 Turquie : Une politique monétaire atypique mais dépendante Régis GALLAND (Juillet 2012) N 9 Le «Quantitative Easing» britannique : plus d inflation mais pas plus d activité? Benoît HEITZ (Juillet 2012) 9

10 DÉPARTEMENT DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES CONTACTS Olivier GARNIER Chef économiste du Groupe olivier.garnier@socgen.com Olivier de BOYSSON Adjoint et chef économiste Pays Émergents olivier.de-boysson@socgen.com Marc-Antoine COLLARD Pays du Golfe, Amérique Latine, Matières Premières marc-antoine.collard@socgen.com Léa DAUPHAS Zone euro et Europe du sud lea.dauphas@socgen.com Marie-Hélène DUPRAT Conseiller auprès du chef économiste marie-helene.duprat@socgen.com Ariel EMIRIAN Études risques-pays / Europe Centrale et Orientale ariel.emirian@socgen.com Clémentine GALLÈS Études macro-financières / clementine.galles@socgen.com Benoît HEITZ Prévisions économiques mondiales / zone euro et Europe benoit.heitz@socgen.com Marc FRISO Zone euro, Europe du nord et Afrique Subsaharienne marc.friso@socgen.com Régis GALLAND Bassin Méditerranéen et Asie Centrale regis.galland@socgen.com Audrey GASTEUIL OCDE hors zone euro et Études macrofinancières audrey.gasteuil@socgen.com Sopanha SA Asie sopanha.sa@socgen.com Isabelle AIT EL HOCINE Assistante isabelle.ait-el-hocine@socgen.com Valérie TOSCAS Assistante valerie.toscas@socgen.com Sigrid MILLEREUX-BEZIAUD Documentaliste sigrid.millereux-beziaud@socgen.com Société Générale Direction des Risques Département des Études Économiques PARIS CEDEX 18 Tél : Tél : Fax : Ce document reflète l opinion du seul département des études économiques de la Société Générale à la date de sa publication. Il ne reflète pas nécessairement les analyses des autres départements ou la position officielle de la Société Générale ou de l une de ses entités juridiques, filiales ou succursales (ensemble, ci-après dénommé «Société Générale»). Il ne constitue pas une sollicitation commerciale et a pour seul objectif d aider les investisseurs professionnels et institutionnels et eux seuls, mais ne dispense pas ceux-ci d exercer leur propre jugement. La Société Générale ne garantit ni l exactitude, ni l exhaustivité de ces opinions comme des sources d informations à partir desquelles elles ont été obtenues, bien que ces sources d informations soient réputées fiables. La Société Générale ne saurait donc engager sa responsabilité, au titre de la divulgation ou de l utilisation des informations contenues dans ce document qui est, par ailleurs, susceptible d être modifié à tout moment et sans notification. La Société Générale est susceptible d agir comme teneur de marché, d agent ou encore à titre principal d intervenir pour acheter ou vendre des titres émis par les émetteurs mentionnés dans ce document, ou des dérivés y afférents. La Société Générale, ses dirigeants ou employés, peuvent avoir exercé des fonctions d employé ou dirigeant auprès de tout émetteur mentionné dans ce document ou ont pu intervenir en qualité de conseil auprès de ce(s) émetteur(s). A l intention des lecteurs en dehors de France : ce document, et les valeurs mobilières qui y sont discutées, peuvent ne pas être distribués ou vendus dans tous les pays ou à certaines catégories d investisseurs. 10

ECONOTE N 18. Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS

ECONOTE N 18. Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS N 18 JUIN 213 ECONOTE Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS COURANTS SE DÉGRADE-T-IL DEPUIS PLUS DE 1 ANS? Le solde extérieur courant de la France

Plus en détail

ECONOTE Société Générale Département des études économiques et sectorielles

ECONOTE Société Générale Département des études économiques et sectorielles N 24 MAI 214 ECONOTE Société Générale Département des études économiques et sectorielles ZONE EURO : FINANCEMENT DES ENTREPRISES PAR LES MARCHÉS : UN DÉVELOPPEMENT INÉGAL AU SEIN DE LA ZONE EURO Les entreprises

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD mai LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Faits saillants Le fait que la Banque du Canada ait récemment indiqué que les taux d intérêt pourraient

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

Bulle ou pas bulle? 1. Qu'est ce qu'une bulle immobilière? 2. Comment se forme une bulle? 3. Comment détermine t on si il y a une bulle?

Bulle ou pas bulle? 1. Qu'est ce qu'une bulle immobilière? 2. Comment se forme une bulle? 3. Comment détermine t on si il y a une bulle? Bulle ou pas bulle? 1. Qu'est ce qu'une bulle immobilière? Une bulle immobilière est caractérisée par une hausse rapide de la valeur des biens immobiliers. Elle caractérise un écart important et persistant

Plus en détail

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011 Septembre 2011 Faits saillants Selon les données émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, la revente de résidences dans l agglomération de Montréal a atteint les 16 609 transactions en 2010,

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier

Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier Luxembourg, le 21 avril 211 Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier Dans la mesure où le Service Central de la Statistique et des Etudes Economiques (STATEC) n'est pas encore à

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Zone euro Indicateur d impact du QE

Zone euro Indicateur d impact du QE N 1/263 1 er septembre 21 Zone euro Indicateur d impact du Avec l annonce d un programme étendu d achats d actifs non stérilisés (quantitative easing, ), portant essentiellement sur des titres souverains,

Plus en détail

Le secteur canadien du logement

Le secteur canadien du logement Discours prononcé par Mark Carney gouverneur de la Banque du Canada Chambre de commerce de Vancouver Vancouver (Colombie-Britannique) le 15 juin 2011 LE TEXTE PRONONCÉ FAIT FOI Le secteur canadien du logement

Plus en détail

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux 7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

La politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux

La politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux OCP Policy Center Seminar series La politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux Pierre-Richard Agénor, Hallsworth Professor, University of Manchester and Senior Fellow, OCP

Plus en détail

Revue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés

Revue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés Revue du marché hypothécaire canadien les risques sont faibles et maîtrisés Janvier 2010 Préparé pour : Association canadienne des conseillers hypothécaires accrédités Par : Will Dunning Économiste en

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle?

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Colloque Groupama AM CEPII La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Table ronde 1 : la stabilité et l unité du système financier européen vont- elles être rétablies? Patrick Goux et Christophe h Morel

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Les dépenses et la dette des ménages

Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages

Plus en détail

Aussi dans ce numéro Les ventes de copropriétés perdent de leur élan Depuis un certain temps, la copropriété nous avait habitués à des hausses relativement soutenues des transactions MLS au Québec. Mais

Plus en détail

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale

Plus en détail

Dans la plupart des économies avancées, les prix immobiliers ont fortement

Dans la plupart des économies avancées, les prix immobiliers ont fortement Les prix immobiliers en France : une évolution singulière Mickaël Clévenot Division Synthèse conjoncturelle Dans la plupart des économies avancées, les prix immobiliers ont fortement augmenté entre 2000

Plus en détail

ECONOTE Société Générale Département des études économiques

ECONOTE Société Générale Département des études économiques N 4 DÉCEMBRE 2011 ECONOTE Société Générale Département des études économiques CHINE : L'INTERNATIONALISATION SANS CONVERTIBILITÉ DU RENMINBI Depuis quelques années, les autorités chinoises ont multiplié

Plus en détail

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des

Plus en détail

Deuxième trimestre 2015

Deuxième trimestre 2015 Deuxième trimestre 2015 Contenu Perspectives économiques mondiales Perspectives sur les catégories d'actif Paul English, MBA, CFA vice-président principal, Placements Tara Proper, CFA vice-présidente adjointe,

Plus en détail

Canada-Inde Profil et perspective

Canada-Inde Profil et perspective Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information

Plus en détail

La croissance des pays développés au cours des trente dernières

La croissance des pays développés au cours des trente dernières Éditions La Découverte, collection Repères, Paris, 213 II / Dette et croissance Benjamin Carton* La croissance des pays développés au cours des trente dernières années s est accompagnée d une hausse de

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014

La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 COMMUNIQUÉ PREMIER TRIMESTRE 2014 La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 L information financière contenue dans le présent document est basée sur les états financiers

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

RAPPORT D'EXPERT SUR LE COÛT DE LA DETTE FINANCIÈRE BANQUE NATIONALE

RAPPORT D'EXPERT SUR LE COÛT DE LA DETTE FINANCIÈRE BANQUE NATIONALE A Demande R-3541 2004 RAPPORT D'EXPERT SUR LE COÛT DE LA DETTE FINANCIÈRE BANQUE NATIONALE LOUIS SIMARD ET PAUL-ANDRÉ PINSONNAULT Original: 2004-09-30 HQD-11, Document 8 Page 1 de 33 LE FINANCEMENT D

Plus en détail

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts RELEVÉ DES MODIFICATIONS Risque de taux d'intérêt et de concordance des échéances Numéro de la modification Date d établissement

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Plus le taux de versement des dividendes est élevé, plus les anticipations de croissance des bénéfices sont soutenues. Voir

Plus en détail

et Financier International

et Financier International MACROECONOMIE 2 Dynamiques Economiques Internationales PARTIE 2 : Le Système Monétaire et Financier International UCP LEI L2-S4: PARCOURS COMMERCE INTERNATIONAL PLAN DU COURS I - LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL

Plus en détail

WS32 Institutions du secteur financier

WS32 Institutions du secteur financier WS32 Institutions du secteur financier Session 1 La vision chinoise Modernisation du système financier chinois : fusion de différentes activités bancaires et financières, accès des ménages au marché des

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE La croissance mondiale des investissements publicitaires se poursuit : les achats publicitaires devraient croître de 4,8% en 2012. Un chiffre en légère progression par rapport aux

Plus en détail

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Le Belge face à l épargne (1/2)

Le Belge face à l épargne (1/2) _ Focus on the Belgian economy Economic Research Le Belge face à l épargne (1/2) Philippe Ledent Economic Research, ING Belgique Bruxelles (32) 2 547 31 61 Philippe.ledent@ing.be Novembre 2009 Le citoyen

Plus en détail

Croissance à crédit. Vladimir Borgy *

Croissance à crédit. Vladimir Borgy * Croissance à crédit Vladimir Borgy * p. 5-15 L économie mondiale a connu en 2004 une conjoncture exceptionnelle, la croissance annuelle au rythme de 5 % est la plus forte enregistrée depuis 1976 et résulte

Plus en détail

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012)

Le système bancaire dans la crise de la zone euro. par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) Le système bancaire dans la crise de la zone euro par Michel Fried* (Synthèse de l exposé fait au CA de Lasaire du 21/06/2012) La crise de la zone euro a mis en évidence les liens étroits qui relient la

Plus en détail

Acte de vente : Document juridique qui transmet le titre de propriété de l'immeuble du vendeur à l'acheteur et en fait foi.

Acte de vente : Document juridique qui transmet le titre de propriété de l'immeuble du vendeur à l'acheteur et en fait foi. Glossaire des prêts Acompte : Montant en espèces que l'acheteur doit verser au vendeur pour prouver sa bonne foi. Si l'offre est acceptée, l'acompte est affecté à la mise de fonds. Si l'offre est subséquemment

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES

FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES FONDS DE PLACEMENTS IMMOBILIERS SUISSES Octobre 2011 Gabriela TURCATTI Jordi GUILLO SOMMAIRE IMMOBILIER SUISSE 3 CATÉGORIES L immobilier résidentiel 4 L immobilier commercial 5 L immobilier de bureau 5

Plus en détail

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège

La crise de 1929. Lionel Artige. Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège La crise de 1929 Lionel Artige Introduction à la Macroéconomie HEC Université de Liège Expliquer la crise de 1929? La crise de 1929 a été l objet de nombreuses publications tentant d expliquer ses causes,

Plus en détail

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance. GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un

Plus en détail

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix ING Turbos Infinis Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos Infinis Les

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE

COMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE COMMENTAIRE Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE Faits saillants Les ventes de véhicules au Canada ont atteint un sommet

Plus en détail

Résumé. La transformation du système de crédit du Brésil. Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil?

Résumé. La transformation du système de crédit du Brésil. Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil? Que peuvent apprendre les pays africains de la croissance et du développement du Brésil? Résumé de recherche : Affectation de crédit pour l'investissement, la stabilité et la croissance : Leçons tirées

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

Activités et résultats 2011

Activités et résultats 2011 Activités et résultats rci en bref RCI Banque est la captive financière de l Alliance Renault Nissan et assure à ce titre le financement des ventes des marques Renault, Renault Samsung Motors (RSM), Dacia,

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

Prospérer dans un contexte de faibles taux

Prospérer dans un contexte de faibles taux LEADERSHIP DE LA PENSÉE perspectives AGF Prospérer dans un contexte de faibles taux Comment ajouter de la valeur dans ce contexte difficile pour les titres à revenu fixe Par David Stonehouse, B. Sc. Eng.,

Plus en détail

La politique économique doit privilégier le cap du moyen terme

La politique économique doit privilégier le cap du moyen terme Editorial La politique économique doit privilégier le cap du moyen terme Michel Didier L'attentisme qui se prolonge depuis plusieurs trimestres pèse sur l'activité économique. L'hésitation des clients

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 30 janvier 2009 8h55 Dexia met en œuvre son plan de transformation pour consolider son redressement et devrait enregistrer

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

RAPPORT SEMESTRIEL. ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013. Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009

RAPPORT SEMESTRIEL. ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013. Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009 RAPPORT SEMESTRIEL ACER ACTIONS S1 au 30.06.2013 Acer Finance Société de Gestion agrément AMF n GP-95009 8 rue Danielle Casanova 75002 Paris Tel: +33(0)1.44.55.02.10 / Fax: +33(0)1.44.55.02.20 acerfinance@acerfinance.com

Plus en détail

RAPPORT SUR LA STABILITÉ FINANCIÈRE DANS LE MONDE Avril 2015

RAPPORT SUR LA STABILITÉ FINANCIÈRE DANS LE MONDE Avril 2015 RAPPORT SUR LA STABILITÉ FINANCIÈRE DANS LE MONDE Avril 2015 RÉSUMÉ ANALYTIQUE Les chocs macroéconomiques mettent de nouveau à l épreuve les marchés mondiaux Durant ces six derniers mois, les événements

Plus en détail

Âge effectif de sortie du marché du travail

Âge effectif de sortie du marché du travail Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Âge effectif de sortie du marché du travail Merci

Plus en détail

Commercialisation du 25 septembre au 19 décembre 2014 (12h00)

Commercialisation du 25 septembre au 19 décembre 2014 (12h00) Commercialisation du 25 septembre au 19 décembre 2014 (12h00) dans la limite de l'enveloppe disponible Batik Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance*

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Consultations prébudgétaires 2011-2012

Consultations prébudgétaires 2011-2012 Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le

Plus en détail

Chiffre d'affaires par ligne de services

Chiffre d'affaires par ligne de services Troisième trimestre 2010 des revenus: EUR 1.210 millions Réservez au projet de loi: 90%, même par rapport au troisième trimestre 2009, 2010 Cash Flow Opérationnel s'élève à EUR 83 millions dans les neuf

Plus en détail

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE

LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE 26 février 2015 Résultats de l exercice 2014 Groupe SEB : Des performances opérationnelles solides Des devises pénalisantes 1 Ventes de 4 253 M en croissance organique* de + 4,6 % Croissance organique*

Plus en détail

CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004

CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 CERTIFICATS TURBOS Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Emétteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. Garant du remboursement : BNP Paribas S.A. POURQUOI INVESTIR

Plus en détail

Nickel. Fiche d information. Introduction. Trading sur nickel

Nickel. Fiche d information. Introduction. Trading sur nickel Nickel Fiche d information Introduction Trading sur nickel Les usages du nickel, en tant que métal d alliage, sont extraordinairement variés. Son point de fusion élevé et sa résistance à la corrosion font

Plus en détail

SIX QUESTIONS CONCERNANT LE MARCHÉ CANADIEN DU LOGEMENT

SIX QUESTIONS CONCERNANT LE MARCHÉ CANADIEN DU LOGEMENT Vue d ensemble pour les investisseurs NUMÉRO 33 NOVEMBRE 214 ERIC LASCELLES Économiste en chef RBC Gestion mondiale d actifs Inc. POINTS SAILLANTS Le marché canadien du logement déjoue sans cesse les prévisions

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 24 mars 2007 (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie consolidés 4 Bilans

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 8 septembre 2007 3 ième trimestre (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie

Plus en détail