EPILEPSIE ET SOINS INFIRMIERS

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1 EPILEPSIE ET SOINS INFIRMIERS

2 PLAN Chapitre 1: Rappels Physiopathologiques Chapitre 2: Prendre soin d un d patient épileptique: le rôle de l infirmier( l e) Introduction I) l accueil l du patient épileptique II) la prise en charge de la crise tonico-clonique clonique III) l él éducation du patient épileptique A) l él éducation par rapport à la maladie B) l él éducation par rapport traitement C) l él éducation par rapport à l hygiène de vie D) l information l sur les aides existantes E) l l éducation et information de l entouragel Chapitre 3: Les cibles prévalentes dans la prise en charge du patient épileptique

3 EPILEPSIE Rappels Physio-Pathologiques Pathologiques CAPES Stéphanie; mai 2009

4 Définition L épilepsie est une affection neurologique se manifestant par des crises paroxystiques répétées, stéréotyp otypées, motrices, sensitives, sensorielles ou psychiques liées à une activité hyper synchrone et anormale d une d population neuronale ; c est une décharge d hyper synchrone de l ensemble des neurones du cortex.

5 Les différents types de crises Les crises généralisées: Absences; Crises tonico-cloniques Les crises partielles Simples( crise sans altération de la conscience): Crises motrices Crises sensitives, Crises sensorielles ou végétatives, Crises psychiques Complexes ( crise avec altération de la conscience) Partielles secondairement généralisées: crise ave une généralisation secondaire tonique, clonique ou tonico-clonique L état de mal: c est l expression maximale de l épilepsie généralisée tonico-clonique avec 3 niveaux de gravité croissant (crises sérielles puis crises subintrantes puis état de mal avec mise en jeu du pronostic vital)

6 Le diagnostic Le diagnostic est clinique, les examens sont là pour confirmer le diagnostic. EEG : apporte des arguments pour le diagnostic d épilepsie et sa classification. Scanner cérébral et IRM : ils permettent de rechercher une lésion cérébrale responsable de la crise d épilepsie. Biologie : NFS, VS, iono, glycémie, dosage des enzymes musculaires ( CPK), alcoolémie permettent d éliminer une cause métabolique et de valider le diagnostic de crise (CPK).

7 Les thérapeutiques Il faut distinguer le traitement de la crise et le traitement de fond d une épilepsie. Traitement de la crise : Si c est une crise «simple», on ne traite pas forcément. Si traitement => Benzodiazépines en I.V (si la personne est perfusée) ou Intrarectal Traitement de fond C est un traitement symptomatique. L objectif est de contrôler les crises par le traitement le plus simple possible, et dans l idéal: un seul médicament. Traitement chirurgical => il ne s adresse qu à certaines épilepsies les épilepsies graves, car résistantes au traitement médicamenteux les épilepsies partielles, sous-tendues par une lésion limitée du cortex cérébral les épilepsies dont la zone épileptogène est bien définie topographiquement, unique, stable, et bien sûr accessibles au chirurgien Suppression des facteurs favorisants (voir éducation de la personne épileptique)

8 EPILEPSIE Prendre soin d un d patient épileptique Le rôle de l infirmier l (e)

9 Introduction L infirmier ( e) a un rôle riche, varié et essentiel dans la prise en charge d un d patient épileptique Il a un rôle bien défini d dans l accueil l et l interrogatoire l du patient épileptique Il a un rôle primordial dans la pose du diagnostic en collaboration avec le médecinm Il doit savoir prendre en charge un patient qui fait une crise et assurer un rôle prescrit Il a un rôle d informationd Il a un rôle d éd éducation

10 I)L accueil du patient épileptique 1) Accueil primordial,, qu'il s'agisse d'une hospitalisation programmée e ou non (pour épilepsie ou crise inaugurale) Savoir si c'est une maladie connue ou si le patient est hospitalis pitalisé pour une première crise (= crise inaugurale) 2) Elaboration du dossier de soins L infirmière re doit recueillir les données suivantes: - quels facteurs (ou situations) favorisent l'apparition d'une crise? - consommation d'alcool? - un traitement épileptique est t il t prescrit? Est t il t correctement suivi? - crises antérieures : quand?, comment?, toujours les mêmes prodromes? - description des crises?, fréquence? - Aborder toutes les habitudes de vie en insistant sur le degré d'autonomie - quelles restrictions l'épilepsie lui impose dans sa vie? - habitudes, loisirs, vie sociale? - quel travail est exercé? Ce travail plaît t? Faire une synthèse se d'entrée e la plus objective possible

11 II) Prise en charge de la crise tonico clonique A) Rappel : Début brutal : perte de connaissance. perte brutale et complète du tonus qui peut entraîner une chute traumatisante. la crise tonico clonique (déroulement en 3 phases) Phase tonique : durée environ 15 secondes Contraction brusque et soutenue de toute la musculature squelettique. Tête en hyperextension ; yeux révulsés. Abolition de la conscience Troubles végétatifs (ex : tachycardie) Si contraction de la mâchoire risque de morsure de la langue Si contraction du diaphragme et muscles intercostaux blocage respiratoire

12 Prise en charge de la crise Phase clonique : dur tonico clonique : durée e environ 30 secondes Secousses bilatérales, brusques, intenses, généralisg ralisées Hypersialorrhée La respiration reste abolie Visage cyanosé Quelquefois morsure de la langue Phase résolutiver solutive ou phase postcritique : durée e de quelques minutes à quelques heures Sujet immobile, flasque, reprend une respiration ample et bruyante. Perte d urines d possible Retour à la conscience progressif La cyanose est suivie de pâleur Courbatures, parfois céphalc phalées Amnésie totale de la crise

13 Prise en charge de la crise B) Rôle de l infirmil infirmièrere tonico clonique 1) administrer la prescription injectable si prévue en cas de récidive ou de crise prolongée 2) Mise en sécurité du patient Garder son calme Eloigner les curieux Eloigner tout objet potentiellement dangereux Après s la chute : ne pas chercher à remettre le patient debout ou assis ou sur un lit d'hôpital Ne pas chercher à le maîtriser, à le mobiliser Ne rien mettre dans la bouche (mouchoir interdit) sauf si canule de Guedel Faciliter la respiration : desserrer la cravate, ceinture, col de chemise Mettre une protection derrière re la tête (oreiller, coussin)

14 Prise en charge de la crise tonico clonique 3) Observation et surveillance du patient - Noter l heure de début puis de fin de la crise - Identifier le type de crise : crise généralisée, partielle, crise partielle secondairement généralisée - Evaluer le degré de conscience du patient - Repérer la localisation des mouvements anormaux : généralisés aux 4 membres ; localisés à un seul hémicorps ; limités à une partie bien précise du corps du patient - Repérer le type de mouvements anormaux : clonies ; myoclonies ; gestes stéréotypés - Noter la coloration de la peau du patient - Observer l existence ou non d émission d urines ; d une hypersialhoree ; d une respiration stertorrheuse en fin de crise - Rechercher l existence de lésions traumatiques liées à la crise - Rechercher la présence d un déficit moteur et ou sensitif consécutif à la crise - Rassurer le patient; ne jamais le laisser seul

15 Prise en charge de la crise 4 ) après s la crise: tonico clonique a) mise en sécurits curité,, contrôle, participation au diagnostic - Mettre le patient en PLS lors de la phase de récupr cupération - Transmettre les observations au médecinm - Si le patient n est n pas un sujet épileptique connu il faut contrôler: la glycémie afin d éd écarter un malaise hypoglycémique la température l alcoolémie - Réaliser les examens complémentaires mentaires prescris( calcémie ;EEG ; TDM; dosage des CPK) - Surveillance neurologique du patient pendant 24 h - Assurer le confort du patient par une petite toilette si il est souillé d urines

16 Prise en charge de la crise tonico clonique b) L infirmil infirmière re recherche les éventuelles causes de la crise en interrogeant le patient Elle recherchera: Une rupture du traitement La prise de traitements épileptogènes Une intoxication éthylique La présence de problèmes psychosociaux, d une d fatigue, d une d difficulté à suivre le traitement Une modification de l hygil hygiène de vie: dette de sommeil Une modification des conditions de travail

17 Prise en charge de la crise tonico clonique 5) Ce qu il ne faut pas faire pendant la crise: Entraver le déroulement de la crise; il est impossible d empêcher le déroulement d une crise qui a débuté Intervenir sans nécessité auprès de la personne en crise, qui dans une semi conscience peut percevoir l intervention comme une agression et réagir violemment Transporter la personne pendant la crise, sauf si elle se trouve en danger immédiat ( escalier, eau..) Entraver ses mouvements Essayer de l asseoir Mettre quelque chose dans sa bouche ( doigts par exemple), à l exception d une canule de guedel Donner des médicaments pendant la crise Donner quelque chose à boire ou à manger

18 III) EDUCATION DU PATIENT EPILEPTIQUE L éducation et l information l du patient épileptique sont essentielles pour obtenir une bonne prise en charge de la maladie; Cette éducation passe par une évaluation de la capacité du patient à apprendre (déni, âge, retard mental, troubles du comportement ); en cas d incapacité l infirmière re éduquera l entourage. l Cette éducation porte sur: Education par rapport à la maladie et au traitement Éducation par rapport à l hygiène de vie Education et information de l entourage l compte tenu du risque de perturbation de l'équilibre ou de la dynamique familiale Information sur les aides existantes, extérieures à la structure hospitalière

19 A) Education par rapport à la maladie 1)L infirmi infirmière re devra faire comprendre au patient que cette maladie n est n pas honteuse; En effet, l él épilepsie, victime d une reconnaissance tardive, est mal connue ou associée à une affection psychiatrique ou un mal mystérieux; elle est souvent vécue comme une maladie honteuse Cette maladie a été reconnu seulement au moment de la période p Moderne; Dans l antiquité l'épilepsie effrayait beaucoup (mal sacré). Par superstition on crachait par terre pour se prémunir de la contagion lorsque l'on rencontrait un épileptique Dans l'apologie, Apulée nous raconte que l'on avait l'habitude, lors de l'achat d 'esclaves, de provoquer artificiellement les crises afin d'identifier les épileptiques 2)L infirmière s attachera également à dédramatiser la maladie auprès de l entourage, le vécu d une crise étant souvent impressionnant

20 B) Education par rapport au traitement Une bonne compréhension du traitement doit être acquise avant la sortie du patient La sensibilisation du patient au traitement commence à l hôpital et se Poursuit à la sortie L infirmière: Donnera le nom des médicaments lorsque elle les distribue au patient pour le familiariser Insistera sur l importance de la prise régulière et de la posologie Expliquera les effets que peut entrainer une «non prise» Expliquera qu il ne faut pas prendre d autres médicaments sans avis médical à cause du risque d interaction médicamenteuse Expliquera que si le traitement est bien équilibré, il n y aura normalement plus de crise Expliquera qu il ne faut jamais arrêter le traitement sans l avis du neurologue Expliquera que s il y a un départ en vacances, il vaut mieux pendre plus de médicaments pour pallier aux imprévus Expliquera les effets secondaires des médicaments pris, pour que le patient soit en capacité de les identifier et de les signaler

21 EDUCATION PAR RAPPORT AU TRAITEMENT En effet, la survenue d éd éventuels effets indésirables de chaque classe doit être expliquée au patient et recherchée. e. Certains antiépileptiques sont inducteurs enzymatiques, c estc est-à-dire qu ils modifient le métabolisme d enzymes d chargées de la dégradation d de certaines substances et médicaments au niveau du foie; Cette induction enzymatique entraine une diminution ou une augmentation de l activitl activité de ces médicaments m et est à l origine de nombreuses interactions médicamenteuses m Certaines associations de médicaments m sont donc dangereuses et interdites, d autres d nécessitent d ajuster d les posologies et ou d effectuer d une surveillance accrue en s aidant au besoin du dosage plasmatique de ces molécules En cas de grossesse, le neurologue et l obstl obstétricien tricien travailleront ensemble pour adapter le schéma thérapeutique le plus efficace pour l él épilepsie et le moins toxique pour l enfant

22 LES THERAPEUTIQUES DE 1ERE GENERATION THÉRAPEUTIQUES -phénytoine: - DI-HIDAN* -Fosphénytoine: PRODILANTIN*: : forme IV: traitement d urgence d de l état de mal EFFETS SECONDAIRES Hypertrophie gingivale Troubles digestifs: anorexie, nausées; vomissements, gastralgies Troubles visuels, confusion, troubles de l él équilibre Hépatite avec ictère Eruptions cutanées Toxicité hématologique Contre indiqué dans l allaitement ELÉMENTS DE SURVEILLANCE ET CONSEILS PRATIQUES NFS, Plaquettes Gencives et peau Dosage du taux thérapeutique: normale entre 5 et 15 mg/l ( taux toxique au-del delà de 20mg/l) Inactivation possible des contraceptifs oraux: utilisation d une d autre méthodem Alcool fortement déconseilld conseillé Pour le prodilantin: respect du débit d de la perfusion; surveillance scopique; TA, et respiration; ce traitement nécessite n une surveillance en réanimationr Carbamazépine: TEGRETOL* Valproate: DEPAKINE* Benzodiazépines: RIVOTRIL* Phénobarbital: ALEPSAL* Somnolence Troubles hépatiquesh Prise de poids Risque d Amd Aménorrhée Sédation Tremblements d attituded Contre indiqué si insuffisance respiratoire Contre indiqué dans l allaitement Les oestro progestatifs et les progestatifs voient leur efficacité contraceptive diminuée: une méthode m contraceptive mécanique m est à recommander Surveillance par bilan hépatique h préalable puis régulierr Dosage du taux thérapeutique Dépakine: 40 à 100 mg/l( toxicité si>130 à150 mg/l) Tégrétol: 4 à 12 mg/l ( toxicité si > à 12 à 15 mg /l) Barbituriques: 10à 30 mg/l(toxicité si > 10 à 30 mg/l)

23 Thérapeutiques LES THERAPEUTIQUES DE 2EME ET DE 3 EME GENERATION 2 EME GENERATION Vigabatrin: SABRIL* Gabapentine: NEURONTIN* Lamotrigine: LAMICTAL* Topiramate: EPITOMAX* 3 EME GENERATION Lévétiracétam: tam: KEPPRA* Effets secondaires Toxicité oculaire Troubles neuro- psychqiue Troubles cutanés Nephro lithiases Troubles neuro psychiques Eléments de surveillance et Conseils pratiques Précautions à prendre en cas d association d avec d autres d molécules anticoagulant oral Antidépresseur Cyclosporine Corticoïdes Digitoxine Hormones thyroïdiennes folates Contre indiqué dans l allaitementl Contre indiqué si perturbation des enzymes hépatiques Précautions à prendre en cas d association d avec d autres d molécules anticoagulant oral Antidépresseur Cyclosporine Corticoïdes Digitoxine Hormones thyroïdiennes folates Contre indiqué si perturbation des enzymes hépatiques Contre indiqué dans l allaitementl

24 C) EDUCATION PAR RAPPORT A L L Introduction HYGIENE DE VIE COMMENT INTEGRER LA MALADIE EPILEPTIQUE DANS LA VIE QUOTIDIENNE ET DANS LES PROJETS D AVENIR? La réponse suppose de bien connaître son épilepsie, ses facteurs déclenchant et de chercher à éviter ou à maitriser les situations à risques physiques ou psychologiques qui peuvent entrainer des crises L éducation du patient épileptique est donc incontournable pour une bonne prise en charge de la maladie; L infirmière à donc un grand rôle d enseignement, d éducation visant à informer le patient et / ou changer les attitudes, et/ou habitudes non appropriées en regard de la maladie

25 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE L épilepsie, comme abordé précédemment, est une maladie singulière, le plus souvent s exprimant que très épisodiquement et qui pourtant peut générer d innombrables difficultés d insertion professionnelle, familiales, et scolaires. Au-delà du traitement médical, le patient devra Apprendre à gérer le quotidien et planifier l avenir Savoir ce qui lui est permis et ce qui ne l est pas Connaître les différents recours en cas de difficultés Toutes ces connaissances sont autant de facteurs qui vont amener le patient à «bien vivre sa maladie» Il est donc essentiel que l infirmière connaisse ces facteurs déclenchant, ce qui est permis ou pas lorsque l on est épileptique, pour en informer le patient

26 EDUCATION PAR RAPPORT A L L Epilepsie et travail HYGIENE DE VIE La plupart des métiers restent accessibles au patient épileptique traité, bien équilibré et bien inséré dans son milieu; On déconseille ceux qui comportent des risques pour l épileptique ou pour autrui en cas de survenue de crise. De même, on conseillera le choix d une profession dans laquelle le rythme de travail est régulier; on déconseillera les rythmes 3X8 Toutefois certaines professions lui sont interdites, les crises pouvant entrainer un accident pour lui ou les autres. LES PROFESSIONS INTERDITES AUX PATIENTS EPILEPTIQUES - personnel naviguant des compagnies aériennes - chauffeur de poids lourds - conducteur de transport en commun - plongeur professionnel - maître nageur - la police nationale ( service actif et port d armes) - pompiers professionnels

27 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE Si le patient exerçait l une d entre elles avant de faire une crise, l équipe de soins abordera avec lui la nécessité d un reclassement professionnel. Pour les patients, adultes épileptiques non équilibrés qui font des crises répétées par défaut de thérapeutiques efficaces ou parce que leur épilepsie est rebelle à tout traitement disponible, le statut de travailleur handicapé peut leur être accordé afin d intégrer un travail ou emploi dit «réservé» ou un emploi dans une administration compatible. L équipe de soins aidée par l assistante sociale expliquera au patient qu il peut demander une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé auprès de la COTOREP. Cette reconnaissance lui permettra de bénéficier de l allocation adulte handicapé

28 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE Epilepsie et conduite automobile Dans notre pays, l épilepsie est une contre-indication formelle à la conduite automobile, définitive pour le permis professionnel mais «une compatibilité temporaire peut être envisagée pour les véhicules légers après avis spécialisé ( loi du 9 mai 1981) La loi peut être résumée ainsi: GROUPE I ( véhicules légers): une compatibilité temporaire peut être éventuellement reconnue après avis d un spécialiste qui jugera de la réalité de l épilepsie, de sa forme clinique, du traitement suivi et des résultats thérapeutiques GROUPE II ( véhicules lourds): incompatibilité formelle Pour conduire dans la légalité, l épileptique doit passer devant la commission primaire d obtention du permis de conduire, via la préfecture, laquelle demandera éventuellement une consultation chez un neurologue agrée.

29 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE Il appartient au patient de faire les démarches d auprès s le la commission départementale d du permis de conduire Quand la commission autorise la conduite, elle fixe des détails d pouvant varier de 6mois à 5ans; à la fin de ces derniers, il faut demander une nouvelle autorisation ion pour obtenir un nouveau délai. d La traçabilit abilité de» l information du patient sur la conduite automobile» doit être retrouvée e dans le dossier de soin. Informer le patient et ses proches relève aujourd hui d un devoir inscrit dans cette loi.

30 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE L infirmière informera également le patient des précautions à prendre au volant compte tenu du risque de crise: Les recommandations pour prévenir les crises au volant sont de bon sens : Pas de fatigue au volant. Respecter les temps d'arrêt et de repos s toutes les 2 heures ; Attention à la conduite de nuit. Les stimulations lumineuses peuvent provoquer des crises chez certains patients ; Eviter le café,, le thé,, les médicaments m antidépresseurs, tranquillisants, les somnifères ; Ne pas prendre le volant si le traitement de l'épilepsie est en cours de modification (arrêt progressif d'un médicament m ou démarrage d d'un autre).

31 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE Epilepsie et activités de loisirs 1) épilepsie et sport La pratique sportive en général est non seulement possible chez un épileptique mais souhaitable car elle représente un facteur d intégration sociale; Elle suppose que : - le traitement soit adapté et l objet d une bonne observance - le respect de certaines précautions à l égard de certains sports potentiellement dangereux Le professionnel devra : déconseiller certains sports notamment ceux qui peuvent avoir une influence sur le déclenchement des crises ou qui peuvent entrainer des conséquences grave en cas de crise : les sports mécaniques( risque de perte de contrôle en cas de crise);l alpinisme, la boxe, le rugby, la plongée sous marine ( risque de noyade), le parachutisme

32 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE Conseiller certains sports qui peuvent être pratiqués sans restriction comme l athlétisme, le football, tennis. Informer que certains sports doivent être pratiqués avec précaution comme: les sports d eau tels que la planche, la natation, la voile qu il faut pratiquer sous surveillance d une autre personne, la crise pouvant entrainer la noyade; les sports de montagne, l équitation

33 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE 2) épilepsie et voyages Il n y a aucune restriction pour les voyages mais l infirmière devra insister auprès du malade sur - la nécessité de respecter les heures de prises des traitements et les écarts entre les prises ( attention aux décalages horaires) - être vigilant sur les règles d hygiène de vie, la dette en sommeil pouvant être un facteur déclenchant des crises - D avoir une fiche d identification sur soi notifiant la maladie - d amener un traitement contre les vomissements, ces derniers pouvant perturber l observance du traitement épileptique - de prévoir avec lui des médicaments pour une durée plus longue que prévue

34 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE 3) épilepsie et écran lumineux Les crises d éd épilepsie déclenchd clenchées es par le facteur luminosité existent; elles sont dues à la perception d éd éclairs lumineux avec une fréquence rapide et régulir gulière( et non à l intensité lumineuse) a) épilepsie et cinéma Le risque de crise lors de la projection d un d film au cinéma est atténu nué sauf à l occasion d effets spéciaux reproduisant une série s d éd éclairs lumineux Le cinéma n est n donc pas interdit mais l infirmil infirmière re conseillera au patient de choisir une place adaptée e c estc est-à-dire éloignée e de l él écran. b) épilepsie et télévisiont La télévision t est à manier avec précaution chez les épileptiques photosensibles; les stimuli lumineux dégagd gagés s par la télévision t sont des spot qui apparaissent à une fréquence élevée e susceptible d induire d des crises.

35 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE L infirmière re conseillera et recommandera au patient - de se situer à une bonne distance de l él écran soit au moins 5 fois la diagonale de l él écran - de regarder la télévision t dans un environnement bien éclairé ( pour diminuer les effets de scintillements) Elle pourra informer le patient de l existence l de modèles de télévisions t qui sont susceptibles de réduire r le risque - les télévisons t dont l él écran est de petite taille - les télévisons t qui ont une haute définition d de l imagel - les télévisions t avec un écran à 100 HZ c) Épilepsie et jeux vidéo Utilisant un écran à cristaux liquides, aujourd hui ils ne sont pas dangereux pour le patient épileptique. Seuls les écrans cathodiques doivent être manipulés s avec précautions. L infirmière re conseillera au joueur épileptique de faire des pauses surtout s il s se sent fatigué la cumulation de deux facteurs ( fatigue + jeu) pouvant être épileptogènes.

36 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE d) Épilepsie et ordinateurs Le travail sur ordinateur n est n pas contre indiqué pour l él épileptique bien équilibré par son traitement; L infirmière re recommandera quelques éléments pour prévenir les sujets prédispos disposés - elle conseillera à l épileptique de travailler en veillant à une bonne orientation de l écran pour éliminer les reflets - elle pourra l informer l de l existence l de filtres pour supprimer tout les reflets gênant - elle lui expliquera l importance l de faire des pauses lorsqu il fait un travail sur écran en raison de la cumulation des facteurs épileptogènes ( fatigue + écran)

37 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE 4) épilepsie et sorties nocturnes Les sorties nocturnes sont susceptibles de créer des crises chez l él épileptique car elles cumulent plusieurs facteurs tous épileptogènes Ces facteurs sont: - la privation de sommeil et la fatigue - les spots lumineux des bars et boites de nuit - la consommation d alcoold En conclusion, on rappellera au patient que «tout surmenage, toute nuit brève, toute nuit arrosée, ou agrément mentée e par la consommation de stupéfiants peut favoriser la survenue de crises»..mais au final ceci est valable pour toute personne épileptique ou non.

38 EDUCATION PAR RAPPORT A L L HYGIENE DE VIE Epilepsie et femme Les patientes épileptiques posent souvent des questions autour de la contraception et la grossesse; les réponses r sont la plupart du temps du domaine des médecins m mais il est important de les connaître, afin de reformuler, rér informer, rassurer; 1) épilepsie et contraception Le choix des moyens contraceptifs dépend en partie de la nature du traitement épileptique prescrit. Certains traitements épileptiques interfèrent avec la contraception orale en diminuant son effet; il faudra rassurer la patiente en lui expliquant qu il existe un grand nombre d antiépileptiques, avec un spectre large d efficacité parfaitement compatible avec une contraception orale; 2) épilepsie et grossesse La maladie n empêche pas d avoir un enfant mais il est important de rappeler à la patiente que la grossesse doit être planifiée car il est important de la préparer et de réévaluer le traitement en cours; la grossesse fera l objet d un suivi spécifique et adapté; l epileptoloque et le gynécologue seront en étroite relation dans ce suivi

39 EDUCATION PAR RAPPORT A L L Conclusion HYGIENE DE VIE Un patient épileptique qui est bien équilibré par son traitement et qui a une bonne observance de celui-ci, ci, peut avoir une vie tout à fait normale en mettant en œuvre quelques précautions et une bonne hygiène de vie. La surprotection n est n donc pas adaptée L attention du patient doit être portée e sur les facteurs susceptibles de déclencher d une crise, notamment la fatigue et la privation de sommeil, deux facteurs particulièrement rement épileptogènes. Le rôle d éd éducation de l infirmil infirmière re est donc essentiel et primordial dans la prise en charge d un patient épileptique. L infirmil infirmière re doit être informative, responsabilisante, autonomisante. Il est donc important de penser ce rôle en équipe et de la planifier sur sa planification journalière re des soins au même titre que l on l planifie une injection, une alimentation entérale, un pansement.

40 D) Information sur les aides aux patients épileptiques L épilepsie fait partie des 30 ALD; Si le patient ne peut travailler il peut y avoir un versement de l Allocation Adulte Handicapé L infirmière pourra également informer le patient sur l existence d association qui pourront avoir un rôle de soutien: Ces associations de patients peuvent les aider par l écoute, l échange d expériences et d informations avec d autres personnes atteintes d épilepsie National AISPACE Association Française pour les Epilepsies Comité National pour l'epilepsie EOLE Epilepsie-France Fondation Française Pour La Recherche sur l épilepsie LFCE Ligue Française Contre l'epilepsie

41 E) Education et information de l entourage La maladie épileptique peut provoquer une perturbation de l él équilibre familial selon la réaction de la famille face à ce problème: peur, rejet, honte sont des réactions r potentielles. Le rôle d information d de l infirmil infirmière re auprès s des proches est donc essentiel. Ainsi, plus la maladie aura été rationalisée sans nier les peurs, plus la vie de la personne épileptique et de son entourage en sera facilitée. La maladie devra donc être dédramatisée, les crises expliquées es ainsi que la conduite à tenir. Informer la famille de l existence l d associations d peut être aidant; elles ont un rôle de soutien auprès s de la personne épileptique et de leur famille

42 EPILEPSIE Les cibles prévalentes dans la prise en charge du patient épileptique

43 Les cibles prévalentes pour le patient épileptique Cibles prévalentes Difficultés à accepter sa maladie données La famille et le malade se sentent démunis devant l imprévisibilité de la survenue des crises. La maladie est invalidante et il y a des préjudices sociaux rôle Rôle d informationd et d éd écoute Peur Perturbations des interactions sociales La personne a peur devant l imprévisibilité des crises et risque de traumatismes, perte de confiance en elle, n ose plus avoir d activités antérieures. Peur liée à la possibilité constante de faire une crise Le patient s isole, s est isolé,, ne trouve pas de travail de part sa maladie Le patient verbalise une diminution de ses interactions sociales du fait de la maladie Rôle d éd éducation et d éd écoute Rôle d informationd et d éd écoute

44 Les cibles prévalentes pour le patient épileptique Cibles prévalentes Manque de connaissance par rapport à la maladie ou au trainement données le patient manque de connaissance par rapport à la maladie et au traitement Le patient pose beaucoup de questions sur la maladie et le traitement rôle Rôle d information d et d éducation Risque de traumatisme Risque élevé d'accident pendant la cirse Le patient a une épilepsie difficile à équilibrer et pratique des activités sportives ou un travail qui mettent en jeu son état de santé,, et sa vie Rôle d éd éducation Traumatisme le patient s est s blessé lors d une d crise Soins prescrits

45 Les cibles prévalentes pour le patient épileptique Cibles prévalentes Risque de non-observance observance du traitement Stratégie d adaptation d individuelle inefficace Perturbation de l estime de soi données La prise du traitement est parfois contraignante et ne doit pas être oubliée. L heure de la prise doit être respectée et le programme thérapeutique est souvent mal intégré par la personne ; la prise d alcool est déconseillée, ce qui pose problème à certains patients Le patient ne prends pas son traitement régulièrement. Le patient ne suit pas les conseils d hygiène de vie. Le patient est hospitalisé suite à des conduites inadaptées Stress provoqué par la maladie Le patient se sent diminué; la maladie est vécu comme invalidante Le patient exprime de la honte et a une évaluation négative à son égard rôle Rôle d éd éducation Rôle d éd éducation d écoute Rôle d éd éducation et d écoute

46 Les cibles prévalentes pour le patient épileptique Cibles prévalentes Déni non constructif données Le patient nie la signification des crise ou nie la maladie afin de réduire r son anxiété ou sa peur au détriment d de sa santé. rôle Rôle d éd éducation et d écoute Etc.

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