LA FORMATION PRE PROFESSIONNELLE DES JEUNES HANDICAPES EN ILE-DE-FRANCE ( )
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- Chantal Lambert
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1 LA FORMATION PRE PROFESSIONNELLE DES JEUNES HANDICAPES EN ILE-DE-FRANCE ( ) Étude commanditée par la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociale d Ile-de-France Jean-Yves Barreyre & Clotilde Bouquet & Carole Peintre Rapport final Janvier 2008
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3 TABLE DES MATIERES I - Introduction Contexte et objectifs Méthodologie de l enquête Un taux de participation à l enquête élevé... 6 II - Quelles sont les caractéristiques des établissements proposant de la formation pré professionnelle? La catégorie d établissement L agrément d âge des établissements La taille des établissements proposant de la formation pré professionnelle L ancienneté des établissements et des sections de formation pré professionnelle Le mode d accueil des sections de formation pré professionnelle (internat / externat)...12 III - Profils et parcours des jeunes accueillis en section pré professionnelle Un profil des jeunes défini d abord par la déficience principale (propre à chaque annexe 24) et les troubles psychologiques associés Les profils atypiques correspondent surtout à des profils dits «plus lourds» Un parcours dans le secteur spécialisé pour les jeunes des IME/IMPRO Une double évolution du profil...19 IV - Organisation de la scolarisation et de la formation pré professionnelle Les ateliers : le cœur de la formation pré professionnelle Des formations pré professionnelles ou qualifiantes hors de l établissement médico-social Un partenariat avec les autres dispositifs de formation en milieu ordinaire pour une majorité des établissements spécialisés L enseignement général Une articulation continue entre «enseignement scolaire» et «ateliers pratiques» Des approches communes en matière de méthodes pédagogiques spécifiques Un «déroulement-type» du cursus de formation pour la moitié des établissements
4 V - Formation professionnelle et emploi Les stages professionnels : une composante essentielle de la formation pré professionnelle Les débouchés professionnels à la sortie des établissements spécialisés L insertion professionnelle Le suivi à la sortie Les évolutions en termes d insertion professionnelle...58 VI - Conclusion...63 Annexe 1 : le CRP «Belle Alliance»
5 I. Introduction Contexte et objectifs Dans le cadre de l application de la loi du 11 février 2005, une démarche de réflexion régionale sur la scolarisation des enfants handicapés en Ile-de-France a été initiée, dès le premier trimestre 2005, par le directeur régional des affaires sanitaires et sociales, avec l accord et l appui du recteur de l académie de Versailles, du recteur de l académie de Paris, du recteur de l académie de Créteil et du Président du Conseil Régional d Ile-de-France. Il a été confié à la délégation ANCREAI Ile-de-France, en tant qu organisme technique régional, la mission d accompagner, d un point de vue méthodologique et organisationnel, cette démarche. Plusieurs groupes de travail thématiques ont ainsi été organisés afin de produire des préconisations concrètes utiles à la définition collective d une stratégie de scolarisation efficace en région Ile-de- France, prenant en compte la diversité des situations et des handicaps. Dans le prolongement des propositions du groupe de travail consacré à la formation professionnelle et dans la perspective de mettre en œuvre des politiques concertées d'accès à la formation pré professionnelle et à la qualification des jeunes handicapés, la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales d'ile-de-france (DRASSIF) a souhaité que soit conduite une étude spécifique sur les différents dispositifs concourant au parcours de formation et d insertion professionnelle. En effet, l élaboration et la mise en œuvre d un parcours personnalisé et continu de scolarisation suppose, en miroir de l évaluation des situations, une organisation des réponses entre les ressources existantes. En d autres termes, cela signifie que ce n est plus à l élève de correspondre aux services rendus par un dispositif ou une «filière» de prise en charge, mais c est aux différents dispositifs de formation, sur le territoire, considérées comme ressources, de répondre, par des services appropriés et une articulation adéquate tout au long du parcours de formation, aux besoins particuliers de chaque élève. Cette organisation des réponses sur le territoire régional doit s appuyer sur une bonne connaissance des missions, des services rendus et du champ d intervention de chacun des dispositifs concernés, ainsi que de leur articulation et des partenariats développés entre eux. Aussi, l étude confiée par la DRASSIF à la délégation ANCREAI Ile-de-France a porté sur la formation pré professionnelle proposée par les établissements médico-éducatifs, et leur articulation avec les autres dispositifs participant à la formation et l insertion professionnelles (SEGPA, UPI, CFA, Lycée technique, CAP emploi, Axe jeune du PDITH, etc.). 5
6 1.2 - Méthodologie de l enquête La Délégation ANCREAI Ile-de-France a mené une enquête par questionnaire auprès de tous les établissements médico-éducatifs comportant une section d initiation et de première formation professionnelle (108). Leur liste a été établie à partir de l enquête réalisée par la DRASSIF en 2005 relative au recensement des établissements et organismes susceptibles de recevoir des fonds en provenance de la taxe d apprentissage. Le questionnaire a notamment interrogé : - les modalités d organisation de la première formation (scolarité, ateliers, stages, personnels mobilisés) ; - le profil des jeunes accueillis dans ces sections de première formation professionnelle et leur évolution ; - les enfants scolarisés ou formés à l extérieur de l établissement médico-social ; - la préparation de l insertion professionnelle, les orientations à la sortie et les suivis après la sortie (notamment au travers des éventuelles équipes d insertion ou services de suite) ; - les partenariats développés avec les établissements scolaires, centres de formation et organismes d insertion professionnelle ; - les «facilitateurs» et les obstacles à la formation professionnelle et à l insertion professionnelle en milieu ordinaire. 1.3 Un taux de participation à l enquête élevé 70% des établissements sollicités ont répondu au questionnaire sur la formation pré professionnelle des jeunes handicapés en région Ile-de-France. Cependant, ce taux de participation à l enquête globalement élevé varie d un département à l autre. Ainsi, si la moitié seulement des établissements de Seineet-Marne ont rempli le questionnaire, le taux de réponse est supérieur à 80% dans les Yvelines, les Hauts-de-Seine 1 et le Val-de-Marne. 1 Dans les Hauts-de-Seine, l inspectrice chargée du secteur de l enfance handicapée a relancé téléphoniquement les établissements dans la perspective d intégrer les résultats de cette enquête aux travaux préparatoires à l élaboration du volet «enfance» du schéma départemental des personnes handicapées. 6
7 TABLEAU 1 Taux de réponse des établissements sollicités pour l enquête régionale sur la formation pré professionnelle Département Effectifs Répondants totaux % 75 Paris Seine-et-Marne Yvelines Essonne Hauts-de-Seine Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val d Oise Total Ce taux de participation est d autant plus élevé que les établissements enquêtés avaient la charge, sur la même période, de répondre à l enquête ES2006, enquête nationale de la DREES qui demande un temps de remplissage important (notamment pour les volets concernant la population accueillie). GRAPHIQUE 1 Répartition des établissements répondants par département 100 % Proportion des répondants par département Non répondants Répondants 20 0 Paris Seine et Marne Yvelines Essonne Hauts de Seine Seine Saint Denis Val de Marne Val d'oise On constate également que le taux de réponse varie selon le type d établissement concerné. Ainsi, l ensemble des établissements recevant des enfants souffrant principalement d une déficience auditive a répondu au questionnaire. Plus des trois quarts des IMPro ont aussi répondu à cette enquête sur la formation pré professionnelle. Près des deux tiers des IME ont également répondu à l enquête et 57% des ITEP. [4 des IME non répondants ont un agrément d âge qui n excède pas 14/16 ans un 6/16 ans, un 6/13 ans, un 4/14 ans, un 5/14 ans]. [Pour les 3 ITEP non répondants, l agrément d âge comprend des jeunes entre 12 et 20 ans]. 7
8 TABLEAU 2 - Taux de réponse selon le type d établissement (agrément) Effectifs Type d établissement Répondants % totaux IME IMPro ITEP IES-auditif IEM IES-visuel Etab. à annexes multiples Total GRAPHIQUE 2 Répartition des répondants par type d établissement 100 % Proportion des répondants par type d'établissement Non répondants Répondants 20 0 IME IMPro ITEP Etab. audit. Etab. moteur Etab. visu. Etab. ann. multiples 8
9 II - Quelles sont les caractéristiques des établissements proposant de la formation pré professionnelle? La catégorie d établissement 57% des établissements ayant répondu à l enquête sont des Instituts Médico- Educatifs. Ces établissements disposent de plusieurs sections qui s adressent à des enfants présentant une déficience intellectuelle (avec ou sans troubles associés) pour des tranches d âge différentes (avec l organisation d une scolarité adaptée) et comprennent notamment une section spécifiquement dévolue à l initiation ou la formation pré professionnelle. 27% sont des Instituts Médico-Professionnels. Ces derniers se caractérisent par un projet centré sur la formation pré professionnelle et qui s adresse exclusivement à des (pré)adolescents (à partir de 12 ou 14 ans selon les structures). La catégorie administrative «IMPRO» est attribuée en principe aux établissements en faveur des jeunes présentant une déficience intellectuelle au premier plan. Enfin, parmi les questionnaires remplis, 16% des sections de formation pré professionnelle sont dispersées dans des établissements s adressant à des enfants et/ou adolescents présentant d autres déficiences : déficience du psychisme (4 ITEP), déficience motrice (2 IEM), déficience visuelle (1 IESvisuel), déficience auditive (1 IES-Auditif). TABLEAU 3 Etablissements ayant répondu à l enquête Type d établissement Effectifs % IME IMPRO ITEP 4 5 IES-auditif 4 5 IEM 2 3 IES-visuel 1 1 Etablissement relevant d annexes multiples Total Cet établissement se définit comme un IME / IMPro / établissement pour enfants polyhandicapés. Il accueille des enfants de 3 à 20 ans. Il compte une section enfantine pour les 3-9 ans, une section préadolescents pour les ans, un EME pour les ans, un EMPro pour les ans et une section annexe XXIV ter pour les enfants polyhandicapés (8-20 ans). Leurs classes internes de scolarisation n accueillent que des jeunes de 14 ans et plus (le niveau enseigné n est pas spécifié). 9
10 GRAPHIQUE 3 Répartition des répondants par type de structure Type d'établissements recensés lors de l'enquête sur la formation préprofessionnelle 60 % IME IMPro ITEP Etab. auditif Etab. moteur Etab. annexes multiples Etab. visu L agrément d âge des établissements Les Instituts Médico-Educatifs (IME) correspondent aux établissements présentant la plus grande variété d agrément d âge (ils comprennent par définition plusieurs sections), même si la majorité d entre eux couvrent au moins la période de l obligation scolaire (6-16 ans). L agrément d âge le plus fréquent correspond à la tranche d âge des «6-20 ans» (20 sur les 42 IME ayant participé à l enquête). TABLEAU 4 Agrément d âge des 42 IME ayant répondu à l enquête Agrément d âge de l IME toutes sections confondues Nombre d IME 6-20 ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans 1 Total % des IME couvrent la période de l obligation scolaire. Pour les Vingt Instituts Médico-Professionnels (IMPro) franciliens ayant répondu à cette enquête, l agrément d âge le plus fréquent correspond à la tranche d âge des «14-20 ans» (15 des 20 IMPRO). Cette amplitude d accueil varie à la marge pour quelques établissements, en proposant soit un accueil 10
11 deux ans plus tôt (dès 12 ans), soit en reculant l âge d entrée à 16 ans (pour un seul IMPRO). TABLEAU 5 Agrément d âge des 20 IMPro ayant répondu à l enquête Agrément d âge des IMPRO, toutes sections confondues Nbre d IMPRO ans ans ans 1 Total 20 95% des IMPRO peuvent accueillir des jeunes dont l âge est compris entre 14 et 20 ans. Pour les autres établissements (ITEP, IEM, IES) comportant des sections de formation pré professionnelles, les agréments d âge sont variés. Un tiers d entre eux ont un projet centré sur la formation pré professionnelle et réservent leur accueil aux adolescents : deux ITEP, un établissement pour déficients visuels 3 et un établissement pour déficients auditifs. TABLEAU 6 Agrément d âge selon le type d établissement concerné Agrément d âge ITEP IEM IESauditif IESvisuel Etab. à annexes multiples Total 0-20 ans ans ans ans ans ans ans Total La taille des établissements proposant de la formation pré professionnelle Un peu plus d un quart des établissements proposant de la formation pré professionnelle (ayant répondu à l enquête et à cette question) correspondent à des petites structures accueillant moins de 40 enfants (26% dont 8% avec une capacité d accueil inférieure à 20). C est le cas de la majorité des IMPRO. En dehors des IMPRO, la moitié des établissements comportant une section de formation pré professionnelle a une capacité d accueil supérieure ou égale à 80 (25/50). 3 Cet établissement accueille des jeunes de ans souffrant d une déficience visuelle avec troubles associés dans le cadre d une section de première formation professionnelle. 11
12 Capacités d accueil des établissements TABLEAU 7 Capacité d accueil selon le type d établissement concerné IME IMPro ITEP IESauditf IEM Etab. à Total annexe multiple Eff. % 20 et moins à à à à à et Total L ancienneté des établissements et des sections de formation pré professionnelle Les deux tiers des établissements ayant répondu à l enquête ont ouvert leurs portes depuis 30 à 49 ans. Les sections d initiation et/ou de formation pré professionnelle sont plus récentes puisque 80% des établissements les ont ouvertes depuis moins de 40 ans (et 39% depuis moins de 20 ans) Le mode d accueil des sections de formation pré professionnelle (internat / externat) Sur l ensemble des enfants accueillis en établissement spécialisé, seuls 15% étaient pris en charge en internat au 31 décembre Cette proportion varie selon le type d établissement concerné. Les IME et les IMPro se rapprochent de la proportion moyenne (respectivement 17% et 18% de jeunes accueillis en internat). Ce sont les ITEP et les établissements pour enfants déficients auditifs qui comptent le plus d enfants pris en charge en internat (respectivement 25% et 28%). Enfin, les IEM n accueillent aucun enfant en internat. 12
13 TABLEAU 8 Mode d accueil dans les sections de formation pré professionnelle Nombre de places Internat Externat TOTAL IMPRO Sections de formation pré professionnelle en... IME ITEP 33 (pour les ans) 99 (dont 40 pour une section ans) IES-auditif IEM IES-visuel - Pas d information sur les effectifs en externat?...etab. à annexes multiples TOTAL * Pour certains établissements, l information sur les effectifs a été récupérée sur le guide Néret (certains effectifs sur les sections de formation pré professionnelle ont été calculés au prorata). Synthèse 1 CARACTERISTIQUES DES ETABLISSEMENTS PROPOSANT DE LA FORMATION PRE PROFESSIONNELLE 57% des établissements répondants sont des IME, 27% des IMPro ; Des établissements qui accueillent majoritairement des enfants au moins sur la période de l obligation scolaire (6-16 ans), sauf pour les IMPro qui accueillent principalement des jeunes âgés de 14 à 20 ans ; Les IMPro accueillent majoritairement moins de 40 jeunes tandis que plus de la moitié des autres établissements comportant des sections de formation pré professionnelle ont une capacité d accueil supérieure ou égale à 80 places ; Peu de prise en charge en internat (15% de l ensemble des jeunes accueillis). 13
14 III - Profils et parcours des jeunes accueillis en section pré professionnelle Un profil des jeunes défini d abord par la déficience principale (propre à chaque annexe 24) et les troubles psychologiques associés La description du profil général des jeunes accueillis en section de formation pré professionnelle comporte, pour la majorité des établissements, une référence à la déficience principale, comme le prévoit la législation qui a construit le dispositif médico-social en faveur de l enfance handicapée à partir de cette caractéristique (annexe 24 bis structures pour enfants présentant une déficience motrice, annexes 24 quater structures pour enfants présentant une déficience auditive, etc.). Ainsi, les deux-tiers des IME et des IMPRO font référence à la présence d une déficience intellectuelle chez les jeunes accueillis (23/36 IME et 11/17 IMPRO répondants), le niveau de déficit étant précisé pour une partie de ces structures (le plus souvent déficience intellectuelle légère ou moyenne). Quand la déficience n est pas du tout évoquée, il s agit essentiellement d établissements dont le projet est centré sur les enfants présentant une pathologie psychiatrique (le diagnostic médical est alors mis en avant, en particulier «la psychose» et «l autisme»). Pour les instituts d éducation motrice ou sensorielle, la déficience est toujours mentionnée (motrice, auditive ou visuelle). Un seul des quatre ITEP répondants fait référence à la notion de déficience, mais de façon secondaire, évoquant la présence d une déficience intellectuelle légère pour certains jeunes. La présence de troubles psychiques constitue également une caractéristique fréquemment attribuée à la population des sections de formation pré professionnelle, qu ils soient liés à une pathologie psychiatrique avérée ou qu ils prennent la forme de troubles de la relation à autrui. Le vocable utilisé pour la description de ces troubles psychiques est très varié : «90% de psychotiques», «des troubles associés», «troubles de la relation», «différents troubles d'ordre psychotique ou névrotique», «avec ou sans troubles de la personnalité et de la conduite», «troubles psychotiques, troubles autistiques, troubles de la personnalité», «psychopathologies, troubles du comportement», «pathologie psychiatrique qui entrave les apprentissages», «psychose infantile stabilisée, traits autistiques», «troubles du comportement», «des troubles du caractère ou de la personnalité», «jeunes pour la plupart de structure psychotique», «troubles psychiques (psychose, autisme, névrose), troubles du comportement (inhibition )», «pathologies limites (troubles du comportement et de la relation, impulsivité)», «troubles psychiatriques graves», «troubles du comportement ou du caractère légers», troubles associés (troubles de la personnalité, modes de défense psychotique ou autistiques par ex.)», «pathologie lourde, psychose et autismes», «troubles envahissants du développement», «Nombreux jeunes psychotiques avec un versant déficitaire», «troubles relationnels, troubles de l'adaptation familiale ou sociale pouvant entraîner isolement ou rupture de la communication», 14
15 «difficultés psychologiques ayant occasionné ce déficit ou en résultant», «troubles de l'intelligence et/ou de la relation d'expression déficitaire», «difficultés psychiques», «difficultés relationnelles sévères», «troubles de la socialisation et de la relation, difficultés importantes à vivre ensemble, à être ensemble, violence verbale et physique, souffrance psychologique», «troubles psycho-pathologiques» Les troubles psychiques sont généralement associés à une déficience intellectuelle dans les IME et les IMPRO (la moitié des répondants a spécifié cette double problématique pour présenter le profil général du public accueilli dans sa section de formation pré professionnelle), tandis qu ils constituent la principale caractéristique des jeunes accueillis dans une section de formation pré professionnelle d ITEP. L environnement familial et social problématique d une partie de ces jeunes est également intégré à la description de la population accueillie dans les sections de formation pré professionnelle pour 7 IME/IMPRO. «Niveau socio-économique plutôt bas, milieu rural isolé, bassin d'emploi éclaté» (IME). «Pour certains, une déficience de l'éducation parentale accentuant les difficultés» (IME). «Ils ont pour la moitié un environnement familial déstructurant (40% viennent de l'ase et ont une famille d'accueil)» (IMPRO). «Carences familiales et éducatives, difficultés d'insertion sociale» (IME). «Carences affectives, éducatives et sociales» (IMPRO). «Carence éducative très présente (justifiant l'internat)» (IME). «Troubles de l'adaptation familiale ou sociale pouvant entraîner isolement ou rupture de la communication» (IMPRO). Un IMPro des Yvelines fait remarquer que 15 à 20% des jeunes de l établissement ont un suivi AEMO. Ces jeunes ont des capacités supérieures et des connaissances particulières. Ils sont trop fragiles pour intégrer une SEGPA. Ce sont ces jeunes qui ont ensuite accès à une formation professionnelle, même s ils rencontrent de grosses difficultés d apprentissage scolaire. Les difficultés en termes d apprentissage ou de scolarité sont également évoquées dans la présentation du profil général de plusieurs sections de formation pré professionnelle. Elles justifient le recours à une pédagogie adaptée et à une organisation spécifique de la scolarité. «Difficultés scolaires importantes», «grandes difficultés dans les apprentissages scolaires», «des difficultés pour les acquisitions», «retard global dans les apprentissages scolaires», «des jeunes en difficulté scolaire», «des carences sur le plan des apprentissages et des retards scolaires majeurs». Si les jeunes accueillis en sections de formation pré professionnelle sont généralement autonomes dans les activités élémentaires de la vie quotidienne, leur profil varie en revanche en termes d autonomie dans les transports en commun. Cette caractéristique est d autant plus pointée par les établissements qu elle peut constituer un critère d accès à la formation, dans la mesure où elle peut notamment compromettre la réalisation des stages professionnels. Ainsi 18 établissements (sur 73 répondants) ont évoqué spontanément dans leurs réponses concernant la description de la population ou les critères d entrée en section de formation pré professionnelle l importance de l autonomie dans les transports. Pour 11 d entre eux, cette autonomie est impérative pour l entrée dans la section d initiation pré professionnelle. Les 7 autres établissements expliquent que, si elle n est pas obligatoire, elle est travaillée dès l admission. 15
16 «L'utilisation des transports en commun n'est pas une obligation mais cette question est travaillée dès l'admission. Certains sont accompagnés par les Compagnons du Voyage» (IME). «On exige une capacité à prendre les transports en commun, ce qui nécessite un réel partenariat avec les familles» (IME). «Socialisation compatible avec une vie en groupe, prise de transport, autonomie, actes de la vie quotidienne en cours d'acquisition» (IME). «L'utilisation des transports est souhaité mais non obligatoire. Le transport étant assuré par l'établissement» (IME). «Nous ne prenons que les jeunes qui ont accès à une communication verbale, qui ont une possibilité de faire des apprentissages pré professionnels et qui pourront (et seront autorisés par la famille) à utiliser le transport en commun» (IME). «L'utilisation des transports en commun n'est pas obligatoire, son acquisition fait partie des objectifs de travail avec le jeune» (IME). «Autonomie dans les transports en commun impérative» (IMPRO). «On n accepte que les personnes autonomes en déplacement ou susceptibles d'en effectuer les apprentissages. Autonomie de déplacement» (IMPRO). «Ils doivent être autonomes dans leurs déplacements afin de pouvoir se rendre seul sur leur lieu de stage» (Etab. Auditif). «Autonomie dans les transports en commun» (IMPRO). Enfin, 9 des 53 IME/IMPRO ayant défini les caractéristiques du profil général de leur population affirment le caractère fortement hétérogène du public accueilli dans leurs sections. Le profil est hétérogène d abord en terme de capacités d apprentissage, en particulier pour les IME dont l accès à la section de formation pré professionnelle s inscrit dans une filière de prise en charge en interne organisée uniquement en fonction de l âge. Ainsi, les objectifs de cette formation pourront être très différents selon les jeunes. Alors qu elle visera une insertion professionnelle pour les uns, elle recherchera avant tout, pour les autres, à développer leur autonomie dans les gestes de la vie quotidienne. «Le profil est très hétérogène du fait que cette section reçoit tous les jeunes à partir de 14 ou 15 ans. Certains ont des capacités à apprendre les gestes professionnels si l'enseignement reste essentiellement concret, d'autres arrivent à des stades d'apprentissage intermédiaires, enfin quelques jeunes n'ont aucune autonomie et profitent de l'ambiance du groupe sans possibilité d'accéder à un quelconque apprentissage.» (IME). Cette hétérogénéité se définit également par une prédominance de pathologies inconnues et/ou très diversifiées. «Public hétérogène avec prédominance pathologies inconnues avec troubles du comportement» (IME). «Les pathologies sont très diversifiées, ce qui nous conduit à une population très hétérogène» (IMPRO). «Jeunes présentant une déficience intellectuelle dont les compétences sont diverses du fait de leur hétérogénéité» (IEM). «La population accueillie correspond à l'agrément déficience intellectuelle avec trouble du comportement. De ce fait, le profil des jeunes est variable et non homogène.» (IME). Ainsi, le profil le plus répandu des sections de formation pré professionnelle en IME/IMPRO pourrait se définir de la façon suivante : des jeunes de 14 à 20 ans présentant une déficience intellectuelle avec des troubles psychiques associés, qui, malgré des difficultés scolaires (voir un niveau scolaire très limité) nécessitant une pédagogie adaptée, montrent des capacités d apprentissage de gestes professionnels simples et concrets. Relativement autonomes dans les activités élémentaires de la vie quotidienne, ils sont en cours d apprentissage de l autonomie dans les déplacements en transports en commun. 16
17 Cependant, ce profil varie considérablement d un établissement à l autre, avec notamment la création de structures qui s adressent spécifiquement à des jeunes présentant des pathologies psychiatriques (autisme, psychose). Par ailleurs, au côté de ce profil général, une grande partie des structures enquêtées font état de la présence de profils plus atypiques, c est-à-dire de quelques jeunes présentant des caractéristiques spécifiques au regard de la population visée prioritairement par le projet d établissement. 3.2 Les profils atypiques correspondent surtout à des profils dits «plus lourds» Les profils dits «atypiques» décrits dans le cadre de cette enquête correspondent d abord à des jeunes se caractérisant par des troubles psychiques plus aigus, une déficience intellectuelle plus sévère ou encore une autonomie moindre dans les activités de la vie quotidienne. Il s agit d un profil de jeunes dits «plus lourd», certains d entre eux nécessitant une réorientation. «8 jeunes présentent des troubles psychiatriques graves» (IMPRO). «Élèves déficients profonds» (IME). «5 jeunes présentent un profil atypique de type autistique, âgés de 16 à 20 ans» (IME). «Troubles psychiatriques» (IMPRO). «Troubles psychiques très prégnants, troubles du comportement envahissant. 4 jeunes actuellement de 17 à 20 ans sont concernés» (IME). «Un certain nombre, 5% environ, des jeunes présentent des troubles du comportement de structure autistique caractéristique» (étab. pour déf. auditifs). «20% environ de jeunes ont une problématique plus marquée, à savoir une déficience intellectuelle plus importante ou une pathologie psychique grave» (IMPRO). «2 jeunes présentent un profil atypique. Incapables de pouvoir s'insérer dans la vie ordinaire sans l'aide d'une tierce personne» (IMPRO). «15 % d'entre eux ont des déficiences sévères et sont âgés entre 14 et 20 ans (issus d'hôpitaux de jour, ou aurait pu y être maintenu ou orienté mais faute de places )» (IME). «Actuellement il y a 17 jeunes très atypiques, leur age s'échelonnant de 14 à 19 ans. Certains présentent des traits autistiques, des troubles psychotiques» (IME). «Un jeune de 17 ans qui est sur un versant psychotique, il est en cours de réorientation : il ne s'intéresse pas au travail manuel et il ne se projette pas dans le monde du travail parmi des adultes» (IME). «Quelques jeunes présentent une déficience qui ne leur permet pas d'accéder au travail (y compris en ESAT en conditionnement) car ils n'ont pas acquis une autonomie suffisante» (IME). «Certaines pathologies lourdes rendent la vie collective difficile, d'autres sans langage se voient en accès à l'autonomie limitée» (IME). «2 adolescents présentent des pathologies psychiatriques avérées» (IMPRO). «10% avec des troubles de la personnalité associée à des comportements violents» (ITEP). «jeunes dont les troubles psychiques ont été régulés» (IME). «Jeunes qui ont des troubles associés qui les empêcheront peutêtre d'intégrer le milieu de travail même protégé» (IME). Certaines de ces caractéristiques «atypiques» sont d ailleurs citées parmi les critères conditionnant l accès aux sections de formation pré professionnelle de certains établissements. Ainsi, l épilepsie non stabilisée est citée par un IME comme le seul critère de refus d admission. De même, les troubles du comportement sont mis en avant par plusieurs structures : «pas de troubles sévères du comportement, pas d'individus violents», «avoir un comportement socialisé et adapté dans sa relation à l'autre ou montrer sa capacité à les acquérir» «les personnes présentant une maladie psychique trop active ne sont pas admises». 17
18 A l opposé, plusieurs établissements témoignent d une fraction de leurs usagers comme «atypiques» en raison d un niveau intellectuel et/ou d une autonomie plus élevés. «Plusieurs jeunes (de moins en moins) n'appartiennent pas à la typologie d'un IME et, leur profil plus proche des critères propres à une SEGPA» (IME). «Quelques jeunes se situent en deçà et au delà du niveau de la moyenne des jeunes accueillis» (IME). «Réorientation de SEGPA à 16 ou 17 ans» (IMPRO). «La jeune fille de 21 ans qui se trouve en CDI et inscrite au CNED pour poursuivre sa formation professionnelle. Elle souhaite rejoindre un lycée en 2007» (IMPRO). Deux autres établissements mettent dans ces profils atypiques les jeunes ayant dépassé la limite d âge posée par l agrément et bénéficiant d une dérogation (dans le cadre ou non du dispositif de l amendement «Creton»). «Nous avons aussi la possibilité d'admettre des jeunes de 18 ou 19 ans qui sont sans solution de prise en charge, ils bénéficient alors de dérogation qui leur permet de rester dans l'institution au-delà de 20 ans pour mener à bien leur projet» (IME). «En termes d'âge, nous acons de grosses difficultés à trouver des emplois en ESAT, EA ou milieu ordinaire par manque de place ; actuellement 19 usagers bénéficient d'un placement au titre de l'amendement dit "creton"» (Etab. pour déf. visuels). Enfin, pour un établissement, les jeunes «atypiques» correspondent à ceux pour lesquels ont été mis en place de réponses souples et articulées, avec notamment des temps partagés entre l'ime et un dispositif extérieur. «Une intégration partielle en SEGPA, réorientation vers un IMPro disposant d'un plateau technique professionnalisant en restauration. 2 importants troubles de la personnalité, intégration partielle en atelier pré professionnel. 1 déficience importante, intégration partielle en atelier, maintien en IMP avec encadrement scolaire et éducatif dominant» (IME). Il reste que pour plusieurs établissements, la notion de profils atypiques leur apparaît inadaptée au regard de la grande hétérogénéité du public qu ils accueillent : «Il n'y a pas vraiment de profil atypique ; les pathologies sont très diversifiées» (IMPRO). «Notre agrément permet de recevoir des jeunes très différents de ce fait on ne peut parler de profil atypique» (IME). «Tous présentent un profil atypique : chaque jeune est pris en charge par rapport à sa propre pathologie, son propre parcours et sa propre histoire» (IME). 3.3 Un parcours dans le secteur spécialisé pour les jeunes des IME/IMPRO Le parcours des jeunes admis en 2007 dans les sections de formation pré professionnelle des établissements médico-sociaux varie considérablement selon la catégorie d établissement. D une façon générale, les IMPRO semblent faire preuve d un recrutement plus diversifié que les IME même s ils ont en commun une majorité de jeunes issus des établissements médico-sociaux (69% pour les IME et 52% pour les IMPRO). Les IMPRO se caractérisent par un tiers de jeunes issus d une scolarisation en collège, dont 19% en SEGPA et 8% en UPI. Par ailleurs, ils ont recruté également, parmi les nouveaux admis en 2007, 8% de jeunes ayant vécu préalablement au domicile de leurs parents, sans scolarisation ni suivi médico- 18
19 social (appelés communément par les commissions d orientation «enfants sans solution»). Au sein des autres catégories d établissements (sections de formation pré professionnelle des ITEP, instituts d éducation motrice ou sensorielle), les jeunes ayant connu préalablement un accueil médico-social sont minoritaires au profit des parcours scolaires dans le milieu ordinaire. Les ITEP semblent en particulier se caractériser par une plus forte fréquence de jeunes admis en formation pré professionnelle immédiatement après une scolarité en primaire ou consécutivement à une déscolarisation (les faibles effectifs ne permettent cependant pas d affirmer cette tendance). TABLEAU 9 Description du parcours antérieur des jeunes à leur entrée en section d initiation ou de formation pré professionnelle Type d établissement actuel IME (35) IMPro (17) ITEP (4) IESauditif (3) IEM (2) IESvisuel (1) Etab. à annexes multiples (1) Total d admissio ns Situation antérieure Eff. % Eff. %. Eff. Eff. Eff. Eff. Eff. Eff. % Collège dont collège ordinaire dont SEGPA dont UPI Primaire dont primaire ordinaire dont CLIS A domicile dont suivi SESSAD <1 En établissement médico-social (annexes ) La même catégorie d établissement Une autre catégorie Pas d info plus précise Formation professionnelle (CAP, CFA) Hôpital dont hôpital de jour Autres* TOTAL * Autres : Ecole privée (2), école de la découverte (1), classe-relais (1), CPJ (2), Foyer de l enfance (2), Centre action éducative (1). 3.4 Une double évolution du profil Lorsqu on demande aux établissements de définir les changements rencontrés dans le profil de la population qu ils accueillent depuis quelques années, deux profils se dégagent nettement : o des jeunes présentant des déficiences plus sévères et des limitations plus importantes dans la réalisation des activités quotidiennes et/ou des capacités d apprentissage moindres. Ces jeunes n ont pas la possibilité d être scolarisés en milieu ordinaire. 21 des 53 établissements ayant répondu à cette question font référence à cette population. o des jeunes plus âgés aux déficiences plus légères, orientés vers les sections de formation pré professionnelle à ans à l issue d un parcours scolaire en milieu ordinaire, le plus souvent à la sortie de la 19
20 SEGPA. 13 des 53 établissements ayant répondu à cette question font référence à cette population. Cette double évolution du profil est attribuée aux politiques en faveur de la scolarisation des enfants en milieu ordinaire. En effet, l amélioration des conditions d accueil et des soutiens au sein des établissements de l éducation nationale permettrait d une part de reculer l âge de l entrée dans le secteur spécialisé et d autre part de réserver l accueil spécialisé à ceux ne faisant pas preuve des capacités d apprentissage et de socialisation minimum exigées par l école ordinaire. De plus, l arrivée de profils dits «plus lourds» (déjà évoqués dans les profils atypiques, mais qui devraient se généraliser) est liée également à un accueil par défaut, notamment faute de réponses adaptées ou suffisamment nombreuses en faveur d enfants présentant des troubles psychiques (dans le sanitaire comme dans le secteur médico-social). Un IME : «Les intégrations ou les maintiens en milieu ordinaire en école primaire ont été favorisés grâce à des soutiens mis en œuvre, les orientations actuelles sont de ce fait destinées à un public en grande difficulté qui ne peut suivre un cursus scolaire ordinaire même adapté. Il y a quelques années, ces jeunes auraient sans doute été orientés vers des structures type hôpital de jour. Pour les déficiences plus légères : la loi de 2002 a créé "des structures paliers" (UPI, SEGPA). Les jeunes issus d'upi suivent un cursus scolaire mais ne peuvent cependant pour certains d'entre eux intégrer un établissement de type SEGPA, ils se retrouvent donc vers 16 ans orientés dans les IME pour y recevoir une formation pré professionnelle» Par ailleurs, les établissements enquêtés attribuent l arrivée tardive de jeunes de ans dans les sections de formation pré professionnelle à un parcours de scolarisation en milieu ordinaire qui trouvent ses limites dans la formation professionnelle. En effet, les jeunes concernés ont fait l objet d une réorientation soit parce qu ils présentent des comportements incompatibles avec l utilisation de certaines machines et/ou des capacités d apprentissage insuffisantes pour intégrer une formation qualifiante en lycée professionnelle ou en Centre de Formation pour Apprentis (CFA). Ainsi, les établissements enquêtés mettent en avant l insuffisance du travail en réseau avec les différents partenaires de la formation professionnelle et en particulier les passerelles adaptées vers les CFA. De plus, les établissements déplorent que cette arrivée tardive dans les sections de formation pré professionnelle ne laisse pas le temps suffisant pour travailler le projet professionnel (entre 16 et 20 ans). Un IME : «Ce ne sont pas tant les profils qui sont modifiés mais l'âge d'admission et l'origine de ces admissions ; depuis environ 2 ans, nous avons plus d'admissions de jeunes provenant de SEGPA et moins d IME. Ces jeunes sont en fin de scolarisation obligatoire et les familles sont tenues de trouver une structure spécialisée afin de finaliser un projet professionnel pour leur enfant. Ce sont souvent les SEGPA qui se tournent vers nous pour ces élèves qui ne peuvent intégrer une formation qualifiante en lycée professionnel ou CFA. Nous avons également des demandes pour des élèves de SEGPA de 4ème ou 3ème pour lesquels la médecine scolaire n'autorise plus de les laisser utiliser les machines dans les ateliers. Les SEGPA nous demandent alors de les admettre en enseignement pré professionnel et les SEGPA les scolarisent en enseignement général.» Un IMPRO : «Des jeunes de plus en plus nombreux à être admis en établissement spécialisé de plus en plus âgés (après 16 ans). Ces arrivées tardives vont nous 20
21 obliger à travailler plus vite sur les projets individualisés puisque l'âge de sortie reste le même (20 ans).» Cette double évolution constatée du public accueilli dans les sections de formation pré professionnelle devrait se poursuivre voire s amplifier dans les années à venir, de l avis de l ensemble des établissements enquêtés. Seul le développement d un partenariat avec les différents dispositifs de formation professionnelle (SEGPA, UPI, lycée professionnel, CFA, etc.) permettrait de limiter les retours ou les séjours dans le secteur spécialisé des plus «performants», en proposant des modalités de formation plus adaptées aux besoins des jeunes handicapés. Un IME : «Tous les enfants porteurs d'une déficience intellectuelle qui pourront être intégrés à l'école traditionnelle, le seront jusqu'au moment où il sera question d'entrer dans les apprentissages professionnels ou d'entrer en formation professionnelle et si cela n'est pas à leur portée, ils seront orientés vers les IMPRO. Dans ces cas de figure leur arrivée s'effectuera vers 16 ans.» Enfin, dans le cadre de rencontres avec les directeurs d IMPRO 4, le manque de maturité a été présenté comme une caractéristique fréquente chez les jeunes accueillis en IMPRO et constituant un frein important dans l accès à une formation extérieure qualifiante, pour les plus performants d entre eux, et/ou une insertion professionnelle. La barrière d âge des «20 ans» ne semblent a priori pas adaptée à ces jeunes, comme elle ne l est plus pour les jeunes «sans handicap» de la société actuelle. L émergence de structures expérimentales destinées aux ans et visant la consolidation du projet professionnel met en évidence la nécessité d allonger la période de formation pour une partie de ces jeunes, afin de leur donner le temps d approfondir leurs compétences techniques mais surtout de se projeter dans un avenir professionnel (donner un sens au travail et développer les attitudes professionnelles). 4 Une réunion de travail a été organisée au CEDIAS le 30 novembre L ensemble des directeurs d IMPRO de la région francilienne a été convié afin de valider, enrichir et débattre des résultats du traitement des questionnaires de cette enquête. Une quinzaine d IMPRO était représentée. 21
22 Synthèse 2 PROFILS ET PARCOURS DES JEUNES ACCUEILLIS EN SECTION PRE PROFESSIONNELLE Une double problématique très répandue : déficience intellectuelle et troubles du psychisme ; Une autonomie acquise ou en cours d acquisition dans les transports en commun ; Une minorité de profils de jeunes dits «plus lourds» ; En terme de parcours institutionnel, un recrutement plus diversifié des IMPRO que des IME (même s ils ont en commun une majorité de jeunes issus des établissements médico-sociaux), et pour les autres catégories d établissements (sections de formation pré professionnelle des ITEP, instituts d éducation motrice ou sensorielle), essentiellement des jeunes ayant connu préalablement des parcours scolaires dans le milieu ordinaire ; Une double évolution du public : une augmentation des jeunes présentant un profil dit «plus lourd» et d autre part une augmentation des jeunes plus âgés aux déficiences plus légères, orientés vers les sections de formation pré professionnelle à ans à l issue d un parcours scolaire en milieu ordinaire, le plus souvent à la sortie de la SEGPA. 22
23 IV - Organisation de la scolarisation et de la formation pré professionnelle 4.1 Les ateliers : le cœur de la formation pré professionnelle Les établissements ayant répondu à l enquête proposent, dans leur section d initiation ou de formation pré professionnelle, le passage par des ateliers. Chaque établissement propose, en moyenne, 5 ateliers. Si un établissement ne propose qu un seul atelier, d autres en proposent jusqu à douze. TABLEAU 10 Nombre moyen d ateliers par établissement Nombre moyen d'ateliers par établissement 5 Nombre médian d ateliers par établissement 4,5 Max 12 Min 1 Les ateliers les plus représentés sont : les espaces verts (73%), l enseignement ménager (65%) et la cuisine (59%). Ces trois types d ateliers restent des ateliers «traditionnels» proposés dans les établissements, ce quel que soit le type d établissement concerné. Ils existaient déjà au moment de la création des sections de formation de certains établissements, dans les années Les établissements spécialisés sont aussi nombreux à proposer un atelier permettant l apprentissage du travail de matériaux comme le bois, le fer, le métal, le cuir (44% pour l ensemble). L atelier conditionnement/cartonnage est proposé par 27% des établissements répondants. L atelier informatique/bureautique est également proposé dans 24% des établissements. C est un atelier généralement plus récent que les autres, la majorité d entre eux ayant été ouverts entre 1996 et L informatique est un nouvel outil de communication et permet d acquérir des compétences qui paraissent aujourd hui incontournables. L outil informatique peut être utilisé comme une aide aux apprentissages scolaires mais il permet également un développement de l'autonomie dans la vie quotidienne (recherche d'informations sur Internet, rédiger et taper un courrier et maîtrise de certains logiciels excel, word, power point-, traitement de texte simple, etc.). Certains établissements proposent également des ateliers plus «créatifs». Ainsi, 18% ont mis en place un atelier d artisanat traditionnel (poterie, céramique, tissage, arts décoratifs, encadrement, reliure, batik) et 11% des ateliers d expression artistique (peinture, dessin, musique, cinéma, théâtre, expression créative). 15% des établissements enquêtés proposent des ateliers sur les métiers du bâtiment. 10% des établissements proposent un atelier qui prépare aux emplois dans les collectivités sans qu une référence à un métier particulier ne soit indiquée (les 23
24 collectivités territoriales restent un des principaux employeurs des personnes handicapées). Par ailleurs, près d un quart des établissements ont mis en place un atelier qui ne se réfère ni à un métier ni à un secteur d emploi particulier. Il vise soit à acquérir une autonomie dans les déplacements et les démarches extérieures, soit à acquérir des comportements, des «savoir-être» nécessaires à toute activité professionnelle et travail en équipe. Atelier «autonomie sociale» (utiliser les transports en commun, utiliser les services de l administration, étudier les attitudes civiques, apprendre l heure, la monnaie, à téléphoner). Atelier «Intendance» (Respecter les règles d'hygiène, Travailler l'autonomie et l'initiative, Apprendre à travailler en groupe, Travailler la convivialité). Atelier «Arts ménagers, vie pratique, autonomie, citoyenneté» (Autonomie dans la vie quotidienne, personnelle et sociale) Atelier «Techniques de travail» (Utilisation des engins - tondeuses, autoportées, débroussailleuses, taille-haie - Travail en équipe - Règle de sécurité). Atelier «Sous-traitance (ponctualité, poste de travail, sécurité, etc.)» (Ponctualité, Se tenir à un poste, Soutenir un rythme de travail, Techniques de travail, Hygiène et sécurité). Atelier «Vie Pratique et Sociale» (Savoir-faire, savoir-être, retenir des consignes simples, travailler seul ou à plusieurs, respecter la sécurité). Atelier «Montages simples» (Travail des repères basiques, des règles de socialisation primaires de façon très importante, Aspect technique présent mais moins prégnant) Atelier «Vie sociale et professionnelle» (Sensibilisation au monde du travail : bilan, CV, entretien, communication ; Utilisation des infrastructures de la ville) Les métiers ou secteurs d activité professionnelle auxquels se réfèrent les ateliers proposés ne semblent pas varier selon la catégorie d établissement ou les profils des populations accueillies. D une façon générale, ces ateliers ont, pour objectifs premiers, de préparer le jeune à sa future vie professionnelle (en milieu ordinaire ou protégé), en développant ses capacités relationnelles et en lui transmettant les règles et attitudes à adopter pour le travail en équipe ou encore les rapports avec la hiérarchie (relation d aide, discrétion, respect de l autre, acceptation des remarques, ponctualité, etc.), et en donnant une première acquisition des techniques professionnelles (notamment au travers de l utilisation du matériel professionnel et du respect des consignes de sécurité). L autonomie dans les activités sociales, notamment dans les déplacements en transport en commun ou encore dans les démarches administratives, est également un objectif affiché par de nombreux ateliers, au service d une insertion professionnelle future ou dans la perspective d une vie dans un logement personnel. En revanche, les objectifs affichés dans les sections de deux établissements pour enfants déficients auditifs se distinguent par la présence d ateliers de formation professionnelle qualifiante. Pour ces deux structures médico-sociales, les objectifs des ateliers proposés (agent polyvalent de restauration ; entretien et maintenance des articles textiles ; maintenance et hygiène des locaux ; 24
25 production horticole et travaux paysagers ; coiffure ; installation sanitaire ; métallerie-serrurerie ; prothèse dentaire, etc.) visent à acquérir les savoir faire pratiques et les attitudes professionnelles correspondants au référentiel du CAP. Pour un troisième établissement en faveur des enfants déficients auditifs, la section de formation pré professionnelle ne propose pas d atelier, elle consiste à accompagner les jeunes dans leur formation qualifiante en Centre des apprentis ou en lycée technique (traduction LSF pour certains cours et soutien pédagogique). GRAPHIQUE 4 Répartition des ateliers proposés dans les différents établissements ayant répondu à l enquête sur la formation pré professionnelle Ateliers les plus proposés dans les établissements 80 %
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