Action 3.1. Rapport national sur les barrières non technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal

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1 ENEFIBIO Removal of non-technological barriers to encourage SME energy efficiency by the rational use of biomass Action 3.1. Rapport national sur les barrières non technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Atelier sectoriel de Dakar, juillet 2006 Avec le soutien de : Intelligent Energy - Europe Programme / COOPENER Contract EIE/04/129/S

2 The sole responsibility for the content of this report lies with the authors. It does not necessarily reflect the opinion of the European Communities. The European Commission is not responsible for any use that may be made of the information contained therein. Le contenu de ce rapport n'engage que la responsabilité de son auteur et ne représente pas nécessairement l'opinion de la Communauté européenne. La Commission européenne n'est pas responsable de l'usage qui pourrait être fait des informations qui y figurent. technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 2 / 47

3 Rapport préparé par le CRA-W en collaboration avec ENDA-Energie Table des matières 1. Résumé exécutif Introduction Contexte national des investissements en matière de bioénergie pour les PME Les institutions bancaires Les lignes de financement Les institutions de micro-finance Les contraintes du financement des PME dans les énergies renouvelables et la bioénergie en particulier Situation nationale des secteurs de l'énergie et de la bioénergie au Sénégal Contexte énergétique du Sénégal Consommation annuelle d électricité per capita Niveaux d électrification Revue du secteur de l électricité au Sénégal Statut du secteur de l électricité Statut des réformes du secteur Echec de la privatisation de la SENELEC Ressources en biomasse au Sénégal Rappel des résultats de l'action Scieries Rizeries Élevages avicoles industriels Élevages laitiers industriels Boulangeries Fonderies d aluminium Fumage de poisson Conclusions Déroulement de l'atelier sectoriel sur l'identification des barrières non technologiques Discussion et validation des barrières non technologiques identifiées dans l'action Rizeries Réglementation Disponibilité de la balle de riz Saisonnalité de la production Implications des riziers Fermes avicoles Impératif sanitaire Investissement et rentabilité Disponibilité de l eau Fermes laitières Boulangeries Deuxième phase du PROMER Financement des fours améliorés Réglementation sur l'utilisation du bois Information manquante sur l existence des fours Manque d opérateurs fabriquant des fours Présentation des barrières non technologiques rencontrées en Europe technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 3 / 47

4 9. Synthèse et hiérarchisation des barrières identifiées Synthèse générale des barrières non technologiques et proposition de solutions ANNEXE 1 Agenda des réunions de l'atelier sectoriel ANNEXE 2 Liste des participants à l'atelier sectoriel ANNEXE 3 Présentation du projet ENEFIBIO ANNEXE 4 Présentation des résultats de l'action ANNEXE 5 Présentation des barrières non technologiques rencontrées en Europe ANNEXE 6 Présentation des solutions proposées en Europe pour lever les barrières non technologiques Abréviations ASER : Agence Sénégalaise d Electrification Rurale (projets ERIL par exemple) APIX : Agence Nationale chargée de la Promotion de l'investissement et des Grands Travaux BOAD : Banque ouest africaine de Développement CERER : Centre d Etudes et de Recherches sur les Energies Renouvelables (Université de Dakar) CMS : Crédit Mutuel du Sénégal CRSE : Commission de Régulation du Secteur de l'electricité ER : Energies renouvelables ERIL : Electrification Rurale d Initiative Locale FCFA : Franc CFA GIC : Groupement d Initiative Commune GIE : Groupement d Intérêt Economique IMF : Institution de Micro-Finance MDP : Mécanisme de Développement Propre OMVG : Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie OMVS : Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal PME : Petites et Moyennes Entreprises PMI : Petites et Moyennes Industries PROMER : Projet de Promotion des Micro-Entreprises Rurales SAED : Société d'aménagement et d'exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal SENELEC : Société Nationale d'electricité du Sénégal Tableaux et figures Tableau 1 Ressources énergétiques au Sénégal Tableau 2 Évolution de la consommation annuelle per capita Tableau 3 Quantités de résidus agricoles produits au Sénégal (1998) Tableau 4 Synthèse et hiérarchisation des barrières non technologiques identifiées Tableau 5 Synthèse des barrières et proposition de solutions Figure 1 Bilan énergétique du Sénégal en 2003 Figure 2 Evolution du taux d'électrification au Sénégal Figure 3 Déroulement de l'atelier sectoriel technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 4 / 47

5 1. Résumé exécutif Entrant dans le cadre de l'action 3.1. du projet ENEFIBIO, ce rapport a pour objet de décrire le contexte national sénégalais concernant les barrières non technologiques rencontrées par les PME qui souhaitent implanter un projet de bioénergie. En se basant sur le travail d'enquêtes (Action 2) qui a permis de cibler les secteurs prometteurs en matière de projets de bioénergie au Sénégal (rizeries, élevages avicole et laitier, et boulangeries) et de lister quelques premiers obstacles (voir chapitre 5), l'identification des barrières non technologiques a été effectué au cours d'un atelier sectoriel rassemblant des patrons de PME des secteurs ciblés par le projet et des représentants des décideurs politiques et des bailleurs de fonds. L'atelier sectoriel sénégalais, organisé à Dakar du 26 au 28 juillet 2006, a permis non seulement d'identifier et de hiérarchiser les barrières non technologiques à l'implantation de projets de bioénergie dans les PME au Sénégal mais la description puis la synthèse de ces barrières ont également débouché sur la proposition de solutions. Avec son équivalent côté camerounais, cet atelier permet d'avoir une idée claire et détaillée des obstacles d'ordre non technologique que rencontrent les porteurs de projets de bioénergie dans les PME du Sénégal et du Cameroun, deux pays africains très différents du point de vue du climat, des ressources et du potentiel d'utilisation de la biomasse, mais représentatifs de leur sous-région, à savoir, respectivement, le Sahel et l'afrique équatoriale. En résumé, pour le Sénégal, les principales barrières non technologiques multisectorielles identifiées concernent : D'un point de vue réglementation : - Le prix de rachat par le réseau de distribution de l'électricité produite est souvent trop bas et/ou non garanti, des contrats devront être négociés avec la SENELEC, qui pourra planifier la production annuelle ; - L'absence d'avantages fiscaux devrait être résolue notamment par l'abandon des taxes à l'encontre des équipements de bioénergie ; D'un point de vue financement : - Les difficultés d'accès au financement (capacités financières insuffisantes et/ou mal maîtrisées, difficulté d'obtention des prêts, etc.) pourraient trouver des solutions grâce aux institutions de micro-finance ou, pour les plus grands projets, grâce aux MDP ; - Plus de projets trouveraient leurs sources de financement si les banquiers avaient une meilleure expérience de la bioénergie et de ses avantages ; - Promouvoir la production locale permettrait de diminuer les coûts d'investissement et de revient en évitant l'importation ; D'un point de vue information : - Le rôle d'enda-energie en tant que centre de ressources sur les bioénergies permettrait de pallier le manque d'information sur les technologies existantes et leurs avantages et la mauvaise visibilité des personnes ressources dans le montage de projets bioénergie ; D'un point de vue social : - Le manque de personnel qualifié pour l'opération et la maintenance devrait être résolu par le biais de formations internes ou en écoles et la pérennisation des connaissances par la stabilisation du personnel en entreprise. Les barrières les plus importantes pour chacun des secteurs sont les suivantes : Rizeries : - La principale crainte exprimée par les riziers est la difficulté de négociation d'un prix de rachat de l'électricité produite garanti par la SENELEC et suffisamment élevé que pour rentabiliser leur investissement ; - Diverses solutions devraient permettre de disposer d'assez de balle de riz que pour alimenter la centrale tout au long de l'année en quantité suffisante ; Fermes avicoles et laitières : - Une unité de biométhanisation est un investissement très difficile à rentabiliser. Afin de minimiser les coûts, il conviendrait de pouvoir fabriquer une partie des équipements sur place et de tirer parti de l'aide apportée par des mécanismes tels que les MPD ; technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 5 / 47

6 - Les importants risques sanitaires encourus à cause de la manipulation de fientes de volaille devraient être évalués afin de prendre les précautions de rigueur ; - Des échecs du passé en matière de biométhanisation au Sénégal devraient être tirées des leçons afin d'éviter de reproduire les mêmes erreurs ; Boulangeries : - Le problème principal rencontré par les boulangers artisanaux sénégalais est le manque d'information sur les améliorations techniques possibles et surtout, sur les possibilités de financer l'achat d'un four plus performant ; - Les boulangers sont souvent confrontés à des difficultés pour obtenir des prêts pour le financement de nouveaux matériels par manque de garanties à offrir. Les institutions de micro-crédit ont leur rôle à jouer pour lever cette barrière. Les barrières identifiées et leurs solutions serviront de base de travail pour la préparation des ateliers sur les politiques nationales (Action 6) et alimenteront les débats qui auront lieu lors de ces ateliers. Les objectifs de ces ateliers nationaux sur les politiques seront d'établir des stratégies pour lever les barrières non technologiques identifiées grâce à un dialogue avec les banques, les décideurs politiques, les Ministères et les bailleurs de fonds. En particulier, il s'agira de : faire prendre conscience aux banquiers, décideurs politiques, représentants des Ministères et bailleurs de fonds de l'intérêt de développer la bioénergie dans le secteur des PME de leur pays ; trouver collectivement des solutions concrètes et applicables, qui requièrent l'intervention des pouvoirs politiques, pour lever les barrières qui freinent le développement de la bioénergie dans les PME (barrières identifiées tout au long du projet et spécifiquement lors des ateliers sectoriels nationaux de l'action 3.1) ; prendre ensemble des décisions concernant les actions à entreprendre pour inclure en pratique les solutions définies ci avant dans le dialogue avec les bailleurs de fonds (dialogues bilatéraux avec l'union européenne, de planification nationale pour un développement propre et durable). Les participants à ce prochain atelier politique seront des représentants : des décideurs politiques ayant l'industrie, les finances, l'énergie et l'environnement dans leurs compétences ; des institutions de financement en relation avec l'industrie, le développement, l'énergie et l'environnement ; du secteur des PME. technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 6 / 47

7 2. Introduction Le projet ENEFIBIO vise à créer un environnement favorable au développement d une meilleure efficacité énergétique au sein du secteur des Petites et Moyennes Entreprises du Sénégal et du Cameroun par l utilisation de biomasse-énergie (résidus agricoles, forestiers et agroindustriels, produits connexes de l industrie du bois). En particulier, le projet se focalise sur : les barrières non-technologiques au développement de projets de bioénergie ; les PME sénégalaises et camerounaises. Le projet ENEFIBIO est co-financé par le programme Énergie Intelligente pour l Europe de la Commission européenne et plus particulièrement par le programme COOPENER. Il s inscrit dans les actions clés de ce programme : «Renforcement de l expertise locale dans le domaine de l énergie» ; «Politiques énergétiques et cadre réglementaire dans les pays en voie de développement». Le projet ENEFIBIO est également soutenu par un co-financement de la Communauté française Wallonie- Bruxelles dans le cadre de son programme de coopération avec le Sénégal. La Communauté française Wallonie-Bruxelles soutient plus particulièrement les actions : 3 : «Analyse préliminaire des projets bioénergie par une méthodologie standard», 4 : «Formation pour le renforcement des capacités des bureaux d études» et 6 : «Atelier sur les politiques nationales en matière de biomasse-énergie dans les PME». L'Action 3 est divisée en 2 tâches : La première (Action 3.1) est constituée de deux ateliers sectoriels (un par pays), visant l'identification des barrières non technologiques à l'implantation de projets de bioénergie ; La deuxième (Action 3.2) est une formation aux études de préfaisabilité de projets de bioénergie ayant pour objectif de transmettre à des conseillers en énergie (bureaux d'études, ) une méthodologie pour identifier les projets de bioénergie réalistes. Afin de situer le cadre de cet atelier, ce rapport national donne tout d'abord une image du secteur des investissements en matière de bioénergie pour les PME au Sénégal. Il brosse ensuite le portrait du secteur de l'énergie au Sénégal, en chiffrant le bilan énergétique, les consommations en électricité, les niveaux d'électrification et en passant en revue les différents acteurs du secteur de l'électricité au Sénégal. Les ressources en biomasse du pays sont également brièvement décrites. De plus, un bref rappel des résultats de l'action 2 permet de recadrer les secteurs sélectionnés pour le projet. Enfin, le rapport se termine par la présentation des résultats de l'atelier sectoriel, à savoir l'identification des barrières non technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal et la proposition de solutions. technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 7 / 47

8 3. Contexte national des investissements en matière de bioénergie pour les PME Malgré les initiatives mises en place par l Etat pour drainer des ressources financières importantes en direction des PME, ce secteur est encore très peu desservi. L évolution récente du secteur financier, avec l émergence et le formidable développement, au cours de ces 15 dernières années, de nouveaux intermédiaires financiers de proximité (appelés systèmes financiers décentralisés ou encore institutions de micro-finance), a déjà pris en charge une bonne partie des besoins des micro- et petites entreprises (MPE) et commence timidement à s intéresser aux PME. Ce sous-secteur financier pourrait ainsi constituer, sinon une alternative, du moins un complément de poids pour améliorer les flux financiers en direction des PME Les institutions bancaires Les banques offrent divers services : placements ou dépôts, crédits, opérations bancaires (tant pour leur compte que pour le compte des tiers ou en participation, au Sénégal et à l étranger, à toutes opérations financières, commerciales, mobilières et immobilières pouvant intéresser la banque ou s y rattacher), transferts, etc. Les types et catégories de clients varient en fonction des modalités et du domaine d intervention de celles-ci. Ainsi, les principales banques, présentées en fonction de leur domaine d intervention et d éligibilité, sont décrites ci-dessous. La Banque de l Habitat (BHS) intervient dans la promotion de l épargne et de l accès à la propriété immobilière (habitat) ; La Banque internationale pour le commerce et l industrie du Sénégal (BICIS) fait des opérations de banque. Ses clients sont des promoteurs individuels, des commerçants inscrits au Registre du Commerce, ou des personnes morales disposant de tous les éléments justifiant leur existence et leur fonctionnement ; La Banque Islamique du Sénégal (BIS) assure des opérations de banque pour les particuliers, les institutions et les associations. Les entreprises peuvent également bénéficier de financements ; La Banque Sénégalo -Tunisienne (BST) : les promoteurs individuels, tout comme les commerçants inscrits au registre de commerce peuvent bénéficier de ses services. La Caisse Nationale de Crédit Agricole au Sénégal (CNCAS) : y sont éligibles : - Promoteurs individuels de nationalité sénégalaise ayant 21 ans au moins et 65 ans au plus à l expiration du projet ; - Commerçants inscrit au Registre du Commerce ; - Personnes morales disposant de tous les éléments justifiant leur existence et leur fonctionnement. CITIBANK intervient dans : - des opérations de banque - la ligne de crédits pour le financement des projets : Fonds de contrepartie Belgo - Sénégalais - l industrie, l élevage, la pêche, l artisanat, le développement rural, le tourisme. Les projets privés sont éligibles. La Compagnie Bancaire de l'afrique Occidentale (CBAO) assure : - des opérations de banque - des lignes de crédits pour le financement des projets : Fonds de Contrepartie Sénégalo-Suisse, Fonds de Garantie de l Afrique de l Ouest, Fonds de Contrepartie Belgo-Sénégalais, Caisse Française de Développement. Les PME/PMI du secteur formel sont éligibles. La Compagnie Ouest Africaine de Crédit Bail (LOCAFRIQUE) vise surtout les promoteurs privés. Le Crédit Lyonnais Sénégal (CLS) intervient au niveau des : - opérations bancaires - lignes de crédits pour le financement des projets. Sont éligibles les PME évoluant dans les secteurs productifs ou de soutien à la production. 1 Diagnostic approfondi du secteur de la micro-finance et analyse des opportunités d investissement Micro-finance et financement des PME et MPE Issa Barro, Août technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 8 / 47

9 ECOBANK Sénégal fait des opérations de banque tant pour son compte que pour le compte de tiers ou en participation, au Sénégal et à l étranger, à toutes opérations financières, commerciales, mobilières et immobilières pouvant intéresser la banque ou s y rattacher. Les promoteurs privés sont éligibles. La Société de Crédit et d'equipement du Sénégal (SOCRES) intervient dans le matériel (électroménager, mobilier local et importé). Les promoteurs privés et fonctionnaires de l Etat peuvent bénéficier de ses services. La Société Financière d Equipement (SFE, ex-sogeca), vise le domaine de l Industrie (PME/PMI), tout en montrant un intérêt marqué pour le financement des biens d'équipement. Toute entreprise pouvant présenter des comptes financiers (secteur où le crédit bail mobilier ou la location sont usuels) de même que les salariés sont concernés. La Société Générale des Banques au Sénégal (SGBS) mène des : - opérations de banque tant pour son compte que pour le compte de tiers ou en participant, au Sénégal et à l étranger, à toutes opérations financières, commerciales, mobilières et immobilières pouvant intéresser la banque ou s y rattacher. - lignes de crédits pour le financement des projets La Société d'investissement SENINVEST (Financement CBAO-PROPARCO) travaille dans tous les secteurs mais fait preuve d'un intérêt marqué pour le secteur industriel et les entreprises de services présentant un fort potentiel. Les PME/PMI du secteur formel sont éligibles. La Banque Régionale du Sénégal (BRS) Les lignes de financement Le Fonds de Contrepartie Belgo-Sénégalais (financement belge) ou FCB intervient dans l agriculture, la pêche, l élevage, l artisanat et le tourisme. Les dossiers dont l activité n entre pas directement dans les domaines d interventions précités peuvent être examinés au cas par cas et selon la pertinence du projet. Les projets privés présentés par des PME/PMI, GIE, individuellement ou en Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) sont admissibles. Le Fonds de Contrepartie Sénégalo-Suisse (financement suisse) ou FCSS s active dans l agriculture, la pêche, l élevage, l artisanat, la petite industrie ou toute activité de valorisation des produits de ces secteurs. Les systèmes financiers décentralisés agréés par l administration et les structures d appui reconnues par l Etat sont éligibles. Le Fonds Local de Développement (financement canadien) ou FLD agit dans le domaine de l agriculture, l environnement, la santé, l éducation, la décentralisation, la promotion du secteur privé, etc. Les projets publics (Gouvernement, ONG, Collectivités locales, Organisations à la base) et les systèmes financiers décentralisés sont aptes à bénéficier des opportunités de ce fonds. La ligne de crédit de la Banque Africaine de Développement (BAD) mise sur tous les secteurs de production et de services, excepté le transport en commun de taxis et cars rapides et l immobilier spéculatif. Les promoteurs privés sont éligibles. La ligne de crédit de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) appuie des projets des artisans de production, de services et d art. Les promoteurs privés sont concernés. La ligne de financement de la République de Chine appuie les promoteurs privés principalement dans le domaine de l agriculture (agriculteurs, riziculteurs) mais elle soutient également les promoteurs privés dans les PME/PMI de tous secteurs ayant un capital inférieur à 100 millions FCFA et désirant investir plus 5 millions FCFA. La ligne de crédit pour le Projet de Modernisation et d Intensification Agricole (PMIA) (financement FAD) concerne les projets privés qui évoluent dans le domaine de l agriculture. Le Programme d'appui à la Filière Horticole (financement FED) soutient les membres de la Sénégalaise d'exportation de Produits Agricoles et de Services (SEPAS) travaillant dans l agriculture. Le Programme d Appui au Développement Urbain (PADELU) prend le relais du Programme Prioritaire de Génération d Emploi (PPGE) et intervient dans les infrastructures collectives et les projets de micro- et petites entreprises. Sont concernés les projets collectifs pour les infrastructures de base et les microactivités économiques urbaines. Ce programme montre un intérêt marqué pour le financement de la réalisation et la réhabilitation des infrastructures urbaines, les micro-activités économiques urbaines. Le Programme de Soutien aux Initiatives de Développement Local (PSIDEL) intervient dans l agriculture, la santé, l éducation et l appui au développement local, avec un intérêt marqué pour le financement du développement rural. Sont éligibles les micro-réalisations présentées par les collectivités et associations de producteurs et les fonds de développement local. Le Projet d'appui à la Micro-Entreprise - PAME (CFD, CBAO, ACEP, AGETIP) est dynamique dans le secteur de la pêche, de l artisanat, de l industrie et du commerce. Il concerne les projets localisés dans la région de Dakar et les micro-entreprises artisanales urbaines en particulier. technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 9 / 47

10 Le Réseau Afrique 2000 (Financement PNUD) appuie, dans le domaine de l environnement et de l hydraulique, les ONG, organisations communautaires de base, établissements de formation et de recherche qualifiés, avec un intérêt pour le financement des infrastructures et équipements en matériaux locaux Les institutions de micro-finance Avec la création d un Ministère dans ce domaine, les mutuelles d épargne et de crédit ont connu un développement rapide au cours de cette décennie. Elles touchent les clients qui ont des difficultés à bénéficier de l appui des banques. Seront favorisés : l accès à des services de micro-finance viables et durables à une majorité des ménages pauvres ou à faibles revenus et des micro-entrepreneurs sur l ensemble du territoire d ici à 2015, grâce à des IMF viables s intégrant dans le système financier national ; l accès accru et pérenne aux services financiers, ceci devant contribuer à la réduction de la pauvreté et à la promotion de l emploi ; les ménages et les entrepreneurs en vue d améliorer leurs revenus et leurs conditions d existence 2. Les institutions de micro finance suivantes permettent d appréhender la situation de par leur domaine et zone d évolution. L'Alliance de Crédit et de l'epargne pour la Production (ACEP) intervient dans l agriculture, l industrie, l artisanat et le commerce. Sont éligibles : les projets localisés dans les zones de Dakar, Kaolack, Louga, Thiès, Fatick, St-Louis, Kolda, Ziguinchor ou Tambacounda. La Caisse d Epargne et de Crédit des Femmes de Dakar CECFD est active dans le commerce et les projets localisés dans la zone de Dakar. La Caisse d Epargne, de Crédit et de Solidarité des Travailleurs de la SOCOCIM (CESTS) évolue dans l agriculture et l'industrie et finance les projets localisés dans les zones de Dakar et Thiès. Les Caisses Populaires d'epargne et de Crédit du Conseil National pour la Promotion des Caisses au Sénégal (CAPEC/CONACAP) appuient, dans l agriculture, l élevage et le commerce, les projets localisés dans les zones de Rufisque, Louga, Kolda, St-Louis, Tamba, Ziguinchor ou Dakar. Les Caisses Villageoises Auto-gerées de Podor (CVAGP) appuient, dans l agriculture et le commerce, les projets localisés dans la zone de Podor. Le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) finance dans l agriculture, l élevage, la pêche, l industrie et le commerce. FENAGIE-PECHE (Fédération Nationale des GIE de Pêche) appuie le secteur de la Pêche. L'Union des Mutuelles - Partenariat pour la Mobilisation de l Epargne et le Crédit du Sénégal (PAMECAS) intervient dans le commerce, l artisanat et les services Les contraintes du financement des PME dans les énergies renouvelables et la bioénergie en particulier Dans ce lot d institutions de financement, force est de constater que le domaine des énergies renouvelables et la bioénergie en particulier sont délaissés. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette situation : Le manque de connaissance du secteur des énergies renouvelables. Ainsi, rares sont les financiers qui considèrent ce secteur comme un domaine d intervention prioritaire ; L'insuffisance d informations sur les potentialités que revêt le domaine des énergies renouvelables ; Le manque de volonté politique pour une stratégie efficace de promotion des ER ; Le nombre limité d entreprises en ER. Beaucoup d entrepreneurs perçoivent en effet le secteur des ER comme risqué ; Le faible financement de la recherche ER ; Le faible accès aux ressources constituant la pierre d achoppement entre les PME et le développement de l entreprenariat ; La forte dépendance des importations pour une bonne partie des équipements pour les services énergétiques, de telle sorte que les entrepreneurs rencontrent de multiples problèmes pour mobiliser les fonds nécessaires au développement de leur entreprise et subissent une restriction des bénéfices conséquents. A cela s ajoute le problème d harmonisation des taxes dans la zone UMEOA ; 2 Lettre sectorielle micro finance technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 10 / 47

11 L'absence de maîtrise de tous les segments pour le développement et la production durable de la bioénergie ; L échec de projets pilotes en bioénergie (insuffisance de matière première, absence de mesures d accompagnement, forte dépendance aux technologies étrangères, fluctuation des prix des énergies fossiles, etc.). technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 11 / 47

12 4. Situation nationale des secteurs de l'énergie et de la bioénergie au Sénégal 4.1. Contexte énergétique du Sénégal Le tableau ci-dessous présente les différentes ressources énergétiques du Sénégal. Tableau 1 Ressources énergétiques au Sénégal Ressources Sites Potentiel Biomasse Principalement à Tambacounda, Kolda, Casamance 331,3 millions de m³ Pétrole Dans le Dome Flore en Casamance (Pétrole lourd) 100 millions m³ Gaz naturel Diamniadio 400 millions de m³ Tourbe Niayes 390 millions de m³ Hydroélectricité Fleuves Sénégal et Gambie 1000 MW 6kWh/m²/jour Solaire Tout le territoire photovoltaique 3000 heures d ensoleillement Eolien Grand Côte 5 m/s Le bilan énergétique du Sénégal en 2003 se présente comme suit : consommation finale en 2003 (en ktep) GPL; 132 ; 7,3% Electricité; 153 ; 8,5% bois de feu; 433 ; 24,0% Produits pétroliers; 855 ; 47,3% charbon de bois; 234 ; 12,9% Figure 2 Bilan énergétique du Sénégal en 2003 Source : Ministère de l Energie et des Mines, Direction de l Energie. Sur cette figure : La biomasse représente 36,9% (24% pour le bois et 12,9% de charbon de bois), essentiellement pour des usages domestiques notamment pour la cuisson des aliments ; Les produits pétroliers (hors GPL) représentent 47,3% ; Le GPL représente 7,3% ; L électricité représente 8,5% du bilan. Par rapport au bilan de 1994, nous notons une baisse tendancielle de la part du bois et charbon de bois au profit d une augmentation soutenue des produits pétroliers. En effet, de plus de 50% du bilan énergétique en 1994, les combustibles ligneux (biomasse) représentent environ 36,9 % en Cependant, les combustibles ligneux demeurent prépondérants dans la consommation finale d énergie des ménages (plus de 70%). technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 12 / 47

13 Consommation annuelle d électricité per capita La consommation annuelle d électricité per capita a sensiblement stagné dans la période , où elle tournait autour de 105 à 107 kwh. Ce n est qu à partir de 1997 qu'elle a commencé à progresser significativement, passant de 114,1 kwh à 145,6 kwh en Tableau 2 Évolution de la consommation annuelle per capita Années KWh/habitant 98,9 106,4 105,9 107,6 114,2 118,9 114,6 120,6 132,5 134,7 140,5 145,6 Sources : SENELEC, ASER Niveaux d électrification L évolution du taux d électrification au niveau national, présentée dans le graphique suivant, montre que durant la période , ce taux est passé de 29,8 % à 36,7 % (taux urbain de 52,6 % à 59,5 % et taux rural de 7,6 % à 12,5 %) , Rural Urbain Ensemble 36, , Figure 2 Evolution du taux d'électrification au Sénégal Source : Sécou Sarr, Enda Cette forte croissante du taux d électrification rurale est en partie imputable aux réformes du secteur de l électricité. On constate cependant que les potentiels énergétiques locaux sont faiblement valorisés, malgré l importance du potentiel énergétique solaire (5,4 KWh/m²/jour), éolien (plus de 5m/s, le long de grande côte d une largeur de 50 km) et hydroélectrique (1000 MW). Les récents efforts consentis par l Etat dans le domaine du solaire photovoltaïque, avec plus de 3 MW installés, et de l hydroélectricité, avec l injection de 60 GWh de Manantaly, démontrent encore une fois de plus l apport potentiel des énergies renouvelables dans l accès aux services énergétiques pour le plus grand nombre. technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 13 / 47

14 4.2. Revue du secteur de l électricité au Sénégal Statut du secteur de l électricité Différentes institutions interviennent dans le secteur de l électricité. Les rôles et les responsabilités de ces institutions sont définis par la loi n du 14 avril 1998 relative au sous-secteur de l électricité, modifiée en certaines de ses décisions par la loi du 10 janvier La structure institutionnelle actuelle du secteur de l électricité du Sénégal a été définie par ces lois et comprend les principaux acteurs suivants. (i) L Etat L Etat définit la politique énergétique du Sénégal et ses moyens de mise en œuvre. La Loi de 1998 prévoit que le Ministre de l Energie et des Mines «conçoit puis propose au Président de la République la politique générale ainsi que les normes applicables du secteur de l électricité 4». Sur proposition de la CRSE, le Ministre de l Energie et des Mines accorde les licences et les concessions relatives à la production, au transport et à la distribution et procède à leur retrait 5 dans les conditions et procédures définies par le décret n du 21 Avril 1998 fixant les conditions et modalités de délivrance et de retrait de licence ou de concession de production, de distribution et de vente d énergie électrique. (ii) La Commission de Régulation du Secteur de l Electricité (CRSE) La Loi de 1998 et le décret du 21 avril 1998 définissent l'organisation et le fonctionnement de la CRSE, organe de régulation du secteur de l électricité. Celle-ci instruit les demandes d octroi de licences et de concessions liées à la production, au transport, à la distribution et à la vente de l énergie électrique. Elle veille au respect par les titulaires des termes des licences et concessions. Elle dispose du pouvoir de modifier les licences, les concessions et les cahiers des charges et assure le respect de la concurrence 6. La CRSE possède également une fonction consultative et peut être saisie pour avis par le Ministre de l Energie et des Mines, au sujet des projets de textes législatifs ou réglementaires et des questions relatives au secteur de l électricité. Enfin, la CRSE dispose d un pouvoir de sanction 7 qu elle exerce d office ou à la demande d une organisation professionnelle, d une association d utilisateurs ou de toute personne ayant intérêt à agir. Elle peut prononcer la suspension d une licence ou d une concession accompagnée ou non de sanctions pécuniaires et, dans les cas les plus graves, engager une procédure de retrait de la licence ou de la concession. (iii) L Agence Sénégalaise d Electrification Rurale (ASER) L Agence Sénégalaise d Electrification Rurale (ASER) est chargée d accorder aux entreprises du secteur de l électricité et aux particuliers, souhaitant mettre en œuvre des projets d électrification rurale, l assistance technique et financière nécessaire pour soutenir leurs initiatives. A cet effet, elle élabore des programmes d électrification rurale sur la base du plan national d électrification défini par le Ministre chargé de l Énergie et organise chaque année des appels d offres pour l octroi de concessions en milieu rural. En outre, l ASER invite et encourage la soumission de projets d électrification. (iv) Les opérateurs industriels L exercice de toute activité dans le domaine de la production, de la distribution et de la vente d électricité au Sénégal, requiert au préalable l obtention, selon les modalités fixées par décret : d'une licence pour la production et la vente ; 3 Making the African Power Sector Sustainable; ENDA-UNECA-UNEP; Août Art. 3 de la Loi de Art. 21 et 23 ibid. 6 Art. 11 de la Loi de Art. 12 ibid. technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 14 / 47

15 d'une concession pour le transport et la distribution. Trois opérateurs interviennent actuellement dans le secteur de l électricité au Sénégal : La SENELEC, société anonyme dont la totalité des actions est actuellement détenue par l Etat du Sénégal. GTI-Dakar, producteur indépendant privé d électricité (IPP). ESKOM-Manantali, opérateur privé indépendant chargé de l exploitation du barrage de Manantali (ouvrage commun au Mali, à la Mauritanie et au Sénégal, réalisé dans le cadre de l OMVS) et des lignes alimentant ces pays. La SENELEC (Société Nationale d Electricité du Sénégal) La SENELEC, opérateur historique du secteur de l électricité au Sénégal, est l entreprise publique qui gère actuellement les installations industrielles du secteur sénégalais de l électricité à l exception des deux producteurs indépendants décrits ci-après. Elle exploite un parc de production (396 MW en 2003) et est liée à des producteurs indépendants (GTI, Manantali et quelques industries sénégalaises auto productrices) par des contrats d achat d électricité signés pour une période de 15 ans. Elle détient le monopole du transport sur l ensemble du territoire, à l exception du réseau interconnecté de Manantali, et détient également le monopole de la distribution sur son périmètre de concession. Son contrat de concession avec l Etat du Sénégal est entré en vigueur le 31 mars Au terme d une période de dix ans, les gros clients pourront s approvisionner auprès de producteurs de leur choix, titulaires d une licence de vente. GTI-Dakar GTI (Greenwich Turbine Inc.) - Dakar, filiale de General Electric-Capital, est un producteur indépendant privé, qui a signé en 1996 un contrat de fourniture exclusif d énergie électrique d une durée de quinze années avec la SENELEC. Elle exploite aujourd hui, une centrale en cycle combiné d une puissance de 52 MW environ, mise en service en 1998/1999, composée d une turbine à gaz (TAG) de 36 MW et d une turbine à vapeur (TAV) de 16 MW. Eskom-Energy-Manantali Eskom-Energie-Manantali (EEM), filiale de Eskom Afrique du Sud, a signé un contrat avec la Société de Gestion de l Energie de Manantali (SOGEM), pour l exploitation et la gestion des ouvrages électriques de l Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS). Ces ouvrages sont composés d une centrale de 5 groupes de 40 MW chacun et d un réseau de transport d une longueur totale de 1683 km. La mise en eau de la centrale a eu lieu le 20 juillet 2001 et les trois capitales des pays membres de l Organisation pour l'omvs, à savoir Bamako, Dakar et Nouakchott, ont été alimentés respectivement le 3 février 2002, le 19 juillet 2002, et le 15 novembre L énergie produite à Manantali est répartie entre les 3 pays, suivant la clé de répartition ci-après : 52 % pour le Mali, 33 % pour le Sénégal et 15 % pour la Mauritanie Statut des réformes du secteur L Etat du Sénégal a décidé en 1997, de réformer le secteur de l électricité en vue d attirer les investissements privés et d introduire la concurrence dans le secteur. Les principaux objectifs des réformes, définis par le Gouvernement et contenus dans la Lettre de Politique de Développement du Secteur de l Energie (LPDSE - Janvier 1997), sont formulés comme suit : i. Assurer la sécurité d approvisionnement en électricité de la population et des autres catégories de consommateurs, dans les meilleures conditions de prix compatibles avec la situation économique du pays ; technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 15 / 47

16 ii. Assurer le développement rationnel de l offre d électricité, en vue d augmenter et d accélérer, de façon substantielle, le taux d électrification du pays, particulièrement en milieu rural. A cet effet, la restructuration engagée s est concrétisée en 1998, par les actions suivantes : L adoption de la loi d orientation n du 14 Avril 98 et de plusieurs décrets d application qui définissent notamment le nouveau cadre institutionnel et réglementaire du sous-secteur de l électricité au Sénégal, et créent la Commission de Régulation du Secteur de l Électricité (CRSE) et l Agence Sénégalaise d Électrification Rurale (ASER) ; La privatisation de la Société Nationale d Electricité (SENELEC), intervenue le 1er Avril 1999, par la cession de 34% des actions détenues par l Etat au Partenaire Stratégique qu'est le consortium Hydro Québec International Elyo. La SENELEC intervient désormais en tant qu attributaire d une concession nationale de service public ; La définition d une nouvelle stratégie de l électrification rurale, basée sur la mise aux enchères de concessions rurales à électrifier par les opérateurs privés et les collectivités locales. La loi crée un nouveau cadre légal et réglementaire, stable et incitatif, capable d attirer les investissements privés importants que requiert le développement du secteur électrique du Sénégal. En particulier, elle définit ainsi les différentes fonctions de la SENELEC et les changements devant intervenir dans le nouveau contexte de la libéralisation du secteur de l électricité. Au niveau de la production, la construction de toute nouvelle capacité de production se fera exclusivement par des producteurs indépendants sur la base de contrats de type «BOO»8. La SENELEC a une licence de droit pour l ensemble de son parc de production existant et les autres producteurs indépendants ne seront pas autorisés à détenir simultanément plus de 15% de la capacité totale du réseau sénégalais. Au niveau du transport, la SENELEC a le monopole pour une durée indéterminée sur l ensemble du territoire national avec une dérogation dans le cadre des projets internationaux (OMVS, OMVG )9. Ce monopole est soumis à une obligation de connexion des Producteurs et Distributeurs Indépendants selon des dispositions définies par la loi. Il faut placer la gestion du transport dans le cadre du «statut d acheteur unique» accordé à la SENELEC pour dix ans et qui lui impose de prendre en charge la planification et l organisation de l appel d offres des nouveaux producteurs sous le contrôle de la commission de régulation. Au bout de la période, le principe de «l accès des tiers au réseau» confinera la SENELEC à un statut de grossiste parmi d autres. Au niveau de la distribution, la SENELEC dispose d un périmètre exclusif géographiquement déterminé qui fait l objet d un contrat de concession. Elle est éligible à de nouvelles concessions qui seront créées sur la base d'une concurrence avec d autres opérateurs privés. La concession actuelle de la SENELEC et toutes celles à venir seront soumises à des obligations de raccordement des clients finaux et des objectifs en matière de taux d électrification. Toutes les fonctions de vente sont soumises à l octroi d une licence dont le champ d activité est par le périmètre de la concession de distribution. Il faut noter que l accès des gros consommateurs au réseau se fera pour les clients dont la puissance souscrite minimale sera de 5MW en Ce seuil de puissance sera progressivement baissé pour atteindre 1 MW en Pour tenir compte des réalités actuelles et pour pouvoir contrôler toutes les étapes de la réforme, celle-ci a été conçue pour se faire de façon progressive, dans le temps, en fonction du degré de maturité du secteur et de l apprentissage issu de l expérience. Ainsi la réforme ouvre progressivement, la concurrence, dans la production, la vente en gros et l achat en gros de l énergie électrique, en permettant à de nouveaux opérateurs publics et privés d y intervenir, sans discrimination, sous un régime de licences ou de concessions, après mise en concurrence préalable, ou sur la base de candidatures spontanées des futurs opérateurs. 8 BOO (Build-Own and Operate) : Le contrat permet à un producteur privé de construire une centrale à titre privé et d en avoir la propriété, de l exploiter et fournir l énergie à SENELEC sur la base d un contrat à long terme. 9 OMVS : Organisation de Mise en Valeur du fleuve Sénégal, OMVG : Organisation de Mise en Valeur du fleuve Gambie. technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 16 / 47

17 Echec de la privatisation de la SENELEC La privatisation n'aura cependant duré que 18 mois, c est-à-dire jusqu'au 1 er janvier Les objectifs de la privatisation n ayant pas été atteints, en particulier en ce qui concerne la résorption du déficit de production et la mauvaise qualité de la fourniture d électricité (retards dans la réalisation des obligations du contrat de concession relative au programme de remise à niveau et de développement du parc de production, persistance des coupures d'électricité et délestages intempestifs, ), le Partenaire Stratégique (Hydro Québec International Elyo) et l État du Sénégal ont procédé à la rupture à l amiable de leur partenariat. L État a donc racheté la totalité des actions détenues par le Partenaire Stratégique. Des modifications ont été ensuite apportées en 2002 par la loi n du 10 janvier 2002 à la loi n 98-29, pour parer aux contraintes nées de la réforme précédente. Elles portent sur les aspects suivants : La SENELEC peut de nouveau développer de nouvelles centrales électriques en concurrence avec des producteurs indépendants par le biais d appel d offres mis en œuvre par la CRSE. En effet, la première opération de privatisation interdisait à la SENELEC d agrandir son parc de production et prévoyait que toutes les nouvelles capacités de production soient offertes aux Producteurs Indépendants d Électricité (PIE) par appels d offres organisés par la SENELEC pourtant «Acheteur Unique». Cependant, cette mesure s est révélée difficilement adaptable au cas sénégalais, étant donné que les capacités de production n étaient pas suffisantes pour satisfaire une demande en forte croissance. C est pourquoi le Gouvernement du Sénégal a décidé d y surseoir et de permettre à la SENELEC de développer dorénavant ses propres capacités de production. Les lignes électriques et les centrales de production redeviennent la propriété de l État qui les met à la disposition du concessionnaire, à savoir la SENELEC. Si le contrat de concession n est pas renouvelé, l État les reprendra à la fin de la concession en tant que Biens de Retour. Par cette disposition, l État peut ainsi assurer sa souveraineté sur les infrastructures électriques du pays, tout en ouvrant la possibilité de les faire exploiter et gérer par des opérateurs privés pouvant contribuer à leur développement sous l option du régime de la Concession (c.f. LPDSE du 9 avril 2003). A la suite de l échec de la privatisation de SENELEC, le Gouvernement a cependant réitéré son option pour la libéralisation et l implication accrue du privé dans le secteur de l électricité. Ainsi, une seconde opération de privatisation a été engagée le 10 Juillet 2001, avec la publication d un appel d offres international. Deux candidats ont soumis des offres : Vivendi Environnement/ONE et AES Frontier Ltd. A la suite de l évaluation des offres des deux candidats, le groupement Vivendi/ONE a été déclaré adjudicataire provisoire, mais les discussions engagées n ont pu aboutir, pas plus qu avec AES et l appel d offres a été jugé infructueux. Depuis lors, la SENELEC est ainsi restée société publique nationale, dont les actions sont détenues à 100% par l État du Sénégal. Ces échecs de privatisation ont montré que le principal obstacle à la conclusion d un accord de partenariat entre l État et les candidats à la reprise de la SENELEC, avait pour origine la difficulté pour ces derniers de mobiliser le financement de l investissement de portefeuille. Il a également été constaté que la formule de la vente d actifs pose, entre autres, deux problèmes liés, le premier, à l importance des financements à mobiliser pour l acquisition des actifs et pour les investissements physiques, le second, au niveau élevé des tarifs d électricité au Sénégal et à l impact de la vente d actifs sur ces tarifs qui doivent rémunérer aussi bien l investissement de portefeuille que les investissements physiques. 10 la loi n abroge et remplace l article 19, alinéa 4 et 5 de la loi n 98-29, ainsi que son chapitre IV. technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 17 / 47

18 4.3. Ressources en biomasse au Sénégal Au Sénégal, l ensemble du massif forestier et des parcs nationaux s étend sur environ ha, soit près de 35,7 % de la superficie totale du pays. Les ressources forestières sont composées de la manière suivante 11 : D un côté, du bois forestier tiré des massifs naturels à partir desquels s opère la production de bois de chauffe et de charbon de bois. Le Sénégal dispose de ha de ressources forestières dont ha de forêts naturelles et ha de plantations 12 ; De l autre, les résidus agricoles tels que les coques d arachide, la coque palmiste, la bagasse, la balle de riz, les tiges de coton, les aiguilles de filao constituent autant de ressources valorisables sur le plan énergétique. Très récemment le Typha australis est venu accroître le potentiel de ressources de biomasse. Cette ressource est évaluée, dans le fleuve Sénégal, à un potentiel d utilisation d au moins de 3 millions de tonnes de matière fraîche soit environ tonnes de matière sèche. Ce qui représente l équivalent annuel de tonnes de charbon de biomasse 13. Tableau 3 Quantités de résidus agricoles produits au Sénégal (1998) Type de production Production (en tonnes) Arachide Sorgho Maïs Mil Pastèque Riz Manioc Coton Source : Division des statistiques agricoles du Ministère de l Agriculture; 1998 A cela s ajoutent : la poussière de charbon évaluée à 15 tonnes par jour soit tonnes par an dans la seule région de Dakar 14 ; le bois scié : m 3 en 2001 selon le Ministère de l Economie et des Finances / DPS (2003). Depuis l instauration par décret en 1998 du nouveau code forestier, la production de la biomasse est non seulement contingentée, mais son exploitation aux fins de bois-énergie est également limitée aux deux régions de Kolda et de Tambacounda. De surcroît, ce même code restreint l autorisation d exploitation à quelques catégories socioprofessionnelles. C est d ailleurs ce qui est repris dans le dernier Arrêté Ministériel qui mentionne que désormais, seuls sont autorisés à exploiter les ressources dans ces deux localités : les détenteurs de la carte professionnelle d exploitants forestiers, organisés en coopératives, en Groupements d Intérêt Économique (GIE) ou en sociétés ; les détenteurs d une autorisation spéciale concernant les produits de défrichement ; les populations villageoises riveraines des forêts aménagées et regroupées en organisations paysannes. 11 Rôle des Energies renouvelables sur le développement d activités productives en milieu rural Ouest Africain : Le cas du Sénégal ; Sécou Sarr, Jean Philippe Thomas ; ENDA -GNESD ; Adaption aux effets adverses de la Convention Climat : Cas des pays de d Afrique Subsahariens : Impacts des changements climatiques sur l accès à l énergie en milieu rural et stratégies d adaptation dans les pays de l UEMOA ; Enda, CGSUV ; Mars Valorisation du Typha comme combustible domestique en Afrique de l Ouest ; PREDAS, PSACD ; Mai Résultats d enquêtes sur la poussière de charbon de bois à Dakar ; Libasse Ba, Sécou Sarr, Enda technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 18 / 47

19 Enfin, toute exploitation des ressources forestières donne lieu à l'établissement d un cahier des charges, d un protocole d accords ou d une entente entre les différentes parties prenantes et sous le contrôle de l autorité institutionnelle concernée. Conjointement à ces aspects législatifs bénéfiques pour la protection de l environnement et la préservation de la biodiversité, l exploitation de ces ressources encourage l économie rurale et de ce fait reste un excellent outil de développement rural qui se mesure en termes : de taxes perçues sur les différentes activités ; d emplois créés par ces différentes sociétés et GIE ; de produits offerts pour la consommation locale. technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 19 / 47

20 5. Rappel des résultats de l'action 2 L'Action 2 du projet ENEFIBIO s'est déroulée durant le premier semestre de l'année 2006 et portait sur l'évaluation des ressources en biomasse, des besoins en énergie des PME et sur l'identification des secteurs potentiellement intéressants pour le développement de projets de bioénergie (voir aussi Annexe 4). Après une pré-évaluation de ces questions sur base de renseignements récoltés auprès de différentes sources, un travail d'enquêtes de terrain a été mené à travers tout le pays, auprès des secteurs suivants : Les PME productrices de coproduits : - Scieries - Rizeries - Elevages laitiers industriels - Elevages avicoles Les PME qui ne produisent pas de coproduits mais qui ont des besoins en énergie : - Boulangeries - Fonderies d aluminium - Fumage de poissons Les enquêtes portaient sur les questions suivantes : Quelle est la production annuelle? Quelle est l'origine de la matière première utilisée? Quel est le type de clientèle? Existe-t-il une connexion au réseau électrique national? Quels sont les équipements ou les machines utilisés? A combien se chiffre la consommation énergétique? Quelle est la source d'énergie utilisée? Des résidus sont-ils produits? Existe-t-il une source extérieure de résidus? Les PME ont-elles connaissance des technologies de bioénergie et de leurs bénéfices? Les PME montrent-elles un intérêt pour ces technologies? Les PME ont-elles des projets d investissement? Quelles sont les contraintes rencontrées pour développer leur entreprise? Existe-t-il déjà un accord pour un regroupement éventuel avec d autres PME? La synthèse des résultats de ces enquêtes est brièvement rappelée ci-dessous Scieries Si le Sénégal importe beaucoup de bois, une production locale (Tambacounda, Kolda et Ziguinchor) exploite tout de même les ressources du Sud du pays. Il est cependant extrêmement difficile de se rendre compte de la disponibilité des résidus puisque rares sont les exploitants qui comptabilisent ces données. Les scieries ont néanmoins été identifiées comme producteurs de résidus de biomasse importants, tout en présentant des besoins en électricité élevés. De plus, la production de chaleur pour le séchage du bois est envisageable et permettrait de faire une plus-value sur la vente de bois sec. La sciure ou les copeaux sont actuellement utilisés pour le remplissage des nids de poules sur les routes, ou l épandage dans les bananeraies pour réduire l évaporation. On notera cependant que les plus grosses usines n écoulent pas tous leurs résidus et sont obligées de les déverser en dehors de leur périmètre, ce qui peut poser des problèmes environnementaux ou sociaux (relations avec le voisinage). La perspective du projet ENEFIBIO par rapport aux scieries serait d étudier la faisabilité technique et l intérêt pour les exploitants de l introduction d un séchoir dans le process de ces entreprises, en valorisant la sciure et les copeaux produits. En plus de réduire nettement la facture d électricité, l utilisation d un séchoir permettrait de générer une plus-value en diversifiant la production. De surcroît, la diminution des dépenses en électricité ou en gasoil, cumulée avec une réduction du temps de séchage du grumes, rendrait les scieurs sénégalais plus compétitifs par rapport aux importations depuis l Afrique centrale et l Afrique de l ouest, essentiellement pour le bois dit de qualité, et depuis l Europe, pour les meubles. technologiques à l'implantation de projets de bioénergie au Sénégal Page 20 / 47

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