Rapport public thématique «L évaluation de la politique en faveur de l assurance-vie»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Rapport public thématique «L évaluation de la politique en faveur de l assurance-vie»"

Transcription

1 Rapport public thématique «L évaluation de la politique en faveur de l assurance-vie» Discours de Didier Migaud, Premier président de la Cour des comptes Jeudi 19 janvier 2012 Mesdames, Messieurs, Dans le rapport qui vous est présenté aujourd hui, la Cour souhaite montrer que l assurance-vie, ce placement auquel les Français sont si attachés, doit être encore mieux placée au service d un des besoins qu ils ressentent aujourd hui le plus fortement, celui de protection contre les aléas de la vie. L assurance-vie joue un rôle central dans l épargne financière des ménages : elle en représente 35 % en 2010, soit un encours de Md. A titre de comparaison, les actions et autres titres de fonds propres représentent 18 %, soit deux fois moins, et l ensemble des livrets réglementés et bancaires 12,5 %. La part de l assurance-vie a considérablement augmenté dans le temps puisqu elle était seulement de 24 % en L assurance-vie concerne aussi, à des degrés divers, toutes les catégories de population et est devenue le support d épargne le plus utilisé après les livrets défiscalisés. 41 % des ménages détiennent au moins un contrat d assurance en cas de vie. La France est le quatrième marché d assurance-vie au monde derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Japon. A l origine de ce succès se trouve notamment une combinaison unique d avantages alliant sécurité, souplesse, liquidité et rendement, qui a bien répondu à des attentes et à des préférences fortes des épargnants. L essor de l assurance-vie comme produit d épargne a été également soutenu par une commercialisation très active de la part des réseaux de bancassurance qui sont devenus les premiers distributeurs avec une part de marché de 61 %. Juridiquement, l assurance-vie est une prestation d assurance. Le risque couvert est le risque lié à la durée de vie humaine : c est ce que l on appelle le risque viager. Dans la pratique, certains contrats sont utilisés comme un produit d épargne et de placement parmi d autres, notamment grâce à la possibilité de racheter à tout instant les primes investies, ce qui en fait une épargne à la fois garantie et disponible. L assurance-vie est un produit auquel les Français sont bien habitués. Elle a parfois été qualifiée, non sans raison, de «placement fétiche». Pourtant, l assurance-vie se trouve aujourd hui à un tournant et c est pourquoi la Cour a décidé d examiner la politique publique en ce domaine. * * * * * * Sur ce sujet, la Cour a adopté une démarche d évaluation. Il s agit de la première présentation d une évaluation que la Cour mène de sa propre initiative en application des dispositions du nouvel article 47-2 de la Constitution, issu de la révision de 2008, qui assigne à la Cour la mission d assister le Parlement et le Gouvernement dans l évaluation des politiques publiques. En 2011, elle l a déjà fait à deux reprises à la demande du Parlement sur les sujets de la médecine scolaire et de l hébergement d urgence. 1

2 La démarche d évaluation nous a paru la plus adaptée, car le champ de l assurance-vie comporte de multiples dimensions. Une simple analyse des mécanismes administratifs ou une analyse purement fiscale et budgétaire ne saurait suffire. Une première dimension concerne les motivations des ménages à souscrire ce produit. Le souci d épargner en vue de la période d inactivité est devenu la motivation principale. Toutefois, la diversité des situations personnelles est frappante. Selon l INSEE, les encours détenus en assurance-vie sont nettement plus concentrés que le patrimoine total des ménages. Les deux tiers de ces encours seraient détenus par des ménages appartenant au décile supérieur de patrimoine. L analyse fine du haut de la distribution que nous avons demandée à l INSEE, indique qu 1 % des ménages les plus aisés détiendrait plus d un quart de l encours total. Selon les professionnels que la Cour a consultés, certains contrats atteindraient plusieurs dizaines de millions d euros, voire dans des cas très restreints plusieurs centaines de millions. Dans ce type cas, la motivation est alors la gestion et la transmission du patrimoine. Deuxième dimension, l assurance-vie constitue un enjeu majeur dans l équilibre économique et financier de notre pays. Les assureurs qui collectent cette épargne, sont des investisseurs réguliers. Ils gèrent près de Md de placements investis principalement en titres d entreprise ou emprunts d Etat. La troisième dimension est budgétaire et fiscale : l assurance-vie est assortie d avantages fiscaux pour les ménages tant en matière de revenus que de transmission du capital dont le régime est nettement plus avantageux que la fiscalité successorale de droit commun. Ce modèle économique de l assurance-vie se trouve manifestement, je le disais, à un tournant. L attractivité des rendements servis faiblit. Les nouvelles règles comptable et prudentielle infléchissent en profondeur la stratégie financière des assureurs. Les banques, elles aussi confrontées à de nouvelles normes, réorientent leur politique commerciale en faveur des livrets bancaires ou réglementés et ces produits font concurrence à l assurance-vie. L une des manifestations est la décollecte observée depuis septembre Les épargnants semblent s être orientés ces derniers mois vers d autres formes d épargne, notamment les livrets A et les livrets bancaires. Concernant la méthode, ce qui distingue, entre autres, l évaluation des contrôles que conduit habituellement la Cour, c est notamment l association à ses travaux des acteurs de la politique publique. Dans le cas de l assurance-vie, ceux-ci sont particulièrement nombreux : - naturellement, les ménages et les entreprises d assurance, qui sont liés dans une relation contractuelle ; - l Etat, qui élabore et met en œuvre la politique ; - d autres acteurs, qui jouent également un rôle essentiel : les réseaux commerciaux, les conseillers des épargnants (notaires, avocats fiscalistes, conseillers en gestion de patrimoine, associations d épargnants et de consommateurs) ; les gestionnaires d actifs. Tous ces acteurs ont un rôle qui est loin d être neutre car ils influencent parfois fortement les résultats concrets de la politique publique. - enfin, il ne faut pas oublier les bénéficiaires finaux des placements des assureurs, principalement les entreprises et l Etat dont les points de vue doivent être pris en compte. Une très large association des acteurs a été réalisée. Elle a pris de multiples formes. Un groupe de travail de 23 personnalités représentant la pluralité des points de vue a été constitué et a pu régulièrement, au fur et à mesure de l avancement des travaux, valider les constats de la Cour et proposer des orientations. En outre, une cinquantaine de personnalités ont été auditionnées ou rencontrées pour compléter les enseignements tirés des travaux du groupe de travail. * * * 2

3 Au terme de l évaluation ainsi menée, la Cour formule trois constats : - la politique publique en faveur de l assurance-vie comporte des objectifs peu précis et mal hiérarchisés, ce qui appelle un travail d explicitation et de recentrage ; - les dispositifs fiscaux ne répondent qu imparfaitement aux objectifs poursuivis par les pouvoirs publics, leur coût n est pas évalué et leur impact sur le comportement des épargnants est incertain, ce qui appelle des réaménagements dans les modalités ; - la protection des épargnants devrait être améliorée sur divers points pour préserver leur confiance dans ce placement, confiance qui est essentielle. Le premier constat de la Cour porte sur les objectifs poursuivis par les pouvoirs publics. Depuis une cinquantaine d années, l Etat a assigné à cette politique deux objectifs étroitement imbriqués : développer la contribution des assureurs au financement de l économie, notamment du secteur productif national ; et cela en encourageant l épargne longue des ménages au moyen d une incitation fiscale. Mais l objectif essentiel est le premier, le financement de l économie, le second lui apparaissant comme subordonné. L action des pouvoirs publics est dans ce cadre indirecte : l allègement de la fiscalité des revenus vise à inciter les ménages à conserver longtemps leur épargne, ce qui doit permettre aux entreprises d assurance d investir dans des placements de durée longue, jugés utiles au dynamisme de l économie nationale. L Etat s en remet donc à l intermédiation des entreprises d assurance. Or l objectif naturel des assureurs est de satisfaire d abord les attentes de leurs assurés, notamment en termes de garantie de rendement, de sécurité et de disponibilité de l épargne placée, et non de financer spécifiquement les entreprises ou la dette publique nationale. Les contraintes juridiques qui pèsent sur les contrats d assurance-vie, ainsi que la faculté des épargnants de racheter à tout moment leur contrat, impliquent une politique de placement particulière, orientée essentiellement vers les actifs liquides et peu risqués, en particulier les obligations. Cette tendance va inévitablement se renforcer avec l application des nouvelles règles prudentielles issues notamment de la directive Solvabilité 2. Paradoxalement, alors que l assurance-vie est conçue en principe comme un produit d épargne à long terme, les placements des assureurs ont un horizon moyen de 6 à 7 années seulement. Ils ne laissent qu une place résiduelle aux actions émises par les entreprises. La Cour a examiné de façon détaillée les placements des assureurs. La structure de ces placements ne répond que partiellement aux intentions des pouvoirs publics. Moins de 10 % de ces placements portent sur des titres - actions et obligations - d entreprises résidentes du secteur productif. Certes, le secteur de l assurance investit plus largement dans les obligations des banques françaises et contribue indirectement au financement de l économie via ces dernières. Au total, le secteur de l assurance détient environ 450 Md d actifs des entreprises résidentes en 2010, soit moins de la moitié des actifs d entreprise détenus en portefeuille. Cela signifie, dans une économie fortement internationalisée, que la profession investit majoritairement dans des entreprises non résidentes, et plus particulièrement de la zone euro. Les assureurs détiennent, fin 2010, 20 % de la dette de l Etat à plus d un an, soit environ 200 Md sur Md. Cependant, cette proportion a sensiblement diminué puisqu elle était de 40 % en Ce mouvement est allé de pair avec l internationalisation de la détention de la dette française. Le volume d investissement dans des actifs résidents, bien que significatifs, pourrait être considéré comme n étant pas à la hauteur des besoins de l économie nationale. Il tient à la stratégie de diversification des assureurs. Une diversification est en théorie plutôt une bonne chose du point de vue de l assuré : elle permet d améliorer le couple rendement / risque du produit et de diversifier le risque pays. Des besoins spécifiques, notamment en matière de financement des PME, existent. Les initiatives pour orienter l épargne en assurance-vie vers les besoins de financement spécifiques, comme ceux des PME, n ont pas rencontré le succès attendu. En particulier, l engagement pris en 2004 par la profession de consacrer 2 % de ses actifs aux PME non cotées n a pas été complètement tenu. Ce type d investissement n est pas parfaitement adapté à la gestion des assureurs-vie et, d ailleurs, l engagement n a pas été renouvelé après

4 Les ménages ont été incités à détenir davantage d actions. Des contrats spécifiques, dits «DSK» et «NSK» par référence aux noms des ministres des finances de l époque, ont été créés en 1998 et Ils doivent être investis pour partie en actions de PME ou d entreprises innovantes et ne se sont pas développés en dépit d un avantage fiscal renforcé. La possibilité, permise par l amendement FOURGOUS de 2005, de transformer des contrats en euros en contrats en unités de compte tout en conservant le bénéfice de l antériorité fiscale a eu un effet plus que modeste. Les contrats en unités de compte ne représentent que 16 % des encours totaux d assurance-vie. Cela s explique principalement par la forte aversion au risque des épargnants qui privilégient les contrats en euros aux contrats en unités de compte davantage investis en actions d entreprise. La Cour a ainsi mis en évidence une divergence entre le souhait des pouvoirs publics d orienter l épargne vers l économie nationale et une gestion des assureurs dans l intérêt des épargnants. Les pouvoirs publics ont en réalité peu de prise sur les mécanismes de marché qui sont à l œuvre d autant plus que la règlementation européenne interdit d orienter les placements des assureurs. Chercher à orienter de façon sélective les ressources de l assurance-vie vers certains besoins précis de financement pour l économie nationale apparaît aujourd hui un objectif peu réaliste, compte tenu de l effet indirect des outils fiscaux employés et de l ouverture des marchés de capitaux. Le deuxième constat, qui concerne le bon usage des moyens publics, est que l efficacité et l efficience des dispositifs fiscaux mis en place en faveur de l assurance-vie ne peuvent être prouvées. Ce constat rend nécessaire plusieurs ajustements. La fiscalité constitue le principal levier d action de la politique publique. Le régime fiscal avantageux de l assurance-vie qui a beaucoup évolué au cours des trois dernières décennies, se caractérise aujourd hui par une très forte complexité. Bénéficiant d une exonération totale jusqu en 1983, les revenus sont aujourd hui soumis à une imposition dégressive selon la durée de détention du contrat. Cette modalité allégée vise à maintenir une durée de détention de l épargne d au moins huit ans. La fiscalité concernant les revenus des contrats d assurance-vie constitue une dépense fiscale dont le coût, estimé à 1 Md, va très vraisemblablement augmenter à moyen terme alors que l impôt prélevé chaque année sur ces revenus ne dépasse pas 400 M. Le chiffrage par l Etat de la dépense fiscale est passé de 3 Md à 1 Md, à la suite d un changement de méthode. La Cour souligne la fragilité de ce chiffrage. En effet, l administration fiscale ne dispose pas de toutes les données nécessaires : par exemple, elle n a pas de base de données lui permettant de connaître, pour chaque épargnant, la tranche d imposition qui aurait été applicable aux revenus de son contrat d assurance-vie s il n avait pas opté pour le prélèvement libératoire. Au demeurant, l estimation du coût des dépenses fiscales à laquelle le Gouvernement avait fait procéder au printemps 2011, avait conclu, pour sa part, que la dépense fiscale au titre des revenus de l assurance-vie serait comprise entre 900 M et 1,6 Md. Le régime de taxation des revenus présente plusieurs faiblesses qui réduisent son caractère incitatif à la détention d une épargne longue. La première tient au fait est que les huit années de détention s apprécient à compter du premier versement qui correspond le plus souvent à l ouverture du contrat. On ne tient pas compte du rythme des versements ultérieurs. De ce fait, certains vendeurs incitent les particuliers à ouvrir des comptes au plus tôt, en «prenant date» et à les abonder plus tard. Ces contrats peuvent devenir de simples véhicules fiscaux et être utilisés comme des comptes d épargne rémunérés, constituant une source d instabilité de l encours. L incitation fiscale ne bénéficie véritablement qu à une minorité d épargnants détenteurs des contrats d assurance-vie les plus importants. La très grande majorité des ménages - ceux imposés dans les trois premières tranches de l impôt sur le revenu - ne retire qu un faible intérêt aux dispositions fiscales censées les inciter à détenir leur épargne au-delà de huit ans. Une autre faiblesse réside dans le barème de taxation des rentes viagères. Devenu obsolète il n a pas été actualisé depuis , celui-ci pénalise l épargnant qui choisit pour son contrat d assurance-vie une sortie 4

5 en rente plutôt qu en capital. Or la sortie en rente favorise l utilisation de l assurance-vie comme une source de revenu complémentaire pendant la période de la retraite. Elle allonge la durée de détention de l épargne. Elle donne par ailleurs à l assureur une visibilité plus grande sur le rythme et l échéance des prestations à verser et stabilise sa gestion. S agissant de la fiscalité des transmissions des capitaux en cas de décès, l assurance-vie présente un avantage substantiel par rapport aux autres produits d épargne. Les capitaux ne font pas juridiquement partie du patrimoine de l assuré et, par conséquent, n entrent dans la succession. Ils font l objet d une taxation spécifique favorable. Selon les professionnels consultés par la Cour, la fiscalité en matière de transmission des capitaux d assurance-vie constitue une souplesse nécessaire en raison de la spécificité du droit successoral français qui privilégie la transmission en ligne directe. La fiscalité successorale de droit commun est comparativement plus lourde en France que dans la plupart des pays européens, notamment l Allemagne. Il est critiquable que l administration ne comptabilise pas les avantages consentis en dépense fiscale et que leur coût, en conséquence, ne soit pas connu. De manière plus générale, les pouvoirs publics ne disposent d aucune étude précisant l influence de la fiscalité sur le comportement d épargne des ménages. Cela rend très délicats les réglages et les modifications éventuels. En examinant l évolution des encours sur 30 ans, on constate que le recours croissant à l assurancevie n a pas été freiné par l alourdissement continu des prélèvements fiscaux et sociaux. La Cour relève également que, dans la pratique, les épargnants appréhendent parfois mal les modalités complexes de la fiscalité, ce qui peut les conduire à choisir le prélèvement forfaitaire libératoire alors qu ils auraient intérêt à être imposés au barème de l impôt sur le revenu. Trop complexe, cette fiscalité est peu lisible. Au total, la Cour conclut que : - la fiscalité des produits d assurance-vie est insuffisamment orientée vers la détention longue, qui représente pourtant aujourd hui un besoin fondamental ; - le régime fiscal de la transmission n a pas de lien direct avec les objectifs de la politique publique tels qu affichés par l Etat ; - les pouvoirs publics ne disposent pas de l information nécessaire au pilotage de la politique publique. Le dernier constat de la Cour porte sur la protection des épargnants. Globalement satisfaisante, elle devrait toutefois être améliorée sur plusieurs aspects. L information fournie aux épargnants a atteint un degré de précision et de complexité qui peut s avérer parfois contre-productif. L excès de formalisme et la multiplication des informations nuisent à la bonne compréhension des clauses par le souscripteur. La transparence des frais, qui sont parfois négociés au cas par cas, devrait être améliorée, notamment pour les contrats dits «en unités de compte» car leurs frais de gestion sont plus importants. Les frais prélevés par les intermédiaires ne sont pas tous clairement portés à la connaissance de l épargnant. Le problème posé par les contrats non réclamés par les bénéficiaires après le décès de l assuré demeure. Certes, le législateur a institué des obligations pour l assureur de rechercher le bénéficiaire. Les professionnels ont mis en place un dispositif qui a permis et traiter, à mi 2010, près de dossiers et de reverser en 2010 plus de 500 M. Ces résultats sont certes non négligeables, mais restent en deçà des attentes. Le montant des contrats non réclamés a été estimé par la profession à 1 Md mais pourrait s élever en réalité à plusieurs milliards d euros. Une fourchette de 1 à 5 Md a été évoquée au cours de nos travaux. Aucun recensement précis n a été établi par l Etat, l autorité de contrôle et les assureurs. 5

6 Le travail d évaluation que la Cour publie aujourd hui doit permettre de reformuler la finalité principale de la politique publique en matière d assurance-vie, à un moment où ce mode de placement se trouve à un tournant. L assurance-vie est vue, et souvent utilisée, comme un produit de placement financier. Elle doit revenir à ses fondamentaux, à savoir la protection contre les risques liés au cycle de vie et particulièrement ceux qui concernent la fin d activité. Il faut utiliser cette habitude qu ont les Français de l assurance-vie, ce placement fétiche, pour mieux répondre à ce besoin encore plus fondamental aujourd hui d une détention longue. L accent doit être mis sur un objectif de politique publique ciblé sur le développement de l épargne longue pour la satisfaction des besoins des ménages. Cette réorientation permettra de manière induite de contribuer aux besoins du financement de l économie puisque les assureurs disposeraient de la stabilité des encours nécessaire pour investir sur le long terme. Ces investissements de long terme sont nécessaires au dynamisme de l économie. Cette réorientation devrait conduire à modifier certaines modalités de la politique fiscale. La Cour formule des préconisations concrètes dans ce domaine : - calculer l avantage fiscal en fonction de l historique des versements et non de la date d ouverture du contrat ; - moderniser le régime fiscal des rentes viagères à titre onéreux et, de manière plus générale, privilégier la sortie en rente par rapport à la sortie en capital, tout en laissant bien entendu la liberté de choix aux épargnants ; - améliorer l attractivité des produits d épargne retraite, notamment le PERP, en redéployant l incitation fiscale actuelle vers les ménages à revenus moyens et modestes. Plus globalement, la Cour recommande de revoir l ensemble de la fiscalité de l épargne qui n est pas cohérente. Elle concerne un nombre trop grand de produits, avec chacun une niche fiscale, au service d objectifs foisonnants et parfois contradictoires. En tout état de cause, l Etat doit améliorer les conditions d élaboration et de pilotage de la politique publique en faveur de l assurance-vie : - en renforçant la connaissance statistique par l administration des placements des entreprises d assurance ; - en classant en dépense fiscale le régime fiscal des transmissions des contrats d assurance-vie, notamment pour en connaître le coût ; - en mesurant la sensibilité des épargnants aux incitations fiscales afin de mieux cibler et calibrer les mesures. La Cour est bien entendu consciente du caractère stratégique voire systémique de l assurance-vie par son volume même. Ses conclusions et recommandations sont en conséquence pragmatiques. La nécessaire rationalisation de la dépense publique et la recherche de l adaptation la meilleure de l assurance-vie aux besoins actuels et futurs des Français nous conduit à penser que le statu quo présenterait plus d inconvénients que d avantages et qu une réorientation est nécessaire. Je vous remercie de votre attention. 6

Synthèse. Cette synthèse est destinée à faciliter la lecture et COUR DES COMPTES. Evaluation d une politique publique La politique en faveur de

Synthèse. Cette synthèse est destinée à faciliter la lecture et COUR DES COMPTES. Evaluation d une politique publique La politique en faveur de COUR DES COMPTES Synthèse du Rapport public thématique Janvier 2012 Evaluation d une politique publique La politique en faveur de l assurance-vie Avertissement Cette synthèse est destinée à faciliter la

Plus en détail

A la découverte de l assurance vie HSBC France

A la découverte de l assurance vie HSBC France A la découverte de l assurance vie HSBC France L assurance vie, le placement qui vous accompagne dans tous vos projets Depuis quelques années, l assurance vie est devenue le placement préféré des Français

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

GUIDE SPÉCIAL ASSURANCE VIE > TOUT SAVOIR SUR L ASSURANCE VIE

GUIDE SPÉCIAL ASSURANCE VIE > TOUT SAVOIR SUR L ASSURANCE VIE GUIDE SPÉCIAL ASSURANCE VIE > TOUT SAVOIR SUR L ASSURANCE VIE L objectif de ce guide est de vous donner des pistes pour mieux comprendre l assurance vie et son fonctionnement, et vous aider ainsi à faire

Plus en détail

PRODUITS INTERMÉDIAIRES

PRODUITS INTERMÉDIAIRES DOSSIER PAR LOUIS BASSENNE LE NOUVEAU SOUFFLE DE L ASSURANCE-VIE Après avoir marqué le pas, l assurance-vie a retrouvé des couleurs avec une collecte à nouveau en hausse et la création des deux nouveaux

Plus en détail

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Olivier GARNIER David THESMAR 2 juin 2009 Le champ du rapport Point de vue des ménages-épargnants, plutôt que celui du financement de l économie

Plus en détail

assurance-vie creditfoncier.fr EXECUTIVE ÉVOLUTION Un contrat sur mesure pour valoriser votre capital

assurance-vie creditfoncier.fr EXECUTIVE ÉVOLUTION Un contrat sur mesure pour valoriser votre capital assurance-vie creditfoncier.fr EXECUTIVE ÉVOLUTION Un contrat sur mesure pour valoriser votre capital La solution pour optimiser votre épargne Vous souhaitez faire fructifier votre capital, préparer votre

Plus en détail

Plan d'epargne Retraite Populaire

Plan d'epargne Retraite Populaire Plan d'epargne Retraite Populaire Préparez votre retraite en bénéficiant d une fiscalité avantageuse (1) grâce au Plan d Épargne Retraite Populaire. EN BREF Le Plan d Épargne Retraite Populaire est un

Plus en détail

L essentiel sur L ASSURANCE VIE. Fonds en euros. Fiscalité. Unités de compte

L essentiel sur L ASSURANCE VIE. Fonds en euros. Fiscalité. Unités de compte L ASSURANCE VIE L essentiel sur Fiscalité Fonds en euros Unités de compte Qu est ce que c est? Un produit d épargne à moyen et long terme L assurance vie sert à épargner et faire fructifier son capital,

Plus en détail

Les contrats retraite en Loi Madelin

Les contrats retraite en Loi Madelin Les contrats retraite en Loi Madelin Une retraite obligatoire insuffisante Par rapport à un salarié, le travailleur indépendant est un peu "le parent pauvre" du système de protection sociale français.

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne

Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne Le produit diversifié comme nouvelle solution d Epargne Congrès Institut des Actuaires 2013 Jean-Pierre DIAZ, BNP Paribas Cardif Emmanuelle LAFERRERE, BNP Paribas Cardif Gildas ROBERT, Optimind Winter

Plus en détail

capital vie L assurance-vie qui s adapte à toute situation L assurance n est plus ce qu elle était.

capital vie L assurance-vie qui s adapte à toute situation L assurance n est plus ce qu elle était. capital vie L assurance-vie qui s adapte à toute situation L assurance n est plus ce qu elle était. Vous avez des projets d épargne? L assurance-vie est la solution qui s adapte à tous vos besoins L ASSURANCE-VIE

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

26 Contrat d assurance-vie

26 Contrat d assurance-vie 42 26 Contrat d assurance-vie est un contrat par lequel un assureur s engage à verser un capital en cas de vie ou de décès de l assuré, au profit du souscripteur ou d un tiers, moyennant une prime. Placement

Plus en détail

Constats et recommandations afin de dynamiser l épargne financière des ménages pour financer l investissement et la compétitivité

Constats et recommandations afin de dynamiser l épargne financière des ménages pour financer l investissement et la compétitivité Constats et recommandations afin de dynamiser l épargne financière des ménages pour financer l investissement et la compétitivité 1- Depuis 2004, le financement de l économie française impose un appel

Plus en détail

Toutes les facettes de l assurance vie

Toutes les facettes de l assurance vie Toutes les facettes de l assurance vie Les avantages de l assurance vie Que vous ayez ouvert votre contrat d assurance vie en vue d épargner pour un projet futur, de vous constituer un complément de revenu

Plus en détail

guide clarté épargne www.creditmutuel.fr

guide clarté épargne www.creditmutuel.fr guide clarté épargne UNE BANQUE QUI N A PAS D ACTIONNAIRE, ÇA CHANGE L ÉPARGNE. www.creditmutuel.fr AVEC VOTRE CONSEILLER CRÉDIT MUTUEL, ENVISAGEZ L ÉPARGNE DIFFÉREMMENT. Comme toutes les banques, le Crédit

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Septembre 2011 2011 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire I Petits-enfants venant à une succession par suite de la renonciation de leur auteur, enfant unique : impossibilité d appliquer l abattement

Plus en détail

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1 LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et

Plus en détail

Oddo & Cie. La Loi Madelin. Avril 2013

Oddo & Cie. La Loi Madelin. Avril 2013 Oddo & Cie La Loi Madelin Sommaire Sections 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite «Madelin» 3 2 Fipavenir TNS 13 2 3 Section 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite

Plus en détail

édition 2009 / 2010 Les essentiels 50 conseils Guide pratique hors-série pour payer moins d impôts UNE RELATION DURABLE, ICI, ça CHANGE LA VIE.

édition 2009 / 2010 Les essentiels 50 conseils Guide pratique hors-série pour payer moins d impôts UNE RELATION DURABLE, ICI, ça CHANGE LA VIE. édition 2009 / 2010 Les essentiels Guide pratique hors-série 50 conseils pour payer moins d impôts UNE RELATION DURABLE, ICI, ça CHANGE LA VIE. Avant-Propos Déductions, réductions et crédits d impôt de

Plus en détail

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Sources : Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Loi de finances 2014 : http://www.assembleenationale.fr/14/ta/ta0267.asp Loi de finances rectificatives

Plus en détail

LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE

LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE Jean-Marc AVELINE LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE Groupe Eyrolles, 2006 ISBN : 2-7081-3467-1 Chapitre 1 LES RELATIONS BANCAIRES : COMPTES, COFFRE, EMPRUNTS Le compte courant Les comptes courants

Plus en détail

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES Septembre 2012 Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES 1 Qu elle vise à protéger nos biens ou à garantir notre santé, l assurance est aujourd hui une dépense contrainte pour la majorité des

Plus en détail

Comment bien choisir son. assurance vie

Comment bien choisir son. assurance vie Comment bien choisir son assurance vie Edition 2015 1 Edito Etudes supérieures, mariage, premier enfant, première acquisition, départ à la retraite Les différentes étapes de la vie s accompagnent toujours

Plus en détail

Diane Patrimoine. Assurance-vie à annuités variables. Janvier 2011

Diane Patrimoine. Assurance-vie à annuités variables. Janvier 2011 Diane Patrimoine Assurance-vie à annuités variables Janvier 2011 Sommaire 1 Enjeu de la retraite et environnement client 2 La solution retraite patrimoniale en 4 points clés Un revenu garanti à vie Performance

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail

Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil Le PERCO en 2014

Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil Le PERCO en 2014 CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 08 juillet 2015 à 9 h 30 «Le patrimoine des retraités et l épargne retraite» Document N 10 Document de travail, n engage pas le Conseil Le PERCO en

Plus en détail

LA REFORME FISCALE 2014 APPLICATION PRATIQUE AUX CHEFS D ENTREPRISES. 11 février 2014 CGPME AIN

LA REFORME FISCALE 2014 APPLICATION PRATIQUE AUX CHEFS D ENTREPRISES. 11 février 2014 CGPME AIN LA REFORME FISCALE 2014 APPLICATION PRATIQUE AUX CHEFS D ENTREPRISES 11 février 2014 CGPME AIN 1 La réforme fiscale 2014 Application pratique 8 aux chefs d entreprises Jacques - Vincent PIROUX Expert -

Plus en détail

LE PERP retraite et protection

LE PERP retraite et protection LE PERP retraite et protection Benoit Rama http://www.imaf.fr Le PERP (Plan d Épargne Retraite Populaire) est une mesure d encouragement à la préparation de la retraite destinée aux salariés. Il copie

Plus en détail

L assurance vie : un produit multiforme. devenu le pilier de l épargne des ménages

L assurance vie : un produit multiforme. devenu le pilier de l épargne des ménages CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 6 Document de travail, n engage pas le Conseil L assurance

Plus en détail

REFORME FISCALE 2014 EN PRATIQUE!

REFORME FISCALE 2014 EN PRATIQUE! REFORME FISCALE 2014 EN PRATIQUE! L'ACTUALITE 12 février 2014 CGPME Ain Le 11 février dernier La CGPME de l'ain a organisé une réunion d'information pratique à la Chambre des Professions libérales, pour

Plus en détail

Pratique des techniques bancaires

Pratique des techniques bancaires Aurélien GIRAUD Pratique des techniques bancaires Banque et fiscalité du particulier Édition 2012, 2012 ISBN : 978-2-212-55293-5 Sommaire PARTIE I L ÉPARGNE BANCAIRE CLASSIQUE Chapitre 1. Les livrets bancaires...

Plus en détail

Forticiel Génération 2

Forticiel Génération 2 Forticiel Génération 2 Donnez de la couleur à votre retraite Contrat Retraite - Loi Madelin Vous exercez une profession libérale, êtes artisan, commerçant ou travailleur indépendant? Les prestations offertes

Plus en détail

OCTUOR. Un nouvel horizon pour votre épargne. www.generali-patrimoine.fr

OCTUOR. Un nouvel horizon pour votre épargne. www.generali-patrimoine.fr OCTUOR Un nouvel horizon pour votre épargne www.generali-patrimoine.fr Avec Octuor, donnez du sens à votre stratégie patrimoniale Octuor est un contrat d assurance vie multisupport et multigestionnaire

Plus en détail

FAQ Web conférence 2 avril

FAQ Web conférence 2 avril FAQ Web conférence 2 avril Les questions sur l assurance vie «Investir en assurance vie : quel intérêt?» L'assurance vie permet de réaliser une opération d'épargne. Dans cette perspective, un contrat d

Plus en détail

retraite PERP Pair Plan Agipi Innovant pour la Retraite Profitez des avantages d une retraite bien préparée

retraite PERP Pair Plan Agipi Innovant pour la Retraite Profitez des avantages d une retraite bien préparée retraite PERP Pair Plan Agipi Innovant pour la Retraite Profitez des avantages d une retraite bien préparée Bien vivre sa retraite pour en profiter pleinement est le souhait de chacun. Pour cela, il est

Plus en détail

Concordances PERP Advance. Les plus beaux patrimoines se façonnent dans l exigence

Concordances PERP Advance. Les plus beaux patrimoines se façonnent dans l exigence Concordances PERP Advance Les plus beaux patrimoines se façonnent dans l exigence Sommaire Le PERP, pour préparer sa retraite en bénéficiant d une déduction fiscale immédiate...p3-4 Concordance PERP Advance,

Plus en détail

Les Patrimoniales 2013

Les Patrimoniales 2013 Les Patrimoniales 2013 La nouvelle fiscalité dans votre stratégie patrimoniale Nathalie ROUVIERE Crédit Agricole Banque Privée Bruno DUCASTEL Amundi Gestions Spécialisées page 1 La gestion de patrimoine

Plus en détail

Prediagri Retraite. Préparer sa retraite, c est essentiel. Solutions Assurances Agriculteurs

Prediagri Retraite. Préparer sa retraite, c est essentiel. Solutions Assurances Agriculteurs Solutions Assurances Agriculteurs Complément de retraite Préparer sa retraite, c est essentiel. Votre retraite, c est à vous d en décider. Plus tôt vous la préparez, plus vous mettez d atouts de votre

Plus en détail

GESTION DU PATRIMOINE

GESTION DU PATRIMOINE Jean-Marc AVELINE Christian PRISCO-CHREIKI GESTION DU PATRIMOINE, 2007 ISBN : 978-2-212-53808-3 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 1 PREMIÈRE PARTIE LES GRANDS PRINCIPES DE LA GESTION DE PATRIMOINE CHAPITRE

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation»

relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation» COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2004-11 du 23 novembre 2004 relatif aux opérations d assurance réalisées dans le cadre d un «patrimoine d affectation» Le Comité de la réglementation comptable,

Plus en détail

Les stratégies de démembrement restent-elles pertinentes? Les clés d optimisation

Les stratégies de démembrement restent-elles pertinentes? Les clés d optimisation Les stratégies de démembrement restent-elles pertinentes? Les clés d optimisation Animé par : Benoît Baron, Rédacteur en chef - L AGEFI ACTIFS Intervenants : Grégoire SALIGNON Directeur de l ingénierie

Plus en détail

Groupe Crédit-Mutuel CIC

Groupe Crédit-Mutuel CIC ATELIER SOLUTION L ingénierie sociale au service des entreprises de leurs dirigeants de l expert- comptable Groupe Crédit-Mutuel CIC P.1 L ingénierie sociale au service des entreprises, de leurs dirigeants,

Plus en détail

Réduction d impôt sur le revenu à raison des primes versées

Réduction d impôt sur le revenu à raison des primes versées Assurance-vie Malgré plusieurs réformes restreignant ses avantages fiscaux, l assurance-vie continue de bénéficier d un statut privilégié tant au regard de l impôt sur le revenu que des droits de succession.

Plus en détail

Actualité et devenir de l'isf et des droits de mutation à titre gratuit. Aspects internes & internationaux. Faculté de Droit Le 13 décembre 2011

Actualité et devenir de l'isf et des droits de mutation à titre gratuit. Aspects internes & internationaux. Faculté de Droit Le 13 décembre 2011 Actualité et devenir de l'isf et des droits de mutation à titre gratuit Aspects internes & internationaux Faculté de Droit Le 13 décembre 2011 Céline VIESSANT Frédéric MEGE 1 Introduction Comme souligné

Plus en détail

Les mutations de l offre Epargne Retraite

Les mutations de l offre Epargne Retraite Les mutations de l offre Epargne Retraite Forum International de Paris sur la Gestion de l Epargne Retraite Monique TEZENAS du MONTCEL 10 Avril 2012 BANQUE - FINANCE - ASSURANCE PROTECTION SOCIALE 10,

Plus en détail

mémo Des solutions pour préparer votre avenir et celui de vos enfants sommaire

mémo Des solutions pour préparer votre avenir et celui de vos enfants sommaire Édition : décembre 2013 mémo Des solutions pour préparer votre avenir et celui de vos enfants 1. Épargner pour des projets à moyen terme 2. Préparer un projet immobilier sommaire 3. Préparer l avenir de

Plus en détail

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE

MÉMO. Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur SOMMAIRE Édition : décembre 13 MÉMO Des solutions en cas de coup dur ou de coup de cœur 1. Optimiser l utilisation des livrets défiscalisés 2. Épargner sans plafond 3. Placer une somme importante sur quelques mois

Plus en détail

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013)

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) Votre résidence fiscale est en France B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) En France, l impôt sur la fortune, appelé Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), est un impôt qui frappe le patrimoine.

Plus en détail

Secure Advantage Revenus Garantis

Secure Advantage Revenus Garantis GUIDE QUESTIONS / REPONSES DOCUMENT NON CONTRACTUEL RÉSERVÉ À L USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERS FINANCIERS Avril 2015 Secure Advantage Revenus Garantis Pour envisager l avenir en toute sérénité, assurez-vous

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

Membre du Groupe AG2R LA MONDIALE

Membre du Groupe AG2R LA MONDIALE PIERRE DE LUNE Membre du Groupe AG2R LA MONDIALE PIERRE DE LUNE PARCE QUE VOUS SOUHAITEZ Optimiser la fiscalité de votre patrimoine Accéder à une gestion financière sur mesure Diversifier votre épargne

Plus en détail

DESCRIPTIF RACHAT COMPTES COURANTS D ASSOCIES

DESCRIPTIF RACHAT COMPTES COURANTS D ASSOCIES DESCRIPTIF DU RACHAT DE COMPTES COURANTS D ASSOCIES LE FINANCEMENT DU COMPTE COURANT D ASSOCIES CROISSANCE DES FONDS PROPRES DE L ENTREPRISE Le financement du Compte Courant d Associés permet, à ces derniers,

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Les contrats multi-supports

Les contrats multi-supports Les contrats multi-supports Régime fiscal belge Par Benoît Philippart de Foy Avocat IFE 7 octobre 2014 Sommaire Les contrats d assurance vie multi-supports Les contrats de capitalisation multi-supports

Plus en détail

Les Guides des Avocats de France LES HOLDINGS

Les Guides des Avocats de France LES HOLDINGS Les Guides des Avocats de France LES HOLDINGS La holding est un outil juridique de plus en plus utilisé par les praticiens pour répondre à des besoins très divers tendant toujours à la détention de participations

Plus en détail

Ususphère en quelques mots

Ususphère en quelques mots Ususphère en quelques mots Que faisons-nous? Ususphère est une plateforme de mise en relation entre investisseurs à la recherche d un placement démembré en SCPI. Les demandes des investisseurs en usufruit

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

Humanis PEE-PERCO. Un nouveau regard sur votre épargne salariale

Humanis PEE-PERCO. Un nouveau regard sur votre épargne salariale Humanis PEE-PERCO RETRAITE Prévoyance santé épargne Un nouveau regard sur votre épargne salariale Humanis PEE-PERCO Prendre toute la dimension de votre entreprise Parce que le bien-être de votre entreprise

Plus en détail

Mesures évaluées 46 68 % 35 324 %

Mesures évaluées 46 68 % 35 324 % Niches fiscales et sociales Un inventaire à la Prévert Il a fallu un an au comité d évaluation (une douzaine de hauts fonctionnaires), au ministère du budget, pour sortir un très gros rapport qui inventorie

Plus en détail

Commission des Affaires économiques. «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues

Commission des Affaires économiques. «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues Commission des Affaires économiques «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues La protection des épargnants «Le Gouvernement ne protège pas les petits épargnants comme

Plus en détail

N 110 S É N A T. 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI. relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence.

N 110 S É N A T. 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI. relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence. N 110 S É N A T SESSION ORDINAIRE DE 2013-2014 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence. (procédure accélérée) Le Sénat a modifié,

Plus en détail

LIFE MOBILITY. épargne patrimoniale

LIFE MOBILITY. épargne patrimoniale épargne patrimoniale LIFE MOBILITY evolution UN CONTRAT D ASSURANCE VIE ÉMIS AU GRAND-DUCHÉ DU LUXEMBOURG AU SERVICE DE LA MOBILITÉ PARCE QUE VOUS SOUHAITEZ Un contrat sur-mesure pour une stratégie patrimoniale

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Patrimoine/Assurance-vie : Liberté de transmission? Fiscalité privilégiée? :

Patrimoine/Assurance-vie : Liberté de transmission? Fiscalité privilégiée? : Patrimoine/Assurance-vie : Liberté de transmission? Fiscalité privilégiée? : Conférence d information du Me Cécile SADELER Chambre des Notaires de Paris Existe-t-il réellement une liberté de transmettre?

Plus en détail

Investissement immobilier: la fin des SCPI?

Investissement immobilier: la fin des SCPI? Investissement immobilier: la fin des SCPI? La SCPI figure comme le premier véhicule structuré d investissement en immobilier. A l origine de ces investissements, des sociétés civiles se sont développées

Plus en détail

Document de recherche n 1 (GP, EF)

Document de recherche n 1 (GP, EF) Conservatoire National des Arts et Métiers Chaire de BANQUE Document de recherche n 1 (GP, EF) Taxation de l épargne monétaire en France : une fiscalité potentiellement confiscatoire Professeur Didier

Plus en détail

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013

Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Note d actualité : Analyse de la loi de finances 2013 Les premières mesures gouvernementales en matière d imposition des revenus (IR) et d impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sont désormais connues.

Plus en détail

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013 Réunions patrimoniales Janvier Loi de Finances pour 2013 et 3 ème Loi de finances Rectificative pour 2012 Le présent document vous est transmis à titre personnel, il a été réalisé sur la base de l environnement

Plus en détail

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie 3 e pilier, prévoyance privée Assurance vie La prévoyance privée est facultative. Elle complète les prestations des 1 er et 2 e piliers et comble les lacunes en matière de prévoyance individuelle. Table

Plus en détail

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 - Mesures concernant le patrimoine - Mesures concernant l assurance vie - Zoom sur quelques dispositions du Projet de Loi de Finances

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

LE POINT SUR LA FISCALITE DE L ASSURANCE-VIE

LE POINT SUR LA FISCALITE DE L ASSURANCE-VIE LE POINT SUR LA FISCALITE DE L ASSURANCE-VIE (Art L 136-7-II du code de la sécurité sociale ; Art 125-0 A, 757 B et 990 I du code général des impôts; Instructions Bulletin Officiel des Impôts n 16 du 23

Plus en détail

Réforme des prélèvements sociaux prévue dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014. Qui est concerné?

Réforme des prélèvements sociaux prévue dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014. Qui est concerné? Réforme des prélèvements sociaux prévue dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 Qui est concerné? 1 Contexte Les députés ont approuvé ce mercredi 23 octobre la hausse des

Plus en détail

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 8 Document de travail, n engage pas le Conseil Les

Plus en détail

TERRE D AVENIR 2 MARS 2013

TERRE D AVENIR 2 MARS 2013 TERRE D AVENIR 2 MARS 2013 LA SÉCURITÉ EN TOUTE LIBERTÉ Terre d avenir 2, un contrat d assurance vie souple qui s adapte à vos besoins Une nouvelle génération de contrat d assurance vie qui vous aide À

Plus en détail

Thèmes de Formation. Les fondamentaux techniques et commerciaux. Technique et commercial : les indissociables

Thèmes de Formation. Les fondamentaux techniques et commerciaux. Technique et commercial : les indissociables Thèmes de Formation Thématiques de formation délivrées par Michel Brillat, Directeur de la Formation et de l Ingénierie Patrimoniale, CGP Entrepreneurs Pour ce faire, le minimum «syndical» à savoir PEL,

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

etraite madelin Vous êtes Travailleur Non Salarié Préparez votre retraite en toute confiance L assurance n est plus ce qu elle était.

etraite madelin Vous êtes Travailleur Non Salarié Préparez votre retraite en toute confiance L assurance n est plus ce qu elle était. etraite madelin Vous êtes Travailleur Non Salarié Préparez votre retraite en toute confiance L assurance n est plus ce qu elle était. Pensez à votre retraite dès aujourd hui, pour maintenir votre niveau

Plus en détail

Les ménages et le crédit

Les ménages et le crédit Les ménages et le crédit Marseille 16 novembre 2011 1 Tous droits réservés 2011 Objectif et plan PLAN DE LA PRÉSENTATION Etat des lieux : Endettement et surendettement Bien souscrire son crédit immobilier

Plus en détail

Qu est-ce qu une banque?

Qu est-ce qu une banque? Qu est-ce qu une banque? Nathalie Janson 1 Financement de l Activité économique Développement des entreprises nécessite apport de fonds Les entreprises peuvent se financer de façon interne ou externe Les

Plus en détail

La fiscalité des revenus de l épargne

La fiscalité des revenus de l épargne CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Réunion plénière du 12 septembre 2002 «Retraite par répartition et compléments de retraite» Document n 9 La fiscalité des revenus de l épargne Conclusion du rapport

Plus en détail

16 Solut!ons pour planifier vos finances

16 Solut!ons pour planifier vos finances Quelles options s offrent à vous en cette saison des REER? 16 Solut!ons pour planifier vos finances Coup d œil sur les fonds communs et les fonds distincts Vous savez sûrement que vous devriez cotiser

Plus en détail

SCPI Fructipierre EN BREF

SCPI Fructipierre EN BREF SCPI Fructipierre Investissez indirectement dans l immobilier d entreprise et diversifiez votre patrimoine EN BREF FRUCTIPIERRE est une SCPI de taille importante détenant des actifs immobiliers représentant

Plus en détail

Epargne, Retraite, Prévoyance et Santé

Epargne, Retraite, Prévoyance et Santé L offre FOBA Des outils d aide à la vente Budget Retraite Augmenter la vente des différentes solutions retraite ANI Générer des rendez-vous qualifiés et réduire le délai de décision pour la souscription

Plus en détail

La Planification Financière Fiscale Personnelle (PFFP) A nouveaux enjeux nouveaux comportements

La Planification Financière Fiscale Personnelle (PFFP) A nouveaux enjeux nouveaux comportements La Planification Financière Fiscale Personnelle (PFFP) A nouveaux enjeux nouveaux comportements Intervenants Véronique AUDRAIN Consultante Serge ANOUCHIAN Expert-comptable Sommaire Le contexte La mission

Plus en détail

Le PEA : pour épargner dans un cadre fiscal avantageux (1)

Le PEA : pour épargner dans un cadre fiscal avantageux (1) Page 1 sur 5 Le PEA : pour épargner dans un cadre fiscal avantageux (1) Le Plan d Epargne en Actions (PEA) est une enveloppe fiscale destinée à recevoir des placements en actions européennes. Il n impose

Plus en détail

Atelier 4: Assurance vie et gestion patrimoniale : nouvelle donne?

Atelier 4: Assurance vie et gestion patrimoniale : nouvelle donne? Atelier 4: Assurance vie et gestion patrimoniale : nouvelle donne? Président : Brice Leibundgut, Secrétaire général, Predica Intervenants : Philippe Baillot, Directeur banque privée, Bred Maître Michel

Plus en détail

PERP LIGNAGE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE

PERP LIGNAGE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE PERP LIGNAGE Contrat d assurance sur la vie souscrit par le Groupement d Épargne Retraite Populaire ADRECO auprès d ORADEA VIE, compagnie d assurance vie et de capitalisation,

Plus en détail

La destination finale de l épargne des ménages

La destination finale de l épargne des ménages Annabelle RINCON Direction des Études et Statistiques monétaires Service d Études et Statistiques des opérations fi nancières Cet article vise à décrire l allocation fi nale du patrimoine fi nancier des

Plus en détail

Association Française des Conseils en Gestion de Patrimoine Certifiés CGPC

Association Française des Conseils en Gestion de Patrimoine Certifiés CGPC Association Française des Conseils en Gestion de Patrimoine Certifiés CGPC Membre du Financial Planning Standards Board (FPSB) Association déclarée loi du 1 er juillet 1901 (et textes subséquents) EXAMEN

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A

Dossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A Dossier retraite Mise à jour : 10/03/2014 Vos ressources De quelles ressources disposerez-vous lors de votre départ en retraite? Elles sont de 5 natures : - La retraite sécurité sociale dite retraite de

Plus en détail

LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012

LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 FICHE N 1 UN COLLECTIF BUDGÉTAIRE POUR REDRESSER NOS FINANCES PUBLIQUES L e projet de loi de Finances

Plus en détail