La mise en place de fonds fiduciaires pour l environnement pour financer les aires protégées en Afrique francophone - Défis et opportunités

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1 V th World Parks Congress: Sustainable Finance Stream September 2003 Durban, South Africa Applications Session Learning from concrete successes of sustainably financing protected areas Workshop 2 Trust and Endowment Funds La mise en place de fonds fiduciaires pour l environnement pour financer les aires protégées en Afrique francophone - Défis et opportunités L expérience de l Initiative pour le Tri-national de la Sangha et du projet de Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité à Madagascar Introduction Uwe Klug 1 avec Melissa Moye 2 et Brigitte Carr-Dirick 3 Les pays d Afrique francophone, y compris les Iles de l Océan Indien Occidental, hébergent certains des écosystèmes tropicaux les plus remarquables du continent, avec une large gamme d habitats naturels et de conditions climatiques. Ils comprennent des zones possédant certains des niveaux de biodiversité les plus riches de la planète, comme c est le cas des écosystèmes marins et côtiers d Afrique de l Ouest, des savanes sahélo-soudanaises et des forêts sèches s étendant de l Afrique de l Ouest à l Afrique Centrale, du Bassin du Niger, des régions afromontanes au Cameroun et dans l est de la République Démocratique du Congo, et des forêts du Bassin du Congo, la deuxième étendue de forêt humide la plus vaste au monde après l Amazone. A Madagascar, les forêts sèches, épineuses et humides ainsi que les écosystèmes marins et côtiers comprennent également des niveaux de diversité et d endémisme exceptionnels. Au-delà de leur importance nationale, régionale et mondiale en tant que centres de biodiversité, ces zones constituent également des systèmes vitaux essentiels pour des millions de personnes dont les moyens d existence dépendent directement de l utilisation des ressources naturelles. Ces pays reconnaissent que le classement des aires protégées est un instrument approprié pour contribuer de manière effective à la conservation de la biodiversité et du développement. Certains d entre eux, tels que le Gabon, le Cameroun et Madagascar sont en train d établir ou d étendre un réseau national d aires protégées destiné à représenter de manière adéquate la variété d écosystèmes et la biodiversité du pays, avec l appui de la communauté des bailleurs et des ONGs internationales, ainsi que, de plus en plus, de la société civile et des communautés locales. Augmenter les zones protégées implique, pour assurer leur gestion effective, un accroissement des fonds disponibles. Dans tous les pays francophones, d urgents besoins financiers existent afin, tout d abord, d assurer la mise en place d infrastructures et de systèmes de gestion appropriés (phase d «investissement») et, ensuite, de couvrir les coûts récurrents de manière à ce que les menaces puissent être traitées dans le long terme. Dans un certain nombre de ces pays, la phase d «investissement» a été mise en place avec un appui à court et moyen terme de la communauté 1 Program Advisor, Forest Team, WWF Germany, klug@firstnet1.com. 2 Director, Center for Conservation Finance, WWF US, Melissa.Moye@wwfus.org. 3 Consultant, carrbrigitte@hotmail.com. 1

2 internationale et, dans certains cas, dans le cadre de programmes sectoriels multi-bailleurs (par exemple, au Bénin, en Côte d Ivoire, au Cameroun et à Madagascar). Développer des stratégies combinant un éventail de sources de financement est crucial pour que ces efforts restent actifs et effectifs dans le long terme. Dans le cadre de ces stratégies, les fonds fiduciaires pour l environnement sont souvent identifiés comme le moyen le plus approprié de financer les coûts récurrents de la gestion des aires protégées de manière durable. Convaincus du besoin urgent de sécuriser le futur financier d aires protégées d importance mondiale, WWF Allemagne et WWF US, comme le Réseau du WWF, se sont engagés à contribuer à la conception et à la mise en oeuvre de stratégies de financement à long terme, y compris des initiatives relatives aux fonds fiduciaires pour l environnement, dans les pays d Afrique francophone qui hébergent les écorégions prioritaires du WWF telles que l Afrique Centrale et Madagascar. En raison de leur contexte historique, institutionnel et juridique, les pays d Afrique francophone sont confrontés à des défis spécifiques dans la mise en place de fonds fiduciaires pour l environnement. Le présent article examine certaines questions relatives à la création et au fonctionnement des fonds fiduciaires pour l environnement qui se posent particulièrement en Afrique francophone, dans le but de tirer des enseignements sur la meilleure façon de traiter les contraintes rencontrées et promouvoir les opportunités. Une attention particulière est portée à deux initiatives actuellement en voie de développement avec l appui du Réseau du WWF : le fonds fiduciaire envisagé pour le financement d activités dans le Tri-national de la Sangha, un complexe de forêts commun au Cameroun, à la République centrafricaine et à la République du Congo, et le projet de Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité à Madagascar. Vue d ensemble des initiatives relatives aux fonds fiduciaires pour l environnement Un trait commun aux pays francophones est que leur expérience en matière de fonds fiduciaires est encore limitée. Une étude menée par l Interagency Planning Group on Environmental Funds en a identifié neuf fonds existant en Afrique parmi lesquels seulement deux en Afrique francophone : Tany Meva, la Fondation Malgache pour l Environnement, et la Fondation Rurale de l Afrique de l Ouest (West African Rural Foundation - WARF), un fonds régional créé en 1993 en tant qu organisation internationale sans but lucratif reconnue au Sénégal. Aucun de ces fonds ne cible le financement des aires protégées. L étude liste également sept fonds en voie d établissement, parmi lesquels deux se situent en Afrique francophone : les fondations visant le financement du réseau national d aires protégées proposées à la fois au Cameroun et en Côte d Ivoire. Aujourd hui, trois fonds additionnels ont été établis en Afrique francophone. En Côte d Ivoire, la Fondation Parcs Nationaux et Réserves (FPNR) a été créée mi-2002 pour financer les coûts récurrents des parcs et réserves nationaux. Au Cameroun, la Fondation pour l Environnement et le Développement au Cameroun (FEDEC) 5 a été établie en 2001 comme mesure de compensation des impacts environnementaux résultant de l oléoduc pétrolier Tchad-Cameroun. La Cameroon Mountains Conservation Foundation (CAMCOF) 6 a aussi été créée en 2001 pour promouvoir et financer des activités culturelles, éducationnelles et scientifiques destinées à la conservation et à la gestion durable de la biodiversité et des ressources naturelles dans la chaîne montagneuse du Cameroun (sud-est du pays). Il existe actuellement des initiatives pour établir des fonds fiduciaires pour l environnement dans plusieurs pays d Afrique francophone: en Mauritanie (pour le Parc National du Banc d Arguin), au Bénin (pour le réseau d aires protégées), au Gabon (pour le réseau d aires protégées et pour des sites spécifiques), pour le Tri-national de la Sangha (Parc National de Nouabale Ndoki en République du Congo; Complexe d aires protégées de Dzanga-Sangha en République centrafricaine et Parc National de Lobeke au Cameroun), en République du Congo (pour le Parc National d Odzala), en République Démocratique du 4 Moye, Melissa and Norris, Ruth (2000). Preliminary Assessment. The Current Situation and Capacity Building Needs of Environmental Trust Funds in Africa. Interagency Planning Group on Environmental Funds. En anglais et en français. ( 5 Voir 6 Voir 2

3 Congo (pour les Sites du Patrimoine Mondial), aux Comores (pour la conservation de la biodiversité) et à Madagascar (pour le réseau d aires protégées). Questions communes Toutes ces initiatives ont en commun un certain nombre de défis similaires 7 à affronter dans le cadre de leurs efforts pour mettre en œuvre des stratégies de financement et pour satisfaire les critères considérés comme importants pour la création de fonds fiduciaires pour l environnement, en particulier ceux définis par l une des principales sources de financement le Fonds pour l Environnement Mondial (FEM) 8. L une de ces questions est l absence de tradition pour des initiatives liant le secteur public et le secteur privé. Dans de nombreux cas, il est encore difficile de convaincre les gouvernements d accepter le principe d une gestion mixte où ils ne détiennent pas la majorité, comme ce fut le cas dans le cadre du processus menant à la création de CAMCOF. Une autre contrainte importante est l instabilité politique, qui a ralenti le processus de création de la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité à Madagascar pendant plusieurs mois en En Côte d Ivoire, le commencement des opérations de FPNR a été temporairement interrompu suite à la guerre civile et pourrait recommencer seulement après la visite d une équipe multi-bailleur attendue pour septembre Un passé de conflit civil dans d autres pays est la raison pour laquelle certaines des initiatives, telle que celle en République du Congo, proposent la création d un fonds fiduciaire offshore. Un défi majeur pour les pays francophones est que la plupart d entre eux sont des pays de «droit civil». Ils ne possèdent par conséquent pas le cadre requis pour créer un fonds fiduciaire pour l environnement au sens juridique strict du concept et doivent se baser sur les dispositions légales relatives aux associations, souvent démodées et inadaptées. Cependant, la Côte d Ivoire a spécifiquement introduit le concept par une «Loi sur la création, la gestion et le financement des parcs nationaux et réserves naturelles» qui a servi de base à la création de la FPRN, et une solution similaire est proposée au Bénin. Le Gabon a adopté une loi sur les fondations en Il y a plusieurs années, Madagascar a également adopté une loi sur les fondations qui constituait une condition des bailleurs pour créer Tany Meva. Au Cameroun, CAMCOF a été créée en 2001 sous la forme d une association nationale en vertu de la loi camerounaise une loi qui procure une certaine flexibilité comme base juridique pour établir des statuts adéquats. Cependant, CAMCOF ne s est vue octroyer qu en avril 2003 le «statut d utilité publique» (une condition pour bénéficier de financements à partir du budget national et une condition à l engagement des bailleurs) et ne deviendra donc complètement opérationnelle que dans les prochains mois. En l absence de loi sur les fondations, l option choisie dans le cas de FEDEC a été de créer une fondation de droit néerlandais (Stichting), qui a ensuite reçu l autorisation d opérer au Cameroun en tant qu entité étrangère reconnue en vertu de la loi sur les associations, avec exemption fiscale et statut d utilité publique. Certaines initiatives actuelles (comme c est le cas en Mauritanie) envisagent également de créer un fonds fiduciaire pour l environnement ou une fondation offshore parce que la création d une association locale ne permettrait pas de bénéficier d une protection adéquate. D autres contraintes institutionnelles et juridiques au fonctionnement des fonds fiduciaires dans les pays d Afrique francophone sont la faiblesse du secteur bancaire et le choix limité de produits d investissement disponibles aux niveaux nationaux et régionaux, des facteurs aggravés par des limitations et / ou interdictions imposées sur les investissements en dehors du pays par les législations nationales et régionales. Finalement, la mise en œuvre fructueuse d une stratégie de financement à long terme et d un fonds fiduciaire pour l environnement dépend de l adoption d approches efficaces et orientées vers la pratique (business-like) dans la gestion des aires protégées. Deux aspects principaux doivent être soulignés à cet égard. Tout d abord, trop souvent, la gestion des aires protégées en Afrique francophone est encore caractérisée par un manque de flexibilité, d autonomie et de responsabilisation. Les autorités en charge 7 Certaines de ces questions ont été mises en lumière durant la Conference for African Environmental Funds, 3-6 avril 2002, Lake Manyara, Tanzania. Voir rapport sur 8 Voir Fonds Mondial pour l Environnement (FEM) (janvier 1999, février 1999, avril 1999). Notes sur les enseignements du FEM #5, 6 et 7 ( 3

4 des aires protégées doivent pouvoir disposer d un cadre juridique et institutionnel leur permettant de mobiliser des revenus et de les gérer pour mettre en œuvre leurs programmes. Ceci se concrétise progressivement dans certains pays par la création d entités autonomes ou semi-autonomes responsables de la gestion du réseau national d aires protégées telles que l Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées (ANGAP, à Madagascar), l Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN, en République Démocratique du Congo) ou le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF, au Bénin). Dans certains cas, comme dans celui du complexe d aires protégées de Dzanga-Sangha (en République centrafricaine) et celui du Parc National du Banc d Arguin (en Mauritanie), les aires protégées ont le droit de garder au moins un pourcentage des revenus générés grâce à, par exemple, l écotourisme. Dans d autres pays tels que le Cameroun et le Gabon, des discussions sont en cours pour renforcer l autonomie institutionnelle, juridique et financière des autorités de gestion des aires protégées. Il est prévu que la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité à Madagascar gère cinquante pour cent des droits d entrées perçus par ANGAP. Ensuite, la plupart des aires protégées doivent encore développer des plans de gestion dotés d objectifs clairs. Ces plans devraient ensuite servir de base au développement de plans d affaires (business plans) établis de manière transparente, qui jouent un rôle clé pour convaincre d autres acteurs et en particulier les bailleurs potentiels qu il est justifié de créer un fonds fiduciaire. Dans un contexte général où les ressources financières sont limitées, une démonstration claire et bien fondée des coûts opérationnels et d investissement permettra de prioriser les financements sur une base solide. Le développement de plans de gestion et d affaires s est révélé être un processus qui prend du temps, en particulier dans la mesure où ils doivent prendre en compte de manière appropriée les intérêts des différents acteurs et nécessitent l approbation formelle des autorités, et, plus important encore, parce qu il existe un besoin important de renforcement des capacités dans ce domaine en Afrique francophone. Projet de Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité à Madagascar Contexte. Depuis plus de dix ans, le Gouvernement de Madagascar met en œuvre un Programme d Action Environnementale avec l appui de la communauté internationale et des organisations de conservation. La troisième phase de ce programme de quinze ans devrait commencer au début de l année 2004 et se concentrer sur le financement durable des activités menées depuis le début du programme, y compris la gestion effective du réseau d aires protégées par le service des parcs nationaux, ANGAP. Une «Commission pour le Financement Durable» a été établie en 2000 pour développer des stratégies de financement durable et a identifié la création d un fonds fiduciaire comme la pièce maîtresse du financement à long terme des aires protégées et de la conservation de la biodiversité dans le pays. Etat d avancement. En 2001, le Ministère de l Environnement a nommé un Comité de Pilotage pour mener le processus de création du fonds fiduciaire. Il est maintenant prévu que le fonds sera créé en novembre Le Comité de Pilotage est composé de sept membres venant du secteur public et privé, dotés d une expertise dans différents domaines, y compris la conservation et les secteurs bancaires et juridiques. Jusqu à présent, la préparation du fonds a été principalement financée par la Banque Mondiale (à travers l ANGAP) dans le cadre du Programme d Action Environnementale. Conservation International (CI), la Coopération Financière Allemande - KfW, USAID et le Réseau du WWF ont également apporté un appui technique. Le Comité de Pilotage a recommandé la création de la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité à Madagascar en vertu de la loi malgache sur les fondations qui a servi de base à la création de Tany Meva. Des projets de statuts et de règlement intérieur ont été développés et examinés par les acteurs clés. Un manuel de gestion et une politique d investissement sont en préparation. Défis clés. Trois défis importants peuvent être notés. Le premier est celui de la difficulté de produire un plan d affaires pour ANGAP, en raison de la complexité du réseau des aires protégées (qui en comprend 46) et du manque d expérience pratique dans ce domaine dans le pays. Des projections financières pour ANGAP ont maintenant été adoptées par un comité ad hoc et seront raffinées avec l appui d une assistance technique extérieure. Une autre question clé est celle du régime juridique et fiscal de la Fondation. La pratique a démontré que certaines des dispositions légales de la loi actuelle sur les 4

5 fondations devaient être modifiées pour assurer le fonctionnement adéquat et effectif d un fonds dans le pays. Après un examen attentif de toutes les options disponibles pour résoudre ces questions, il est maintenant envisagé d adopter une loi additionnelle spécifique pour, en particulier, confirmer l exemption fiscale complète de la Fondation et autoriser les investissements de ses biens à l extérieur du pays. Une troisième question est celle du champ d action du projet de Fondation, qui est défini de manière large comme «se focalisant sur le financement des aires protégées» : des priorités devront être définies suivant un ensemble de critères convenus. Opportunités. Suivant la loi sur les fondations, un capital minimum équivalent à 1 million US$ est requis pour enregistrer la Fondation. Cette condition sera remplie grâce à une conversion de dette à fournir par le Gouvernement de Madagascar en vertu d un accord avec le Gouvernement allemand signé en avril Le Gouvernement de Madagascar sera un «fondateur» de la Fondation, avec Conservation International/Global Conservation Fund et WWF qui se sont chacun engagés à contribuer 1 million US$ à la Fondation sous la forme de fonds de dotation. L accord relatif à la conversion de dette stipule qu environ 10.2 millions (environ 11.6 millions US$) doivent être payés à la Fondation sur une période de 20 ans, avec une contribution en capital initiale de 1.7 million (environ 1.9 million US$). Des discussions sont également en cours pour augmenter la contribution du Gouvernement à la Fondation par le biais de l allocation d un pourcentage des ressources budgétaires résultant de l allégement de la dette dans le cadre de l Initiative des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) et d un pourcentage des droits de visa payés par les touristes étrangers. Un certain nombre d autres bailleurs ont exprimé un intérêt à contribuer à la Fondation. En particulier, la Banque Mondiale décidera dans un futur proche si une partie du financement planifié dans le cadre de la troisième phase du Programme d Action Environnementale sera canalisé par la Fondation. Une contribution similaire pourrait venir du FEM, avec une contribution potentielle en capital de 10 millions US$ pour 2006, une fois que le fonds aura démontré de bons résultats et mobilisé des fonds de contrepartie. KfW et USAID ont également exprimé un intérêt à canaliser environ 1.5 million US$ chacun à travers la Fondation par le biais de fonds d amortissement. L initiative du Tri-national de la Sangha Contexte. En mars 1999, les Chefs d Etat de six pays d Afrique Centrale ont convenu d apporter un appui à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers d Afrique Centrale, y compris les zones transfrontalières, en signant la «Déclaration de Yaoundé». En décembre 2000, le Gouvernement du Cameroun, de la République centrafricaine et de la République du Congo ont franchi une étape importante dans la matérialisation de leur engagement par la signature d un Accord de Coopération pour l établissement et la gestion d un complexe forestier transfrontalier appelé «Tri-national de la Sangha» ou TNS. Le TNS comprend trois Parcs Nationaux - Lobeke (Cameroun), Dzanga-Ndoki (République centrafricaine) et Nouabale-Ndoki (République du Congo) -, ainsi que leurs zones périphériques. Les autorités nationales et locales en charge des aires protégées travaillent dans le TNS avec plusieurs partenaires de longe date, comprenant en particulier WWF et la Coopération Technique Allemande - GTZ (au Cameroun et en République centrafricaine), et la Wildlife Conservation Society WCS en République du Congo. Reconnaissant la nécessité de renforcer le financement à long terme des activités de conservation au sein du TNS, les autorités gouvernementales des trois pays, ainsi que plusieurs partenaires, ont identifié la possibilité de créer un fonds fiduciaire pour l'environnement. En 1998, les parties impliquées dans la gestion du complexe d'aires protégées de Dzanga-Sangha en République centrafricaine avaient déjà analysé la faisabilité de la création d'un fonds fiduciaire pour l'environnement pour assurer la gestion effective à long terme de la zone. Les acteurs impliqués ont exprimé le besoin de mettre à jour et d'étendre cette analyse dans le cadre du TNS. La création d'un fonds fiduciaire pour le financement du TNS constituait également une recommandation de l' «Etude de faisabilité sur les mécanismes de 5

6 financement pour la conservation et la gestion durable des forêts d'afrique Centrale 9» préparée à la demande de la Conférence des Ministres en charge des Forêts d'afrique Centrale COMIFAC, et validée en Etat d avancement. Une réunion préparatoire s est tenue en mai 2003 pour lancer le processus de création du fonds. La réunion a été conviée par le Secrétariat Exécutif de la COMIFAC et a été facilitée par GTZ et WWF. Les participants comprenaient les représentants de tous les acteurs actuellement impliqués dans la gestion et le financement du TNS, c est-à-dire : les responsables nationaux en charge de la faune et des aires protégées (Directeurs des Aires Protégées) dans chacun des trois pays concernés, les gestionnaires des trois parcs et leurs conseillers techniques, ainsi que des représentants régionaux et nationaux du WWF, de WCS, de GTZ et de la Banque Mondiale. Ils ont partagé des informations sur les perspectives actuelles pour le projet de fonds et examiné un projet de plan d action et de termes de référence pour le processus de conception et de création du fonds. Ils se sont particulièrement concentrés sur les critères relatifs à la composition et à la sélection d un Comité de Pilotage comprenant des représentants du secteur public et du secteur privé, qui sera responsable de la création du fonds. Une équipe restreinte composée de représentants de la COMIFAC, du WWF, de GTZ et de WCS est maintenant chargée d organiser la première réunion du Comité de Pilotage au début d octobre 2003 afin de lancer formellement la phase de conception et de création, qui recevra l appui du Réseau du WWF, de l Alliance Banque Mondiale/WWF pour la Conservation et l Utilisation Durable des Forêts, ainsi que de GTZ et WCS. Il est prévu qu un profil pour le fonds sera défini en novembre Défis clés. Les questions importantes qui devraient se poser dans le cadre du processus de conception et de création comprennent, en particulier, la définition du champ d action du fonds. Les discussions au cours de la réunion préparatoire ont déjà mis en lumière la nécessité de clarifier de manière transparente et participative comment établir des priorités en ce qui concerne les activités nationales et transfrontalières à financer. Une autre question complexe sera celle du choix de la structure juridique pour le fonds, en raison de l absence de cadre approprié dans les pays concernés et de la nature «trinationale» de l initiative. Opportunités. Grâce aux efforts de WWF Allemagne, un partenariat unique et novateur a été lancé en 2002 avec un investisseur privé allemand, la brasserie Krombacher, afin de mobiliser des fonds par une campagne de marketing ciblée. La campagne s est maintenant étendue à plusieurs autres sociétés privées de différents secteurs des affaires. En avril 2003, la «Sangha Rainforest Foundation» a été établie en tant que sous-fondation de WWF Allemagne pour gérer les revenus générés par la campagne de marketing en 2002 et La coopération entre cette fondation et le projet de fonds pour le TNS sera définie dans le cadre de la phase de conception et de création. En outre, un certain nombre d autres bailleurs du secteur public et privé ont, de manière formelle ou informelle, exprimé un intérêt à contribuer au développement d un fonds fiduciaire dans le cadre du TNS. Un des objectifs du «Business Plan de l Alliance Banque Mondiale/WWF est de mettre en place un fonds fiduciaire de 25 millions US$ pour appuyer la conservation à long terme dans des aires transfrontalières importantes d Afrique Centrale, avec une priorité pour le TNS. Principaux enseignements tirés. Les principaux enseignements tirés dans l examen des processus menant à l établissement de fonds fiduciaires en Afrique francophone comprennent : Il est vital de promouvoir un soutien politique solide dès le début. Ceci constitue l un des facteurs critiques car, dans la majorité des cas, le cadre juridique et fiscal doit être renforcé par l adoption de mesures législatives pour que le fonds puisse être créé dans des conditions satisfaisantes et fournir des mesures incitatives aux investisseurs. La Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité 9 Moye, Melissa et Carr-Dirick, Brigitte (janvier 2002). Etude de faisabilité sur les mécanismes de financement pour la conservation et la gestion durable des forêts d'afrique centrale. Document de mise en oeuvre de la Déclaration du Sommet de Yaoundé. Résumé du rapport disponible en anglais sur 6

7 à Madagascar a reçu un appui au niveau présidentiel l accord relatif à la conversion de dette a été le premier traité international signé par le nouveau Gouvernement de Madagascar en Dans le cas du TNS, l adhésion politique de la part de la COMIFAC a également joué un rôle clé dans le lancement de cette initiative transfrontalière. Il existe un besoin important de renforcer la capacité de mettre en oeuvre des approches pratiques et effectives, y compris en fournissant des outils adaptés au contexte national et, de préférence, en français. La mise en oeuvre d un large processus participatif multi-acteur financé par différentes sources est essentielle pour assurer l appropriation et contribue grandement à augmenter l expertise disponible dans le pays en matière de conservation. Le rôle de «mentor» joué par les organisations internationales de conservation ou les bailleurs est très important pour promouvoir le processus tant au niveau national qu international, faciliter l accès aux partenaires internationaux et apporter un appui technique dans la conception de mécanismes de financement novateurs. Les partenariats stratégiques avec le secteur privé devraient être renforcés dans la mesure où ils constituent un outil puissant pour mobiliser des fonds et l intérêt du public et des autres contributeurs potentiels. 7

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