ETUDE DE LA QUALITÉ DE L'AIR EN PROXIMITÉ TRAFIC "RUE ARISTIDE BRIAND" À ROMILLY

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1 Protégeons ensemble l air que nous respirons ETUDE DE LA QUALITÉ DE L'AIR EN PROXIMITÉ TRAFIC "RUE ARISTIDE BRIAND" À ROMILLY Année 2013 RÉFÉRENCE DE L ÉTUDE : PSQA/ROMI-13/01-EDS/CEP SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L AIR EN CHAMPAGNE-ARDENNE 2 Rue Léon PATOUX REIMS CEDEX 2 Tél Fax contact@atmo-ca.asso.fr - Website :

2 - Conditions de Diffusion : * Diffusion libre pour une réutilisation ultérieure des données dans les conditions ci-dessous: * Toute utilisation partielle ou totale de ce document devra porter la mention: "Source d'information ATMO CA- étude PSQA/ROMI- 13/01-EDS/CEP". * Les données contenues dans ce document restent la propriété d'atmo Champagne-Ardenne. * ATMO Champagne-Ardenne n est en aucune façon responsable des interprétations, travaux intellectuels et publications diverses issus de ce document et pour lesquels elle n aurait pas donné d accord préalable. Personne en charge du dossier Service Technique Bastien GAL, Responsable d Exploitation Rédaction Charles-Elie PETITJEAN, Chargé d'études Vérification Eve CHRETIEN, Ingénieur d études Approbation Emmanuelle DRAB-SOMMESOUS, Directrice Rapport d'étude PSQA/ROMI-13/01-EDS/CEP Etude de qualité de l air en proximité trafic rue Aristide Briand à Romilly (2013)

3 Table des matières INTRODUCTION... 2 I) PRESENTATION DE L ETUDE... 3 I.1) Polluants mesurés... 3 I.2) Site de mesure... 3 I.2.1) Localisation de l unité mobile... 3 I.2.2) Caractéristiques du site... 5 II) Résultats de l étude... 6 II.1) Conditions météorologiques ère période : 17 janvier au 05 mars nde période : 27 mai au 19 juillet II.2) EXPLOITATION DES RESULTATS... 8 II.2.1) Dioxyde d azote NO Profil de l étude et comparaison avec les stations de fond de l agglomération troyenne... 8 Profils hebdomadaire et journalier... 9 Rapport NO/NO Comparaison à la réglementation Comparaison aux autres stations II.2.2) Poussières fines PM Profil de l étude et comparaison avec les stations de fond de l agglomération troyenne Profils hebdomadaire et journalier Comparaison à la réglementation Comparaison aux autres stations II.2.3) Monoxyde de carbone CO CONCLUSION ANNEXES Page 1

4 Introduction ATMO Champagne-Ardenne dispose en 2013 sur la région de 10 stations fixes de fond mesurant en continu les polluants réglementés en air ambiant, et permettant le suivi de l exposition moyenne de la population à la pollution atmosphérique sur les principales agglomérations de Champagne-Ardenne. Un site de mesure à proximité du trafic routier est également présent au sein de Reims. La directive 2008/50/CE parue le 21 mai 2008 et définissant les modalités de surveillance de la qualité de l air en Europe, rend en effet réglementaire l installation de stations en proximité trafic en région. La circulaire du 12 octobre 2007 relative à l information du public sur les particules en suspension dans l air ambiant et l arrêté préfectoral 2009-DIV-05-Qualité de l air du 12 janvier 2009 intègrent d ailleurs la possibilité de prendre en compte les données issues de stations de proximité trafic en cas d épisode de pollution atmosphérique aux poussières. Dans le cadre de l application du Plan de Surveillance de la Qualité de l Air de Champagne-Ardenne pour la période de 2010 à 2015, des mesures de concentrations en particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM 10 ) et dioxyde d azote (NO 2 ) doivent être menées à proximité du trafic routier en Zone Régionale (ZR). Une étude a été menée sur la commune de Romilly dans le département de l Aube en 2013, compte tenu de la présence d un axe très emprunté au cœur de la commune. Les mesures ont concerné des polluants émis en partie par le trafic routier : dioxyde d azote (NO 2 ), monoxyde de carbone (CO) et poussières fines (PM 10 ). Afin de prendre en compte la variabilité des teneurs au cours de l année, l étude s est déroulée au cours de deux saisons différentes : - Période de mesures hivernale : du 17 janvier au 05 mars Période de mesures estivale : du 27 mai au 19 juillet Cette étude a bénéficié du soutien financier de la région Champagne-Ardenne. Page 2

5 I) Présentation de l étude I.1) Polluants mesurés Conformément aux exigences de la directive 2008/50/CE du 21 mai 2008 concernant la qualité de l air ambiant, une période minimale de 14 % de l année, soit 8 semaines, est requise pour l évaluation annuelle des teneurs de polluants par méthode indicative. Pour cette étude, les mesures se sont réalisées sur 5 semaines en période estivale et 6 semaines en période hivernale. Des polluants réglementés émis en partie par le transport routier ont été suivis : le dioxyde d azote, le monoxyde de carbone et les poussières fines (PM10). Le Tableau 1 récapitule les différents polluants suivis dans le cadre de cette étude, et pour chacun d entre eux, la méthode de mesure ainsi que la durée de l échantillonnage. Les sources et les effets de ces polluants figurent en Annexe I. Polluant Méthode de mesure Durée Oxydes d azote (NO 2 +NO) Norme NF EN de juillet 2005 Mesure en continu Monoxyde de carbone (CO) Norme NF EN de juillet 2005 Mesure en continu Poussières fines dont le diamètre est inférieur à 10 µm (PM 10 ) Méthode par microbalance TEOM Tableau 1 - Récapitulatif des polluants mesurés Mesure en continu NOx, CO, PM 10 Ces polluants sont mesurés en continu à l aide d analyseurs installés dans l unité mobile de surveillance de la qualité de l air d ATMO Champagne-Ardenne. La mesure des PM 10 du site a été incluse au dispositif d alerte conformément à l arrêté préfectoral 2009-DIV-05-Qualité de l air du 12 janvier 2009, relatif à l information du public sur les particules en suspension dans l air ambiant en cas d épisode de pollution atmosphérique. I.2) Site de mesure I.2.1) Localisation de l unité mobile L unité mobile a été placée le long de la rue Aristide Briand, axe très fréquenté avec un Trafic Moyen Journalier Annuel (TMJA) supérieur à Stationnée au numéro 229 de cette rue, l unité mobile a effectué des mesures dites de «proximité trafic» au sein d une zone de densité de population de 2852 hab/km². Le choix de cet emplacement a permis d allier les objectifs de l étude aux contraintes techniques du terrain (respect des règles d implantation, métrologie, alimentation en électricité). La Figure 2 présente la disposition de l unité mobile le long de la rue. Page 3

6 Figure 1 - Localisation du site de mesure Figure 2 - Disposition de l'unité mobile en proximité trafic sur la rue Aristide Briand Page 4

7 I.2.2) Caractéristiques du site L unité mobile a été installée sur un site où le trafic routier est le plus important de la ville. La densité de population de la commune de Romilly est représentée sur la Figure 3. Unité mobile Rue Aristide Briand Figure 3 - Densité de population du site de mesure Le Tableau 2 récapitule les différents paramètres liés au site «Rue Aristide Briand», et sa localisation est indiquée à partir des Figure 1et Figure 2. Emplacement de l unité mobile Densité de population Trafic Largeur de la voie Latitude : 48 30'40"N Longitude : 3 43'20"E 2852 hab/km² veh/j 7m10 Nombre de voie Distance prélèvement NO 2 par rapport au bord du trottoir Distance prélèvement PM10 par rapport au bord du trottoir 2 voies 3m60 3m30 Tableau 2 - Caractéristiques du site de mesure " Aristide Briand" Des habitations peu élevées bordent cette avenue. Il est aussi à noter la présence de larges trottoirs avec places de stationnement tout au long de cet axe. Un site accueillant de la population dite «sensible» se trouve à proximité du site de mesure : l école primaire Robespierre qui est à environ 350 mètres de l unité mobile Page 5

8 II) Résultats de l étude Remarque : L intégralité des résultats présentés par la suite est exprimée par rapport au temps universel (TU). En France métropolitaine, l heure légale s obtient par addition d une heure l hiver, et de deux heures l été. II.1) Conditions météorologiques Du faire du rôle important des conditions atmosphériques sur la dispersion, l abattement et la réactivité chimique des polluants, différents paramètres ont été suivis au cours de la campagne de mesure. Les figures Figure 4, Figure 5 et Figure 6 présentent les évolutions de la température moyenne, de la pluviométrie, ainsi que la rose des vents mesurés par la station Météo-France de Bouy-sur-Orvin au cours des 2 périodes. Figure 4 Températures moyennes journalières lors des deux périodes de mesure Figure 5 Pluviométries journalières lors des deux périodes de mesure Page 6

9 Figure 6 - Roses des vents lors des deux périodes de mesure 1 ère période : 17 janvier au 05 mars 2013 Les conditions météorologiques ont été contrastées au cours de cette campagne de mesure. Du 17 au 26 janvier, l hiver est installé avec des températures qui descendent en-dessous de 0 C. La fin du mois de janvier et la première quinzaine de février se distingue par le fond de l air qui se radoucit avec le retour de bonnes précipitations. Par la suite un climat anticyclonique s est installé sur la fin de la campagne avec des températures froides et quelques épisodes de pluies verglaçantes. Sur cette première période les vents dominants provenaient majoritairement du nord-est, et du sud-ouest dans une moindre mesure. 2 nde période : 27 mai au 19 juillet 2013 Le mois de juin et le début du mois de juillet se sont illustrés par un temps anticyclonique avec des températures de saison entrecoupé d épisodes orageux. Des orages particulièrement virulents ont été notés dans la nuit du 18 au 19 juin et la journée du 19. L anticyclone s installe durablement à partir du 6 juillet et c est une ambiance estivale qui domine. Les températures s envolent et le temps est lourd sur certaines journées. Les vents dominants ont globalement gardé les mêmes directions que lors de la période hivernale. Page 7

10 II.2) Exploitation des résultats Remarques : Une comparaison des résultats de mesure est réalisée dans cette partie avec les données issues de deux stations fixes urbaines dites «de fond» de l agglomération troyenne : «La Tour» et «Sainte Savine». Ces stations sont les plus proches du site de mesure de Romilly. Les données manquantes sont dues à des coupures de courant au niveau de l unité mobile du 5 au 11 février et du 16 au 19 février. Définitions : Station dite de «fond» : il s agit de suivre l exposition moyenne de la population aux phénomènes de pollution atmosphérique de fond dans les centres urbains. Station dite «trafic» : il s agit de fournir des informations sur les concentrations mesurées dans des zones représentatives du niveau maximum d exposition auquel la population, située en proximité d une infrastructure routière, est susceptible d être exposée. II.2.1) Dioxyde d azote NO 2 Profil de l étude et comparaison avec les stations de fond de l agglomération troyenne La Figure 7 présente l évolution des teneurs moyennes journalières en dioxyde d azote au niveau de l unité mobile en «proximité trafic» ainsi que des stations fixes dites «de fond» de l agglomération troyenne. Période hivernale Période estivale L Figure 7 - Concentrations moyennes journalières en dioxyde d'azote durant les deux périodes de mesure Page 8

11 Les concentrations en dioxyde d azote issues des trois sites sont fortement corrélées. Les concentrations de l unité mobile sont la plupart du temps supérieures à celles des stations de fond, et ce en période hivernale comme en période estivale. Sur ce site aux concentrations de fond s ajoutent les émissions provenant du trafic routier. Le Tableau 3 présente les concentrations moyennes ainsi que les maximas horaires et journaliers enregistrés pour le dioxyde d azote au niveau des stations fixes de l agglomération troyenne et de l unité mobile situé à Romilly. La Tour Ste Savine Unité mobile Moyenne de la campagne (µg/m 3 ) 19 (19*) 16 (16*) 25 Maximum journalier (µg/m 3 ) (de minuit à minuit) 51 le 17/01 48 le 17/01 53 le 05/03 Maximum horaire (µg/m 3 ) 81 le 09/02 76 le 05/03 93 le 04/03 * Moyenne calculée en enlevant les données manquantes de l unité mobile Tableau 3 - Moyennes, maximas journaliers et horaires en dioxyde d'azote au cours de l'étude Remarque : Les données manquantes suites à deux coupures de courant sur l unité mobile n ont eu aucune influence sur la moyenne de la campagne. En effet, les moyennes calculées sur les stations fixes restent identiques si les mêmes périodes manquantes que sur Romilly sont supprimées. Cependant des maximums journaliers et horaires ont pu être manqués. Une comparaison des résultats de mesure est réalisée dans cette partie avec les données issues de deux stations fixes urbaines dites «de fond» de l agglomération troyenne : «La Tour» et «Sainte Savine». Ces stations sont les plus proches du site de mesure de Romilly Les maximas journaliers et horaires sont plus élevés au niveau de l unité mobile mais restent globalement du même ordre de grandeur que ceux des stations fixes. Toutefois la moyenne observée lors de la campagne est 1.3 à 1.6 fois plus élevée que les deux sites de fond. D une façon générale, en fond ou en proximité du trafic routier, les moyennes mesurées sont plus élevées lors de la période hivernale. Plusieurs phénomènes en sont à l origine : - Des conditions de dispersion des polluants moins favorables en hiver du fait de phénomènes d inversion thermique, - Des températures plus basses en hiver impliquant l utilisation d une nouvelle source d émissions de dioxyde d azote : le chauffage. - Un rayonnement solaire plus important et des températures plus élevées en été, entraînant une réactivité plus grande du dioxyde d azote qui se transforme en ozone. Profils hebdomadaire et journalier Les Figure 8 et Figure 9 présentent l évolution moyenne des teneurs en dioxyde d azote au cours d une semaine type et au cours d une journée type au niveau des trois sites de mesures. Page 9

12 Figure 8 - Profil journalier des teneurs en dioxyde d'azote Figure 9 - Profil hebdomadaire des teneurs en dioxyde d'azote Page 10

13 Ces graphiques mettent en évidence l influence du trafic routier sur les teneurs en dioxyde d azote. L évolution journalière et hebdomadaire est similaire sur les trois sites avec : - Des niveaux moyens plus élevées en milieu de semaine, et les niveaux les plus bas le week-end. - Des niveaux horaires moyens plus élevés durant les pointes de circulation du matin et du soir, et les valeurs les plus basses au cours de la nuit. De nouveau, le site de proximité se distingue par des niveaux de concentration bien plus élevés ainsi que par une variabilité des teneurs plus prononcée traduisant la proximité de la source automobile. Rapport NO/NO 2 Le Tableau 4 présente les rapports de concentrations NO/NO 2 de l unité mobile et des stations de fond durant la campagne de mesure. Ratio NO/NO2 (ppb) Unité mobile La Tour Ste Savine Tableau 4 - Ratios NO/NO 2 durant la campagne Du fait de la conversion progressive du NO en NO 2 par oxydation avec différents constituants présents dans l air, un rapport élevé en un point permet de traduire la proximité de la source. Dans le cas présent, le rapport NO/NO 2 au niveau de l unité mobile apparait nettement supérieur à ceux des stations de fond de Troyes, ce qui affirme la proximité de la source de l unité mobile, à savoir le trafic routier. Comparaison à la réglementation Le Tableau 5 confronte les résultats obtenus sur le site de proximité à la réglementation en vigueur pour l année 2013 (Décret n du 21 octobre 2010). NO 2 en µg/m 3 Moyenne de la campagne Maximum horaire Unité mobile Romilly Réglementation Seuil d évaluation inférieur Valeurs annuelles Seuil d évaluation supérieur Valeur limite Valeurs horaires Seuil d information et de recommandation Tableau 5 - Réglementation pour le NO 2 (Décret n du 21 octobre 2010) Avec une moyenne annuelle estimée de 25 µg/m 3, le seuil d évaluation inférieur, niveau en deçà duquel il est suffisant pour évaluer la qualité de l air, d utiliser des techniques de modélisation ou d estimation objective, n est pas dépassé. La valeur limite en NO 2 n est par conséquent pas non plus dépassée. De même, avec un maximum horaire de 93 µg/m 3, le seuil d information et de recommandation n a pas non plus été atteint Page 11

14 Comparaison aux autres stations La Figure 10 récapitule la situation de la concentration moyenne reconstituée en NO 2 mesurée lors de cette étude avec celles de l ensemble des stations fixes de Champagne-Ardenne, avec celle issue de la station de proximité trafic de Reims, ainsi qu avec celle de la campagne de proximité trafic effectuée à Epernay (2012). Figure 10 - Comparaison des teneurs en NO 2 à celles des autres stations La concentration moyenne reconstituée en dioxyde d azote est proche de celle mesurée lors de la précédente étude de proximité trafic dans la ville d Epernay, sachant que les conditions météorologiques influencent les niveaux de pollution et sont variables selon les années. Néanmoins, la station située en proximité trafic à Reims présente une concentration moyenne 1.8 fois plus élevée de celle mesurée au niveau de l unité mobile à Romilly. Page 12

15 II.2.2) Poussières fines PM10 Profil de l étude et comparaison avec les stations de fond de l agglomération troyenne La Figure 11 présente l évolution des teneurs moyennes journalières en PM10 aux niveaux de l unité mobile et des stations de fond «La Tour» et «Ste Savine». Période hivernale Période estivale Figure 11 - Moyennes journalières en PM10 durant les deux périodes de mesure Les résultats du graphique montrent une évolution similaire des teneurs en poussières entre les trois sites, avec des niveaux moyens plus élevés sur le site en proximité trafic. De même que pour le dioxyde d azote, des teneurs plus élevées l hiver sont constatées, du fait de conditions de dispersions des polluants moins favorables à cette période avec des phénomènes d inversion thermique, et des émissions dues au chauffage. Le Tableau 6 présente les concentrations moyennes ainsi que les maxima horaires et journaliers enregistrés en PM10 au cours de la campagne. La Tour Ste Savine Unité mobile Moyenne de la campagne/ (µg/m 3 ) 24 (25*) 23 (24*) 30 Maximum journalier (µg/m 3 ) (de minuit à minuit) 59 le 19/02 68 le 19/02 72 le 04/03 Maximum horaire (µg/m 3 ) 98 le 13/ le 13/ le 05/03 *Moyenne calculée en enlevant les données manquantes de l unité mobile Tableau 6 - Moyennes et maximas en PM10 au cours de l'étude Page 13

16 Remarque : Les données manquantes suites à deux coupures de courant sur l unité mobile n ont eu aucune influence sur la moyenne de la campagne. En effet, les moyennes calculées sur les stations fixes restent identiques si les mêmes périodes manquantes que sur Romilly sont supprimées. Cependant des maximums journaliers et horaires ont pu être manqués. Les maximas journaliers observés se sont produits lors de la période hivernale, avec 59 µg/m 3 sur la station de fond «La Tour» et 68 µg/m 3 sur «Sainte Savine» le 19 février, et 72 µg/m 3 sur l unité mobile le 4 mars. Les températures froides et les vents faibles combinés à des inversions thermiques ont concentré les polluants émis dans une couche de faible épaisseur, d où des pics de concentrations en PM10. A noter que des valeurs similaires, voire plus élevées ont été observées sur le restant de la région, ainsi que dans de nombreuses autres régions de France. Pour illustrer cela, la Figure 12 présente les concentrations maximales en PM10 observées sur la France lors du 18 et 19 février 2013 et du 4 et 5 mars Figure 12 - Evolution des concentrations maximales journalières en PM10 (µg/m 3 ) sur la France lors du 18 et 19 février2013 et du 4 et 5 mars 2013 Page 14

17 Les maximas horaires, très dépendants des conditions et évènements locaux, se sont aussi produits lors de la période de mesure hivernale, à des heures de pointes, avec 98 µg/m 3 mesurés par la station de fond de «la Tour», 139 µg/m 3 sur la station «Sainte Savine», et 108 µg/m 3 mesurés par l unité mobile en proximité trafic. Profils hebdomadaire et journalier Les Figure 13 et Figure 14 présentent l évolution moyenne des teneurs en PM10 au cours d une semaine type et au cours d une journée type sur les trois sites. Figure 13 - Profil journalier des teneurs en PM10 Figure 14 - Profil hebdomadaire des teneurs en PM10 Page 15

18 Ces graphiques mettent en exergue l influence du trafic routier sur les teneurs en poussières fines. Les variations de concentrations au cours de la journée sont néanmoins moins marquées que pour le dioxyde d azote, les sources de PM10 étant multiples (le chauffage en particulier). Par ailleurs, des niveaux moyens plus élevés sont observés en milieu de semaine, les niveaux les plus bas étant observés le dimanche. Comparaison à la réglementation Le confronte les résultats obtenus à la réglementation existante pour les PM10. PM 10 en µg/m 3 Moyenne de la campagne Moyenne maximale sur 24h Unité mobile Romilly le 05/03 à 14h Valeurs annuelles Moyenne sur 24h à 8h et 14h Réglementation Seuil d évaluation supérieur Objectif de qualité Valeur limite Seuil d information et de recommandation Tableau 7 - Réglementation pour les PM10 (Décret n du 21 octobre 2010 et arrêté préfectoral n du 26 avril 2012) Le seuil d évaluation supérieur, seuil à partir duquel des mesures fixes sont nécessaires sur la région pour l évaluation de la qualité de l air, a été dépassé. Avec 30 µg/m 3, la concentration moyenne en PM10 au cours de cette étude se situe au niveau de la valeur de l objectif de qualité de l air et reste donc inférieure à la valeur limite annuelle. Des dépassements ponctuels de la valeur correspondant au seuil d information et de recommandation (SIR) (50 µg/m 3 ) ont néanmoins pu être constatés. L unité mobile a mesurée 20 dépassements du SIR. Néanmoins, un déclenchement du dispositif préfectoral d alerte sur le département de l Aube, est effectif si le dépassement observé en proximité trafic est également observé pour une station de fond située dans le département. De ce fait, les mesures de l unité mobile ont participé à deux déclenchements du SIR le 14 février et le 05 mars. Comparaison aux autres stations La Figure 15 récapitule la situation de la concentration moyenne reconstituée en PM10 mesurée lors de cette étude avec celles de l ensemble des stations fixes de Champagne Ardenne. Figure 15 - Comparaison des teneurs en PM10 à celle des autres stations Page 16

19 La concentration moyenne en PM10 mesurée par l unité mobile à Romilly est légèrement inférieure à celle mesurée au niveau de la station trafic à Reims et supérieure à celle mesurée par les stations de fond de Champagne-Ardenne. II.2.3) Monoxyde de carbone CO Le Tableau 8 présente les teneurs moyennes en monoxyde de carbone mesurées au cours de l étude au niveau de l unité mobile. CO en mg/m 3 Moyenne de la campagne Maximum journalier sur 8 heures glissantes Unité mobile Romilly Réglementation Valeur limite 10 Tableau 8 - Réglementation pour le CO (Décret n du 21 octobre 2010) Le maxima journalier reste en deçà du seuil réglementaire de 10 mg/m 3. Page 17

20 Conclusion Dans le cadre du Plan de Surveillance de Qualité de l air en Champagne Ardenne, une étude de qualité de l air a été menée en proximité trafic à Romilly au cours de l année Deux phases de mesures, l une hivernale entre le 17 janvier et le 5 mars, l autre estivale entre le 27 mai et le 19 juillet, ont été réalisées au niveau de la rue Aristide Briand, de sorte que la synthèse des résultats tienne compte de la variabilité temporelle des concentrations en polluants au cours d une année. Les données issues de l unité mobile en proximité trafic ont été comparées avec deux stations fixes de fond de l agglomération troyenne. Lors de cette campagne, les polluants ayant fait l objet de mesures ont été le dioxyde d azote (NO 2 ), les poussières fines (PM10) et le monoxyde de carbone (CO), les concentrations ambiantes relatives à chacun d entre eux étant réglementées. La concentration annuelle reconstituée en NO 2 de 25 µg/m 3 est inférieure au seuil d évaluation inférieur. La concentration annuelle reconstituée en PM10 de 30 µg/m 3 est supérieure au seuil d évaluation supérieur et atteint l objectif de qualité. Plusieurs dépassements du seuil d information et de recommandation ont été relevés au niveau de l unité mobile. Ces dépassements ont participé au déclenchement du SIR sur le département de l Aube à deux reprises. En ce qui concerne le monoxyde de carbone, les concentrations mesurées se sont montrées très endeçà des valeurs réglementaires. En résumé, la rue Aristide Briand présente une concentration annuelle en dioxyde d azote proche des teneurs des stations de fond de l agglomération troyenne en 2013, et de celles mesurées lors de précédentes études menées en proximité trafic à Epernay en 2012, à St-Dizier et Charleville-Mézières en Néanmoins, la concentration moyenne annuelle en NO 2 mesurée par la station trafic de Reims en 2013 est approximativement 1.8 fois plus élevée que celle mesurée au niveau de la rue Aristide Briand. La concentration annuelle en PM10 au niveau de cette rue est supérieur au seuil d évaluation supérieur, confirmant la nécessité d implantation d une station de surveillance des PM10 en Champagne- Ardenne hors zone constitué par les grandes agglomérations. L ensemble des valeurs annuelles en NO 2, PM10, et CO respectent la réglementation en air ambiant. Page 18

21 Annexes Sources et effets des polluants mesureś Dioxyde d azote NO 2 Sources Le monoxyde d azote (NO) et le dioxyde d azote (NO 2 ) sont émis lors des phénomènes de combustion. Le NO 2 est issu de l oxydation du NO. En Champagne-Ardenne, les sources principales sont le transport routier à 55% puis l agriculture à 20%. Le pot catalytique a permis, depuis 1993, une diminution des émissions des véhicules à essence. Par ailleurs, l entrée en vigueur de la norme EURO III pour les poids lourds en 2002 et la norme EURO IV en 2005 pour les véhicules particuliers accompagnée d une stabilité du parc roulant contribue également à cette diminution. 55% 3% 2% 12% 8% 20% TRANSFORMATION ENERGIE INDUSTRIE MANUFACTURIERE RESIDENTIEL TERTIAIRE AGRICULTURE TRANSPORT ROUTIER AUTRES TRANSPORTS Emissions de NOx en Champagne-Ardenne (ATMO Champagne-Ardenne A2005-M2010-Secten-v1) Effets sur la santé et sur l environnement Le dioxyde d azote est un gaz irritant pour les bronches. Chez les asthmatiques, il augmente la fréquence et la gravité des crises. Chez l enfant, il favorise les infections pulmonaires. Le dioxyde d azote participe au phénomène des pluies acides, à la formation de l ozone troposphérique, dont il est l un des précurseurs, à l atteinte de la couche d ozone stratosphérique et à l effet de serre. Poussières fines PM 10 Sources Les particules ou poussières en suspension liées à l activité humaine proviennent majoritairement d activités industrielles très diverses (sidérurgie, incinération ), des transports (gaz d échappement, usure, frottements ) et du secteur résidentiel (chauffage, ). Leur taille et leur composition sont très variables. Les particules sont souvent associées à d autres polluants (HAP). Dans cette étude sont mesurées les poussières de diamètre inférieur à 10 micromètres (PM 10). Page 19

22 12% 0% 1% 14% 24% TRANSFORMATION ENERGIE INDUSTRIE MANUFACTURIERE RESIDENTIEL TERTIAIRE 49% AGRICULTURE TRANSPORT ROUTIER AUTRES TRANSPORTS Emissions de PM 10 en Champagne-Ardenne (ATMO Champagne-Ardenne A2005-M2010-Secten-v1) Effets sur la santé et sur l environnement Selon leur taille (granulométrie), les particules pénètrent plus ou moins profondément dans l arbre pulmonaire. Les particules les plus fines peuvent, à des concentrations relativement basses, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire dans son ensemble. Certaines particules ont des propriétés mutagènes et cancérigènes. Les effets de salissure des bâtiments et des monuments sont les atteintes à l environnement les plus perceptibles. Monoxyde de carbone CO Source Gaz inodore, incolore et inflammable, le monoxyde de carbone se forme lors de la combustion incomplète de matières organiques (gaz, charbon, fioul, carburants, bois). Dans les années 80-90, le principal secteur d émission de monoxyde de carbone était le transport routier. Puis sa contribution a diminué grâce à l utilisation des pots catalytiques à compter de 1993 pour les véhicules essences et 1997 pour les véhicules diesel. Les trois secteurs contribuant le plus aux émissions de monoxyde de carbone sont le résidentiel/tertiaire, l industrie manufacturière et le transport routier. Effets sur la santé et sur l environnement Le monoxyde de carbone se fixe à la place de l oxygène sur l hémoglobine du sang, conduisant à un manque d oxygénation de l organisme (cœur, cerveau ). Les premiers symptômes sont des maux de tête et des vertiges. Ces symptômes s aggravent avec l augmentation de la concentration en CO (nausée, vomissements ) et peuvent, en cas d exposition prolongée, conduire au coma et à la mort. Le monoxyde de carbone participe également aux mécanismes de formation de l ozone troposphérique. Dans l atmosphère, il se transforme en dioxyde de carbone et contribue à l effet de serre. Page 20

23 - Protégeons ensemble l'air que nous respirons ATMO Champagne-Ardenne 2 rue Léon Patoux REIMS Cedex 2 Tél.: Fax.: contact@atmo-ca.asso.fr

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