INTRODUCTION ET ÉVOLUTION DES SCIENCES HUMAINES
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- Gilles Lheureux
- il y a 8 ans
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1 INTRODUCTION ET ÉVOLUTION DES SCIENCES HUMAINES Objectifs globaux - découvrir l évolution de la vie et de l homme dans ses dimensions biologiques, psychologiques et sociologiques - identifier et comprendre les fonctionnements humains afin de mieux se connaître et de mieux connaître les autres - découvrir et développer ses capacités relationnelles nécessaires au travail d équipe et à la relation d aide Objectifs intermédiaires - psychologie et psychanalyse - nous permettre de situer la psychologie dans l ensemble des Sciences Humaines et les différentes écoles (groupe qui réunit des chercheurs, des pensées pour définir une même idée) - connaître les évolutions de la personne aux différents âges de la vie - acquérir les notions de base de l aspect dynamique de la personnalité - percevoir l incidence somatique des situations psychologiques particulières et inversement - acquérir les éléments de connaissance de base dans une relation d aide - sociologie, psychologie sociale - connaître l objet et le champ de la sociologie - développer la connaissance des grands groupes sociaux - afin de percevoir les règles de fonctionnement d un groupe donné - anthropologie et ethnologie - afin de connaître les évolutions de l homme dans sa dimension biologique - afin de connaître les différences culturelles dans les notions de vie et de mort, santé et maladie 1
2 PROBLÈMES ET DIFFICULTÉS DE DÉFINITION La psychologie a de nombreuses définitions qui sont parfois contradictoires. Ces définitions peuvent paraître complexes, aussi nous allons citer quelques une des particularités que suscite la psychologie : 1) l accord n est encore fait ni sur son objet d étude (l Homme), ni sur sa définition. En effet nous verrons que c est d abord la théologie de l âme, qui a remplacé celle du psychisme, qui est devenue l étude du comportement puis à nouveau l étude du psychisme : - conscience - personnalité aujourd hui on s intéresse à l étude de la communication. 2) on peut se demander si le psychologue d aujourd hui s occupe du même objet d étude que le psychologue d hier, si «psychologie» est un vocable à conserver ou à ranger définitivement. Après des décennies d effort pour démontrer que la psychologie ne pouvait pas être que l étude du psychisme, la psychologie retrouve ses lettres de noblesse. Cependant, trois vecteurs tiraillent la psychologie : - la biologie - la sociologie - la philosophie Cette situation de pluridisciplinarité est illustrée par le fait que la plupart des grands noms de la psychologie n appartiennent pas originellement à ce champ philosophique : - Pavlov physiologiste - Freud biologiste et médecin neurologue - Lorenz zoologiste - Binet docteur es-sciences - Wallon H. docteur en médecine - Piaget docteur es-sciences - etc On peut dire que le «champ scientifique» de la psychologie n a pas été élaboré par les psychologues eux-mêmes. De plus, en France, la psychologie, dans la grande majorité des cas, n a pas été enseignée par ceux qui la pratiquaient. Il faut savoir que le métier de psychologue, c est à dire le titre de psychologue est porté par des praticiens bien différents par leurs préoccupations, par leur langage : - psychopédagogues (orthophonistes, etc; langage : réussite scolaire, échec,.etc) - psychothérapeutes (langage : entretien clinique, rééducation, etc) - psychotechniciens (ceux qui font passer les tests) - psychosociologues - ergonomistes (psychologues du travail) - orienteurs professionnels - chercheurs de laboratoire 2
3 - etc Toutes ces raisons font que la psychologie est aussi bien une discipline d étude qu un métier. 3
4 LA PÉRIODE PRÉ-PSYCHOLOGIQUE OU PHILOSOPHIQUE La préhistoire de la psychologie se confond avec l histoire de la philosophie et il en est ainsi de toutes les autres sciences. L existence de la psychologie en tant que science est le résultat d une autonomie progressive conquise par rapport à la philosophie. Mais la psychologie est la dernière née des autres sciences découlant de la philosophie. Son nom de baptême est attribué à Wolf en 1732 qui utilisa pour la première fois le vocable psychologia empirica et en latin psychologia rationalis. Son objet étant depuis longtemps débattu par les philosophes (les théologiens, à savoir la nature de «l âme»), ses rapports avec la matière constituent l un des problèmes les plus anciennement discutés. Durant cette période philosophique, la psychologie prend forme comme discours métaphysique centré plus ou moins implicitement sur les rapports du corps et de l âme (pas encore de psychisme). Dans cette période philosophique, la position de Descartes à la fin du 17ème siècle est souvent évoquée comme exemplaire : Alors que pour les scolastiques existait une unité du corps et de l âme, pour Descartes, il y a deux entités séparées, l âme est distincte du corps. L âme est plus facile à connaître parce qu elle peut être mise directement en évidence tandis que la matière n est connue que par l intermédiaire des sensations. Pour le dualisme cartésien, on peut donc distinguer une vie organique et une vie psychique qui constituent deux courants parallèles exerçant une certaine action l un sur l autre mais essentiellement distincts. Enfin, l âme est réservée à l espèce humaine car las animaux ne sont que de simples corps dénommés animauxmachines. Au cours du siècle suivant les conceptions de Descartes allaient être discutées ou contestées à plusieurs reprises. Ainsi Condillac ( ), s inspirant des empiristes anglais (notamment Locke ( )) et s opposant au dualisme de Descartes essaie de montrer dans son étude (Essais sur l origine des connaissances humaines) que l esprit est au départ table rase mais va s organiser progressivement grâce à cet élément de base de la vie psychique qui est la sensation, grâce aux cinq sens. Tandis qu à la même époque James Mille et John Stuart Mille expliquent tout par l association des idées mais pour tous ces auteurs et bien d autres qu ils soient cartésiens, sensualistes ou associationnistes, la psychologie qui s autonomise est une étude des données de l esprit ou une science de la subjectivité, une science de la conscience de soi ou du sens interne. La méthode essentielle de la psychologie au 18ème siècle est constituée par l introspection. Puisque comme l a énoncé Descartes, l âme peut avoir une connaissance directe d elle-même. 4
5 PSYCHOLOGIE, SCIENCE DU PSYCHISME La première période de la psychologie proprement dite ne prend vraiment naissance en tant que discipline autonome qu au cours du 19ème siècle. Cette autonomie est marquée par l entrée en scène des scientifiques : les physiciens, les physiologistes, les médecins et par la création de laboratoires spécialisés. Au début du 19ème siècle la situation est la suivante : - d un côté les philosophes qui prétendent qu une science du psychisme est possible mais dont les discours restent abstraits et formels sans conséquences pratiques, ni possibilités de découvertes authentiques. - d un autre côté les scientifiques, qui grâce à la méthode expérimentale édifient spectaculairement la physique et la biologie et dont les découvertes intéressent directement la psychologie : - la distinction des nerfs sensoriels et moteurs par Bell et Magendi entre 1811 et l énonciation de la loi de l énergie spécifique des nerfs c est à dire «un nerf n engendre jamais qu une seule sorte de sensation» par Müller en la mesure de la vitesse de l influx nerveux par Helmholtz en le rôle de la 3ème circonvolution frontale gauche dans les troubles de la parole par Broca en etc C est donc naturellement que le désir de faire de la psychologie s est traduit dans la pratique par l application de la méthode expérimentale à l étude du psychisme et de son élément. 5
6 LA PSYCHOLOGIE : SCIENCE DU COMPORTEMENT Le début du 20ème siècle va rompre brutalement avec le dualisme implicite de la psychologie définie comme science du psychisme c est à dire comme science des faits de conscience. Cette rupture a été qualifiée de révolutionnaire. C est un article de Watson qui marqua le déclenchement de cette «révolution» en constatant l impossibilité d établir une psychologie qui serait la science des faits de conscience et proclame que «seul le comportement observable peut constituer un objet scientifique». Cette psychologie est appelée «S-R-Ψ» (Stimulus Réponse Ψ). Chaque comportement est déclenché par un stimulus. Il va donner une réponse donnée. 1) S >R stimulus réponse : Boîte noire (organisme) 2) R=f(S), la réponse est fonction du stimulus Selon cette psychologie, les principes explicatives de type mentaliste tels que conscience, pensées, sentiments, etc n existent pas. Le seul matériel accessible au psychologue est constitué par les «réponses» de l organisme en situation. Ce schéma a été expliqué dans le manifeste «Behaviorisme» en a) La réflexologie : Ivan Petrovich Pavlov ( ) la réflexologie ou réflexe conditionné = phénomène de Pavlov Le réflexe conditionné devient un élément de base constitutif et explicatif du comportement. Remarque : pour Pavlov un stimulus efficace pour provoquer une réponse efficace acquiert secondairement le pouvoir de déclencher une réaction expérience n 1 : versons dans la gueule d un chien une solution acide quelconque. Elle provoque une réaction de défense habituelle de l animal : mouvements violents de la gueule et expulsion de la solution acide, sécrétion abondante de salive pour laver la muqueuse et expulsion de cette salive (1902) expérience n 2 : faisons une autre expérience : un agent extérieur, par exemple le son d une cloche est mise en oeuvre avant l introduction de la solution dans la gueule du chien et cela à plusieurs reprises. Observations : il suffit de mettre en oeuvre cet agent seul pour que le chien présente la même réaction, les mêmes mouvements de gueule et la même salivation. Tous les deux disparaissent si on coupe les nerfs moteurs des muscles de la gueule et le nerf sécrétoire des glandes salivaires c est à dire les voies efférentes et les voies afférentes de la muqueuse buccale et de l oreille. On se rendra alors compte que le réflexe conditionné est malgré tout mémorisé. 6
7 Quoiqu il en soit, on peut dire que Pavlov a eu un rôle capital dans l expérimentation physiologique et tout un courant de psychiatrie s est efforcé d en intégrer les acquis b) la psychologie du comportement (Behaviorisme) : John Watson ( ) Le projet de Watson est unificateur : l étude de l animal et celle de l Homme ne peuvent se séparer. Pour Watson, la conscience, l âme, l esprit sont éliminés de son vocabulaire. l organisme (dans les 2 cas : Homme-animal) s efforce de s adapter et de répondre aux situations ou aux stimuli extérieurs. l observateur à pour but d analyser le comportement objectif dans une situation objective. Remarque : la structure fondamentale de l analyse : Stimulus-réponse On doit observer les moyens innés ou acquis par lesquels les organismes s adaptent à leur milieu. En observant et en analysant les divers types de comportement, Watson obtient 4 catégories : 1- comportements innés explicites réflexes, instincts, réponses embryologiques, mouvements spontanées 2- comportements innés implicites émotions et composantes viscérales 3- comportements acquis explicites habitudes 4- comportements acquis implicites habitudes viscérales, locomotrices, manipulatrices, verbales 7
8 LA GESTALT-THÉORIE ET SES PROLONGEMENTS On peut dire que le Behaviorisme s est développé en réaction contre l introspection. C est également à partir d une critique des façons de voir habituelles dans les premiers laboratoires de psychologie que s est développée la psychologie de la Gestalt (Ψ de la forme). Deux idées fondamentales émergent de l approche Gestaltiste : la séparation du sujet et de son environnement est arbitraire car le comportement d un individu est toujours fonction du milieu dans lequel il se trouve la réduction en éléments dans la description d un fait psychologique ne doit pas aller, selon les Gestaltistes, au delà de certaines configurations stables que l on pourrait appeler «bonne forme». Toute tentative de décomposition d une «bonne forme» lui fait perdre (au comportement) l essentiel de ses caractères. A partir de ces notions, la Gestalt-théorie a surtout orienté de nombreux travaux sur la perception mais un autre champ d intérêt a été celui de «l apprentissage», en quelque sorte en concurrence avec les théories Stimulus-Réponse. Pour les Gestaltistes, l acquisition d une nouvelle conduite ne résulte pas d une répétition mais d une réorganisation perceptive soudaine de stimulus. A partir de cette réorganisation, une comparaison devient possible avec des stimuli passés, ce qui conduit le sujet à effectuer les réponses qui s étaient montrées efficaces lors de la survenue de ces stimuli anciens. Toute nouvelle situation peut ainsi être incorporée dans l expérience du sujet et va permettre un accroissement d efficacité. Aussi l enfant présente un terrain de choix pour valider ses conceptions et, effectivement, la plupart des Gestaltistes se sont intéressés à l étude de la mentalité infantile. L américain Kurt Lewin est le théoricien Gestaltiste qui pousse le plus loin l application de la doctrine à l étude de la personnalité et, de ce fait, nous relevons de nombreux et remarquables travaux sur l enfant. Cependant, il est évident qu on est conduit lorsqu on applique à l enfant la Gestalt-théorie à voir renaître les mêmes difficultés que celles qui ont été rencontré par le Behaviorisme. Le psychologue Gestaltiste, en considérant le champ global du sujet, ne tente même pas d expliquer comment ce sujet a pu acquérir la capacité d une réorganisation perceptive. Pour lui, la description «des bonnes formes» l emporte sur l analyse des possibilités de l individu. Les différences dans le pouvoir de réorganisation qui peuvent exister entre un adulte et un enfant sont donc négligées par ces théoriciens. Kurt Lewin, le premier, a pu largement insister sur le développement de la personnalité mais la plupart de ses analyses n en tiennent aucun compte dans la pratique. On retrouve donc dans la Gestalt-théorie bien plus d applications pédagogiques qu une véritable psychologie de l enfant. En soulignant la faiblesse de l associationnisme, la Gestalt-théorie a favorisé la naissance du «Structuralisme génétique» = Jean Piaget La notion de configuration irréductible aux seuls éléments constitutifs y est maintenu mais l adjonction d un point de vue historique et évolutif permet d expliquer l acquisition de l apprentissage. 8
9 Piaget souligne que tout apprentissage fait suite à une évolution préalable qui va permettre la mise en place de nouvelles structures en effectuant enfin la réorganisation perceptible de l instant même. 9
10 LA PSYCHOMÉTRIE On désigne ainsi la méthode des tests psychologiques. Aujourd hui on préfère selon les points de vue des utilisateurs parler de psychotechnique, de psychologie différentielle ou d examens psychologiques armés de l objectivité des tests. Mais le terme psychométrie a le mérite de souligner l apport fondamental de l introduction de la mesure dans l examen psychologique. Son éclosion s est produite au début du 20ème siècle. La psychométrie est contemporaine du mouvement behavioriste et en partie motivée par les mêmes nécessités mais impulsée par des chercheurs différents. En effet ce n est plus dans les laboratoires de recherche qu on la voit s édifier mais sous la pression de demandes militaires, industrielles, cliniques et pédagogiques. - industrielles et militaires : comment sélectionner et orienter rapidement et efficacement un grand nombre d individus? - pédagogiques : comment orienter les enfants, déceler leurs aptitudes ou inaptitudes? - cliniques : comment évaluer les différents facteurs d une personnalité, mesurer une détérioration, préciser objectivement un diagnostic différentiel? C est la «méthode des tests» qui permet de répondre à ces questions. Le terme a été proposé par l américain Cattell en Selon l association internationale de psychotechnique en 1933, le test mental est «est une épreuve définie, impliquant une tache à remplir, identique pour tous les sujets examinés, avec une technique précise pour l appréciation précise du succès ou de l échec ou pour la notation numérique de la réussite» Pichot, en 1949 : le test mental «est une situation expérimentale standardisée servant de stimulus à un comportement. Ce comportement est évalué par une comparaison statistique avec celui d autres individus placés dans la même situation, permettant ainsi de placer le sujet examiné, soit quantitativement, soit typologiquement» De ces définitions, 2 notions apparaissent comme fondamentales : - épreuve standardisée - possibilité d évaluation des résultats par comparaison avec un échantillonnage de référence (épreuve étalonnée) Les progrès de la statistique ont facilité cet progression et ont abouti à des découvertes théoriques : A.Binet en 1911 : on lui attribue le mérite d avoir permis à la méthode des tests d acquérir un succès auprès du public en réalisant le premier test pratiquement utilisable : en 1904, une commission ministérielle est chargée d étudier les mesures à prendre pour assurer les bénéfices de l instruction aux enfants anormaux et souhaite qu aucun enfant «suspect d arriération ne soit éliminé des écoles ordinaires et admis dans une école spéciale sans avoir subi un examen pédagogique et médical 10
11 attestant que son état intellectuel le rend inapte à profiter de l enseignement donné dans les écoles ordinaires». Binet propose avec son collaborateur Simon une Échelle Métrique de l Intelligence (EMI) permettant l examen intellectuel objectif et facile de l enfant. Ce test consiste à soumettre les enfants selon un protocole défini à une série de questions courtes, variées, proches de situations courantes et groupés par année d âge. Par exemple, au bout de la 4ème année (CE1), on leur demande de répéter 3 chiffres, des phrases de 10 syllabes, de copier un carré. En CE2 on leur demande une comparaison esthétique, de compter 4 centimes, nommer 4 couleurs, exécuter 3 commissions différentes, distinguer des oiseaux, nommer le mois de l année, etc. L EMI a été élaboré pour des enfants dont l âge varie de 3 à 12 ans. Au delà, le niveau adulte est considéré atteint. Cette épreuve définit l âge mental de l enfant dont la comparaison avec l âge réel permet de qualifier le retard intellectuel éventuel puisque, par définition, l âge mental devrait être égal à l âge réel. 150 (plus grand Q.I. rapporté) Age mental (en mois) X 100 = 100 Q.I. normal Age réel (en mois) 80 (difficultés mais pas arriéré) (arriération) Critiques développées par les travaux de René Zazzo : Le problème le plus délicat se pose en ce qui concerne le niveau mental de l adulte. L efficience intellectuelle ne progressant plus après ans, l âge mental d un arriéré restant constant et son âge chronologique augmentant, son Q.I. diminuerait ainsi avec les années. L américain Weschler a mis au point des épreuves spéciales pour les adolescents ou les adultes avec un système de notation ne passant plus par l âge mental et permettant par une variété plus grande d épreuves d apprécier qualitativement l efficience ou les éventuels déficits liés aux maladies et également à la sénescence. Place de la Stimulus-Réponse- Ψ : l analogie avec le modèle Behavioriste est totale, même si dans le cas des tests de personnalité, en particulier, les tests projectifs : - TAT : tests de personnalité - Rorschah (taches de couleur) le compte rendu du praticien se fait avec une terminologie très éloignée du vocabulaire behavioriste (présence de l inconscient), la situation et le modèle restent les mêmes. En effet, un sujet a un stimulus standard afin de recueillir des réponses qui seront évaluées par rapport à celles d une population de référence. Test sujet > Réponse 11
12 S > R l observateur reste neutre et ne figure pas sur le schéma. 12
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