en établissement sanitaire, médico-social et à domicile Promotion de l amélioration des pratiques professionnelles
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- Charles Rivard
- il y a 6 ans
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1 en établissement sanitaire, médico-social et à domicile Promotion de l amélioration des pratiques professionnelles 1
2 La bientraitance : le socle du programme MobiQual MobiQual Bientraitance est un outil de sensibilisation / formation à la bientraitance proposé aux personnels des établissements et services, dans la perspective d améliorer les pratiques et donc la qualité des soins et de l accompagnement des personnes en EHPAD, ainsi qu en établissement de santé et à domicile. Au sein du programme MobiQual, la bientraitance est complétée de thématiques spécifiques : douleur, soins palliatifs, dépression, maladie d Alzheimer et apparentées, nutrition, risques infectieux (autres à venir) 2
3 Pourquoi un tel outil? Les EHPAD sont à la fois des lieux de vie et des lieux de soins Ils accueillent des personnes âgées le plus souvent polypathologiques et en perte d autonomie, atteintes de pathologies démentielles pour 50% à 80% d entre elles et donc vulnérables. La qualité du ʺprendre soinʺ (care) et la qualité des soins y sont indissociables. Les personnels sont soumis à de grandes difficultés dans leur exercice quotidien Difficultés liées au fonctionnement de l institution, difficultés émotionnelles, manque de formation, de soutien, etc. 3
4 Les objectifs Amélioration de la qualité de vie des personnes âgées résidant en EHPAD Amélioration de la qualité de l accompagnement, du ʺprendre soinʺ Amélioration de la qualité des soins Amélioration de la qualité de l environnement de travail des professionnels de ces établissements Reconnaissance et valorisation du haut niveau de réflexion de la plupart des soignants Valorisation du soin technique et relationnel Formation et soutien Mise à disposition des établissements d un outil de questionnement permanent des pratiques pour le déploiement de la bientraitance 4
5 Comment (1)? En 2005, dans le cadre de la préparation du Plan de lutte contre la douleur mis en place dans le cadre de la loi de Santé publique de 2004, la Direction Générale de la Santé (DGS) a confié à la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG) la mise en œuvre d une démarche de sensibilisation à la bientraitance à destination des professionnels 5
6 Comment (2)? En 2009, une actualisation de cette action est mise en œuvre dans le cadre du programme ʺBientraitance des personnes âgées accueillies en établissementʺ engagée par Mme Valérie Létard, secrétaire d Etat à la solidarité, en lien avec la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et la Caisse Nationale de Solidarité pour l Autonomie (CNSA) Insertion dans l outil MobiQual Bientraitance des travaux réalisés depuis par notamment l Agence nationale de l évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM), et formation de l ensemble des cadres de santé par la SFGG Organisation par les directions départementales de l action sanitaire et sociale (DDASS) d Assises départementales de la bientraitance (2009) Organisation par l ANESM d ateliers interrégionaux de formation pratique 6
7 Comment (3)? Groupe de travail initial Georges ARBUZ, sociologue, Universités Paris VII et XIII Marc BERTHEL, gériatre, CHU Strasbourg François BLANCHARD, Santé publique, gériatre - CHU Reims, SFGG, AFDHA Françoise BUSBY, directrice ALMA France Marie-Aimée CHAMBE, psychologue clinicienne, Hôpital Charles Foix, SFGG Françoise DESBONNET, service d aide à domicile Olivier DUPONT, gériatre Benoît LAVALLART, gériatre Marie-Agnès MANCIAUX, gériatre, CHU Nancy Anne de PEUFEILHOUX, médecin, SFGG Geneviève RUAULT, déléguée générale de la SFGG Groupe actualisation 2015 Astrid AUBRY, gériatre CH Aix-en-Provence Marie-Agnès MANCIAUX, gériatre, CHU Nancy Eliane ABRAHAM, gériatre, réseau Gérard Cuny Nancy Sébastien DOUTRELIGNE, responsable MobiQual SFGG Anne de PEUFEILHOUX, médecin, SFGG 7
8 Les contenus de l outil LES NOUVEAUTES 2015! Enrichissement des aspects pratiques, en incluant notamment le thème de la sexualité Un second film "Être " réalisé par Pierre Schumacher 8
9 Les contenus de l outil Présentation générale de la thématique Des fiches 18 fiches pratiques Autour du résident Organisation Une fiche proposant 10 propositions pratiques Des retours d expériences ʺIls le fontʺ Des documents vidéos Deux films ʺ24 heures de la vie d un EHPADʺ et ʺÊtreʺ Paroles de terrain (interviews de professionnels, résidents, familles) Séquences pédagogiques (toilette, un trouble du comportement) Recommandations et circulaires 9
10 Présentation générale Le contexte Les objectifs Qualité de vie des résidents, des professionnels Sensibilisation/formation La démarche de bientraitance La théorie La pratique Les freins La mise en œuvre La paquette 2010 est téléchargeable en pdf 10
11 Fiches 18 fiches pratiques Autour du résident Réveil et lever, toilette, repas, attente, sexualité, sorties, animations, etc. Organisation Prise de parole, intimité et collectivité, liberté et sécurité, décès, qualité de vie au travail, etc. Une fiche proposant 10 propositions pratiques Des retours d expériences ʺIls le fontʺ Des exemples de pratiques mises en œuvre dans des établissements Des exemples de chartes et guide de bientraitance 11
12 Les documents vidéo (1) ʺÊTREʺ (30 ) Le film "Être" envisage la bientraitance comme une relation à l'autre. Il montre des gestes, des regards, des attitudes. Il capte les émotions qui traversent les activités du quotidien, les actes de soins, mais aussi les moments d'inactivité, de solitude. "Bientraiter", c'est regarder l'autre comme un être à part entière, même si la vie l'a rendu vulnérable, dépendant. Il n'est pas un malade, un résident, un vieux, un Alzheimer. Il est. Tout simplement. Il a été tourné en mars 2014, aux centres de long séjour Roger Duquesne à Aix-en-Provence et Saint-Stanislas à Nancy. 12
13 Les documents vidéo (2) ʺÊTREʺ à domicile (12 ) Le film "Être" à domicile montre diverses situations de personnes vivant à domicile et les interventions de professionnels. Il donne à voir des gestes, des regards, des attitudes. Il capte les émotions qui traversent les activités du quotidien, les actes de soins. Il montre que "bientraiter", c'est regarder l'autre comme un être à part entière, même si la vie l'a rendu vulnérable. Un autre qui est. Tout simplement. Si ce film est destiné principalement aux professionnels du domicile, il peut également être bénéfique aux professionnels des établissements, notamment hospitaliers. Il a été tourné à Nancy en mars 2014, grâce à la participation du SSIAD Sainte-Marie et du Réseau Gérard Cuny (réalisé par Pierre Schumacher). 13
14 Les documents vidéo (3) ʺ24 heures de la vie d un EHPADʺ (40 ) Il montre des situations concrètes, les temps forts de la vie en établissement pendant 24 heures (scènes de vie, ambiances, interviews). Il est une porte ouverte vers un espace de discussion, permettant de dégager des problématiques pertinentes selon l établissement. Il ne propose ni recette, ni solution. Il a été tourné à l Hôpital local de Fismes (51) en mai 2006 (réalisé par Marie-Claude Schultz). Il est scindé en chapitres, visualisables indépendamment 7h19 : réveil, lever, toilette, habillement, petit-déjeuner 11h11 : repas 14h14 : animations, visites, sorties, attente 17h37 : repas 19h22 : coucher 22h43 : jusqu au bout de la nuit 14
15 Les documents vidéo (4) ʺParoles de terrainʺ (28 ) Interviews de résidents, de proches, de professionnels Autour de 6 questions, en fonction des personnes interrogées 1. Que pensez-vous apporter aux résidants? 2. Qu est-ce que vous appréciez le plus? 3. Qu est-ce qui est le plus difficile pour vous? 4. Que faudrait-il changer pour les soignants? 5. Que faudrait-il changer pour les résidants? 6. Et si on rêvait ʺToilette et soins du corpsʺ(12 30 ) Une toilette complète suivie de soins du corps : pédicure, manucure, coiffure. ʺUn trouble du comportementʺ (3 15 ) Un résident manifeste une envie de sortir à l extérieur Cette séquence permet d aborder la problématique du trouble du comportement : définition, recherche de sens, réponse(s) à apporter. 15
16 La sensibilisation/formation (1) Réfléchir ensemble : un temps transversal commun réunissant tous les acteurs intervenant dans l EHPAD (directeur, médecin coordonnateur, cadre de santé, soignants, personnels non soignants) Tenter de converger vers une vison commune de la bientraitance au sein de l établissement avec les moyens qui sont les siens Qu est-ce que la bientraitance? au niveau institutionnel, dans l établissement dans lequel je travaille? pour moi qui travaille dans cet établissement? pour la personne accueillie dans l établissement? pour l entourage des personnes accueillies? 16
17 La sensibilisation/formation (2) Proposition d une méthodologie 1. Le visionnage Les films peuvent être visualisés dans leur totalité ou par chapitres (24h de la vie d un EHPAD) 2. Le questionnement éthique Qu est-ce que bien faire? Quoi faire pour bien faire? Comment? Pourquoi? 3. Le débat 4. L après-débat 17
18 La sensibilisation/formation (3) Proposition de pistes de discussion lors du débat pour aider le formateur à engager et mener le débat après la visualisation d un film, lors de la séance de sensibilisation/formation Liste non exhaustive de thématiques, dont le formateur peut s inspirer Le guide de l animateur de ʺ 24h de la vie d un EHPAD ʺ est téléchargeable en pdf ʺLa bientraitance est une recherche et doit être réinventée, à partir de certains fondamentaux, par chaque établissement et serviceʺ La bientraitance : définition et repères pour la mise en œuvre (ANESM, juillet 2008) 18
19 La sensibilisation/formation (4) L après-débat Définir en équipe, en lien avec les résidents, un ou des objectifs simples Rédaction d un protocole (si nécessaire) Désignation d un volontaire chargé du suivi de la démarche Évaluation de la démarche auprès des résidents, de leurs proches, des personnels : l objectif a-t-il été atteint? Si non, pourquoi? Si oui, la démarche doit-elle être pérennisée? Évaluation du degré de satisfaction des résidents, des professionnels? 19
20 Un engagement Engagement dans une démarche de bientraitance et d amélioration des pratiques Evaluation de l amélioration des pratiques lors de rendez-vous réguliers d équipes 20
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