Damien Degeorges. Groenland. Collection dirigée par Georges Nurdin

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1 Damien Degeorges Groenland Collection dirigée par Georges Nurdin

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4 TERRES RARES : ENJEU GÉOPOLITIQUE DU XXIe SIÈCLE Chine - États-Unis - Europe Japon - Groenland

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6 Damien DEGEORGES TERRES RARES : ENJEU GÉOPOLITIQUE DU XXIe SIÈCLE Chine - États-Unis - Europe Japon - Groenland

7 L'HARMATTAN, , rue de l'école-polytechnique, Paris ISBN : EAN :

8 PRÉFACE Damien Degeorges est un des chercheurs et connaisseurs prédominants dans le monde au sujet de l Arctique et de ses terres rares. Celles-ci auront à l avenir un rôle toujours plus grand et la course aux terres rares sera de fait intensifiée. Le Groenland possède plusieurs d entre elles, dont certaines en grande quantité. Le Groenland, après avoir été une région périphérique du monde, aura ainsi une importance centrale et grandissante pour l économie mondiale. Le Groenland attirera en conséquence toujours plus d investisseurs et bénéficiera d une attention toujours plus grande des grands consommateurs de ces métaux. Le Groenland fait partie de la Communauté du Royaume danois (Iles Féroé, Groenland et Danemark), mais le Groenland a acquis la souveraineté de son sous- 7

9 sol. De fait, le Groenland est amené à avoir une importance croissante pour la politique étrangère commune de la Communauté de Royaume et le positionnement de cette dernière au sein de la politique internationale. Le Danemark et le Groenland ont signé il y a quelques années la Déclaration d Itilleq, qui donne au Groenland une influence considérable sur la politique étrangère commune au sujet des intérêts qui lui sont propres. L accord est une expression de l égalité qui vaut pour toutes les parties de la Communauté de Royaume. Le Groenland et le Danemark ont par la suite pris l initiative de la Déclaration d Ilulissat entre les États- Unis, le Canada, la Norvège, la Russie et le Groenland- Danemark, qui a été signée par tous les pays en mai Le fond de son contenu est que tous les conflits d intérêts dans la région arctique doivent être résolus de manière pacifique en accord avec la Convention du Droit de la Mer des Nations Unies et le Comité des Limites du Plateau Continental, dont la décision peut en dernier recours faire l objet d un règlement à La Haye. Une obligation commune de sauvetage en mer a également été décidée, ce qui aura son importance lorsque le climat rendra possible davantage de navigation dans l océan Arctique et ses environs. Ces accords démontrent le sérieux avec lequel le Groenland et le Danemark regardent les possibilités et défis futurs. Nous souhaitons un développement apaisé et une exploitation durable des ressources. La course aux précieuses terres rares ne doit conduire ni à une aventure du Klondike, ni à des conflits armés. Elles doivent être exploitées en respectant les intérêts du peuple groenlandais et la durabilité de l environnement. Nombreux sont ceux à être intéressés. Damien Degeorges examine l intérêt des États-Unis, de l Europe et de la Chine. Il s agit pour le Groenland d utiliser sa position 8

10 de manière intelligente et d éviter de se retrouver dans un embarras politico-sécuritaire. Les terres rares ouvrent dans le même temps de nouvelles possibilités pour un développement économique et social sans précédent dans l histoire du Groenland. Celles-ci doivent naturellement être exploitées sans que cela ait un coût pour les générations futures. Par égard pour le climat, certains ont proposé que l Arctique soit doté d une forme de Traité de l Antarctique avec pour objectif d empêcher l exploitation industrielle humaine de la région. Aucun humain n a habité en Antarctique, contrairement aux Inuit qui ont toujours vécu en Arctique. Si l on doit par égard pour le climat arrêter le développement industriel, il n est pas juste que celui-ci s arrête au moment où les Inuit ont la possibilité d en profiter. Si l industrialisation doit s arrêter, elle devrait s arrêter chez ceux qui en ont abondamment profité. Le Groenland est conscient de sa responsabilité. Tout comme l est la Communauté de Royaume. L avenir nécessite la responsabilité de tous, y compris de ceux qui regardent aujourd hui avec de grandes attentes le Groenland et ses terres rares. 9

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12 INTRODUCTION L enjeu des terres rares, encore inconnu du grand public il y a peu, commence à se répandre dans les médias. Ce qui s apparente à l «or vert» du XXIe siècle n est autre qu un élément essentiel de la réussite des ambitions de croissance verte, de par l utilisation des terres rares dans de nombreuses technologies vertes. Dans un monde où les ressources naturelles sont au cœur de l économie, l objectif durant ce siècle d une économie bas carbone, autrement dit faiblement émettrice en CO 2, dépend donc en partie de terres davantage stratégiques que rares. L attention portée au quasi-monopole de la Chine dans la production mondiale de terres rares témoigne de l enjeu économique et de puissance qui se dessine derrière ces terres rares. D autant que la Chine est amenée à devenir importatrice de terres rares, ce qui ne fera que compliquer la tâche des puissances occidentales désireuses de s affranchir de la Chine dans ce secteur stratégique. Dans ce contexte, l enjeu du recyclage des terres rares est essentiel. La sécurisation de nouvelles mines, comme au Groenland, l est tout autant. 11

13 L enjeu des terres rares permet de redécouvrir les vertus stratégiques de régions jusque-là éloignées : un pan entier de l industrie danoise se passionne désormais pour le Groenland, tandis que la France redécouvre les vertus stratégiques de sa présence dans le Pacifique, région aux fonds marins riches en terres rares. L État français, contrairement à l État danois dans le cas du Groenland, avait en 2012 conservé la souveraineté en matière de gestion des ressources naturelles dans ses territoires d outre-mer du Pacifique. Le Groenland, de par son potentiel considérable en terres rares, ses compétences décisionnelles dans le secteur des ressources naturelles et son processus d étatisation, mérite d être mieux connu tant il représente un enjeu majeur pour la sécurité énergétique mondiale sur le long terme. Cet ouvrage présentera l enjeu groenlandais dans un contexte d intérêt croissant de la Chine pour ce territoire stratégique de l Arctique. 12

14 PARTIE I DES TERRES PLUS STRATÉGIQUES QUE RARES

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16 CHAPITRE I L «OR VERT» DU XXIe SIÈCLE Qu est-ce que les «terres rares»? Le fait de prononcer ce terme peut autant dérouter votre interlocuteur, tant la médiatisation sur ce sujet n en était en 2012 qu à ses débuts, que vous permettre de nouer un contact très rapide entre initiés, d autant plus si vous ajoutez le mot «Groenland». 1. Les terres rares Les terres rares sont un groupe de métaux comprenant 15 lanthanides (lanthane, ceryum, praséodyme, neodym, promethium, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium, lutetium) et l yttrium, auquel le scandium est régulièrement ajouté. Loin d être «rares», les terres rares, présentes pour certaines en abondance dans la croûte terrestre, sont sou- 15

17 vent associées à des éléments radioactifs, comme l uranium ou le thorium, ce qui rend leur exploitation sensible, voire impossible dans ce cas au Groenland en 2012, du fait d une tolérance zéro concernant l extraction d éléments radioactifs. Une politique qui est cependant amen Le procédé de séparation de ces éléments chimiquement similaires est onéreux, difficile et peut avoir un impact environnemental important (produits chimiques utilisés dans les étapes de raffinage, consommation énergétique très importante lors de la production, etc). Si des améliorations environnementales peuvent être apportées, notamment en matière de sources d énergie nécessaire à la production de terres rares, d autres enjeux comme le recyclage sont des plus stratégiques : moins de 1% des terres rares sont recyclées en fin de vie. De par leurs applications indispensables à de nombreux secteurs, notamment celui des technologies vertes (turbines d éolienne, cellules photovoltaïques, batteries de véhicule électrique, éclairage basse consommation, etc.), les terres rares sont destinées à devenir l «or vert» d un siècle où l économie est amenée à être bas carbone. La miniaturisation permise par les terres rares (en particulier pour la fabrication d aimants de petite taille, légers et très solides) inscrit également ces éléments dans le XXIe siècle, où l infiniment petit sera de mise. Les technologies nécessiteuses en terres rares (téléphones portables, écrans plats LCD, etc.) sont elles aussi amenées à être au cœur de la société de ce siècle. Au-delà d un contexte de compétition entre la Chine et les autres grandes économies mondiales, l utilisation de terres rares dans le secteur de la défense, en particulier pour l appareillage militaire de haute technologie, rend la situation de quasi-monopole de la Chine dans la production de terres rares encore plus critique. De fait, les terres 16

18 rares sont d ores et déjà un enjeu géopolitique du XXIe siècle. 2. Une augmentation constante de la demande mondiale Au vu de leurs nombreuses applications, dans des secteurs en plein développement, les terres rares vont connaître une demande en constante augmentation au cours du XXIe siècle. Les ressources n étant pas inépuisables, l enjeu du recyclage est d autant plus essentiel qu il permettra de réduire la dépendance aux exportations chinoises. La demande mondiale de certaines terres rares est amenée à dépasser l offre, selon certains dans les dix ans, d où une augmentation des prix à prévoir. Alors que les restrictions d exportations chinoises sont perçues de l extérieur comme un levier d affirmation de l Empire du Milieu, la réalité est également une demande intérieure accrue de la Chine. Il est prévu que la consommation chinoise sera égale à sa production en D où l urgence, tant pour la Chine et son développement futur que pour les autres économies du monde, d exploiter de nouvelles mines, d accentuer les efforts sur l enjeu du recyclage, et de diversifier, dans le cas des économies occidentales, leurs sources d approvisionnement. L enjeu de sécurisation des terres rares a vu le jour dans un contexte où la quasi-totalité des mines de terres rares en exploitation se situait en Chine, les autres étant principalement en Inde, au Brésil et en Malaisie. En termes de sécurisation de l approvisionnement, l Australie et dans une plus grande mesure le Groenland présentent un potentiel capable de mettre un terme au quasi-monopole chinois dans la production mondiale de terres rares. Tout l enjeu est d éviter une trop grande acquisition, directe ou 17

19 indirecte, par des investisseurs chinois dans le secteur des terres rares en Australie et au Groenland. L Australie a montré sa solidité, le Groenland n en est qu à ses débuts. 18

20 CHAPITRE II LES TERRES RARES ET L ENJEU CHINOIS 1. Production mondiale : Le quasi-monopole de la Chine Alors qu elle ne représente qu environ 37% des réserves mondiales de terres rares, la Chine contrôle environ 60% des réserves mondiales et assure un quasi-monopole de la production mondiale (plus de 97%), notamment depuis l arrêt de la production de ces métaux aux États-Unis. En 1992, Deng Xiaoping aurait affirmé que les terres rares étaient à la Chine ce que le pétrole est au Moyen-Orient : une pensée qui démontre une vision en avance et sur le long terme de la puissance chinoise. Au vu du faible coût de la production chinoise, l exploitation de mines, notamment aux États-Unis, était devenue non rentable. En quelques années, le quasimonopole chinois a cependant eu des conséquences sérieuses, suite à l introduction en 2004 par la Chine de quo- 1

21 tas annuels d exportation. En 2010, la diminution de 40% des exportations et des retards d approvisionnement ont permis aux économies occidentales d amorcer une prise de conscience quant à leur vulnérabilité en termes de sécurité énergétique dans un secteur aussi stratégique. En 2011, la première livraison de terres rares en provenance de Chine avait quant à elle été amputée de 35% par rapport aux quotas autorisés à la même période en Une situation qui a eu pour conséquence une flambée des prix (multipliés parfois par dix). Dans ce contexte de demande mondiale croissante et de vulnérabilité de l approvisionnement, l exploitation de mines aux États-Unis est devenue de nouveau rentable et même indispensable. La mine de Mountain Pass (États- Unis), fermée en 2002, devait de nouveau être exploitée en De nouvelles mines, notamment en Australie, doivent également ouvrir. Le Japon, dont l économie est ultra-dépendante des terres rares et vulnérable au bon vouloir du voisin chinois, a entrepris un rapprochement, notamment avec l Australie, afin de sécuriser son approvisionnement. Dans ce contexte tendu, l offensive s organise afin de répondre au défi du quasi-monopole chinois. 2. Chine vs États-Unis, Union européenne et Japon Peu d enjeux sont susceptibles de réunir les États-Unis, l Union européenne et la Japon. Les terres rares font partie de ces exceptions, ce qui ne fait qu illustrer leur dimension stratégique. Dans ce contexte de quasi-monopole chinois, les trois acteurs ont introduit une plainte contre la Chine auprès de l Organisation Mondiale du Commerce (O.M.C.) en 2012 au sujet des terres rares.

22 L allocution du président des États-Unis, Barack Obama, le 13 mars 2012, à l occasion de ce dépôt de plainte conjoint, témoigne de l implication des États-Unis et de l importance de l enjeu. Ce dernier est présenté avant tout sur le plan intérieur américain comme nécessaire aux emplois dans l industrie : il permet par la même occasion aux États-Unis de renforcer leur alliance avec l Europe et le Japon dans le nouveau contexte des relations internationales où la Chine s affirme. La Commission européenne, consciente de l enjeu pour l industrie européenne, a adopté le 2 février 2011 une communication intitulée «Relever les défis posés par les marchés des produits de base et les matières premières» 1. L objectif est d améliorer l accès de l Union européenne aux matières premières. Les actions proposées reposent sur trois axes majeurs : garantir un accès équitable et durable aux matières premières sur les marchés mondiaux, favoriser un approvisionnement durable au sein de l Union européenne et promouvoir le recyclage et l utilisation efficace des ressources. Le 29 février 2012, la Commission européenne a publié une nouvelle communication intitulée «Assurer l accès aux matières premières pour le bien-être futur de l Europe Proposition de partenariat d innovation européen concernant les matières premières»², dans laquelle l enjeu des terres rares est clairement mentionné. En juin 2012, Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne, en charge de l Industrie et de l Entreprenariat, s est rendu au Groenland afin de signer un accord de coopération sur les matières premières, témoignant ainsi d un intérêt européen au plus haut niveau concernant les terres rares du Groenland. Le Japon, premier importateur de terres rares chinoises, bénéficie d un atout de taille : il maîtrise, contrairement à la Chine, les techniques de recyclage et de substitution aux terres rares. Un avantage stratégique alors que la Chine est 21

23 amenée à manquer, tôt ou tard, de terres rares. L industrie japonaise, plus que toute autre, est extrêmement dépendante des terres rares : au-delà de l enjeu de diversification de l approvisionnement, le recyclage des terres rares est vital pour l économie japonaise, ce qu ont bien compris les autorités nippones. 3. Une nécessaire sécurisation de l approvisionnement Dans un contexte de demande croissante, à la fois du marché intérieur chinois et des autres économies, la course à l approvisionnement en terres rares est lancée. Le cas de l Australie permet d illustrer l enjeu des tentatives d acquisitions chinoises et la nécessité pour un territoire en construction étatique comme le Groenland, riche en terres rares, de demeurer «solide» dans sa relation avec la Chine. Enfin, l exemple du Pacifique démontre l enjeu de la sécurisation d approvisionnement d un pays comme la France, importateur de 10% des terres rares chinoises. 3.1 Le cas de l Australie Une tentative chinoise de détenir environ 51% du capital de la société australienne Lynas Corp. plus grand fournisseur non-chinois de terres rares avait été bloquée par les autorités australiennes en 2009 : le risque de voir l Australie perdre son statut privilégié de fournisseur de terres rares non détenues par la Chine était trop grand. Replacé dans le contexte des relations sinoaustraliennes, cet épisode est particulièrement intéressant à analyser. Les relations économiques entre les deux partenaires de la région Asie-Pacifique sont très étroites, la Chine étant devenue le premier partenaire commercial de 22

24 l Australie, tandis que les liens régionaux et politiques se sont renforcés durant le mandat du Premier ministre australien Kevin Rudd ( ), sinologue connu également pour son approche réaliste vis-à-vis de la Chine. Le véto australien, dans ce contexte de relations très proches, démontre la nécessité pour les pays miniers d être solide et en bonne santé économique l Australie a connu la croissance pendant que de nombreux autres pays ont durement traversé la crise économique de L enjeu pour tout pays, particulièrement minier, est de rester maître de ses intérêts. 3.2 Le cas du Groenland La prévision d un «boom» minier au Groenland s est accompagnée d un intérêt grandissant de la Chine pour ce territoire arctique. De par la présence de nombreuses compagnies australiennes dans le secteur minier groenlandais, les spéculations et rumeurs sont allées bon train concernant d éventuelles acquisitions chinoises. Greenland Minerals & Energy (GME), entreprise junior basée à Perth (Australie) et impliquée dans le projet minier de Kvanefjeld (Groenland), l un des plus grands potentiels de terres rares au monde, suscite les passions au Groenland. La mine en question ne pouvait être exploitée en l état en 2012, du fait de la présence d éléments radioactifs. En 2010, l entreprise GME a toutefois obtenu une autorisation relative à une étude environnementale dans le cadre de ce projet, du fait de nouvelles règles concernant les dépôts de minerais contenant des éléments radioactifs. Entre remise en cause de la tolérance zéro groenlandaise pour certains ou réalités d un lobbying important du secteur minier pour d autres, ce projet est emblématique du défi groenlandais et de son potentiel 23

25 énergétique : élever le débat politique du niveau local à l échelon global, particulièrement lorsqu il s agit d énergie. Une entreprise junior n ayant pas vocation à assumer seule un projet de cette envergure sur sa totalité, la question d un rachat des activités de GME n a pas manqué de susciter l intérêt, tant la valeur considérable de la mine de Kvanefjeld n a pas échappé aux plus grandes compagnies minières. Dans ce contexte, le directeur de la filiale groenlandaise de GME, Ole Ramlau-Hansen, avait dû infirmer dans la presse groenlandaise 3 les rumeurs d une vente des activités de GME à des investisseurs chinois. Le potentiel de la mine de Kvanefjeld a suscité un très grand intérêt à l étranger. Selon nos informations, un important groupe étranger, non chinois, serait intéressé par le rachat des activités de GME. Concernant l éventualité d une acquisition d activités dans le secteur de l uranium par un acteur chinois, il ne s agirait pas, selon Ole Ramlau-Hansen, toujours cité dans la presse groenlandaise 4, d une option envisageable pour l entreprise GME, étant donné que la Chine n est pas membre de l Agence Internationale de l Énergie Atomique (A.I.E.A.). Le royaume danois est amené, selon certains, au travers d une éventuelle exploitation de l uranium au Groenland, à faire face à un nouveau dilemme, entre souveraineté groenlandaise en matière de gestion des ressources naturelles et politique étrangère et de sécurité gérée par le Danemark. L attribution par le gouvernement groenlandais de licences d exploitation dans le secteur des terres rares aura lieu à une période charnière de la sécurisation de l approvisionnement de ces métaux pour les économies occidentales. Le Groenland préfère commercer avec ces dernières, se considérant partie intégrante du monde occidental. Conscient de son potentiel, le Groenland avait du 24

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