L innovation. PME en dans les SYNTHÈSE SECTORIELLE. Tertiaire grand-public et professionnel

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1 L innovation SYNTHÈSE SECTORIELLE dans les PME en 2009 Tertiaire grand-public

2 Av a n t - p r o p o s OSEO est une entreprise publique dont la mission répond à une ambition nationale de premier plan : contribuer à faire de la France un grand pays d innovation et d entrepreneurs. Son action s exerce à travers trois métiers complémentaires : le soutien de l innovation, la garantie des financements bancaires et des interventions des organismes de fonds propres, et le financement des investissements aux côtés des établissements bancaires. OSEO accompagne et finance des projets innovants à composante technologique ayant des perspectives concrètes de commercialisation, en favorisant notamment les projets collaboratifs entre entreprises et/ ou entre acteurs publics et privés. OSEO intervient à toutes les étapes du processus d innovation, de la phase de formulation du projet à la mise sur le marché du nouveau produit ou procédé. La Direction de l Expertise et du Développement Innovation a pour vocation d animer l ensemble des actions conduites par OSEO sur le plan qualitatif en matière d innovation. Elle fournit ainsi un important travail de veille (technico-économique, juridique, etc.), assure la maintenance d un système de cotation d enjeux et de risques de l ensemble des projets innovants et entretient des échanges avec tous les acteurs de l écosystème de l innovation. 2

3 Tertiaire grand-public Toutes les réflexions sur l avenir de la compétitivité française, états Généraux de l Industrie, comme celles accompagnant le Plan de relance, convergent sur le rôle central du secteur des services comme levier de croissance. La création en 2009 par le ministère de l économie, de l industrie et de l emploi d une direction générale Compétitivité, Industrie et Services, le lancement dans le cadre du Plan de relance de deux appels à projets explicitement orientés services numériques (services web 2.0 et serious game), les réflexions en cours sur d éventuelles nouvelles modalités de soutien à l innovation dans les services, témoignent des enjeux liés à la croissance de ce secteur. OSEO apporte un appui conséquent et ancien au secteur tertiaire (le financement des investissements dans le tourisme par exemple). Plus spécifiquement dans son action en faveur de projets d innovation, OSEO a défini, depuis 10 ans, une politique de soutien à l innovation de service, particulièrement bien adaptée aux défis d aujourd hui. Le périmètre : des services marchands qui intègrent des TIC, des prestataires techniques qui développent des briques technologiques vendues dans une offre de service Le périmètre traité dans cette synthèse sectorielle concerne les services marchands destinés aux particuliers et aux professionnels : tourisme, commerce, services aux entreprises, services aux particuliers, activités immobilières. Il inclut également certains services marchands qui ciblent le tertiaire non marchand : éducation et administration. OSEO soutient ces secteurs à travers des projets intégrant nécessairement des technologies de l information et de la communication (TIC). Les porteurs de projet sont soit les exploitants du service (intégration d un moteur de comparaisons d offres commerciales sur un site de e-commerce), soit des prestataires techniques qui développent des briques technologiques vendues dans le cadre de prestations nouvelles pour le marché destinée à être intégrée dans un service (développement d une plateforme générique d agrégation de contenus pour terminaux mobiles). Un secteur tertiaire globalement dynamique qui n a pas échappé à la crise Hors statut d auto-entrepreneur (qui a généré un véritable bond dans la création d entreprise, tout particulièrement dans les services à la personne), le FAITS MARQUANTS nombre de créations d entreprises dans les services a plutôt moins chuté en 2009 que dans les autres secteurs d activités. La croissance des emplois dans le tertiaire ne compense plus la perte des emplois dans l industrie, très prononcée en France par rapport aux autres pays européens. évolution de la structure de l emploi en France (en milliers) source INSEE (extrait rapport Etats Généraux de l Industrie 2010) Les services professionnels génèrent quatre fois plus de chiffres d affaires que les services aux particuliers. 50 % du chiffre d affaire est réalisé par des entreprises de plus de 250 salariés (très minoritaires en nombre). Globalement, les investissements d une PME de service sont proportionnels à sa taille. Ce sont aussi les plus grosses entreprises qui sont les plus équipées en TIC. Le 1 janvier 2009 création de La DGCIS, fusion de la Direction Générale des Entreprises (DGE), de la Direction du Tourisme (DT) et de la Direction du Commerce, de l Artisanat, des Services et des Professions Libérales (DCASPL). Le 26 août 2009, Hervé Novelli crée la commission permanente de concertation pour les services (CPCS) pour améliorer la compétitivité des entreprises de services en France avec une priorité pour les PME. Le 29 juin 2009, lancement par Nathalie Kosciusko-Morizet d un label pour les sites comparateurs sur Internet en partenariat avec la Fédération e-commerce et vente à distance (Fevad). Juillet 2009, appel à projets de la DGCIS dans le cadre du Plan de relance, sur les produits et services d éducation et de formation basés sur le concept «serious game». OSEO est membre du jury. Les services numériques, une demande en forte hausse des services grand-public Dans le e-tourisme : selon l étude de Guy Raffour (cabinet Raffour Interactif), en 2009, un français sur deux a préparé ses vacances sur Internet et un sur trois a effectué son achat de prestations touristiques sur Internet. Dans le e-commerce en général : l ACSEL (Association pour le commerce et les services en ligne) annonce que les e-commerçants français ont enregistré un total de 250 millions de transactions (en progression de % par rapport à 2008) pour 22,49 Md, soit plus de 1 % par rapport à L ecommerce français exporte et réalise,5 % de son chiffre d affaires avec des porteurs de cartes de crédit non-français. L ACSEL souligne par ailleurs que le dynamisme du secteur en 2009 est porté en partie par de nouveaux entrants. La banque en ligne : dès 2008, la France apparaît au 4 e rang mondial des utilisateurs de services de banques en ligne (source Comscore), ce succès se confirme en chiffres clés Aides à l Innovation d OSEO 24 soutiens (11 dans le tertiaire grandpublic, 14 dans le tertiaire professionnel) pour un montant global de 0 M EVOLUTION évolution du poids du secteur par rapport à 2008 En nombre de projets : - poids 2009 :,26 % - évolution : - 2, % En montant de projets : - poids 2009 :,2 % - évolution : - 2, %

4 régions & réseaux Répartition régionale des projets soutenus et cartographie des pôles de compétitivité 0 % des projets dans le secteur du tertiaire sont portés par trois régions : Ile-de-France, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes. Concentration qui se retrouve dans les montants accordés : 6 % proviennent de ces trois régions. Cette répartition géographique est conforme à la structure de l emploi : en Ile-de-France, 80 % des emplois relèvent du tertiaire, en Languedoc- Roussillon, ce sont 0 à 5 % des emplois qui sont rattachés à ce secteur (source Insee) ; dans cette région, ils sont du reste plutôt qualifiés et féminisés. Les projets qui y sont soutenus, majoritairement dans le tertiaire professionnel sont très diversifiés à l image de son activité et concernent à part égale, l activité audiovisuelle et cinéma, le commerce électronique, les ressources humaines, les loisirs et dans une moindre mesure les services financiers, la publicité et le marketing. Autre fait marquant du Languedoc- Roussillon qui explique en grande partie le nombre de soutiens enregistrés en 2009, la région concentre 5 % des co-financements du secteur, grâce au Conseil régional. 0,11 M 0,4 M 0,44 M 0,2 M 1,0 M 4,0 M Tertiaire grand-public 0,29 M Industries du commerce Finance Innovation Cap Digital 1 0,11 M 2 0,6 M 4 0,0M 105 1,01 M 1,92 M 12,2 M 15 1,1 M 2 0,5 M 0,20 M 0,2 M 1 0,26 M 0,1 M Images & Réseaux 6 4,4 M 0,14 M Imaginove nombre de projets 4 > 5 15 Entre 5 et 5 < 5 Aucun pôles de compétitivité montants des aides 0,06 M projets collaboratifs Pôles de compétitivité Les aides aux partenariats technologiques représentent % du nombre d aides dans le tertiaire soit 19 au total : 9 d entre elles soutiennent le montage d un projet européen (PCRD, INNET), accompagnent le montage d un partenariat dans le cadre d un pôle de compétitivité (Cap Digital, pôle de compétitivité des contenus et services numériques principalement, mais aussi Finance Innovation). Pour l ensemble des aides à l innovation accordées par OSEO au secteur, 2 l ont été à des projets labellisés par des pôles ou à des entreprises appartenant à un pôle, tout particulièrement dans le tertiaire grand-public. Ces chiffres sont particulièrement significatifs en Rhône-Alpes et Ile-de-France. En Ile-de-France, OSEO est partenaire de la plateforme THD de Cap Digital, une initiative en faveur des services innovants : elle vise à aider à la mise au point de projets industriels de services et contenus en ligne liés aux réseaux Très Haut Débit. Une vingtaine d entreprises sont déjà présentes sur la plate-forme THD dans différents domaines : e- learning, jeu vidéo, serious games, D, vidéo HD, visiophonie, moteur de recherche, TVIP, web 2.0. D autres initiatives transversales visent à promouvoir le développement de nouvelles formes de services. C est le cas de celle qui rassemble les pôles Advancity, Cap Digital et Systematic autour de la thématique TIC et Ville Durable, nouveaux services e-citoyen et mobilité. Dans le cadre de l aide passerelle En 2009, un projet de service innovant dans le domaine du e-learning à destination de jeunes chefs d entreprises a fait l objet d une aide passerelle. Le partenaire grand utilisateur et co-développeur était le réseau des chambres de métiers. Avec le CNC, dans les services audiovisuels 2009 a vu la poursuite du partenariat avec le CNC (Centre National du Cinéma et de l Image Animée) visant à promouvoir des projets de R&D mono ou multi-partenaires de PME du secteur de l audiovisuel et du multimédia. En 2009, 18 projets ont été financés, représentant un montant global de 4, M qui se décline en,5 M d avance remboursable d OSEO et 1,2 M en subvention du CNC. réseaux national et européen Réseau national L ANR, à travers l appel à projets 2009 de Contint (services de contenus multimédias et audiovisuels) a financé 0 projets pour un montant global de 18,6 M. Réseau européen Dans le cadre du projet KIS PIMS, OSEO et ses partenaires français : l ADEME, et trois pôles de compétitivité Cap Energies (PACA), TENERRDIS (Rhône-Alpes) et DERBI (Languedoc-Roussillon) ont lancé fin 2008, pour une durée de 12 mois, un appel à projets pilote au niveau national pour favoriser l émergence de projets de services innovants en l occurrence dans le domaine des énergies renouvelables. e PCRD : 0 PME françaises financées à fin 2009 sur les deux ans d existence du e PCRD. Dans le tertiaire, deux secteurs représentés : les TIC pour une grande part et le tourisme. L un des objectifs majeurs du programme ICT (Information and Communication Technology) dans le cadre du e PCRD est la modernisation des services publics dans le transport, la santé, l éducation. L un des projets financé par une aide au partenariat OSEO concerne directement cette thématique. 4

5 tendances technologiques L innovation dans les services est essentiellement générée par l intégration des TIC, ce qui fait de l action d OSEO en la matière un observatoire national particulièrement pertinent. En effet, OSEO ne soutient l innovation dans le secteur du tertiaire que dans la mesure où elle prend appui sur les Technologies de l Information et de la Communication. Schématiquement, deux types de projets sont accompagnés dans ce champ d intervention : le nouveau service qui s appuie sur une technologie innovante à développer et le service, nouveau ou pas qui intègre des technologies récentes au bénéfice d une meilleure productivité, d une diversification de cible, d un accès amélioré. Cette typologie de projet a un impact direct sur l état de l art technologique de cette famille de projets. Des corrélations entre secteurs d activité et domaine technologique Les technologies dites «multimédia» (réalité virtuelle, imaged, outils auteur, indexation de contenu, gestion de données, etc.) sont logiquement très présentes dans les services qui s appuient sur l image : les services audiovisuels (cinéma, télévision, effets spéciaux, etc) les services liés aux loisirs (jeux vidéo) et à la culture et dans une moindre mesure, les secteurs de la publicité et du tourisme. Les applications logicielles (logiciels verticaux de type ERP, outil de logistique, système d aide à la décision, outil d intermédiation, etc.) sont, pour leur part, transversales à l ensemble des secteurs mais centrales dans les services financiers, les ressources humaines, la formation et le commerce électronique. Des technologies mobilisées en fonction des enjeux du projet d innovation Les programmes d innovation dans les services prennent appui sur des technologies généralement différenciées selon l objectif et l enjeu de la démarche d innovation du porteur de projet. Une tendance que l on peut schématiser ainsi : FOCUS... sur le poids des sous-secteurs du tertiaire professionnel (en nombre de projets) Le sous-secteur activité audiovisuelle concentre le plus d innovations technologiques en 2009, confirmant une tendance déjà observée en Le partenariat avec le Centre National du Cinéma, permettant un co-financement de ces projets y contribue. Les services liés au marketing et à la publicité restent très présents à travers par exemple le déploiement d outils de plus en plus performants de ciblage de clients/publicité/ offre de produits géolocalisés, disponibles sur terminal mobile. Enfin, les secteurs RH et services financiers, très concurrentiels, continuent d innover de manière soutenue notamment par le déploiement d outils experts qui optimisent la performance du service proposé et créent de la valeur ajoutée. Compétitivité du secteur tertiaire Réseaux / Web 2.0 Mobilité Géolocalisation Modèles économiques Technologie push Reconnaissance vocale Améliorer l accéssibilité au service Technologies réalité augmentée / relief Outils de publication multi-terminaux Moteur de recherche bilingue Web sémantique Créer de nouveaux services Diversifier les cibles / marchés Interface / ergonomie Simplification fonctionnelle Logiciels métiers Déclinaison grand-public d un outil professionnel Améliorer la productivité et la performance du service Plateforme d intermédiation Logiciels horizontaux ERP,... Moteur de recherche Automatisation de process Outils de simulation Outil d aide à la décision Systèmes experts Agents intelligents Outils collaboratifs Mesure/contrôle Sécurité D après schéma enjeux des technologies clés dans les TIC, rapport technologies clés 2010, DGCIS, 2006 l innovation dans les services en 2009 à travers quelques exemples dans Le tourisme Autour des guides de voyage : plateforme collaborative push-pull web et mobile de guides touristiques Activités audiovisuelles/industries du cinéma (effets spéciaux...) Publicité/marketing/information consommateur Ressources humaines/formation/management Activités de recherche d information/veille Finance/assurance/banque Collectivités locales/administration Commerce électronique professionnel Presse/édition Activités immobilières Infogérance Commerce électronique Tertiaire grand-public multimédia géolocalisés, guide de voyages et rencontre sur Iphone, guide comparaison d offres touristiques. Dans l innovation de procédé et d organisation : plateforme communautaire fédérant les différents acteurs du tourisme à un niveau européen. En innovation marketing : interface participative de fidélisation d offres saisonnières de location. Les services financiers Liés à la fonction expertise financière : automates de trading, outil informatique de calcul de valeur d assurance des actifs immobilisés, logiciel d analyse «intelligente» (datamining) de données décisionnelles dans la finance, plateformes d aide à la décision face au risque. Liés à la mobilité : plateforme de paiement mobile pour le monde bancaire, dispositif mobile (téléphone, smartphone...) en solution d authentification dans le cadre de services financiers. La e-administration Dans l innovation de procédé et d organisation : logiciel multi-règlementation d organisation et de gestion des dossiers et réponses d appels d offres publics. Plate-forme logicielle web 2.0 pour des services de géolocalisation, optimisation, suivi et gestion des activités de collecte et de propreté urbaine, outil pour la numérisation d archives publiques

6 entreprises et projets Niveau technologique des projets soutenus en 2009 La répartition des projets est à l image de Le niveau technologique des projets est corrélé à l enjeu de la démarche d innovation et à la position du porteur de projet dans la chaîne de valeur. Quand il s agit d innovation incrémentale visant à optimiser la performance d un service ou son ciblage ou son accessibilité, le niveau technologique des projets reste en général dans l état de l art national. Ces projets prennent appui sur des technologies ou procédés avérés ; la performance du programme d innovation est alors dans sa capacité à proposer une solution technique adaptée qui produit la valeur ajoutée recherchée. Ces projets sont porteurs de vrais défis techniques. Ils sont souvent mis en œuvre par l exploitant du service. Quand le projet d innovation est proposé par un prestataire technique qui va développer une brique technologique très innovante destinée à être intégrée dans un service lui-même innovant, le niveau technologique relève souvent d un état de l art européen ou d une rupture mondiale (exemple du cinéma en relief). Ces projets sont liés à une compétence de recherche fondamentale bien identifiée au niveau national. Typologie des entreprises soutenues 0 % Rupture état de l art européen état de l art français Tertiaire grand-public 26 % 4 % > 50 salariés 1 projets (dont 4 ETI) 14 % Répartition par taille En nombre de projets de 20 à 50 salariés 15 projets 1 % < 20 salariés 111 projets % de à 10 ans 2 % Répartition par âge En nombre de projets de 0 à ans 9 % + de 10 ans 4 % > 50 salariés 5 % En montant de projets de 20 à 50 salariés 16 % En montant de projets de à 10 ans 2 % < 20 salariés 49 % de 0 à ans % + de 10 ans 44 % Une légère diminution du nombre de TPE par rapport à 2008, surtout dans la répartition des montants engagés, mais le tertiaire professionnel et grand-public reste constitué d un tissu d entreprises de très petite taille. Les entreprises aidées dans le tertiaire sont moins majoritairement jeunes par rapport aux années 200 et 2008 comme en témoigne le chiffre de 44 % des montants engagés sur des entreprises de plus de 10 ans. L évolution sur 5 ans des interventions dans le secteur du tertiaire professionnel et grand public en % de l action globale d oseo pour l innovation (hors secteur des technologies logicielles et des services de télécommunication voir synthèses sectorielles spécifiques) Le poids des services a globalement augmenté en 5 ans (de 5,6 % en nombre de projets en 2005 à,2 %). Les résultats des années 200/2008 s expliquent par un fort mouvement d intégration dans les services de technologies récemment disponibles (géolocalisation, mobilité, web 2.O, etc.) et par l explosion des services grand-public basés sur les TIC (réseaux sociaux, user générated content, etc). Le fléchissement des projets de services en 2009 reflète par ailleurs l orientation globale qui a été donnée à OSEO d accompagner en priorité les projets à fort risque technologique portés par des entreprises de plus de 50 personnes. En nombre En montant 12 % 10 % 8 % 6 % 4 % 2 % 6, 5,6 6,6 6 9,4 8,6 11 9,5,2, 0 %

7 Synthèses sectorielles 2009 PME - Innovation technologique et secteurs d applications Secteur : Tertiaire grand-public Anne Darnige anne.darnige@oseo.fr Crédit-photos : Getty Images

8 oseo.fr OSEO - Document non contractuel - Réf Avril 2010