3- L'intermédiation financière comme surveillance déléguée

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "3- L'intermédiation financière comme surveillance déléguée"

Transcription

1 3- L'intermédiation financière comme surveillance déléguée Expliquer la place des banques comme intermédiaires dans les financements (Diamond, 1984). Intermédiaire financier : agent à qui est délégué l'investissement dans les actifs financiers émet des titres pour acheter d'autres titres Objectif : comprendre le rôle des IF décrire les marchés où ils interviennent souligner ce qui leur permet de rendre des services bénéfiques : les contrats financiers émis/souscrits par les IF en particulier les contrats de dette (crédits, dépôts) coûts de surveillance et d'exécution des contrats transformation de prêts nécessitant surveillance/exécution coûteuses en dépôts ne les nécessitant pas, grâce à la diversification... Jean-Baptiste Desquilbet 1 Université Lille

2 Les IF rendent des services : services liés à l'actif : rendus aux emprunteurs (émetteurs primaires) IF concentre en portefeuille des actifs qu'il a un avantage comparatif à détenir source de cet avantage comparatif : coûts de surveillance réduits (ce chapitre) services liés au passif : rendus aux déposants (détenteurs secondaires) possibilité d'utiliser les dépôts comme moyens de paiement transformation (meilleur partage des risques, meilleure liquidité) (chapitre suivant) Jean-Baptiste Desquilbet 2 Université Lille

3 Plan : 1- Principes de la surveillance déléguée 2- Exemple de dette optimale sans surveillance déléguée 3- Intermédiation financière 4- Conclusion Bibliographie : Diamond (1996), Financial Intermediation as Delegated Monitoring: A Simple Example, Federal Reserve Bank of Richmond Economic Quarterly, 82/3, pp A la fin de ce chapitre, vous devriez savoir : expliquer les hypothèses principales du «modèle» de Diamond expliquer les principaux modes de financement envisagés par Diamond expliquer la différence entre coût de surveillance et coût de délégation expliquer le rôle de la banque comme surveillant déléguée argumenter sur les avantages et inconvénients des relations de long terme entre banque et emprunteurs Jean-Baptiste Desquilbet 3 Université Lille

4 1- Principes de la surveillance déléguée Théorie de l'agence la surveillance par le principal améliore les contrats le coût de surveillance compte surveillance contexte sélection de projets a priori (screening) antisélection prévention de comportements opportunistes pendant la réalisation du projet risque moral (actions cachées) Auditer / punir un emprunteur défaillant vérification coûteuse des résultats Jean-Baptiste Desquilbet 4 (info cachée) Université Lille

5 avec un prêteur + un emprunteur : K = coût de la surveillance S = gain de la surveillance comparer surveiller si S K avec m prêteurs : chacun surveille : coût total mk surveillance déléguée : coût K évite la multiplication... Problème supplémentaire : le surveillant a une info privée... comment vérifier que la surveillance a été effectuée? D = coût de la délégation Une théorie «contractuelle» de l'intermédiation doit : modéliser le coût de la délégation expliquer comment l'intermédiation améliore les contrats Jean-Baptiste Desquilbet 5 Université Lille

6 La surveillance déléguée (IF) est «rentable» si : Coût d'utilisation d'un intermédiaire K + D min[s, mk] Coût de surveillance directe Coût de non surveillance Pour étudier les bénéfices de l intermédiation financière : (1) trouver le meilleur contrat entre prêteurs et emprunteurs sans intermédiaire ni surveillance : contrat de dette avec coût de liquidation forfaitaire incitation à rembourser (2) demande de surveillance : surveiller permet proba et coûts de liquidation surveillance avantageuse si elle est déléguée : évite duplication mais la délégation a un coût : donner des incitations au surveillant délégué délégation optimale : le surveillant délégué émet de la dette non surveillée avec coût de liquidation («dépôt») intermédiaire financier! Jean-Baptiste Desquilbet 6 Université Lille

7 2- Exemple de dette optimale sans surveillance déléguée Un entrepreneur a besoin de 1 M : pas de fonds propres responsabilité limitée neutre au risque m investisseurs peuvent placer 1/m m grand... A.N. : m = ; 1/m = 100 neutres au risque n'observent pas directement l'activité de l'entrepreneur exigent un taux de rentabilité attendu r = 5% coût de surveillance K = 200 = 0,0002 M m.k = 2 M coût de surveillance prohibitif : quel est le meilleur contrat sans surveillance? Jean-Baptiste Desquilbet 7 Université Lille

8 2.1- Le meilleur contrat sans surveillance investisseurs et entrepreneur sont d'accord sur VAN > 0 (projet rentable) mais seul l entrepreneur observe le résultat effectif : il peut s'approprier les cash-flows (conflit d'intérêt) en gonflant les coûts en sous-déclarant les recettes asymétrie d info pb de risque moral (coût vérif résultat) caractéristiques du projet : coût initial : 1 M réalisation : V H = 1,4 M avec proba P = 0,8 L = 1 M avec proba 1 P = 0,2 Contrats possibles : fonds propres (action ordinaire) : 2.2 pénalité en cas de sous-déclaration contrat de dette 2.3 Jean-Baptiste Desquilbet 8 Université Lille

9 2.2- Un contrat simple : le contrat de fonds propres action ordinaire : accord de partage du profit sur la base du résultat déclaré (Z) a = fraction du résultat déclaré versé à l'investisseur externe 1 a = fraction du résultat déclaré conservé par l'entrepreneur (en plus du résultat non déclaré) Si le contrat ne stipule que a et Z : gain de l'entrepreneur : V a Z il choisit de déclarer Z = 0 si les profits ne peuvent pas être vérifiés, alors le contrat de fonds propres simple n'est pas efficace L'investisseur aimerait imposer une pénalité à l'entrepreneur en cas de déclaration d'un résultat «trop bas» : liquidation du projet pénalité non monétaire (prison, pilori, perte de réputation) Jean-Baptiste Desquilbet 9 Université Lille

10 2.3- Mise en faillite, liquidation La liquidation est inefficace si elle produit beaucoup moins que la valeur des actifs maintenus en place. Supposons que la liquidation ne rapporte rien (à l'entrepreneur/à l'investisseur) La liquidation est mieux utilisée comme pénalité contingente : si l'investisseur doit liquider pour un certain paiement, alors il liquide pour tout paiement inférieur sinon... l emprunteur paie le montant «inférieur» pour éviter liquidation et garde la différence! Le contrat financier optimal sans surveillance : choisir un paiement «plancher» f : paiement supérieur à f évite la liquidation paiement inférieur à f liquidation un contrat de dette de valeur faciale (future) f! Jean-Baptiste Desquilbet 10 Université Lille

11 2.4- Le contrat de dette optimal Quel paiement f minimal garantissant un rendement attendu de 5% sur 1 M? Supposons f = 1 : état L : V = 1 état H : V = 1,4 entrepreneur paye 1 et évite la liquidation gain entrepreneur = 0 L'investisseur gagne 1 gain investisseur = 1 dans les deux états gain entrepreneur = 0,4 insuffisant gain investisseur = 1 (0% < 5%) Supposons 1 < f < 1,4 : état L : V = 1 liquidation gain entrepreneur = 0 Gain espéré de gain investisseur = 0 l'investisseur : 0,8.f liquidation gain entrepreneur = 1,4 f suffisant si : état H : V = 1,4 évitée gain investisseur = f 0,8.f = 1,05 Jean-Baptiste Desquilbet 11 Université Lille

12 Supposons f = 1,05/0,8 = 1,3125 : état L : V = 1 liquidation gain entrepreneur = 0 gain investisseur = 0 Gain espéré de liquidation gain entrepreneur = 0,0875 l'investisseur : 1,05 état H : V = 1,4 évitée gain investisseur = 1,3125 Quand l'investisseur extérieur ne peut pas observer les cash-flows surveiller les affaires alors : un contrat de financement par fonds propres ne fonctionne pas un contrat de dette est préférable la liquidation en cas défaut sert de pénalité que l'entrepreneur cherche à éviter donc d incitation à révéler le «vrai résultat» NB : l analyse peut s étendre à d autres clauses contractuelles que remboursement et paiement des intérêts, qui peuvent être violées pour des motifs divers et difficiles à observer... Jean-Baptiste Desquilbet 12 Université Lille

13 2.5- La valeur de la surveillance Si l'investisseur peut surveiller l'entrepreneur : il détecte si l'état est H ou L au lieu de liquider systématiquement en cas de paiement insuffisant, il peut accepter un paiement conditionnel : 1 si V = 1, f si V = 1,4. Alors, l'entrepreneur accepte... Valeur de la surveillance = économie espérée en coûts de détresse financière : au lieu de gagner 0 si V = 1, l'investisseur gagne 1 (avec probabilité de 0,2) «gain de la surveillance» : S=0,2 1=0,2 Le «gain de la surveillance» doit être comparé au coût de surveillance (K) : doit être payé au préalable (avant que le résultat soit connu) s'informer à l'avance sur l'activité acquérir les capacité d'interpréter les comptes (On peut supposer que le coût est payé ex-post en cas de vérification : 0,2.K...) Jean-Baptiste Desquilbet 13 Université Lille

14 3- Intermédiation financière un IF peut être créé comme «gros investisseur synthétique» m investisseurs surveillent : m grand (petits investisseurs) coût de surveillance prohibitif m petit (gros investisseurs) financement possible par dette surveillée Supposons : m grand... A.N. : m = coût de surveillance : K = 0,0002 M par surveillant La délégation de surveillance à un «banquier» : évite la duplication des coûts de surveillance pose un problème d'incitation : effort de surveillance, info collectée pas observés par investisseurs même type de conflit d'intérêt banquier/investisseur que entrepr/investisseur Déléguer sans surveiller le surveillant importance de la diversification des prêts Jean-Baptiste Desquilbet 14 Université Lille

15 3.1- Comment déléguer la surveillance sans avoir à surveiller le surveillant? «Sed quis custodiet ipsos custodes?» «Mais qui gardera ces gardiens?» (Juvénal, Satires VI) Imposer au banquier la possibilité d'une liquidation : selon le paiement aux déposants (paiement insuffisant => liquidation) comme l'entrepreneur, le banquier préfère éviter la liquidation Supposons que la liquidation est une pure sanction (elle ne rapporte rien). Interprétation : le banquier et l'entrepreneur sont «liquidés» ensemble pour s'assurer qu'ils ne sont pas de connivence «liquider» le banquier consomme tous ses actifs si le banquier anticipe la liquidation (car proche de la faillite), alors il surveille moins, et ses actifs perdent de la valeur quand la liquidation survient elle ne rapporte rien Jean-Baptiste Desquilbet 15 Université Lille

16 3.2- La surveillance déléguée sans diversification est un échec absence de diversification : la banque accorde/surveille un seul prêt au nom des petits déposants même si la banque peut collecter 1 dans l'état V = 1, elle doit être liquidée : contrat de dépôt de valeur faciale 1 rendement insuffisant contrat de dépôt de valeur faciale > 1 liquidation dans l'état L la banque doit être liquidée aussi souvent que l'entrepreneur la banque non diversifiée est inutile Jean-Baptiste Desquilbet 16 Université Lille

17 3.3- La diversification permet-elle de réduire le coût de délégation? Ex. : le banquier accorde/surveille deux prêts (aux résultats indépendants) 4 états : état V 1 V 2 probabilité HH 1,4 1,4 0,64 HL 1,4 1 0,16 LH 1 1,4 0,16 LL 1 1 0,04 Le banquier collecte 2 M de dépôts de investisseurs prête selon un contrat de dette surveillée de valeur faciale F < 1,4. récupère F si V i = 1,4 et 1 si V i = 1 n'a pas besoin de recourir à la liquidation émet des dépôts sous forme de dette non surveillée de valeur B (par prêt) est liquidé s'il paye à chaque déposant moins que 2B/20000 = B/10000 Les déposants exigent : Pr ( banque non liquidée) B+ Pr ( liquidée) banque 0=1,05 par prêt Jean-Baptiste Desquilbet 17 Université Lille

18 Si le banquier surveille les deux prêts : Il reçoit, sur les deux prêts : Paiement état potentiel probabilité (reçu = potentiel) proba cumulée (reçu potentiel) explication V 1 +V 2 HH 2F 0,64 0,64 les deux paient F 2,8 HL ou LH F + 1 0,32 0,96 un paie F, l'autre 1 2,4 LL 2 0,04 1,00 les deux paient 1 2 Il doit 2B aux déposants : combien peut-il leur promettre? si 2B supérieur à F + 1 (c-a-d : 2B > F + 1 2), alors : la banque est liquidée dans les états LL, LH, HL (avec proba 36%) les déposants récupèrent : 0 avec proba 36% (liquidation ne rapporte rien) 2B avec proba 64% en moyenne : 0,64 2B acceptable si 0,64 2B = 2 1,05 soit 2B = 3,28125 la banque doit récupérer 2F 2B = 3,28125soit F 1, > V la banque ne peut pas promettre 2B supérieur à F + 1. Jean-Baptiste Desquilbet 18 Université Lille

19 Si le banquier surveille les deux prêts : Il reçoit, sur les deux prêts : Paiement état potentiel probabilité (reçu = potentiel) proba cumulée (reçu potentiel) explication V 1 +V 2 HH 2F 0,64 0,64 les deux paient F 2,8 HL ou LH F + 1 0,32 0,96 un paie F, l'autre 1 2,4 LL 2 0,04 1,00 les deux paient 1 2 Il doit 2B aux déposants : combien peut-il leur promettre? si 2B est compris entre F + 1 et 2 (c-a-d : F + 1 2B 2), alors : la banque est liquidée que dans l'état LL (avec proba 4%) les déposants récupèrent : 0 avec proba 4% (liquidation ne rapporte rien) 2B avec proba 96% en moyenne : 0,96 2B acceptable si 0,96 2B = 2 1,05 soit 2B = 2,1875 la banque doit récupérer F + 1 2B = 2,1875 soit F 1,1875 en accordant deux prêts surveillés de valeur faciale unitaire F = 1,1875, la banque peut rembourser les dépôts convenus (2B) avec une probabilité de 96%. Jean-Baptiste Desquilbet 19 Université Lille

20 La banque va-t-elle surveiller? Si les deux emprunteurs échouent (LL) Si l'un des deux emprunteurs échoue et ou si les deux réussissent (HH) l'autre réussit (HL ou LH) la surveillance ne rapporte rien la surveillance accroît les revenus Accroissement attendu des revenus K = 0,0002 par prêt incitation à surveiller Si la banque ne surveille aucun prêt, alors elle fait faillite si un des deux prêts échoue le banquier gagne 0 Si la banque surveille un prêt : avec proba 16%, le prêt surveillé échoue, l'autre réussit la banque accroît son revenu de 1 + F 2B = 1 + F 2,1875 la banque est incitée à surveiller un prêt si : 0,16 (1 + F 2,1875) 0,0002 soit F 1,18875 La banque est incitée à surveiller 2 prêts si 0,32 (1 + F 2,1875) 0, soit (encore) F 1,18875 Jean-Baptiste Desquilbet 20 Université Lille

21 La nécessité de fournir au banquier une incitation... à surveiller à éviter faillite quand un seul prêt fait défaut implique un profit pour le banquier une «rente de contrôle» Avec 2 prêts : proba somme reçue sur prêts (avec F = 1,18875) gain du banquier (créance résiduelle au-delà de 2B = 2,1875) 0,64 2F 0,19 = 2F 2B 0,32 F + 1 0,00125 = F + 1 2B 0,04 0 (faillite et liquidation) gain espéré du banquier = 0,122 soit 0,061 / prêt > K = 0,0002 rente de contrôle = 0,0608 / prêt Coût de délégation D = 0,1008 M /prêt = coût de détresse financière de la banque 1M 4 % + rente de contrôle 0,0608 M Jean-Baptiste Desquilbet 21 Université Lille

22 3.4- Résumé : intermédiation financière et diversification Parmi trois type de contrats : (1) pas de surveillance, dette diffuse de valeur faciale 1,3125 M /emprunteur (2) surveillance directe : économise le coût de détresse financière S = 0,2 M mais coûte les coûts de surveillance mk = 2 M (3) surveillance déléguée : économise coût de détresse financière S = 0,2 M mais coûte les coûts de surveillance et de délégation K + D = 0,101 M l'option (3) est meilleure, grâce à la diversification du portefeuille de prêts. La diversification permet à l'if de fournir une surveillance déléguée à coût réduit : la proba que la banque fasse défaut diminue la rente de contrôle diminue elle tend vers 0 qd nombre de prêts iid + le coût de délégation diminue seul subsiste le coût de surveillance (inévitable) Jean-Baptiste Desquilbet 22 Université Lille

23 À la limite (concurrence et diversification parfaites) : coût du capital attendu pour entrepreneur : 5,02% (taux d intérêt sans risque + coût de surveillance) valeur faciale de la dette : F t.q. 0,8 F + 0,2 1 = 1,05092 soit F = 1,06275 la rentabilité attendue de la banque est de 5% après coûts de surveillance Mais en pratique : le risque de défaut des emprunteurs est corrélé positivement le nombre de prêts en portefeuille est limité Message général : la diversification permet à la banque de transformer de la dette surveillée (prêt aux entrepreneurs) en dette non surveillée (dépôts bancaires) l'organisation bancaire minimise la somme des coûts de surveillance et de détresse financière Jean-Baptiste Desquilbet 23 Université Lille

24 4- Conclusion : 4.1- Conséquences en matière de politique économique La banque a intérêt à se couvrir contre tout risque qu'elle ne peut pas contrôler via surveillance (en particulier le risque de taux d'intérêt) La diversification rend les dépôts plus sûrs que les prêts : même sans assurance des dépôts éviter toute réglementation empêchant la diversification des prêts bancaires (sectorielle, géographique) si diversification insuffisante proba de faillite bancaire + grande rentes de contrôle + élevées Jean-Baptiste Desquilbet 24 Université Lille

25 4.2- Rôle de la dette dans l'intermédiation financière droit de liquider en cas de défaut pouvoir du créancier incitation à rembourser mais la liquidation peut être inefficace intérêt de la surveillance (liquider judicieusement) les intermédiaires financiers (banques) : centralisent la surveillance, évitent la duplication des coûts de surveillance achètent de la dette qu'elles surveillent (prêt) émettent de la dette non surveillée (dépôts) effectuent cette transformation grâce à la diversification des prêts remplissent ainsi leur rôle de surveillance déléguée Jean-Baptiste Desquilbet 25 Université Lille

26 4.3- Les banques comme productrices d information : cf. Gorton & Winton (2003), «Financial Intermediation», in Constantinides, Harris et Stulz (editors), Handbook of the Economics of Finance, Elsevier, ch. 8, pp coût de surveillance : ex-post, en cas de défaillance (Townsend 1979) costly state verification ex-ante (Diamond 1984) non contingent forme précise des contrats de financement : dette (Townsend) indéterminée (Diamond) : dette ou fonds propres surveillance et diversification : intermédiaires non infiniment diversifiés en pratique existence d un risque systématique (non diversifiable) arbitrage entre coût de surveillance d un «gros» intermédiaire et bénéfice de la diversification taille optimale de l IF Jean-Baptiste Desquilbet 26 Université Lille

27 Production d information (i) Asymétries d information / acquisition coûteuse : problème de fiabilité (prouver qu une info valable a bien été produite?) Leland & Pyle (1977) : dans un contexte d antisélection, en prenant une part dans le projet, l entrepreneur signale la qualité rôle du capital bancaire problème d appropriabilité (l info est un «bien public») cf. paradoxe de Grossman-Stiglitz (1980) : sur un marché efficient, les prix reflètent toute l'information disponible inutile de payer pour s'informer plus personne ne s'informe quelle information est contenue dans les prix? l IF légitimée sous forme de : «vendeur d information» : agence de notation «gestionnaire de portefeuille délégué» : fonds mutuel, hedge fund, banque Jean-Baptiste Desquilbet 27 Université Lille

28 (ii) Apprentissage et relations de long terme : complexifier les modèles théoriques une seule interaction prêteur/emprunteur chaque emprunteur se finance auprès d un seul prêteur introduire des éléments plus réalistes conditions des prêts, renégociation multiplicité des prêteurs, concurrence Problème de «rente informationnelle» dans la relation de long terme banque externe informée taux débiteur + élevé si taux débiteur reflète le «risque moyen», seuls les «mauvais» risques changent de banque (malédiction du vainqueur) rente pour la banque interne Taux trop élevé pour les «bons» emprunteurs en relation établie (hold-up) Concurrence pour les emprunteurs «libres» : trop de fonds pour les «mauvais» emprunteurs Jean-Baptiste Desquilbet 28 Université Lille

29 Relations de long terme Avantages amélioration des conditions de contrats encourage la réputation meilleur accès au crédit si relation établie plus grande flexibilité rentes futures Inconvénients absence de concurrence (hold-up) : emprunteur «exploite» la banque banque «exploite» l emprunteur rente informationnelle emprunteur sans financement en cas de difficulté de la banque Jean-Baptiste Desquilbet 29 Université Lille

30 4.4- Les plates-formes de «crowdlending» : des intermédiaires financiers? Modalités du financement participatif via plate-forme internet qui : organise la rencontre entre épargnant et invidu/entreprise à la recherche de fonds pour mener à bien un projet agrège l ensemble des parts de financement épargnants pour permettre le financement total. Nature du financement participatif les dons avec ou sans contrepartie ; les prêts avec ou sans intérêt ; la souscription de titres (obligations, actions ) d une société. Objectif du financement participatif financement participatif (crowdfunding) : dimension sociale exclusivement financement participatif d investissement (crowdlending, equity crowdfunding) : recherche de rendements. Réglementation : décret n du 16 septembre 2014 Jean-Baptiste Desquilbet 30 Université Lille

31 UFC-Que Choisir (2017), LES PLACEMENTS PARTICIPATIFS, Des placements risqués au potentiel moindre que le Livret A? 23/02/2017 : manque de transparence : informations non publiées (méthode de sélection des projets, taux de défaillance des prêts ) clauses exonératoires de responsabilité quant à la fiabilité des informations fournies sur le site internet Jean-Baptiste Desquilbet 31 Université Lille

2- L'intermédiation financière comme surveillance déléguée

2- L'intermédiation financière comme surveillance déléguée 2- L'intermédiation financière comme surveillance déléguée Expliquer la place des banques comme intermédiaires dans les financements (Diamond, 1984). Intermédiaire financier : agent à qui est délégué l'investissement

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

Monnaie, Banque et Marchés Financiers

Monnaie, Banque et Marchés Financiers Collection FlNANCE dirigée par Yves Simon, Professeur à l'université Paris-Dauphine, et Delphine Lautier, Professeur à l'université Paris-Dauphine Monnaie, Banque et Marchés Financiers Didier MARTEAU C

Plus en détail

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2)

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Une précédente analyse 1 a introduit le concept d'effet de levier, procédé visant à s'endetter pour chercher à accroître

Plus en détail

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k]

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k] Evaluation de la rentabilité d un projet d investissement La décision d investir dans un quelconque projet se base principalement sur l évaluation de son intérêt économique et par conséquent, du calcul

Plus en détail

Action quote-part d'une valeur patrimoniale; participation au capital-actions d'une société.

Action quote-part d'une valeur patrimoniale; participation au capital-actions d'une société. Glossaire Action quote-part d'une valeur patrimoniale; participation au capital-actions d'une société. Alpha Alpha est le terme employé pour indiquer la surperformance d un placement après l ajustement

Plus en détail

Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations

Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations Objectifs de la session. Comprendre les calculs de Valeur Actuelle (VA, Present Value, PV) Formule générale, facteur d actualisation (discount

Plus en détail

Coûts de transfert de compte bancaire

Coûts de transfert de compte bancaire LA MOBILITE BANCAIRE La concurrence ne peut fonctionner que si la mobilité du client est assurée. Avec 2 %, le marché français semble présenter un des taux les plus faibles d attrition au niveau des marchés

Plus en détail

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur.

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Bienvenue. Des arguments qui comptent Les points forts des fonds de placement du Credit Suisse. De nets avantages Les fonds de placement:

Plus en détail

INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG

INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG Q1 - Quelle est la différence entre une banque de détail et une banque de gros ou universelle? Une banque de détail reçoit des dépôts de ses clients et leur accorde des crédits. Elle se limite aux métiers

Plus en détail

Le service civique. réseau Uniopss-Uriopss / Site Guide de l employeur / Zoom sur / juin 2010 1

Le service civique. réseau Uniopss-Uriopss / Site Guide de l employeur / Zoom sur / juin 2010 1 Sans disparaître complètement, le volontariat associatif, introduit par la loi du 23 mai 2006, reçoit une nouvelle configuration et réapparaît dans la loi du 10 mars 2010 sous la dénomination de «service

Plus en détail

CORRIGES DES CAS TRANSVERSAUX. Corrigés des cas : Emprunts

CORRIGES DES CAS TRANSVERSAUX. Corrigés des cas : Emprunts CORRIGES DES CAS TRANSVERSAUX Corrigés des cas : Emprunts Remboursement par versements périodiques constants - Cas E1 Objectifs : Construire un échéancier et en changer la périodicité, Renégocier un emprunt.

Plus en détail

Théorie Financière 4E 4. Evaluation d actions et td d entreprises

Théorie Financière 4E 4. Evaluation d actions et td d entreprises Théorie Financière 4E 4. Evaluation d actions et td d entreprises Objectifs de la session 1. Introduire le «dividend discount model» (DDM) 2. Comprendre les sources de croissance du dividende 3. Analyser

Plus en détail

Floored Floater sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «General Electric Capital Corporation»

Floored Floater sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «General Electric Capital Corporation» sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «General Electric Capital Corporation» Dans l environnement actuel caractérisé par des taux bas, les placements obligataires traditionnels

Plus en détail

Les Crédits et ouverture de crédit

Les Crédits et ouverture de crédit Les Crédits et ouverture de crédit Contexte général Besoin d une nouvelle voiture, votre machine à lessiver tombe en panne ou besoin d effectuer quelques travaux dans votre maison? De grosses dépenses

Plus en détail

Chapitre 8 L évaluation des obligations. Plan

Chapitre 8 L évaluation des obligations. Plan Chapitre 8 L évaluation des obligations Plan Actualiser un titre à revenus fixes Obligations zéro coupon Obligations ordinaires A échéance identique, rendements identiques? Évolution du cours des obligations

Plus en détail

L'INTÉRÊT COMPOSÉ. 2.1 Généralités. 2.2 Taux

L'INTÉRÊT COMPOSÉ. 2.1 Généralités. 2.2 Taux L'INTÉRÊT COMPOSÉ 2.1 Généralités Un capital est placé à intérêts composés lorsque les produits pendant la période sont ajoutés au capital pour constituer un nouveau capital qui, à son tour, portera intérêt.

Plus en détail

Acte de vente : Document juridique qui transmet le titre de propriété de l'immeuble du vendeur à l'acheteur et en fait foi.

Acte de vente : Document juridique qui transmet le titre de propriété de l'immeuble du vendeur à l'acheteur et en fait foi. Glossaire des prêts Acompte : Montant en espèces que l'acheteur doit verser au vendeur pour prouver sa bonne foi. Si l'offre est acceptée, l'acompte est affecté à la mise de fonds. Si l'offre est subséquemment

Plus en détail

ETUDE COMPARATIVE : PROPOSITION DE DIRECTIVE RELATIVE AU DROIT DES CONSOMMATEURS PAR RAPPORT AU DROIT COMMUNAUTAIRE ET AU DROIT FRANÇAIS POSITIF

ETUDE COMPARATIVE : PROPOSITION DE DIRECTIVE RELATIVE AU DROIT DES CONSOMMATEURS PAR RAPPORT AU DROIT COMMUNAUTAIRE ET AU DROIT FRANÇAIS POSITIF Groupe Europe Directive «Droits des consommateurs» 16 mars 2010 ETUDE COMPARATIVE : PROPOSITION DE DIRECTIVE RELATIVE AU DROIT DES CONSOMMATEURS PAR RAPPORT AU DROIT COMMUNAUTAIRE ET AU DROIT FRANÇAIS

Plus en détail

FISCALITE DES DONS, LEGS ET DATION

FISCALITE DES DONS, LEGS ET DATION FISCALITE DES DONS, LEGS ET DATION AU PROFIT DU MUSEE DU QUAI BRANLY I. Définitions, avantages fiscaux et limites relatifs aux donations, legs et dations A. Don d argent ou d œuvres d art à un musée :

Plus en détail

Projet du 5 octobre 2006. du [date] 2006. (Adaptation des fonds propres de base) Sommaire

Projet du 5 octobre 2006. du [date] 2006. (Adaptation des fonds propres de base) Sommaire Circ.-CFB 06/_ Adaptation des fonds propres de base Page 1 Circulaire de la Commission fédérale des banques : Détermination du capital réglementaire en cas d utilisation d un standard comptable international

Plus en détail

Crédit à la consommation: Principes généraux

Crédit à la consommation: Principes généraux Crédit à la consommation: Principes généraux Protection du consommateur: Pour tout achat faisant appel à un crédit, vous bénéficiez de la protection prévue dans le droit de la consommation (obligation

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

Le passage de l'embedded Value à l'economic Value

Le passage de l'embedded Value à l'economic Value Le passage de l'embedded Value à l'economic Value Une meilleure prise en compte des options et des garanties Ferdia Byrne, Claire Lasvergnas 23 septembre 2003 Les principes L'application Le marché français

Plus en détail

Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z.

Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z. Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z. 1 Mesdames et messieurs, Une gestion de fortune clairvoyante, réaliste et compétente

Plus en détail

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie I. Le financement de l'économie Financement = fait d'apporter des fonds à un individu, une entreprise, ou à soi-même. A) Les différents types de financement

Plus en détail

Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des

Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des FINANCE DE MARCHE 1 Finance de marché Thèmes abordés Panorama des marches de capitaux Fonctionnement des marchés de capitaux Le marché des obligations Le marchés des actions Les marchés dérivés Les autres

Plus en détail

Caisse de pension et propriété du logement/

Caisse de pension et propriété du logement/ Encouragement à la propriété du logement (EPL) Caisse de pension et propriété du logement/ Versement anticipé et mise en gage des avoirs issus du 2 e pilier Table des matières Mobilisation des capitaux

Plus en détail

CHAPITRE 3. Application à la Mutualisation des Risques & à la Demande d Assurance

CHAPITRE 3. Application à la Mutualisation des Risques & à la Demande d Assurance CHAPITRE 3 Application à la Mutualisation des Risques & à la Demande d Assurance Ce chapitre présente une première application des concepts développés dans la première partie de ce cours Il s agit de modéliser

Plus en détail

Consommateur, que savoir sur la domiciliation européenne? V 1.3

Consommateur, que savoir sur la domiciliation européenne? V 1.3 Consommateur, que savoir sur la domiciliation européenne? V 1.3 1 SEPA pour les consommateurs - en bref Qu'est-ce que SEPA? SEPA = Single Euro Payments Area Le Single Euro Payments Area (SEPA) ou espace

Plus en détail

- 01 - GESTION DES INVESTISSEMENTS RENTABILITE ECONOMIQUE

- 01 - GESTION DES INVESTISSEMENTS RENTABILITE ECONOMIQUE - 01 - GESTION DES INVESTISSEMENTS RENTABILITE ECONOMIQUE Objectif(s) : o Choix des investissements et rentabilité économique : Capacité d'autofinancement prévisionnelle ; Flux nets de trésorerie ; Evaluations.

Plus en détail

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement...

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement... III Table des matières Avant-propos Remerciements................................. Les auteurs..................................... Chapitre 1 L intérêt............................. 1 1. Mise en situation...........................

Plus en détail

La nature juridique de la promesse de paiement des établissements émetteurs de cartes de paiement à l égard des fournisseurs de biens et services

La nature juridique de la promesse de paiement des établissements émetteurs de cartes de paiement à l égard des fournisseurs de biens et services La nature juridique de la promesse de paiement des établissements émetteurs de cartes de paiement à l égard des fournisseurs de biens et services Par Boris Schinkels A. Propos préliminaires Chers auditeurs,

Plus en détail

LES CLAUSES PARTICULIERES DE DONATION

LES CLAUSES PARTICULIERES DE DONATION MAJ 23/04/12 Avec la collaboration du Cridon Nord-Est LES CLAUSES PARTICULIERES DE DONATION Une donation peut imposer au donataire une ou plusieurs obligations (charge), ou prévoir une résolution de l

Plus en détail

Les crédits à la consommation

Les crédits à la consommation Les crédits à la consommation Billet du blog publié le 16/03/2015, vu 244 fois, Auteur : Fabrice R. LUCIANI Code de la consommation (Valable à partir du 18 mars 2016) Avis du 24 juin 2014 relatif à l'application

Plus en détail

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus

Plus en détail

Note rédigée avec le Concours du cabinet NSK FIDUCIAIRE, Cédric Roubin, Associé, Expert-comptable & Commissaire aux comptes

Note rédigée avec le Concours du cabinet NSK FIDUCIAIRE, Cédric Roubin, Associé, Expert-comptable & Commissaire aux comptes LES PRINCIPES DE BASE D UNE SOCIETE D EXERCICE LIBERAL A RESPONSABILITE LIMITEE (SELARL) Note rédigée avec le Concours du cabinet NSK FIDUCIAIRE, Cédric Roubin, Associé, Expert-comptable & Commissaire

Plus en détail

FONDS DE L AVENIR DE LA SANB INC. RÈGLEMENT ADMINISTRATIF RÉGISSANT LES POLITIQUES DE

FONDS DE L AVENIR DE LA SANB INC. RÈGLEMENT ADMINISTRATIF RÉGISSANT LES POLITIQUES DE FONDS DE L AVENIR DE LA SANB INC. RÈGLEMENT ADMINISTRATIF RÉGISSANT LES POLITIQUES DE PLACEMENT ET DE GESTION Adopté le 26 septembre 2009 1 RÈGLEMENT ADMINISTRATIF RÉGISSANT LES POLITIQUES DE PLACEMENT

Plus en détail

Chapitre 2 : l évaluation des obligations

Chapitre 2 : l évaluation des obligations Chapitre 2 : l évaluation des obligations 11.10.2013 Plan du cours Flux monétaires, prix et rentabilité Bibliographie: caractéristiques générales Berk, DeMarzo: ch. 8 obligations zéro-coupon obligations

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes

GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes 13 septembre 2005 GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes Ce glossaire a été élaboré sous l égide du CCSF. Il est conçu à des fins purement informatives, et destiné à vous aider à comprendre les termes

Plus en détail

DISCOUNTED CASH-FLOW

DISCOUNTED CASH-FLOW DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif

Plus en détail

GESTION DU PATRIMOINE

GESTION DU PATRIMOINE Jean-Marc AVELINE Christian PRISCO-CHREIKI GESTION DU PATRIMOINE, 2007 ISBN : 978-2-212-53808-3 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 1 PREMIÈRE PARTIE LES GRANDS PRINCIPES DE LA GESTION DE PATRIMOINE CHAPITRE

Plus en détail

Analyse des risques financiers

Analyse des risques financiers Analyse des risques financiers Version du 1 er octobre 2014 Cette fiche s'adresse aux services de l État mandatés pour mener une analyse financière et est susceptible de contribuer à la définition du niveau

Plus en détail

Reporting statistique des établissements de crédit

Reporting statistique des établissements de crédit Reporting statistique des établissements de crédit Foire aux questions (FAQ) Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction... 3 2 Double reporting CSSF / BCL... 4 3 Définitions et concepts... 5

Plus en détail

Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair

Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair Comment prendre soin de son argent? Séminaire de préparation à la retraite ONU 27 mars 2015 Marie-Pierre Fleury Patrick Humair Introduction Devises Taux d intérêt Immobilier Obligations Actions Fonds de

Plus en détail

1) Le nantissement du contrat d assurance : principes juridiques

1) Le nantissement du contrat d assurance : principes juridiques Diane Patrimoine NANTISSEMENT ET GARANTIE DE PASSIF : le contrat d assurance-vie ou de capitalisation, un outil au service du client, de l entrepreneur et de ses conseils. (Réunion du Pole Ingénierie Patrimoniale

Plus en détail

LE CONSEIL DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES,

LE CONSEIL DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES, DIRECTIVE DU CONSEIL du 22 février 1990 modifiant la directive 87/102/CEE relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres en matière de crédit

Plus en détail

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal Du constat au conseil Intervenants Félix CICERON, Directeur de l ingénierie patrimoniale, Expert& Finance José SOTO, Directeur des partenariats

Plus en détail

Cas Crédit Agricole - Crédit Lyonnais

Cas Crédit Agricole - Crédit Lyonnais Cas Crédit Agricole - Crédit Lyonnais Thierry Pénard Mai 2004 Crédit Agricole-Crédit Lyonnais Le leader sur le marché bancaire français 9 100 agences avec deux réseaux différents 21 millions de clients

Plus en détail

LE DON PLANIFIÉ par l assurance vie BIENVENUE POUR LE BÉNÉFICE DES MISSIONS CHARITABLES EN PARTENARIAT AVEC :

LE DON PLANIFIÉ par l assurance vie BIENVENUE POUR LE BÉNÉFICE DES MISSIONS CHARITABLES EN PARTENARIAT AVEC : LE DON PLANIFIÉ par l assurance vie POUR LE BÉNÉFICE DES MISSIONS CHARITABLES BIENVENUE EN PARTENARIAT AVEC : 1 Objectifs spécifiques : Soutenir un organisme qui nous tient à cœur Bénéficier d un crédit

Plus en détail

Méthodes de la gestion indicielle

Méthodes de la gestion indicielle Méthodes de la gestion indicielle La gestion répliquante : Ce type de gestion indicielle peut être mis en œuvre par trois manières, soit par une réplication pure, une réplication synthétique, ou une réplication

Plus en détail

HORS SÉRIE. GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes FEDERATION BANCAIRE FRANCAISE LES MINI-GUIDES BANCAIRES. décembre 2005

HORS SÉRIE. GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes FEDERATION BANCAIRE FRANCAISE LES MINI-GUIDES BANCAIRES. décembre 2005 FEDERATION BANCAIRE FRANCAISE HORS SÉRIE GLOSSAIRE des opérations bancaires courantes décembre 2005 LES MINI-GUIDES BANCAIRES Comme elles s y étaient engagées devant le Comité Consultatif du Secteur Financier,

Plus en détail

Résumé abrégé. des applications de. Tribut TAX et TAXEasy

Résumé abrégé. des applications de. Tribut TAX et TAXEasy Résumé abrégé des applications de Tribut TAX et TAXEasy TRIBUT SA, 3172 Niederwangen Tel 031 980 16 16 / FAX 031 980 16 19 Hotline: 08:00 12:00 031 980 16 17 Homepage: http://www.tribut.ch E-Mail: mailto:tribut@tribut.ch

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers

Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers Olivier GARNIER David THESMAR 2 juin 2009 Le champ du rapport Point de vue des ménages-épargnants, plutôt que celui du financement de l économie

Plus en détail

BULLETIN FISCAL 2011-119

BULLETIN FISCAL 2011-119 BULLETIN FISCAL 2011-119 Mai 2011 EMPRUNT D UN REER HYPOTHÈQUE Lors de l achat d une résidence, plusieurs personnes ont emprunté de leur REER par le biais du Régime d accession à la propriété. Toutefois,

Plus en détail

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE Collection master BANQUE FINANCE ASSURANCE Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Table des matières Introduction... 9 Chapitre 1 L entreprise : l investissement

Plus en détail

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants:

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants: sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «Sony» sur le taux d intérêt EURIBOR EUR à trois mois avec emprunt de référence «Sony» Dans l environnement actuel caractérisé par

Plus en détail

Formation PME Comptabilité analytique (ou comptabilité d exploitation)

Formation PME Comptabilité analytique (ou comptabilité d exploitation) Formation PME Comptabilité analytique (ou comptabilité d exploitation) Fit for Business (PME)? Pour plus de détails sur les cycles de formation PME et sur les businesstools, aller sous www.banquecoop.ch/business

Plus en détail

Livret 10. Mise à jour février 2008. Département Tertiaire

Livret 10. Mise à jour février 2008. Département Tertiaire Élaborer mon étude financière Livret 10 Calculer mon seuil de rentabilité Mise à jour février 2008 Département Tertiaire Avertissement au lecteur Le présent fascicule fait l'objet d'une protection relative

Plus en détail

Observatoire des Services Bancaires - www.osb.tn

Observatoire des Services Bancaires - www.osb.tn CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N 2005 09 du 14 juillet 2005 Objet : Organisation du marché monétaire. TITRE PREMIER : DISPOSITIONS GENERALES Article premier : Le marché monétaire est ouvert dans

Plus en détail

Qu est-ce qu une banque?

Qu est-ce qu une banque? Qu est-ce qu une banque? Nathalie Janson 1 Financement de l Activité économique Développement des entreprises nécessite apport de fonds Les entreprises peuvent se financer de façon interne ou externe Les

Plus en détail

Chapitre III : Qui gère la monnaie? Le cas de la France

Chapitre III : Qui gère la monnaie? Le cas de la France Chapitre III : Qui gère la monnaie? Le cas de la France I. Les acteurs du circuit monétaire A) Les détenteurs de monnaie : les ANFR AIF ANFR = agents non financiers résidents AIF = autres intermédiaires

Plus en détail

inférieur par rapport aux créances de tous les autres créanciers et ne seront remboursés qu'après règlement de toutes les autres dettes en cours à ce

inférieur par rapport aux créances de tous les autres créanciers et ne seront remboursés qu'après règlement de toutes les autres dettes en cours à ce Règlement grand-ducal du 10 janvier 2003 portant modification du règlement grand-ducal du 14 décembre 1994 pris en exécution de la loi modifiée du 6 décembre 1991 sur le secteur des assurances et précisant

Plus en détail

Actualité et devenir de l'isf et des droits de mutation à titre gratuit. Aspects internes & internationaux. Faculté de Droit Le 13 décembre 2011

Actualité et devenir de l'isf et des droits de mutation à titre gratuit. Aspects internes & internationaux. Faculté de Droit Le 13 décembre 2011 Actualité et devenir de l'isf et des droits de mutation à titre gratuit Aspects internes & internationaux Faculté de Droit Le 13 décembre 2011 Céline VIESSANT Frédéric MEGE 1 Introduction Comme souligné

Plus en détail

Principe d optimisation. Optimisation technico-économique. Coût. Isolation thermique. Isolation optimale

Principe d optimisation. Optimisation technico-économique. Coût. Isolation thermique. Isolation optimale Optimisation technico-économique Objectif : obtenir une certaine prestation à moindre coût Dans le domaine du bâtiment, cette optimisation peut s appliquer à trois niveaux différents : choix des composants

Plus en détail

Pour les interventions des régions : article L.4211-1 du Code général des collectivités territoriales

Pour les interventions des régions : article L.4211-1 du Code général des collectivités territoriales Régime cadre exempté de notification N X59/2008 relatif aux aides sous forme de capital-investissement en faveur des PME Les autorités françaises ont informé la Commission de la mise en œuvre d un régime

Plus en détail

Bulletin fiscal. Mai 2011 EMPRUNT D UN REER HYPOTHÈQUE

Bulletin fiscal. Mai 2011 EMPRUNT D UN REER HYPOTHÈQUE Bulletin fiscal Mai 2011 EMPRUNT D UN REER HYPOTHÈQUE Lors de l achat d une résidence, plusieurs personnes ont emprunté de leur REER par le biais du Régime d accession à la propriété. Toutefois, peu de

Plus en détail

Une analyse de la structure financière

Une analyse de la structure financière Une analyse de la structure financière Mishkin (2004), Monnaie, Banque et marchés financiers, Pearson Education, ch. 8 Système financier : permet de canaliser les fonds des épargnants vers les agents auxquels

Plus en détail

Éléments juridiques sur la carte d achat

Éléments juridiques sur la carte d achat Annexe 2 Éléments juridiques sur la carte d achat Définition et champ d application. La carte d achat est une [art. 1.] modalité d exécution des marchés publics. C est donc à la fois une modalité de commande

Plus en détail

RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES

RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE MIDI-PYRENEES --- N/Réf. : GO10 329 01 RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES Exercices 2003 à 2009 22 5.3 Les renégociations

Plus en détail

Fondements de Finance

Fondements de Finance Programme Grande Ecole Fondements de Finance Chapitre 5 : L évaluation des actions Cours proposé par Fahmi Ben Abdelkader Version étudiants Mars 2012 Valorisation des actifs financiers 1 Les taux d intérêt

Plus en détail

Conditions Générales pour le Commerce de Gros des Produits Floricoles.

Conditions Générales pour le Commerce de Gros des Produits Floricoles. Conditions Générales pour le Commerce de Gros des Produits Floricoles. établies par la "Vereniging van Groothandelaren in Bloemkwekerijprodukten" (VGB - Association des Grossistes en Produits Floricoles)

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière Les crises bancaires Les risques de l activité bancaire L activité principale des banques s accompagne inévitablement de risques: si un débiteur ne rembourse pas son crédit, la banque doit pouvoir absorber

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques Ministère de l Égalité des territoires et du Logement Ministère de l Économie et des Finances GUIDE PRATIQUE Du provisionnement des emprunts à risques Application aux Offices Publics de l Habitat à comptabilité

Plus en détail

Conjuguez immobilier d entreprise et démarche environnementale

Conjuguez immobilier d entreprise et démarche environnementale L anticipation des nouvelles normes environnementales Lors de la constitution d un patrimoine immobilier à travers la création d une nouvelle SCPI, PERIAL Asset Management s efforcera de prendre en compte

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT SEANCE 2 COUVERTURE DU BESOIN DE FINANCEMENT CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT

Plus en détail

Calcul et gestion de taux

Calcul et gestion de taux Calcul et gestion de taux Chapitre 1 : la gestion du risque obligataire... 2 1. Caractéristique d une obligation (Bond/ Bund / Gilt)... 2 2. Typologie... 4 3. Cotation d une obligation à taux fixe... 4

Plus en détail

Les enjeux de la dématérialisation en assurance

Les enjeux de la dématérialisation en assurance Colloque de l'ajar 4 décembre 2012 Les enjeux de la dématérialisation en assurance Philippe POIGET, Directeur des affaires juridiques, fiscales et de la concurrence Fédération Française des Sociétés d'assurances

Plus en détail

LE FINANCEMEIMT SCHULDSCHEIN. Analyse d'un financement alternatif. allemand en plein essor. Antoine R. Cuny de la Verryere.

LE FINANCEMEIMT SCHULDSCHEIN. Analyse d'un financement alternatif. allemand en plein essor. Antoine R. Cuny de la Verryere. LE FINANCEMEIMT SCHULDSCHEIN Analyse d'un financement alternatif allemand en plein essor Antoine R. Cuny de la Verryere I ü s= c 1 larcier Collection sous la direction de Bruno Colmant LE FINANCEMENT SCHULDSCHEIN

Plus en détail

Tutoriel - flux de facturation

Tutoriel - flux de facturation 1 of 12 17.01.2007 01:41 Tutoriel - flux de facturation Le schéma ci-dessous illustre le flux de facturation classique : Lors de la création d'une facture, elle possède l'état de brouillon, ce qui veut

Plus en détail

Formulaire d ouverture

Formulaire d ouverture Formulaire d ouverture Instructions pour l ouverture DÉBUT Merci d avoir choisi LYNX. Pour ouvrir un compte rapidement, nous vous prions de suivre les étapes suivantes : 1 Remplissez toutes les données

Plus en détail

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires

RÈGLEMENT. sur la collaboration avec les intermédiaires RÈGLEMENT sur la collaboration avec les intermédiaires Fédération Internationale de Football Association Président : Joseph S. Blatter Secrétaire Général : Jérôme Valcke Adresse : FIFA FIFA-Strasse 20

Plus en détail

Guide comptable. Les inscriptions comptables

Guide comptable. Les inscriptions comptables Guide comptable Les inscriptions comptables les ressources d emprunt Les emprunts sont exclusivement destinés à financer des investissements, qu'il s'agisse d'un équipement spécifique ou d'un ensemble

Plus en détail

LES IMPACTS SUR VOTRE SYSTEME DE FACTURATION DE LA SIGNATURE ELECTRONIQUE COMME OUTIL DE SECURISATION DE VOS ECHANGES DEMATERIALISES

LES IMPACTS SUR VOTRE SYSTEME DE FACTURATION DE LA SIGNATURE ELECTRONIQUE COMME OUTIL DE SECURISATION DE VOS ECHANGES DEMATERIALISES Dématérialisation des factures au service du cash management LES IMPACTS SUR VOTRE SYSTEME DE FACTURATION DE LA SIGNATURE ELECTRONIQUE COMME OUTIL DE SECURISATION DE VOS ECHANGES DEMATERIALISES Conférence

Plus en détail

LIVRET GRAND PRIX (MARCHE DES PARTICULIERS) CONDITIONS GENERALES

LIVRET GRAND PRIX (MARCHE DES PARTICULIERS) CONDITIONS GENERALES LIVRET GRAND PRIX (MARCHE DES PARTICULIERS) CONDITIONS GENERALES Article 1 OUVERTURE ET DETENTION Le Livret Grand Prix est un compte d épargne qui peut être ouvert par toute personne physique Il ne peut

Plus en détail

ETABLISSEMENT DE CREDIT AGREE EN QUALI TE DE SOCI ETE FINANCIERE Société Anonym e à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de ¼175 000 000

ETABLISSEMENT DE CREDIT AGREE EN QUALI TE DE SOCI ETE FINANCIERE Société Anonym e à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de ¼175 000 000 qph 75,0(675( 5$33257'8',5(&72,5( $8&216(,/'(6859(,//$1&( &2037(675,0(675,(/6 ETABLISSEMENT DE CREDIT AGREE EN QUALI TE DE SOCI ETE FINANCIERE Société Anonym e à Directoire et Conseil de Surveillance au

Plus en détail

Atelier A12. Gestion du contentieux de sinistre Quelles parties prenantes?

Atelier A12. Gestion du contentieux de sinistre Quelles parties prenantes? Atelier A12 Gestion du contentieux de sinistre Quelles parties prenantes? Intervenants Stefano TASSO Directeur département Sinistres stefano.tasso@fmglobal.com André LAVALLEE Directeur Technique et Sinistres

Plus en détail

CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA CREATION D UN REGISTRE NATIONAL DES CREDITS AUX PARTICULIERS

CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA CREATION D UN REGISTRE NATIONAL DES CREDITS AUX PARTICULIERS CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA CREATION D UN REGISTRE NATIONAL DES CREDITS AUX PARTICULIERS Consultation publique : veuillez adresser vos réponses avant le 27 février 2013 à l adresse électronique hcp@dgtresor.gouv.fr.

Plus en détail

Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME

Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME Patrimoine Sélection PME Sigma Gestion lance Patrimoine Sélection PME Dans un contexte économique et financier difficile, les investisseurs doivent plus que jamais s'entourer de professionnels aguerris,

Plus en détail

PATRIMOINE BIEN-ETRE. www.sigmagestion.com

PATRIMOINE BIEN-ETRE. www.sigmagestion.com PATRIMOINE BIEN-ETRE www.sigmagestion.com Présentation du FIP PATRIMOINE BIEN-ETRE Réduisez votre ISF de 50 % 1 ou votre IR de 18% 1, en contrepartie d une durée de blocage pouvant aller jusqu au 31 décembre

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

Modèle de calcul des paramètres économiques

Modèle de calcul des paramètres économiques Modèle de calcul des paramètres économiques selon norme SIA 480 Calcul de rentabilité pour les investissements dans le bâtiment Version 3.2 1. Introduction 1.1 Version Excel Le modèle de calcul a été développé

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME

COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

Chapitre 6 - Comment analyser des projets d investissement. Plan

Chapitre 6 - Comment analyser des projets d investissement. Plan Chapitre 6 - Comment analyser des projets d investissement Plan Maximisation et création de valeur Le concept de Valeur Actuelle Nette Les différents types d investissements Les critères du choix d investissement

Plus en détail

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale CSSS/14/118 DÉLIBÉRATION N 14/063 DU 2 SEPTEMBRE 2014 RELATIVE À LA COMMUNICATION DE DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL PAR L

Plus en détail

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants:

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants: sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «Newmont Mining» Floored Floater sur le taux d intérêt EURIBOR EUR à trois mois avec emprunt de référence «Newmont Mining» Dans l

Plus en détail