La situation économique Bertrand Gagnon Direction des comptes et des études économiques, Institut de la statistique du Québec

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1 Chapitre 1 La situation démographique Chapitre 2 La situation économique Bertrand Gagnon Direction des comptes et des études économiques, Institut de la statistique du Québec Introduction L évolution de l économie du Québec exerce une incidence sur plusieurs des sujets qui sont traités dans ce volume. En effet, l économie n évolue pas de façon constante mais connaît des hauts et des bas. Une bonne conjoncture exerce une influence positive sur le niveau de vie des citoyens : le nombre de personnes en emploi et le revenu personnel augmentent; le nombre de chômeurs et de bénéficiaires de l aide sociale diminue. Dès lors, la marge de manœuvre des gouvernements s en trouve accrue puisque leurs revenus s accroissent et leurs dépenses cycliques s abaissent. À l inverse, le niveau de vie des citoyens diminue lorsque la conjoncture est moins favorable, c est-à-dire lorsque l économie tombe en récession. Les gouvernements font alors face à un ralentissement de la croissance de leurs revenus et à une augmentation de leurs dépenses cycliques (assurance emploi, aide sociale, études prolongées à cause du marché du travail non favorable et retour aux études des nouveaux chômeurs). À partir des Comptes économiques provinciaux, ce chapitre analyse l évolution de la situation économique du Québec de 1981 à 1999 selon le cadre de la comptabilité nationale. Il contient deux parties. La première présente l évolution des composantes de la demande, des revenus et des dépenses des administrations publiques et du revenu personnel de 1981 à La deuxième partie effectue une comparaison des années 1981 à 1990 avec les années 1990 à Si ces deux périodes comportent des similitudes, elles présentent aussi des différences importantes, notamment en ce qui concerne la croissance de la demande intérieure et du commerce extérieur, ainsi que l évolution des déficits gouvernementaux. L économie du Québec de 1981 à 1999 En termes réels, le PIB total du Québec s accroît de 45,2 de 1981 à 1999, soit à un taux annuel de 2,1. Cette période commence par une récession, celle de 59

2 P O R T R A I T S O C I A L D U Q U É B E C , et elle est suivie de sept années de croissance et d une autre récession, celle de En 1999, le Québec se trouve dans la huitième année de croissance après la récession de Figure 2.1 Variation du PIB, Québec, Entre 1981 et 1999, les déficits gouvernementaux augmentent de façon importante; ils sont cependant en régression depuis leur sommet de Cette période est aussi marquée par les accords de libre-échange (ALE en 1989 et ALENA en 1994), qui ont eu pour effet d intensifier les échanges extérieurs. La tendance générale des prix est à la baisse. Aux environs de 10 au début des années 1980, le taux d inflation est inférieur à 2 depuis Les composantes de la demande intérieure De 1981 à 1999, les dépenses personnelles de consommation et les investissements des entreprises connaissent une croissance plus rapide que le PIB, contrairement aux dépenses publiques courantes en biens et services. Figure 2.2 Évolution du PIB et des composantes de la demande intérieure finale, aux prix de 1992, Québec, =100 Investissements des entreprises Dépenses de consommation PIB Dépenses publiques 60

3 Chapitre 2 La situation économique Tableau 2.1 Produit intérieur brut en termes de dépenses aux prix de 1992, Québec, Dépenses $ Dépenses personnelles en biens et services de consommation Biens durables Biens semi-durables Biens non durables Services Dépenses courantes nettes des administrations publiques en biens et services Formation brute de capital fixe des administrations publiques Structures Machines et matériel Investissement des administrations publiques en stocks Formation brute de capital fixe des entreprises Bâtiments résidentiels Ouvrages non résidentiels Machines et matériel Investissement des entreprises en stocks Non agricoles Agricoles Exportations de biens et services Aux autres pays Biens Services Aux autres provinces Biens Services Moins : Importations de biens et services Aux autres pays Biens Services Aux autres provinces Biens Services Divergence statistique Produit intérieur brut aux prix du marché Demande intérieure finale De 1981 à 1991, les totaux ne correspondent pas à la somme de leurs parties en raison de l ajustement dû au changement d année de base. 2. Les dépenses personnelles en biens et services de consommation sont estimées sur une base nationale. 61

4 P O R T R A I T S O C I A L D U Q U É B E C Les dépenses personnelles de consommation : les dépenses en services progressent plus vite que les dépenses en biens De 1981 à 1999, les dépenses de consommation s accroissent à un rythme un peu plus rapide que celui du PIB, soit à un taux de 2,5 contre 2,1. Principale composante du PIB, leur part passe de 56,7 en 1981 à 60,5 en Depuis 1992, cette part fluctue entre 60,0 et 61,5. Les dépenses de consommation se subdivisent en biens et en services. De 1981 à 1993, les dépenses en services progressent plus rapidement que les dépenses en biens, leur part des dépenses de consommation passant de 44,2 à 49,9. Elles se maintiennent près de ce niveau par la suite. Les dépenses en biens, dont la part relative passe de 55,8 en 1981 à 50,1 en 1993, voient leur glissade s arrêter en raison surtout de la poussée des dépenses en biens durables (véhicules automobiles, meubles, ordinateurs), alimentées par la croissance de l emploi, l augmentation de la confiance des consommateurs et les niveaux historiquement bas des taux d intérêt. Figure 2.3 Part relative des dépenses en biens et des dépenses en services, Québec, Biens Services Les dépenses publiques courantes : leur part du PIB diminue à partir de 1993 Les dépenses publiques courantes en biens et services passent de 25,5 du PIB en 1981 à 21,3 en Elles montent à 26,5 du PIB lors de la récession de 1982, descendent à 24,3 en 1987 et 1988 pour ensuite atteindre un sommet historique de 26,7 en 1992, dans la foulée de la récession de Depuis 1992, la part des dépenses publiques en biens et services dans le PIB est en baisse continue sous l effet combiné de la croissance économique et du processus d assainissement des finances publiques. 62

5 Chapitre 2 La situation économique Figure 2.4 Dépenses publiques courantes en biens et services en pourcentage du PIB, Québec, Les investissements des entreprises : forte croissance en machines et matériel Dans le cadre de la comptabilité nationale, les investissements des entreprises incluent les dépenses en bâtiments résidentiels et non résidentiels et celles en machines et matériel. De 1981 à 1999, on assiste à une progression des investissements en machines et matériel au détriment de ceux en bâtiments résidentiels et non résidentiels. Les investissements en bâtiments résidentiels atteignent un sommet de 11,5 milliards de dollars en 1987; ils tombent ensuite progressivement, jusqu à 6,8 milliards en 1995 (- 41,0 ). Cette chute prolongée est occasionnée par la montée des taux d intérêt à la fin des années 80, la récession de et la faible création d emplois au début des années 90, le niveau d emplois de 1996 dépassant à peine celui de Les investissements résidentiels sont toutefois en Figure 2.5 Part relative des investissements des entreprises, selon ses trois composantes, Québec, Bâtiments résidentiels Machines et matériel Bâtiments non résidentiels 63

6 P O R T R A I T S O C I A L D U Q U É B E C remontée depuis 1995, par suite des baisses des taux d intérêt et d une création plus soutenue d emplois. En 1999, les investissements résidentiels excèdent de 28,9 ceux de 1995 mais demeurent 23,9 sous le niveau de En 1984, à la suite de la récession de , les investissements en bâtiments non résidentiels tombent à 4,4 milliards; ils reprennent à partir de 1985 et atteignent un sommet en 1990 (7,3 milliards). Au début des années 90, le niveau élevé des taux d intérêt, la baisse des profits et la récession frappent de plein fouet les entreprises, de sorte que les investissements en bâtiments non résidentiels chutent à 4,7 milliards en 1997, soit 35,5 sous la valeur de Ils effectuent une remontée significative (+ 12,1 ) en 1998 en raison de travaux importants dans le secteur privé et des travaux de reconstruction du réseau électrique fortement endommagé par la tempête de verglas du début de l année. Le niveau atteint en 1998 se maintient en 1999 (+ 1,9 ). S élevant alors à 5,4 milliards, les investissements en bâtiments non résidentiels demeurent 26,3 sous leur niveau de De 1981 à 1999, la composante des investissements qui progresse le plus est celle en machines et matériel, au taux annuel de 7,4. Sa part des dépenses totales d investissements passe de 27,3 à 52,1. Après avoir stagné de 1990 à 1993, les investissements en machines et matériel bondissent littéralement depuis, en passant de 8,0 milliards en 1993 à 15,4 milliards en 1999 (+ 91,2 ). Ces investissements s effectuent surtout en informatique et sont alimentés par la bonne tenue de la demande intérieure et extérieure, les faibles taux d intérêt et le niveau élevé des profits. Figure 2.6 Bénéfices des sociétés en pourcentage du PIB, Québec,

7 Chapitre 2 La situation économique Le commerce extérieur Intensification des échanges Nord/Sud De 1981 à 1999, le commerce extérieur prend de plus en plus d ampleur et on assiste à une intensification des échanges Nord/Sud. Ainsi, la part des exportations de biens et services dans le PIB passe de 39,9 à 53,4. Figure 2.7 Évolution du PIB et des exportations de biens et services, aux prix de 1992, Québec, =100 Exportations de biens et services Autres pays PIB Autres provinces Cette forte croissance des exportations est surtout alimentée par les exportations vers les autres pays, comparativement à celles à destination des autres provinces. En effet, les exportations vers les autres pays voient leur part des expéditions totales passer de 44,0 en 1981 à 65,4 en Figure 2.8 Part relative des exportations de biens et services, selon la destination, Québec, Autres pays Autres provinces 65

8 P O R T R A I T S O C I A L D U Q U É B E C L intensification des exportations se fait à la suite des accords de libre-échange Canada/États-Unis en 1989 (ALE) et nord-américain en 1994 (ALENA). Il y a même une accélération au cours des trois dernières années en raison de la vigueur de l économie américaine et d un taux de change favorable. D ailleurs, la plus grande partie des exportations internationales est acheminée aux États-Unis. La part relative de ces exportations vers les États-Unis, qui oscille autour de 75,0 de 1988 à 1992, se situe à 85,0 en Les importations connaissent une évolution semblable à celle des exportations. La part des importations dans le PIB passe ainsi de 37,6 en 1981 à 54,0 en Les importations en provenance d autres pays progressent plus vite que celles d autres provinces. Ainsi, les importations d autres pays passent de 46,0 à 65,6 des importations totales. Les recettes et les dépenses courantes des administrations publiques Les opérations des administrations publiques au Québec englobent celles des niveaux fédéral, provincial (incluant les réseaux publics d éducation, de santé et de services sociaux) et local (incluant les commissions scolaires), ainsi que celles du Régime de rentes du Québec et du Régime de pensions du Canada. Les recettes progressent plus vite que les dépenses De 1981 à 1999, les recettes courantes des administrations publiques excluant les transferts entre administrations augmentent plus vite que les dépenses courantes. Par rapport au PIB, les recettes des administrations publiques passent de 38,5 en 1981 à 44,0 en Au cours de cette période, il n y a que quatre années sur dix-huit où les recettes augmentent moins vite que le PIB. Figure 2.9 Recettes et dépenses des administrations publiques en pourcentage du PIB, Québec, Dépenses Recettes Sources : Institut de la statistique du Québec, Direction des comptes et des études économiques. Statistique Canada, Division des comptes des revenus et des dépenses. 66

9 Chapitre 2 La situation économique Si les recettes des administrations publiques progressent de façon constante par rapport au PIB, il en va autrement de leurs dépenses, qui se retrouvent en 1999 à un niveau légèrement inférieur à celui du début des années 80. De 1981 à 1999, on peut distinguer trois phases selon la vigueur de l économie : la phase d expansion, la phase de ralentissement et de récession, et la phase d expansion et de restrictions budgétaires. Tableau 2.2 Recettes et dépenses des administrations publiques, Québec, Recettes et dépenses p $ 01 Recettes Impôts directs en provenance : 02 Des particuliers Des sociétés et des entreprises publiques Des non-résidents (retenues fiscales) Cotisations aux régimes d assurance sociale Impôts indirects Autres transferts courants en provenance des particuliers Revenus de placement Dépenses courantes Dépenses courantes nettes en biens et services Transferts courants : 11 Aux particuliers Aux entreprises Intérêts sur la dette publique Épargne (ligne 01 moins ligne 09) Plus : 15 Provisions pour consommation de capital Transferts nets de capitaux Moins : 17 Acquisition de capital non financier Investissements en capital fixe et en stocks Actifs existants Égale : 20 Prêt net Sources : Institut de la statistique du Québec, Direction des comptes et des études économiques. Statistique Canada, Division des comptes des revenus et des dépenses. 67

10 P O R T R A I T S O C I A L D U Q U É B E C Dans la phase d expansion qui suit la récession de , les dépenses des administrations publiques augmentent moins vite que le PIB. Ainsi, leur part du PIB passe de 51,7 en 1982 à 45,9 en 1988, leur plus bas niveau de la période. Les années 1989 à 1993 sont marquées par un ralentissement économique, une récession et une lente reprise. Au cours de cette phase, les dépenses des administrations publiques augmentent plus vite que le PIB et passent de 45,9 de celui-ci en 1988 à 55,1 en 1993, ce qui constitue un sommet pour la période. En 1999, les dépenses des administrations publiques tombent à 46,4 du PIB. Depuis 1993, elles augmentent moins vite que le PIB par l effet conjugué de la croissance économique soutenue et des politiques d assainissement des finances publiques. Dépenses des administrations publiques : déplacement des dépenses en biens et services vers les transferts aux particuliers Les dépenses des administrations publiques se composent de dépenses en biens et services, de transferts aux particuliers, d intérêts sur la dette publique et de transferts aux entreprises. Figure 2.10 Part relative des dépenses des administrations publiques, selon ses quatre composantes, Québec, Biens et services PIB Transferts aux particuliers Transferts aux entreprises Sources : Institut de la statistique du Québec, Direction des comptes et des études économiques. Statistique Canada, Division des comptes des revenus et des dépenses. De 1981 à 1999, la principale modification dans la structure des dépenses des administrations publiques est un déplacement des dépenses en biens et services vers les transferts aux particuliers. Les dépenses en biens et services passent ainsi de 52,9 des dépenses totales des administrations publiques à 46,0 ; pendant ce temps, les transferts aux particuliers passent de 21,4 à 28,3 des dépenses totales. 68

11 Chapitre 2 La situation économique Cette transformation résulte, d une part, du fait que la rémunération, qui constitue la principale composante des dépenses en biens et services, a peu progressé à cause du gel ou des augmentations limitées de l embauche et des salaires. D autre part, les dépenses de transferts ont progressé fortement en raison, notamment, des pressions exercées par le vieillissement de la population. Parmi les programmes concernés, on peut mentionner ceux de la sécurité de la vieillesse et du régime de rentes. Au cours des dernières années, la part relative des transferts aux particuliers s est stabilisée à cause, d une part, de sa composante cyclique favorisée par la croissance économique continue depuis la récession de et, d autre part, des restrictions budgétaires. Par exemple, il y a eu une réduction des transferts dans le programme d assurance-emploi sous l effet combiné des restrictions budgétaires et de la réduction du nombre de chômeurs. En plus des transferts aux particuliers, les dépenses en intérêts voient leur part des dépenses totales augmenter. Celle-ci passe de 16,8 en 1981 à 22,4 en 1990 en raison de l augmentation de la dette et des taux d intérêt élevés. La part des dépenses en intérêts se maintient près de ce niveau dans les années 90, l augmentation de la dette étant compensée par la baisse des taux d intérêt. Ensemble, les transferts aux particuliers et les dépenses en intérêts voient leur part relative des dépenses totales des administrations publiques passer de 38,2 en 1981 à 49,3 en Déficit des administrations publiques : amélioration depuis 1993 La différence entre les recettes et les dépenses des administrations publiques donne un surplus ou un déficit. Le déficit de l ensemble des administrations publiques au Québec passe de 12,0 du PIB en 1981 (9,7 milliards de dollars) à 1,9 en 1999 (3,9 milliards de dollars). Le déficit fluctue en partie selon la conjoncture économique. Ainsi, les cycles économiques favorables font entrer plus de revenus et diminuer certaines dépenses. À l inverse, les récessions ont pour effet de ralentir l entrée de revenus et d augmenter les dépenses (ex. : assurance-emploi, aide sociale). Si on exprime le déficit par rapport au PIB, on peut distinguer quatre phases entre 1981 et De 1981 à 1985, phase de récession et de reprise, le déficit passe de 12,0 à 15,6 du PIB, ce qui constitue un sommet pour la période. Il diminue ensuite à 7,3 en 1988 puis remonte à 13,5 en Depuis 1993, le déficit diminue et tombe à 1,9 du PIB en 1999, son niveau le plus bas de la période. 69

12 P O R T R A I T S O C I A L D U Q U É B E C Figure 2.11 Surplus (déficit) des administrations publiques en pourcentage du PIB, Québec, Local RPC/RRQ Fédéral Provincial Total Sources : Institut de la statistique du Québec, Direction des comptes et des études économiques. Statistique Canada, Division des comptes des revenus et des dépenses. Depuis 1993, le déficit par rapport au PIB diminue par l effet combiné de la croissance économique et des restrictions budgétaires. Dans la phase d expansion des années 80, qui a duré sept ans, soit de 1983 à 1989, la situation du déficit ne s est améliorée que trois années, soit en 1986, 1987 et Dans la phase d expansion suivante, qui dure depuis 1992, la situation du déficit s améliore pour une sixième année consécutive en Le revenu personnel 1 Provenance du revenu personnel : ce sont les transferts en provenance des administrations publiques qui progressent le plus Le revenu personnel inclut la rémunération des salariés, le revenu net des entreprises individuelles, les revenus de placement et les transferts des administrations publiques. Les principaux transferts des administrations publiques sont les suivants : sécurité de la vieillesse, régime de rentes du Québec, assuranceemploi et aide sociale. La part du revenu personnel provenant de la rémunération des salariés passe de 68,3 en 1981 à 63,0 en Cet écart est surtout compensé par les transferts en provenance des administrations publiques, qui passent de 12,1 à 15,5 du revenu personnel au cours de cette période. Cette transformation s est faite surtout de 1981 à La situation s est stabilisée depuis 1993, la part du revenu personnel en provenance de la rémunération des salariés oscillant entre 61,5 1. Le revenu personnel selon le cadre de la comptabilité nationale diffère quelque peu du revenu selon l enquête sur les finances des consommateurs, dont on traite plus loin dans ce volume (chapitre 12). Par exemple, les revenus provenant des régimes de retraite des particuliers ne sont pas inclus. 70

13 Chapitre 2 La situation économique Figure 2.12 Part relative du revenu personnel, selon sa provenance, Québec, Rémunération des salariés Revenus de placement Revenus des entreprises individuelles Transferts des administrations publiques et 63,0, et celle en provenance des transferts des administrations publiques entre 15,5 et 17,0. La croissance des transferts a ralenti au cours des dernières années parce que les pressions structurelles (ex. : vieillissement de la population) ont été neutralisées par la conjoncture économique favorable et les restrictions budgétaires. La part des revenus de placement passe de 16,6 du revenu personnel en 1990 à 13,7 en 1999, en raison surtout de la baisse des taux d intérêt par rapport à leur niveau du début de la décennie. Revenu personnel disponible : ralenti par les impôts directs et autres transferts aux administrations publiques Le revenu personnel disponible est le revenu personnel dont on retranche les impôts directs des particuliers et autres transferts aux administrations publiques. Les impôts directs et autres transferts incluent l impôt sur le revenu des particuliers et Figure 2.13 Revenu personnel, revenu personnel disponible, impôts directs et autres transferts aux administrations publiques, Québec, =100 Impôts directs Revenu personnel Revenu personnel disponible 71

14 P O R T R A I T S O C I A L D U Q U É B E C les cotisations aux régimes d assurance sociale (assurance-emploi, accidents du travail, régime de rentes du Québec et régime de pensions du Canada). De 1981 à 1999, la croissance du revenu personnel disponible est ralentie par les impôts directs et autres transferts aux administrations publiques, qui augmentent plus vite que le revenu personnel. Le taux annuel de croissance du revenu personnel est de 5,2 et celui des impôts directs et autres transferts, de 6,7 ; il s ensuit que le revenu personnel disponible augmente au taux de 4,7. Il y a une nette tendance à la hausse du ratio des impôts directs et autres transferts aux administrations publiques sur le revenu personnel depuis Ce ratio passe ainsi de 18,9 en 1981 à 24,6 en Il n y a eu que trois années sur 18 où ce ratio a diminué, soit en 1984, 1989 et Figure 2.14 Impôts directs et transferts aux administrations publiques en pourcentage du revenu personnel, Québec, Revenu personnel disponible réel : faible progression dans les années 90 En dégonflant le revenu personnel disponible avec l indice implicite des prix des dépenses de consommation, on obtient le revenu personnel disponible réel. Celui-ci augmente au taux annuel de 1,4 de 1981 à Le taux de croissance est de 2,0 de 1981 à 1990 et de 0,8 de 1990 à Quand on le calcule par habitant, le revenu personnel disponible réel passe de dollars en 1981 à dollars en 1999, soit une augmentation de 15,1. De 1981 à 1990, la hausse est de 12,0 et de 1990 à 1999, elle se limite à 2,8. Les principaux facteurs expliquant le ralentissement de la croissance du revenu personnel par habitant dans les années 90 sont une plus faible création d emplois, les compressions budgétaires qui ont ralenti les paiements de transferts par les administrations publiques et la croissance modérée des revenus de placements en raison du niveau plus bas des taux d intérêt. 72

15 Chapitre 2 La situation économique Figure 2.15 Revenu personnel disponible réel par habitant, Québec, $ L économie du Québec : comparaison des années 1981 à 1990 et 1990 à 1999 Dans l évolution de l économie du Québec, il est intéressant de comparer les deux dernières décennies. Si ces périodes comportent des similitudes, elles présentent aussi des différences importantes, notamment en ce qui concerne la croissance de la demande intérieure et du commerce extérieur, de même que l évolution des déficits gouvernementaux. Une croissance plus lente mais plus longue dans les années 90 Le début de chaque décennie est frappé par une récession. La reprise et la croissance sont plus lentes et plus longues dans les années 90. Pour l ensemble de la période de 1981 à 1999, le taux annuel de croissance du PIB est de 2,1 : il est de 2,2 de 1981 à 1990 et de 2,0 de 1990 à Dans les années 90, le ralentissement touche toutes les composantes de la demande intérieure; par contre, il y a accélération des importations et des exportations internationales. La récession de est suivie d une reprise rapide et de six années de croissance soutenue. Il se produit ensuite un ralentissement en 1989 et 1990; la croissance du PIB se limite alors à 0,8 et 0,4 respectivement. Quant à la récession de , elle est suivie d une reprise plus lente et d au moins huit années de croissance. Par exemple, six ans après la récession de , soit en 1988, le PIB s était accru de 23,9, tandis que six ans après celle de , soit en 1997, la croissance était de 13,4. L écart entre les deux décennies 73

16 P O R T R A I T S O C I A L D U Q U É B E C Figure 2.16 PIB aux prix de 1992, Québec, et et 1990= est moindre huit ans après chaque récession, la hausse du PIB étant de 25,5 à la fin des années 80 contre 22,4 à la fin de la décennie 90. Au cours de l année 1990, l économie retombait en récession, alors qu en 1999 la croissance se poursuit. La fin des années 80 est marquée par des taux d intérêt et d inflation à la hausse, des taux d intérêt réels (différence entre le taux d intérêt et le taux d inflation) qui avoisinent les 10, soit les plus élevés de la période, un ralentissement économique et un taux de chômage à la hausse. De plus, les déficits gouvernementaux sont à la hausse, ce qui est le prélude à des restrictions budgétaires et à des augmentations d impôts. À la fin des années 90, les taux d intérêt et d inflation sont plutôt stables, les taux d intérêt réels sont autour de 4, l économie est en accélération et le taux de chômage est à la baisse. Du côté des administrations publiques, on s achemine vers des surplus budgétaires, ce qui signifie une plus grande marge de manœuvre pour les gouvernements. Au cours des vingt dernières années, les hausses de taux d intérêt ont précédé les ralentissements et récessions; quant aux baisses de taux, elles ont précédé les reprises et accélérations de la croissance (voir figure 2.17). Ralentissement de chacune des composantes de la demande intérieure La croissance de chacune des composantes de la demande intérieure connaît un ralentissement dans les années 90. Les dépenses de consommation, qui représentent environ 60,0 du PIB, connaissent une croissance annuelle de 2,5 de 1981 à Le taux de croissance passe de 2,7 de 1981 à 1990 à 2,2 de 1990 à Une bonne partie de l explication à ce ralentissement provient du nombre d emplois qui connaît un 74

17 Chapitre 2 La situation économique Figure 2.17 Variation du PIB et niveau du taux d escompte, Québec, Taux d escompte PIB ralentissement semblable. La création d emplois augmente les revenus et la confiance des ménages, ce qui a un impact positif sur la consommation. Les dépenses publiques courantes en biens et services connaissent un ralentissement plus prononcé que les dépenses de consommation. En effet, leur taux de croissance annuelle se situe à 2,0 pour les années 1981 à 1990 et à 0,1 pour la période 1990 à De 1981 à 1992, les dépenses publiques courantes en biens et services (excluant les transferts aux particuliers et aux entreprises, ainsi que les intérêts sur la dette) s accroissent à un rythme moyen semblable à celui du PIB. À partir de 1993, leur part dans le PIB commence à diminuer par l effet combiné des compressions budgétaires pour éliminer les déficits et des pressions exercées par les autres types de dépenses des administrations publiques (transferts aux particuliers, intérêts sur la dette). Cette part passe de 26,7 en 1992 à 21,3 en Figure 2.18 Dépenses de consommation aux prix de 1992 et emplois, Québec, et et 1990=100 Emplois Consommation Consommation Emplois Emplois Consommation

18 P O R T R A I T S O C I A L D U Q U É B E C Figure 2.19 Dépenses publiques en biens et services aux prix de 1992, Québec, et et 1990= La composante de la demande qui ralentit le plus est celle des investissements des entreprises, qui ont un taux de croissance de 5,5 de 1981 à 1990 puis de 1,8 de 1990 à Le début des années 90 est difficile pour les investissements, avec des taux d intérêt réels qui avoisinent les 10. De 1990 à 1995, les investissements diminuent de 17,8. La fin des années 90 est cependant dynamique; la croissance enregistrée de 1995 à 1999 est de 42,2. Figure 2.20 Investissements des entreprises aux prix de 1992, Québec, et et 1990= Accélération du commerce extérieur Si les composantes de la demande intérieure ralentissent dans les années 90, il en va autrement pour le commerce extérieur. De 1981 à 1999, le taux de croissance annuelle des exportations est de 3,8 ; il est de 2,7 de 1981 à 1990 et de 4,8 de 1990 à La part des exportations dans le PIB passe de 39,9 en 1981 à 41,8 en 1990 et à 53,4 en

19 Chapitre 2 La situation économique Plusieurs facteurs expliquent l accélération des exportations dans les années 90. Parmi ceux-ci, on peut mentionner les accords de libre-échange (ALE en 1989 et ALENA en 1994), un taux de change favorable aux exportations, la valeur du dollar canadien passant de 85,7 cents américains en 1990 à 67,4 cents en 1998 et à 67,3 cents en 1999, ainsi que la vigueur de l économie américaine, qui connaît sa plus longue période d expansion dans les années 90. Du côté des importations de biens et services, le portrait est légèrement différent car leur progression est semblable pour les deux décennies, soit un taux de croissance de 4,1 de 1981 à 1990 et de 4,2 de 1990 à Figure 2.21 Exportations de biens et services aux prix de 1992, Québec, et et 1990= La différence avec les exportations tient au fait que la croissance du début des années 90 est très lente en raison d une demande intérieure faible. On note cependant une accélération à la fin des années 90 avec la reprise de la demande intérieure. Ainsi, les importations de biens et services s accroissent de 9,9 de 1990 à 1995 et de 31,6 de 1995 à Figure 2.22 Importations de biens et services aux prix de 1992, Québec, et et 1990=

20 P O R T R A I T S O C I A L D U Q U É B E C Conclusion Comment évolue la structure de l économie du Québec depuis 1981? La première partie du texte nous apprend que les dépenses de consommation et les investissements des entreprises connaissent une croissance plus rapide que le PIB, contrairement aux dépenses publiques courantes en biens et services. Quant au commerce extérieur, il prend de plus en plus d ampleur et on assiste à une intensification des échanges Nord/Sud. En ce qui concerne l activité de l ensemble des administrations publiques au Québec, il convient de souligner la diminution du poids de leur déficit dans le PIB depuis 1993 par l effet combiné de la croissance économique, des restrictions budgétaires et par les hausses d impôt. Ainsi, ce déficit passe de 13,5 du PIB en 1993 à 1,9 en Par ailleurs, la croissance du revenu personnel disponible est ralentie tout au long de la période par les impôts directs, qui augmentent plus vite que le revenu personnel. Quant au revenu personnel disponible réel par habitant, il s accroît de 15,1 de 1981 à L augmentation est de 12,0 de 1981 à 1990 et se limite à 2,8 de 1990 à Les principaux facteurs expliquant le ralentissement de la croissance du revenu personnel par habitant dans les années 90 sont une plus faible création d emplois, les compressions budgétaires qui ont ralenti les paiements de transferts par les administrations publiques et la baisse des revenus de placements en raison du niveau plus faible des taux d intérêt. Quant à la comparaison des périodes 1981 à 1990 et 1990 à 1999, elle fait ressortir des différences importantes. Il y a une récession au début de chaque décennie; cependant, la reprise et la croissance sont plus lentes et plus longues dans les années 90. Le ralentissement touche alors toutes les composantes de la demande intérieure, mais on observe une accélération des importations et des exportations internationales. La fin des années 80 est marquée par des taux d intérêt et d inflation à la hausse, des taux d intérêt réels qui avoisinent les 10 (les plus élevés de la période), un ralentissement économique et un taux de chômage à la hausse. De plus, les déficits gouvernementaux s accroissent, ce qui est le prélude à des restrictions budgétaires et à des augmentations d impôts. À la fin des années 90, les taux d intérêt et d inflation sont plutôt stables, les taux d intérêt réels sont autour de 4, l économie est en accélération et le taux de chômage est à la baisse. Du côté des administrations publiques, on s achemine vers des surplus budgétaires, ce qui signifie une plus grande marge de manœuvre pour les gouvernements. De façon générale, une longue période de croissance comme nous vivons présentement, et qui ne peut durer indéfiniment, a pour effet d augmenter le niveau de vie des citoyens. Le présent chapitre ne traite pas de la façon dont la richesse se répartit. Ce sujet sera abordé dans d autres sections. 78

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