DIAGNOSTIC DES CONCENTRATIONS EN NO 2 ET EN PM10 SUR L AGGLOMÉRATION DE CHALONS-EN- CHAMPAGNE CHALON AIR 2015

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1 2016 DIAGNOSTIC DES CONCENTRATIONS EN NO 2 ET EN PM10 SUR L AGGLOMÉRATION DE CHALONS-EN- CHAMPAGNE CHALON AIR /28

2 CONDITIONS DE DIFFUSION Diffusion libre pour une réutilisation ultérieure des données dans les conditions ci-dessous : Toute utilisation partielle ou totale de ce document devra porter la mention : "Source d'information ATMO CA-MOD-JC Les données contenues dans ce document restent la propriété d'atmo Champagne- Ardenne. ATMO Champagne-Ardenne n est en aucune façon responsable des interprétations, travaux intellectuels et publications diverses issus de ce document et pour lesquels elle n aurait pas donné d accord préalable. PERSONNES EN CHARGE DU DOSSIER Rédaction : Relecture : Approbation : Jérôme COQUELIN, Chargé d Études Jérôme LE PAIH, Responsable Modélisation Emmanuelle DRAB-SOMMESOUS, Directrice Référence du rapport : MOD-JC Date de publication : 01/07/2016 1/28

3 SOMMAIRE INTRODUCTION... 3 I. PRÉSENTATION DE LA PLATEFORME DE MODELISATION CHALON AIR FONCTIONNEMENT DE CHALON AIR L inventaire des émissions Les paramètres météorologiques La configuration du territoire Les niveaux de fond DOMAINES D ÉTUDE POLLUANTS ÉTUDIÉS Le dioxyde d azote : NO Les particules : PM II. CHALON AIR : Cartographies / Localisation des secteurs exposées sur l agglomération VALIDITE DES SORTIES DE CHALON AIR DIOXYDE D AZOTE : NO LES POUSSIERES FINES : PM III. CHALON AIR : Exposition de la population METHODOLOGIE POPULATION EXPOSEE Estimation de la population exposée à un dépassement réglementaire Estimation de la population exposée par intervalle de concentration et par polluant IV. CHALON AIR : Contribution des différents secteurs d activité aux concentrations en PM10 et en NO 2 au niveau des stations METHODOLOGIES CONTRIBUTION DES DIFFERENTS SECTEURS D ACTIVITE AU CONCENTRATIONS EN NO CONTRIBUTION DES DIFFERENTS SECTEURS D ACTIVITE AU CONCENTRATIONS EN PM CONCLUSION /28

4 INTRODUCTION La communauté d agglomération de Châlons-en-Champagne est composée 38 communes regroupées sous le nom de Cités-en-Champagne. La qualité de l air est surveillée par ATMO Champagne-Ardenne notamment par une station de mesure fixe située rue du Général Jansen. Celle-ci mesure en continu les polluants réglementés en air ambiant, et permet le suivi de l exposition moyenne de la population. En 2013, une campagne de mesure réalisé par ATMO Champagne-Ardenne a mis en évidence des concentrations supérieures à la valeur règlementaire en NO 2 au niveau de la rue Prieur de la Marne. Suite à cette étude et conformément aux exigences réglementaires, une nouvelle campagne de mesure s est déroulée sur une année complète en 2015, objet de rapport «Evaluation des concentrations en dioxyde d'azote en proximité trafic et du transfert de pollution dans un établissement scolaire à Châlonsen-Champagne». D autre part, afin d évaluer l ampleur de la zone exposée à des niveaux élevés et d affiner la connaissance de la répartition spatiale de la pollution atmosphérique sur l agglomération de Châlons-en-Champagne, ATMO Champagne-Ardenne a développé durant les années 2015 et 2016, avec le soutien financier de Cités-en-Champagne, une plateforme de modélisation de la qualité de l air adaptée à l échelle urbaine appelé Chalon Air. Ce rapport présente les résultats et cartographies issues de Chalon Air pour l année 2015 pour deux polluants à enjeux : le dioxyde d azote (NO 2), les poussières fines (PM10). Ces résultats permettent de définir les zones en dépassement des seuils réglementaires et d évaluer l exposition de la population sur la partie urbaine dense de l agglomération de Châlons-en-Champagne. 3/28

5 I. PRÉSENTATION DE LA PLATEFORME DE MODELISATION CHALON AIR La modélisation permet d'analyser des phénomènes réels et d estimer ou prévoir des résultats à partir de l'application d'une ou plusieurs théories à un niveau d'approximation maitrisé. 1. FONCTIONNEMENT DE CHALON AIR Le cœur de la plateforme de modélisation est constitué du logiciel de dispersion physico-chimique ADMS Urban développé par le CERC et adapté à l échelle urbaine. La Figure 1 récapitule les quatre grands jeux de données alimentant le modèle. Figure 1: Fonctionnement de la Plateforme Chalon Air Les calculs ont été effectués pour l année /28

6 1.1. L inventaire des émissions Il s agit de comptabiliser l ensemble des émissions de polluants qui sont produites sur l agglomération. Cet inventaire est issu du travail d ATMO Champagne-Ardenne (inventaire A12M14) selon des méthodologies de référence nationale, il couvre une vingtaine de polluants sur l ensemble de la région, sur plus de 400 activités classées selon la nomenclature européenne SNAP (Selected Nomenclature for Air Pollution) et réparties en grands secteurs : trafic routier, résidentiel/tertiaire, industrie, énergie, agriculture, émissions naturelles. Le calcul d émission d un polluant lié à une activité pour une période donnée, consiste à croiser une information de base détaillée (information statistique, comptages routiers, consommation énergétique, etc.) avec des facteurs d émissions unitaires dépendant de l activité et du polluant et issus d expériences métrologiques ou de modélisation. La quantité de polluant émise sur un territoire est la somme des émissions relatives à ce polluant, engendrées par chaque source présente dans la zone d'étude. L exhaustivité d un inventaire est dépendante de la qualité des données d entrée disponibles. Une attention particulière a été portée sur le secteur du transport routier, principal émetteur de NOx, et de poussières de l agglomération (voir paragraphe 3). Dans le cadre de Chalon Air 2015, les données de trafic ont été principalement fournies par Cités-en-Champagne et le conseil général de la Marne Les paramètres météorologiques Les données météorologiques influent sur la dispersion et les réactions chimiques des polluants. Les paramètres météorologiques utilisés sont : La vitesse et la direction du vent à 10 m ; La température sous abri ; Le cumul de précipitations ; La nébulosité globale ; Le rayonnement global ; La longueur de Monin-Obukhov. Ce sont les données horaires 2015 de la station Météo-France de Mourmelon complété par celle de Reims-Prunay qui ont été utilisées à l exception de la longueur de Monin-Obukhov qui est issue du modèle météorologique WRF en mode analyse. 5/28

7 1.3. La configuration du territoire Les données géolocalisées de bâti permettent de lister les rues dites canyon, défavorables à une bonne dispersion des polluants, et de quantifier également la population exposée à un dépassement réglementaire. Ces données géolocalisées sont issues de la base IGN BD Topo d octobre Les niveaux de fond L inventaire des émissions permet de prendre en compte l activité de la zone d étude. Afin d intégrer également les apports extérieurs au territoire, les données des stations de mesures d ATMO Champagne- Ardenne sont utilisées pour estimer le fond de pollution qui rentre dans la zone d étude. Ce sont les données 2015 du dispositif fixe de surveillance d ATMO Champagne-Ardenne qui ont été extraites. 6/28

8 2. DOMAINES D ÉTUDE Chalon Air a été développé pour couvrir la partie la plus urbanisée de l agglomération de Châlons-en- Champagne, ou les polluants modélisés sont susceptibles d être observés à des niveaux de concentration élevés. La zone délimitée par un trait rouge correspond à la zone de la modélisation. Cette zone contient les principaux axes de circulation de l agglomération de Châlons-en-Champagne (à l exception de l autoroute A4). Carte 1: Domaine d étude de Chalon Air Afin de caler et de valider l outil Chalon Air 2015, les mesures suivantes ont été utilisées : 1 station fixe de mesure en fond urbain (O 3, PM10, NO 2) en 2015 (rue du Général Jansen) : point vert sur la carte suivante ; 1 station mobile de mesure trafic (PM10, NO 2) en 2015 (rue Prieur de la Marne) : point rouge sur la carte suivante ; 1 campagne de mesures au moyen de tubes passifs NO 2 (35 tubes) en 2015 : points orange sur la carte suivante. 7/28

9 Carte 2: Localisation du dispositif de mesures ATMO Champagne-Ardenne en 2015 Définitions : Station dite «urbaine» : il s agit de suivre l exposition moyenne de la population aux phénomènes de pollution atmosphérique de fond dans les centres urbains. Station dite «périurbaine» : il s agit de suivre le niveau moyen d exposition de la population aux phénomènes de pollution atmosphérique de fond à la périphérie du centre urbain, en particulier la pollution photochimique (l ozone et ses précurseurs). Station dite «trafic» : il s agit de fournir des informations sur les concentrations mesurées dans des zones représentatives du niveau maximum d exposition auquel la population, située en proximité d une infrastructure routière, est susceptible d être exposée. 8/28

10 3. POLLUANTS ÉTUDIÉS Deux polluants ont été retenus pour cette étude : le dioxyde d azote (NO 2), les particules fines (PM10). Il s agit de polluants pour lesquels des valeurs réglementaires existent, et dont les concentrations les plus élevées sont généralement observées dans les zones urbaines Le dioxyde d azote : NO 2 Les oxydes d azote (NOx) sont constitués par le monoxyde d azote (NO) et le dioxyde d azote (NO 2). Ils sont formés dans toutes les combustions d énergies fossiles, à haute température et par association de l azote et de l oxygène de l air. Le NO 2 est un gaz irritant qui pénètre profondément dans les voies respiratoires provoquant une altération des alvéoles et une inhibition des défenses pulmonaires. Il est également responsable des dommages causés aux bâtiments et végétaux de par son élimination de la phase gazeuse sous forme de dépôt sec ou de liquide (il participe de ce fait à son acidification). Au niveau régional, les sources principales sont le transport routier à 56 % puis l agriculture à 17 % et l industrie à 14 %. Sur le territoire de l agglomération de Châlons-en-Champagne, les principales sources sont le transport routier à 68 %, l industrie à 10 %, le résidentiel tertiaire à 8 % et l agriculture à 7 %. Figure 2: Emissions de NOx en région (gauche) et sur l agglomération Cités-en-Champagne (droite) en 2012 (source ATMO Champagne-Ardenne Inventaire A12M14-02-Secten14) La valeur limite réglementaire annuelle pour le NO 2 est une moyenne annuelle de 40 µg/m 3 à ne pas dépasser. Tableau 1 : Réglementation NO 2 (Décret n du 21/10/10) Réglementation NO2 Valeur limite annuelle 40 µg/m 3 9/28

11 3.2. Les particules : PM10 Les particules fines (PM10) sont des poussières en suspension de taille inférieure respectivement à 10 microns. Elles sont issues de phénomènes d érosion, de combustion, ou de réactions chimiques. Au niveau régional, les sources principales de PM10 sont l agriculture à 55 % puis le résidentiel tertiaire à 19 % et l industrie avec 15 %. Sur le territoire de l agglomération de Châlons-en-Champagne, les principales sources sont l agriculture avec 56 %, suivi par l industrie à 16 %, le transport routier à 15 % et le résidentiel-tertiaire avec 11 %. Figure 3: Emissions de PM10 en région (gauche) et sur l agglomération Cités-en-Champagne (droite) en 2010 (source ATMO Champagne-Ardenne Inventaire A12M14-02-Secten14) Les poussières sont des polluants irritants et leurs impacts est très dépendant de leur diamètre. En effet les particules les plus grosses sont retenues par les voies aériennes supérieures tandis que les plus fines peuvent pénétrer plus profondément dans les voies respiratoires. Leur toxicité est accentuée du fait qu elles peuvent transporter des composés nocifs et cancérogènes (plomb, hydrocarbures, ). Deux valeurs limites réglementaires annuelles existent pour les poussières fines PM10 : une moyenne annuelle de 40 µg/m 3 à ne pas dépasser, ainsi qu un nombre de jours avec une moyenne journalière supérieure à 50 µg/m 3 qui ne doit pas dépasser 35 fois par an. Tableau 2: Réglementation PM10 (Décret n du 21/10/10) Réglementation PM10 Valeur limite annuelle Valeur limite annuelle 40 µg/m 3 Nombre limite de jour de dépassement du seuil de 50 µg/m 3 en moyenne journalière 35 jours 10/28

12 II. CHALON AIR : Cartographies / Localisation des secteurs exposées sur l agglomération 1. VALIDITE DES SORTIES DE CHALON AIR 2015 La législation européenne impose des objectifs de qualité des données modélisées en termes d incertitudes (Directive 2008/50/CE). Ils sont résumés dans le tableau ci-dessous : Tableau 3: Objectifs de qualité des données modélisées en termes d incertitudes maximales pour l évaluation de la qualité de l air ambiant Incertitude du modèle Anhydride sulfureux, NO, NO 2, et monoxyde de carbone Particules (PM10/PM2.5) et plomb Ozone, NO et NO 2 Par heure 50 % % Moyennes sur 8 heures 50 % % Moyennes journalières 50 % Non encore défini -- Moyennes annuelles 30 % 50 % -- La Directive définit «l incertitude pour la modélisation comme l écart maximal des niveaux de concentration mesurés et calculés de 90 % des points de surveillance particuliers, sur la période considérée pour la valeur limite, sans tenir compte de la chronologie des événements». Cette incertitude se détermine à partir de mesures effectuées selon des méthodologies de référence, telles que celles utilisées dans les stations fixes d ATMO Champagne-Ardenne. En 2015, ATMO Champagne-Ardenne dispose de 2 stations permettant une comparaison des niveaux de concentration mesurés et calculés, rendant difficile l application des 90% de points de surveillance tel que défini dans la directive. Dans le cas de Chalon Air, l incertitude retenue est ainsi l écart maximal des niveaux de concentration mesurés et calculés aux stations fixes. 11/28

13 Dioxyde d azote : NO2 Le graphique 1 présente les comparaisons mesure/modèle obtenues aux stations fixes pour le dioxyde d azote sur l année NO Moyenne annuelle en µg/m Mesure Chalon'Air 0 Station de fond urbain Station de proximité trafic Figure 4 : Comparaison modèle/mesure aux stations de mesures sur l année 2015 en NO 2 Avec un biais relatif de 10,4% au niveau de la station de fond urbain, et un biais relatif de 3,7% au niveau de la station de proximité trafic, le modèle reproduit bien les niveaux de concentration moyens annuels en NO 2 aux stations. En complément de la validation du modèle aux stations fixes, directement comparable à la Directive, Chalon Air est également testé et comparé aux mesures réalisées lors de campagnes par tubes à diffusion passive en NO 2. Cette technique de mesure permet une estimation des concentrations et la multiplication du nombre de sites évalués. La Figure 5 quant à elle, présente la corrélation mesure/modèle au niveau des 35 sites de mesure par tubes passifs en /28

14 Correlation mesure/modele - Tubes passifs NO Modele en µg/m Mesure en µg/m 3 Figure 5 : Corrélation mesure/modèle sur l année 2015 en NO 2 Sur l année 2015, les comparaisons modèle/mesure montrent que le modèle reproduit très bien la variabilité spatiale des niveaux de concentration en NO 2 avec une corrélation modèle/mesure de 0,89. Cependant les résultats de la modélisation sous-estiment les mesures des tubes passifs d environ 20%. Ce biais peut notamment s expliquer : - Par un manque d information sur les flux de véhicules des axes à proximité immédiate sur certains sites - Par des configurations de rue/bâti difficilement reproduites par le modèle (feux de signalisation, carrefour, arrêt de bus, etc.). Les objectifs de qualité sont pour autant satisfaits et le modèle est donc validé pour le NO 2. 13/28

15 Particules fines : PM10 Le graphique 4 présente les comparaisons mesure/modèle obtenues aux stations fixes en PM10 pour l année PM Moyenne annuelle en µg/m Mesure Chalon'Air 0 Station de fond urbain Station de proximité trafic Figure 6 : Comparaison modèle/mesure aux stations fixes sur l année 2015 en PM10 Le modèle est correctement calé sur l année 2015 pour les particules avec un biais relatif moyen inférieur à 4% pour les PM10 pour les 2 sites. Le modèle est donc validé pour les poussières fines. Bilan des incertitudes de Chalon Air Le Tableau 4 récapitule les incertitudes obtenues avec Chalon Air au niveau des stations fixes. Tableau 4 : Incertitudes Chalon Air sur les moyennes annuelles Chalon Air Directive 2008/50/CE NO 2 10,4% 30 % PM10 3,9% 50 % Les incertitudes associées à Chalon Air respectent ainsi largement les objectifs de qualité fixés par la directive européenne, et ce pour les 2 polluants étudiés. 14/28

16 2. DIOXYDE D AZOTE : NO 2 La Figure 7 présente les concentrations moyennes annuelles en NO 2 estimées par Chalon Air pour l année 2015 sur l agglomération de Châlons-en-Champagne à gauche ainsi qu un agrandissement sur le centre de l agglomération à droite. Les niveaux les plus élevés en NO 2 apparaissent au niveau : De la RN44 ; De la rue Jean Jaurès ; Du boulevard Léon Blum ; De la rue Prieur de la Marne ; De l avenue du général de Gaulle. L ensemble de ces axes présentes des concentrations proches de la valeur limite annuelle de 40 µg/m 3. De plus, des dépassements de cette valeur règlementaire sont à noter en 2015 mais reste localisés au niveau (Figure 8) : Du croisement de la rue Jean Jaurès et de la rue du Lieutenant Loyer ; Du croisement de la rue Jean Jaurès et du boulevard Léon Blum. L évolution des concentrations à proximité de ces axes où les concentrations sont proches du seuil de dépassement sera ainsi à surveiller dans les années à venir. 15/28

17 N44 Boulevard Léon Blum Rue Prieur de la Marne Rue Jean Jaurès A26 Avenue du Général de Gaulle Figure 7 : Teneurs annuelles en NO 2 pour l année 2015 sur l agglomération de Chalons (gauche) et en centre-ville (droite) 16/28

18 Boulevard Léon Blum Rue Prieur de la Marne Rue Jean Jaurès Avenue du Général de Gaulle Concentrations comprises entre 30 et 40 µg/m3 Concentrations supérieures ou égales à 40 µg/m3 (seuil réglementaire) Figure 8 : Dépassement du seuil réglementaire en NO2 17/28

19 3. LES POUSSIERES FINES : PM10 La Figure 9 présente les concentrations moyennes annuelles en PM10 estimées par Chalon Air pour l année 2015 sur l agglomération de Châlons-en-Champagne, à gauche, ainsi qu un agrandissement sur le centre de l agglomération à droite. Comme pour le NO 2, les niveaux les plus élevés en PM10 apparaissent au niveau : De la RN44 ; De la rue Jean Jaurès ; Du boulevard Léon Blum ; De la rue Prieur de la Marne ; De l avenue du général de Gaulle. En comparaison des cartographies relatives au NO 2, les cartographies PM10 montrent des niveaux de concentration plus homogènes sur l agglomération, et une variabilité spatiale plus limitée. Cette observation est corrélée aux sources d émissions de ces deux polluants, le NO 2 est principalement émis par le trafic routier directement dans la zone d étude alors que les particules (PM10) ont des sources multiples (voir paragraphe I.3.2), également extérieures à la zone d étude. Le seuil réglementaire de 40 µg/m 3 en PM10 n est pas dépassé sur l agglomération de Châlons-en- Champagne. Seul le croisement de la rue Jean Jaurès et du Boulevard Léon Blum présente des concentrations proches de cette valeur règlementaire. Une autre valeur limite annuelle est en vigueur pour les PM10. On ne doit pas dépasser plus de 35 jours par an la moyenne journalière de 50 µg/m 3. La Figure 10 met en évidence ce nombre de jours respectivement sur l agglomération et en centre-ville. En 2015, la moyenne journalière de 50 µg/m 3 n a pas été dépassée pendant plus de 25 jours sur l agglomération Châlons-en-Champagne. La valeur limite annuelle de 35 jours par ans est donc respectée. 18/28

20 N44 Boulevard Léon Blum Rue Prieur de la Marne Rue Jean Jaurès A26 Avenue du Général de Gaulle Figure 9 : Teneurs annuelles en PM10 pour l année 2015 sur l agglomération de Chalons (gauche) et en centre-ville (droite) 19/28

21 N44 Boulevard Léon Blum Rue Prieur de la Marne Rue Jean Jaurès A26 Avenue du Général de Gaulle Figure 10 : Nombre de jours de dépassement du seuil de 50 µg/m 3 en PM10 pour l année 2015 sur l agglomération de Chalons (gauche) et en centre-ville (droite) 20/28

22 III. CHALON AIR : Exposition de la population L estimation de la population exposée à un niveau de concentration donné repose sur le croisement de deux informations : La spatialisation des niveaux de concentration issue de la plateforme Chalon Air ; La localisation de la population. X Niveaux de concentration Bâtiments «habités» de l agglomération Quantification de la population exposée Figure 11 : Principe de quantification de la population exposée 21/28

23 1. METHODOLOGIE ATMO Champagne-Ardenne utilise la méthodologie de référence, publiée par le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l Air (LCSQA) en décembre 2014 et intitulé «Estimation des populations exposées aux dépassements de seuils réglementaires» pour évaluer l exposition de la population. Les informations relatives à la localisation de la population sont issues du LCSQA (base MAJIC sur la base des données INSEE). La méthodologie consiste à appliquer la population issue de la base MAJIC à un maillage de 10m sur l agglomération étudié. Les résultats de la modélisation sont interpolés sur une grille de 10 m correspondant au centre des mailles de populations. Ainsi, la population exposée à des dépassements réglementaires correspond à la somme de la population incluse dans les mailles dont la concentration modélisées est supérieures aux seuils réglementaires. Légende : Point interpolé en dépassement Maille en dépassement Bâtiment de la base MAJIC (sans dépassement) Bâtiment de la base MAJIC (en dépassement) Figure 12 : Illustration de la méthodologie 22/28

24 2. POPULATION EXPOSEE 2.1. Estimation de la population exposée à un dépassement réglementaire Seule la valeur réglementaire du NO 2 a été dépassée. Ces dépassements se trouvent à proximité immédiate des axes. Cependant, aucun bâtiment n est impacté par un dépassement de seuil. Ainsi, sur l année 2015, aucun habitant de la zone modélisée sur l agglomération de Châlons-en- Champagne n a été exposé à un dépassement réglementaire en air ambiant pour les polluants suivis, en considérant les valeurs limites à respecter Estimation de la population exposée par intervalle de concentration et par polluant Dioxyde d azote : NO2 La Figure 13 présente le pourcentage de population exposée par intervalle de concentration pour les NO 2 en La quasi-totalité (plus de 98%) de la population de la zone étudiée est exposée à des valeurs comprises entre 5 à 20 µg/m 3. Figure 13 : Exposition de la population au NO 2 en /28

25 Poussières fines : PM10 La Figure 14 présente le pourcentage de population exposée par intervalle de concentration pour les PM10 en Le graphique montre que la quasi-totalité (99,9%) de la population de l agglomération de Châlons-en- Champagne était exposées à des valeurs comprises entre 15 à 25 µg/m 3. Figure 14 : Exposition de la population au PM10 en 2015 L étude du nombre de jour d exposition de la population à une valeur moyenne journalière supérieures à 50µg/m 3 a également été effectuée. L ensemble de la population de la zone étudiée a été exposé à des concentrations supérieures à ce seuil entre 5 et 10 jours inclus en 2015 pour une valeur réglementaire de 35 jours. 24/28

26 IV. CHALON AIR : CONTRIBUTION DES DIFFERENTS SECTEURS D ACTIVITE AUX CONCENTRATIONS EN PM10 ET EN NO2 AU NIVEAU DES STATIONS Cet exercice a pour objectif de permettre de mettre en évidence les potentiels leviers d action pour réduire les niveaux de concentrations. 1. METHODOLOGIES Cette étape consiste à calculer en un point donné la concentration finale en retirant les émissions issues d un secteur d activité. On peut ainsi en déduire la contribution en concentration issue de cette activité (différences entre la valeur totale et la valeur sans l activité). Cette étape est effectuée pour chaque secteur d activité : Transport ; Résidentiel-tertiaire ; Industriel ; Agricole ; Exogène (sources extérieures à la zone d étude) ; Autres. Les différents résultats sont ensuite compilés afin d obtenir le pourcentage de contributions de chaque secteur. Il y a une grande variabilité spatiale des contributions à l échelle de l agglomération. Ainsi, nous allons étudier la contribution en 2 points du territoire représentatifs : D une exposition de fond (station située rue du Général Jansen) ; D une exposition au trafic (station située rue Prieur de la Marne). 25/28

27 2. CONTRIBUTION DES DIFFERENTS SECTEURS D ACTIVITE AU CONCENTRATIONS EN NO 2 * Exogène : Sources extérieures à la zone d étude Figure 15 : Contribution des différents secteurs d activité en NO2 A la station de fond urbain, le transport représente environ un tiers du NO 2 modélisé. Le secteur résidentiel représente 24% du NO 2 présent à cette station. Ainsi, plus de 61 % du NO 2 observé à cette station est issu de l activité du périmètre d étude. Les 39% restant proviennent de l extérieur du périmètre d étude. En proximité trafic, là où les concentrations et l exposition potentielle de la population sont les plus élevées, les concentrations en NO 2 sont logiquement majoritairement issues du transport (69 % de la contribution à la station de proximité trafic). L axe Prieur de la Marne contribue, à lui seul, pour 56% de la concentration en NO 2 mesurée à la station. Le résidentiel-tertiaire contribue à hauteur de 11 %. L influence de l agriculture, de l industrie est faible (environ 1% chacun contre 2 à 3 % à la station de fond urbain). La contribution extérieure au périmètre d étude est d environ 18%. Globalement, il ressort de ces résultats que les concentrations en NO 2 ont pour principale origine la circulation automobile ce qui est cohérent avec les sources d émissions de ce polluant présentées au paragraphe 3.1. L influence du résidentiel-tertiaire et des sources extérieures à l agglomération est également importante en fond urbain. 26/28

28 3. CONTRIBUTION DES DIFFERENTS SECTEURS D ACTIVITE AU CONCENTRATIONS EN PM10 * Exogène : Source extérieure à la zone d étude Figure 16 : Contribution des différents secteurs d activité en PM10 Les sources extérieures à la zone d étude représentent près de 80% des concentrations modélisées en PM10 en situation de fond Le transport (6 %), le résidentiel (6 %) et l industrie (7 %) ont une influence équivalente. En proximité trafic, les sources extérieures à la zone d étude restent les plus importantes avec 61 % contre 28 % pour le transport (l axe rue Prieur de la Marne contribue, à lui seul, à 24% de la concentration en PM10 à la station), 6 % pour le résidentiel et 5 % pour l industrie. Ces résultats démontrent l intérêt d envisager des actions à grande échelle pour les PM10. Pour autant, le chauffage résidentiel et le transport restent des leviers d actions locaux permettant de contribuer à limiter l exposition des populations aux particules fines. 27/28

29 CONCLUSION ATMO Champagne-Ardenne a développé en 2015 et en 2016 une plateforme de modélisation nommée Chalon Air. Cet outil permet de compléter le dispositif de mesure avec un diagnostic à l échelle de la rue sur la partie centrale de l agglomération de Châlons-en-Champagne. Chalon Air a été utilisé en 2016 pour cartographier les niveaux de pollution durant l année 2015 et étudier l exposition de la population associée. Deux polluants réglementés et susceptibles d être observés à des niveaux de concentrations élevées en zone urbaine ont été étudiés : le dioxyde d azote (NO 2) et les poussières fines (PM10). Les cartographies de concentrations mettent en évidence des zones présentant des concentrations élevées ou en dépassement réglementaire uniquement pour le NO 2 en moyenne annuelle. Il s agit de : La RN44 ; La rue Jean Jaurès ; Le Boulevard Léon Blum ; La Rue Prieur de la Marne ; L avenue du général de Gaulle. Concernant les valeurs limites sur la moyenne annuelle en PM10, les cartographies ne montrent pas de secteurs exposés à des valeurs supérieures à la réglementation en En complément de ces cartographies, une étude d exposition de la population a été effectuée. La population impactée par le dépassement d un seuil réglementaire en NO 2 ou en PM10 est inférieure à 0,1% de la population de la zone d étude. L étude des contributions aux concentrations montre que pour le dioxyde d azote, le secteur des transports est celui sur lequel des leviers d actions de réduction des émissions seraient le plus efficace. Concernant les poussières fines, la source contribuant le plus aux concentrations n est pas locale, mais extérieure au domaine d étude nécessitant l intégration de cet enjeu à une échelle plus large. Cependant, à l échelle de l agglomération, des leviers d action sur le transport en situation trafic, ou sur le chauffage résidentiel en situation de fond restent pertinents. 28/28

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